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Ven 23 Fév - 18:56
Le cœur du problème [1]
Drôle de bonhomme. Le rouquin regarda la personne qui était en face de lui, dans le bureau où il avait élu domicile le temps de sa visite – une sorte de placard à balai où l'avait refourgué le maître des lieux. Il sentait l'odeur de la serpillière encore mouillée et des produits de nettoyage : c'était à la fois nostalgique et désagréable, lui rappelant sans problème l'époque où il avait été le souffre-douleur de cet équipage pirate... Il n'y avait pas que des mauvais souvenirs, cependant il avait failli perdre sa virginité à cette époque-là. Se secouant la tête comme pour éclipser cette pensée, il serra le poing et écouta à nouveau la plainte de la personne qui se situait en face de lui. C'était un homme en costard qui, semble-t-il, avait assez peu de savoir-vivre en société. Il avait déboulé, exigeant que les protecteurs de l'île ne prennent en charge son cas.
Les bandits de la montagne avaient semble-t-il été vaincus. Ils avaient abandonné leur avant-poste et s'étaient enterrés près de là où les membres de Hermès avaient posé leur étendard. Puis, quand les enfants qui composaient ce groupe de hors-la-loi originaire de Luvneel s'en était allé, ils avaient bien évidemment investi les lieux. Il aurait été aisé pour le rouquin d'en venir à bout, cependant voilà...
- Ils ont pris en otage un convoi qui transportait mes précieuses marchandises. Vous êtes O-BLI-GES de faire quelque chose. C'est votre devoir.
Et tout devoir ne mérite pas salaire, sous-entendait-il. S'il avait désiré une réponse prompt à sa demande, il serait passé par des mercenaires qui, en lui donnant leur prix, auraient botté le cul aux brigands en deux temps trois mouvements. Ce n'était pas ce qu'il manquait sur North Blue, des gens prêts à tout pour arriver à leurs fins. Cependant, cela ne faisait pas partie des options présentées. Il n'envisageait pas le recours à une tierce personne autre que les révolutionnaires.
Fort malheureusement, les efforts de reconstruction du village avaient demandé toute leur attention à l'Inquisition ces deux derniers jours. Les soldats étaient soit épuisés, soit accablés par le travail qu'il restait à fournir. Quelle idée de laisser un yéti se balader en plein centre-ville en même temps ? Soupirant lourdement, Erwin s'apprêta à répondre que la possibilité d'une réplique n'était pas possible puis il se souvint d'un détail...
- Je peux m'en charger moi-même. Je n'ai jamais été là-bas, mais une balade en montagne me fera le plus grand bien. - Très bien. Ne tardez pas.
L'homme se leva puis, sans demander son reste, s'éclipsa. Avec un air fermé, il se referma la porte derrière lui. Il n'avait laissé ni numéro pour le contacter, ni consigne supplémentaire. Pas de récompense à clef, juste le mérite du devoir bien fait... Et en réalité, le révolutionnaire n'était pas aussi fermé que cela, de faire les choses pour le mérite. Il ne s'égosillerait pas à réclamer un du qui ne l'était pas tellement : venir en aide à son prochain était largement suffisant. Et éliminer les bandits permettrait de gagner en popularité auprès des villageois, ce qui assurerait sa pérennité en ces lieux. D'une pierre, deux coups.
Sortant de son bureau, il se dirigea vers le centre-ville pour prendre quelques informations. Pas besoin de se déplacer, une simple téléportation suffirait. Il disparut, et atterrit au milieu des habitants, dont la majorité était albinos. Seuls quelques récents immigrés venaient ponctuer de leur couleur la blancheur de l'île. Il faisait froid, un froid mordant causé par un vent impétueux.
- Je ne vais pas traîner, marmonna le jeune homme qui n'était vêtu que d'une veste sans manches légère et d'un tee-shirt pour le haut.
Et il se mit en direction de l'auberge, assistant au passage aux réparations de quelques bâtiments et saluant ses camarades en pleine action.
Erwin
Aggaddon Médixès
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Ven 23 Fév - 20:20
Le Cœur du Problème
Le regard du Médixès se posa sur le village. Le souvenir de la fête qu’il avait orchestré avec Zylphia s’envolèrent bientôt. Le mathématicien inspira à plein poumons, puis relâcha l’air emmagasiné. Il profitait de la brise polaire venant s’abattre sur sa peau blafarde. L’originaire de North Blue était quelqu’un qui se délectait des climats froids. Il ne pouvait donc qu’apprécier sa mer natale où règne l’hiver et le gel. Un sourire se dessina sur ses lèvres alors qu’il s’enfonçait dans le village. Il adorait Shivering Island : son nuage à l’aura mystérieuse formant une voute céleste tangible, ses vents glacés, ses habitants à la peau encore plus blanche que la sienne, ses fouilles archéologiques… Un véritable charme étrange se dégageait de cet ensemble qui faisait de l’île l’une des préférés d’Aggaddon sur North Blue. C’est pour cela qu’il s’y rendait assez souvent. C’est ainsi qu’il pénétra dans le village avec l’esprit serein.
Il salua aimablement les villageois qu’il croisait. Au bout de quelques minutes, il se retourna soudainement en direction du port. Il avait complétement oublié de prévenir Vazguardia, sa compagne de voyage, qu’il partait se balader en ville. Elle devait s’en douter, le savant partant souvent rapidement arpenter Shivering Island lorsqu’il arrivait. Aggaddon fit volteface et se mit à scruter les bâtiments en pleine restauration. Que c’était-il passé ? Qui avait osé causer des dégâts à cette île merveilleuse. Le Médixès secoua la tête vivement. Il ne devait pas se soumettre au sentimentalisme. C’était une ville comme les autres, une île comme les autres. Si jamais il recevait une mission d’extermination, il devrait s’y soumettre en sacrifiant ces vies sur l’autel de son projet pour le moins ambitieux. Conquérir le monde et concentrer les jeux de pouvoirs au sein du monde souterrain n’était pas une mince affaire, cela pouvait même sembler irréalisable, cependant le mathématicien userait de tous les moyens possibles pour essayer de rendre réel son utopie qui s’apparaitrait plus à une dystopie pour beaucoup de monde.
Aggaddon décida de faire un arrêt à l’auberge pour voir les moyens de se loger, histoire de passer quelques jours sur l’île avant de partir pour de nouvelles aventures. Il sentait que l’heure d’aller affronter son grand frère approchait, mais il devait s’assurer d’avoir toutes les cartes en main avant de demander le rassemblement de ses alliés. Ses années de pérégrinations n’avaient pas été inutile, loin de là. Néanmoins, le Médixès comptait vérifier chaque détail et, pour cela, il devait prendre son temps avec ses informateurs, que ce soit au sein de la pègre ou au travers des contacts du marquisat de Médixès dans le reste de North Blue. Il pouvait donc se permettre ses quelques jours de recueillements sur cette île qu’il aimait bien. Il replaça une mèche derrière son oreille alors que les vents glaciaux, couplé à sa marche, soulevait sa longue chevelure flottant derrière lui à la manière d’un pavillon. Le savant poussa la porte de l’auberge pour aller à la rencontre du tenancier. Après un bref échange, il réserva une chambre et commanda un ver de vin dont il entama la dégustation.
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Aggaddon Médixès
Erwin
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Sam 24 Fév - 14:52
Le cœur du problème [2]
Se déplacer jusqu'à l'auberge, dans le froid, n'était pas une si mauvaise chose. Bien qu'il aurait pu frisonner, Erwin était sur North Blue depuis déjà plus d'un an et son corps commençait à s'habituer aux températures locales. Il n'aurait pas pu rester là éternellement, mais savoir qu'il avait évolué, qu'il s'était un tantinet adapté dans les températures glaciales était appréciable. Et fort heureusement, le froid ne s'était pas abattu de manière trop importante. Certains enfants regardaient avec amusement le drôle de personnage, atypique, qu'était le rouquin sur leur île. Les albinos avaient peu souvent l'occasion de rencontrer des chevelures flamboyantes... Et la plupart des personnes qui avaient immigré sur l'île étaient bruns. D'un geste de la main, il vint saisir une fine couche de neige qui recouvrait un tonneau. La neige lui rappelait quelque chose de particulier, quelque chose qui revenait comme une douce mélodie dans son esprit.
Lorsque enfin il fut arrivé à l'auberge, il observa les environs avec attention. Il y cherchait quelqu'un, une personne en qui il avait confiance. Il ne tarderait pas à la trouver, assise au coin du feu, en train de lire la dernière nouvelle des frères Lore. Klara Vindictus, la tête dans les nuages, ne remarqua pas l'arrivée du jeune homme qui lui posa une main sur l'épaule. Elle fut d'abord surprise mais un sourire laissa bientôt place à sa première expression faciale.
Klara Vindictus
- Que me vaut le plaisir ?
Officieusement, Klara avait rejoint l'Inquisition du rouquin. En revanche elle n'y avait pas un poste particulier, ce qui rendait ses allers et venues imprévisibles... En temps normal. Depuis quelques jours, elle dormait sur l'île pour prendre des nouvelles des enfants et gérer quelques œuvres caritatives qui tentaient de s'implanter sur l'île. Quand elle parlait, quand elle bougeait plus particulièrement, on l'écoutait. Se levant, elle montra qu'elle portait des habits relativement chauds, cachant les courbes de son corps derrière une épaisseur de vêtements. Un pull assez vieux jeu avec un renne dessus, et un pantalon épais, qui finissait pas des chaussettes très certainement confortables mais tout bonnement affreuses. Pourtant, elle n'était pas repoussante... Toujours cette aura qu'elle dégageait.
- Je pars en mission, et j'aurais aimé...
Il entendit la porte de l'auberge qui s'ouvrait derrière lui. Pendant un instant, son regard se figea sur la personne qui se trouvait au comptoir. Il lui fallut quelques instants supplémentaires pour remettre le visage qu'il n'avait vu qu'à de rares reprises. Il s'agissait du Médixes, un ancien noble de North Blue. Parmi toutes les personnes qui voguaient sur cette mer, il était étonnant de se dire qu'il pouvait encore tomber sur des connaissances. Klara ne demanda pas la suite, et se contenta de saisir son café et son livre pour suivre le rouquin dont les pas étaient tempérés.
Alors que l'homme entamait son verre de vin, Erwin lui sourit et l'aborda le plus simplement du monde :
- Cela faisait longtemps... Marquis. Avancez-vous donc dans votre aventure ?
Il afficha un sourire amusé, tandis que Klara posait son regard sur la personne en face d'elle, le dévisageant. Elle ne le connaissait pas encore, et à vrai dire il ne lui inspirait pas confiance pour l'instant. Les nobles étaient d'affreux personnages... Elle se souvenait qu'ils lui avaient volé sa liberté et qu'ils l'avaient obligé à danser. Lors des événements qui l'avaient poussé à s'enfuir, elle s'était promis de ne plus jamais faire virevolter son corps... Mais la mort du Roi d'Alabasta lui avait permis de changer, d'accepter, et elle était revenu à ses premiers amours de jeunesse. Sa danse était élégante, royale, tout ce qu'il fallait pour plaire à un noble. Son apparence n'était pas très ragoutante aujourd'hui, et elle comptait là-dessus pour ne pas se faire alpaguer. S'il lui demandait son nom, elle se présenterait finalement. Quel drôle de duo faisaient-ils, elle et Erwin... !
Erwin
Aggaddon Médixès
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Dim 25 Fév - 0:19
Le Cœur du Problème
Aggaddon remuait le contenu de son verre dans un geste circulaire. Il se rappela de la dégustation œnologique à laquelle il avait eu le droit au Crabe Repu avec le délicieux repas d’Heziel Coffe… La probabilité de pouvoir consommer à nouveau de tels vins prestigieux dans les temps à venir était très faible… Aussi faible que de pouvoir renouer le contact avec le Coffe. Le Médixès devait encore préparer finement son mensonge pour s’assurer de maintenir une bonne entente entre eux. Les événements de la seule sortie de North Blue qu’il avait effectué depuis 1501 pour retrouver son ancien précepteur avaient été pour le moins sombres et sanglants. Enfin, il avait encore le temps de s’occuper de cela. Le mathématicien doutait que l’équipage de Kain et Heziel, les Dokugan no Ichimi, s’aventure sur les mers gelées du Grand Nord. Les potentiels retrouvailles se dérouleraient donc après la chute d’Akothopis Médixès, grand frère d’Aggaddon dirigeant alors le marquisat. En effet, le savant souhaitait récupérer le contrôle de sa seigneurie de naissance en éliminant le dernier membre de sa fratrie encore en vie en dehors de lui-même. Il avait tué son petit frère durant son adolescence, le second avant de récupérer l’identité secrète d’agent de la pègre « L’éternel » et le troisième à Luvneel grâce aux hasards de la vie qui, pour le coup, lui avait été favorable en dépit des probabilités.
Une voix s’éleva, traversant les pensées du mathématicien qui se dissipèrent facilement puisqu’il s’agissait de constatations et non de réflexions poussées. Aggaddon détourna les yeux du verre dont il avait pris une gorgée pour poser son regard sur ni plus ni moins qu’une tête bien primée. Aucune seconde ne lui fut nécessaire pour retrouver l’identité de l’homme l’ayant interpelé. Erwin Dog et son Inquisition… Le Médixès fondait de grands espoirs dans l’entreprise du révolutionnaire et lui avait promis de lui offrir toute son aide en cas de besoin. Il chercha rapidement dans ses souvenirs la rencontre avec le Dog à Orphée avant de lâcher un sourire amical afin de transmettre un sentiment chaleureux à cet éminent personnage. Il observa également la demoiselle se trouvant à ses côtés. Vu le pull qu’elle arborait, elle ne semblait pas être une habituée des climats polaires de North Blue. Malgré son accoutrement, elle dégageait une certaine aura de beauté surnaturelles… faisant ressurgir des scènes de la mémoire du Médixès qu’il se dépêcha de repousser. Avec le temps, il avait réussi à repousser cette douleur psychique avant qu’elle ne prenne trop d’importance, limitant ainsi les scarifications. Cela lui refit penser qu’il devrait prendre le temps de trouver un médecin pour effectuer l’opération qu’il désirait : l’ablation de l’entrejambe et ses deux testicules. Limité la création d’hormones lui permettrait de mieux perdre son humanité et de ne pas se laisser influencer par des détails futiles tel qu’une attirance sexuelle. C’était en fait plutôt inutile puisque depuis son adolescence, son traumatisme amoureux dévastateur l’empêchait de réellement s’intéresser qui que ce soit sur le plan d’un rapport intime. La perte de raison qu’il avait eu lors de l’affrontement avec son ancien précepteur qui avait contraint Heziel à terminer le combat seul venait confirmer la puissance de ce traumatisme. D’ailleurs, c’était là le problème épineux de sa relation avec le Coffe. Personne ne s’était jamais autant rapproché de la véritable nature du mathématicien et ce dernier ne savait pas tout ce que le cuisinier des Dokugan avait bien pu vivre après la perte de raison du scientifique. Heziel étant déjà partit lors de son réveil, Aggaddon ne savait pas vraiment comment tourner les choses à son avantage lors de sa prochaine rencontre avec le Coffe. Enfin, cela ne concernait bien évidement en rien les affaires du jour.
-Erwin Dog ! En effet cela faisait un moment. Ravi de vous voir ici, déclara le nobliau en tendant la main au révolutionnaire. Appréciez-vous Shivering Island ? Personnellement c’est une île que j’affectionne beaucoup. Pour ce qui est de ma quête de reprise du marquisat, mon plan commence à se mettre en forme. Différents alliés que j’ai pu obtenir au court de mes périples ont acceptés de m’aider pour se confronter aux troupes de mon grand frère. Enfin, ce sera loin d’être une bataille aussi dantesque qu’une confrontation entre la Révolution et la Marine. Hahaha. Je pari qu’à vous tous seul vous pourriez vaincre les hommes de mon ainé monseigneur Dog. Enfin… Si je puis me permettre… Que faisait vous ici ? Puis-je apporter une quelconque aide à l’Inquisition ? Et qui est cette demoiselle qui vous accompagne ? Mais où sont mes bonnes manières... Seigneur Aggaddon Séraphin Hyppolyte Apollinaire Médixès, savant itinérant spécialisé en mathématiques.
En même temps qu'il avait posé son ultime question, il avait incliné la tête vers l’avant en guise de salutation pour Klara.
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Erwin
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Dim 25 Fév - 0:51
Le cœur du problème [3]
La vue d'Aggaddon était réjouissante : cela voulait dire que son allié était toujours en vie. Et des alliés vivants, c'était toujours un plus pour le Dog qui pensait de temps à autres que les combats qu'il menait contre le Gouvernement Mondial ne lui apporterait pas que des joies. Les peines et les drames faisaient aussi partie de l'aventure, même s'il avait du mal à les accepter, comme tout un chacun. Fermant les yeux, le rouquin sourit à son homologue en sentant que ses projets avançaient. Il parlait aussi de son île, et c'est sur ce premier point que le jeune homme rebondit :
- J'apprécie beaucoup cette île et ses habitants... Nous avons réussi à en faire un terrain moins hostile qu'auparavant, et à agrémenter la vie des citoyens de manière satisfaisante, même si du chemin reste à parcourir.
Certaines personnes sans formation étaient encore dans des situations précaires, et les offres n'étaient pas encore assez développées. Même en proposant des tarifs sur les locations de locaux, les entreprises ne se bousculaient pas pour venir s'installer ici. Elles voyaient avant tous les inconvénients de cette île : froide, couverte par d'épais nuages de cendres, et surtout entourée d'une banquise qui empêchait l'accès direct aux navires en temps normal. Pour la dernière partie, le rouquin brisait régulièrement la glace pour former des chemins, cependant en une nuit son labeur était anéanti par l'impitoyable temps qui régnait sur cette mer.
La suite de la discussion fut plus légère. Entre les félicitations du rouquin pour l'avancement et la présentation de la Vindictus qui, méfiante, ne fit qu'une moue un peu déconcertée, la discussion continuait très brièvement. Il proposait son aide, et celle-ci était la bienvenu. Bien sûr, c'était en échange de la promesse que le rouquin avait fait autrefois d'aider le Medixes à reprendre ses terres le moment venu. Lui-même ne pouvait pas s'engager dans la bataille : son aura trop importante empêcherait le noble de briller sur ses terres, et cela ne faciliterait en rien sa reconquête. Il pouvait débloquer des hommes et des navires mais devait aussi supporter de ne pas se lancer dans la bataille lui-même.
Ayant commandé une boisson chaude, le rouquin reçut un chocolat qu'il commença à boire en plusieurs gorgées espacées. Il observait le serveur qui, comme à l’accoutumé, était intimidé. La prime de deux cent cinquante millions de berrys n'y était pas pour rien, et elle n'estimait encore que le potentiel danger qu'était le rouquin et pas la puissance qu'il menaçait d'abattre à chaque instant.
- Je suis ici en mission. Des brigands ont investi une grotte dans les montagnes, là où se trouvaient les enfants du gang de Hermès... Je risque d'avoir besoin d'aide pour libérer sereinement les personnes qui ont été capturées, si cela ne vous dérange pas. J'étais venu chercher Klara mais... - Oh, qu'il prenne ma place. Je n'ai pas encore fini mon livre et je me bats assez mal !
Elle avouait aisément que, si elle était plus forte qu'une humaine lambda, elle n'était pas une combattante. Sa danse était sa principale manière de s'exprimer, ses poings n'entraient pas dans l'équation. Avec un vague sourire, elle s'éclipsa, non sans lorgner une dernière fois sur Aggaddon. Une fois qu'ils seraient seuls, les deux hommes pourraient partager les détails de cette opération de sauvetage : il allait d'abord falloir partir dans les montagnes, et pour cela il fallait s'équiper au moins d'habits chauds. Le rouquin irait les chercher pendant que son interlocuteur finirait son verre de vin, et lui ramènerait ce dont il avait besoin.
Quelques minutes plus tard, si le Médixès n'avait rien à ajouter, ils seraient prêts à partir...
Erwin
Aggaddon Médixès
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Dim 25 Fév - 1:35
Le Cœur du Problème
-Savoir que c’est l’Inquisition qui veille sur cette île chère à mon cœur me ravi mon cher Dog. Je pense qu’une de mes connaissances serait également comblé de voir Shivering Island plus agréable à vivre.
Ses pensées se tournèrent vers Zylphia avec qui il avait organisé une petite fête dans le village pour égayer la vie des habitants. La petite lilliputienne ayant mangé un Zoan de papillon avait un effet particulier sur le Médixès qui se retrouvait attendri en sa présence, chose plutôt étrange aux vues de la quête de perte d’humanité du scientifique. Aggaddon avait vraiment fait pas mal de rencontre sur cette île. Une autre qui fut très importante avait été celle avec Nakata, le pirate honorable aux pouvoirs de phénix qui avait offert une discussion géopolitique intéressante au Médixès en 1502. La foi de l’homme possédant l’identité d’agent de l’ombre « L’éternel » se centrant sur une divinité centrale d’harmonie, Majora, ainsi que sur deux autres déités centrales dont l’une était un phénix et l’autre un dragon, pouvoir admirer un véritable phénix avait marqué profondément le mathématicien.
Par la suite, durant la discussion se voulant courte et légère, le savant découvrit le nom de Klara et accepta avec réjouissance les félicitations du rouquin. Le Médixès était persuadé que d’ici quelques mois il pourrait appeler le chef révolutionnaire par escargophone pour lui déclarer la reprise du marquisat et placer ce dernier sous l’égide de l’Inquisition. Aggaddon ne s’attendait pas à une aide militaire particulière du Dog dans cette lutte. En effet, les combats que la Révolution devait mener était nombreux et plus important, surtout depuis la chute d’Arias, que la conquête d’une petite seigneurie n’aillant au final que peu d’importance sur le plan mondiale ou même régional malgré les ambitions du dirigeant des lieux. Puis… C’était son combat, sa guerre… Le nobliau devait la mener lui-même et déléguer cela à la Révolution ne lui donnerait aucune légitimité.
Le savant observa la réaction du tenancier à la présence d’une telle tête d’affiche dans son établissement. L’aura d’une personne aussi puissante était grande et cela se ressentait. Si Aggaddon possédait un certain respect pour Erwin, il n’en était pas pour autant intimidé, à tort ou à raison. Le Médixès, au vu de son rêve, ne pouvait se permettre de se laisser impressionné par des figures célèbres, aussi mythiques soit elle. Il n’était certes pas en mesure de rivaliser avec elle pour l’instant et devait se résigner à sa modeste place de spectateur des conflits mondiaux, mais il sentait que l’heure de s’imposer approchait. Il sortirait peut-être enfin de l’ombre pour marcher à la lumière aux côtés d’une nouvelle génération d’hommes et femmes en quête d’importance. Cependant, le mathématicien ne cédait pas à l’impatience. Attendre le bon moment pour chaque action était primordiale.
Le révolutionnaire expliqua rapidement sa situation et Klara décida alors d’en retourner à ses occupations plutôt que d’aider le Dog. Aggaddon aurait bien dit que toute l’aide disponible pouvait être utile, mais il garda le silence. Si une seule personne suffisait en soutien du fondateur de l’Inquisition, cela ne devait pas être trop difficile à mener comme opération. Le dernier regard que lui porta la demoiselle fit hausser un sourcil au nobliau. Il se questionnait à son sujet. Il pensa qu’il aurait certainement l’occasion de s’en référer à Erwin pour en apprendre davantage sur elle durant le trajet.
-Hey bien… Qu’attendons nous pour nous mettre en route ? ricana le savant avant d’avaler d’un trait ce qu’il restait dans son verre.
Il tira alors de son sac sa cape de fourrure qu’il posa sur ses épaules avant de tendre le contenant de ses affaires à l’aubergiste pour qu’il s’occupe de les envoyer dans sa chambre fraichement louée. Le fait qu’Aggaddon se délectait du froid et possédait donc une grande résistance au blizzard du Grand Nord était un avantage certain sur North Blue, mais cela pouvait se retourner facilement contre lui s’il s’aventurer hors des contrées polaires. Il avait connu les affres de la chaleur à South Blue en 1501, notamment à Friends Island où il avait fait la connaissance de Sakuga Keigo au beau milieu de ce qui lui avait semblé être l’enfer absolu.
-Je suis prêt. Nous pouvons y aller dès que vous le souhaitez mon cher.
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Dim 25 Fév - 18:22
Le cœur du problème [4]
L'aventure était donc lancée. Alors qu'ils venaient de prendre des nouvelles les uns des autres, qu'ils avaient fini de siroter ou d'ingurgiter leurs boissons et que Klara s'était évaporée avec toute la délicatesse qu'elle se permettait, le rouquin rapporta les affaires nécessaires à leurs tribulations. Il ne put se retenir d'y ajouter un peu de fantaisie et s'équiper d'une épée de légende qu'il ne savait absolument pas manier : Excalibur. L'une des épées les plus légendaires qui permettait à qui la portait en les terres de Kingodamu d'en devenir le roi : il ne disposait malheureusement pas de cette information et l'idée même de conquérir un royaume par ce biais était absente de son esprit. Seuls les habitants du royaume en avaient connaissance, et comme l'un des membres de la Garde Royale était au courant que c'était le rouquin qui possédait l'épée, il était préférable qu'il ne tente rien, sinon pour se mettre à dos tout un pays.
Opérant avec la plus grande des aisances, le jeune homme fit signe à son camarade de le suivre. Il ne put s'empêcher de lui parler de choses diverses tandis qu'ils quittaient la ville. Les habitations laissèrent bientôt place à une grande étendue de neige, avant que celle-ci ne cède du terrain à des monts enneigés. Leur objectif n'était nul autre qu'une partie inhabitée et inexplorée de la montagne, là où les enfants avaient localisé leur cachette durant les derniers événements qui avaient frappé l'île. Le jeune homme n'aimait pas particulièrement l'idée qu'ils soient en proie à une nouvelle attaque, mais il ne pouvait s'empêcher d'aimer le goût de l'aventure : c'était trop rare qu'il puisse sortir de lui-même sans être suivi par un de ses subordonnés et que ce subordonné en question ne prenne part à l'action. En réalité, son niveau d'expertise en combat avait dépassé depuis un moment celui des personnes « lambda » et il possédait la puissance d'un Empereur, mais pas encore la capacité à faire pencher la balance en sa faveur.
- Aggaddon, tu as entendu ?
Le jeune homme s'était figé, une main sur Excalibur. Il fronça les sourcils et la dégaina soudain, pointant son arme vers la créature qui sortit d'un coin de la montagne. Il ne s'agissait que d'un ourson. Soupirant, le jeune homme haussa les épaules et mima un sourire gêné à son interlocuteur. Il était monté au créneau pour une petite créature de la taille d'un chien... Cependant, un rugissement retentit derrière eux alors que le rouquin rengainait son arme. Il se retourna et put apercevoir un ours, sûrement la mère de l'enfant, qui courrait dans la neige. Ses pattes emmenaient avec elles une poudreuse, laissant des traces épaisses dans la couche blanchâtre qui protégeait le sol de ces lieux, tout en le stérilisant.
D'un regard le jeune homme essaya d'effrayer la créature, mais qu'est-ce qui pourrait effrayer une mère qui croyait que son enfant était en danger ? L'ourse arriva au niveau du rouquin, leva ses deux pattes pour les abattre sur les épaules de celui qu'elle pensait être l'agresseur... Et se retrouva stoppée aisément par les deux mains de l'humain.
- C'est pour ça que j'aime les balades en montagne. On a toujours l'impression qu'il y a quelque chose à faire.
Il sourit et laissa l'animal se débattre avant de reposer ses pattes au sol et de lui ouvrir le chemin vers son petit. Elle regarda d'un œil suspicieux les deux hommes avant de se diriger aux côtés de son ourson et de tracer son chemin dans la montagne. Il était assez répandu sur l'île que quelques créatures habitaient dans la montagne : un yéti, selon les dires de certains, mais aussi des ours, des lapins et toutes sortes de créatures un peu plus étranges.
Il continua d'avancer, s'armant de patience et d'une carte pour retrouver la trace de ceux qu'il désirait retrouver. Et bientôt,, il arriva près de la grotte. Celle-ci était surveillée par deux hommes, armés de fusils. À l'intérieur, il y avait une dizaine de personnes, dont trois qui étaient immobiles, au sol. Il pouvait le sentir grâce à la portée augmentée de son Haki Avancé, et fit part de ces informations à Aggaddon.
- Alors, dis-moi, comment va-t-on procéder ? Dit-il à son homologue aventurier, sans pour autant attendre à ce qu'il donne une véritable stratégie.
Ils allaient pouvoir sauver les personnes capturées, au moins !
Erwin
Aggaddon Médixès
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Dim 25 Fév - 21:07
Le Cœur du Problème
L’immensité blanche, la mer de neige. C’était là que les deux aventuriers intrépides se lancèrent à la poursuite des malandrins ayant kidnappés un groupe de personne. Ils faisaient face à la quiétude souveraine des contrées polaires. Le roi géologique se dressait fermement au milieu des terres en toisant de son regard de pierre le duo s’aventurant vers le repère de leurs terribles antagonistes. Les caresses chaleureusement gelées du vent impassible, mais pourtant si émotif, venait couvrir les corps du binôme improvisé. Grand dieu ! Qu’il adorait cette ambiance. Les prunelles frissonnantes du Médixès épousèrent les courbures féminines du paysage de cette île mystique. L’incroyable arme qu’avait emporté le Dog voyait son ombre projeté dans la pupille du savant qui ne pouvait que constaté l’incroyable qualité de cet équipement merveilleux. Il aimerait posséder une arme d’une telle facture un jour. Elle viendrait remplacer sa rapière qui prendrait alors une retraite bien méritée. Un sourire traversa les lèvres d’Aggaddon à la manière d’une vague avant de s’éteindre sur sa peau blême presqu’aussi blanche que la mer qu’ils traversaient. Quelques souvenirs du volcan de neige nommé la Gorge Polaire, crachant météorites de flocons ainsi que javelots de glace au beau milieu de ses éruptions répandant une multitude d’avalanche, revinrent en mémoire du scientifique qui espérait découvrir en ce monde d’autres merveilles aussi transcendantes.
Le mathématicien écouta attentivement ce que déblatérait Erwin afin de lui répondre manière convenable. Il tenait énormément à cette alliance et ferait tout pour rester en bon terme avec le fondateur de l’Inquisition. Au beau milieu de l’étendue pure par sa couleur, le révolutionnaire eut un mouvement de recul, prêt à dégainer sa prestigieuse arme pour en découdre. Le Médixès avait à peine entendu un bruit. Les conjectures sur l’origine flou de ces sons pouvaient être multiples. Une des hypothèses étaient même qu’il s’agissait de rémanences à la manière d’un écho. Au cas où, faisant confiance à cette tête d’affiche, il se prépara à riposter. Finalement, dans un geste assez gracieux, Erwin sortit la lame de son fourreau pour pointer avec la créature qui se révéla être un ourson. La menace était cependant bien présente en la personne de la mère ourse. Pragmatique, Aggaddon laissa cela au Dog qui, comme pour s’amuser, retint de ses mains la bête sauvage. Cela n’impressionnait pas le mathématicien qui attendait bien plus d’un tel personnage. Un vaillant ours devait être, pour l’inquisiteur, similaire à une souris pour le Médixès.
-Oui se promener est toujours amusant. Pour vivre un lot d'aventures intéressantes vous devriez vous rendre à la Gorge Polaire un jour d’éruption je pense, répondit le savant.
Il continua d’observer la scène dans le silence, les mains dans le dos. Ils reprirent bientôt la route pour aboutir au repère de leur cible. Le Dog révéla bien vite l’organisation de leurs ennemis. Aggaddon pensa simplement qu’il devait être simple pour quelqu’un assumant un tel rôle au cœur d’une force influente d’amasser ce genre d’informations. La question que posa Erwin déstabilisa cependant quelques instants le nobliau. Il se ressaisit afin de concevoir rapidement un semblant de stratagème.
-Hey bien nous pourrions chacun nous occuper discrètement d’un des deux gardes l’entrée avant de pénétrer les lieux et d’éliminer discrètement un à un les bandits. Enfin, si la grotte est spacieuse et que les hommes sont suffisement distants les uns des autres. Dans le cas inverse, il faudra certainement qu’il y ai confrontation directe.
Réfléchir à haute voix et partir dans diverses possibilités parallèles étaient une manière propre aux scientifiques de haut niveau. En effet, même s’ils passaient beaucoup de temps à penser, lorsqu’ils conversaient, ils disaient absolument tout le raisonnement qu’ils construisaient en même temps afin que cela soit constructif et que le partage d’informations soit total.
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Dim 25 Fév - 21:36
Le cœur du problème [5]
Erwin écouta les paroles de son interlocuteur qui semblait avoir une ébauche de plan en tête, et qui bien rapidement vint à la partager avec son interlocuteur. Les deux missionnés, l'un par nécessité, l'autre par altruisme, n'étaient pas tout à fait sur la même longueur d'onde. De leurs idéaux venait l'incompréhension. Et à vrai dire, le rouquin ne s'en formalisait pas: il avait énormément d'alliés qui n'hésitait pas à ôter la vie d'autres êtres humains, quand bien même ceux-ci ne feraient que leur mission. L'exemple le plus frappant était Oulanov qui faisait sauter des bases marines ou perpétrait d'effrayants attentats.
Réfléchissant quelques instants, le rouquin observa les gardes à l'entrée. Ils n'avaient pas l'air coriaces, et à vrai dire il aurait pu s'occuper des deux. Mettre son allié dans une situation de réussite vis à vis de lui représentait un avantage pour leurs relations futures, et il réfléchit un bref instant avant de hausser les épaules. Il allait faire ce pouvoir il était venu, mais sans faire de victimes.
- Ce ne sont pas des bandits que nous devrions éliminer. Nous les mettrons sous les barreaux, et ils auront une chance de se réhabiliter.
C'était un idéal comme un autre. Pour le reste du plan, en précisant qu'il ne souhaitait aucun victime, le rouquin acquiesça. C'était sa mission, ses règles. Dans d'autres circonstances, il aurait respecté la nécessité de la mort de certaines personnes, mais ce n'était pas le cas aujourd'hui. Un court instant, le visage de certains membres du Gouvernement Mondial lui revint en mémoire. Il fronça les sourcils et se mit finalement en action.
Il disparut alors et vint se poster au-dessus de la grotte. Son pouvoir de téléportation était fort utile, et lorsqu'il dégaina son arme, c'est avec le plat de la lame qu'il assaillit son adversaire après lui être tombé dessus. Pas une goutte de sang ne vint tâcher la neige blanchâtre. L'affrontement, timide, discret, avait en réalité été une victoire en un coup. Il n'était pas étonnant que des personnes comme eux n'aient pas d'aptitudes particulières. D'un geste de la main, il rengaina son arme et se tourna vers son acolyte qui ne devait pas avoir eu plus de résistance. Ces bandits, s'ils n'étaient pas faibles, ne possédaient pas assez de forces pour résister à des personnes qui n'étaient pas à leur place sur les Blues.
- Allons-y, et finissons-en avec cette mission.
Il pénétra dans la grotte et quitta progressivement le sol neigeux. Dans un premier temps, l'écho de ses pas sourds se fit entendre mais rapidement ils disparurent pour laisser place au silence. Sur les murs de la grotte, des torches étaient accrochées et montraient le chemin. Au milieu de l'endroit, une salle assez imposante : il y avait des rochers qui sortaient des murs et de la terre, où étaient adossés ou assis sept bandits, armés. Les trois personnes qui étaient ligotés sur le sol ne purent retenir un petit cri en voyant arriver le révolutionnaire, chef de l'île. Il les reconnut : il s'agissait de commerçants, qui n'avaient normalement rien à voir dans ce type de convoi. Ses sourcils se froncèrent mais il pouvait apercevoir les cargaisons dont parlait son client.
- Occupe-toi de ceux de gauche, je prend ceux de droite, fit le rouquin qui, s'il s'y était mis sérieusement, aurait pu terminer la chose en un coup.
Lorsqu'il atteignit son premier adversaire, celui-ci tenta maladroitement de lui donner un coup de poing dans le visage. Il esquiva l'attaque sur le côté et tendit sa jambe pour lui asséner un coup dans l'estomac. Quand il se retourna, baissant sa vitesse pour attirer la maladresse de ses adversaires, deux hommes s'étaient jeté sur lui et un troisième le tenait en joue avec son fusil. La premier balle partit, devançant les deux camarades. Le rouquin l'arrêta en ouvrant la paume de sa main, recouverte de Haki. Il la renvoya sur l'arme qui ne pouvait alors plus tirer. Le tir suivant brisa le canon et obligea le propriétaire à lâcher le fusil de ses mains.
Se tournant vers les deux personnes qui avaient à peine avancées, du point de vue du rouquin, ce dernier prépara les paumes de ses mains. Il se baissa alors et les projeta dans l'estomac des hommes qui tombèrent à terre. Aucun n'était réellement blessé ou ne s'était évanoui, cependant avec un air insatisfait le jeune homme regarda les bandits puis les prisonniers.
- Que se passe-t-il ici ? Marmonna-t-il tandis qu'il attendait qu'Aggaddon termine sa propre bataille contre ses trois adversaires pour poser les vrais questions.
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Dim 25 Fév - 22:44
Le Cœur du Problème
-Faisons comme ça alors, répondit le Médixès après avoir attendu la réponse du Dog.
Si lors des événements d’Orphée Aggaddon avait achevé impitoyablement ses adversaires, il faudrait se retenir pour continuer de traiter avec l’Inquisition. En tant qu’agent de la pègre sous l’identité de « L’éternel », il tuait à tour de bras pour ses missions. N’ayant comme seules armes son agilité, sa rapière et ses pistolets, le mathématicien peinait à défaire un ennemi de son niveau sans lui assener un coup mortel. Les relations avec la Révolution étaient cependant trop importantes pour se laisser aller à de tels habitudes. Un noble manipulateur et un sauveur luttant contre une entité politique, quel duo contre nature !
La téléportation d’Erwin s’effectua rapidement, ne laissant derrière lui qu’un sourire coquin sur le visage du scientifique. Usant de ses talents d’acrobate, le Médixès avança rapidement, mais discrètement à travers les roches montagneuses pour apparaître soudainement devant le visage du soldat. Il posa sa main sur la bouche de la proie avant de l’enlacer avec ses jambes au niveau de la taille. Il donna un violent coup de front dans la tête de la cible qui chancela. Le savant posa une jambe au sol dont il se servit comme axe de rotation pour amener son pied à la rencontre du visage de l’homme. Par chance, il ne semblait pas très résistant. Néanmoins, Aggaddon fit une moue triste. L’enchaînement n’avait pas été très complexe. Il manquait de technique et d’artistique pour que cela soit une chorégraphie de combat esthétiquement décente. Plus le temps passait, plus il était exigeant dans les successions de mouvements durant ses combats. C’était une constatation qu’il avait déjà put faire à plusieurs reprises.
Erwin semblait bien déterminé en tout cas. Il s’engouffra directement dans la caverne. Prenant ses précautions, le nobliau se dissimula comme il pouvait en avançant discrètement de rocher en rocher, usant de la maîtrise de son propre poids pour réduire au strict minimum le son émis par ses pas. S’il portait la tenue de L’éternel, il se serait certainement fondu dans les ombres de la grotte. Habituellement, pour ne pas se faire reconnaître par les techniques dont il faisait l’usage, Aggaddon utilisait l’escrime acrobatique de manière aérienne, réservant tout ce qui était approche et relation avec le sol à L’éternel. Profitant de son approche furtive, il décida de se servir de ses mains comme appuis pour escalader la paroi grâce à son relief. Le Médixès grimpa ainsi le long d’un genre de pilier en pierre grimpant presque jusqu’au plafond.
Les paroles du révolutionnaire révélèrent sa présence, mais pas sa localisation. Le savant s’élança, effectuant une roulade dans les airs avant de déplier ses jambes qui vinrent percuter le visage de l’un des hommes. Grâce à la vitesse gagné par cette chute volontaire, l’impact avait été suffisement violent pour envoyer valser le sbire au pays des songes. Le Médixès posa ses pieds sur le sol avant de rapidement les échanger avec ses mains pour tourner autour d’un axe vertical, les jambes en grand écart facial. Ses pieds décrivaient donc un cercle horizontal brassant l’air alors qu’il tournait ses mains au fur et à mesure pour donner de la vitesse au mouvement. Un des deux hommes se jeta pour attraper le mollet de l’acrobate, tombant ainsi dans le piège dressé. Aggaddon rassembla ses jambes, contracta ses abdominaux. En plein ballet aérien, il parvint ainsi à arriver jusqu’au cou de l’ennemi qu’il enlaça avec un bras, effectuant ainsi une légère strangulation. Cela permit de desserrer l’étreinte sur le mollet. Se servant de l’élan, le mathématicien passa en chandelle en contractant de nouveau ses abdominaux pour envoyer ses jambes vers le haut. Ses pieds retouchèrent le sol et le dos de l’homme de main était bien plus cambré qu’il ne pouvait le faire naturelle. Cela avait été possible grâce au mouvement couplé à une répartition précise du poids d’Aggaddon qui avait par ce fait créer un étirement du dos suffisant pour venir bloquer le malheureux. Il lui faudrait un rendez-vous chez l’ostéopathe pour être libéré de sa posture dite « en arche » en danse.
Il restait un ennemi qui n’attendit pas que le savant ait fini sa petite chorégraphie pour passer à l’assaut. À peine les pieds avaient-ils touché le sol que le poing du dernier sbire percuta le visage blafard du nobliau. Ce dernier fit un pas en arrière avant d’encaisser un second coup porté au ventre. Le Médixès devait se hâter. Sa résistance aux coups était loin d’être bonne. Serrant les dents, il accepta le dernier coup en direction du poumon pour attraper à deux mains le coude de son opposant au moment où il ressentit l’attaque. Arborant un sourire malicieux suite à la réussite de son contre, le Médixès donna un coup de pied entre les jambes de son ennemi. Il n’y avait rien de plus efficace face à des hommes. Une raison de plus de se les faire enlever. C’était ce que pensait le nobliau sur l’instant. La douleur envahit le visage du garde qui reçu un coup de coude dans le nez. Profitant de l’élan accordé par cette petite attaque, le Médixès pivota sur lui-même et amena son autre main au sol pour placer tout son poids dessus. Ses jambes qui venait à peine de se lever se fléchir. L’une d’elle se dirigea directement derrière le crâne du malheureux qui tomba vers l’avant, face contre terre pour rejoindre à son tour les bras de Morphée. Aggaddon se redressa avant d'expirer bruyamment. Une bataille plutôt bien mené même si assez couteuse en endurance.
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Dim 25 Fév - 23:20
Le cœur du problème [6]
Bring Back Memories. There was something strange in her eyes. Something I never understood. It brings me back memories of « The Apocalypse », the day where everything died... Everyone.
Dans l'esprit d'Erwin, les choses s'étaient déroulées très rapidement. Il avait cru comprendre pendant un court instant que les bandits n'étaient que les pantins d'une sombre manigance, ou que leurs actions étaient hasardeusement tombées sur une affaire qui avait plus d'ampleur qu'ils ne l'auraient imaginée. Tirant son arme de son fourreau, le rouquin libéra les marchands de leurs liens. Il les regarda, eux et leurs yeux emplis de reconnaissance, et leur soucis sans sembler gêné. Il avait à présent l'habitude de recevoir les louanges du peuple. Autant que leur haine, d'ailleurs, même s'il tentait d'occulter celle-ci.
Comment maintenir un royaume sous son joug ? Créez une armée qui puisse tenir assez longtemps pour que les soldats s'accouplent avec les hommes et les femmes qui habitaient en ces lieux. Puis, lorsque l'envahisseur revint prendre sa terre, faîtes savoir qu'ils tueront les êtres aimés si les soldats ne défendent pas leurs bien-aimés. C'était pour le rouquin l'un des plus importants problèmes qu'il pouvait rencontrer dans sa bataille contre le Gouvernement Mondial. Parfois, le fait de libérer un pays signifiait mettre les marines sous les barreaux. Dans le cas de Luvneel, certains soldats avaient leur moitié dans la populace, et celle-ci se soulevait pour demander la libération de ces personnes... Qu'elle obtiendrait un jour, quand le Gouvernement serait tombé, pour les plus belliqueux.
Observant les commerçants, les premières questions ne furent pas pour eux mais pour les bandits qui ne tardèrent pas à céder. Ils ne se contredisaient pas, avouant sans mal qu'ils étaient dans ces montagnes pour piller les convois qui y passaient, venant des habitants au nord de l'île. Il s'agissait de quelque chose de courant dans leur milieu, rien qui ne mérite qu'on leur ôte la vie, priaeint-ils en faisant mine d'être croyants. Ils avaient pris la cargaison mais ne l'avaient pas encore déballée... C'était promis.
Les marchands, eux, furent moins loquaces. Ils avaient prévu de traverser la montagne pour rapatrier des marchandises : les leurs et celles de certains de leurs collègues. Ils ne connaissaient pas le contenu de toutes les caisses, cependant ils se doutaient bien que certaines contenaient des affaires un peu illicites... Ils avaient à l'origine voulu engager un garde du corps mais il était resté à la taverne, raide mort sous des litres de bière. Il leur fallait impérativement faire le trajet et ils avaient pris la route malgré les avertissements.
Tout était plus clair à présent. Le rouquin haussa les épaules en regardant le Médixès, puis dirigea son regard vers les cargaisons.
- Je vais aller observer ce qu'il se trouve dans les caisses. Ligotez les bandits, et s'ils tentent de se rebiffer, ils seront assommés avant d'avoir pu dire « Ouf ».
Activant son Haki pour les tenir en joue, au cas où, le rouquin se dirigea d'un pas lent vers les caisses et invita Aggaddon à venir l'aider dans sa fouille. Outre les denrées alimentaires, il y avait des objets d'artisanats, quelques boites à musiques, un vase qui provenait d'un site archéologique et quelques armes.
Faisant fi de ses connaissances en la matière, le rouquin se contenta de les confisquer pour éviter qu'elles ne se retrouvent entre de mauvaises mains. C'est alors qu'il tomba sur un petit coffre en acajou, qu'il ne tarda pas à ouvrir sous les regards curieux des marchands qui, de toutes évidences, ne savaient pas que cela faisait partie de leurs marchandises...
En ouvrant la boite, le rouquin faillit la lâcher au sol mais se retint. Il s'agissait d'un objet en forme de cœur, d'une sorte de pierre scintillante, brillante, qui semblait battre à cause de ses reflets. Elle était teintée d'une couleur écarlate si belle, si attirante... Il la montra à Aggaddon pour qu'il puisse lui en dire plus s'il avait quelques informations dessus. Vue la forme particulière de la pierre, celle-ci avait été taillée par un orfèvre avec de très grandes compétences...
Erwin
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Lun 26 Fév - 0:39
Le Cœur du Problème
Aggaddon alla s’assoir sur un rocher et observa la scène attentivement. La fermeté d’Erwin était louable. Il savait imposer ses décisions. Le Médixès trouvait que ses qualités de leader était réellement tangible et que même dans une opération pouvant sembler insignifiante pour l’Inquisition il s’attelait à mener l’opération d’une manière magistrale. Le savant était persuadé d’avoir fait le bon choix pour l’affiliation à son marquisat. Le Dog était quelqu’un d’honorable. Certes les idéaux de Centes Décima correspondait plus à la vision d’Aggaddon, mais la difficulté à s’intégrer au système et à approcher les hautes strates serait bien plus conséquente. Au final, le Médixès rêvant d’un despotisme absolu voyait plus en Centes un rival qu’un possible allié.
Les bandits et les marchands ne tardèrent pas à vider leurs sacs. Victoire facile, informations dévoilés… C’était une affaire rondement mené sans réel problème. Du bon boulot en somme. La petite anecdote sur la prise de danger des commerçants fit hausser un sourcil au scientifique qui répondit à l’inquisiteur par un haussement d’épaule, mettant ainsi en exergue la réciprocité de la pensée vis-à-vis de cette histoire. Du vent bien brassé pour pas grand-chose au final. Une imprudence de marchands. Se levant, l’acrobate suivit le révolutionnaire, poussé par la curiosité de trouver quelque chose d’intéressant à rapporter à la pègre. Malheureusement, il n’y avait pas grand-chose qui valait la peine d’orchestrer un vol. Prendre un tel risque et se faire bêtement démasquer par Erwin serait triste. Non, cela ne valait clairement pas le coup. Les objets demeuraient malgré tout assez intéressant, surtout le vase provenant d’un site archéologique. C’est alors que le Dog dévoila un coffret recélant bien des secrets. Les convoyeurs ne semblaient pas plus informés que les deux sauveurs. Cela intrigua fortement le Médixès qui attendit que son compère ouvre cette cassette.
Quelle ne fut pas la surprise du groupe en découvrant son contenu. Le nobliau eut même peur qu’Erwin lâche le contenant sous la surprise. Aggaddon approcha son regard de l’artefact en fronçant les sourcils sans même avoir remarqué que l’inquisiteur lui présentait l’objet. Cela lui disait quelque chose. Cette gemme était un chef d’œuvre d’orfèvrerie, c’était indéniable, et ses reflets mirifiques donnait un charme ésotérique à l’artefact, lui conférant une aura séduisante. Les pupilles du Médixès s’illuminèrent soudainement.
-Ça y est ! Je me souviens ! Il s’agit d’une pierre sculptée datant de la période classique du royaume d’Alabasta. Sa trace a été perdu il y a plusieurs siècles et seuls des croquis nous sont restés... enfin dans le milieu des historiens. Son utilité est inconnue, mais une ou deux fresques semblent faire allusion à cette gemme. Leur sens véritable n’a cependant pas été découvert. Certains prétendent même qu’il s’agit simplement d’une scène se déroulant chez les dieux, mais rien n’est moins sûr. Mes souvenirs des conférences de Séminala ne sont pas récents, ça date du début d’année 1503. Cependant, je crois bien que le professeur ayant présenté son exposé sur la période classique d’Alabasta l’avait surnommé « le Cœur des Sables ». Ce n’est pas une dénomination officielle bien évidement, mais ce sera toujours mieux pour en parler.
Ce n’est qu’en ayant terminé sa rapide synthèse de ce dont il se souvenait qu’il quitta des yeux la pierre pour plonger son regard dans celui d’Erwin.
-C’est un objet incroyable que nous avons trouvé là, déclara-t-il sans pouvoir retenir un sourire.
Le Dog pourrait cependant constater dans le silence un changement de quelques instants dans les prunelles du nobliau.
Le Palais Mentale du Médixès vibrait sous les flux dégagés par la projection cérébrale de cette pierre.
-JE NE ME LAISSERAI PAS UNE NOUVELLE FOIS ENTRE TES MAINS POUR UN SIMPLE SOUVENIR DE CETTE ÈRE RÉVOLUE !!!!
Le Cœur des Sables disparu pour se transformer en une lumière blanche puissante, éblouissante, vibrante. La pierre de cette dimension psychique propre au Médixès se fissura. Les rouleaux et livres proprement rangé dans les bibliothèques volèrent. Les peintures sur les murs s’enflammèrent. La voix plus adolescente d’Aggaddon fut émise par cet halo de lumière.
-Tu ne te souviens pas ? Nous voulions lui offrir un joyau en forme de cœur pour faire preuve d’un amour éternel.
-Tu es le moi d’un temps ancien ! Tu n’es que de la destruction pure et dure. J’ai déjà cédé face à sa représentation lorsqu’Argunis a usé de son pouvoir. À cause de cela, je ne pourrai peut-être plus compter Heziel Coffe parmi mes alliés !
-Le toi d’aujourd’hui n’aurait put exister sans moi. C’est en te raccrochant vainement à ton idiote de foi en ces trois entités occulte d’une secte disparue que tu es nait de moi.
-Justement ! L’évolution est là pour effacer le passé auquel tu appartiens.
-Malheureusement, sans moi, pas de toi. Tu dois vivre avec cela. Tu dois redécouvrir la souffrance, la vraie !
-NON !!!
Les sols volèrent en éclats, les torrents dans le paysages se transformèrent en ouragan pendant que la mer devenait le ciel. La projection du Médixès tomba à genoux et attrapa sa tête entre ses deux mains.
-Je ne dois pas céder.
-Regarde son visage.
-NON.
-Son visage…
-NONNNNNNN !!!
Le hurlement de rage retentit dans tout le palais mental qui s’ébranla de nouveau pour s’écrouler sur lui-même en se transformant en une mélasse grise et noirâtre aux reflets d’or s’enroulant dans un arc en ciel de verre. Soudain le silence régna. Les mots de la lumière blanche s’éteignirent dans un écho beaucoup trop proche.
-Je… je…
-Tais-toi et ne t’avise pas de venir me déranger pour une broutille telle que l’évocation d’un souvenir niais et futile en lien avec cette… avec elle.
-Tu…
-Chut…
Comme si rien ne c’était passé, le palais mental tout entier se reforma comme si l’on remontait le temps. Tout ceci c’était passé en quelque instant dans le cerveau du Médixès.
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Lun 26 Fév - 9:02
Le cœur du problème [7]
Y avait-il quelque chose qui clochait chez cet individu ? Non, vraiment... Ses connaissances en histoire impressionnaient le Dog qui ne put contenir un sifflement admiratif. Bien sûr, ce n'était pas suffisant pour connaître sa valeur mais il pouvait faire venir rapidement quelqu'un qui compléterait ces informations.... Pas un historien, bien sûr, mais quelqu'un d'autre. Un sourire sur le visage, le rouquin referma la boîte et remercia son interlocuteur pour ces informations, brisant par la même l'aura captivante que ce joyau pouvait avoir. Hors du reste des marchandises qu'il remettrait sans soucis, il voulait s'assurer que les objets anciens n'étaient pas des objets de contrebande. Il lui fallait donc mener une petite enquête que les marchands acceptèrent sans vraiment avoir le choix, espérant que leur vie n'en serait que plus sauve. Hissant tous les éléments sur les luges qui étaient tirées par des créatures des montagnes – elles s'étaient apparemment enfui lors de l'attaque – le rouquin prit les cordes à bout de bras et commença à remplir la même action, se mettant en route tandis que les gardes transportaient leurs camarades, à l'exception d'un que le rouquin avait glissé sur les marchandises.
Leurs pérégrinations s'arrêtaient là, dans les montagnes. Il avait l'impression de pouvoir parcourir la distance en quelques heures seulement – avec son pouvoir il aurait pu réduire ce temps, mais il voulait laisser au Médixès le plaisir d'observer la blancheur de cette étendue. Cela lui rappelait étrangement les Mers Blanches, en opposition aux Mers Bleues. Il sortit cette image de sa tête, se disant que ces lieux n'étaient pas faits pour lui et préférant de loin les Mers Bleues, plus stables.
- Je vous remercie pour votre aide, précisa le rouquin au milieu de leur marche pour rejoindre la ville. Pendant que mes experts étudieront les œuvres, cela vous dirait de retourner à l'auberge et de partager un dîner avec Klara et moi-même ? Ou peut-être préférez-vous vous reposer après ces longues marches ? Je vous tiendrai au courant des résultats dans tous les cas, bien sûr.
Il continuerait sa marche, discutant aimablement et dynamiquement avec les marchands qui se plaignaient de quelques soucis qui restaient à régler sur l'île, et sur lesquels le rouquin proposait à chaque fois une solution ou pour lesquels il indiquait qu'un dossier était déjà en cours et que les résultats seraient bientôt visibles. Le principal soucis restait l'export pour ceux qui voulaient s'étendre, mais pour cela il devait d'abord régler le soucis du transport. Même si l'île pouvait se montrer plaisante, les températures n'étaient pas accueillantes... Il n'écarta pas le sujet mais précisa que les exports seraient facilités dans le courant de l'année suivante, en raison des lourds travaux que cela devait engendrer.
En somme, un projet qu'il n'aurait pas l'occasion de réaliser dans l'immédiat. Avec un air sympathique, le jeune homme arrivait à attendrir tout un chacun. Il menaçait aussi de temps à autres les brigands qui envisageaient de s'enfuir, ce qui avait simplement le don de les calmer.
Quelques heures après leur départ de la ville, Aggaddon et Erwin furent enfin revenus. Passant par les geôles de maigre acabit de la ville, mais suffisantes, le jeune homme salua les marchands et se dirigea à nouveau vers l'auberge où, il l'espérait, Klara accepterait si lui-même l'avait acceptée la proposition faite à Aggaddon... Le cas échéant, en attendant que son contact ne lui réponde, ils pourraient profiter d'un dîner à l'auberge, laissant au mathématicien l'occasion de parler un peu plus de ses projets ou de ses passions.
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Lun 26 Fév - 14:11
Le Cœur du Problème
La réaction du Dog vint ravir l’égo du savant. Le révolutionnaire referma la cassette et s’attela rapidement à préparer le départ de la grotte. Aggaddon participa en aidant les marchands à charger les luges de transport. Il fut surpris de voir l’inquisiteur assumé le rôle de la tractation des marchandises, mais vu la force de ce dernier c’était largement légitime. Finalement cela fit poindre un sourire sur ses lèvres. Sifflotant, il sortit de la grotte pour entamer le trajet du retour au travers de cette étendue neigeuse du Grand Nord. Les traces de pas qu’ils avaient laissé en arrivant venaient un peu ternir la beauté de ce spectacle naturelle, mais cela demeurait splendide. Le temps défila donc durant la traversé de ces contrées polaires à la blancheur inspirante et à la fraicheur apaisante. Quelques coups de vents soulevèrent la cape de fourrure du Médixès, lui assénant une étreinte glacée dont se délectait le nobliau. Durant le trajet Erwin lança une proposition que le scientifique s’empressa d’accepter.
-Ce fut un plaisir de vous offrir mes services pour cette agréable mission. J’aurais bien accompagné vos experts afin de discuter un peu avec eux, mais si vous insistez, c’est avec plaisir que je vous suivrai dans un repas avec cette demoiselle que je ne connais que très peu au final. Une marche à travers les lieux enneigés est toujours vivifiante, aucun besoin de se reposer de cela, termina-t-il avec un petit ricanement.
Les marchands voulaient s’entretenir de divers problèmes avec le nouveau dirigeant de l’île, profitant de cette occasion offerte par le destin pour poser leurs doléances. Erwin répondit à chaque fois de manière positive, parfois en dévoilant même que le problème était en traitement. Se soucier autant de leurs soucis prouvaient la valeur des engagements du Dog, rassurant une nouvelle fois le Médixès sur la manière dont l’Inquisition pourrait aider le marquisat une fois récupéré. Il n’attendait en réalité pas moins d’un tel mouvement révolutionnaire faisant très attention au peuple. En revanche, l’imbécilité des bandits était désespérante. C’était purement débile d’espérer s’échapper alors qu’ils étaient confrontés à une tête d’affiche aussi prestigieuse leur ayant infligé une rouste trivialement sans même peiner un seul instant.
Finalement, le groupe atteignit la ville. Le scientifique suivit son allié silencieusement, le laissant assumé ses responsabilités de chef en passant par les geôles, s’occupant lui-même de mettre sous les verrous les malandrins. Ils se dirigèrent ensuite vers l’auberge ou Aggaddon avait réservé sa chambre.
-Je vais voir quelle chambre ils m’ont donné et je vous rejoints tout de suite, lança le nobliau avant de se diriger vers le tenancier pour récupérer ses clés et monter à l’étage.
Trouvant rapidement le numéro de sa modeste suite, il pénétra la pièce pour vérifier la présence de ses affaires. Il ne manquait rien, aucun vol à déplorer. Cette courte absence laisserait peut-être à Erwin le temps de trouver Klara, voir de la convaincre de manger en présence du Médixès qui l’avait remplacé pour la mission qu’ils venaient d’effectuer. Ce dernier, revint en descendant les escaliers. Il scruta la salle du regard pou retrouver son camarade afin d’ensuite se diriger vers lui.
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Lun 26 Fév - 16:19
Le cœur du problème [8]
Lorsqu'il s'installa à table, Klara Vindictus l'avait déjà rejoint. Le jeune révolutionnaire occupait une place comme une autre dans la modeste auberge de Shivering Island. Il ne demandait aucun traitement de faveur malgré ce que certains habitants avaient tendance à croire. On lui offrait parfois quelques services, mais il s'arrangeait toujours pour payer au juste prix les choses qu'il consommait. Les yeux rivés sur la demoiselle d'Alabasta, il remarqua qu'elle avait fait bouger son marque-page à une partie avancée de l'histoire. Elle avait donc dévorée l'intrigue de cet ouvrage avec une si grande impatience qu'il ne lui restait plus que quelques heures plus tard à lire le passage où l'aventure s'arrêtait. C'était toujours triste de dire « Au Revoir » à des héros que l'on appréciait. Cependant, y avait-il un réel attachement quand on parcourait aussi vite une histoire ?
Ils se contèrent les différentes parties de l'histoire avec une certaine passion ou un certain recul, analysant les faits pour en tirer des hypothèses quant aux tenants et aboutissants de ce qui était une superbe histoire de...
Aux alentours, lorsque les premiers verres furent commandés, Aggaddon revint de sa chambre et fut attiré à sa place. La table était un petit rond, adapté à trois personnes. Il n'était pas particulièrement réfléchi pour mais le hasard avait voulu que cette table de fortune soit récupérée par le barman. Si Klara resta relativement silencieuse et discrète, elle se détendit au fur et à mesure du repas. Elle refuserait de parler d'elle si on le lui demandait mais n'aurait aucun mal à tenir une conversation sur diverses sujets.
Alors qu'Erwin s'attardait sur les origines de sa passion pour la cartographie et ses escapades dans les méandres des bibliothèques de Lunas, son Den Den Mushi sonna. Il le sortit de sa poche et put observer les traits d'une certaine Fay Rica se former sur l'objet. Des traits exagérés, qui ne représentaient en réalité pas la personne mais la forte personnalité de cette horlogère.
- Nous avons trouvé des indices. Rejoins-nous à la base...
Elle raccrocha après que Erwin ait acquiescé. Il mit donc fin au repas et prit la note, allant régler les frais du repas en proposant à Aggaddon de les accompagner jusqu'à la base. Klara décida de les accompagner : elle déposa son livre dans sa chambre et s'approcha du rouquin qui lui tendit la main tandis qu'il proposa au Médixès de le toucher simplement à l'épaule. Il se devait de ne pas dévoiler les entrées secrètes de la base révolutionnaire, alors mieux valait utiliser son étonnant pouvoir de téléportation. Lorsqu'il disparut et apparut quelques kilomètres plus loin, il laissa un temps à ses collègues pour observer l'architecture simple, militaire du lieu.
Rien d'exceptionnel. C'était là ce qu'on aurait pu penser, dans un premier temps.En réalité, les voûtes étaient légèrement arrondies pour laisser à la neige le soin de s'écouler et de ne pas s'accumuler pour éviter de faire céder la toiture, laissant penser qu'elle se déposait directement au-dessus de l'endroit où ils se trouvaient. Assez peu de fenêtres mais suffisamment pour apercevoir d'un côté la mer et de l'autre les montagnes : il était connu que la base se situait à l'écart de l'île.
Enfin, il dirigea la petite bande improvisée en direction de la Section de Recherche où Fay Rica et une demi-douzaine d'autres personnes, d'habitude attribuées au site archéologique, étaient en train de regarder avec attention les artefacts ramenés par le rouquin.
- Par où commencer... Tout d'abord nous ne savons pas encore exactement ce qu'est ce joyau.
Elle désigna le « Coeur » qui était toujours déposé dans sa boîte. Klara fronça les sourcils tandis qu'Erwin croisa les bras. Cela était embêtant.
- Nous avons pu identifier qu'il était très ancien mais extrêmement bien conservé, qu'il possède des particularité qui font qu'il doit provenir du Nouveau Monde mais en dehors de ça... - C'est le « Coeur d'Ortance », il me semble, fit la jeune danseuse en s'approchant gracieusement du joyau. Il s'agit d'un artefact d'Alabasta... Selon les légendes, alors que le Royaume n'était pas encore uni, un roi-orfèvre aurait créé ce joyau pour séduire sa belle. Celle-ci, dame au grand cœur, aurait scellé une arme extraordinaire pou qu'elle ne soit jamais utilisée... Et cette pierre en serait la clef.
Chacun s'était tu pendant qu'elle contait sa courte mais éprouvante histoire. Réfléchissant, le rouquin se demanda dans un premier temps comment cette pierre avait pu arriver jusqu'ici. Elle était d'une qualité indéniable, cependant elle faisait partie d'un convoi qu'on lui avait demandé de sauver... En plus d'une sordide légende qui était associée à l'usage de ce bout de minerai.
Il finit par abdiquer à la réflexion et se tourna vers le Médixès pour voir s'il avait des questions ou des remarques.
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Lun 26 Fév - 17:33
Le Cœur du Problème
Le Médixès arriva à la table où l’attendait Erwin et Klara. Il tenta tend bien que mal à s’immiscer en plein milieu de la discussion pour en savoir plus sur le livre que lisait la demoiselle. Aggaddon était un savant universel s’intéressant aux sciences et à la littérature, même s’il demeurait avant tout un mathématicien et un poète. Il avait posé une ou deux questions à Klara sur sa vie, mais voyant qu’elle refusait d’en parler, il n’insista pas davantage. Le savant évoqua divers sujets en faisant attention à ne pas partir trop loin dans ceux qu’il maitrisait le mieux afin de ne pas perdre ses interlocuteurs, notamment lorsqu’il évoqua la notion de base en mathématique en évoquant le fait qu’il aimait bien découvrir que certaines civilisations n’utilisaient pas de base décimale pour leur système de numération. Cela reflétait bien l’aspect arbitraire de tels choix et de l’humain. Croisait d’autres bases étaient aussi un moyen de s’attarder sur les généralisations de concepts transposé dans un autre système, dans une autre nomenclature, afin d’en étudier les effets et les caractéristiques. Ce genre de démarche était typique des sciences formelles et abstraites. Lorsqu’Erwin aborda la cartographie, Aggaddon se concentra donc sur la géographie qu’il maitrisait sans être un grand expert en la matière. L’évocation des escapades fit sourire le Médixès qui se souvenait de son enfance où il passait ses journées à lire des livres et à étudier plutôt qu’à jouer. Il refoula le souvenir d’Argunis. Son ancien précepteur était désormais mort et enterré, pas la peine d’y repenser.
C’est alors que le Dog reçu la confirmation que les analyses étaient terminées. Aggaddon s’exécuta en posant sa main sur l’épaule du puissant révolutionnaire. Cet effet de téléportation était vraiment jouissif. Le nobliau observa rapidement les lieux dans lesquelles ils étaient arrivé, mais ne s’attarda pas dessus. Il était intéressé par une toute autre chose. Il suivit la discussion avec intérêt et s’extasia à l’intervention de Klara sur laquelle il enchaîna après quelques instants de silence à marmonner des choses incompréhensible.
-Le palais d’Alabasta ayant été construit il y a 4000 ans, j’imagine que l’artefact est antérieur à sa fondation… À moins que même si le royaume n’était pas encore complétement unifié une partie était déjà dirigé par un souverain. Vu que vous allez l’air de bien vous y connaître concernant ce royaume, sauriez-vous estimer le siècle qui correspondrait à cela ? demanda-t-il à l’intention de Klara. Les fresques que j’ai pu voir en image devait donc évoquer ce roi et sa belle, peut-être leur rencontre où leur histoire. Peut-être trouverions nous d’autres indices dans le tombeau de ce roi, voir même l’arme dont il est question s’il ne s’agit pas que d’une légende. En tout cas, ce trésor est d’une grande valeur archéologique et il faut monter une expédition dans le désert d’Alabasta pour en découvrir plus… enfin à mon humble avis. À moins que vous comptiez le restituer aux dirigeants du royaume, malgré la situation politique assez précaire depuis l’assaut Décima, je serai ravi de participer à cette aventure. J’espère quand même plus calme que celle auxquelles j’ai participé jadis. Pouvons-nous prendre contact avec des spécialistes reconnus pour savoir si des découvertes pourraient être plus ou moins lié à cela ? Ça nous faciliterait grandement la tâche pour localiser le lieu qui nous intéresserait. Il faudrait également que je consulte les notes que j’avais prises lors de la conférence. Il y a les deux photographies des fresques que j’ai mentionné avec tout à l’heure en plus. Klara pourrait peut-être y trouver des choses intéressantes et nous donner son interprétation de ce qu’elles représentent. Je n’aurais peut-être pas le temps de prendre contact avec Maximilien pour lui demander s’il a des informations là-dessus… Quelqu’un à d’autres idées à ce sujet ?
L’excitation du savant était palpable, ignorant même le fait qu’Erwin s’était tourné vers lui. Tout en parlant, il avait fait des allez et venu en réfléchissant. Il se demandait s’il ne trouverait pas des informations cachées dans ses livres. Notamment, si des tribus existaient à Alabasta avant l’unification et qu’elles furent considéré comme disparu après, il pourrait peut-être trouver des informations sur le livre provenant d’Ohara au sujet de civilisations mineurs éteintes dont le dénommé Maximilien et lui s’étaient servi lors des événements de Tezcatlipoca. La probabilité était très faible. Le Médixès ne voulait pas perdre de temps et feuilleter ses bouquins le ferait. La décision était difficile à prendre. Tout comme le Dog, Aggaddon était également très intrigué par le fait que la gemme se soit retrouvé ici. La possibilité que l’artefact soit passé de mains en mains, parfois vendus, était évidemment grande, mais qu’avait-elle put faire au milieu de ce convoi de marchandise ? Les brigands l’avait-il placé là à l’insu des marchands sous le commandement d’un homme de la pègre ? Etait-ce directement une transaction secrète entre deux personnes ? Il était sceptique. Comment avait-il pu ne pas en entendre parler alors si le Cœur trainait sur cette mer depuis quelques temps alors que L’éternel est un agent de la pègre depuis plusieurs siècles, d’où ce surnom devenu finalement le pseudonyme de l’identité nommé Ahra Manyu. Les documents qu’Aggaddon possédait de ses prédécesseurs ne faisait pas mention d’un tel objet vadrouillant au cœur du monde souterrain de North Blue.
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Lun 26 Fév - 19:08
Le cœur du problème [9]
Il y avait un réel enthousiasme chez Aggaddon devant les révélations de Klara. Effectivement, elle connaissait un peu les légendes de là où elle était née. Ses origines ne lui donnaient cependant pas accès à un savoir illimité, et les paroles de son grand-père s'étaient éteintes avec le dernier souffle de ce dernier, une dizaine d'années plus tôt. Elle ne gardait en mémoire que quelques histoires au coin du feu, lors des nuits glaciales du désert. Un air absent, elle se contenta d'être intriguée par l'idée de revenir sur ses terres natales. Les paroles d'Aggaddon, ses questions multiples, ne trouveraient pas réponse en sa personne cependant. Elle ne pensait pas pouvoir estimer le siècle ni même une période qui aurait vu la présence du roi, dont le nom avait été oublié... Ce fut donc Erwin Dog qui répondit aux interrogations du mathématicien :
- Nous ne rendrons pas immédiatement cet artefact à son pays d'origine. Nous devons d'abord enquêter pour savoir si oui ou non les légendes sont avérées... Nous devrions contacter discrètement quelques spécialistes. Pouvez-vous vous en charger, Marquis ?
Le jeune révolutionnaire renferma le cœur dans sa boite une fois qu'il eut terminé de l'observer et que les photos furent prises. Elle resterait dans ce laboratoire le temps qu'elle soit étudiée. C'était un ordre simple et direct, pour éviter qu'on ne la traîne à droite et à gauche, et qu'elle finisse par être égarée. Klara accepterait d'aller voir les photographies qu'Aggaddon lui proposerait pour, peut-être, raviver quelques souvenirs. Elle quitterait le laboratoire avec lui, puis ce serait au tour du rouquin qui irait s'enfermer dans son bureau pour monter l'expédition et choisir l'équipe la plus appropriée...
Quelques heures plus tard...
L'alarme de la base retentit. Le rouquin se leva de sa chaise avec un air inquiet, avant de comprendre ce qui retournait de la situation dans laquelle ils se trouvaient. Il ouvrit les yeux, les écarquilla avant de se téléporter dans le laboratoire. Les vitres avaient été brisées, les archéologues étaient au sol, assommés... Mais la boite manquait. La boite en acajou avec le cœur dedans avait disparu.
Le rouquin observa les alentours, cherchant des indices, mais une voix derrière lui répondit à ses interrogations. Une voix caverneuse, comme un écho qui répondait à ses questions.
- Je vous remercie pour votre collaboration, Erwin Dog.
Il pointa son arme en direction de l'intrus mais sut rapidement qu'il serait inutile de lui tirer dedans. Pas de voix. Une image rémanente, ou quelque chose dans le genre.
- « Armageddon » s'éveillera de son sommeil. L'arme la plus destructrice de l'humanité entrera en marche. Tremblez, mortels.
Le rire de l'image résonna pendant un bref instant avant de s'éteindre en même temps que l'image. Tiquant, le rouquin ferma le poing et l'abattit sur la table. Combien de temps allait-il falloir pour retrouver cet individu ? Il ne devait pas être bien loin. Déployant ses hommes pour qu'ils inspectent la base de fond en comble, il se téléporta à divers endroits de l'île pour retrouver le fuyard... En vain. Il avait déjà quitté les lieux, ou avait été assez malin pour se mêler à la populace.
Quelque part sur l'île...
Une enveloppe fut déposée sous la chambre de l'auberge du Médixès, glissée pour lui donner quelques indications. Il s'agissait d'une enveloppe scellée à la cire. Alors qu'une réunion d'urgence était commandée par le Dog, le contenu de la lettre permettait de proposer un deal à cet adorateur de l'histoire.
« Marquis.
Nous pouvons vous aider à accomplir vos desseins. Mettre notre arme au service de vos ambitions. Nous aurons besoin que vous nous aidiez à Alabasta. Vous saurez quoi faire.
Les Héritiers d’Armageddon. »
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Lun 26 Fév - 20:29
Le Cœur du Problème
Aggaddon écouta Erwin et répondit immédiatement.
-Oui, je peux m’en occuper. Je m’y mets tout de suite. Si tu veux bien me suivre pour les photos, déclara-t-il en faisant un signe de la tête à Klara.
Il emmena la demoiselle jusqu’à son sloop, le Black Egg. Le savant l’invita à le suivre dans les entrailles du petit navire. Il était facile de comprendre pourquoi ce rafiot ne pouvais pas loger plus de quatre personnes : la cale était une bibliothèque. Quelques tonnelets de poudre et des boulets se trouver sous l’escalier menant au pont, mais les parois étaient recouvertes d’étagères supportant le poids des livres. Il y avait un peu de tout, des mathématiques, de la physique, de la biologie, de la cartographie, de la géologie, de l’archéologie, de la médecine, de la poésie, de la philosophie, de la littérature, de l’architecture, de la construction navale, de l’art et bien d’autres encore ainsi que des livres sur l’histoire de ces domaines. C’était incroyable de voir toute la quantité de connaissances accumulés là. Le savoir ne pouvait cependant pas faire tous les miracles. Même si Aggaddon avait des notions de médecine et de biologie, il ne pouvait pas se prétendre médecin, ni par expérience ni par pratique, et en était donc réduit à des gestes de secours précis grâce à ses connaissances. De même, il apprécier beaucoup de voir des bateaux et comprendre leur construction, mais il était incapable d’y participer de manière professionnelle. La théorie ne sert finalement que peu sans la pratique dans des domaines manuelles. Le Médixès sortit un des différents cahiers prenant toute la place dans l’une des bibliothèques. Il ouvrit le carnet à la page du séminaire et sortit les deux photos qu’il montra à la jeune fille. En fonction de sa réponse, il aurait discuté un peu avec elle d’Alabasta, allant même jusqu’à sortir un livre parlant de son histoire illustrée par de splendide photographies des monuments.
Aggaddon se dirigea vers l’auberge où il décrocha un escargophone pour lancer plusieurs appels auprès de ses collègues à travers North Blue. La plupart furent intéressé par l’histoire raconté vaguement par le scientifique. Ce dernier refusait d’en dévoilait trop pour l’instant afin de s’assurer qu’une rumeur se répande. Hésitant, il attrapa finalement un papier sur lequel il rédigea une lettre.
« Bonjour Maximilien.
J’espère que tu vas bien et que tu es toujours à l’abris de South Blood. Comme tu le sais ils ont failli m’avoir à Seppen Town durant la Royal Snow Battle, mais je n’ai pas eu beaucoup affaire à eux ces derniers temps. Cela m’inquiète. J’espère donc que ta cachette n’a pas été dévoilé. Si je t’écris ces mots, c’est à un tout autre sujet. Peut-être que quand tu liras ces mots, cela sera déjà réglé, mais je tenais à essayer malgré tout. Nous avons découvert un artefact provenant d’Alabasta se nommant le Cœur d’Ortance servant à déverrouiller une arme d’après une légende. C’est une gemme rouge en forme de cœur. J’aimerais savoir si tu as des informations à son sujet, voir si tu pouvais nous rejoindre pour cette aventure. Bien évidemment, si cela est fini quand tu liras ces mots, je te ferai part de tout ce que l’on à découvert.
Que nos compagnons de Tezcatlipoca reposent en paix.
S.A.M. »
Le mathématicien termina la lettre et se rendit compte de la présence d’une enveloppe cacheté. Il fronça les sourcils et déposa le message sur le lit. Pour transmettre son message à Maximilien, il devait en vérité l’envoyer à Littlia, un archipel de North Blue où vivait des « nains » particuliers descendant de l’union entre des gnomes et des humains ce qui leur conférer une tête de proportion plus grande que le reste de leur corps. C’était là que se rendait Maximilien de la Vérendrye pour correspondre avec le mathématicien, limitant ainsi les possibilités de se faire retrouver par l’organisation criminelle South Blood. Le savant posta donc sa lettre en mettant l’adresse d’un ami se trouvant dans cet archipel. Revenant dans sa chambre, il lut le contenu de la missive des héritiers d’Armageddon en plissant les yeux et en fronçant les sourcils. Sordide affaire qui pouvait se révéler intéressante. La proposition était alléchante, mais faire confiance à des inconnus n’étaient pas prudent, tout comme trahir l’Inquisition. Il pouvait toujours les aider pour ensuite les amener à se faire capturer par le Dog, aidant ainsi cet allié précieux. Pour l’instant, il avait bien avancé dans ses relations avec le révolutionnaire, tout changer au dernier moment sans s’assurer d’avoir un appui solide derrière lui serai idiot. D’autant plus que si Erwin était honorable, rien ne garantissait que ces inconnus respectent leur part du marché et ne tente pas de le manipuler. Après… Il pouvait se servir d’eux pour créer une confrontation avec l’Inquisition et en profiter pour s’emparer lui-même de l’arme. Il faudrait que cela se prête à l’instant, sachant que le Dog pourrait le repérer et l’arrêter facilement. Cela serait à tenter en dernier recours, étant encore plus incertains que le reste. Alors qu’il venait de ranger la lettre dans ses affaires, le Dog surgit de nulle part et emporta le Médixès avec lui à la base.
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L'arrivé d'Erwin à la fin a été vu en pv. ^^
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Mar 27 Fév - 9:52
Le cœur du problème [10]
« Capture effectuée. Transfert du Médixès en cours. ». Si la téléportation avait été un programme un peu sadique, elle aurait pu parler comme cela des personnes qu'Erwin transférait brusquement. Il avait cependant, cette fois-ci, alerté son allié de l'objet de ce transfert : une réunion d'urgence. L'agitation battait son plein à la base et les dizaines de personnes concernées par cette affaire se heurtaient tantôt et se parlaient à d'autres moments. Il y avait au moins autant d’interactions que de stress... Ce qui ne rendait pas les choses aisées. Avec un air sérieux, Fay Rica s'avança vers le rouquin. Ses habituelles ailes avaient disparu : cela voulait sûrement signifier pour elle l'urgence de la situation.
- J'imagine que notre ami étant là, vous êtes au complet. Suivez-moi.
Elle conta les événements très rapidement. Pour l'instant, aucun des archéologues n'avait encore repris connaissance... Et il semblait que leur coma risquait de se prolonger quelques jours ou quelques semaines selon Camille Campbell, un des médecins de l'île. Ils allaient donc devoir faire sans les informations qu'ils pourraient trouver.
À l'intérieur de la salle de réunion, une demi-douzaine de personnes étaient occupées à trier des papiers et à mener des appels. Lorsque Erwin rentra, ils se turent un instant avant de conclure ce qu'ils avaient à faire. Klara s'installa tandis que Fay s'excusa : elle avait d'autres affaires urgentes à régler et devait s'occuper avant tout du commerce de North Blue. C'était Amaz Dorlin qui s'était donc joint à eux pour l'occasion. Le révolutionnaire, roux lui aussi, était le chef de la base. Il arborait un air absent et un peu fatigué : les dernières heures avaient été dédiées à la recherche de la faille dans la sécurité.
- Nous pensons que la personne qui s'est infiltrée était en fait dans la base depuis un certain temps... - Sûrement depuis qu'elle est venue me voir dans le bureau, expliqua le leader en fermant le poing. - C'est ce que nous supposons.
Les deux hommes échangèrent un regard et acquiescèrent. Il avait du se cacher quelque part à proximité du laboratoire, et quand le moment opportun fut venu, il sortit de l'ombre... Pour s'emparer de cet objet. D'ailleurs, ils se demandèrent rapidement s'il y avait du nouveau sur le Coeur d'Ortance mais rien... Pas une information, pas une tentative de revente dans les dernières heures selon leurs contacts dans l'underground.
- C'est donc un échec total, marmonna Klara. Et concernant la localisation de la cité ? - Il nous faudra quelques jours sûrement pour la localiser, expliqua un archéologue. Sans l'aide de spécialistes d'Alabasta.... Il est peu probable que nous trouvions quoique ce soit.
Dure réalité. Erwin se mordilla la lèvre, essayant de chercher une solution. De toute évidence, l'homme mettrait au moins quelques jours, même en volant, à se rendre sur Alabasta. Cela leur permettrait de trouver le temps nécessaire à la découverte de l'endroit où se trouvait l'arme et peut-être même assez de temps pour la neutraliser. Il fallait surtout faire vite : Alabasta était peuplée de ruine des anciens temps, ce qui rendait difficile d'en localiser une en particulier.
Il allait falloir se montrer prudent. Fronçant les sourcils, le jeune homme observa ses camarades et finit par dire sur un ton assez directif :
- Nous allons organiser une équipe de reconnaissance et une équipe d'exploration. L'arme se trouve en territoire ennemi, nous devons donc agir avec la plus grande des prudences ! L'équipe de reconnaissance sera dirigée par Cid, tandis que celle d'exploration... Aggaddon, Klara, est-ce que vous voulez y prendre part ?
Acquiesçant simplement, Klara savait que l'équipe de reconnaissance allait prendre quelques temps, malgré les experts, pour retrouver la localisation exacte des ruines. Ce serait ensuite à leur tour d'agir. Il allait falloir une équipe exceptionnelle pour se repérer dans les ruines. Le mathématicien et son expertise ne seraient pas de trop pour cela.
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Mar 27 Fév - 13:05
Le Cœur du Problème
Une réunion d’urgence ? Cela ne sentait pas bon. Avait-on volé le Cœur d’Ortance ? Vu le désordre régnant la pièce, se devait être au moins cela. La situation devait être prise au sérieux et c’est pour cela que le Médixès suivit silencieusement le Dog en marchant d’un pas assuré. Le résumé rapide offert par Fay Rica confirma ses craintes naissantes. La lettre qu’il avait reçue provenait certainement de personnes étant dans le coup. Un coma long de plusieurs jours ce n’était pas rien. La situation était vraiment critique. Aggaddon grimaça. Les membres de l’Inquisition s’afféraient à leur tâche dans la salle de réunion, confirmant une nouvelle fois la gravité des événements. Un vol au beau milieu d’une de leur base n’était pas quelque chose de normal, la source du problème devait être trouvé. Fay s’éclipsa, ayant des affaires à traiter, au profit du chef des lieux Amaz Dorlin. Il avait découvert le déroulement de l’infiltration, ce sur quoi rebondit Erwin en manifestant la frustration d’avoir put approcher le responsable de tout cette débâcle. La légende du Cœur d’Ortance ne devait pas être trop éloigné de la réalité pour qu’une telle attaque soit mise sur pied pour la récupérer. Aggaddon intervint alors vis-à-vis de l’évocation de spécialistes.
-Je suis parvenu à contacter plusieurs collègues de North Blue. Trois historiens ont accepté de collaborer : Martin Evergreen, Emma Valbuna et Horacio Crapissoli. Pour les autres, j’ai demandé à certains professeurs dont j’avais le numéro de transmettre l’information aux archéologues ayant des connaissances assez fines sur Alabasta. Je peux vous communiquer leurs numéros d’escargophone afin de pouvoir discuter avec eux à distance vu l’urgence de la situation.
Après la réunion, le Médixès remplirait immédiatement une note afin d’écrire les dits numéros et les correspondants associés.
-Je serai ravi d’être des vôtres pour cette expédition mon cher Dog.
Le nobliau avait l’impression d’être un membre à part entière de l’Inquisition au sein de la débâcle généré par le vol. Son professionnalisme et l’envie d’en savoir plus sur l’artefact l’obligeait à s’impliquer complétement dans cette aventure. Il ne pouvait pas laisser filer une aide potentielle. Après quelques instants de silence, il reprit donc la parole.
-Si je puis me permettre… J’ai également une connaissance en laquelle j’ai confiance, ayant participé à une expédition archéologique avec elle. Je pense que son aide et sa maîtrise du sujet des civilisations disparus pourraient être utile pour l’exploration d’un tombeau ancien pouvant être piégé. Le problème c’est qu’il se terre dans une cachette reculée car ladite expédition à déposer sur nous le courroux d’une organisation criminelle de South Blue… La menace n’est pas à négliger car sur tout ceux ayant put quitter l’île où nous avions effectués nos fouilles, nous ne sommes plus que trois encore en vie. Cependant, avec votre pouvoir de téléportation, il serait aisé de l’extraire de sa cachette sans qu’il ne puisse se faire repérer par ces ennemis nous traquant depuis bientôt cinq années qui ont bien faillit me capturer et me tuer à plusieurs reprises.
Le regard du mathématicien s’était directement posé sur Erwin. Aggaddon souhaitait vraiment pouvoir user de son réseau au maximum pour que ce mystère soit percé à jour le plus rapidement possible.
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Mar 27 Fév - 15:08
Le cœur du problème [11]
Les intervenions d'Aggaddon étaient pertinentes puisqu'elles permettaient d'apporter de nouveaux éléments pour concrétiser l'affaire. Tandis qu'ils notaient les numéros de Den Den Mushi, les membres de l'expédition commencèrent à parler du matériel qu'il faudrait emmener, tissant une liste de toutes les broutilles utiles et inutiles, nécessaires surtout au désarmement des pièges mais aussi à leur confort. C'était essentiel d'être confortablement installé dans un camp pour que la mission ne devienne pas un calvaire. Ils firent alors aussitôt la liste de leurs contacts à Alabasta et à proximité pour pouvoir obtenir plus d'informations et de soutien logistique. Erwin décida de contacter au même moment Maow Rockal qui serait leur lien sur place.
Il écouta aussi la demande d'Aggaddon qui était bien légitime. S'il aurait aimé lui proposer immédiatement de l'aide pour mettre un terme à la menace qui planait sur leur tête, il ne put malheureusement qu'acquiescer à sa demande et lui indiquer qu'ils pourraient partir prochainement. Le temps de régler deux ou trois modalités... Et ce serait bon. Il lui adressa donc un sourire sympathisant avant de se replonger dans les autorisations, le déploiement des unités et les indications à donner à leurs contacts.
Une fois que la chose fut réglée, il s'éclipsa quelques instants pour aller dans son bureau. Là, il prit son escargophone munit d'un système de protection d'écoute et appela immédiatement une des personnes qui faisait partie de son réseau... Il s'agissait d'un homme d'une cinquantaine d'années qui habitait depuis quelques temps déjà sur Alabasta. Il y avait immigré juste après les événements qui avaient opposé le Gouvernement Mondial aux Décimas, et depuis il observait l'évolution des comportements. Rien de notable, selon lui, mais qui sait ce qu'il pouvait se produire.
- Oh, Erwin Dog... En personne. - Gilmore, vous allez bien ?
Après s'être échangé quelques politesses, les deux hommes commencèrent à parler de ce qui les intéressait réellement : l'expédition qui allait se monter. S'il ne donna pas les détails, il commanda à cet homme toute une liste de matériel à leur laisser à disposition. C'était important de faire du lien... Et surtout de se donner la possibilité d'utiliser les locaux et de les mettre en valeur. Le village dans lequel il habitait était après tout légèrement reclus. Il n'allait dans le port que rarement. La capitale lui était inaccessible, mais il préférait cela : il n'aimait pas particulièrement la proximité de la royauté qui le mettait mal à l'aise.
- Je ferai de mon mieux.
Et il raccrocha. Sec. Pas de formule de politesses, cependant sa dévotion au mouvement n'était plus à prouver. Il avait longtemps privilégier les liens avec les révolutionnaires, jusqu'à se mettre en danger lui-même et parfois même sa famille, car il pensait que ce mouvement en valait le coup. S'il ne battait pas, c'était à cause de ses hanches qui lui faisaient souffrir le martyr. Comme absorbé par la conversation qu'il venait d'avoir, le rouquin eut du mal à se lever pour aller chercher son allié : ils devaient à présent se rendre auprès du spécialiste en histoires anciennes, ou civilisations disparues.
- Allons-y, fit Erwin en laissant Aggaddon lui mettre une main sur l'épaule. Enfin, indiquez-moi d'abord où nous devons nous rendre exactement.
Tout le monde autour d'eux était agité. Ils allaient pouvoir s'éclipser sans léser le travail de personne. Bientôt, d'ici quelques jours ou semaines, les membres de l'équipe trouverait la localisation de ces ruines et ce serait au tour du rouquin et de ses alliés d'agir. Ils allaient devoir trouver cette arme avant qu'elle ne tombe entre les mains de personnes très dangereuses...
Erwin
Aggaddon Médixès
L'Éternel
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Équipage : Paradise, Dead-End, Allié de l'Inquisition
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Mar 27 Fév - 16:08
Le Cœur du Problème
Aggaddon participait comme il pouvait à l’organisation, en attendant qu’Erwin puisse l’emmener à la cachette de Maximilien qu’Aggaddon avait visité une unique fois en 1501. South Blood avait été coriace. Cette organisation criminelle de moyen envergure avait déployé de plus en plus de ses forces au fil du temps à la recherche du mathématicien, de l’archéologue et de la biologiste ayant survécu à l’incendie de la demeure de Maximilien de la Vérendrye. Cette histoire sordide était liée à cette terrible expédition à Tezcatlipoca. En effet, parmi les trois dirigeants de l’organisation, le quatrième étant mort sur l’île tropicale à la forêt impartiale, se trouvait un étudiant héritier d’une famille richissime ne supportant pas les efforts de la Vérendrye pour tenter de rendre les études supérieures plus accessible. Cet homme avait tenté par tous les moyens d’empêcher l’expédition de partir et avait lui-même charger son confrère de partir pour l’île dont il ne reviendrait pas. Les événements l’avaient incriminé et l’avait fait perdre en crédibilité. C’est pour cela que son obsession pour Maximilien était si grande. À cause de sa mise en porte à faux, l’étudiant ne pouvait plus agir librement au sein des institutions et l’organisation criminelle en pâtissait grandement, arrivant même actuellement au bord de la faillite financière malgré les raids orchestrés par les dirigeants. Déjà que la traversé de la forêt et du Temple du Soleil avait causé beaucoup de morts dans les rangs des aventuriers, les attaques de South Blood envers les survivants avaient achevé l’expédition d’être un désastre malgré les merveilles archéologiques découvertes là-bas. Le fait que South Blood soit en lien avec Akothopis, l’ainé d’Aggaddon, par l’intermédiaire d’un des dirigeants rajoutait encore davantage au calvaire.
Pouvoir rendre visite à son ancien acolyte avec qui il correspondait difficilement sans avoir à se soucier de ces mafieux soulageait le Médixès. C’est ravi qu’Aggaddon observa le Dog s’approcher pour effectuer la téléportation. Assez nerveux, il posa sa main sur l’épaule de l’inquisiteur.
-Nous devons-nous rendre dans la proximité d’Hajungard. C’est un village de pêcheur traditionnel se trouvant dans une petite baie au pied de Redline à environ soixante degré de latitude se trouvant proche d’une zone de la mer qui gèle durant les mois de Mars à Aout. C’est à environ cinq cent mètres du village en fait, dans un véritable gruyère de petites cavernes ne s’enfonçant pas très loin dans les falaises, murmura le savant à l’attention de son allié.
Par chance Erwin connaissait ce lieu pour le moins insolite très peu connu ou visité. Après tout, il n’y avait là-bas que la pêche et rien d’autre. Les habitants vivaient pour vivre sans se soucier des conflits, se servant de quelques canons pour couler d’éventuels navires pirates qui roderait dans les parages. Mais c’était assez rare, la zone était très peu fréquentée et l’absence d’exportation de leurs prises ne permettait pas de les trouver en suivant une quelconque route commerciale. La téléportation s’effectua donc sans soucis.
Maximilien de la Vérendrye
Il ne fallut pas longtemps au binôme pour arriver au niveau des grottes en avançant de rocher en rocher au pied des falaises. Le Médixès savait précisément dans quelle caverne logeait sa vieille connaissance. D’un geste de la main, il pointa l’entrée en question pour que le Dog les téléportent, prenant ainsi un gain de temps précieux sur l’ascension. Après avoir avancé durant une vingtaine de mètres, un embranchement se profila et de la lumière semblait venir de la voie à droite. Le groupe se dirigea donc vers la petite pièce circulaire de vingt cinq mètres carrés abritant l’archéologue ainsi que deux bibliothèques, un lit, une commode, quelques lanternes et un splendide perroquet qui avait du mal à vivre dans ces régions polaires. À la vue du mathématicien, Maximilien se leva d’un bond pour se précipiter sur son ami.
-Qu’est ce que tu fais là ? South Blood a été vaincu ? Pourquoi prends tu le risque de venir jusqu’ici ?
-Du calme, du calme. Je te présente Erwin Dog, le leader de l’Inquisition, un mouvement révolutionnaire. Grâce à ses pouvoirs, il peut effectuer des téléportations. En vérité je t’ai envoyé une lettre un peu plus tôt dans la journée, mais l’affaire se trouve être plus compliqué, plus urgente et plus importante que ce que j’imaginais alors. J’ai donc demandé à monseigneur Dog de pouvoir venir te chercher. Nous n’avons donc pas pu être suivi.
-Me voilà rassurer. Ouf ! Ha oui c’est vrai qu’Arias est mort… Désolé je ne suis que très peu les informations, puisque je quitte rarement Hajungard. Ravi de vous rencontrer monsieur. Quelle est cette affaire pressante ?
-Nous aurions besoin d’expert en archéologies pour en savoir plus sur le Cœur d’Ortance et la localisation du tombeau du roi de la légende. Puisque tu es expert en civilisation disparu, je me suis dit que tu aurais peut-être des informations sur sa localisation ou que tu pourrais nous aider à déjouer les mécanismes de cette époque, puisque cela date d’avant l’unification d’Alabasta.
-Le Cœur d’Ortance ?! Ce n’était donc pas simplement un mythe… Oui et bien je vais faire mon possible pour vous aider en vous apportant mes connaissances ainsi que les livres que je possède au sujet d’Alabasta. Ce sont les derniers rescapés d’édition ancienne que j’ai obtenu dans les archives de l’université. Ce devrait être d’une grande aide. Tu as regardé dans le livre d’Ohara au fait ? Et pourquoi est-ce si urgent ?
-Merci de ta coopération. Oui, mais il n’y a aucun passage concernant les tribus d’Alabasta. Et c’est urgent car des personnes nous ont volé le Cœur et veulent s’en servir pour obtenir l’arme du mythe.
-Aïe. Je comprends, je comprends. La nature de l’arme est inconnue donc cela pourrait s’avérer dangereux de la laisser entre de mauvaises mains. Je prépare mes affaires et j’arrive, déclara Maximilien en se dirigeant vers les livres qu’il avait mentionné.
-Tu avances dans la traduction du Codex au fait ?
-Oui, ce devrait être bientôt fini. Andrew aurait été fasciné de découvrir la fin de son contenu.
-J’imagine bien, répondit le Médixès en repensant au pauvre assistant aux talents de dessinateur mort dans le Temple du Soleil lorsqu’ils avaient affronté en comité restreint une entité mécanique afin de déverrouiller l’ultime porte menant au tombeau de Quetzalcóatl, un souverain de cette île ayant été considéré comme un messie en vertu de ses pouvoirs certainement lié à un fruit du démon.
La Vérendrye termina rapidement de préparer ses affaires pour débarquer à Shivering Island en compagnie d’Aggaddon et Erwin. Les préparatifs pour le voyage étaient importants. Alors que l’archéologue s’extasiait de pouvoir se trouver en un autre lieu qu’Hajungard et Littlia, le mathématicien se sentait exciter de se rendre sur Grandline. Il ne fallait pas prendre à la légère les événements qui allaient survenir. Trouver l’arme avant les héritiers d’Armageddon était d’une importance capitale.
Ma Révolution porte ton nom
PNJisation d'Erwin vu en pv ^^ Pour la suite c'est -> ici <-.