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Ghetis Archer
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Amiral Kurohebi
Mar 20 Mar - 22:02

Mhazeau

Ore Wa Kurohebi Da !




Membre de la Marine depuis quelques mois maintenant, le Kurohebi effectuait une légère ronde dans les Blues pour découvrir un peu l’étendue de l’influence gouvernementale. Il redécouvrait ainsi un monde vaste, mais aussi très tranquille. Les petites mers de Seas Blues marquaient par leur tranquillité certaine et leur population rayonnante pour certaines îles.

Il existait pourtant des pègres bien installées, de vastes réseaux de criminalité et bien d’autres choses dans ces mers de calme illusoire. Malgré tout, Ghetis n’y trouvait guère son compte et préférait de loin Grand Line et son florilège d’îles et découvertes. Il comprenait ceux qui vivaient dans les Seas Blues, mais ne les enviait pas pour autant. Sa vie active de natif du Nouveau Monde jouait sans doute un rôle dans ce manque d’affection pour des mers si basiques. Il préférait sans doute les îles complexes que lui proposait Grand Line, quoi de plus normal pour un amoureux de la nature comme ce botaniste.

Néanmoins, le décor du jour n’était guère branché botanique puisqu’il s’agissait de Powder Island. Cette île brillait pour son industrie massive et sa grosse fabrication minerai. Ghetis y venait d’ailleurs pour cette raison. Il souhaitait voir à quoi ressemblait l’île de l’ancien plus gros fournisseur en arme de la Marine. Pour le coup il n’était absolument pas déçu.

Installé en toute tranquillité sur l’île depuis quelques jours, lui et son équipage vagabondait à la recherche d’information sur Nu No… Une ex-membre du Cipher Pol ayant déserté ladite instance.  Grâce à une petite troupe de novices de la marine il put rapidement obtenir quelques informations et comprit qu’il devrait quitter Powder Island pour reprendre sa traque.

Cependant, l’envie de partir n’habitait pas encore le Kurohebi. De ce fait il décida de visiter un peu l’île incognito si cela était encore possible pour lui.

Glissant un débardeur sur lui pour accompagner son pantalon ébène, l’homme décida d’aller cueillir au fond du bateau une fleur qui ne sortait que très rarement, l’attrapant dans son laboratoire par ses queues !


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- Mais lâche-moi Ghet’ ! Je bosse sur mes mutations !
- Justement, c’est l’endroit idéal pour tester tes injections sur moi.
- Mais ça n’a rien à voir comme expérience !
- Ca a tout à voir ! Il y a plusieurs grandes usines désaffectée là-bas, il n’y aura pas de risque que je blesse quelqu’un et nous serons à l’abri des regards.
- Pfff…. Laisse-moi au moins prendre mes seringues et de quoi annuler les effets d’une injection à l’autre.
- Aller plus vite !
- Je vais t’injecter un paralysant tu vas voir.
-On se calme voyons.


Après cet interlude houleux, le duo hétéroclite se dirigea dans les bas-fonds de la ville, s’enfonçant de ruelles en ruelles jusqu’à finir face à un usine assez grande. Elle ferait parfaitement l’affaire. La neko en blouse blanche engouffra ses mains dans ses poches, soupirant un :

- Mouaiiiiis….. Ôtant son pied de sa sandale pour gratter l’autre jambe avec ledit pied, tenant donc en équilibre sur un pied pendant le processus.

- C’est parti ! S’écria donc l’Archer en ôtant son débardeur quant à lui !

- Chut tu vas attirer l’attention ! Rétorqua Mei en lui lançant sa sandale d’un mouvement du pied.

- Ouais  ouais. Dit-il en lui renvoyant sa sandale !

- Je vais te tuer bordel ! S’écria Mei en sortant déjà une de ses seringues alors que Ghetis éclata de rire et s’engouffra dans l’usine, la croix du gouvernement mondial trônant comme toujours dans son dos.

Le duo s’enfonça ainsi dans l’usine balayant ce qui gênait leur progression à grand coup de pied de la part de l’Archer, jusqu’à enfin trouvé une salle assez large… Manifestement une ancienne salle de contrôle.

- On commence par le mélange masochiste ?
- Hmm why not, je pourrais te frapper pour en voir les effets au moins.
-Je suis curieux de voir comment est-ce possible de ressentir de la joie en étant frappé… Oulah quelle phrase étrange !
- A qui le dis-tu ! Aller tend ton bras.



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Ghetis Archer
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Sam 24 Mar - 17:59
Ptit edit avant la suite de l'histoire : comme il y a des règles, que j'accepte et comprends en les respectant approximativement, et que je veux pas me faire annuler d'autres RP, je préfère prévenir avant la lecture... Etsu étant ce qu'elle est, et Ghetis étant un gros connard, il se peut que, à cause de mon écriture pas trop subtile même si je pense pas non plus écrire d'atroces choses, certains passages soient un peu olé-olé. DONC ARRETE TA LECTURE ICI SI TU ES ENCORE JEUNE ET PARFAITEMENT INNOCENT. Mais comme personne l'est sur ce forum, bonne lecture.
Re-edit : Tout ça, c'est de la faute à Ghetis. Il a une mauvaise influence sur moi. Je ne suis responsable de rien. Je regrette ce que j'ai fait (et ce que je continue de faire).



Une grenouille à Powder Island


Powder Island ! Je ne comptais plus les fois où Ogawa m’avait traînée ici. Après tout, c’était ce qu’il préférait travailler, la poudre à canon. Il testait les voies de synthèses, les purifications, les améliorations de rendements. Et Powder Island avait beau être loin de notre laboratoire, le voyage ne le peinait pas. Il disait toujours que c’était ici, qu’on trouvait le meilleur charbon. Moi, je ne connaissais pas grand-chose des méthodes d’extraction du charbon, alors je me contentais de le croire. Et ensemble, nous faisions nos réserves, de quoi satisfaire bien des clients.

Seulement, cette fois, j’étais venue seule. Pour la première fois, je posai le pied sur l’île sans être suivie de mon Maître. Plusieurs fois, je tournai la tête, jetant des coups d’œil à droite, à gauche. Comme s’il allait apparaître. Je passai à côté de l’auberge où nous avions l’habitude de séjourner ; le regard outré de son propriétaire me fit comprendre qu’il ne nous avait pas oubliés. Mais finalement, ce qui me manquerait le plus, ce n’était pas tant Ogawa. Non, non. C’était les claques qu’il me mettait au derrière.

En tout cas, je me serai sentie bien seule, de retour à Powder Island sans mon défunt Maître, si je ne m’étais pas liée d’amitié avec un étrange petit habitant des lieux : une grenouille. Je l’avais appelée Camille, parce que je ne savais pas si c’était un mâle ou une femelle. J’étais pas biologiste, moi, encore moins vétérinaire. En tout cas, Camille, c’était une drôle de grenouille. Je ne savais pas trop d’où elle venait, mais elle était toute habillée, et elle savait marcher sur ses deux pattes arrières. Et elle portait toujours, avec elle, une lance dont la pointe était une guêpe, qu’elle avait pris soin de ne pas grignoter. Peut-être qu’elle avait été dressée. En tout cas, elle m’avait suivie, et on s’était bien entendues dès le début. Alors on était restées copines. Et où que nous allions, je déposais la petite grenouille sur ma tête, pour lui éviter un trajet trop éprouvant, et qu’elle profite du paysage.


Camille

Mais je ne m’étais pas rendue à Powder Island pour copiner avec les grenouilles. Non, non. Justement, je cherchai à comprendre pourquoi Ogawa disait tant de bien du charbon de cette île. Qu’est-ce qu’ils faisaient, comment ils le traitaient, pour améliorer sa qualité ? Pour ça, j’avais voulu demander aux mineurs du coin, mais évidemment, ils gardaient le secret pour eux. Les étrangers n’avaient qu’à acheter, s’ils voulaient des matières premières aussi belles que les leurs. Seulement, moi, je ne comptais pas multiplier les trajets jusqu’à Powder Island comme le faisait Ogawa. J’avais mieux à faire, dans mon laboratoire, comme espérer faire fonctionner une machine grâce à un fruit du démon. Ou boire du jus d’orange. Quoi qu’il en fût, j’étais décidée à percer leur secret, et pour ça, je n’eus d’autre choix que de m’infiltrer dans une usine désaffectée, et essayer de comprendre, toute seule, comment fonctionnaient les machines.

Je me doutais que ça n’avait pas grand-chose de légal, mais personne ne surveillait le lieu que j’avais choisi. Y entrer ne fut d’aucune peine. A peine rentrées, Camille avait tendu sa lance vers un escalier, et pensant qu’elle connaissait déjà l’endroit, j’avais suivi son mouvement. Avec Camille sur ma tête, je longeai d’infinis corridors, jetant quelques regards dans les pièces. Ce n’étaient que des bureaux. Quelle drôle d’idée, aussi, de vouloir visiter le premier étage en premier. Soudain, la grenouille tira sa langue vers une mouche, et déglutit bruyamment. Tout ça pour une mouche !

J’accélérai le pas pour me retrouver au rez-de-chaussée, où devaient certainement se trouver toutes les grandes machines. Mais alors que je m’apprêtai à ouvrir en grand une porte déjà entrouverte, j’entendis des voix, derrière le mur, sans réussir à écouter ce qui se disait. Je passai un regard derrière la porte, pour voir qui s’y trouvait. Un grand costaud – plutôt beau gosse, d’ailleurs – accompagné de ce qui semblait être une scientifique, s’échangeaient quelques paroles. Mais si je m’étais pensée sans surveillance, j’étais servie : l’homme arborait fièrement un grand tatouage, de la marine. J’imaginais que la fille qui se trouvait avec lui faisait aussi partie du Gouvernement Mondial. S’ils me voyaient ici, je risquais de me faire renvoyer aussitôt !

J’allais repartir, tout silencieusement, presque sûre qu’ils ne m’avaient pas vue, avant que Camille ne bondisse dans la salle.
 
Hey, reviens ici, toi !

Par réflexe, je plongeai derrière la grenouille, me retrouvant à plat ventre au beau milieu de la salle où les deux soldats se trouvaient. Pendant un moment, les mains entourant le ventre de la petite grenouille, je me figeai, regardant, droit devant moi, les deux. Il me sembla que durant une longue seconde, rien ne se passa. Puis, soudain, mes cheveux se hissèrent sur le sommet de mon crâne, et d’un bond, je me retrouvai à nouveau derrière ma cachette, serrant Camille dans mes bras comme une peluche, pour me rassurer. Un râle sortit du fond de sa gorge, pour me faire comprendre que je serrais trop. Lâchant un peu mon emprise sur elle, je chuchotai :
 
Oh, oups, pardon ! Fais pas de bruit, peut-être qu’ils nous ont pas vues.

Faites qu’ils nous aient pas vues, faites qu’ils nous aient pas vues ! priai-je intérieurement. Puis, pour être sûre, je tentai de jeter un coup d’œil à l’extérieur de la cachette, tendant le cou hors de la porte.

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Sam 24 Mar - 19:53

Mhazeau

Ore Wa Kurohebi Da !




Lors de son passage au pote de Contre-Amiral, Ghetis recruta un certain nombre d’éléments de choix. Cependant, bien qu’ils ne fussent pas des pariats, ils étaient tous un peu borderline, les rendant assez particuliers en tant que coéquipier, mais tellement plus intéressants. Mei représentaient bien ce côté borderline en vérité. Talentueuse scientifique, elle n’aimait pas travailler sous la pression et aimait travailler sur ce qui lui faisait envie. Son côté chat la rendait assez fainéante à des moments et espiègle à d’autres. De ce fait, rejoindre La Couronne fut pour elle une sorte de délivrance. Elle aimait travailler les mutations et les dopants, ce que Ghetis lui demandait précisément en l’occurrence. Qui plus est, elle avait son propre laboratoire dans le navire et n’en sortait que rarement.

Ainsi, même si son entente avec l’Archer paraissait assez précaire, elle se sentait chez elle dans cet équipage et cachait une certaine affection derrière son sale caractère.

Le bras tendu, Ghetis n’attendait plus qu’une chose, recevoir cette fameuse piqûre qui ferait de lui un surhomme à ses yeux. Ressentir du plaisir et une poussée d’adrénaline à chaque coup allait faire de lui un guerrier increvable. Cela représentait un avantage non-négligeable pour l’homme du Gouvernement. Néanmoins, il y avait plusieurs substances à essayer aujourd’hui et il n’avait guère envie de subir de multiples états de démences.

Même si l’homme était assez connu pour avoir tenté toute sorte de drogue de combat, il en avait ingurgité plusieurs pendant Drum et n’aimait guère les cocktails trop puissants. De ce fait, lorsqu’une bien étrange grenouille pénétra dans leur salle, l’Archer la pointa directement du doigt et comptait demander à ce qu’elle soit piquée elle aussi !

- Mais….
- Qu’est-ce que….


Une demoiselle venait de bondir sur la grenouille pour l’empêcher d’avancer davantage…. Posant leur regard sur la demoiselle, les membres du Gouvernement restèrent silencieux un long moment… Elle venait d’arriver tel un cheveu sur la soupe alors qu’ils allaient commencer leur expérience tranquillement. Ghetis clignant des yeux plusieurs fois, son doigt se releva naturellement de la grenouille à la demoiselle avant d’hocher la tête à vive allure.

- Si tu l’attrapes, OK.

Mais ce fut à ce moment que l’inconnue retourna rapidement à sa cachette ! Ghetis posant son regard sur Mei, puis vers l’encadrement de la porte, puis Mei, puis l’encadrement, puis Mei, puis l’encadrement, , puis Mei, puis l’encadrement, puis Mei, puis l’encadrement, puis Mei, puis l’encadrement, puis Mei, puis l’encadrement, puis Mei, puis l’encadrement !

Et finalement activa son mantra, repérant ainsi la grenouille-girl cachée juste derrière le mur.

De quelques pas il se rapprocha alors de l’encadrement de la porte et attrapa ferment ce pan de mur, avant de pencher lentement sa tête et son buste de l’autre côté, son visage finissant nez-à-nez avec celui de l’inconnue qui avait aussi choisi de pencher sa tête.

Les yeux vairons du brun plantés dans le regard de la logia, l’Archer attrapa fermement le mur, ses doigts s’y ancrant pour le fissurer avant que ce dernier ne vienne « ouvrir » le mur à la manière d’une porte ! Dévoilant ainsi la demoiselle !

- Bouh. Ajouta l’homme d’une voix bien trop calme !

L’autre main allant directement attraper le sommet du crâne de la demoiselle, il y mettrait du haki si jamais les propriétés de la logia faisait la main la traverser, en s’y reprenant à deux fois pour le coup.

- La Couronne recrute.. Dit-il toujours calmement, pour compléter par :

- Des cobayes. Un grand sourire se dessinant sur son visage alors qu’il souleva la jeune femme, décollant ses petits pieds du sol.

Ce fut alors une seringue qui fusa en direction de l’Archer qui l’attrapa avec sa main valide – celle qui avait déplacé le mur précédemment – montrant la seringue à la demoiselle, tout en donnant une légère pression pour faire sortir un peu du liquide.

- Après ça la douleur t’offrira poussée d’adrénaline et de plaisir.
- Par les fesses ce sera plus direct Ghet’.
- Bien reçu !


Dit-il en enfonçant la seringue dans la fesse de la sombre inconnue qui venait d’être recrutée dans le grand équipage de La Couronne ! Pour une durée déterminée. De la même façon il y mettrait du haki si les propriétés de la logia s’activait. Néanmoins dans les deux cas le haki serait transparent pour le coup.

Patientant un instant que la substance face effet, Ghetis attendit le feu vert de sa scientifique ! Celle-ci déballant une sucette pour la glisser à sa bouche avant de lâcher l’emballage… Cinq, quatre, trois, deux, un ! L’emballage toucha le sol ! Et doucement Ghetis lâcha la seringue. Lentement sa main se leva, la paume bien à vue et d’une traite elle chuta en direction du séant de la cobaye pour y administrer une généreuse claque ! Enchainant le tout par une pichenette à l’épaule, où il mit cette fois-ci sa véritable force, il libéra le crâne de l’expérience et fit craquer ses doigts, puis ses poignets, montrant qu’il se préparait pour la suite.

- Plutôt tape ou objet ?


Une fois le choix de la demoiselle fait, l’Archer aviserait pour choisir la bonne façon de tester la sensibilité du cobaye.

- Elle est belle la marine.

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Ghetis Archer
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Dim 25 Mar - 12:26


Maso²


Ok. Il y avait une porte. Mais le type préféra ouvrir le mur. Carrément. Juste ça.

Bouh.


WAAAAAAAAAAAH !

Je serrai à nouveau Camille dans mes bras, d’un coup, le nez toujours pointé vers celui du type. Sa tête et ses yeux se gonflèrent soudain, pas loin d’exploser.

CÔÔÔARGH !

On devait fuir. Ce type était dangereux, clairement. On faisait pas grand-chose de mal, mais quand même, il venait de nous saluer par un « Bouh. ». Ce gars ne déconnait pas ! C’était très clairement une menace de mort. Je fermai les yeux, refusant de crever ici, pour prendre la fuite en hurlant. Où aller ? Aucune idée. Il faudrait trouver une cachette. Je courais, courais, sans savoir où j’irais, jusqu’à ce que le sol devienne très… vide. Vide ? Je rouvris un œil, pour voir où j’en étais, et réalisant que pour fuir, voir où j’allais n’était pas un luxe. En l’occurrence, j’allais nulle part : je courais dans le vide. Quand je le compris, mes jambes ralentirent, pédalant lentement dans l’air avant de s’arrêter. J’étais fichue.

Je lâchai Camille, laissant tomber mes bras le long de mon corps, vidée de toute énergie, lorsqu’il me montra la seringue. Un demi-mètre en-dessous de mes pieds, la grenouille s’agitait et secouait sa lance en essayant de planter sa guêpe dans les chaussures du marine, pour me venir en aide. C’était pas tant la piqûre, qui m’inquiétait… c’était ce qu’il y avait dedans. Mais il m’expliqua bien vite ce qu’il attendait de son produit. A vrai dire, je n’eus pas le temps de savoir si ça m’inquiétait ou si ça me plaisait, qu’il me planta l’aiguille dans les fesses. Je n’allais pas tarder à avoir ma réponse.

Côa ! Côa ! Cô... A ?!

Sur le coup, je ne sentis rien. Juste la piqûre, en fait. C’était nul, leur truc. Je pensais que rien que l’aiguille dans mon derrière me ferait quelque chose. Mais non. Je restai seulement suspendue au-dessus du sol, devant les yeux alarmés de Camille, qui devait se demander si j’allais mourir. Je regardai juste le marine avec une grimace de déception.



Je vis la main qui ne me tenait pas se lever, et je compris. Lorsque la main s’abaissa, je tendis un peu le popotin, lui tendant l’objet de ses désirs, histoire que la fessée n’en soit que plus délicieuse. Un sourire béat se dessina au bout de mes lèvres, comme s’il venait de me donner le Saint Graal. Ça faisait si longtemps, et ça allait être si bon.

Mmmmh… Aaa…

Je me mordis la lèvre inférieure, gémissant dès la première claque qui me fit vibrer l’arrière-train, puis le corps entier. A peine eussè-je le temps d’exprimer mon plaisir que suivit un nouvel assaut, plus fort, sur l’épaule. Comme il me lâcha, je me retrouvai par terre, tombant de tout mon long, hurlant mon bonheur alors que de petites larmes me perlaient aux yeux. Il n’y était pas allé de main morte, si bien que mon épaule manqua de se déboiter. Mais surtout, il ne m’avait pas laissé le temps d’encaisser la première. D’habitude, on laissait s’installer un sentiment d’humiliation, parce qu’on se sent jouet, plus vraiment femme, à peine humain. La boule au ventre, on attendait les suivantes, honteusement satisfait, ravi, euphorique. Là, tout s’accélérait, tout se faisait en plus grand, en plus fort. La montée de ce sentiment d’indignité se fit en quelques secondes à peine, là où l’on m’avait habituée à une demi-minute, avant d’enchaîner plus vite. La seconde claque n’avait annoncé qu’un long et puissant crescendo de plaisir.

Par terre, mes doigts se crispèrent contre le sol, alors que mon corps se tordait de douleur, de plaisir, de tous ces mélanges qui, si je ne les comprenais pas, faisaient mon bonheur. Deux à la suite. C’était si bon, si bon ! On ne pouvait pas s’arrêter là. Je poussai doucement sur mes bras, et si d’habitude, je me serais contentée d’une demande polie de quelques fessées supplémentaire, là, je bondis aux pieds du type. A genoux devant lui, j’agrippai mes mains tremblantes à son pantalon, tirant dessus en pleurant, en souriant, alors qu’il me proposait déjà de passer au plat de résistance.

N’importe ! Les deux ! Tout ! J’en veux encore, encore, encore ! Plus fort !


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Ghetis Archer
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Lun 26 Mar - 2:43

Mhazeau

Ore Wa Kurohebi Da !





Il était assez difficile d’expliquer la chose la plus étrange dans cette situation… Entre Ghetis qui semblait laisser parler plus son côté « Mask » que son côté Kurohebi, la grenouille plus qu’étrange de la jeune femme, ou cette demoiselle tout simplement. Tout était réuni pour rendre la situation terriblement borderline. Cette femme relevait du gag à elle seule, entre sa course aérienne ou sa réaction au « Bouh. » de l’Archer on sentait en elle un manque de connexion avec la réalité ou un niveau de connerie proche des membres de La Couronne. C’était le genre de comportement que Ghetis et Caligula pouvait avoir ensemble, comme ce moquer du faible grade d’un de leur collègue juste en face d’un supérieur.

Cependant, un des trois éléments précités allait disparaître sous peu sans laisser l’ombre de son passage. Cela réduit les possibilités de chose véritablement étrange à deux facteurs… Mais restait à voir comment l’un des trois facteurs allait être écarté !


- Dégage.

Puch.


Une grenouille, une ! Ce fut d’un royal coup de pied que Ghetis avait écarté la grenouille fut projetée dans un mur, de quoi la plonger dans l’inconscient pour un petit moment et lui éviter d’assister à une scène aussi affligeante que celle de la masochiste.

Elle avait littéralement tendu sa croupe pour recevoir la tape avec le plus d’amplitude possible, savourant le geste avec un plaisir qui en faisait presque froid dans le dos. C’était comme si la demoiselle ressentait encore plus de plaisir que d’adrénaline, comme si elle aimait cela de base !

Si bien que Mei écarquilla les yeux à sa réaction des plus surprenantes. S’agenouiller de la sorte aux pieds de Ghetis pour réclamer davantage de coups ? Il lui manquait une case à la base, une parfaite recrue à durée déterminée pour La Couronne.

Le visage de l’Archer pivota mécaniquement pour donner son profil à Mei l’air complètement surpris, se demandant ce qu’il venait de faire en réalité. Mais d’un bref geste de la main témoignant un « vas-y, vas-y » nonchalant, Mei lui demanda d’accéder à la demande de la demoiselle et ajouta.

- Toi qui aimais tant te droguer en combat, regarde comme tu peux être parfois tu vas moins te shooter maintenant j’en suis sûre et certaine. Aller, aller sors les fouets, les cordes, les chaines et l’eau chaude.
- What ?

- Tu as bien la culotte de la petite là… Tenshi Taya, je suis sûr que ça c’est déroulé de la même façon, aller hop-hop-hop !
- Mais…
- T’es le Contre-Amiral Archer ou un peureux ?
Une parfaite attaque pour motiver un Ghetis.
- Ok tu vas voir ! Je vais m’y mettre à fond et me shooter en combat malgré tout après !

Alors l’environnement sembla former une spirale courte devant les yeux de chacun, devenant trouble pendant une période plus ou moins longue jusqu’à redevenir net !

Plaçant tout le monde dans ce qui semblait être un cachot ! L’horreur allait-elle commencer ? Il y avait des chaînes au mur pour attacher sa cible, des cordages, du fer en train de chauffer, un bain d’eau chaude, et toutes sortent d’objets de « torture » ?

* Imprègne toi du personnage Ghetis, c’est pour voir jusqu’où peut te pousser cette drogue, tant pis pour cette dépravée.*

Craquant ses doigts à deux mains il prend alors un grande inspiration, bombant bien le torse et se relâcha finalement, fléchissant un peu les jambes pour mettre son visage au niveau de celui de la jeune femme.

D’une main légère il commença alors à claquer en plusieurs petits coups la joue de la demoiselle comme pour vérifier si elle était bien connectée à la réalité, ou la préparer à ce qui allait suivre.

- Je me présente…. Hm.. Maître Archer. Et toi tu seras Mhazeau, la soumise.

Se redressant alors sans tenir compte du fait qu’elle tienne encore son pantalon ou non, au mieux il la trainerait avec lui, il alla sélectionner un fouet et le décrocha du mur, avant de le passer dans le bain d’eau chaude.

- Il glissera mieux sur la peau au moins. Il va surement déchirer tes vêtements à force de les fouetter d’ailleurs. J’espère que tu n’y tenais guère.

Gardant le fouet d’une main, il attrapa la chevelure de la demoiselle de l’autre et la traina alors jusqu’aux chaînes murales.

- Debout !

Si elle obéissait tant mieux, sinon il devrait la soulever depuis sa chevelure pour le coup. Une fois ceci fait, il attacherait les poignets de la jeune femme au mur, de façon à ce qu’elle soit face au mur et dos à son bourreau.

- Bien….

* Aller Ghetis… C’est pour ta bonne cause.*

Et c’est en saisissant le fouet d’une main ferme qu’il fit fondre le premier coup sur le derrière de sa cible ! Laissant un claquement caractéristique régaler la pièce, avant qu’il n’en donne un autre de suite !

* Pas si mal en fait…*

- Raconte-moi ton histoire si tu veux que j’augmente la force et la vitesse des coups de fouets ! Et dit « s’il te plaît » si tu veux d’une tape avec la main !

Dit-il d’un ton ferme en ajoutant un énième coup de fouet mais cette fois-ci sur le dos ! Revenant sur la croupe, puis le dos, puis la croupe puis le… quoi déjà ? Ah oui tout le corps sans distinction !

- Parle de toi !



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Lun 26 Mar - 19:17


Masochimiste




Côô… ouic !

Camille ..! s’exclama une petite voix en moi. Seulement, elle ne résonna qu’aux fins fonds de mon esprit, sans jamais atteindre la réalité. Tout ce qui comptait, c’était mon plaisir, en cet instant. Je n’arrivais plus à me concentrer sur le monde autour de moi. Mes pensées n’étaient plus dirigées que vers un objectif : avoir mal, encore plus, toujours plus. Et toutes les grenouilles du monde, et le monde entier, même, auraient bien pu crever autour de moi… tant que la douleur faisait mon bonheur, peu importait.

Mais soudain, après l’envol de Camille et les premières fessées, je fus prise d’une sorte de nausée, comme si ma tête, ou la pièce peut-être, s’était mise à tourner. En un clin d’œil, je me retrouvai de la grande usine désaffectée à une salle de torture parfaitement équipée, avant que le tout ne s’arrête de bouger. D’abord surprise, je relâchai un peu la pression sur le pantalon de mon bourreau, me demandant si c’était une illusion, ou les effets de la drogue qu’ils m’avaient injectée. Je serais bientôt fixée : tout ça était bien réel. En tout cas, le décor n’était pas pour me déplaire. Tous ces instruments de tortures, dont certains que je n’avais peut-être jamais imaginés, j’allais pouvoir les tester. Avec Ogawa, nous n’avions pas tout ça. Des fantasmes que j’avais pensé ne jamais se réaliser allaient enfin prendre vie.

Je fronçai les sourcils, sortie soudainement de mon monde intérieur par quelques petites claques. Mais en découvrant le visage du marine devant le mien, j’offris à l’homme l’un de mes plus beaux sourires. Pas la peine d’attendre, j’étais prête, et j’en voulais. Lorsqu’il nous attribua les rôles, j’acquiesçai :

D’accord, Maître !

Je le suivis de force vers tout son matériel, des étoiles brillant au fond de mes yeux en observant tout ce qu’il avait. Je le regardai faire tandis qu’il m’expliquait ce qui allait se passer. Je lui fis savoir d’un hochement de tête que retrouver mes vêtements déchirés ne me dérangeait pas. Sur le coup, je n’y pensais pas, encore déconnectée du bon sens… mais je n’avais pas d’habits de rechange. Allez savoir dans quel accoutrement je rentrerais chez moi.

Il m’attrapa par les cheveux, et à peine eussè-je le temps de le suivre que je trébuchais. Ce qui ne sembla pas le déranger, puisqu’il me traîna comme un chiffon jusqu’au mur le plus proche. Dès qu’il m’ordonna de me lever, je m’exécutai, pour le laisser attacher mes mains au mur. Je crevais d’excitation. Ce n’était même plus que je bouillonnais, non, j’explosais. J’en voulais plus, plus, maintenant ! J’avais trop patienté depuis le dernier coup, il fallait mettre un terme à mon attente.

Les deux premiers coups arrivèrent, m’arrachant un miaulement de plaisir et de douleur, alors que mes jambes se fléchissaient tant qu’elles pouvaient sous la souffrance. Entre la chaleur et le fouet lui-même, ça n’avait rien de comparable aux petites fessées auxquelles j’avais déjà eu droit. J’aurais aimé toucher, voir comment ma peau était marquée, mais, les mains liées, je ne pouvais rien faire. Et si j’aurais pu profiter du Gasu Gasu un instant, je m’y refusais. Avoir les mains ainsi entravées, ça faisait partie du jeu.

Raconte-moi ton histoire si tu veux que j’augmente la force et la vitesse des coups de fouets !


Plus de coups, plus fort ? Il fallait pas me le demander deux fois. Un sourire déchira mon visage que je penchai en arrière, pour me faire entendre. Je ne pus qu’ouvrir la bouche pour répondre, avant qu’il n’enchaîne sur quelques autres coups de fouets acharnés, sur les fesses comme sur le dos, auxquels je répondis par un long hurlement, coupé de quelques gémissements aigus. Mon corps tremblait, se tortillait à cause de la douleur, mais aussi du plaisir. Si le fouet mouillé humidifiait mes vêtements, il n’était pas le seul à inonder le tissu. Je sentis mon dos et mes fessées meurtries palpiter, comme si mon cœur se glissait dedans, alors que ma respiration s’accélérait. Je ne retenais pas mes larmes, qui témoignaient bien plus de mon euphorie que de ma souffrance.

Mmmh… aaahahahah ! Ahaaah… Je m’appelle Etsu Ogawa… Enfin, Mazheau, maintenant. Je viens de South Blue. Et, euh…

Reste vague, reste vague ! cria la petite voix au fond de moi. Je le savais, j’en avais conscience : je ne connaissais pas cet homme, je ne pouvais pas lui faire confiance. Et puis, il avait promis de me fouetter tant que je parlais de moi. Donc plus je donnais d’éléments lentement, et plus je prenais le temps de trouver un mensonge – malgré une difficulté évidente à me concentrer, en cet instant – plus je recevrais de coups. Et plus je prendrais de plaisir. C’était tout bénef. J’attendis quelques secondes avant de poursuivre, d’abord sur des détails sans importance.

Je suis chimiste.

Fouette-moi !

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Ven 6 Avr - 7:04

Mhazeau

Ore Wa Kurohebi Da !





Entrer pleinement dans ce rôle était une tâche plus ou moins difficile pour le Kurohebi. Il avait certes des penchants borderline assez connu d’autrui, l’actuelle impératrice amazone ayant fait les frais de sa petite affection pour les sous-vêtements par exemple. Néanmoins, il ne s’était jamais versé dans cet art en tant que bourreau. Il avait l’habitude de s’infliger des souffrances monstrueuses durant ses combats et entrainements et même d’en ressentir une certaine ivresse combative, mais il n’avait jamais frappé une personne pour le plaisir de celle-ci et comprenait tout juste le principe.

Pourtant, le brunet se plaçait idéalement dans ce rôle en y trouvant un amusement de plus en plus prononcé, comme si son goût pour son devoir grandissait. Ecoutant les paroles de la demoiselle, il intégrait les informations au gré de ses gémissements bruyants, au gré de ses hurlements gênants, ce régalant de son corps s’affaiblissant à mesure que le plaisir enivrant galvanisait son for intérieur pour en subir davantage.

Une chimiste ? L’information fit la neko redresser une oreille, comme si elle se captivait un peu plus sur la suite des propos de la demoiselle, témoignant sans doute d’un intérêt pour la dénommée Etsu.

- Ralentis elle joue la montre.
- J’ai remarqué.

L’Ogawa semblait contenir ses paroles, une chose plus que dérangeante pour le bien de l’expérience, puisqu’elle ne poussait pas la drogue dans son sang à son maximum ! Si bien que la biologiste lança une nouvelle seringue à l’Archer qui ne tarda à la planter promptement dans l’épaule de sa victime. Celle-ci devait agir sur les émotions !

En effet, la substance créait une émotion voulu, celle-ci n’étant ni plus ni moins que la joie ! De quoi provoquer une euphorie bien plus gênante encore chez la demoiselle !

- Et qu’étudies-tu petite chimiste ? Cela pourrait intéresser ma camarade.

Si Mhazeau étudiait une chose intéressante, alors cette rencontre pourrait bien sonner une relation très intéressante entre elle et l’équipage de La Couronne.

- Explosifs, drogues ou autres choses peut-être ?

Déclara le Contre-Amiral tout en laissant le cuir du fouet caresser délicatement la peau e la demoiselle, passant sur les plaies mises à nues par les habits quelques peu abimés par l’approche trop vive du Vairon.
Ce dernier laissant l’objet choir au sol, il alla plutôt saisir une sorte de fouet à plusieurs « tiges », le fameux martinet. Moins robuste en apparence, il offrirait des lacérations multiples et n’était pas humide lui… A quoi bon l’humidifier quand on pouvait faire pénétrer un seau dans l’eau chaude et de suite en lancer le contenu sur sa victime ! Ce que fit le serpent noir sans sourcier.

- Les brûlures aussi te font de l’effet ?

L’eau ne causerait pas de réelles brûlures, mais sa chaleur se ferait ressentir à la façon d’un bon choc électrique. Le jet suivant une série de coup de martinet sur le dos, enchainant lentement tant qu’elle ne parlerait pas plus vite.

Accélérant petit à petit la fréquence des coups après la réponse à son interrogation sur les études de la demoiselle, si tant est qu’elle y réponde, le Vairon réfléchit un instant et eut une idée.

- Mei, la piqure dont le produit crée une douleur envoie.

L’homme souhaitait voir si sa drogue inhibant la douleur contre un masochiste prononcé agissait également sur les douleurs internes ! C’est pour cette raison qu’il réclama la seringue, venant piquer la logia à la fesse encore vierge de toute piqûre. Elle qui aimait tant les claques au derrière vu comme elle l’avait tendu quand il commença à le claquer de sa main ferme.

Le produit s’instillant en elle avec lenteur pour se glisser dans ses vaisseaux et laisser la douleur l’étreindre de l’intérieur ! Elle allait passer à un cap bien plus grand.

- Owh, j’oubliais le plus important ! Apprécies-tu la Marine ou as-tu quelque chose contre elle ? Sachant que j’en suis Contre-Amiral.

Une question à la réponse orientée ? Non, clairement pas voyons ! Dans tous les cas elle souffrirait ! Peut-être qu’une réponse pousserait les deux individus à se voir à nouveau, mais dans le cas contraire. Elle souffrirait encore un petit moment.

- Si tu réponds bien je te promets de doubler ton plaisir avec une injection royale. La voix enjôleuse glissant cette indication en même temps que de multiple coup de martinet, fouettant l’air puis la peau, déchirant le haut de la demoiselle jusqu’à laisser son dos nu apparaître.



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Lun 9 Avr - 14:52


Des armes dangereuses




Ralentis, elle joue la montre.


N… No… aaah !

Sans me laisser le supplier de continuer, une nouvelle épine se planta en moi, dans l’épaule. Cette petite douleur, à elle seule, suffit à me faire gémir, à nouveau. Seulement, cette fois, c’était encore mieux. Quelques instants suffirent à me rendre plus heureuse que jamais. Adieu les craintes, adieu les malheurs, tout pouvait s’écrouler dans ce monde, tout pouvait se passer, peu m’importait : j’étais joyeuse. A tel point que la douleur qui palpitait dans mon dos me faisait encore sourire et rire, alors que je balançai ma croupe tendue vers mon Maître, pour lui demander encore des coups... et plus.

Mais rien ne semblait vouloir venir, pour le moment. Il fallait que j’obéisse, pour avoir ma récompense. Et là-dessus, aucun souci ; rien n’aurait pu me rendre plus heureuse ! Après tout, j’étais esclave, c’était bien là mon devoir. Et ma petite conscience avait beau vouloir m’alerter, sa voix était si faible à présent qu’elle ne résonnait plus que comme un long silence. C’était d’ailleurs tout ce qu’il y avait, dans mon crâne, du silence. Incapable de penser, je répondis machinalement aux questions de mon Maître, sans faire aucune part des choses :

Oui, oui, encore..! Je suis chimiste, j’étudie, j’étudie, j’étudie les matériaux ! En tout genre. Comment on les fabrique… Fouette-moi, s’il vous plaît ! Encore ! Comment on les détruit, comment ils réagissent, tout ! Plus fooooort, j’aime tellement avoir mal ! Et puis, j’aimerais, j’aimerais…

Un frisson me parcourut alors que le fouet glissait sur mon dos blessé. Je ne pouvais pas le voir, j’étais incapable de l’imaginer, mais mes habits devaient être dans un sale état, pour que le cuir du fouet puisse directement toucher ma peau. Quoi qu’il en fût, je me tortillais en gloussant pendant que mon Maître jouait les bourreaux. Je n’étais plus qu’une machine de désir, de douleur, un jouet, un chiffon qu’on malmène pour son bon plaisir. J’en perdais mon vocabulaire, les mots venant parfois après quelques secondes, sans pour autant que je ne cherche à réfléchir. Ils venaient quand ils voulaient, les mots, et ils sortaient, mais moi, je ne pensais plus. J’étais l’objet que j’aimais être. Et une montée en plaisir en entraînant une autre, entraînant mon bon sens encore plus loin de la réalité, je n’avais même plus la présence d’esprit de me libérer pour pouvoir me satisfaire toute seule. De toute façon, ça n’aurait pas suffi. Et la frustration montait, et pourtant, me plaisait. J’étais privée de ce que je désirais, mais peut-être attendait-il le bon moment, là où j’exploserais.

J’aimerais… plus ! Plus ! J’aimerais fabriquer des machines avec des fruits du démon, elles seraient surpuissantes ! Ce serait de super armes ! Puis je pourrais les revendre, oui, les revendre... à qui je veux. Maître, Maître, j’en veux plus ! Pitié, j’en peux plus ! Ahahahah ! Et un jour, mes machines seront connues dans le monde entier ! AAAAAAAAAAAAAH ! AAAAaaaahahahahah ! Oui, oui !

Si l’eau était déjà brûlante pour ma peau saine, les marques laissées par les fouets me semblèrent s’arracher à mon dos. Je pense que je commençais déjà à ne plus en pouvoir, et pourtant, j’étais insatiable. Mes jambes fléchissaient, épuisées par toute cette douleur, tout ce plaisir, car tout était monté bien trop vite, sans même que je ne prenne le temps de m’y habituer. Pourtant, si mon corps suppliait mon Maître d’arrêter, mon esprit, lui, voulait connaître les plus sévères des corrections.

A nouveau, une piqûre.

Je n’avais jamais ressenti quelque chose d’aussi puissant, brûlant, piquant, douloureux. Je n’étais plus vraiment moi, le mélange de toutes leurs drogues se mêlant en moi comme un cocktail indomptable, auquel la plus grande volonté du monde n’aurait pu résister. Je n’avais d’autre choix que de me laisser porter par toutes ces sensations. Mes yeux tremblaient, vrillaient, valsaient dans leurs orbites, chaque coup m’arrachant un hurlement terrible, entre l’horreur de la souffrance et le plaisir de l’acte. Crevant de désir, je me cambrais à m’en déchirer les os.

Contre-amiral ? Je m’en contre-fichais. Ca n’avait pas le temps de m’intéresser, j’étais trop préoccupée par tout ce que je subissais, mêlant gémissements, rires et cris en réponse à chaque coup de martinet. Incapable de réfléchir, les mots sortaient seuls, sans que je ne puisse deviner ce que c’était, la bonne réponse.

Je m’en fiche, de la Marine ! Je vous vendrai… aaaaah, mmmmhh ahahah ! Je te vendrai des armes aussi, si vous voulez ! Mais plus, plus, j’en veux plus !


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Lun 23 Avr - 21:28

Mhazeau

Ore Wa Kurohebi Da !






Le plaisir enivrait la masochiste à une vitesse qui n’avait d’égal que la puissance des drogues qu’on lui injectait les unes après les autres. La situation en devenait presque délectable pour le Kurohebi. Il avait trop souvent été à la place du drogué et en voyait les conséquences aujourd’hui ! De son fait, il ignorait que la dénommée Etsu avait déjà un penchant pour ce genre de sévices, mais il voyait en tout cas ce qu’il serait devenu s’il avait utilisé cette substance sur lui.

Durant la bataille de Drum il avait multiplié les drogues pour repousser les limites de son corps, son verrou psychique détruisant ses muscles au fur et à mesure qu’il en abusait. La seule solution pour les utiliser à outrance était donc d’user de drogues.

Aujourd’hui, son verrou ne lui causait plus ce genre de dommage, utiliser des drogues le rendrait donc plus puissant. Il se lâchait de plus en plus sur la demoiselle et se faisait une opinion de plus en plus positive de l’utilisation de cette drogue sur lui-même en plein combat. Il deviendra un berserker euphorique et insatiable. Le plaisir du combat prendrait largement le dessus sur lui.

Bien entendu, il ne négligeait pas les paroles de son cobaye dont les cris devenaient presque gênants tant ils étaient bruyants. Cela n’empêchait pourtant pas au Vairon d’accentuer les chutes de son martinet avec véhémence.

- Me vendre ? Tu seras ma propriété si tu fabriques des armes en mon nom se sera par obéissance !

Dit-il en couvrant sa main libre du fluide offensif invisible, avant de la claquer vigoureusement sur la croupe de la fameuse Mhazeau ! Elle avait dit « s’il vous plait » après tout !

- Et peut-être que si ton travail me plait tu seras payée !

Elle avait tout même parlé de machine et de fruit du démon, ce qui piquait de façon très directe la curiosité du botaniste, les fruits du démon le fascinant énormément, puisqu’il possédait un fruit listant ces derniers.

- Cependant, une chose me tracasse, qu’as-tu de particulier ? Des chimistes avec des projets il y en a énormément tu sais, ma collègue femme-chatte est une chimiste et une biologiste de talent. As-tu une compétence quelconque pouvant satisfaire tes ambitions ?

A ces mots le Kurohebi décida de passer à la vitesse supérieure, sa main allant saisir l’épaule de la demoiselle, agrippant le tissu composant son haut pour le tirer et finalement l’arracher de son corps d’une traite mettant à nu le haut de son corps, dont le dos semblait couvert de marques plus que gênantes.

- Mei, la drogue sensorielle.

D’un geste lent, il vint ainsi faire coïncider son torse avec le dos de sa muse, levant sa main valide, il n’eut pas à attendre bien longtemps pour qu’une seringue y soit lancée, l’homme n’ayant plus qu’à l’attraper.

- Ma chère, Mhazeau… Nous allons passer à l’étape supérieure et pendant cette étape tu devras me dire ce que tu as d’assez intéressant à m’offrir pour avoir la chance de me fabriquer des armes, pour avoir la chance d’être ma propriété et surtout…..

Il fit alors la pointe de la seringue caressé lentement le cou de sa proie, allant lui susurrer à l’oreille.

- Ce que tu as d’assez intéressant à m’offrir pour que je te fasse à nouveau subir ce traitement de façon plus violente encore.

La pointe glissa alors le long du cou, glissant jusqu’à la poitrine de sa victime pour être plantée dans son sein sans la moindre hésitation, le liquide s’instilla à nouveau en elle. Cette drogue si ayant un effet très simple : améliorer un sens au détriment d’un autre. Ici, il s’agissait de décupler le sens du touché au détriment de la vue.

Le but était simple pour l’Archer… Mélangée à la drogue de masochiste, cette drogue devait décuplée l’effet galvanisant de l’euphorie et la poussée d’adrénaline provoqué par la drogue masochiste. Néanmoins, elle flouterait quelque peu la vue du Kurohebi qui compenserait cette perte par une utilisation de son haki.

Mais aujourd’hui, ce n’était pas lui le cobaye, c’était l’Ogawa qui se trouvait à sa place !

D’un geste incontrôlé le Kurohebi laissa sa langue balayer le cou de sa victime, avant de poser laisser tomber le martinet. Ses doigts se posèrent telles des griffes sur les épaules de la demoiselle… Par une légère pression ils s’enfoncèrent dans sa chaire et sans retenue le brun fit les doigts descendre le long de ses bras en une profonde griffure.

Il vint ainsi, faire de même au niveau des hanches, restant bien coller à sa proie pour en voir les moindres réactions, pour finalement se décoller de son corps, ses mains se couvrant à nouveau d’un fluide invisible… pour laisser l’étape supérieure commencer ! Ses mains fondant sur sa peau à grande vitesse pour griffer son dos encore et encore, le Vairon ne se gênant par pour utiliser un soru et passer devant elle pour ainsi griffer tout son torse, passer à nouveau dans son dos, puis sur ses flancs ! Quittant les objets pour tester l’effet de cette drogue en situation réelle ! Avec une technique de combat !

Ainsi la demoiselle se retrouvait griffer de part en part avec une vélocité déroutante, le brun finissant par s’amuser à placer le haki sur une main, puis le retirer pour la griffure suivante et le replacer ensuite.

S’entrainer à l’utilisation du shigan, du soru et du haki pendant qu’il testait son jouet du moment ? C’était exactement ce qu’il faisait en la griffant sans retenue, laissant son visage intacte tout comme le bas de son dos… D’autres projets germant de son subconscient.

- Qu’as-tu de spécial Mhazeau ?! Qu’as-tu à offrir ?!




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Dim 27 Mai - 12:01


Mieux que du talent



 
Aaah ! Ahahah ! Merci, Maître !

Je me mordis les lèvres lorsque sa main rencontra mon derrière, riant tant c’était bon. Le temps qu’il prit pour parler à Mei me parut interminable. Toutes ces secondes gâchées sans coups ! Je me tortillais de plus belle, appelant d’autres fessées, oubliant même de répondre à ses questions tant que la suite ne venait pas. Ce fut son corps contre le mien qui m’arrêta. Lorsqu’il vint se coller à moi, je crus exploser de l’intérieur : il m’en fallait plus, beaucoup plus, maintenant ! Et ses murmures qui chatouillaient mes oreilles, la seringue qui menaçait à chaque instant de me percer la peau… Des frissons s’érigèrent sur ma peau, alors que mes joues viraient au rose.
 
P…propriété… ? Plus violente… ? bégayai-je.

Une énième fois, la seringue vint se dégorger sous ma peau, libérant je ne savais quel autre liquide dans mes veines et dans tout mon corps. Un cri aigu fendit la salle, alors que je fermais les yeux pour mieux apprécier la sensation. Je devais répondre à sa question, avant tout. Qu’est-ce que j’avais à lui apporter ? Qu’est-ce que j’avais de plus que les autres ? Qui est-ce que j’étais vraiment ? Chaque seconde qui passait m’éloignait encore plus de la réalité, et trier mes pensées relevait maintenant de l’impossible. A quoi devais-je répondre, déjà ?
 
Je… je… suis libertineuuuh chantonnai-je en balançant faiblement la tête.

Toutes ces mélanges de drogues, ça ne me réussissait pas. J’aimais tout ce qu’il me faisait subir, de l’humiliation à la douleur, sa peau contre la mienne, ses griffes déchirant mes chairs, tout, tout. Et j’en voulais plus, bien plus, mais il me semblait être trop loin de mon corps pour le lui dire. J’étais enfermée dans l’obscurité de mes pensées, incapable de les attraper, petite face à tout ce qui se trouvait dans mon cerveau. Spectatrice de cette scène, paralysée juste devant les commandes de mon corps, je ne pouvais qu’assister à mes tortures.

Mes yeux commencèrent à se fermer doucement, alors que mon toucher décuplé me permettait même de sentir le sang glisser dans mes veines, poussé par chaque battement du cœur jusqu’au bout de mes doigts, de mes pieds. Et à chaque coup qu’il me donnait, à peine ses doigts rencontraient-ils ma peau, j’atteignais le plaisir à son état le plus pur, même plus capable de le crier, paralysée, bouche ouverte, muette d’euphorie.

Seulement, lorsqu’il posa sa question une énième fois, je fus projetée vers la réalité, reprenant conscience pour quelques secondes dont je profitais pour lui répondre :
 
J’ai mieux que du talent ! dis-je en haletant, sentant bien que je ne resterais pas longtemps réveillée. Je suis… je suis une source de matières premières infinie ! Je peux tout faire. Tout.

Avant d’à nouveau me blottir dans le plaisir de la douleur, je ne pus que souffler « Fruit... Gasu », sans savoir si le mot atteindrait les oreilles de l’Archer, ni même s’il connaissait ce fruit.

J’en étais persuadée.


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Ven 1 Juin - 0:24

Mhazeau

Ore Wa Kurohebi Da !






La masse de drogues qu’avait essayées le Vairon sur la pauvre Mhazeau avait rendu tout interrogatoire inutile. Elle ne possédait plus aucune raison et agissait uniquement par plaisir, ce qui représentait en soi une situation un poil dérangeante.

Malgré tout, le brunet n’allait pas abandonner une potentielle denrée aussi facilement. C’est sans doute pour cette raison qu’il poussa l’interrogatoire à son paroxysme, quitte à faire vaciller la pauvre Etsu, victime de sa déviance évidente.

Elle se sentait libre ? Elle vouait être libre ? Mais un cobaye ne pouvait être libre et surtout, néanmoins offrir l’illusion de la liberté pouvait être une solution tout aussi intéressante. Elle pourrait être libre de ses mouvements et agir pour l’intérêt de l’Archer quand il faisait appel à elle.

Qui plus est, des terme attirèrent le brun «Fruit.. Gasu »…. Une source de matière infinie…. Le connaisseur de fruits du démon avait l’impression d’entendre parler d’un logia à l’entendre parler ainsi. Cependant, il ne pouvait pas encore se baser sur ça. De ce fait, il lui fallait attendre que l’effet des drogues soit retombé pour s’occuper d’elle.    

- Bon… Il semblerait que tu sois un peu trop, droguée pour me répondre normalement. Alors nous allons achever la séance  de torture. Tu en as assez bavé pour aujourd’hui.

Esquissant alors un sourire joueur, le marine se tourna vers sa salle de torture, passant son regard sur l’ensemble de la pièce, il se dirigea vers le charbon chauffé dans le four. C’était ce dont il avait besoin pour achever son petit manège.

En effet, il saisit alors d’un pique au bout duquel se trouvait une « tête » métallique qu’il posa dans les braises avec délicatesse. L’Archer s’apprêtait tout simplement à la marquer au fer rouge. Laissant le fer prendre suffisamment de chaleur pour marquer son pauvre petit corps à peine vêtu, tant le Kurohebi avait déjà réduit en lambeaux la majorité de ses habits.

- Dès le moment où j’ai décidé de te torturer, je savais que ça finirait ainsi. Je ne suis pas spécialement attiré par les femmes, mais tu n’es pas la première dont j’utilise le corps à des fins scientifiques.

Il pensait là à la future Impératrice Amazone, puisqu’il réussit à convaincre celle-ci de parier son corps comme enjeu d’un duel, duel que le Vairon remporta, s’offrant une joyeuse nuit avec l’impératrice.

- Mais la première fois je m’étais contenté d’une culotte et d’une mèche de cheveux. Ça n’a plus grande valeur aujourd’hui… Alors j’ai plutôt pensé à marquer mon nom et mon emblème sur ta peau. De quoi te marquer…. A vie.

Dans un geste minutieux, il revint se saisir du pique, faisant ainsi sortir la tête de la braise, pour ainsi observer le métal rougoyeant

- Ca piquera un peu, mais tu t’en remettras rapidement.

Laissant ses pas le guider derrière la jeune femme, il posa sa main sur sa tête et fit une légère pression.

- Agenouilles-toi Mhazeau. Dit-il d’une voix calme et taquine à la fois.

Ceci fait, il perdit sa douceur presque troublante par un seul geste. Son pied vint se poser au milieu du dos de la jeune femme et y fit une pression, l’obligeant ainsi à se cambrer complètement. Une cambrure qui allait relever son fessier dénudé comme il le fallait pour que l’homme vienne y presser le fer chaud ! Laissant le bruit tressaillir la Neko qui observait la scène avec détachement depuis le début, mais ne put s’empêcher de commenter.

- Oulah, il a osé.

Et ce fut lentement que le Kurohebi décolla le fer de sa fesse désormais marquée, tout en libérant le dos de la pression de son pied.

- Ghetis Archer’s Propriety. Avec l’emblème de La Couronne au-dessus, pas mal du tout. Je me surprends presque. La marque est un peu grande du coup, mais c’est encore mieux. N’est-ce pas Mei ? Dit-il en s’adressant à sa collègue avec une pointe de moquerie.

Il regarda avec amusement sa muse, avant de lui détacher les poignets et l’accompagner au sol pour éviter qu’elle ne s’écroule brusquement.

- Tu aurais donc fini dans cet état avec tout ce cocktail de drogues.
- Ce qui me laisse penser que je ne l’utiliserai qu’en cas d’extrême nécessité et que j’éviterai ces mélanges-ci. Regarde la loque qu’elle est maintenant.

- Et tu penses qu’elle se mettra vraiment à nos services ?

- Bien sûr que oui voyons. C’est une folle, les folles veulent exprimer leur créativité sans limite. N’est-ce pas ce que La Couronne permet à tous ses membres ?

- Tu devrais lui couper un ongle au cas où.

- Bonne idée. Je lui laisserai mon numéro aussi.
- Autant le marquer au fer rouge sur sa cuisse non ? Qu’on t’appelle si tu perds ton jouet.
- Oh oui… Du coup il faut refaire une arène avec le bon pique.
- On est plus à ça près. Faisons vite que je puisse retourner au laboratoire travailler de nouvelles drogues.
- Oui, oui. Il y a tout de même un fruit du démon en jeu ma chère.
- C’est toi le botaniste, qu’en penses-tu ?
- Elle a parlé de production de matière et de « gasu », sûrement un fruit produisant du gaz donc… Les fruits producteurs sont généralement des paramécia ou des logias. Tout comme Sypher c’est le genre de malédiction qui offre une puissance de frappe non-négligeable. Raison de plus pour avoir cette femme comme propriété.
- Elle nous en dira plus à son réveil, patientons.



Ainsi, l’Archer refit l’arène et marqua une Etsu évanouie, pour marquer son numéro à l’arrière de sa cuisse, la même que celle de la fesse marquée bien entendu, de quoi finir cette retouche. De plus il se permit de lui couper un ongle.

L’arène qu’il avait refaite disposait d’un lit pour le coup, c’est sur ce dernier que le marine posa la demoiselle pour nettoyer et panser ses plaies. Néanmoins, la Neko avait abandonné son capitaine, en lui laissant juste sa blouse… Pour une bonne raison... Laisser un habit à Etsu quand elle se réveillerait. La demoiselle semblant être bien endormie, Ghetis laissa son arène s'estomper, laissant choir au sol celle qui ne se rendrait probablement pas compte de l'endroit où elle dormait.

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Ven 1 Juin - 2:19


La marque



Ma tête pesait lourd, et ce n’était plus que la seule chose qui comptait. Aucune position n’était confortable, si bien que je la balançais sans pouvoir m’arrêter, à droite, puis à gauche. Pourtant, chaque mouvement m’était pénible, comme si un mur de pierre avait été bâti autour de mon crâne. Je ne comprenais pas ce qu’il se passait. Pourquoi il y avait une maison sur ma tête ? Ce n’était pas le bon endroit, pour construire une maison. Et pourquoi je n’arrivais pas à dormir, aussi ? Je voulais dormir, j’avais sommeil, épuisée par tout ce qui avait précédé.

Puis, soudain, comme pour me libérer du lourd fardeau de mon corps, je sentis une pression sur mon dos, qui me permit de m’agenouiller. Je ne résistais pas, n’en ayant pas la force, et n’en éprouvant pas l’envie. Ainsi bloquée entre le mur et la chose dans mon dos, je profitai de la fraicheur de la pierre. Pas pour longtemps, car soudain, une brûlure intense vint griller ma fesse droite. A cet instant, je braillai, criai, hurlai, aboyai, je ne savais plus. Mais alors qu’il me semblait être totalement déconnectée de la réalité, le fer flamboyant sur ma peau fraiche m’arracha la gorge, me rappelant que j’étais bien là, et que tout ça, ça n’avait rien du rêve. C’était sans compter les drogues qui avaient décuplé mes sens. Plus qu’une partie de postérieure, c’était tout mon corps qui souffrait du métal brûlant. Mes nerfs se pincèrent tous à la fois, mes doigts se serrèrent, puis mes poings, et tout le reste suivi. Y avait-il vraiment des mots pour décrire ce qu’il se passait ? Cette sensation se passait de description. Pourquoi aurais-je eu envie de la partager ? C’était si bon, intense, pur. Et je sentais que, si mes limites avaient été dépassées depuis longtemps, j’avais atteint l’El Dorado de la souffrance. Je pouvais enfin dormir.

***

Mes paupières s’entrouvrirent sur une pierre grise, froide et poussiéreuse. Toutes les bribes de souvenirs se collaient les unes aux autres, pour essayer de reconstruire la veille, malgré toute la brume de mon esprit. Où est-ce que j’étais ? Vide de force, je ne réussis qu’à balayer la pièce du regard, sans mouvoir la tête. Je n’avais qu’un rapide souvenir de cette salle. En réalité, je me souvenais plutôt d’une sorte de cachot, de salle de torture. Mais là, autour de moi, il n’y avait qu’un vieil entrepôt, ou je ne savais quoi, vide.

Et pourtant, tous mes souvenirs étaient liés à cette autre salle. Je me souvins des fessées, d’abord. Des piqûres. De toutes les piqûres. Je baissai les yeux vers ma poitrine, semblant me souvenir que l’une des injections avait été fait en elle. En effet, il restait un petit point rouge dessus, signe qu’une aiguille était passée par là. Ce n’était pas du rêve, tout ça. Seulement, rien ne revenait dans l’ordre. Je revis le visage de mes bourreaux : la femme-chat, Archer… Non, Maître Archer. Putain, il m’avait appelée Mazheau ! Enfin, qu’importait. Je m’étais laissée être attachée, fessée, fouettée, torturée. Droguée, aussi. Merde. J’avais aimé. Enfin, normal, ça. Ce qui m’inquiétait, c’était les drogues. Il me semblait qu’elles aussi, elles m’avaient plu. Et ça, c’était mauvais.

Mes sens se reformaient, eux aussi. Ma langue, pâteuse ; ma gorge, irritée ; mon dos, griffé ; ma fesse droite… Qu’est-ce qu’il s’était passé, avec mes fesses ? Malgré l’air frais de la nuit, je sentais une chaleur prenante au-dessus de mon postérieur. Même plus que de la chaleur. Ça picotait. Ça brûlait. Mais pourquoi ? Toujours sur le ventre, mes muscles, douloureux eux aussi, se tendirent pour que ma main atteigne la chaleur. Mes doigts glissèrent sur ma peau, et je grimaçai. Plus que de la douleur, je sentis surtout une sorte de proéminence là où se baladaient mes doigts.

Lentement, tremblante sur mes membres encore faibles, je me relevai en poussant sur mes bras. Une fois debout, je titubai jusqu’à une vitre, manquant de tomber à chaque pas. Je remarquai qu’on m’avait fait revêtir une blouse blanche, que je ne pris pas le soin de fermer. En tout cas, je profitai de la manche pour dépoussiérer le verre, et, soulevant la veste, me retourner pour découvrir le nouveau style de mon fessier.
 
AAAAAAAAAAAH ! C’est quoi, ce bordel ?!


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Ven 1 Juin - 9:03

Mhazeau

Ore Wa Kurohebi Da !





LD’abord assit non loin d’elle pour patienter, le Vairon finit par trouver le temps long, allant donc se promener dans l’entrepôt un petit moment, son mantra restant attentif à un éventuel réveil de son esclave. Il attendait patiemment qu’elle se réveil pour conclure son contrat avec sa muse.

Il fallait qu’il puisse converser avec elle quand elle était encore en pleine possession de ses moyens. C’est en tout cas ce qu’il comptait faire. Une légère variation dans la voix de sa camarade lui indiqua le réveil de celle-ci, le brun la laissant se réveiller pleinement pour qu’elle puisse reprendre tous ses esprits, avant de pénétrer dans la pièce, pile au moment où elle observait son fessier marqué au fer rouge. Dès cet instant, Ghetis aurait pu réagir avec fierté et entrain, mais au lieu de ça il pouffa de rire à la réaction tout simplement magnifique de la demoiselle. On aurait dit une personne se réveillant d’une soirée bien trop arrosée ! L’après-midi avait déjà été bien entamée depuis sa perte de connaissance et touchait presque à sa fin pour être honnête. Cela rendait la situation d’autant plus drôle que la nuit de la jeune femme n’était même pas encore terminée.

De quelques pas il s’approcha d’elle tout en prenant la parole.

- Crie.

Il savait bien qu’il ferait sursauter la pauvre Etsu en apparaissant de la sorte, c’est pour cette raison qu’il lâcha ce premier mot en guise de mise en bouche avant de prendre la parole.

- Cette marque prouve que tu es désormais ma propriété, qu’importe la faction à laquelle tu appartiendras, tu m’appartiens désormais.

Dit le brun, tout en arrivant au niveau de la demoiselle, qu’il dépassait de plusieurs centimètres. Amusé par la situation, il posait son regard bicolore en elle, posant sa main sur sa tête, avant de la caresser avec une étonnante délicatesse.

- Je te torturerai à nouveau de bien d’autres façons qui te feront baver de plaisir. Mais ne t’inquiète pas je saurai prendre soin de mon bien.

Sans grande crainte, l’Archer mena sa main à l’unique veste qui habilla la demoiselle et l’ouvrit légèrement pour qu’elle constate par elle-même l’état de sa peau. Ghetis y avait déjà apposé avec soin quelques bandages, tandis que d’autres plaies restaient à vue, car de gravité négligeable.

- Je t’ai pansé pendant ton sommeil, sinon tu aurais eu de vilaines cicatrices et je ne veux pas que mon cobaye soit abimé.

Bien sûr, une légère taquinerie se glissa dans le timbre de sa voix, mais il était malgré tout très sérieux. Ainsi, il put poursuivre.

- Cependant, j’aime que mes jouets soient libres, tu peux donc vaquer à tes occupations, il faudra juste me laisser un moyen de te contacter. Si tu es une aussi bonne chimiste que tu le dis, j’aurais besoin de tes services. Bien entendu, tu seras dûment payée. De même, si quelqu’un venait à attenter à l’intégrité de mon jouet, tu as mes coordonnées sur la cuisse.

Ghetis aurait besoin de ses talents dans le futur si elle était bien celle qu’il pensait, de ce fait, il était très important de garder contact avec elle. Qui plus est, il était aussi important de veiller à ce qu’aucun mal ne lui soit fait, elle pourrait bien être précieuse dans le futur. Il la verrait bien combler ses moindres petits désirs et lui assouvir ses moindres petites idées, alors autant la garder en état.

Sans grande gêne, il remonta alors sa main sous le manteau de son esclave et remonta son menton vers lui, que leurs regards puissent se jauger à leur juste valeur. Il avait une dernière chose à clarifier.

- Comme je suis un bon maître, je tâcherai de répondre à tes petits désirs de masochiste et de chimiste ne t’inquiète pas pour ça. En revanche, il faudra m’apporter un renseignement pour que je clarifie ton utilité à venir. Quel est ton fruit du démon ? Tu as parlé d’un fruit et de gaz, je suppose donc qu’il y a un lieu. Veux-tu bien me le montrer et me l’expliquer en détails ?

Le Kurohebi n’était en rien craintif de la demoiselle, il l’avait maitrisé en une poignée de main dès le début de leur rencontre et avait ancré dans la tête de la jeune femme le fait qu’il était désormais son maître. C’est pourquoi il n’avait aucun doute sur le fait qu’elle ne tenterait rien de stupide à son encontre.

- Si tu as une question n’hésites pas ma petite Mhazeau.

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Ven 1 Juin - 16:51


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Oh la la, mais qu’est-ce que j’avais fait ?! Ma petite fesse droite, si douce, si tendre. Je ne voulais que te faire rougir, sous l’impact des claques, mais certainement PAS ÇA. Qu’est-ce que j’allais devenir, avec… Putain, c’était quoi ? Un numéro ? C’était pas dans les chiottes, qu’on mettait ça, normalement ? Le numéro d’un pote, avec écrit, à côté « Coquine 47 ans aime le jeunots ». Pourquoi c’était sur moi ?! En plus, c’était pas un tatouage, c’était pas rattrapable, c’était très clairement une putain de marque au fer rouge. Mais je n’avais aucun souvenir de ça. Pourtant, je ne buvais pas ; je ne connaissais que trop bien les ravages de l’alcool sur les Hommes. Je ne me drog… Merde. Meeerde. Mais quelle conne ! « Ouin ouin, je m’appelle Etsu, je suis trop influençable ». Bouffonne. Et puis merde, c’était pas juste de ma faute, non plus. Pour qui ce type se prenait-il, à me mettre tous ces trucs sous le nez… ou dans les fesses ? Et puis, normalement, aux gens un peu inconscients, on leur faisait une moustache ou un membre au marqueur, sur le visage. PAS UNE PUTAIN DE MARQUE AU FER ROUGE. J’allais le lui faire comprendre.
 
Crie.

 
WAAAAAAH !

Mon cœur s’arrêta une seconde. A force de jouer avec mes nerfs, j’allais y passer. En plus, encore faible et pas vraiment remise de toute cette après-midi, je manquai de tomber, ayant juste le temps de poser ma main contre un mur pour me rattraper. Bordel, quel con. Je devais lui dire que là, non, j’étais pas d’accord. Dire non, c’était pas si difficile. Je l’avais pas fait pour les drogues, mais le coup de la fesse, c’était trop. Je m’apprêtai à lui dire que, justement, il tombait bien, lorsqu’il s’approcha de moi pour m’apprendre que je lui appartenais.
 
O… Oui ! Maître !

Que voulez-vous ? J’étais joueuse. Malgré tout, je crachai un « Merde ! » et une grimace, juste après mon acquiescement. Mais comment lui résister ? Le moindre son qui sortait de sa bouche, le moindre de ses gestes, étaient faits pour me rappeler qu’il savait me faire craquer. Et ça, sans aucune difficulté. Avait-il tout compris de moi ? Ou était-il d’un naturel dominant ? Sadique, même. Sûrement un peu des deux. Après tout, ce petit jeu était loin de lui déplaire.

Il m’exposa même fièrement les blessures qu’il m’avait fait subir, et, au vu du nombre de bandages, elles étaient nombreuses. De toute façon, je m’en souvenais. Elles étaient nombreuses, et la séance avait été cruellement douloureuse ; pour mon plus grand plaisir. Mais, c’était assez touchant, et rassurant, qu’il m’ait soignée. Son but n’était pas de me réduire en bouillie. Je n’avais donc rien à craindre de lui ; à part quelques après-midi un peu sportives. Et puis, l’idée d’être cobaye n’était pas pour me déplaire. D’habitude, c’était moi, qui faisais des autres mes outils d’expériences. Et cette nouvelle place était pour le moins intéressante. De cette manière, j’avais l’impression de contribuer pleinement au développement de la connaissance. J’étais matière première, cobaye et chercheuse.

Lorsqu’il m’expliqua que j’étais libre, et que le numéro n’était là que pour le contacter si besoin, je souris, rassurée. Ce n’était pas comme un numéro dans les chiottes. Et puis, je relativisais la marque. Elle était encore chaude, pour le moment, il était normal que je la sente. Mais dans quelques semaines, ou quelques jours si elle était bien soignée, je l’oublierais. Aussi, ce n’était pas si déplaisant que ça : j’avais un nouveau Maître. Cette marque était là pour signifier mon appartenance, mon état de propriété. Je n’étais plus seule. A présent, j’avais quelqu’un à qui me rattacher, et à servir. Sans compter qu’il me laissait libre de voguer où bon me semblait. Finalement, cette marque, elle n’avait que du positif !
 
J’ai dit quoi ?! Oh, euh… oui ! Je te décevrai pas !

Pour lui indiquer que j’avais bien tout compris, j’acquiesçai d’un vif mouvement de la tête, avant qu’il ne glisse sa main sous mon menton, relevant mon visage vers le sien. Je croisais son regard. Je n’avais pas pris le temps d’y faire attention, mais ses yeux étaient vairons. Surprise, je me demandais ce que ça voulait dire. Avant de songer que la couleur des yeux ne voulait rien dire, si ce n’est que nous étions uniques. Certains plus que d’autres, pensai-je.

Puis, il en vint à parler de mon fruit du démon. Là-dessus, mes souvenirs étaient flous. Je voulais bien croire que je lui avais avoué. Après tout, ce n’était pas un secret. Mais je n’avais aucune image pour me rappeler l’avoir fait. En tout cas, il était au courant. Et puis, sur le coup, il me sembla comprendre : le cachot, la vieille salle. Il y avait bien deux pièces. Et nous étions passés de l'une à l'autre en une seconde. Peut-être nous étions nous téléportés, peut-être des meubles étaient apparus comme par magie... Je ne connaissais rien d’autre qu’un fruit du démon pour être capable de faire ça. Avant de répondre à sa question, je ne pus m’empêcher de poser la mienne :
 
Attends, le truc de changer de pièce, c’était un fruit ?!

Seulement, ça ne marchait pas comme ça. C’était lui, le Maître, et c’était à moi de répondre à ses demandes en première. Je secouai la tête en guise d’excuse, et pris la parole. S’il voulait bien me répondre, il aurait tout le loisir de le faire ensuite.
 
Pardon, Maître ! Oui, oui, j’ai mangé un fruit du démon. Il y a… deux ans ? Le Gasu Gasu no Mi. Il me permet de créer des gaz à volonté. De toutes les sortes. Mais pour l’instant, je ne sais pas en faire beaucoup. Je cherche des gaz qui existent, pour essayer de les reproduire !

Et, tout en parlant, je tendis la main vers lui, la paume vers le ciel. La chair, les veines et les os se dissipèrent pour laisser place à un gaz fuschia, dont l’odeur boisée vint caresser le bout de mon nez.
 
Je pense qu’en gros, on peut séparer les gaz en deux catégories : ceux qui agissent par le toucher, et les autres, par inhalation. Celui-là, je l’ai appelé VERVORM. Il donne le tournis, c’est marrant. Mais si tu n’en respires qu’un peu, je ne pense pas que ça te fasse grand-chose, vu ton calibre. Si tu veux bien essayer.

J’approchai délicatement ma main nuageuse vers son visage, l’invitant à tester.

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VERVORM►
Caractéristiques - Couleur fuschia, odeur de bois.
Action - L’inhalation du VERVORM, si elle donne un peu le tournis, déforme surtout la vision d’un individu. JVAIS TE CREVER ENFLURE
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Ghetis Archer
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Ven 1 Juin - 23:28

Mhazeau

Ore Wa Kurohebi Da !





Ghetis avait, semble-t-il, bien cerné la femme qui se tenait face à lui. Il était réellement parvenu à la soumettre à ses moindres désirs, faisant d’elle une soumise assumée manifestement.

Le simple fait qu’elle l’appelait maître suffisait à prouver sa dévotion totale envers l’homme qui comptait bien jouir de son bien dans les jours à venir de bien des façons. La logia avait accepté son sort avec une évidente joie, une joie qui amusait le Vairon. En vérité la petite Etsu être un personnage assez amusant et haut en couleurs au vu de son élocution assez familière avec celui qu’elle appelait pourtant « Maître » avec une légèreté presque troublante pour le brun, lui laissant supposer qu’elle avait, sans aucun doute, été dans cette situation par le passé. De ce fait le Contre-Amiral conjectura la perte de ce précédent maître.

Ecoutant avec attention les réponses de la jeune femme, il observa sa gestuelle, jusqu’à voir un nuage de fumée se diriger vers lui avec une odeur étrangement douce. Une odeur si douce que le brun se laissa prendre dans ce jeu et l’inhala brièvement, une certaine légèreté s’emparant de son cerveau. Il finit par secouer la tête.

- Je vois un peu. Dans ce cas il faudra que tu travailles à l’utilisation de gaz un peu plus….

D’un geste lent il mena ses lèvres au creux de son oreille et lui murmura.

- Létal.

Sur ce murmure, il posa de suite son index sur les lèvres de sa muse et laissa un « Chuuut » exprimer sa penser.

- Mais c’est un secret entre nous.

Esquissant un léger sourire, il imaginait déjà la combinaison de ce logia avec celui de Sypher et voyait déjà toutes les possibilités de frappes qu’offrirait pareille union. Après tout, à cette période ‘Archer n’avait pas encore attaqué Whisky Peak, ce qui expliquait son besoin de puissance brute.

Néanmoins, la progression de la demoiselle risquait d’être encore un peu longue étant donné qu’elle vivait au gré de ses envies et non en guerrière, mais le marine n’était guère pressé et saurait se montrer patient.

- Bien évidemment, je suis ton seul et unique maître Etsu. Je pense que tu l’avais déjà compris. Je ne voudrai pas avoir à briser un pauvre malheureux, puis te briser. Dit-il d’une voix douce et sereine, alors que ses propos avaient de quoi glacer la demoiselle, mais aussi imposer sa domination sur elle.

- Mais je ne suis pas un rustre tu peux avoir tes amourettes si tu le souhaites. Essaie juste de ne pas écoper d’une prime, ce sera plus facile pour moi de m’occuper de toi et répondre à tes besoins.

Après cette légère phrase, le Kurohebi fit glisser sa main sous la blouse de la demoiselle, la posant sur sa hanche, avant de remonter par de fins gestes à sa poitrine. De là, la main migra jusqu’à l’épaule et fit glisser la veste hors de celle-ci, puis dénuda la seconde épaule de la même façon. Il est vrai que la Ogawa était nue en dessous de cette blouse, mais cela ne pouvait gêner outre mesure son maître qui laissa agir son pouvoir sans piper mot.

Une distorsion visuelle désormais habituelle pour le Kurohebi modifia le lieu où il se trouvait en ce qui semblait être un grand laboratoire bien étrange.

- Je possède le fruit de l’Arène. Il me permet de créer une dimension faite selon mon imagination. La limite à mon pouvoir de création est l’union de l’imagination et de la connaissance. Mes arènes apparaissent pour un temps déterminé et il est impossible d’en sortir. Voit cela comme le fruit de la création, avec quelques limites. Termina-t-il d’une voix amusée.

De ses mains il fit alors tomber la blouse de la chimiste au sol, la laissant choir en ce lieu, avant que l’arène ne disparaisse pour redonner place à l’entrepôt.

- Je définis la durée d’une arène tu t’en doutes. Mais ne t’inquiète pas, tu auras le temps de voir mes compétences à l’œuvre si tu es une muse fidèle.

Souriant à la fin de sa phrase, il laissa sa main glisser des hanches de la demoiselle à a fesse qu’il avait marqué au fer rouge pour sentir les reliefs de la peau brûlée.

- D’ailleurs que dirais-tu réaliser ta première tâche de muse fidèle ?

Son timbre de voix devint alors assez taquin, le Vairon laissant la dimension se distordre à nouveau pour laisser place à une chambre cette fois. Bien entendu, il s’agissait d’une arène, au-delà des murs de la chambre se trouvaient des gradins, mais l’arène était assez petite pour demeurer dans l’usine et ne pas être visible de l’extérieur.

Gratifiant d’une claque ferme la croupe de sa propriété il leva son index vers le large lit de la pièce.

- Offre ton joli séant à ton maître petite Mhazeau.

N’était-ce pas le rôle d’une soumise après tout ? Exaucer tous les vœux de son maître ? C’était cette relation qu’il aurait à l’avenir. Il s’occuperait d’elle tant qu’elle demeurait à ses côtés et attendrait d’elle une certaine fidélité, pas nécessairement physique, mais plutôt « ponctuelle ». C’est-à-dire, qu’il souhaitait qu’elle lui rende les services qu’il exigerait d’elle en échange de sa protection et de son attention.

- J'ai d'habitude une préférence pour les hommes, je suis plus « tendre » avec eux. Je pense que cela ne te déplaira point, mais... Avec les femmes je suis un peu plus... Animal.

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Sam 2 Juin - 14:49


Première mission


« Létal ». Le murmure me fit frémir, son souffle chatouillant mon oreille. Ce fut le mot qui me fit trembler. Tuer ? Autant mourir. Jamais je n’éteindrais de vie. Je n’étais ni guerrière, ni criminelle ; et ce gaz, que mon Maître me commandait, ne m’était d’aucun intérêt. Peut-être en trouverait-il un, lui. Seulement, Maître ou pas Maître, j’étais l’unique fautive de mes actes, la seule condamnable pour mes faux pas. Et j’aurais été bien incapable, face à ma propre conscience, d’effacer les regrets en justifiant mes meurtres par l’autorité qui pesait sur moi.

Il déposa un doigt sur mes lèvres, m’intimant de garder le secret. Je voulus malgré tout rétorquer quelque chose, lui avouer que j’étais bien incapable de créer un tel gaz. Je ne voulais pas être maîtresse d’un tel gaz. Seulement, je me tus, pour mieux réaliser la merde dans laquelle j’étais. Il était le Maître. Je connaissais les règles. Ma faute était là, déjà commise, dès l’instant où ma route avait osé croiser celle du vice-amiral. Et je notais, dans un coin de mon esprit, que dès que je serais prête, je me trouverais un jour en possession d’un gaz capable de provoquer la mort. Qu’il s’étendrait autour de moi, juste parce qu’on me l’aurait dit, pour avaler les âmes de ceux qu’il caresserait. Parce que c’était le jeu.

Non, non, hors de question. Si je pouvais générer un tel gaz, ce ne serait jamais de ma main qu’il tuerait. Je trouverais un moyen de le synthétiser autrement, par un autre biais que celui de mon fruit du démon. Pour d’autres raisons. Pour comprendre. Comprendre quoi ? Je ne savais pas encore. Mais toutes les recherches devaient aboutir à une nouvelle compréhension du monde. Si des gens malavisées venaient à s’emparer du gaz, et si ces gens l’utilisaient mortellement, je n’y pouvais rien. C’était le monde, qui l’aurait voulu. Je n’étais pas coupable de leur malveillance.

A chaque problème, une solution ! Ne restait plus qu’à bûcher. Pour mon seul et unique Maître. Pour ne pas être brisée. Ce qui aurait été embêtant, pour poursuivre les recherches. A moins qu’il parlât de me briser un endroit en particulier, auquel cas il m’invitait très ouvertement à le tromper. Dans le doute, je me dis qu’il valait mieux éviter le conflit. De toute façon, je n’avais pas besoin de plusieurs Maîtres. Mais je n’étais pas contre l’idée des « amourettes », comme il disait. Sans cette autorisation, il m’aurait brisée bien des fois, c’était certain. Quant à la prime, je fus surprise de son allusion. Je n’avais rien des grands pirates de ce monde, et je ne les enviais pas. Les feux de la célébrité ne m’avaient jamais attirée. Etre en fuite à tout jamais, à quoi bon ? Et puis, avais-je seulement la carrure d’une hors-la-loi digne de ce nom ? Je n’étais qu’une scientifique, après tout, uniquement dévouée au savoir, et à son Maître.
 
Aucune prime n’est prévue, Maître !

Je souris, alors que mon esprit bouillonnait déjà. Je pensais à ce gaz, et à ce qu’il pourrait entraîner. Qu’est-ce qu’il m’apprendrait ? Il en existait sûrement déjà, des armes de ce genre, mais qu’aurait le mien en plus ? Que nous dirait-il de ce monde ?

Mes pensées s’envolèrent lorsqu’une main saisit mes hanches, avant de me découvrir jusqu’au buste. Chaque grain de ma peau se souleva, et mes yeux, grands ouverts, surpris de cette tendresse, se déposèrent sur les siens. Nos regards ne se croisèrent pas. Tout en agissant, il utilisa et expliqua son pouvoir. Je fermai les yeux alors qu’un léger tournis me prenait. Un laboratoire apparut, qui me fit détourner le visage. Il était gigantesque, bien plus grand que celui d’Ogawa, que celui de mes grands-parents, que n’importe quel laboratoire j’avais pu connaître. Dans un tel lieu, les recherches ne pouvaient avoir aucune limite. Et puis, tous les objets de la pièce pouvaient être utilisés ; j’en avais subi les effets. Tout le matériel était là, prêt à l’emploi. Et si ce laboratoire, il le laissait ? Pas ici, pas à Powder Island. Mais sur une petite île, calme, loin de tout, où j’aurais pu travailler tranquillement. Seulement, le laboratoire disparut, et le vieil entrepôt reprit sa place. Des arènes à durée déterminée. Même s’il choisissait le temps de vie de ses petits théâtres, j’imaginais que mon Maître ne pouvait pas les créer pour un temps infini. Pourtant, j’en gardai un peu l’espoir, lorsqu’il annonça qu’un jour, je verrais l’étendue de ses compétences. Au même moment chut mon dernier habit. Je souris, commençant à comprendre que nos désirs convergeaient. Sa main parcourut la brûlure ; mon muscle se raidit, et un léger gémissement, qui n’étouffait pas mon plaisir, résonna hors de mes lèvres fermées. Ravie, j’acceptai la première mission qui m’était confiée :
 
Avec plaisir !

Une chambre toute simple, bien loin de la geôle sordide de la journée, prit place. Ce n’était pas pour me déplaire. Un lit confortable, ça n’était pas de refus. Et je n’étais pas sûre que mon cœur aurait été capable d’encaisser de tels sévices avant un certain moment. Mais les tendresses de la luxure, elles, n’étaient jamais de trop. Ainsi, après un soufflet bien placé auquel un petit cri répondit, je m’en allai gaiement vers le grand matelas. Je m’y déposai comme une feuille, offrant rose et œillet dans la posture sollicitée.
 
Ça tombe bien, j’aime la nature, m'amusai-je.

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Ghetis Archer
Amiral Kurohebi
Ghetis Archer
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Amiral Kurohebi
Mer 6 Juin - 0:06

Mhazeau

Ore Wa Kurohebi Da !





Certaines fins sont assez évidentes voire même courues d’avance, bien souvent lorsqu’une aventure débute, sa conclusion approximative est envisagée. Néanmoins, il arrive parfois qu’une histoire s’oriente vers une voie tout à fait différente du destin intimé. A vrai dire, cela arrive généralement quand l’instinct prend le dessus sur la conscience, laissant les situations se succéder sans y chercher un sens premier.

C’était naturellement que l’Archer avait voulu éviter le calvaire de servir de cobaye à sa chimiste et tout aussi naturellement qu’il décida d’utiliser cette petite chose apeurée qu’avait pu être Etsu. Ne pas porter les couleurs de la Marine l’avait sans doute aidé, ou alors il s’agissait tout simplement de la mentalité du Kurohebi à ce moment. Il était encore cet homme capable de ravager une île et ses innocents pour accomplir ses objectifs. Il était encore mauvais. C’était sans aucun doute la raison de sa prise de décision si vivace et égoïste.

Cependant, cet état de fait avait créé une situation inédite, même pour le Vairon, puisqu’il tombait sur une denrée rare qu’il se devait de conserver. Il ne pourrait pas en faire usage immédiatement, la jeune femme étant encore bien trop inexpérimentée pour servir la cause du brun. Malgré tout, elle saurait se montrer très utile avec le temps, le Contre-Amiral en restait persuadé.

C’était pour cette raison qu’il avait coupé court aux explications. Tout avait déjà été dit et discuter davantage n’aurait fait qu’ajouter des fioritures à une relation déjà claire. Celle d’un maître et de sa servante. Il ne relevait que du ridicule de vouloir prolonger une discussion déjà si évidente. Alors autant la raccourcir, autant la simplifier.

D’une caresse, d’une tape le Vairon revenait au contact de la Rose. Se jouant subtilement de ses chaires, tout en lui glissant quelques mots créant cette atmosphère différente, il ne tarda à créer cette situation plus vivace, plus sauvage dont il avait sous-entendu l’existence. En réalité, on aurait pu penser à une image, à un sous-entendu, mais la vérité était aussi forte, sinon plus grande que les mots employés.

C’est de cela que naquit une situation bestiale, à l’effigie de bien des affrontements, sauf qu’il s’agissait ici d’un petit arrangement, un musclé, un peu agité, mais un arrangement malgré tout. Des sonorités de plus en plus reconnaissables, de plus en plus explicites, le froissement des tissus, la perte évidente du support à force d’acharnement sur sa stabilité. Et bientôt, vinrent les dernières minutes de négociations. Les échanges les plus musclés, avant une conclusion difficilement acceptable, néanmoins tout arrangement avait une fin. Bien que celle-ci était toujours appréciable, elle n’en restait pas moins tumultueuse.

Le temps s’était comme arrêté pour les deux amants, ils ne purent le voir défiler et se résignèrent à sortir de cette rêverie longue et incessante. Après tout, ce ne fut la nuit du lendemain que le duo dénia se diriger vers la sortie de l’usine désaffecté, signe de bien des choses peut-être.

- J’aurais des choses à faire sur Grand Line prochainement, je ne serai pas disponible pendant quelques mois. Je suppose que tu comptes rester sur Seas Blues encore quelques temps n’est-ce pas ?

Guettant une réponse à sa question alors que la sortie se faisait de plus en plus proche, il rétorqua ensuite.

- Il y a une île dont j’ai entendu parler, j’aimerais bien m’y rendre vois-tu. Elle se situe non loin de Grand Line. Je te contacterai pour y aller. D’ici-là tâche d’être sage, tu en seras récompensée.

Les pas lents du marine le firent s’arrêter à l’encadrement de la porte où il peut apporter un dernier détail à sa muse.

- Ah j’oubliais un détail. Ne blesse pas mon corps, cela pourrait me rendre quelque peu… agressif envers l’auteur d’un affront de ce genre. Dit-il en pointa du doigt la chimiste, lui signifiant qu’il parlait bien de son corps, car elle était sa propriété.

Une fois les quelques réponses apportées, l’Archer s’avancerait légèrement vers sa soumise, prodiguant un ferme claque à son séant, avant d’esquisser un sourire dont il avait le secret. Et enfin, il fléchirait les jambes pour qu’une simple impulsion puisse projeter l’ensemble de son corps dans les airs en direction de son navire. Une fois le corps bien projeté, le geppou prendrait aisément le relai.

C’était sur cette promesse future qu’allait s’achever leur rencontre, de la même façon qu’il était apparu, le Kurohebi allait quitter la vie de la chimiste pour réapparaître dans un futur lointain. Les « au revoir » se passaient de phrase, il ne s’agissait pas d’adieux après tout.

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Spoiler:
Ghetis Archer
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Ven 8 Juin - 9:48


A plus l'anus


Dans un doux balancement, pulsé par des miaulements, des murmures aussi, nos êtres s’unirent. Ce n’était pas loin des ondulations de la mer. C’était ça, d’une certaine manière, j’étais portée par un navire, nous voyagions. Chaque mouvement, chaque soupire s’attachait à un but précis : se découvrir soi, et découvrir l’autre. Nous étions nomades des sensations les plus intimes, de nos fantasmes. Nous nous parcourions l’un l’autre, et chaque grain de peau, chaque caresse, nous suffisait à vivre. Nous y faisions un arrêt, prenant le temps d’observer, de comprendre, de sentir. Puis, une fois que nous avions appris nos corps, les vagues s’intensifièrent, la mer se déchaina ; et, au-dessus de ma tête, le ciel n’en était que plus beau.

J’étais ressortie dans un état second, comme prise entre deux mondes. C’était différent des drogues. Là, je sortais revigorée, comme si courbatures et blessures de l’avant-veille avaient été guéries par quelques joies. Pourtant, elles avaient tiré toute mon énergie, toute ma vitalité, et si mon corps était bien éveillé, mon esprit, lui, ne demandait plus qu’à s’assoupir. Ghetis dut attendre quelques secondes avant d’obtenir une réponse :
 
Mh ? Euh… Oui. Grand Line, c’est fait pour les aventuriers.

Et moi, je n’en étais pas une. Il me semblait que l’océan me promettait bien des découvertes, qu’il rescellait de matières nouvelles, de connaissances dignes des fictions, et autres. Ainsi, Grand Line devait attendre que je murisse, que mon esprit grandisse, car ma curiosité, aussi immense fût-elle, n’était pas suffisante pour me persuader de m’y rendre. Car, sans conteste, Grand Line m’attirait à elle, mais si elle était aussi dangereuse que le rapportaient les bavardages, je devais résister à mon impatience. En attendant, je me convainquais qu’elle n’était pas faite pour moi.

D’un hochement de tête, j’acceptai tout de même la proposition – l’ordre - de mon Maître. Ainsi, quand il aurait besoin de moi, il saurait me retrouver et je l’accompagnerais sur l’île, sans trop savoir laquelle. Ni comment il me retrouverait. Il n’avait demandé aucun numéro, et, de toute manière, je n’avais pas de Den Den Mushi. Un instant, l’idée qu’il me connaisse, qu’il sache pour Hana, Ichirô, et Maman surtout, me fit frissonner. Néanmoins, il n’avait pas l’air de me vouloir de mal. Enfin… d’atteindre mon intégrité, physique ou mentale, sans mon consentement, ça ne semblait pas l’intéresser. Je devais arrêter de m’en faire : tant que j’étais Ogawa, les Ando étaient en sécurité.

La dernière fessée de notre rencontre passa, et je lui rendis son sourire. Malgré tout, une certaine nostalgie me serra le cœur. J’étais venue seule, sans Maître, et alors que l’espoir de repartir accompagnée, avec un but, quelqu’un à servir, j’allais repartir seule. Nos routes n’avaient fait que se croiser, sans converger totalement. Je n’avais plus qu’à attendre sa promesse.

Il s’éloigna de quelques surprenants bonds dans les airs, mais il n’était plus là pour me les expliquer. Et soudain, je me rappelai : Camille ! Je voulus retourner en courant vers là où l’avait expulsé Ghetis, mais mes jambes ne me portaient plus. Et comme ce dernier était parti, je n’avais plus aucune raison de me montrer forte et résistante. Ainsi, mon gaz me porta jusqu’au lieu. Rien. Je fouillai tout l’entrepôt, dans chaque recoin, appelant la grenouille à tout va. Ce ne fut qu’au bout de quelques dizaines de minutes que je dus me rendre à l’évidence : Camille était partie. Certaines routes n’étaient vouées qu’à se croiser.


©️ By Halloween sur Never-Utopia

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