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Nils Gratz
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Lun 26 Aoû - 19:18



L’Hôtel des Métiers



La lumière de la lanterne tanguait au gré du roulis au-dessus d’une table de fortune tandis que les Gratz et Mama s’étaient réunis. Habitués à un poil plus de luxe, les petits-enfants avaient fini par s’habituer au voyage tant bien que mal. Ginny se satisfaisait toujours de peu et Alphonse était plongé dans ses pensées. C’était surtout Chloé qui était la plus rancunière et obstinée quant à un éventuel confort qu’elle désirait ardemment. Au centre de la table trônait un prospectus pour l’Hôtel des Métiers et c’est ainsi que la discussion s’était engagée, mettant en avant le besoin de se former pour les petits-enfants. Il y avait eu quelques crises véhémentes mais finalement chacun avait pu trouver sa voie pour laquelle il chercherait à obtenir les connaissances nécessaires au grand voyage qui attendait la petite famille.

Ainsi, Chloé avait choisi l’art des canons, prête à en découdre à la moindre occasion et surtout parce que ça demandait bien moins d’effort que les autres métiers. Alphonse, dans sa quête de « bâtir un monde » qu’il avait voulu se donner, avait opté pour le métier de charpentier tandis que Ginny s’intéressait à la navigation depuis déjà un moment en voyageant avec l’ancêtre. Tous auraient ainsi acquis les bases pour la préparation du long voyage. La prochaine étape serait bien sûr l’obtention de la caravelle nécessaire. De cette façon, Nils espérait montrer une nouvelle direction et le bon exemple à ses petits-enfants, tout irait pour le mieux, il en était persuadé.

Arrivé sur l’archipel, le paysage semblait dévasté à première vue mais la place de l’Hôtel des Métiers semblait en revanche pimpant comme neuf ! A croire que le travail réalisé par cette guilde avait été des plus efficaces. Il avait finalement fallu peu de temps au petit groupe pour se présenter et recevoir sa carte. Bien que Chloé rechignât à l’idée de suivre une formation « débile » comme elle aimait à le rappeler, elle se plia néanmoins aux désirs sous la pression du groupe entier. Nils suivrait lui une formation également en tant que médecin et Mama en tant que cuisinière, il était nécessaire de montrer l’exemple, c’était une évidence. Coup du sort ou coup de chance, c’était au tour de vieillard d’entamer le bal pour les combats d’entrée en formation. Quelques rumeurs avaient circulé sur lui dans les quelques heures mais un vice-amiral à la retraite devait forcément avoir perdu de sa superbe, sinon le gouvernement mondial l’aurait gardé dans les rangs non ?

__________________________________

Dans la petite salle préparatoire avant d’aller sur l’arène déjà bondée, le vieil homme se curait le nez de façon nonchalante : il était parvenu à sortir un énorme mickey lorsqu’on le bouscula. Le médecin de l’ile était certes réputé mais était principalement un partisan de « soigner le mal par le mal ». Adepte des poisons, il se baladait sur l’ile avec diverses fioles. Le sourire narquois, il bouscula l’ancêtre qui s’excusa de s’être trouvé là : après tout, sa maman lui avait toujours appris à être poli.

- Garde tes excuses pour quand je devrais dépenser des fioles pour te soigner vieillard, tu n’as plus le niveau pour être ici… Ton temps est révolu le vieux !

L’homme ria de bon cœur avant de s’avancer dans l’arène sous des acclamations à la fois horrifiée des habitants du village qui se souvenaient de ses soins et impatients de voir ce qu’un ancien vice-amiral était capable de faire. Nils s’avança à son tour et se planta en face de son opposant qui n’avait pas attendu le début du décompte : sans crier gare, il sortit de sous son manteau diverses fioles et fléchettes qu’il envoya en direction de l’ancêtre avant de manipuler avec soin un nouveau philtre pour le lancer tel un cocktail molotov. Certains membres de l’assemblée eurent des frissons en voyant une telle bassesse dans le comportement du maitre des médecins mais beaucoup s’y étaient déjà préparé en avance. Des « ah » de surprise retentirent également tandis que Nils allait réagir… il allait réagir hein ?

Hélas, le Gratz était perdu dans ses pensées. Comment devait-il s’y prendre ? Il devait à la fois montrer l’exemple à ses petits-enfants mais en même temps il ne pouvait pas se permettre de faire semblant. Le vieillard exhala un soupir tandis qu’une première piqure se fit ressentir sur la cuisse : il n’avait pas bougé d’un iota pendant la première attaque. Néanmoins, s’il y allait vraiment à fond, il risquait de provoquer quelques dégâts… quoi faire ?! Une seconde vint lui piquer l’autre cuisse tandis qu’une troisième déversait son poison en plein dans l’estomac, toujours sans une réaction du vieillard.

La foule n’avait pas envie de voir ça. Ils savaient que c’était déjà joué, le poison était en train d’agir et les réflexes de l’ancêtre n’étaient plus ce qu’ils étaient, c’était une évidence. Son opposant sortit alors l’antidote, celui qui offrit de nombreux spasmes à l’assemblée tant ce dernier semblait presque pire que les poisons…

- Mouhahahaha ! Tu es déjà sous le coup de mon poison paralysant et il s’agit là d’un des seuls remèdes dis…

Soudain, Nils se tritura et se tint le ventre, comme s’il revenait à lui après un long sommeil : il bougeait enfin. Un son de gargouillis coupa la parole du jeune médecin qui en oublia de rire en voyant que Nils avançait maintenant dans sa direction après avoir retiré les piqures tout en se tenant le ventre.


Je crois que c’est à vous mais… je… Z’auriez pas un spasfon ? J’ai laissé ma trousse à…
Sous l’œil éberlué de l’assemblée et du médecin qui ne comprenait pas pourquoi ses poisons ne faisaient pas effet, un drame se produisit : le gargouillis dans le ventre se changea en un pet sonore qui envahirait l’arène en quelques secondes dans une espèce de brouillard violet immonde. Nils n’avait pas pu se retenir… est-ce qu’il commençait à devenir incontinent ou bien les poisons avaient finalement eu l’effet escompté ? Quoi qu’il puisse en être, lorsque le brouillard se dissipa, le corps du jeune médecin serait au sol, inconscient. Nils prendrait alors le tampon dans la veste de son opposant et demanderait innocemment quand commencerait la formation.


Mama et les enfants étaient restés en retraits sans trop prêter attention aux frasques de l’ancêtre, Ginny applaudit tout de même de façon volontaire tandis que Chloé détourna les yeux comme pour dire qu’elle n’avait aucun lien avec ce vieux fou… malheureusement, Nils reviendrait alors dans leur direction pour échanger sur le prochain combat avant de se lancer dans un discours auprès de ces derniers.


Soyez magnanimes les enfants, on est là pour apprendre, vous le savez aussi bien que moi !
Ainsi, Nils était le premier à être validé, il comptait bien rester dans les gradins pour profiter des combats à venir de ses petits-enfants, à moins que d’autres n’aient d’autres qualifications ? Etrangement, en prenant place, une espèce de cordon de sécurité avait été mis en place autour de l’ancêtre de façon naturelle : à croire que sa démonstration avait refroidi la volonté de se mettre avec lui… ou tout du moins de s’en approcher ?




Simple utilisation du FDD, Niveau de l’ennemi non précisé vu l’écart qu’il est censé y avoir.

Mama Ité – Niveau 40
Chloé Gratz – Niveau 38 [En attente de validation sur FT]
Alphonse Gratz – Niveau 38 [En attente de validation sur FT]
Ginny Gratz – Niveau 35 [En attente de validation sur FT]
Cornella – Niveau 30 [En étable]

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Milou Gena
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Lun 26 Aoû - 23:00
De plus en plus obéissant, Otokearasso, ce magnifique monstre marin qui tirait sur les traits d’une jeune baleine, si l’on oubliait sa paire de bras qui tirait le bateau de l’amie de Milou, lâcha d’un coup le navire. Puisque Milou, sous sa forme animale, lui sauta sur le dos.

- À la revoyure Eli’ ! S’écria-t-elle à la capitaine qui avait presqu’une larme à l’œil, de laisser encore une fois sa meilleure amie pour une durée indéterminée.

Les deux pirates qui s’éloignaient, mimaient en simultanée toutes les techniques qu’elles eurent inventé durant leurs périples : « Double pouce dans les narines », « majeurs dans les oreilles », « auriculaires qui remontent les cernes... »  ; ceci comme une sorte de rituel.
Enfin, Otoke flottait à la surface de la mer, tranquillement, pour déposer Milou Gena sur l’archipel. La jeune fille comptait bien sortir de là plus forte que jamais. Elle voulait mettre en pratique tout ce qu’elle eut appris, ce fut pourquoi Élisabeth l’accompagna jusqu'en périphérie de l’archipel. Celle-ci, trop occupée, repartait aussitôt fouetter ses propres chats.

- Je ne me suis pas attachée, alors fais bien attention Toto. Si tu vas sous l’eau, je vais couler, ok ? Répétait-elle, encore et encore, à la créature, bien que celle-ci ne la comprendrait probablement jamais.

Pour autant, Otokearasso prit soin de la projeter sur le sable de l’île sans trop d’encombre, alors que celle-ci debout sur l’animal prenait quelques poses triomphantes plus ou moins en équilibre. Toute étourdie, Milou encore sous sa forme bestiale, mit quelque temps à se redresser. Cela fait, elle observa l’île quasiment déserte et tout à fait dévasté, il fallait qu’elle aille à l’hôtel des métiers. Le lieu ne fut pas difficile à trouver, il n’y avait que cela. Dans sa marche décontractée, elle se grattait partout, l’iode collait au poil et cela faisait un moment qu’elle ne s’était pas toilettée. D’autres individus se dirigeaient vers l’hôtel, elle suivit ses hommes. Quelques-uns, la prirent pour un animal local, d’autres ne la remarquaient pas. Des individus discutaient entre eux, ils avaient tous l’air plutôt costaud. Le ventre de la jeune pirate gargouilla ce qui lui échappa un profond soupir. Elle observa les individus à la recherche d’un casse-dalle, renifla un peu désespérément avant de se résigner et d’enfin entrer dans le bâtiment.

« Je me demande si je vais vraiment survivre à tout ça, d’un coup je ne le sens plus trop. Pourtant, j’ai promis à Eli de revenir pleine de gloire... Je n’ai pas le choix. » Pensait la fillette, qui pleine d’assurance s’avança vers l’accueil du rez-de-chaussée.

Sa forme humaine prit place, sa détermination faiblissait légèrement à la vue de colosses monstrueux, mais se rassurait aussitôt, ce n’était pas eux qu’elle combattrait. On lui remit un badge à pointer, lui expliqua les règles, les étages, les récompenses, en sommes tout le système, mais la petite à l’attention fébrile n’en retenue qu’une chose : battre dix personnes. D’autant plus qu’elle ne venait pas pour apprendre un métier en particulier, ce qui était le cas de la plupart des individus présents. Elle hochait la tête en guise de réponse sans trop se poser de question, à part si cet hôtel des métiers lui correspondait vraiment. Cependant, elle bouillonnait légèrement, l’excitation se lisait sur tout son corps frétillant comme une eau gazeuse. La craintive Milou, sans s’en rendre compte laissa de côté toute son appréhension, trop occupée à se remémorer ses quatre cents coups avec Eli et l’envie d’en découdre. Elle se dirigea directement au premier étage. Des combats coupaient le souffle des spectateurs.

« C’est un vieillard ou je rêve ? » Elle ouvrit ses petits yeux bleus pour tenter d’observer ce combat, cela pouvait s’avérer utile, histoire de comprendre de quoi il était vraiment question.
La petite écarquilla encore plus grand ses yeux et son excitation ne cessait de grandir. Elle n’avait rien compris de ce qu’il se passait, à part que l’ancêtre venait de rétamer le médecin. Elle applaudit et gigotait dans tous les sens. Le staff l’invita directement à monter sur le ring en devenir.

Un énorme gaillard, tout de muscle grognait déjà. La petite Milou déglutie et son courage s’envola déjà, tremblotante, elle s’avança timidement au centre de l’arène. L’homme craqua ses mains et Milou fonça tête baissée, couteau à la main, vers celui-ci. Il la stoppa net en attrapant son bras et jeta le poignard avec son autre main sur le côté. Milou paniquait, elle tentait de se défaire de la poigne de l’homme en gesticulant maladroitement dans tous les sens. Il la souleva d’une main, attrapa sa cheville de l’autre et releva sa cuisse au niveau du dos de la petite. Elle hurlait à la mort.

Un « CRAAC » suivit d’un couinement résonnèrent dans la salle.

Pendant un instant, finalement, une extase apparut sur le visage de la petite. Courir toujours le dos arqué lui valut des maux de dos, le catcheur-masseur venait de remettre en place tout cela. Sauf que celui-ci poursuivait son geste et la petite ne pouvait pas rester ainsi, elle sentait bien que s’il continuait son mouvement, son dos risquait de se plier. Illico presto, sa forme de Saïmiri reparut, très petite, l’homme n’eut pas le choix de la lâcher d’un coup. Elle retomba sur ses quatre pattes et rapidement elle se positiona derrière l’homme pour croquer ses chevilles. Celui-ci la dégagea d’un allègre coup de pied, mais l’adrénaline la poussa à revenir à la charge. De la même fougue que sa petite morsure, elle escalada l’homme jusqu’à son visage en prenant soin d’enfoncer ses griffes sur tous ses points d’appuis. La saïmiri croqua le bout du nez du masseur, espérant le lui arracher, elle tenait avait ses pattes le sommet du crâne, tandis qu’elle lacérait la poitrine de l’homme avec ses pattes arrières. En riposte, l’homme boxa le dos du saïmiri, celle-ci s’aplatit vers lui. Ses coups eurent beau être violant, il visait juste, tous les points qu’il frappait, relaxait intensément Milou, elle bavait en abondance et se sentait apaisée, tandis que l’homme commençait à saigner de la même fluidité que la salive du singe.

« C’est génial, » pensa-t-elle « mais comment est-ce que je le mets à terre celui-ci... » Puis avant même de trouver une solution, elle lui envoya un énorme coup de tête et dans un saut arrière s’éloigna de l’homme pour réfléchir un instant.

Son coup venait de lui amocher le crâne, elle le regretta, mais finalement, le masseur semblait un peu plus mal en point qu’elle. Mine de rien, l’adolescente constatait ses propres progrès, bien que le massage du catcheur la tranquillisât, elle se trouvait bien plus détendue qu’auparavant pour un combat tonique L’homme prépara un nouveau coup, il enfilait des gants de boxe, alors Milou devait agir au plus vite. Le gros nez du monsieur l’attirait, elle ne lui avait pas arraché, mais il saignait sur l’arête. Son attaque suivante se focaliserait donc, sur celui-ci et dans un saut elle enfonça ses deux griffes de pouce en plein dans les narines elle lui chuchota :

- Abandonne, sinon je risque de t’écarteler le nez.

L’homme ne répondit pas, la fillette avait déjà enfoncé bien profondément ses pouces dans ses narines. La douleur se lisait sur son visage, l’enfant n’eut pas besoin de le menacer pour qu’il se laisse abattre, après tout, ses attaques avaient l’effet contraire et surtout, il tenait à son petit nez, la petite singe l’avait vaincu. Sans un mot, l’homme lacéré sur tout le visage et la poitrine, ainsi qu’au nez en miette, quitta la salle, l’air sombre et s’affaissa plus loin.

- Ah ! Je me sens renaître ! S’écria Milou en oubliant que la foule l’observait.


Elle s’étira de-nouveau tout en reprenant son apparence de jeune humaine et ramassa son petit couteau avant de se diriger dans les en tribune. Un très léger sourire de satisfaction s’affichait, elle aurait voulu que la capitaine pirate la regarde, elle haussa les épaules à cette pensée. Le mal de crâne du coup de boule se faisait sentir, l’adolescente prit note de ne plus réitérer avant d’avoir endurci son front. En plus son ventre gargouillait, cela lui rappelait sa faim. Au-delà de ses états d’âme, elle ne prit pas la peine de soigner son apparence, en nettoyant le sang de l’homme sur ses ongles, menton et vêtement, de toute façon ce sang n’était pas ce qui l’avait le plus salit pour l’instant. En tournant la tête, elle remarqua le vieil homme qui s’était battu juste avant elle, se releva d’un coup hochait sa tête, admirative puis se rassit.

« Je veux être un vieux comme ça moi. » Songea-t-elle un instant en se remémorant le combat expéditif de cet homme.




(Re-edit :
PNJ : Maître Masseur, Catcheur Niveau 25)
Milou Gena
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Nils Gratz
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L’Hôtel des Métiers



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A taaaaaable !
L’odeur du fumet de la soupe de Mama Ité commençait à embaumer tout l’air ambiant. La grosse dame avait commencé à préparer la pitance après son dur labeur. Elle avait finalement refusé de participer à la formation, estimant que ce n’était pas un « prout prout de chef » qui allait lui apprendre à couper des oignons. Sûre d’elle, elle offrit sa louche à qui en demandait préparant toujours beaucoup trop pour tout le monde. Les Gratz y étaient habitués et, comme toujours, déploraient la soupe.


Chloé, à toi.
La jeune demoiselle grogna avant de se lever. Elle n’avait pas vraiment en tête l’idée de devoir avancer auprès d’un gain de métier et, de toute façon, fut vite interrompue par Ginny dont les yeux pétillaient déjà depuis plusieurs minutes : elle n’avait pas loupé une seconde du combat qui venait d’avoir lieu et pour cause…


C’est troooooooooop chouuuuuuuuuuuuuuupiiiiiiiiiiiiiiiiiii !
Ginny avait hurlé avant d’avaler en quelques pas la distance qui la séparait de Milou. Absolument émerveillée par le petit animal qu’elle considérait comme trop mignon, elle n’avait plus qu’une seule idée en tête : lui faire un énorme calin et la cajoler partout. Ni Nils ni aucun autre membre du groupe des Gratz n’en tint rigueur, c’était un comportement des plus habituels pour la petite qui se mettait toujours dans des situations pareilles.


Comment tu fais ?! J’peux toucher ?! Tu veux un calin ?
La jeune demoiselle risquait de monopoliser la parole sans même laisser le moindre temps de réponse à la jeune demoiselle si elle ne réagissait pas. Surexcitée, sautillant sur place, la jeune demoiselle en viendrait à tenter de prendre la main de la simiesque pour la ramener vers la marmite improvisée de la grosse dame et de son grand-père en hurlant à plein poumons.


On peut l’adopter ?
Décidément, elle n’en manquait pas une. Pas une seconde la Gratz ne s’était douté qu’il pouvait s’agir d’un humain maudit : pour la petite, c’était forcément un animal qui pouvait se transformer en humain… de son côté, Nils sourit simplement à sa petite-fille comme s’il s’était simplement agi d’une nouvelle frasque. Posant une main paternaliste sur la tête de cette dernière, il lui rappelait tout de même que ça ne se faisait pas et qu’elle avait encore un combat à mener avant tout pour continuer son apprentissage. N’écoutant que son cœur, la petite Ginny insista alors pour combattre avec Milou si cette dernière avait suivi.


On pourra faire des attaques trop choupi ensemble !
L'Hotel des Métiers DNhy6XV

Chloé s’était avancée de son côté sur le ring et rouspétait déjà à l’idée de devoir combattre. Obéissante, elle avait tout de même respecté l’ordre de Nils et affronterait alors un certain John, l’homme « calibré » comme certains aimaient l’appeler. Telle la faucheuse, la jeune brune détacha la faux dans son dos pour la saisir d’une main et finir ça le plus rapidement possible.

Le combat commença et d’un pas rapide, Chloé s’élança pour faucher son adversaire et arrivée à quelques centimètres du cou du dernier, voyant la mort arriver, les organisateurs interrompirent le combat.

- A.. attendez ! Une nouvelle règle s’applique pour vous ! Pour progresser, vous devrez commencer votre formation dès maintenant et donc n’utiliser que les outils et/ou armes en lien avec votre formation…

Chloé ragea et rangea son arme dans son dos avant de rouspéter davantage comme quoi elle n’avait pas de telles armes. Il n’en avait pas fallu plus pour que son opposant ne commence à la mitrailler. Folle de rage, elle aurait alors pris le pas de le rouer de coups jusqu’à ce que son opposant n’abdique finalement.

Un œil au beurre noir, le corps plein de bleu, le John avait simplement abandonné en poussant un juron en plus. Certes il devrait lui enseigner… mais elle allait en baver… c’était certain !




Mama Ité – Niveau 40
Chloé Gratz – Niveau 38 [En attente de validation sur FT]
Alphonse Gratz – Niveau 38 [En attente de validation sur FT]
Ginny Gratz – Niveau 35 [En attente de validation sur FT]
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Lun 2 Sep - 11:04
Le très léger mal de crâne s’évanouissait tandis que les pensées de la fillette s’orientaient déjà sur son prochain combat. Milou se sentait pleine de fierté d’avoir battu son premier adversaire. L’odeur du souper lui enivrait les narines, une dame nourrissait qui voulait, la jeune femme hésita un instant de s’incruster et comme une autre jeune fille venait de crier elle l’observa. Celle-ci s’approchait d’elle. Milou fit un petit pas en arrière, mais les devants de l’autre jeune fille la dépassait et la voici déjà entraînée près de la famille de la rouquine. Elle reconnut le vieil homme qu’elle fixait juste avant que Ginny n'interrompît ses pensées. Après avoir détaillé le visage de l'homme puis de ceux à proximité, la jeune pirate hocha la tête pleine de respect puis se mit à fixer avec intensité, la nourriture. Sa faim prenait forme par quelque dégluti et gargouillement.

La Ginny continuait ses ébats, plein d’enthousiasme ce qui plongeait Milou dans ses pensées.

« Des attaques choupi... Elle participe aussi aux combats, peut-être que c’est une pirate, elle aussi. » Pensait-elle, la jeune pirate n’était pas contre d’apprendre à se battre en duo, lorsqu’elle se battait avec l’équipage d’Eli, elle se sentait pleine de ressources.

Alors s'harmoniser avec de parfait inconnu lui semblait une bonne idée, d'autant plus que Milou se savait très petite face aux grands de ce monde. Elle hocha la tête vers la jeune fille sans tout de suite oser lui demander si elle aussi brandissait un drapeau pirate.

Milou n’eut pas encore eu l’occasion de répondre à la nouvelle tête qui l’aborda qu’un nouveau combat débuta. Pleine de curiosité, elle zyeutait de temps à autre la zone des combats, tout en lançant quelques regards vers Ginny puis vers la marmite, quelques fois vers le premier individu posé dans les tribunes qui dérangeait la vue de la petite pour n’importe quelle raison entre des muscles trop prépondérant ou seulement pour une forme de visage trop triangulaire à son goût. Enfin, l’attention de la zoan se promenait sur les nombreux individus autours.

Si Ginny portait son attention sur la jeune pirate, elle lui dirait d’attendre une seconde, et quémanda de la nourriture à la Mama Ité. Elle dut sûrement en recevoir, puisque pleine d’énergie, elle se rapprocha de Ginny pour lui parler après ces quelques réflexions désorganisées.

- Moi, c’est Milou, Milou Gena. Quel est ton nom ? Commença-t-elle, plutôt calmement, mais son œil était légèrement attiré par le combat en cours qui se termina assez rapidement. Milou haussa les épaules et se re-concentra sur la Ginny. Je ne combats pas pour un métier, j’ai demandé à défier le plus de maître possible, mais je serais ravie de combattre avec toi. Avoua-t-elle.

Un nouvel individu prit place sur le Ring, lui se battait contre un chef cuisinier, mais il ne tenu qu’une dizaine de minutes avant d’être recouvert de brûlure. Le cuisinier l’avait tout bonnement cuit à point.

Dans le même thème, le prochain combat touchait à un trésor gastronomique. Un maître fromager et son frère maître-sommelier préparaient déjà le terrain, les organisateurs appelaient la Milou, mais l’autorisaient à choisir un combattant volontaire pour cette performance. Milou ne connaissait personne, à part la jeune fille qui pétillait des yeux. Elle n’hésita pas, et attrapa la main de Ginny avant de se précipiter sur le ring. Elle sentait que ce combat serait amusant.

Le premier des frères tenait une corpulence peu étroite, mais sur son dos dépassait tout de même une sorte de grande jarre. Il souriait et avant même que le combat ne commence, il démontra de son talent en projetant de son dos une infinité de petite boulette orange qui se projetèrent donc en l’air et retombaient dans une pluie de grêle sur tout le ring. Les petites billes orangées interpellaient le public qui s’écriait à travers des applaudissements. Le second frère, lui roulait un énorme tonneau qu’il posa au centre du ring. Sa démonstration ne tarda pas : un filet rouge s’échappa du tonneau droit vers le plafond et retomba dans une sorte de cascades. Le public réceptif, applaudissait de plus belle ces deux attaques similaires.

Milou fronçait les sourcils, elle ne comprenait pas très bien ce que traficotaient les deux zigotos. Elle jeta un coup d’œil à Ginny, si celle-ci l’avait suivi jusqu’ici, autrement, elle acceptait n’importe quel volontaire. Et, Milou face aux deux frères, voulu, elle aussi montrer une de ses techniques, mais n’avait rien de spécifique à montrer. Sur le ring, elle n’avait rien sur quoi s’accrocher pour se balancer et sauter vers une de leur trachée, en plus le combat n’avait pas vraiment commencé. Alors comme démonstration de force, celle-ci, se transforma en sa forme hybride. Sa tête légèrement plus grosse que dans sa forme primitive de Saïmiri gardait les mêmes traits. Son masque noirâtre de singe était le même, ses babines et ses dents de frugivores tenaient leurs proportions peu humaines, mais sa chevelure bleutée voire blanchi par le sel, la saleté et l'excès de sébum était la même que dans sa forme humaine. Son torse arqué et poilu comportait lui, des bras plutôt longs et ses petites pâtes de saïmiri orangeâtes et verdâtres, elles, se plissaient, prêtent à bondir sans réflexion. Il ne restait que quelques secondes au deuxième combattant pour marquer son territoire.  

Et le combat débuta. En parallèle, d’autres duels prenaient place, mais Milou gardait actuellement ses yeux rivés sur les frères.






PNJ Maître fromager : LVL 26 : Manipulation du lait – attaque ninja fromagère
Maître Sommelier : LVL 26 : Manipulation du Vin -
Milou Gena
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Lun 2 Sep - 18:32



L’Hôtel des Métiers



L'Hotel des Métiers Vt72mYvL'Hotel des Métiers Rvi5

- Vous êtes de la même famille ?

Alphonse avait pris un accent italien pour répondre par l’affirmative presque d’un air hautain tant il venait de s’être transformé en « Le parrain ». L’organisateur avait pali un instant avant de modifier les règles du prochain combat. Des maitres commençaient à tomber bien trop facilement et il devenait nécessaire de modifier la méthode de combat pour « l’affaire Gratz » qui commençait à prendre de l’ampleur.

- Ce sera donc un duel de construction pour vous !

Divers matériaux avaient été amenés pour que le jeune homme et le maitre ne se retrouvent finalement en duel. L’homme était âgé et sifflotait comme si de rien n’était, s’il représentait l’un des plus forts de l’hôtel des métiers, il n’en demeurait pas moins plutôt un expert dans son métier et avait finalement trouvé sa reconversion après la chute de l’équipage du Compost. Alter Kangou salua nonchalamment le jeune bambin qui s’affairait déjà à construire une bâtisse digne des dieux… ou tout du moins s’y essayer. Ainsi, le « combat » ne durerait pas, Alphonse se faisant rétamer quelques minutes seulement : il n’avait pas la moindre expérience en charpente.

L’épreuve durerait sans doute plusieurs heures et alors qu’une énième planche de bois s’effondrait sur le crâne d’Alphonse, Alter délaissa sa propre construction pour déjà commencer l’enseignement des bases au jeune Gratz. Après tout, il devait bien ça à son ancien capitaine. Sifflotant pendant qu’il travaillait entre deux coups de marteaux, un nouveau duo de choc venait de prendre place même si excentré des arènes de combats. Les organisateurs étaient néanmoins un peu fiers d’avoir pu redorer le blason de l’hôtel des métiers en manifestant un tel savoir-faire.

L'Hotel des Métiers DNhy6XV

- Laiffe-moi fette faux !

Le pistolero avait perdu une ou deux dents dans son combat contre la jeune demoiselle. Bien décidé à lui en faire baver, il avait expliqué à Chloé qu’elle devait comprendre la logistique des armes et subir un « coup de canon » pour comprendre ce qu’elle infligerait aux navires ennemis. Ainsi, la jeune demoiselle ne s’était pas laissée faire et avait finalement opté pour râler et renvoyer dans ses vingt-deux son maitre. Décidément le combat à distance n’était pas son fort et la formation risquait de ne pas avancer d’un poil.

- De toute façon t’es beaucoup trop nul !

La revanche risquait de commencer très rapidement, les deux parés à en découdre à la moindre occasion. Plus loin en retrait, un vieillard semblait regarder la situation et appréciait en revanche les différents temps de réflexe de la jeune demoiselle. Fronçant les sourcils, le vieil homme émit un « hum » de réflexion. L’ayant repéré, il fut rejoint pas l’ancien vice-amiral, n’appréciant pas vraiment que l’on puisse reluquer sa petite fille ainsi.


Je peux aider ?
Le ton était froid, très paternaliste. Le Gratz laissa suinter un peu de poison de quelques extrémités de son corps. Les quelques gouttes qui tombèrent au sol brulèrent alors la végétation autour. Sans s’en formaliser pour autant, sans même avoir remarqué en réalité, le vieillard alors concentré émis quelques paroles, sûr de lui.

- Elle n’est pas faite pour ce métier… son tempérament est bien trop orageux.

Ainsi, Nils se calma et échangea avec l’homme, il comprit alors que ce dernier n’était qu’un nostalgique du temps passé : bien trop faible, il n’avait jamais véritablement fait le poids pour être un véritable combattant. Il avait ainsi vite été remercié mais restait néanmoins expert dans le domaine de la navigation et de la météorologie. Son rêve aurait été de voyager au sein des iles célestes mais une vie est trop courte pour profiter de cet instant, encore fallait-il qu’elle existe. Riant de bon cœur avec un Nils détendu, il proposa alors de former Chloé, désireux de transmettre son savoir : il voyait un certain potentiel chez la jeune fille…. Et sans doute serait-il plus doux que cet imbroglio.

- Accompagne-la dans ma petite maison en retrait, je vous paierai un petit coup à boire et pas besoin de combattre, je n’aurais pas la moindre chance face à elle.

Nils accepterait alors, interrompant la séance de formation devant une Chloé soulagée avant de comprendre qu’une autre attendait. Elle rouspéta, râla et manqua de monter encore sur l’échelle de la colère mais le regard intransigeant de son grand-père eut raison d’elle. Elle était bien incapable de lui tenir tête pour le moment. Se mordant la lèvre, une nouvelle formation allait commencer pour elle.


Et tu peux garder la faux bien sûr.
Elle comptait bien qu’il n’en soit pas autrement. Nils resterait ainsi là pour veiller sur sa petite fille.

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La jeune Gratz s’était ainsi elle aussi présentée à sa nouvelle amie trop choupi d’amour. Elle en avait même profité pour lui donner de quoi se sustenter et faire les présentations avec toute la famille Gratz en donnant des informations pour le moins croustillantes et particulièrement importantes. Ainsi, Milou saurait que Alphonse avait tenté de jouer de la guitare sans succès, que Mama avait un amoureux qui était un chien, que Chloé avait eu ses règles il y avait de ça quelques jours et que Nils était un « papy super trop cool ».

Mama avait pris le relai auprès de Ginny en tant que nounou attitrée. A dire vrai, elle remplissait parfaitement ce rôle depuis des années déjà. Ainsi, elle ne vit pas d’un mauvais œil, bien au contraire, le combat qu’elle s’apprêtait à mener. En réalité, il aurait été difficile de dissuader la jeune fille tant elle avait bondi de joie à l’évocation d’un combat en duo.

Qu’en serait-il de sa propre formation ? Pour le moment Mama n’avait pas la moindre idée à ce sujet.

- Pas d’attaque frontale hein !?

Les organisateurs avaient déjà vu le coup venir. Se sentant rassurés parce que l’ancien vice-amiral était parti, il restait néanmoins quelques dangers. Quoi de plus normal pour eux de trouver une solution pour éviter que les combats ne durent que peu de temps ? Ginny ne s’en formalisa pas le moins du monde et au détour d’un passage, vola une casquette rouge qui trainait là avant de l’enfiler. Adressant un bisou volant envers son nouveau compagnon, elle tira sur sa casquette pour la retourner et pointer du doigt en direction des deux hommes qui avaient commencé les festivités.


Simiabraisé ! Je te choisis ! Attaque piqué roue de feu !
Voilà que la jeune demoiselle se prenait pour la dresseuse de son nouvel animal de compagnie. Se mettant en position, elle inviterait Milou à s’appuyer sur elle pour lui faire la courte échelle et la propulser dans les airs. Si elle n’était pas particulièrement douée pour le combat, la jeune Gratz avait tout de même développé un certain talent pour copier ce que faisait Mama Ité par moment avec sa force surhumaine. Bien sûr, elle ne serait en aucun cas capable de déraciner un arbre ou de propulser sa marmite comme une balle de golf avec une louche néanmoins restait tout à fait en capacité de projeter sa nouvelle meilleure amie bien au-dessus de la mélée.


Enchaine avec vive-attaque !
Une nouvelle passion pour la dresseuse née qu’elle était s’était dessinée sur le visage émerveillé de Ginny !




Mama Ité – Niveau 40
Chloé Gratz – Niveau 38 [En attente de validation sur FT]
Alphonse Gratz – Niveau 38 [En attente de validation sur FT]
Ginny Gratz – Niveau 35 [En attente de validation sur FT]
Cornella – Niveau 30 [En étable]

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Ven 13 Sep - 14:04
- Hein ? Quoi ? Attaque piquée ? Lâcha Milou en saisissant l’invitation de la Ginny à se faire propulser dans les hauteurs. Roue de feu piquée ! S’écria-t-elle à son tour en volant au-dessus du sommelier.

L’adolescente profita de l’élan et de la force de propulsion de l’autre jeune femme et tenta une acrobatie arrondit, son agilité ne lui permit seulement de faire une espèce de roulade-avant aérienne. L’atterrissage fût vinaigré, l’homme se protégea d’un liquide blanc-jaunâtre qui s’échappait de son tonneau et formait une barrière sphérique, qui stoppa net l’élan de la fillette, doucement elle s’enfonçait dedans lorsque le fromager lança ses billes de mimolette à travers la barrière alcoolisée et la petite voltigeuse n’esquiva pas.

- Aie. Échappa-t-elle, plaintive, et comme sa bouche s’entrouvrit par réflexe, elle avala le liquide qui avait un gout qu’elle ne reconnut pas, elle identifiait seulement une saveur vinaigrée et fermentée puis manqua de s’étouffer avec une des billes orangées. Lorsqu’elle toussa, la boulette de fromage retourna sur sa langue et là, le fromage fondu sur sa langue et elle l’avala.

« C’est bon ça. » Pensa-t-elle.

Elle dépassa donc cette première barrière pour atterrir sur une nouvelle, granuleuse et jaunit, que le fromager fabriquait de la même manière que son frère : du lait s’échappait de sa jatte, beaucoup de lait même, sa jatte se vida de trois quarts, mais Milou ne percuta pas tout de suite que ces hommes n’avaient qu’un nombre limité de « munition ». Cette pâte se solidifiait à vue d’œil en une épaisse couche orangée-brune qui recouvrait l’intérieur friable, sur lequel Milou eut à peine le temps de glisser, quelques copeaux s’étaient disposés au-dessus de la croûte lorsque les pieds de la petite dérapèrent sur la pâte granuleuse. D’en bas, Ginny poursuivait ses directives, un peu déboussolée Milou tentait d’effectuer « vive attaque » en tapotant cette épaisseur de lait fermenté. Avec toute sa force, elle se doutait qu’elle ne pouvait pas la briser.

- Copine, c’est une galère de casser ce truc. Lui cria-t-elle.

Tout de même focalisée sur sa « vive-attaque », elle sorti son couteau qu’elle plantait avec vivacité sur cette épaisse croûte parmesane et espérait la percer.

« Je veux gagner » Se répéta la saïmiri à chaque coup de couteau. Elle perçait la carapace mais l’homme de l’intérieur reconstituait la croûte. La fillette commençait à s’essoufflée, elle n’était pas pleine d’endurance, elle laissa planter son couteau à un endroit et inspira longuement. Les deux hommes étaient en pleine défense.

D’un point de vue globale, l’on ne voyait seulement un énorme fromage couleur caramel, qui protégeait les deux frères. Milou à quatre pattes sur le sommet aplatit, et Ginny en bas, qui elle aussi portait des coups sur la carapace. D’un coup l’illumination parvint enfin à l’esprit de la fillette. Elle observa les quelques copeaux blanchâtres et les gouta. C’était salé mais subtilement goutu, d’un coup de langue elle dévora toutes les miettes. Milou se leva et se pencha vers Ginny.

- J’ai un plan ! On va tout manger ! Ces techniques sont délicieuses ! Lui lança-t-elle en la regardant.

Ginny n’attendit pas la recommandation de Milou, pour elle aussi percer la croute et déguster ce délicieux parmesan avant que la nouvelle croûte ne se forme. Milou hocha la tête puis retourna vers son couteau, elle creusait la croûte et mangeait tout ce qu’elle pouvait avant que la croûte ne se reformait.

La pâte intérieure n’était pas épaisse et plus Milou et Ginny creusaient la croute, plus on voyait le fromager qui remettait des couches de lait là où elles trouaient. Cette opération prit énormément de temps et la petite saïmiri commençait à avoir des élans gastriques. Elle vomit un peu et trop ballonnée grattait dorénavant la croûte à l’aide de son couteau. Le maître fromager sentait bien qu’il gaspillait son lait alors il détruit sa barrière fromagère et récupéra quasiment la moitié de son lait. Milou glissa, juste au-dessus des deux frères, et Ginny lui donna une nouvelle directive, ce qui replongea Milou en plein combat. Elle plongea droit sur les deux hommes, et là où le fromager semblait vouloir s’attaquer à Ginny, le sommelier attendait la chute de la petite. Le sommelier voulu utiliser sa réserve de vin mais la rouquine engloutie déjà une bonne partie du liquide avant de renverser le reste au sol. L’homme dût se concentrer davantage pour récupérer le reste qui s’écoulait au sol et se mélangeait déjà au sol. Il eut un tremblement, sa création dispersée perdait en raffinement. Il oublia un instant la Milou, car d’un coup il voulut s’attaquer à Ginny, mais la chute fracassante de Milou ne se stoppa pas, la zoan s’écrasa de plein fouet sur l’homme. Pleine de fromage et du soupé de la Mama Ité, le petit poids de la fillette fût difficilement encaissable. Le sommelier pas trop costaud eut un bon moment de torpeur et Milou ne le remarqua pas et enchaîna les coups de poings sur le visage déjà évanouit de l’homme.

- Vive attaque, vive attaque, vive attaque ! Répétait-elle à son ennemi déjà inconscient.

Ginny, de son côté esquivait aisément les attaques du maître fromager, il arrivait bientôt à la fin de sa réserve de lait. Il recula sentant que la miss Gratz le dépassait en tout point. Souhaitant au moins venger son frère de l’attaque-chute de la petite saïmiri, il se décida à l’attaquer elle.  

- La combinaison du vin de mon fromage ne vous gardera pas en vie. Déclara-t-il accompagné d’un petit rire.
Le fromager lança une gerbe de lait sur le vin qui coulait au sol. Il utilisa d’ailleurs ses dernières ressources de lait de vache pour cette attaque en préparation. Milou se jeta sur le mélange, mais trop tard. Une croûte lavée au vin blanc, d’un orange vif, découvrit bientôt son cœur coulant et collant qui se déposa sur les deux filles.  Malgré l’absorbation de vin, Ginny semblait encore en capacité et, elle et Milou mangeait la substance très forte en gout.

Milou se débarrassa rapidement du fromage gluant et elle s’approcha du Maître.

- Plus de minutions non ? Lui déclara-t-elle. Je suis sûre qu’en force physique tu ne feras pas le poids face à

- La zoophilie ! S’écria Ginny.

- à nous... Dit plus bas la zoan qui dévisagea un instant l’autre fille.

Milou ne fut pas la seule, à plonger son regard sur Ginny, celle-ci poursuivi :

- C’est pépé qui m’a appris ce mot ! Simiabraisé, attaque Ultra Laser !

- Ouiii ! Et la saïmiri fonça sur l’homme qui illico presto dégaina une petite fiole.

-Et moi, voici mon ultime attaque ! Le fruit de mes brebis ! Même si tu manges ça, ton ventre ne survivra pas ! Déclara-t-il en riant, tandis qu’en effet le lait s’échappait de la fiole sous forme de petit crottins pleins de vermicelles.
Milou ouvrit grand la bouche. Elle sentait dans sa bouche les vers gigoter mais ne perdit pas encore son sang-froid. L’homme se figea un instant face à résistance gastronomique de la fillette. Celle-ci fermait la bouche et grimaçait énormément Il recula d’un pas et après un long soupire, salua ses adversaires.

- Vous vous êtes très bien débrouillée. Je suis vaincu. Je tamponne vos cartes. Déclara-t-il, sous un tonnerre d’applaudissement.

Le maître fromager s'avoue vaincu par manque de ressources laitières et pensait que la fillette s'évanouirait au contact de cet explosif fromage. Milou fermait la bouche, des vers gigotaient encore dedans, alors elle en vomit une partie. Puis, elle s’approcha de Ginny avec un sourire triomphale.

- On a gagné copine !!! S’écriait-elle en levant sa carte tamponnée vers le ciel, puis d’un coup écarquilla les yeux.
Elle fonça sur l’évanouit sommelier et le força à se réveiller pour qu’il tamponne également sa fiche. Lorsqu’il le fit, elle couru désormais comme une furie, sous forme de saïmiri, jusqu’à l’infirmerie pour trouver le lutteur afin qu'il lui tamponne aussi sa fiche.

Des combats faisaient rage pendant ce temps, et l’un des organisateurs l’attrapa sur le chemin la prévenant, que le prochain combat serait le dernier et que si elle le réussit, elle sera qualifiée pour la royale bataille. Lorsque la Zoan retourna vers l’estrade à la recherche de sa nouvelle copine, elle semblait dévastée par le fait qui lui était impossible de vaincre six autres individus si le prochain était le dernier. Son ventre gargouillait, son ingurgitation de fromage en abondance le lui retournait. Au moins elle était repue.




PNJ Maître fromager : LVL 26 : Manipulation du lait – attaque ninja fromagère
       Maître Sommelier : LVL 26 : Manipulation du Vin -

Pnjsation de Ginny vu Hors RP  avec Nils.
Milou Gena
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Nils Gratz
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L’Hôtel des Métiers



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Même Mama Ité s’était mise à applaudir le combat. Bien qu’elle fit les gros yeux en voyant que Ginny s’était quelque peu approchée de l’alcool, elle ne réagit pas plus et profita plutôt du spectacle : la jeune demoiselle n’avait en réalité pas été en véritable danger. De son côté, Ginny était toute fière d’avoir participé avec sa nouvelle mascotte, nul doute qu’elle comptait l’adopter prochainement en tentant de l’appâter avec diverses nourritures et jouets à mordiller.

Ginny n’étant pas attirée par la renommée et encore moins par le challenge de gagner avait préféré opter pour se faire tamponner le visage en guise de tatouage qu’elle affichait du coup fièrement auprès de la foule pour les haranguer. La jeune demoiselle n’avait finalement pas eu besoin d’aller à l’infirmerie tant elle s’était amusée et préféra retourner auprès de Mama avec qui elle discuta tranquillement tout en ayant remercié la jeune simiesque. De l’autre côté de l’arène, une personne avait néanmoins suivi tout le combat et toute l’aisance et la grâce de la jeune Gratz.

L'Hotel des Métiers Fotor-10
Olivia

La grande dame dénotait dans la foule, habillée de façon pimpante, une série de revolvers à la main, elle s’était mise à imiter Milou pour alpaguer la jeune sous l’œil méfiant de la cuistancière.

- Copiiiiiiiiiine !

Des murmures s’étaient lancés dans les gradins, comme une forme de silence presque respectueux et certains combats s’étaient même arrêtés en voyant la dame élancée s’approcher très rapidement de la petite. Mama eut un mouvement protecteur envers Ginny qui ne se méfia bien sûr de rien mais la rapidité de la femme permit alors à cette dernière d’attraper les mains de la jeune demoiselle.

- Affronte-moi ! Tu verras on va bien rigoler !

L’aisance et la fluidité des mouvements laissait dire qu’elle aimait le combat mais surtout les combats ardus et « fun ». Elle arborait un magnifique sourire enjôleur et la jeune Gratz n’eut en réalité d’autre idée que d’accepter en riant de bon cœur. Après tout, elle avait dit le mot magique de « copine » nan ?

- Et si tu gagnes ? Je t’en donne un ! Tiens je te prête déjà celui-là !

Elle avait sorti de ses poches un magnifique pistolet arc-en-ciel et un autre tout rose. Il n’en n’avait pas fallu plus pour que Ginny n’attrape l’arc en ciel et ait les yeux pétillants à souhait. Elle accepterait donc le défi sans broncher et les organisateurs préparerait alors l’arène. Dans les gradins, certains murmures seraient alors audibles « c’est vraiment elle ? C’est Olivia ? On ne l’avait plus vu depuis des mois ! »…

- C’est un duel un peu particulier, les armes sont chargées avec des billes de peintures de toutes les couleurs ! Si tu me touches une fois tu gagnes, si je te touche 20 fois, je gagne ! Okay ?

Olivia prendrait alors position dans son coin de l’arène avant d’avoir expliqué le fonctionnement de l’arme à Ginny tandis qu’elle rirait de bon cœur. Elle semblait si enjouée, si heureuse… Ginny de son côté venait de mettre en joue la grande dame : elle tirait la langue pour mieux se concentrer et attendait le coup d’envoi. Au coup de sifflet, elle tira mais Olivia avait disparu. D’un seul coup, elle avait quitté son coin à l’aide d’un Soru pour arriver à quelques centimètres à peine de la jeune demoiselle et actionna son arme à trois reprises pour la toucher au torse avant de repartir aussitôt qu’elle était arrivée.

Sous le coup de la surprise, Ginny en eut le souffle coupé, la puissance de feu de l’arme était telle que des bleus apparaitraient sur son corps dans un cri de douleur que peu de personnes connaissaient de la Gratz. Olivia se mit à rire de plus belle, elle s’amusait vraiment en réalité… Ginny elle, posa un genou au sol tant elle avait eu l’impression de se faire transpercer par l’attaque.

- Copiiiiiiiiiine ! J’ai pas dit que les balles feraient pas mal ! Allez ! 3-0 ! Tu vas pas abandonner maintenant si ?

Olivia actionna une nouvelle fois son arme et toucha le genou qui flancha sous l’impact et fit s’écraser Ginny face contre le sol dans un nouveau cri de douleur.

Mama bouillait intérieurement et s’était déjà approchée de la scène prête à démonter la femme élancée. Elle avait déjà attrapé sa marmite mais les organisateurs étaient intervenus pour l’en empêcher… après tout, c’était l’expérience voulue non ? Ginny trouvait enfin un adversaire à sa hauteur, peut être apprendrait-elle finalement quelque chose ?

- 4 à 0 !




L'Hotel des Métiers Vt72mYvL'Hotel des Métiers Rvi5

Alphonse et Kangou ressassaient le passé tandis que les constructions avançaient à leur rythme. Alphonse comprenait surtout que la charpente et la menuiserie nécessitaient de la concentration, de la patience et…

- De l’émotion…

Un navire n’était pas qu’un simple bout de bois qui nous transportait mais bel et bien un être à part dans l’équipage, qu’il fallait le chérir autant que sa propre vie. C’était fou de voir à quel point ce métier était en capacité de canaliser le jeune Gratz… au point que s’il partait dans tous les sens au départ, il parvenait à prendre du recul et à ne pas s’imaginer de scène durant les temps où il prenait soin de ce qu’il bâtissait de ses propres mains. Pour une des premières fois depuis bien longtemps, il se laissait porter au gré du vent et des besoins de son esprit… à moins qu’il ne s’agisse aussi ici que d’un rôle ?

L'Hotel des Métiers DNhy6XV

La maison du vieil homme dénotait par sa décoration. Bien que simple en apparence, l’intérieur fourmillait de cartes en tout genre, de compas de navigations et d’ouvrages. Chloé s’en fichait en réalité mais de savoir que Nils était tout près et qu’elle n’avait en réalité pas le choix la poussa à s’intéresser au discours du vieillard.

- Tu es bien trop tempétueuse pour être patiente avec des armes à feu. Non, la foudre qui te caractérise devrait te pousser à t’orienter vers le souffle des nuages et vers…
- Moins de blabla et plus d’action le vioque !  


Et voilà. La jeune demoiselle n’en faisait qu’à sa tête et ne supportait déjà pas les phrases énigmatiques envoyées par le vieillard qui tentait de lui apprendre les bases de la navigation et de la météorologie. Nils sourit à cette idée qu’il n’était pas seul dans l’affaire et fut finalement rassuré lorsqu’il vit que sa petite fille jetait en réalité quelques coups d’œil en direction des ouvrages et des outils. Peut être que Chloé avait été jalouse de l’intérêt de Ginny ? Peut être n’avait-il pas assez passé de temps avec elle ? Dans tous les cas, Nils profiterait d’être là pour s’installer confortablement et veiller au grain, il continuerait sans doute de représenter cette figure d’attachement paternelle qui restait présente auprès de la jeune fille… quand bien même…





Mama Ité – Niveau 40
Chloé Gratz – Niveau 38 [En attente de validation sur FT]
Alphonse Gratz – Niveau 38 [En attente de validation sur FT]
Ginny Gratz – Niveau 35 [En attente de validation sur FT]
Cornella – Niveau 30 [En étable]

Olivia est niveau 35

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Ven 20 Sep - 13:25
Alors que Milou cherchait du regard sa copine elle se retrouva aux côtés de la Mama Ité et du reste de la famille qui attendait leur prochain combat avant de remarquer que Ginny était en plein combat, la saïmiri s’avança au-devant de l’estrade pour encouragé sa copine. Son adversaire avait l’air beaucoup trop coriace, automatiquement la petite la prit pour un bandit. Milou voyait les autres individus sous deux à trois catégories, ceux qu’elle aimait était indéniablement des pirates, ceux qu’elle détestait avait du sang de bandit puis la dernière catégorie qui regroupait le reste, se représentait à elle comme insignifiant. La fée des bois, La capitaine Élisabeth et maintenant Ginny demeuraient donc dans la catégorie Pirate, tandis que son père ou cette femme qui combattait sa nouvelle amie faisaient donc partie de ses ennemis : de vulgaire bandit.  Ce fut dans cette logique, que la petite Saïmiri hurlait, sa voix prédominait sur toutes celles des spectateurs qui avouons-le, la fusilla un instant du regard :

- Groosseeee poule, t’as pas intérêt de faire du mal à ma copine, je vais te faire du mal si tu continues comme ça !! S’exclama-t-elle sans trop réfléchir à ses mots, puis son ton s’adoucit mais toujours à plein poumon elle criait : Ma copiiine met là à terre, t’es la plus forte ! Booom shaka boom boom Gigi-poing-dans-sa-tête.

La Zoan pensa un instant qu’elle aurait dut montrer à Ginny ses techniques spéciales qu’elle échafauda avec sa compagne de voyage : le double majeur ou le double auriculaire lui semblait bien. La foule qui observait ce combat lançait quelque regard sur la Milou spectatrice qui se laissait dépassée par ses émotions. Malgré les regards réprobateurs, la fillette continuait ses ébats :

- GIGI ! Double phalange dans ses yeux ou ses oreilles ou son nez !! S’écriait-elle alors que cela ne ressemblait pas vraiment au thème de ce combat à l’arme de poing.  

La Milou semblait se calmer un peu, elle observait les mouvements de Ginny, comme si elle apprenait à connaître la rouquine, elle était tout à fait subjuguée. D’un coup la fillette eut un haut le cœur, son combat précédent lui força à ingurgité une trop grande quantité de produits laitiers, et surtout la dernière attaque pleine de vers du maître fromager lui laissait des haut le cœur vraiment pas agréable. L’adolescente se retenait de vomir, elle ravalait tant qu’elle pouvait ses reflux gastriques. Ce fut donc dévastée qu’elle loupa la fin du combat de sa nouvelle amie et surtout malade et nauséeuse qu’elle descendit sur le ring afin de combattre son prochain adversaire.

Le maître concierge prenait son temps. Il trainait un chariot avec un énorme engin qui n’intrigua pas Milou, celle-ci avait la tête penchée vers le sol prête à vomir tout jusqu’à ses tripes. À son arrivée, le maître ne dit pas un mot, par contre le public s’impatientait, une voix s’éleva :

- Eh ! Le singe ! Qu’est-ce que tu fabriques ?

Milou releva à peine la tête vers son adversaire qui ne bougeait pas. Le visage de l’enfant semblait proche de l’épave d’un vieux radeau.

« Je dois vite gagner... j’ai l’impression que y’a encore des vers dans ma bouche, je ne vais pas tarder à vomir.. »

Les bribes de pensées de Milou la redressa un peu plus, elle réussit à faire face à son adversaire qui méticuleusement pendant tout ce temps installait son espèce de charrette. Alors que la fillette le regardait enfin, lui lui tourna quasiment le dos pendant qu’il s’adressa au public.

- Vous méprisez tellement mon métier que vous m’envoyer une espèce de guenon-humaine complètement HS ? Je vais vous montrer mon aspiro-dial, ma plus belle création, autant utile en combat que dans la vie de tous les jours.

Milou sorti son couteau.

« Il me tourne le dos, si je pouvais je lui tirerais dessus. À défaut... »

Elle serra son poing tandis que l’homme louait les bienfaits de son aspiro-dial et visa le crâne de l’homme. Non pas de justesse, donc tout à fait d’un geste maîtrisé, il appuya sur le petit coquillage qui d’après ses paroles était relié à sa grosse machine sur roulette et le couteau de la fillette se fit aspirer d’un coup d’un seul, elle écarquilla les yeux et s’approcha dangereusement, se faisant tout bonnement aspiré par ce même mouvement défensif. L’enfant, trop grosse pour pénétrer à l’intérieur de sa machine eut un souffle aspirant en plein dans l’estomac. Sans plus attendre et sans aucune retenue possible, un jet de vomit blanchâtre, fromager et grouillant de vers s’abattu en plein centre du visage du maître concierge qui s’évanouit sur le coup.  

La scène ne semblait pas bien claire. Le maître concierge tout bonnement évanoui ne se réveillait pas mais ce qui interloquait le public et les arbitres était la petite amochée et patraque toujours aspirée par l’arme encore activée du Maître concierge. Les arbitres n’achevèrent pas le combat, souhaitant voir comment la petite pouvait se défaire de l’aspiro-dial. Pas encore consciente de la douleur, la petite se contentait de vomir ses entrailles, ses cheveux se collaient entre eux à cause de la viscosité de ses gerbes nauséabondes. La fillette se débattait tout du long mais ne se défaisait pas de la puissante aspiration de la machine. Ce fut une fois bien vidée qu’elle commençait à sentir le bleu ventral qui se formait, la douleur était très présente. À l’aide de ses bras prépondérants de sa forme hybride, la saïmiri tentait d’attraper l’arrière de la machine pour la serrer dans ses bras. Il lui fallait la casser et ses poings n’étaient pas assez puissant. Elle sautait en l’air pour essayer d’écraser la machine mais cela ne marcha pas, celle-ci était lourde donc ses sauts demeuraient inutiles. Elle grognait de douleurs, et tâtait de ses mains l’arrière de la machine. Elle cherchait comme un clic, elle se souvenait que l’homme l’avait activé en la touchant. Elle tâtonna la machine un long moment en échappant de nombreux gémissement de douleur avant d’enfin réussir à éteindre cette machine.

Un silence s’installa, cette fois, les juges ne pouvaient qu’accepter la victoire chanceuse de l’enfant. Elle ne prit pas la peine d’ajuster son apparence peu flatteuse et tituba jusqu’à l’estrade. Épuisée elle s’écoula sur un des fauteuils et se demanda si elle pouvait assumer la deuxième étape de ce tournoi des métiers. Avant cela d’autres candidats effectuaient encore la première étape. Rapidement la liste des qualifiées défilaient, la fillette fut fière d’y être et espérait avoir encore un peu de temps pour se reposer.
Milou Gena
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Nils Gratz
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Sam 28 Sep - 19:07



L’Hôtel des Métiers



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Ginny, Mama et Olivia

Le combat était rude pour la petite Ginny qui ne parvenait pas à maitriser son arme, elle tentait diverses approches mais ne parvenait qu’à prendre de nouvelles billes de peintures au point de dépasser la quinzaine de touches et de commencer à souffrir des attaques à bout portant. Son opposante riait de cette activité particulière et semblait prendre beaucoup de plaisir à l’humilier ainsi, elle qui avait ridiculisé pendant quelques instants seulement le fameux Hôtel des Métiers.

Ginny avait même tenté des approches originales en tentant de prendre une bille de peinture en bouche pour l’écraser et l’expectorer directement sur son adversaire qui avait ri de bon cœur de la situation, lui valant une touche supplémentaire. En réalité, elle en avait profité pour mieux lui expliquer le maniement nouveau de l’arme à feu. Fermant un œil, Ginny ne parvenait pas à suivre le mouvement : elle perdait indubitablement en vitesse tandis qu’elle se concentrait sur la visée.

Peu à peu, la petite commençait à bouillir à sa façon, s’énervant comme une enfant et rageant de désespoir. Les mouvements de Ginny devenaient plus imprévisibles mais elle semblait délaisser son arme pour être un peu plus brutale, sanguine, comme si de vieux souvenirs remontaient à la surface. Au loin, un son distant se fit entendre : le patriarche de la famille était de retour.


Ginny !
Le regard lourd de sens, la demoiselle se calma presque instantanément et gagna en fluidité de mouvement. C’était comme si sa peur de perdre s’envolait… maintenant ce qu’elle voulait, c’était un…


Câlin ?
La proposition eut le don de désarçonner Olivia quelques secondes mais elle n’était pas née de la dernière pluie et asséna un nouveau tir qui fit mouche. Seize touches… dix-sept touches… Ginny avançait et Olivia s’était même arrêtée de bouger pensant que c’était devenu bien plus simple de la viser alors qu’elle se rapprochait lentement. Soudainement, Ginny tira également en même temps que son opposant : les deux billes se rencontrèrent alors dans une explosion de peinture. 19 touches ! Deux touches en une tandis que le visage se recouvrait de couleurs différentes sur le sourire béat de Ginny.


J’ai gagné !
Le public sembla quelque peu éberlué pas le comportement de la jeune Gratz : en réalité, elle avait tiré deux billes et était parvenue à surprendre Olivia qui n’avait pas pensé que la jeune demoiselle pourrait ainsi gagner en précision et en astuce l’espace d’un seul combat… à moins qu’elle ne l’ait laissée gagner ? Touchée à l’épaule d’une couleur rose bonbon, Olivia abaisserait alors son arme pour exulter comme si elle avait gagné…

Les deux femmes venaient de se trouver maitres et apprentis… Ginny deviendrait sans doute un pistolero intéressant !

De son côté, Nils sourit également et rassura Mama Ité sur Chloé et surtout sur la présence de Ginny. Il lui demanderait d’assurer une forme de surveillance et de ravitaillement pour tout le petit groupe comme à son habitude sans s’attarder outre mesure. Les combats faisant rage, c’était finalement un organisateur du tournoi qui vint supplier le Gratz avec une demande un peu spéciale.

- Bon ça suffit maintenant ! Vous allez nous donner un coup de main en dédommagement de tout ce que vous avez causé comme problèmes !

Le vieil homme s’apprêtait à protester mais il fut pris par le bras pour être emmené à l’infirmerie où séjournaient quelques blessés et malades. En passant, il aperçut la jeune Milou qui semblait avoir vieilli de plusieurs dizaines d’année… elle s’était vomie dessus ? Se dégageant de la prise des organisateurs, l’ancêtre approcherait de la jeune nouvelle amie de Ginny pour l’observer d’un œil expert en s’agenouillant à son niveau.


Les produits laitiers sont pas nos amis pour la vie hein ?
Nils souriait, il avait pu voir quelques restes de fromage dans les cheveux et sur les vêtements de la fillette. Il commencerait alors à chercher quelques traitements dans ses poches.

- Ah non ! Z’allez pas commencer à vous défiler ! Vous avez fait du grabuge alors au boulot Vice-amiral !

Et voilà. L’information avait fuité… tout du moins partiellement : Nils avait bien été Vice-Amiral de la marine mais était maintenant à la retraite et ne représentait plus le gouvernement depuis maintenant plusieurs mois. L’organisation avait simplement eu le temps de faire quelques recherches et nul doute qu’ils avaient été indiqués par Alter Kangou qui semblait ravi de revoir son patron.




Mama Ité – Niveau 40
Chloé Gratz – Niveau 38 [En attente de validation sur FT]
Alphonse Gratz – Niveau 38 [En attente de validation sur FT]
Ginny Gratz – Niveau 35 [En attente de validation sur FT]
Cornella – Niveau 30 [En étable]

Olivia est niveau 35

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Sam 19 Oct - 22:24
Le séjour à l’infirmerie de la petite, lui permit de panser ses quelques plaies superficielles. Son front par exemple, recouvert par un bandage qui fut scotché difficilement sur la fillette, cachait une légère bosse grandissante ainsi qu’une légère égratignure, le sang séchait déjà. Lorsque l’un des infirmiers lui proposait un linge humide pour nettoyer ses cheveux ou son visage, celle-ci hurlait à la mort, se transformant à tout va pour ne pas se faire attraper, à la limite du saut dans les rideaux qui s’arracheraient sous les lacérations d’une saïmiri agité. Jusqu’à maintenant, elle se contenait d’esquiver ou de s’avachir tout à fait. Rapidement, on lâchait l’affaire de la toucher lors de ses pics d’énergie et discrètement, dès qu’elle titubait un peu et ne semblait plus agressive, l’un des braves soignants lui tapotait le dos et ses membres pour vérifier que tout était en place dans ce petit corps de Zoan.

Milou adoucit à cause de la fatigue observait les autres patients. Son regard oscillait entre son dernier adversaire encore évanouit et le gros bonhomme qui la dévisageait à travers son énorme pansement nasal qui cachait une partie de ses grands yeux. La fillette devinait qu’il réussissait à remuer son nez puisque sa petite moustache gigotait à tout vas. Ce masseur-catcheur perdu, quelques heures plus tôt, son honneur, la vue de cette fillette l’irritait. Un mini bout de langue s’échappa de Milou, ce fut qu’elle la rattrapa de justesse, tout proche de la lui tirer pour se moquer davantage de lui. Si elle serra si fort ses babines pour ne pas la faire sortir, ce fut car dans sa main gauche, elle serait sa carte à tamponner. Ce monsieur-là, était parti si vite qu’il ne lui avait même pas apposé le signe de sa défaite. Sans penser qu’elle prenait à témoin les autres patients et les médecins, l’homme n’eut pas d’autre choix que d’acquiescer dans son grognement lorsque la petite s’avança vers lui à demi-chancelante pour lui demander la merveilleuse dédicace attestant de la victoire de la Zoan. Cela effectué, Milou observa le maître concierge encore inconscient, lorsque le grand père de sa nouvelle amie pénétra dans la pièce. Les épaules légèrement rentrées, les cheveux et les vêtements sales, elle l’observa un instant et hésita à lui adresser la parole. Celui-ci la devança.

La bouche de la petite s’entrouvrit et ses sourcils se froncèrent, elle ne comprit pas tout à fait la remarque du vieil homme. Après s’être gratter frénétiquement le côté gauche de son crâne, puis son cou jusqu’à son épaule droite, elle rota un coup.

- Si, ça va très bien ! Lui dit-elle juste avant de sursauter lorsqu’un homme s’adressa à ce monsieur.

La jeune femme se figea. Le grade de vice-amiral lui évoqua immédiatement la marine. Elle hésita un instant et recula d’un pas tandis que ses pensées fusaient. Cela signifiait-il que sa nouvelle amie vivait également ainsi ? Était-ce le crac qui brisa leur amitié naissante ? Cet homme venait-il de briser d’un coup les rêves incandescents de la petite ? Les joues de la petites se gonflaient tandis qu’elle s’affaissait, attirée par le carrelage froid qui recouvrait le sol de la pièce. L’impulsivité jamais éloigné du tempérament de la petite la fit se relever d’un coup sec lorsqu’elle se répétait dans sa tête vice-amiral qui se transformait en « fils d’ami râle » et surtout qui disparut dans son esprit dans un mélange de syllabe tout à fait dénuer de sens.

- C’est pas grave ! S’écria-t-elle.

Les pensées de Milou se rationnalisait tout de même, après tout elle-même fille de bandit devenue pirate prouvait bien qu’une petite fille de fils d’amicale ou d’amiral ou de qui que ce soit pouvait très bien s’incliner vers la piraterie. C’était décidé, Milou se résolut à sauver son amie Ginny, mais avant cela, il lui fallait d’abord se focaliser sur ce gradé. Ce qui amena un énorme sourire dentelé au visage de la Zoan qui fixait déjà, de son regard le plus globuleux, cet individu dont elle s’attristait de plus en plus, d’avoir admirer son combat précédemment.  Eh oui, normalement, le petit cœur de cette enfant ne battait à grand coup seulement lorsque de vrai pirate libre, comme la fée des bois ou sa compagne de voyage qui la mena sur Grand Line mais aussi ces quelques autres femmes-pirates dont elle croisa brièvement le chemin.  Les autres ne l’intéressait pas ou l’effrayait, ce viel homme, lui, l’intriguait par ce combat dont elle ne comprenait absolument pas l’issue ou le pourquoi le vieux à gagné et dont surtout , elle se grava l'image d'un vieux dont elle s'aspire à devenir un jour.

Milou fronçait gravement des sourcils tout en maintenant son gros sourire extravaguant. Tout l’esprit de Milou se focalisait sur la récolte des tampons pour devenir la reine de cette arène et désormais d’aussi en profiter pour libérer Giny de l’emprise du vice de l’ami de ce vice-amiral. Les pensées de la Zoan semblaient bien vagues et mixées néanmoins se reposer un peu à l’infirmerie s’avérait être une bonne initiative, aucune blessures graves mais quelques douleurs générales et ses égratignures nettoyés, ne restait plus que son hygiène générale, l’enfant puait et déglutissait de temps en temps sans lâcher son regard écarquillé braqué sur ce vieil homme. Aucun plan d’action ne défila pour l’instant à l’esprit de la fillette, sa seule certitude pointait donc sur ses deux objectifs : Devenir la reine de l’arène et Libérer Ginny.
Milou Gena
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Jeu 24 Oct - 18:00



L’Hôtel des Métiers



Ah ces jeunes ! « Toujours complètement paumés » penserait alors le grand-père en se redressant et en fourrant son auriculaire dans sa narine droite. Néanmoins, le vieil homme tiqua aux propres paroles de l’organisateur : il n’était plus vice-amiral depuis bien longtemps déjà et si c’était sous ce chaperon qu’il comptait amadouer l’ancêtre, c’était plutôt mal le connaitre.


J’suis plus vice-bidule depuis des mois ! J’veux bien vous aider mais arrêtez vos enfantillages !
Le ton de l’ancêtre commençait presque à devenir cassant… peut-être que c’était parce qu’il n’appartenait plus à l’organisation de la marine qu’il commençait à prendre les choses à cœur ? Qu’est ce qui était en train de se passer véritablement pour le vieillard ? A croire que c’était bien plus que des responsabilités qu’il était en train de prendre… se retournant vers la petite Milou, il glissa finalement sa main dans une de ses poches pour en ressortir deux petites pilules qu’il tendit à la jeune simiesque.


Tiens, prend ça, ça pourra toujours être utile.
Tournant les talons, le vieillard suivrait alors l’organisateur tranquillement pour donner un coup de main sans prêter plus d’attention que nécessaire.


De leur côté, les trois petits-enfants continuaient leur formation, tous aussi assidus que possible… du moins aussi assidus que leur permettait le patronyme Gratzien. Ainsi, Chloé restait dans une plainte perpétuelle mais parvenait à retenir quelques éléments de navigations pour lesquelles elle découvrait en réalité une nouvelle passion. Alphonse avait découvert que ses constructions n’avaient absolument rien de standard et dépendait en réalité de quel film il était en train de se faire dans la tête… au moins, il avait les bases, c’était déjà ça. Enfin la jeune Ginny découvrait une certaine passion pour la visée et les armes à feu qu’elle considérait peu à peu comme des jouets merveilleux et, par ailleurs, « plus c’est gros plus c’est beau ! » était devenu un leitmotiv intéressant pour la jeune demoiselle.

Ainsi, il ne resterait plus qu’à perfectionner les talents de chacun au gré des voyages et à trouver une caravelle suffisamment robuste pour accompagner le petit groupe à l’aventure et dans des découvertes. Leur chemin arriverait bien vite à terme sur cette petite ile et sur leur apprentissage. Ainsi, c’était peut-être les derniers moments que la petite Ginny aurait de pouvoir partager avec la petite Milou.

Ainsi, tout le petit groupe Gratzien aurait alors pris place dans les gradins en attendant l’un des ultimes combats de la jeune demoiselle. Allait-elle finir par compléter son carnet ?


Vazyyyyyyy copiiiiiiiiiiiine !
Ginny visait avec un sniper dans la direction de sa nouvelle amie, non pas pour lui infliger un quelconque dégat mais parce que « elle voyait mieux ». Nils tentait de faire de son mieux pour rassurer les autres spectateurs à côté qui avaient fait un cordon de sécurité en expliquant que l’arme était déchargée…


Enfin… je crois…




Mama Ité – Niveau 40
Chloé Gratz – Niveau 38 [En attente de validation sur FT]
Alphonse Gratz – Niveau 38 [En attente de validation sur FT]
Ginny Gratz – Niveau 35 [En attente de validation sur FT]
Cornella – Niveau 30 [En étable]

PS : les pilules données sont celles-ci :
Venom Poison Pill + (niv.27) : Nils a synthétisé une pilule qui lui permet de booster son système immunitaire poussant son corps à se reconstruire plus rapidement ensuite.
Poison suppressor Pill (niv.21) : Pilule qui permet de supprimer la douleur et la fatigue. En revanche, tout revient doublement plus fort une fois l'effet terminé.

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