Couleur & longueur des cheveux : Des cheveux blonds platinés courts et en épis, rarement coiffés.
Couleur des yeux : Un bleu océan prononcé
Taille : 1m88, un humain classique de bonne taille
Corpulence : Musclé, il n'est pas un combattant au quotidien mais il s'entretient beaucoup par instinct de survie.
Style vestimentaire : Il a un manteau fétiche, qu'il porte tout le temps. Le reste est variable mais il reste très simple en général.
Tics physique : Il porte constamment des lunettes rondes, souvenir de son père, même s'il n'a pas de problèmes de vues.
Signes distinctifs : Un de ses bras est une prothèse cyborg après qu'il se le soit coupé pour … tester.

Rien.
Je ne ressens rien.

D'aussi loin que je me souvienne, je n'ai jamais rien ressenti. Ni joie. Ni Peine. Ni douleur. Juste un vide qui ne cesse de grandir chaque jour qui passe, qui ne cesse de me rappeler que ce monde n'existe pas à mes yeux. Je me souviens du regard de mes parents lorsqu'ils ont compris que l'amour qu'ils me portaient ne sera jamais plus que des mots entendus lors d'une conservation à mon propos. De simples mots, au sens si lourd mais dont le poids n'existe pas pour moi.

De parents, je n'en garde que des photos, un rappel de ce que je n'ai jamais pu avoir, pour ne jamais oublier qu'au fond, je suis humain. Car parfois … non, toujours je me questionne sur la raison de mon existence. Suis-je vraiment destiné à vivre en ce monde ? Lui qui semble prêt à tout donner pour moi, pour les autres, suis-je vraiment autorisé à l'apprécier ? Mon esprit me dit non, mon corps me dicte le contraire.

Si je devais me définir aujourd'hui par rapport à cela … Je dirais que je ne suis qu'un réceptacle. Un être dont on a retiré l'âme pour voir ce qu'il en deviendrait par la suite. Un nouvel humain ? Un être démoniaque ? L'enveloppe d'une âme perdue ? Je ne l'ai jamais su, et je n'ai cru bon d'attendre que la réponse me parvienne pour en savoir plus. Un jour, j'ai décidé de laisser ma curiosité parler pou moi. J'ai expérimenté … Le monde. J'ai expérimenté le bonheur, j'ai appris à être sociable et à rire avec les autres – du moins je l'espère –. J'ai expérimenté la tristesse, et ait vécu le malheur qui s'abattait sur moi. J'ai expérimenté la douleur, qu'elle soit physique ou morale, qu'elle soit psychique ou émotionnelle.

Qu'en ai-je retiré ? En vérité, rien. Je suis toujours vide. Toujours une coquilles sans émotions réelles qui ne trouve de vie qu'au travers d'un masque factice : celui du mensonge et de la tromperie. J'observe, j'expérimente, et je me fonds aux environnements qui m'entourent, comme si de rien n'était, car c'est là le meilleur moyen que j'ai trouvé pour avoir une « existence ».

Au final, j'ai appris à devenir le pantin des autres. Aider ceux qui le veulent, agir pour ceux qui le veulent, Protéger pour ceux qui le veulent … C'est désormais ma seconde nature. Ainsi, je deviens l'être qu'ils souhaitent, et j'expérimente. J'observe. Je comprends. Et je vis avec les nouveaux principes que je découvre, et avec lesquels je dois vivre.

Mais je reste encore vide.
Comme une marionnette sans ficelles.
Comme un cadavre revenue à la vie.

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