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[Présent] A la fin de l'Eclipse, brille le Soleil
Sakuga Keigo
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Mar 17 Sep - 19:26
A la fin de l'Eclipse, brille le Soleil

« L'espoir des hommes, c'est leur raison de vivre et de mourir. »

Alors que cela faisait déjà quelques jours que son sommeil durait, le blondican n’en revenait toujours pas. Son corps avait tellement été poussé dans ces limites qu’il tremblait encore. Après avoir contacté l’amiral Kurohebi, il avait reposé son corps pour être en pleine forme. Si le Keigo arrivait désormais à se tenir sur ses deux jambes, il doutait de pouvoir tenir une épée entre ses doigts, cela était sûrement trop demandé encore pour l’instant. Ainsi le bretteur respirait lourdement avant de se lever de son lit d’un coup. Il ne pourrait exprimer son plein potentiel que d’ici quelques jours, il le sentait que sa vitalité n’était plus la même.

« Seiryuu Akuma et Suzaku Akuma. C’était vraiment effrayant comme puissance, je m’en souviendrais que ces techniques sont tout bonnement épuisantes. », dirait-il à haute voix sans faire attention autour de lui aux personnes qui se trouvaient dans la pièce. En effet il avait encore son seul œil restant fermé et son haki perceptif complètement inactif, il était plus que jamais vulnérable dans cet instant.

C’est alors qu’en avançant et ouvrant à moitié l’oeil que le Keigo remarquait alors en usant de son haki de l’observation que des personnes l’attendaient en dehors de la pièce. La journée serait longue et fastidieuse étant donné qu’il aurait sûrement beaucoup à rattraper sur la situation actuelle de l’île. Il avait pris le temps de déposer des lettres qui avaient été pris à son chevet pour expliquer l’arrivée de la Couronne ainsi que de l’Amiral Kurohebi sur Kingadomu. Il avait bien expliqué dans celle-ci que celui-ci ne venait pas au nom du Gouvernement Mondial mais en son propre nom. Un évènement qui risquait de pas mal chambouler les négociations avec le nouveau régime dirigeant de Kingadomu si ceux-ci se voulaient préservateur d’une certaine autarcie.

Le Keigo respirait un bon avant de tenir la poignée de la porte du lieu, imaginant de suite les personnes qui l’attendaient derrière sa chambre. Il y réfléchissait et se disait sûrement qu’il avait hâte de revoir ses compagnons de route mais aussi les amis qu’il s’était crée ici. Il y avait néanmoins quelqu’un qu’il souhaitait revoir par dessus tout, les cheveux azurés n’arrêtaient pas de bouger dans son esprit. Sa bien-aimée Mérédith qu’il espérait pouvoir caresser son visage de sa main afin de lui témoigner une nouvelle fois son amour. Après une longue inspiration, le bretteur poussa la porte laissant alors soin à ceux qui l’attendaient de remarquer qu’il était de nouveau en forme…

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Mar 17 Sep - 21:50



[Présent] A la fin de l'Eclipse, brille le Soleil Cheval31[Présent] A la fin de l'Eclipse, brille le Soleil Consta13
Morwenhor Gurn Vordalis "Le Chevalier Maudit", Meredith "Coeur de Héron" Helmaroc
Nouvelle recrue de Unite, Vice-Amirale de la Marine

Assis sur un tabouret, Morwenhor, somnolent, fut subitement réveillé par le mouvement brusque et les paroles de Sakuga qui revenaient des méandres de son sommeil. Son corps étant encore en mauvaise état, il devait encore beaucoup se reposer dans ce dortoir commun faisant à la fois infirmerie pour les blessés les plus graves de la bataille de Camaaloth. Néanmoins, le Chevalier Maudit ne s’attendait pas à cette action du combattant héroïque ayant mis fin à la terreur qu’incarnaient les Chevaliers des 4 Saisons pour leurs adversaires, puis qui avait mis fin à une dynastie. Se dressant sur ses pieds, le regard compatissant du Gurn Vordalis se déposa sur le capitaine de Unite.

-Elle ne s’est pas encore réveillée… avant de ramener son regard sur sa droite.

En effet, baigné de la lumière venant de la fenêtre, allongée sur le dernier lit médicalisé des officiers, Meredith Helmaroc restait là, emmitouflé de bandages. Sa tentative de rejoindre Sakuga à Camaaloth lui avait coutait des journées supplémentaires de rétablissement ainsi qu’une forme de comas. Ses jours n’étaient plus en danger désormais, mais sa conscience n’avait toujours pas rejaillit. Si le Keigo s’approchait pour la regarder et venait prendre sa main, étrangement les doigts de la vice-amiral se refermeraient pour empoigné la peau de Sakuga. Morwenhor écarquillerait alors les yeux.

-Infirmier ! Elle reprends conscience !

Ce dernier arriva en courant pour observer les signaux vitaux, mais secouant rapidement la tête. Elle était toujours inconsciente, mais pourtant elle empoignait bien son homologue paladin et ne semblait pas vouloir lâcher sa prise. Sakuga devrait ainsi retirer un à un délicatement les doigts de sa dulcinée afin de pouvoir s’écarter et la laisser se reposer. Morwenhor s’écarterait également à sa suite afin de pouvoir lui parler rapidement de l’évolution de la situation depuis son dernier réveil.

-Tu devrais te rendre au Parlement, le Conseil Souverain s’y réunis afin de débattre de l’avenir du pays. Ils ne sont toujours pas d’accord sur le nouveau régime. Il faut impérativement régler cela sinon on pourrait assister à une scission du royaume. Et ne t’inquiète pas pour elle, je reste à son chevet pour toi comme je te l’ai promis.

C’est en effet ce qu’il avait annoncé au premier réveil de Sakuga, alors même que le Gurn Vordalis était lui-même encore en rémission de ses blessures. Le gouvernemental pourrait alors choisir de rester encore un peu où de sortir du bâtiment pour se diriger vers l’endroit indiquer, escorter par un véritable contingent de soldats de l’Eclipse Destinée qui formaient presque sa garde personnelle ou sa délégation officielle de héros étranger de Kingadomu.

Si Camaaloth avait été grandement ravagé par les combats et que la demeure royale avait pour la majeure partie disparu dans la Cassure du Dragon, nombre de bâtiments étaient encore utiles, surtout sur les côtés de la ville-forteresse qui avaient été épargnés par la percée de l’Eclipse Destinée. De ce fait, ce dortoir-infirmerie était en fait une caserne de soldats transformés en hôpital de fortune directement après les combats afin de pouvoir traiter le plus de blessés possibles, suivant les ordres de Dorian. Les officiers en situation critiques avaient été rassemblés dans le même bâtiment qui était devenu une sorte d’unité des soins intensifs pendant plusieurs jours. La seule trace encore présente de cela était justement l’état de Meredith. Mais en tout cas, de la même manière, tous les bâtiments officielles du régime monarchique de Kingadomu n’avaient pas été détruit. Le Parlement était initialement un lieu où se rassemblaient des seigneurs des différents duchés afin de discuter d’affaires législatives, d’entériner les décisions royales et de débattre entre eux sur les lois de Camaaloth. La décision avait été prise de réinvestir les lieux afin d’y établir le siège temporaire du régime, puisque les lieux étaient en mesure d’accueillir une assemblée, ce qui était précisément la nature du Conseil Souverain, l’organe s’étant constitué pour assurer la transition du pouvoir.



[Présent] A la fin de l'Eclipse, brille le Soleil 040

Duc de Francie, Duc des Terres Croisées, Duc de Germania
Lothaire Mérovinge "le Bleu d'Or", Baudouin Saint-Acre "le Maître des Bastions", Konrad Nibel "le Dragon Teutonique"
[Présent] A la fin de l'Eclipse, brille le Soleil 024510[Présent] A la fin de l'Eclipse, brille le Soleil 0006810[Présent] A la fin de l'Eclipse, brille le Soleil Cheval24
[Présent] A la fin de l'Eclipse, brille le Soleil 00avat44[Présent] A la fin de l'Eclipse, brille le Soleil Cheval27[Présent] A la fin de l'Eclipse, brille le Soleil 00avat45
Marguerite de Lucion "Sa Baronnerie", Juan Aragone "la Pluie de Fer", Sherwood Raubritter "Chevalier Brigand"
Nouvelle Duchesse de Romanium, Nouveau Duc d'Ibériaco, Nouveau Duc d'Angle Land

Autour de la table, les ducs des contrées de Kingadomu étaient debout, invectivant les uns et les autres pour certains. Seul Baudouin Saint-Acre demeurait imperturbable, toujours assis sur son siège, observant ses collègues en plein désaccord. Sa présence était requise, mais dès que le gros du travail serait achevé il comptait bien repartir sur ses terres afin de pouvoir les défendre en cas de besoin. Lothaire quant à lui était fortement impliqué dans le débat. La question était en effet le statut des duchés ayant soutenus l’Eclipse Destiné. Lothaire souhaitait que ces derniers, donc sa Francie et Germania, disposent d’avantages comparés aux autres duchés. Konrad n’enrichissait pas véritablement pour cette décision, mais il n’était pas non plus particulièrement contre, pensant aux compensations que pourraient apportés ces avantages pour tous les assauts subit par Germania.

-Les hommes sont si prévisibles. Et pourquoi pas des compensations financières pour la guerre en elle-même tant qu’on y est ? Pensez-vous vraiment que le peuple de nos duchés soit responsable des décisions des précédents ducs ? déclara Marguerite de Lucion qui, debout, était accoudé au sommet de son siège.

Pour les trois autres seigneuries, seul le Duc d’Angle Land avait survécu à la Bataille de Ghordalu, mais il avait néanmoins été déchu de ses fonctions et titres avant d’être enfermé dans une des prisons de Camaaloth. Il semblait néanmoins que Goldfroy soit réapparu très rapidement quelques temps plus tard afin de libérer Henry Pittman et de disparaître à nouveau avec ce dernier ainsi que la favorite royale de Hoël XXI, la « Duchesse ». C’était en tout cas assez particulier comme nouvelle configuration. Marguerite de Lucion était native de Francie et non de Romanium, mais se retrouvait pourtant à sa tête. Courtisane royale ayant tenté de luttée contre l’influence de la Duchesse et prôné un nouvel âge au sein de Camaaloth, elle avait fait partie des alliés secrets et informateurs de l’Eclipse Destinée, bien qu’elle n’avait pas pu se battre en raison de son manque de compétence en la matière. Elle admirait d’ailleurs grandement les chevaleresses et avait veillée sur Meredith aux côtés de Morwenhor à plusieurs reprises, se chargeant de changer ses bandages concernant les zones féminines. L’ancien « Comte des Brigands » quant à lui se retrouvait à la tête d’Angle Land alors qu’il descendait d’une lignée déchue de Germania. Ces deux nouvelles lignées ducales ressemblaient à une vassalisation des duchés vaincus par les duchés vainqueurs en conséquence, mais pourtant les deux nouveaux ducs avaient coupés leurs liens avec le duché de leur famille depuis un moment. Juan Aragone quant à lui, s’il était bien le fils de son père, était au antipode de la vision politique de ce dernier et comptait bien, en tant que chef des rebelles de la Garde Royale, participer à la construction d’une nouvelle Kingadomu dont il rêvait depuis qu’on lui avait imposé de rejoindre cette fameuse Garde Royale.

-Vous mettez encore de côté le plus important pour parler de vos intérêts Lothaire, soupira Juan en se rassaillant. La question centrale demeure de savoir de quelle manière nous allons diriger Kingadomu. Ce Conseil Souverain régnera-t-il ? Etablissons-nous une monarchie constitutionnelle en désignant un monarque qui sera supervisé et surveillé par le Conseil Souverain ? Optons-nous pour une autre option ?

[Présent] A la fin de l'Eclipse, brille le Soleil 0cheva11[Présent] A la fin de l'Eclipse, brille le Soleil Cheval32
Franklin Avalon "le Parlementaire", Bayard D. Anséïs "La Tueuse de Fées"
Nouveau Duc de Camaaloth, Magistrate-Régente du Conseil Souverain

Celui qui apparaissait comme le premier candidat à la royauté était bien évidemment Franklin Avalon, le seul survivant de la lignée royale a qui on avait offert le titre de Duc de Camaaloth à la place de celui de prince. Ce dernier ne désirait cependant pas véritablement le pouvoir et voulait simplement pouvoir apporter sa pierre à l’édifice tout en empêchant un nouveau conflit d’éclater.

-Si monarchie il doit y avoir, seul deux personnes sont qualifiés pour devenir le monarque d'une nouvelle ère. Juan ou Anséïs.

La Bayard quant à elle était restée silencieuse depuis un moment. Son aisselle reposait fermement sur sa béquille, n’étant pas encore bien habitué à la jambe de bois qu’on lui avait fabriquer pour remplacer celle dont elle avait été privée par Mordead. Son regard perdu dans les boiseries de la structure qui entourait la table du conseil alors qu’elle se tenait le front, fatiguée par les blessures et les discussions. En effet, l’état de Anséïs était comparable à celui de Sakuga et une floppée de bandages couvraient encore le corps de celle qui avait réveillée Iul de son sommeil millénaire. Cette guerre avait laissé beaucoup d’entailles dans sa chair, mais, en tant que « fille » adoptive de la Déesse de Lune puisque la Bayard appelait cette dernière « Mère », il était rapidement apparue aux yeux des membres de l’Eclipse Destinée que c’était elle la personne à suivre. La nouvelle commandeuse de l’Ordre avait donc assumée ses fonctions, n’attendant pas sa pleine rémission pour s’activer. « Magistrate-Régente » de Kingadomu, elle avait usée de la victoire dans la bataille pour prendre des décisions dans la lignée de ce qu’elle avait pu réfléchir avec Iul. C’était Anséïs qui avait formée le Conseil Souverain afin de rassembler les dirigeants et préparer l’après par la discussion et la négociation, c’était elle qui avait désignée et choisit les nouveaux Ducs, c’était elle encore qui avait convaincue le Conseil Souverain de permettre à Franklin Avalon d’obtenir une fonction officielle dans le Nouveau Kingadomu. Chaque jour qui passait était psychologiquement éprouvant pour une personne encore faible physiquement, mais comme toujours la porteuse de la Volonté du D s’accrochait. Elle qui n’avait jamais imaginé dans sa vie devenir la personne la plus puissante du pays se retourna alors et chercha du regard la personne qui venait d’entrée et avait assisté à la scène, potentiellement Sakuga Keigo. Qui de mieux que le héros ayant pénétrer la faille avec la Déesse de la Lune pour l’aider à mettre un terme aux querelles futiles et prendre les décisions qui comptent ?



[Présent] A la fin de l'Eclipse, brille le Soleil 10010
Bayard D. Hruotland "Le Héros des Fées"
Commandeur de la Garde Royale de Kingadomu

La lame d’acier vient trancher l’air avec violence et fracas, dans une déferlante de puissante marquant la grandeur du plus émérite des chevaliers du pays. Reprenant sa respiration, Hruotland releva l’épée qu’il tenait en main et faisant disparaître la couche de haki de l’armement qui la recouvrait. Kokuto Yoru était dans son dos et pour cause, il était bien complexe de s’entraîner au haki de l’armement avec une des rares lames noires existant en ce monde.

-C’est comme cela que sa marche. Si tu suis les sensations que je viens de t’indiquer, tu devrais progressivement comprendre comment ça marche. Bien sûr, ça va être difficile au début et tes premières plaques de fluide offensif risquent de ne pas être aussi étendu que tu le voudrais ou même pas vraiment à l’endroit que tu voulais. Mais ce n’est pas grave, c’est en forgeant que l’on devient forgeron.

À qui le plus grand chevalier du pays enseignait-il l’art du haki de l’armement ? C’était à Dorian Karmon qu’il avait convoqué pour l’occasion. S’il n’avait pas assister correctement à ses affrontements, il en avait eu des échos, sentis par le fluide perceptif ce qu’il avait pu faire contre les Brasilions puis vu comment sa malédiction s’était révélé utile face à la Cassure du Dragon. Ses capacités étaient déjà affuté mais il manquait jusqu’à présent cette corde à son arc. Pour l’aider à se familiariser avec ce nouveau pouvoir qui émergeait en lui, Hruotland avait donc décider de donner des cours particuliers au gouvernemental. Ils étaient ainsi sur l’ancien site d’entrainement de la Garde Royale, bien que quelques colonnes et débris le traversait.

-Tu peux t’entraîner à le frapper lui regarde, déclara celui qui était toujours commandeur de la Garde Royale tant que la possibilité d’une monarchie constitutionnelle ne soit pas écarté.

[Présent] A la fin de l'Eclipse, brille le Soleil 00223
August Clonwood « le Chevalier de l’Eté »
Garde Royal de Kingadomu

-Voilà que je sers de puching ball d’entrainement moi maintenant, ricana August. Allez Dorian, montre moi ce haki de l’armement et je vais te donner deux ou trois astuces que ce grand gaillard de Hruotland n’a pas encore osé te donner.

Se mettant en garde, le Clonwood attendait l’approche de son partenaire d’entrainement du jour et savait qu’aujourd’hui les seules techniques autorisaient étaient simplement le haki de l’armement. Il n’y avait pas meilleur moyen pour pousser quelqu’un qui découvrait tout juste le fluide à progresser. Et ce, dans la joie, la bonne humeur, la convivialité et l'amitié. C'est le sourire sur le visage qu'August et Hruotland communiait aujourd'hui avec un étranger.



[Présent] A la fin de l'Eclipse, brille le Soleil 00321[Présent] A la fin de l'Eclipse, brille le Soleil 0542510
Galaad Seraph, Dezember Britzwald "le Chevalier d'Hiver"
Gardes Royaux de Kingadomu

Au Kark des Croisées, un chevalier guettait l’océan. Entourait d’une ordre de soldats qui étaient venu renforcer les forces du territoire, il attendait l’arrivée de la Couronne. Si les choses commençaient à changer, il était encore bien trop tôt pour que l’ouverture aux étrangers ne soit décider et les actions de la Couronne après leur arrivée pourraient être déterminante pour les décisions qui seraient prises en haut lieu vis-à-vis de cela. Même le prestige de Sakuga Keigo ne pourrait pas suffire à inverser la tendance si certains gouvernementaux renversaient les choses : Unite passerait alors pour une exception et les esprits des habitants demeureraient fermés à l’idée de s’ouvrir aux autres. Mais, contrairement aux seigneurs de ce royaume qui avaient conviés certains de leurs meilleurs soldats dans l’éventualité où Ghetis attaquerait le pays en profitant de sa faiblesse, Galaad était assez serein. Il était confiant en la Couronne, en ceux qui l’avait sauvé lui, Sonia et Jorgen de Mars. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas vu ces sauveurs, bien qu’il avait eu l’occasion de prendre des nouvelles via Unite.

-Ne soyez pas aussi crispé Ser Dezember, lâcha-t-il en donnant un coup de coude à son camarade.

Quelle serait la réaction de Ghetis Archer et des siens quand ils découvriraient pour la première fois Kingadomu.

-Oh ! On dirait que des silhouettes commencent à se rapprocher de la côte messeigneurs ! leur informa le soldat de garde à la vigie.

-Très bien. Je vais descendre les accueillir, souligna le Seraph.

-Vous êtes vraiment sûr de vous Galaad, rétorqua l’autre garde royal.

-Je n’ai pas raison de ne pas l’être. Je sais que vous n’avez pas encore confiance en Sakuga, mais même si vous ne pouvez pas vous fier à son jugement, fiez-vous au mien.

En effet, Galaad avait décider de se faire l’ambassadeur de l’ouverture du pays sur le reste du monde, de la fin de l’autarcie, et c’était volontairement qu’il avait prit la tête du contingent qu’Anséïs avait réunit pour convier l’amiral Kurohebi à rejoindre Camaaloth où il serait accueillit par le Conseil Souverain et où il pourrait bien entendu discuter à loisir avec son collègue paladin du Constantinisme et désormais régicide.

-N’oubliez pas d’envoyer ma lettre à Sakuga également, releva Galaad avant de descendre, mentionnant celle où il racontait sa rencontre avec Yodit peu avant que cette dernière ne prenne le large, ce qui permettrait de révéler à ceux l’ayant rencontré durant la prise de Camaaloth qu’elle était encore vivante en dépit de l’écroulement des souterrains.

Arrivant bientôt au pied de la falaise, il siffla, donnant ainsi l’ordre aux porte-étendards de dresser lesdits étendards présentant les couleurs et blasons des désormais sept Duchés de Kingadomu ainsi qu’un blason temporaire du pays représentant l’Eclipse Destinée. S’avançant sur les quais de fortunes qui accueillaient les vaisseaux de Unite encore présent, Galaad attendrait l’arrivée du Kurohebi.


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Mer 18 Sep - 9:58
A la fin de l'Eclipse, brille le Soleil

« L'espoir des hommes, c'est leur raison de vivre et de mourir. »

Le réflexe de Sakuga fut de prendre Morwenhor dans ses bras dans une accolade amicale. Le Gurn Vordalis lui avait manqué et le voir dans une bien meilleure forme rassurait le Keigo qui était tout autant inquiet pour lui que pour l’Helmaroc. Se tenant désormais au chevet de Mérédith, le Keigo empoignait sa main doucement pendant que la bleue lui serrait les doigts comme pour ne pas la lâcher.

« Je t’aime, repose-toi. Nous avons réussi. », dirait-il doucement en lui offrant un baiser sur le front avant de retirer sa main du moment doux qu’ils passaient désormais ensemble. Le Keigo offrait du réconfort à sa bien-aimée. Il reviendrait la voir en fin de journée car celle-ci semblerait être bien longue afin que celle-ci puisse se réveiller pleinement et partager un moment de douceur et de calme avec le Keigo.

Écoutant alors les propos de Morwenhor, le bretteur tiquait un peu. Les querelles entre les duchés étaient en train de se répéter alors que Kingadomu ne possédait qu’un régime temporaire, ils allaient recréer une guerre civile si l’ange ne s’en mêlait pas. Le blondican regardait alors ses armes qui étaient apposés à son lit d’hôpital et essayait alors de les prendre comme pour s’en servir de véritable canne pour s’aider à marcher dans la direction de son escorte afin de se rendre au Parlement.
« Merci Morwenhor, préviens moi par Den Den Mushi lorsqu’elle sera complètement réveillé. Je m’occupe d’apporter ma vision des choses à l’assemblée. », dirait-il en souriant.

Avançant alors avec son cortège tel le héros qu’il était, le Keigo était amusé. C’est l’une des seules fois où il se sentait traité ainsi après son sacre en tant que Paladin qui remontait déjà à deux années. Le bretteur avançant au fur et à mesure pour entrer dans la salle du parlement pour interrompre les discussions ou plutôt ce qui semblait être un débat animé. Ainsi l’ancien pirate toussait un coup pour interrompre totalement les discussions avant de prendre la parole.

« Je vois que vous n’avez pas chômé pendant mon absence. Je suis ravi de tous vous revoir en vie. », dirait-il dans un premier temps. « Permettez-moi de prendre part aux discussions en tant que représentant du monde extérieur, en tant que représentant du Gouvernement Mondial pour ce qui serait le mieux pour Kingadomu. »

L’ex-pirate demanderait alors à avoir un siège pour s’asseoir autour de la table contrairement aux autres membres du Conseil Souverain qui étaient debout. Sa fatigue était encore grandissante et cette fois son cerveau risquait de tourner à une vitesse folle pour échanger avec ce Conseil Souverain. Ainsi le bretteur commencerait alors une tirade :

« Je ne sais pas ce qui a été décidé parmi vos diverses discussions mais je tiens à vous proposer quelque chose qui pourrait vous satisfaire. Le régime auquel j’avais pensé à Kingadomu était un régime diplomatique où le peuple qu’importe d’où il vient aurait son mot à dire. Le régime auquel j’ai imaginé serait une Union entre tout les duchés. Dans ma vision des choses, il faudrait organiser des élections dans chaque duché afin d’y élire dix députés pour élever une assemblée à soixante-dix sièges. A partir de ces élections, le régime pourra former un conseil qui décidera de voter, un Président de l’Assemblée qui dirigera un gouvernement composé de sept ministres différents un membre de chaque duché de préférence pour diriger la législation du pays ainsi que les prochaines mesures afin de redresser la terre de cette guerre et enterrer tout les conflits passés. Chaque mandat durerait quatre années afin d’assurer un renouvellement régulier et qu’un paysage politique se dessine au sein de Kingadomu. », dirait-il alors. « Le but étant de donner une ligne dirigeante à Kingadomu unique, dans un second temps vous me demanderez qu’est-ce que chacun a y gagner ici présent ? Cela est plutôt simple, le Conseil Souverain actuel posséderait le rôle de Tribunal Souverain, une assemblée qui viendrait surveiller qu’aucun débordement ou dérapage ne mettent en péril la souveraineté de Kingadomu pour éviter qu’on retourne sur une dictature. »

Le Keigo viendrait faire signe pour qu’on puisse lui apporter à boire et ainsi respirer un coup avant de poursuivre sa prise de parole pour le Conseil Souverain les laissant débattre entre eux de cette proposition avant de reprendre.

« Vous devez sûrement vous poser la question de quid de mon implication dans ce régime et notamment de l’extérieur. J’aurais personnellement une demande à vous faire envers vous Ser Saint-Acre. Celle d’accepter la présence du Gouvernement Mondial ainsi que de Unite dans les Terres Croisées notamment comme protection supplémentaire de Kingadomu de la menace extérieure. Je ne souhaite pas plus impliquer le Gouvernement Mondial dans la souveraineté de ce pays ainsi je militerais pour être comme une sorte de membre de l’amirauté directement affilié à Kingadomu comme cela se fait souvent au sein du Gouvernement Mondial. Je ne souhaite pas siéger au Tribunal Souverain, je ne suis pas originaire de ces terres.  Concernant des compensations financières, je demanderais à mon conseil financier de vous dédommager et j’injecterais directement mes finances à hauteur de cent milliards de berrys par mois dans le redressement du pays afin d’améliorer les structures de Kingadomu et aider l’île à développer son attirance commercial au sein des terres et à l’extérieur. »

Il restait encore la question de l’armée, Kingadomu étant avant tout un pays guerrier. Il y avait un grand vivier de soldats tous plus forts les uns que les autres qu’il ne fallait pas négliger. Ainsi le bretteur avait eu une autre idée germant dans son esprit.

« Concernant l’armée, je propose une nouvelle configuration, je propose de fusionner les armées ducales ainsi que l’ancienne garde royale pour former une armée unique, celle de Kingadomu. Ce côté militaire serait dirigé par un homme Bayard D. Hruotland pour l’instant et son successeur serait nommé à l’issue d’un tournoi au bout de quatre ans également. Le but étant de rassembler les forces et d’user de tout le vivier guerrier que Kingadomu possède pour protéger le pays à la fois des menaces extérieures comme intérieur. Le régime militaire serait associé au régime législatif tout deux surveillés par le Tribunal Souverain afin d’assurer aucun débordement que ce soit par la force ou pour la manigance politique. Siéger à l’armée ou siéger à l’assemblée empêchant de siéger à l’autre partie du pouvoir, il faudra donc faire un choix. Qu’en pensez-vous ?  »

Ainsi le Keigo patienterait d’avoir des réponses des personnes du Conseil Souverain avant de rebondir à celle-ci. Ce débat risquerait d’être très long afin que chacun puisse apporter sa pierre à l’édifice.

Du côté de l’Elysium, lorsque les navires de la Couronne fut en vue tout le monde s’agitait à un véritable cortège militaire accueillant l’Amiral Kurohebi et sa délégation. C’était deux personnes qui attendraient avec les forces des Terres Croisées le vairon représentant la marine sur Kingadomu.

«  - C’est la première fois que nous verrons l’Amiral Kurohebi en chair et en os., dirait-alors Mia qui s’impatientait dans son uniforme de Colonel qu’elle n’appréciait pas porter tant que cela.
- Cela ira c’est un chic type j’en suis persuadé, après tout ça a été le capitaine du capitaine., répondrait alors Grant. »

Les colonels seraient là pour mener l’Amiral directement à Sakuga et ainsi respecter l’ordre que le Paladin leur avait donné.

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Ghetis Archer
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Mer 18 Sep - 17:01

Serpent Noir

Ore Wa Kurohebi Da !



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Il y avait fort longtemps que l'Archer n'avait pas été contraint de devoir s'occuper d'une telle affaire. Il s'évertuait à ne s'occuper que d'Old Marineford et de son territoire pour qu'enfin son poste de Lieutenant Général lui soit offert en ultime retraite. Il ne voyait pas forcément ce poste comme une évolution, mais plutôt comme une finalité. Il avait eu le temps d'apprécier son rôle d'amiral et souhaitait désormais se retirer.

Sa retraite était effective à ses yeux et sa lettre de démission avait déjà été déposée. De ce fait, l'homme vivait sa présence au sein du Gouvernement avec une sorte de compte à rebours. Il avait parlé et il était désormais temps d'assumer.

Cependant, alors qu'il vagabondait dans ses activités devenues routines, le Monde l'appelait de nouveau. Devoir se confronter à sa mère, devoir se confronter à la réalité de son ascendance...

Tout cela l'effrayait.

Ghetis Archer était un homme ayant appris à se connaître et s'étant forgé dans ses souffrances et ses torts. Il était désormais un homme accompli et aspirait à une vie paisible.

De ce fait, la guerre ne l'intéressait plus, les conflits non plus et s'il venait aujourd'hui s'était uniquement par espoir de mener une action maintenant la paix.

Même si cela pouvait paraître fou, il était venu accompagné de ses enfants. Il n'était pas sans crainte pour eux, mais souhaitait qu'ils sachent d'où ils viennent. Son fils Assyris l'accompagnait partout depuis sa "naissance" et sa nièce Meylis, fille de Noctis. Les enfants étaient rôdés aux arts du combat depuis leur plus jeune âge par une sorte de talent presque inné.

Les descendants d'Abyss Archer étaient finalement tous promis à cette évolution logique.

- Vous êtes prêts les enfants, nous allons bientôt descendre. Demanderait l'amiral, ayant revêtu son armure, son gunbai et l'ensemble de son équipement classique en plus du fameux manteau d'amiral. Celui de l'Archer disposait de manches dont les bouts étaient noirs et disposaient de magatamas blancs en guise d'ornement.

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Assyris et Meylis Archer

- Hm. Dirait Assyris en guise d'affirmation, l'enfant étant vêtu d'un kimono surmonté d'un obi en guise de pantalon.

- De toute façon, on reste dans le bateau nous. Complèterait la fille de Noctis.

- Oui, mais vous en aurez la surveillance. Alors je compte sur vous.

Et finalement vint cette fameuse descente !

En effet, les membres de La Couronne empruntant le "Nola Apaisé" avait rejoint Ghetis grâce à sa Vivre Card, qui lui-même avait pris la direction de Kingadomu grâce à la Vivre Card de Sakuga. La Couronne avait rattrapé Ghetis un peu avant, ce qui avait permis au groupe d'échanger ensemble et permis à Ghetis de prendre connaissance de l'ensemble des informations de ses comparses. Il n'avait, cependant, pas souhaité rencontrer les Abyssaux pour le moment.

En revanche, il découvrit le fameux automate qui accompagnait désormais Asmita, ainsi que le futur chef du chantier de la Prison Céleste.

Ainsi, si au large de Kingadomu apparaissait bel et bien le Nola Apaisé dirigé par Yzis et Agon, avec à son bord l'équipe dite "Nouveau Monde" issue de La Couronne... Ce fut dans le ciel que la chose fut plus impressionnante !

Un imposant nuage descendit des cieux avec lenteur, avant de révéler à son bord le navire géant que la Couronne nommait "Nola Enragé".

Il s'agissait d'une version bien plus imposante du Nola, bien plus grand, bien plus rôdé à la guerre. Kurohebi ne souhaitait pas prendre Le Nola, qu'il laissait pour Old Marineford, afin que son armement technologique y soit d'une grande utilité. Bien que Sakuga lui ait proposé de dormir dans son navire, il fallait bien que le Vairon arrive à Kingadomu. La Couronne du Nouveau Monde n'allait pas faire un aller retour du Burj Babil à Marijoa pour aller le chercher, tandis qu'il pouvait parcourir la moitié du chemin.

Le navire "sur nuage" vint alors à s'avancer lentement devant les côtes de Kingadomu, tandis que le plus petit navire vint s'amarrer à ses côtés.

- Tonton...
- Hmm ?
- Fais attention à Tante Raja... Sa voix était bizarre, j'ai peur qu'elle fasse des bêtises.
- Sa voix ? Ah... Cette voix. Oui, je l'ai ressenti aussi. Cette histoire lui tient à coeur, je la surveillerais.


Le Mantra... Ghetis, comme Noctis l'avaient éveillé avec une aisance flagrante. Assyris était le seul faisant exception avec sa maîtrise précoce de l'armement. Pour autant, Meylis devait elle aussi maîtriser facilement l'armement au vu de son ascendance d'amazone, mais le gêne Archer semblait prendre les devants. De Ghetis, Assyris avait surpris les compétences physiques.

Lorsque le navire descendit, ce furent trois membres de La Couronne qui se rendirent au sol.

Asmita, Ghetis et Yzis.

Agon était resté en place afin de surveiller le navire, tout comme Pride et Madi. Comme à son habitude, Alrinach Olivia commencerait la confection de son Eternal Pose depuis le navire.


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Asmita Raja Archer, Elite du Cipher Pol 5 & AE5416H, automate défectueux

- Ce robot n'obéit qu'à nous les Archer, c'est quand même bien étrange. Mais pourquoi l'emmènes-tu Asmita. Questionnerait Ghetis.
- Je viens à penser que si Iul possédait un Magatama, c'est qu'il était en ces terres. Donc, tout comme au Burj je pense qu'il existe une pièce où un Magatama était protégé par un Automate Archer. Ce qui veut dire qu'il peut y en avoir un ici.


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Yzis Archer, Elite du CP7 renommé à 80 millions de berrys & Dratgon, pistolet maudit par le fruit du Rat Géant.


- Dratgon, arrête de bouger dans mes cheveux.
- Bienvenue dans la famille des propriétaires d'arme zoan d'ailleurs, Yzis.
- Je n'ai pas encore une animalerie comme toi ! En plus je cherchais un fruit du démon à l'origine... Mais Asmita n'a trouvé que le fruit de Madi.
- Excuse-moi de n'avoir fait qu'éviter une horde de dragons.
- Il faudra m'y emmener !
- Reste à Old Marineford toi.
Répondraient ensemble le blond et la brune !

C'est donc après cette courte entrée en scène que le trio, en plus du petit robot, avancerait vers Seraph et les troupes qui l'attendaient.

Naturellement un sourire naquit sur les lèvres de l'Archer en voyant l'homme qu'il n'avait pas vu depuis son passage en tant que Vice-Amiral. En fait, c'était même le haut-fait mené en compagnie de cet homme qui le mena au grade précité. Saluant tout le monde, le Vairon se présenterait en tant qu'Amiral Kurohebi, puis présenterait Asmita Raja Archer et Yzis Archer, élite des Cipher Pol 5 et 7.

Il tendit ensuite sa main vers Seraph en guise de poignée de main amicale !

- Seraph ! Sakuga m'a prévenu que tu étais ici, je suis heureux d'apprendre que tu es en vie après toutes ces épopées. Sonia et Jorgen sont-ils à Kingadomu eux aussi ? Sonia était censé revenir livrer bataille contre les Décimas, mais elle n'est jamais revenue, tu dois sans doute être au courant. Je suppose que Jorgen vit une vie d'aventure.

Ghetis attendrait une réponse et un retour de présentation avant de se laisser guider jusqu'au château ou au lieu où se trouvait le Keigo. Sur la route il reprendrait ensuite la parole avec Seraph Galaad.

- Sakuga m'avait déjà expliqué la situation il y a deux ans, mais je suppose que les choses ont changé aujourd'hui. Qu'elle est le régime politique en place ? Connaissant le blondican il voudrait probablement qu'une démocratie s'installe sur place, mais quel est la place du peuple dans les décisions politiques. L'île étant autarcie, je suppose qu'à l'image du Ciel, elle a un fonctionnement politique spécifique, voir un culte inconnu ailleurs.

Si tu pouvais me dresser un état politique de l'île suite avant et suite au passage de Sakuga, cela me permettra de vous venir en aide je pense. Je ne sais pas exactement quel était la raison du conflit interne à l'île. Vous m'aviez invité à y prendre part il y a plus de trois ans... Mais je devais encore fédérer le Royaume Céleste, dont j'ai la direction aujourd'hui.


Ghetis avait bien changé depuis sa dernière rencontre avec Galaad, passant de guerrier impétueux à homme politique et meneur d'hommes, il n'envisageait plus les choses sous le même angle qu'avant.



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La Couronne
Awful


Résumés:

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Vente sur dans le ciel et livraison dans tout Grand Line : Ici

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Ghetis Archer
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Dorian Karmon
Les lames intrépides
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Mer 18 Sep - 19:00
Ces instants d'après-bataille sont toujours des plus singuliers à vivre: le calme après une violente tempête qui a bien failli tout ravager. Enfin je dis ça, mais ici, c'est quasiment "littéral": de ce que j'ai pu en apprendre, on a frôlé un désastre majeur, aux échelles plus colossales que ce "simple" pays dans lequel on a livré bataille.

Pour éviter de penser à toutes les morts et destructions qu'aurait pu engendrer ce conflit, je m'occupais comme je pouvais, en particulier des soins sur les divers blessés de cette bataille.
J'ai besoin de ça, de moments plus "relâchés", plus "centrés sur la personne", pour déconnecter mon esprit et arrêter de penser aux guerres dans lesquelles je mets les pieds, alors qu'elles prennent peu à peu une envergure inimaginable.
Clairement, à l'époque où j'étais encore basé à East Blue, sans fruit du démon, je n'aurai jamais cru la personne me disant que j'aurai lutté pour sauver tout un royaume et même plus.

Je suis extirpé de mon énième tournée d'inspection et d'aide dans "l'hôpital de campagne", par un garde royal, me disant que... Hruotland me cherche?

Ouah, déjà que j'avais du mal à assimiler le fait de lutter auprès d'anciens ennemis contre cette "faille spatiale" menaçant d'engloutir Kingadomu, voilà que je me retrouve à m'entraîner auprès de ce dernier...
Hum... en même temps, puis-je être encore surpris, après avoir été entraîné une semaine durant par un ancien Amiral décédé? Je ne pense pas en vrai...

Bras croisés, j'observe silencieusement les mouvements du capitaine de la garde royale, qui fend l'air d'une lame basique, bien qu'enduite de Haki de l'Armement.
J'inspire doucement, comprenant que ça allait être à mon tour de m'exercer à ce pouvoir trop longtemps insaisissable pour moi.

- Hum... Bien compris, je vais tâcher d'opérer étape par étape.

Oui, pour un moulin à paroles comme moi, c'est bien rare de sortir moins de dix mots à la fois, mais qu'importe, j'avais déjà l'esprit ailleurs.
Enduire peu à peu mon corps d'une énergie, ce doit supposément être un exercice simple pour moi, entre mon Retour à la vie, ma malédiction et mon Rokushiki... Cela doit bien faire des mois, des années que je connais ce principe.

Je me concentre, générant un ciseau à la place du bras gauche, avant de me concentrer plus intensément, cette fois sur la pointe du ciseau, imaginant de nouveau cette couche noire enduire ma lame...
Quelques secondes passent... lorsque la pointe de mon ciseau vire au noir, me faisant sursauter en écarquillant les yeux. La surprise me fait perdre ma concentration et le Haki disparait de suite, me faisant un peu pester.

Je secoue la tête pour me reprendre: allez, du nerf! J'ai pris assez de retard sur les autres: tous les combattants autour de moi savent maîtriser ce pouvoir, certains depuis un bon bout de temps! Et ça paraît être une "habitude" sur le Nouveau Monde! Je ne peux pas me permettre de passer à coté de ça plus longtemps encore!
Plusieurs secondes passent encore, jusqu'à ce que mon ciseau vire au noir et je fais quelques moulinets légers avec ma lame, pour m'habituer à la sensation.

Je me tourne ensuite vers le garde Clonwood, qui fait office de partenaire d'entraînement, lui adressant un signe de tête.
Je prend mon élan... avant de bondir et abattre ma lame à la verticale sur son épée.
Cependant, une demi-seconde avant que mon ciseau ne touche sa cible, le Haki disparait et seul le coté contondant frappe la lame du garde royal.
Un claquement de lèvres léger se fait entendre de ma part, alors que je recommence le geste: ma concentration a dû lâcher au moment où j'ai finalisé mon attaque... je dois rester "fluide" dans ma concentration.

J'abats cette fois comme il faut ma lame enduite de Haki, mais le fluide disparait deux secondes après, même si cette fois je suis plus satisfait.
C'est bon... j'approche enfin des autres combattants du Nouveau Monde...
Résumé:
Dorian Karmon
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Mer 18 Sep - 21:13



[Présent] A la fin de l'Eclipse, brille le Soleil 10010[Présent] A la fin de l'Eclipse, brille le Soleil 00223
Bayard D. Hruotland "Le Héros des Fées", August Clonwood « le Chevalier de l’Eté »
Commandeur de la Garde Royale de Kingadomu, Garde Royal de Kingadomu

Hruotland hochait la tête tranquillement en observant Dorian commencer l’exercice. Au début, ce n’était pas évident. Quand on observait un utilisateur avancée, cela pouvait paraître simple tellement cela était devenue une habitude et une sensation comme tant d’autre pour le corps humain. Une manière de l’exprimer c’était comme se retrouver avec une queue du jour au lendemain et essayer d’assimiler les sensations de ce nouvel appendice pour comprendre celui-ci. Expliquer à quelqu’un n’ayant pas de queue ce que cela pouvait faire était assez abstrait et insaisissable, mais maintenant le Karmon accédait à ces sensations. Cette familiarisation pouvait venir rapidement, en quelques jours chez les plus doués, en quelques mois pour ceux ayant du mal. Dans le cas du contre-amiral, le commandeur de la Garde Royale ne doutait pas que le contre-amiral le contrôlerait en trois ou quatre jours, surtout s’il suivait bien les indications de ceux qui s’improvisaient aujourd’hui professeurs. C’était pas tout les jours que deux des meilleurs chevaliers du pays enseignaient ensemble à quelqu’un : des centaines de soldats et de chevaliers auraient tués mères et pères pour avoir cette chance… Enfin pas littéralement, c’était une expression.

-Tu tranche dans le vif du sujet, ironisa August en observant la préparation de son sparring partner.

La réaction de surprise de Dorian à son propre haki amusa les deux Gardes Royaux. Le Bayard donna une tape dans le dos du contre-amiral en signe d’encouragement. Lorsqu’ils débloquaient soudainement leur maîtrise standard, certains voulaient tellement arriver à le faire à nouveau qu’ils restaient bloqués trois ou quatre jours entiers sans aucun résultat. Ici, cette seule pointe noire était la preuve du talent du Karmon.

-C’est bien, c’est bien. Ne te décourage et reste concentré.

Peut-être que le gouvernemental était déjà tellement concentré qu’il ne ferait pas attention à cette phrase. Finalement, Dorian parvint à faire apparaitre le fluide offensif de manière bien plus marqué, ce qui poussa Hruotland à applaudir pour encourager les progrès du combattant étranger qui était encore son ennemi quelques jours plutôt. August lui restait bien concentré afin de se préparer à encaisser les assauts. La malédiction tranchante de Dorian faisait qu’une combinaison avec le haki de l’armement serait même plus dangereuse que les coups d’épée imbibés de haki de certains autres gardes royaux. Plaçant son arme pour se protéger, le Clonwood plia les jambes afin de réceptionner l’énergie de l’impact et le relâcher dans le sol grâce à ses appuis. Le Chevalier de l’Eté su dans la sensation que le coup n’était pas aussi tranchant qu’il aurait pu l’être et comprit que Dorian n’était pas parvenu à maintenir le haki suffisamment longtemps.

-On recommence, ce n’est pas grave ne t’inquiète pas, déclara Hruotland qui couvrait et découvrait de haki l’épée qu’il avait en main tout en observant la scène. Je vais compter jusqu’à trois et quand je dis 3 tu saute pour donner ton coup. On va pouvoir travailler ton endurance de déploiement de haki comme ça.

Ce coup-ci toucha et fut plus satisfaisant.

-Bien. On va augmenter le nombre de coups et le temps avant le saut graduellement pendant une petite dizaine de minutes, puis nous ferons une pause avant que je t’explique quelques petites astuces, des trucs qu’on se rend compte avec l’habitude mais qu’il est bien de savoir en amont.

L’entrainement se poursuivrait ainsi, ce jour là et les jours suivants, avec une à deux heures par jour. Tout le monde n’apprenait pas le haki a aussi bonne école, on pouvait considérer qu’il s’agissait là d’un privilège que Dorian avait gagné grâce a ses combats durant cette guerre. D’une certaine façon, c’était la reconnaissance de son niveau par ces chevaliers.



[Présent] A la fin de l'Eclipse, brille le Soleil 00321
Galaad Seraph
Garde Royal de Kingadomu

Avec un large sourire, Galaad vint se présenter devant le Kurohebi, acceptant la main tendu en signe d’amitié. Il présenta d’un geste la délégation de porte-étendards qui l’accompagnait pour se débarrasser des formalités officielles puis se mit à marcher afin de guider le contingent de la Couronne vers la plateforme servant à gravir les falaises des Terres Croisées. Ce pseudo-ascenseur avait été installé suite à l’arrivée des troupes d’Unite puisque normalement le contrebas n’était pas habité, spécifiquement pour empêcher des assauts d’atteindre directement le Krak des Croisés.

-Effectivement je suis encore en vie et je compte bien le rester. C’est plutôt à moi de noter que tu es encore en vie et a été promu ! Malheureusement, Sonia et Jorgen sont partis un peu avant l’éclatement de la guerre civile. Pour faire simple, nous avons vainement tentés à trois de convaincre le roi d’aider le Gouvernement Mondial contre les Décimas, mais même si ils avaient le soutien de certains Ducs à ce moment-là, le refus avait été catégorique. Ils ont ensuite commencés à préparer leurs propres aventures sur le Nouveau Monde avec Loreck, un de mes contacts, puisque la guerre contre Centes était passé visiblement, mais ils revenaient à Kingadomu après chaque voyage. J’avais peur qu’avec la montée des tensions, les dirigeants ne les prennent pour cible et les accusent de corrompre la société en ramenant des maux étrangers. Contrairement à moi, ils n’ont pas tant d’attaches à Kingadomu et j’ai également hâte de savoir ce qu’ils ont réussis à faire durant tout ce temps. Ils devraient revenir d’ici peu j’espère, je les conduirait à toi lorsqu’il arriveront si tu le désire.

La plateforme arriva alors en haut de la falaise. Dezember était là, accompagné d’une quarantaine de chevaliers qui étaient tant là pour protéger Ghetis et les siens que pour les surveiller. Néanmoins, le Chevalier de l’Hiver, qui reverrait certainement son titre maintenant que les Chevaliers des 4 Saisons avaient été dissolus par Anséïs, laissa toute la conversation au Seraph. La Couronne pourrait donc commencer son trajet vers Camaaloth sous les auspices de cette conversation.

-Le régime politique actuelle n’est que transitoire. Les six Ducs de Kingadomu se sont rassemblés, avec le dernier héritier de la dynastie royale qui a été élevé au rang de Duc afin de transformer l’ancienne seigneurie royale en Duchée également. Anséïs, celle qui, depuis le départ de la Déesse de la Lune, dirige l’ordre de chevalerie ayant impulsé et mené la rébellion, a été Magistrate-Régente et elle préside le Conseil Souverain, qui est le nom que nous avons donné à cette réunion des Ducs. C’est en quelque sorte elle qui remplace le rôle du roi de négociateur entre les Ducs, puisque les Ducs sont plus ou moins rois en leur Duché, ce qui représente un problème pour tenter d’unir véritablement le pays. Mais je suis loin d’être un expert en politique, je ne saurais pas donner davantage de détails sur ce point. Ce Conseil Souverain est chargé de prendre les décisions quant à l’avenir du royaume, notamment sur le régime que nous allons adopter. Ah oui, Sakuga en tant que régicide du roi Hoël a aussi été convié à siégé au Conseil Souverain depuis son réveil. Tu pourrais y entrer comme conseiller de ce dernier et y faire valoir ta propre analyse.

La question du peuple fit tiquer particulièrement Galaad.

-Concernant le peuple, c’est un peu le soucis. La révolte a été mené avant tout avec l’aide de basses-gens et le Conseil Souverain ne réunit que des sommités issus de lignées nobles. Le mécontentement commence à se faire entendre, mais les batailles principales sont encore trop récente alors la population se concentre encore sur le fait de panser ses blessures plutôt que de vérifier les changements qui se passe. Anséïs, qui venait d’émerger de ses soins intensifs, a essayé de convaincre les Ducs de faire entrer un représentant du Tiers-Etat au Conseil Souverain, mais trois Ducs s’y sont opposés et Sakuga n’était pas encore réveillé à ce moment-là, tout comme le Baudouin Saint-Acre qui voulait préparer son absence des Terres Croisés, là où nous nous trouvons, avant de partir pour la réunion. Sa réponse à la lettre de convocation disait « La guerre n’aurait servi à rien si le royaume tombait à cause de mon absence ». Donc pour l’instant, tout comme avant, le peuple n’a encore aucun impact sur les décisions politiques.

La question des cultes mentionnés par Ghetis était d’autant plus complexe.

-Des cultes inconnus ? À ma connaissance, il y a actuellement une douzaine de cultes actifs, enfin si on considère certains dérivés, voir certaines sectes, issus des religions principales. Pour se concentrer sur les religions principales, il en existe quatre. La première est celle qui est apparu en Romanium et qui ressemble quand même beaucoup à celle de Sakuga, le Contorsionnisme là : ils croient en une être céleste divin, une divinité unique à la triple couronne qui incarnerait la royauté de Kingadomu. Pas la famille royale ou même ducal, mais en quelques sortes le pouvoir lui-même : c’est lui qui donnerait l’autorité aux seigneurs en gros, si j’ai bien compris mais je ne suis pas sûr.  Le second culte est la tradition chevaleresque de Kingadomu, c’est-à-dire que tous les contes et légendes concernant les chevaliers forment une grosse mythologie traditionnelle. C’est celle là qui donnait son fondement au Code de la Chevalerie et à la royauté puisque la légende fondatrice de cette mythologie est celle de la guerre d’unification de Kingadomu en un seul royaume et dont les acteurs sont considérés comme des personnages sacrés. Le Chevalier-Dieu Graal bien entendu, mais également les Chevaliers-Saints ainsi que le premier roi de Kingadomu, Sol Invictus, ou encore le Chevalier-Forgeron d’Excalibur, Ascagne. La troisième religion majeur est celle des Divinités Animistes : Déesse de la Lune, Dieu de la Guerre, Dieu des Forêts, Dieu de la Terre, Déesse des Humains, Dieu de la Volonté… Beaucoup de principes y sont incarné par un « esprit » ou « entité » divinisé en une incarnation : c’est cette Déesse de la Lune qui a fondé l’Ordre de l’Eclipse Destinée et combattu aux côtés des humains. Enfin, la quatrième religion majeur est celle des Huit Sages de Pierre, qui est peut-être la religion la plus ancienne de Kingadomu. Cela fait référence à huit menhirs dispersés dans Kingadomu et gravés d’étranges symboles qui sont considérés comme le corps terrestre abandonné par des esprits divins.

Après cet exposé concis et simplifié des cultes, il fallait faire une précision.

-J’ai cru comprendre de Sonia que les choses étaient assez différentes dans certains pays à l’extérieur, alors il faut savoir que la plupart des cultes de Kingadomu coexistent et se complètent. Si la religion de Romanium n’accepte qu’un seul Dieu, les autres n’imposent pas d’exclure les autres. Je crois que Yodit me disait ce matin que c’est le caractère des polythéismes d’être « additif » là où les « monothéismes » sont « soustractifs », ou quelque chose comme cela. En somme, la majorité des habitants de Kingadomu croient à la fois dans la mythologie chevaleresque et dans les Divinités Animistes, ce qui est mon cas, et certains ajoutent même les Huit Sages de Pierre en plus. Je crois qu’ils s’arrangent en disant que les Huit Sages de Pierre sont eux même des Divinités Animistes quelque chose comme cela.

Il espérait que cela suffirait. Il ne pouvait entrer dans le détail que pour ses propres croyances après tout.

-Un état politique ? La chevalerie est une affaire de nobles et d’hommes. Je ne sais pas quel est le véritable point de départ de la révolution, mais cela pourrait même déjà commencer quand la vice-amirale Meredith Helmaroc a quitté Kingadomu car elle ne pourrait pas devenir chevalier ici. À sa suite, Bayard D. Anséïs voulut devenir une chevaleresse et fut condamné pour cela. Elle réveilla la Déesse de la Lune qui prit le parti d’Anséïs et qui révéla qu’elle avait passé un pacte avec un ancêtre du roi actuel, pacte qui ne fut pas respecté et visait à apporter la paix au pays. Ah oui, car Kingadomu est constamment en guerre depuis… 1500 ans ? 1600 ans ? Même si selon Yodit ce serait véritablement il y a sept cent ans que c’est devenu aussi violent. Du coup, des paysans et des femmes ont rejoint les rangs de cet ordre de la chevalerie particulier alors que selon le Code de la Chevalerie ce n’est pas possible que le roi a tenté d’exterminer. Après les négociations, les Duchés ont choisis chacun leurs camps. Yodit a révélé en plus pendant la prise de Camaaloth qu’un des Chevaliers-Saints les plus important de la légende de Graal était en vérité une femme, affirmant que du coup le Code de la Chevalerie avait certainement été modifié à un moment donné dans l’histoire de Kingadomu, alors que c’est le respect du Code de la Chevalerie qui était l’argument légitimant la répression. Le roi a été tué et donc la monarchie a prit fin. Maintenant, si on veut vraiment essayer de créer une paix, il faut trouver un moyen d’empêcher les Duchés de se faire à nouveau continuellement la guerre, sachant que jusqu’à présent il n’y a que la noblesse masculine qui était décisionnaire.

À cheval, la délégation fonçait droit en direction de Camaaloth, ce qui leur prendrait de nombreuses heures, pour ne pas dire plus d’une journée.



Duc de Francie, Duc des Terres Croisées, Duc de Germania
Lothaire Mérovinge "le Bleu d'Or", Baudouin Saint-Acre "le Maître des Bastions", Konrad Nibel "le Dragon Teutonique"
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Marguerite de Lucion "Sa Baronnerie", Juan Aragone "la Pluie de Fer", Sherwood Raubritter "Chevalier Brigand"
Nouvelle Duchesse de Romanium, Nouveau Duc d'Ibériaco, Nouveau Duc d'Angle Land

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Franklin Avalon "le Parlementaire", Bayard D. Anséïs "La Tueuse de Fées"
Nouveau Duc de Camaaloth, Magistrate-Régente du Conseil Souverain

-Ah Sakuga ! déclara avec soulagement celle que tous considéraient comme la dépositaire de la volonté de Iul lorsqu’elle vit enfin apparaître le héros étranger. Viens prendre place je t’en prie. Je suis ravi de voir que tu as meilleure mine que la dernière fois.

-Nous sommes en vie mais malheureusement Henry Pittman aussi
, déclara Konrad. Je ne sais pas si vous êtes au courant de sa disparition des geôles à cause de Goldfroy. Nous craignions une tentative de contre-attaque de leur part, mais aucun signe pour l’instant.

-Nous n’avons que faire du Gouvernement Mondial
, commença Marguerite. Néanmoins, en tant que héros sauveur du pays vous méritez ce siège.

-En effet, ce n’est pas votre Gouvernement Mondial que nous reconnaissons mais vous-même
, confirma Lothaire.

-Néanmoins, concernant le monde extérieur, vous serez traités comme son représentant privilégier lorsque la question viendra, temporisa Anséïs.

Le Keigo pu donc s’asseoir à l’un des sièges laissé vacant. Lorsque le Parlement de Camaaloth était réunis, bien que cet organe ne servait pas à grand-chose, en général ils pouvaient rassemblés jusqu’à quinze magistrats. Il y avait donc autant de sièges supplémentaire qui pouvaient être posés auprès de la table en conséquence. Cela offrit l’opportunité à tous les autres de s’asseoir, seul la Bayard restant debout afin de chercher un peu de concentration en faisant les cent pas, tout cela à cause de la sensation de membre fantôme de sa jambe la démangeant et la gênant si elle restait assise. Sans attendre, Sakuga se lança dans un long monologue. Dès les premiers mots, Lothaire sembla assez réfractaire, tandis que Marguerite était pensive. L’ancien brigand était quant à lui pour, tandis que Konrad semblait plus soucieux d’observer les réactions de ses camarades que de réagir. Derrière son casque, qu’il n’enlevait même pas pour cette réunion n’ayant rien de militaire, Baudouin demeurait imperturbable tandis que Juan hochait doucement la tête. C’est un mot de trop qui fit vriller le plus conservateur des membres de la tablé.

-Des élections ! Soixante-dix élus ! Mais pour qui vous prenez-vous ! Que voudriez-vous offrir comme pouvoir à des personnes dont on ignore même si elle serait compétente ?!

-Laissez continuer Duc de Francie
, pesta Anséïs en continuant de faire les cent pas avec sa béquille jusqu’à ce que le Keigo ait achevé sa première prise de parole.

-Quatre années ? C’est ridiculement cours pour faire quelque chose au milieu des disputes ambiantes, releva Konrad.

-Le peuple sera satisfait d’une telle pratique, mais quand serait-il des nobles ? nota Marguerite. Certes, l’Ordre a gagné la guerre, mais une partie des soutiens viennent du monde nobiliaire, Lothaire et Konra d en tête. Ce sont les nobles qui détiennent encore le pouvoir, les richesses, les ressources. S’ils se sentent trop l’aisés, voire oppressés, ils considéreront certainement que le nouveau régime veut se venger et ils pourraient se soulever à leur tour pour rétablir un régime leur étant favorable.

-Quel serait le rôle de ce Président de l’Assemblée dirigeant un gouvernement ? Quels pouvoirs posséderait-il ? Ce serait lui le chef de l’Etat ?
questionna Juan.

-Comment trancherait-on si le Tribunal Souverain n’est pas lui-même d’accord ? Comment insuffler une ligne unique pour fédérer et organiser une union si l’autorité en charge de l’union est plurielle et modeler par des désaccords ? se demandait Raubritter. De mon expérience, la dernière fois que les Brigands de Kingadomu ont été dirigés par un groupe et non pas par un unique chef, des factions sont apparus et se sont entretués jusqu’à ce qu’il n’en reste plus. Si le Tribunal Souverain à cause de ses désaccords empêche toute décision du gouvernement, car au moins un membre du Conseil trouvera un désavantage pour ses intérêts ou ceux de son duché pour chaque décision du gouvernement, on finira par être bloquer à faire du sur place sans qu’aucune décision ne puisse être prise.

Il était vrai qu’en temps de guerre, on prenait les alliés qu’il fallait pour pouvoir l’emporter, sinon la victoire pouvait être inatteignable. Mais composé avec les différentes individualités des alliés une fois le conflit passer poussait à révéler finalement la diversité d’objectifs et d’intérêts de personnes s’étant réunis temporairement pour soutenir une même cause. Les alliés d’hier devenait les ennemis de demain.

-Que veut dire dictature ? s’enquit finalement Lothaire, puisque ce terme ne faisait pas partie du vocabulaire du pays, même du côté de la noblesse ayant quelques connaissances du monde extérieur.

Commença la seconde partie du monologue. Lorsque le Duc des Terres Croisées fut interpellé, son casque pivota d’à peine quelques millimètres pour signifier qu’il écoutait.

-Je vois. Sachez que j’ai longuement réfléchit de la situation avec les étrangers et je pense que nous comptions en parler plus tard, mais si vous souhaitez aborder la question maintenant, entrons dans le vif du sujet. J’autorise en effet Unite à s’installer temporairement dans les Terres Croisées, mais uniquement au pied des falaises pour l’instant. Pour l’instant vous vous trouvez sous le Krak des Croisées, mais la situation sous le Krak des Marées est plus propice. Il y a une bande de terre plus large qui se trouve là-bas, mais les débarquements évitent cette zone car la Falaise aux Epées est particulièrement tranchante, autant que de vrais lames, alors il est impossibles de les escalader à cet endroit-là. Il y a suffisamment d’espace là-bas pour que vous puissiez vous établir. Anséïs avait une proposition pour aller plus loin…

-En effet, merci Baudouin… Mon idée concernant l’ouverture du pays aux étrangers est de procédé par étape. Clairement, les mentalités ne sont pas prête à accueillir d’autres personnes extérieurs pour l’instant. Nous pouvons tolérer Unite pour leur rôle dans la guerre, mais ce sera difficile de justifier l’arrivée d’autres personnes alors même que la répulsion des étrangers fait partie intégrante de nos mœurs et de notre culture nationale. Par conséquent, pour nous ouvrir au reste du monde, je propose que nous créions une ville ex-nihilo, à l’endroit proposé par Baudouin, qui sera la seule où seront acceptés des étrangers. Le tout sera contrôlé par une unité armée qui s’établira au Krak des Marées afin de surveiller la ville. J’ai cru entendre de Meredith que l’on appelait cela des douaniers dans certains autres pays ? Cette ville nouvelle servirait donc d’intermédiaire mais surtout de passerelle entre le royaume et le reste du monde, et notamment le Gouvernement Mondial. C’est mon idée en tout cas. Sur demande spéciale, des étrangers qui y réside, ou des membres de Unite par exemple, pourraient être autorisés à rejoindre les Terres Croisées afin de pénétrer le pays.

-Ils vont nous inonder de leur culture dépraver et nous corrompre
, pesta Lothaire. Chez eux, l’argent à encore plus d’argent qu’ici. S’ils nous inondent de leurs produits et font naître des rêves de richesses dans les esprits du Tiers-Etat, nous allons droit à des migrations de masse et à l’écroulement du pays.

-Je ne vous donnerais pas tort sur ce point
, appuya Marguerite. Nous risquerions de devenir dépendant économiquement des étrangers… C’est d’ailleurs pour cela que je refuse que vous financiers les dédommagements et la reconstruction. C’est une aubaine, assurément, mais qu’est-ce que cela signifierait politiquement parlant ? Ce serait un marque d’échec de l’Etat souverain, un échec de notre souveraineté. Ce serait une dette colossale, nous vous serions redevable. Par conséquent, nous serions vassaliser et vous pourriez vous servir de cela comme d’un levier de pression afin de nous pousser à agir comme vous le désirer. Vous laissez vous financer le pays, c’est vous laissez vous approprier ce pays. Nous ne pouvons pas prendre un tel risque sur le témoignage de votre bonne volonté.

-Je ne m’attendais pas à me retrouver à un moment donné aujourd’hui d’accord avec vous Marguerite, mais sur le sujet je vous rejoins
, poursuivis Lothaire. Le tribu est un impôt recognitif : envoyer de l’argent d’une seigneurie à une autre, d’une nation à une autre j’imagine également, c’est un signe de soumission, qui montre que l’on est inférieur. Mais dans le cas présent, c’est une organisation tierce qui effectue un don volontaire et dispendieux, non pas pour accepter de se soumettre mais pour orienter le pays vers le développement qu’il désire. C’est créer une souveraineté extérieure supérieure à notre souveraineté. C’est tout bonnement inconcevable.

-Présenter ainsi, c’est certains que cela ne donne plus du tout envie
, nota Franklin qui demeurait parfaitement en retrait, en simple commentateur.

-Au moins cela soulève la question du commerce, nota Juan. Nous ne disposons que d’artisans, marchands ambulants allant de marché en marché et autres petits producteurs de ressources primaires là où les pays extérieures disposent visiblement de véritable commerces de grande ampleur. Je crois qu’ils appellent cela des sociétés ou des entreprises non ? Est-ce que nous devrions pas essayer d’améliorer les trois manufactures de textiles du royaume afin de tenter le coup d’exporter des marchandises ?

Ce débat, qui s’étala encore quelques minutes, était plus technique et nécessitait une connaissance profonde de la proto-industrie, très limité, de Kingadomu et permettait à Sakuga de réfléchir avant de se lancer sur la troisième partie de son monologue, celle sur les forces militaires.

-La fusion des armées ducales signifierait donc la fin de l’ost seigneurial… Vous voulez nous retirer tout pouvoir militaire à l’échelle de nos duchés afin que nous ne puissions pas nous faire à nouveau la guerre ? soupçonna Lothaire. Je comprends en effet l’intention, mais qu’obtiendront nous en contrepartie. Qu’aurions nous à y gagner de sacrifier ce qui fait la puissance des Ducs ? Votre « Assemblée » pourrait tout à fait finir par nous renverser sans problème.

-Vous ne pensez véritablement qu’à gagner en influence n’est ce pas…
soupira Juan. Vous avez rejoins cette révolution afin de vaincre Angle Land et en pariant également sur le fait de tirer des bénéfices de la victoire et maintenant vous regrettez de ne pas avoir soutenu le roi qui aurait maintenu tel quel vos privilèges ducaux ?

-Répète un peu pour voir, enfant bâtard de copulateur
, siffla le Duc de Francie.

Baudouin leva de quelques centimètres son épée, qui demeurait bien ranger dans son fourreau, afin de frapper deux fois le sol de la salle tout en restant assis, cela pour invoquer le silence.

-Si vous voulez vous battre, faites ça ailleurs et ayez la décence de ne pas impliquer vos duchés entiers dans des querelles. Ce n’est pas une garderie, nous sommes ici pour trouver un moyen d’empêcher ce royaume d’imploser.

Aux yeux du Saint-Acre, le coup d’Etat était bénéfique en ce sens, mais ce n’était qu’une première étape. Pas l’aboutissement, mais le début d’une tentative de sauvetage d’un ensemble de sous-Etats qui s’étaient tellement entredéchirés qu’ils étaient aujourd’hui difficilement réconciliable.

-Personne d’autre que Hruotland ne pourrait diriger une armée unifier de Kingadomu de toute manière, se contenta-t-il d’ajouter pour en revenir aux propos du Keigo.

-Pourquoi quatre ans ? Une fascination pour le chiffre 4 ? Et pourquoi le chef des armées devraient ainsi être changés aussi régulièrement ? interrogeait le Sherwood. Autant pour le pouvoir politique je comprends, autant là…

-C’est certainement pour empêcher la fidélisation de l’armée au général
, répondit Marguerite. Si le général demeurait le même trop longtemps, les soldats se sentiraient redevable : ce serait à lui qu’ils devraient leurs gloires, leurs exploits, leurs richesses, et non au pays ou à ses dirigeants. En d’autres termes, ce serait le chef de l’armée qui serait le mieux placer pour orchestrer un coup d’Etat une fois la fidélité des soldats acquises à sa personne. Avec une personnalité aussi prestigieuse que Hruotland qui dispose déjà du respect de tous les chevaliers du pays, cette possibilité est d’autant plus plausible, peu importe la raison qui pousserait Hruotland à agir.

-Il demeure donc à convaincre les seigneurs qu’ils devront se priver de leurs chevaliers, rattachés par fidélités à leurs personnes, pour qu’ils soient loyaux au royaume à la place. Cela constituera en effet une chute drastique de la puissance de la noblesse, ce qui nous conduit à nouveau de la manière de contenter celle-ci afin d’empêcher leur révolte
, releva Konrad. De plus, certains chevaliers sont des grands seigneurs qui ne voudront peut être pas rejoindre une armée mais plutôt rester à leur château.

Anséïs continuait à faire les cent pas, se remémorant les échanges qu’elle avait pu avoir avec sa « mère » au sujet de ce qu’ils pourraient faire une fois la monarchie déchue.




Ghetis, si tu souhaite directement débarqué dans la salle du Parlement, tu peux si tu veux (on considérera que ta partie sur ton arrivée était un mini FB sur la veille de la réunion).
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Jeu 19 Sep - 13:47
A la fin de l'Eclipse, brille le Soleil

« L'espoir des hommes, c'est leur raison de vivre et de mourir. »

Lorsque l’amiral arriva et les salua, la totalité de Unite se présentait à lui. Il n’était qu’au nombre de 6 en ces lieux. Le premier à s’exprimer descendait de l’escalier fut Samael Keigo le petit frère de Sakuga à l’aide de son logia. Il regardait alors l’amiral et sa délégation avant de prendre la parole.

« Ravi de vous revoir Amiral Kurohebi. Samael Keigo, petit frère de Sakuga. Sachez que nous vous accompagnerons sur Kingadomu vous et votre délégation. Unite est à votre disposition pour vous servir de guide. Sakuga nous a demandé de vous accompagner où que vous alliez. », dirait-il dans un premier temps.

Le second a parler fut le Colonel Falanks qui tendait la main vers l’Amiral avant de l’empoigner si celui-ci le souhaitait. « Colonel Grant Falanks, j’ai pour ordre de vous conduire à Caamaloth avec la garde royale. Je vous suivrais également lors de votre futur visite de Castel Nox. ». Avant tout le colonel expliquerait les problèmes lié à Wa no Kuni et la bataille navale ayant lieu il y a quelques jours. Il se mettrait alors à faire un résumé et décrivant l’intervention des deux Lunarias sûrement affilié à Iul. Ainsi le colonel terminerait qu’une fois la réunion avec le Conseil Souverain serait terminé, Sakuga et lui l’accompagneront à Castel Nox.

Dans la troupe qui accompagnerait l’amiral à Caamaloth serai composé de Samael, Mia, Grant ainsi qu’Oscudeid. Les frères et sœurs Icarus ayant choisi de rester au Krak des Croisées sur l’Elysium afin de poursuivre la préparation du navire pour accueillir les membres de la Couronne. Sakuga avait laissé le soin à Eva de refaire une partie de la décoration et notamment refaire la chambre de Lidy et celle de Penelope afin d’accueillir le plus grand nombre.

Du côté de Sakuga, il sentait que l’accueil fut à moitié froid dans la salle lorsqu’il pénétrait et prenait place. Il avait clairement identifié que certains ducs n’avaient pris parti que pour y voir leur propre avantage notamment Lothaire qui avait choisi l’Eclipse Destinée uniquement par pur avarice. Dans un premier temps, il notait que le duc d’Angle Land était encore en vie tout comme Goldfroy et la favorite royale, c’était un problème qui était présent de les laisser en liberté. Ils ont sûrement quitté Kingadomu le temps de trouver de nouveaux alliés pour les aider à renverser le pouvoir précaire qui dirigerait Kingadomu suite au coup d’état.

« N’acceptez pas le Gouvernement Mondial si vous le souhaitez néanmoins je me fais représentant du monde extérieur avec ma délégation et mes conseillers dont un qui ne devrait pas tarder à arriver. », dirait-il tout sourire alors qu’il entendait des pas dans les couloirs. Un franc sourire apparaissait sur son visage lorsqu’il vit son ancien mentor celui qui lui avait appris le soru ainsi que le geppou Ghetis Archer. Le Keigo était dans un état lamentable mais bien en forme pour le saluer et lui faire un signe pour que celui-ci se place sur un siège à ces côtés.

« Ravi de te revoir, vieille branche, le voyage n’a pas été trop dur pour un retraité ? », dirait-il en parlant à l’amiral. « Cher Conseil Souverain, je vous présente mon principal conseiller politique, mon ami et mon ancien mentor. L’Amiral de la marine Kurohebi et souverain de ma terre natale le Royaume Céleste, Ghetis Archer. »

Le bretteur put ainsi faire sa déclaration avant que certains ne commencent par rebondir, le vairon aurait pu donc en être témoin. Ainsi lorsque vint la question des élections et des sièges lorsque Lothaire ripostait avec vivacité, le Keigo garda son calme laissant libre cours aux autres membres du conseil souverain de poser leurs interrogations.

« Un mandat de quatre ans est relativement cours vu la tension ambiante, nous pourrions éventuellement l’agrandir le temps d’apaiser les tensions et ainsi passer à ce mandat plus court. Je voudrais offrir à tout en chacun la liberté d’exprimer ses idées, il n’y a qu’en faisant un maximum de concession avec le plus grand nombre qu’on pourrait apaiser les tensions et commencer à faire oublier des mémoires la guerre incessante qui ravage ce pays depuis des centaines d’années. J’ai une vision idéaliste des choses mais je pense que tout le monde a quelque chose à y gagner. », dirait-il dans un premier temps. « Mon but n’est pas d’oppresser les nobles, ils détiennent l’influence nécessaire pour obtenir des sièges à cette assemblée, le but est que chacun y est quelque chose à y gagner. Vous devez être conscient comme moi-même qu’il y aura forcément des sacrifices à faire. Le rôle du Président de cette assemblée serait de diriger le pays comme le fais un roi mais uniquement sur un plan législatif et exécutif, il proposerait des nouvelles lois et aurait le devoir de les faire appliquer. Il représenterait comme pour le général de l’armée nationale un pan du pouvoir. Il faut imaginer dans ma vision des choses que le pouvoir serait séparé en trois entités, un Triumvirat en somme. Le Juge Suprême du Tribunal Souverain posséderait ainsi le pouvoir judiciaire et constitutionnelle, le Président de l’Assemblée le pouvoir législatif et exécutif, le Général le pouvoir militaire et policier. »

Il prendrait alors le temps d’expliquer quel était la notion de Constitution au Conseil Souverain afin que celui-ci puisse comprendre les détails et en prendre tout en note. Il évoqua cependant une alternative à cette solution.

« Nous pouvons imaginer que le royaume reste une monarchie mais entouré d’une constitution afin d’y aller vers le changement en douceur. Le nouveau Roi nommé prendrait la place du Président de l’Assemblée et la dirigerait tandis que le Tribunal Souverain ainsi que le Général aurait autant d’importance que lui. C’est une autre façon de voir les choses si vous préférez. Le rôle du Juge Suprême serait de diriger les votes du Tribunal Souverain et non le droit de vote ainsi vous serez dans un nombre impair ce qui permettra toujours à une majorité de se dessiner. Je comprends néanmoins entièrement vos craintes à ce sujet. Il n’y aura aucun droit de veto au cœur du Tribunal  Souverain, le but n’étant pas de nous entre déchirer par pur ambition de grandeur ou n’y voyant pas son compte. Transformons la guerre militaire en guerre d’idéaux et de débats afin de se convaincre, prendre les armes et user de moyen ainsi ne fera pas avancer le pays. », finirait-il par répondre à l’ancien Comte des Bandits de Kingadomu.

Le Keigo prendrait le temps de souffler avant de regarder Lothaire dans les yeux pour lui expliquer ce qu’était une dictature :

« Une dictature est un état où tout les pouvoirs sont absolus entre les mains d’une personne ou d’un groupe d’individu sans rien pour les limiter. Tel le Roi voulait absolument préserver son pouvoir souverain, il n’avait que faire des querelles entre vous cher duc et laissait tout cela faire pour que le peuple finisse par en pâtir. Sans parler du culte de la personnalité qui y est sûrement lié. C’est un régime politique qui ne fait jamais avancer les choses bien au contraire. Diluer le pouvoir entre plusieurs magistrats permets d’éviter une domination totale et de faire du sur-place voir de régresser. »

Le bretteur écoutait attentivement la proposition conjointe entre celle d’Anséïs et du Duc Saint-Acre d’installer une ville exclusivement pour Unite ainsi que les étrangers qui viendraient à Kingadomu. Ce qui fit agrandir son inquiétude envers les mentalités qui n’étaient pas encore prête à évoluer fut le rejet de la culture étrangère par peur que celle de Kingadomu soit dénaturé. Le Keigo ripostait alors envers le duc de Francie :

« Et si on inversait ce que vous venez de dire et si c’était Kingadomu qui avait tout à apporter au monde entre votre merveilleuse culture ainsi que vos belles légendes. Bien évidemment c’est un risque notre culture viennent créer des effets de migrations vers des nouvelles contrées mais vous souhaitez laisser le peuple dans une certaine crédulité du monde extérieur ? Si nous limitions l’export de produits étrangers à cette ville nouvelle ainsi que l’import y voyez vous encore un inconvénient d’exporter votre culture dans le monde ? Vous pourriez ainsi y gagner bien plus d’influence que sur votre propre duché avec cette méthode. », dirait-il dans un premier temps. « Vous avez totalement saisi là où je veux en venir Ser Aragone. Il y a une méthode simple, Kingadomu possède une expertise différente du monde entier et un potentiel commercial à ne pas en douter. Entre vos forgerons capable de faire de très belles armures et épées, vos manufactures de textiles et les grandes terres où nous sommes capables de cultiver de très belles matières premières au niveau de l’agriculture, l’exportation de ressources dans le monde extérieur permettrait au pays de se relever économiquement de toute cette guerre. Chaque duché ayant son avantage commercial capable de proposer ses services à travers d’échange de richesse. Je comprends entièrement votre crainte de m’être redevable financièrement alors je vous propose une expertise tout autre un échange de savoir  et de communication dans le monde extérieur. Unite pourrait user de son influence commerciale et renommée internationale afin d’aider chaque duché et chaque commerce qui s’organiserait ici à agrandir son chiffre d’affaires et à s’enrichir. Nous pourrions aussi vous enseigner tout ce que nous savons d’un point de vue commercial sur le monde extérieur ainsi que comment gérer une véritable entreprise entre les finances et l’aspect humain pour que le pays sorte de cette crise sociale, financière et politique dans un démarche de croissance. »

Vint alors le sujet de l’armée et des forces militaires ducales qui disparaîtrait pour laisser leur place à une armée nationale, de la noblesse et leur protection personnelle perdrait ainsi leur avantage. Le bretteur soupirait un coup avant de répondre calmement aux interrogations de l’assemblée.

« Une grande armée unie fait la renommée de Kingadomu à travers le monde, tel que je vous ai expliqué auparavant en transformant en armée nationale dissuaderait les empereurs ainsi que Wa no Kuni de revenir déclarer la guerre au pays pour le dominer. Avec des armées ducales sans Roi ou personne pour les unir il serait impossible de se défendre correctement contre les menaces extérieures. Votre place et votre influence ne seraient pas remise en question vu votre position au Tribunal Souverain si nous optons pour cette solution, bien au contraire vous déciderez des futurs institutions qui encadrera et dirigera le pays, leur façon de fonctionner cette influence vous permettra d’y gagner bien plus qu’à y perdre. Vous ne serez plus le souverain que d’un unique duché mais en quelques sorte du pays tout entier. », dirait-alors. « Si cela ne vous convient pas, nous pourrons aussi faire en sorte que qui le souhaite bien qu’il soit une femme ou un homme qu’importe son sexe puisse s’engager dans l’armée nationale, remettre en poste un nouveau général sur la base d’un tournoi de chevalerie permettrait d’offrir à n’importe quel guerrier de Kingadomu la chance de diriger l’armée et ainsi de créer un renouveau. Comme l’a dit Marguerite, il n’y aurait que de cette façon d’endiguer des potentiels coups d’états pour qu’un culte ne se crée pas autour que d’un unique général. »

Enfin vint la question que posait le Nibel qui était bien plus qu’intéressante, la noblesse perdrait de sa puissance militaire et viendrait à devenir plus « faible » mais il y avait une carte à jouer sur ce côté.

« Je pourrais éventuellement leur offrir une compensation financière qui leur permettrait de proposer des salaires plus attrayants aux soldats que ceux que l’armée nationale propose tout en restant raisonnable. Il faut considérer que cette proposition se base sur un volontariat de chacun des soldats ou des seigneurs de rejoindre l’armée nationale. Le but n’est pas de créer un nouveau sentiment de révolte ou des sentiments d’inégalités. Nous ne pouvons pas contenter l’entièreté du peuple quelque soit son horizon mais nous nous devons de prendre les bonnes décisions pour que le pays reste en sécurité. »

Le bretteur ne souhaitait pas contenter tout le monde mais de proposer une vision des choses qui était certes idéalistes mais possible si chacun y mettait du sien. Si il fallait effectuer une campagne dans les terres de Kingadomu pour former une armée entière capable de défendre le pays, il le ferait.


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Serpent Noir

Ore Wa Kurohebi Da !



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Echanger avec Galaad s’avérait être très enrichissant pour l’Archer. Il était heureux de savoir l’homme en vie et appréciait avoir des nouvelles de Sonia et Jorgen. Savoir que le binôme comptait revenir était assez satisfaisant, puisque l’Archer pouvait nourrir le désir d’un jour les revoir.

- J’avoue qu’à l’époque j’avais pour objectif de réintégrer Sonia au sein de l’amirauté, mais aujourd’hui elle ne doit plus être intéressée par ce type de poste depuis le temps qu’elle n’officie plus pour le Gouvernement. Quant à Jorgen, c’est surtout Caligula qui espérait le revoir, mais j’espère que lui aussi va bien, il  sera toujours le bienvenu dans le Royaume Céleste.

Ghetis saluerait donc les membres de Unite qu’il ne connaissait que peu, saluant d’ailleurs le petit frère de Sakuga, individu qu’il ne connaissait pas d’après ses souvenirs.

- Eh bien enchanté, je ne savais pas que Sakuga avait un frère, c’est un plaisir.

Si Falanks pouvait penser que la réaction viendrait de Ghetis vis-à-vis des informations sur les derniers jours passés à Kingadomu, ce fut bel et bien Yzis qui réagit de suite.


[Présent] A la fin de l'Eclipse, brille le Soleil Pnj_yz10[Présent] A la fin de l'Eclipse, brille le Soleil Ratica10

Yzis Archer, Elite du CP7 renommé à 80 millions de berrys & Dratgon, pistolet maudit par le fruit du Rat Géant.

- Des Lunarias affiliés à Iul ? Alors c’est peut-être eux qui se sont rendus au Burj Babil en cherchant cette Iul. Avaient-ils des revendications quelconques ? Wa No Kuni… Nous avions infiltré ce pays il y a un an afin de capturer Lahire le scientifique d’Eko Taka…

L’Archer Vairon resta très attentif aux explications de Galaad. Il était important pour lui de comprendre le fonctionnement du Royaume de Kingadomu s’il souhaitait être vraiment utile. Il apprenait, par la même occasion, que Sakuga fut donc le tueur du roi… La position du  Keigo devait être bien délicate pour son image globale auprès du peuple.

En choisissant de tuer le roi, il choisissait d’être définitivement ennemi de ceux étant pour ledit roi. Il ne restait qu’à espérer qu’ils ne soient pas trop nombreux.

- Une révolte menée par le bas-peuple sans l’appui de quelconques nobles… C’est fâcheux effectivement. Cela veut dire que le mouvement du Keigo est désormais en quête de légitimité vis-à-vis des nobles afin qu’eux aussi adhèrent à leurs idéaux. Mais ayant été lésés, ils n’accepteront pas d’adhérer sans compensation. Cette Anséïs est donc le leader du groupe ayant poussé le bas-peuple à oser la Révolte ? C’est intéressant.

Sur la partie des cultes, le Kurohebi comprit assez rapidement que les cultes ne seraient pas un problème dans leur cas. Kingadomu faisait partie de ses pays où plusieurs religions pouvaient coexister car le peuple possédait fréquemment plusieurs croyances. Dans une nation où un individu pouvait avoir naturellement une à deux, voire trois religions, l’acceptation était souvent plus simple, car la religion relevait réellement du privé et de la conception de l’existence.

En revanche, Asmita tiqua dès la mention de « Dieu de la Terre », avant d’être interloquée par le terme « Huit Sages de Pierre ». L’existence de menhirs gravés d’une langue ou de symboles étrangers la poussait à vouloir les découvrir.  Les Menhirs seraient des corps terrestres abandonnés par des esprits divins ?

[Présent] A la fin de l'Eclipse, brille le Soleil Eee67d10[Présent] A la fin de l'Eclipse, brille le Soleil 0000sp10
Asmita Raja Archer, Elite du Cipher Pol 5 & AE5416H, automate défectueux

- Galaad ? Après avoir mené Ghetis à ce fameux conseil, pourrez-vous me mener à ces menhirs, s’il vous plaît ? J’aimerais les observer.
- Je vais venir avec vous, car j’aimerais voir les représentations de ses fameux dieux ou les lieux de cultes.
Compléterait Yzis.

Après quelques temps de marche, ce fut d’un pas décidé que le Kurohebi foula le sol du Parlement dans un calme olympien. Il avait choisi de ne pas parler immédiatement, laissant à Sakuga le soin de le présenter,  puis salua d’un geste de la main l’ensemble du Conseil.

- Je vous remercie de m’accueillir en vos terres. Je mesure la chance que revêt votre acceptation de me voir en ces lieux. J’officierais en tant que conseiller en ce jour, si vous m’y autorisez. J’ai également ramené quelques présents afin de vous témoigner ma gratitude.

Doucement il viendrait près de Sakuga et laisserait tomber une petite graine qui ferait germer un beau siège de bois depuis lequel l’homme pourrait s’installer confortement.

- Mes os sont raides… Dirait-il en prenant le temps d’écouter les argumentaires de chacun.

Posant son coude contre l’accoudoir, puis son poing sous son menton, Ghetis écoutait attentivement et grimaçait par moment selon les interactions. Il n’avait pas l’audace de se prendre pour un grand homme politique, puisqu’il avait tout appris de Suffolk, son professeur et avocat. Néanmoins, il voyait bien la dissonance entre le discours du Keigo et celui de son auditoire.

Alors il lèverait doucement la main et demanderait à prendre la parole.

- Un pays ayant toujours fonctionné avec un système de Roi et de Duc ayant hérité de leur titre par la filiation ou les duels, ne peut devenir un pays de vote en un jour.

Entama, ainsi, le brun se redresserait de son siège afin de se tenir correctement.
- Sakuga, si le Président de l’assemblée dispose du pouvoir législatif et exécutif, cela voudrait dire qu’il voterait les lois, les appliquerait lui-même et vérifierait lui-même qu’il les appliques correctement. Cela n’aurait que peu de sens. L’exécutif applique les lois du législatif et le législatif s’assure que l’exécutif le fasse correctement. C’est davantage ça l’idée.

Ceci dit, Ghetis pourrait lancer ses propositions.

- Prenons la chose du plus simple au plus complexe. Tout d’abord, l’argent. Vous aurez manifestement des travaux de reconstruction à réaliser, ce qui va entrainer un coût pour les caisses du Royaume. Voir puiser dans des ressources dont vous ne disposez pas encore et augmenter l’impôt. Au lieu de cela, pourquoi ne pas faire de Sakuga Keigo le Premier Fermier Général de Kingadomu ?

Les Fermiers Généraux sont des percepteurs d’impôts, ils offrent une avance financière au royaume qu’ils servent et en échange ont le devoir de récolter l’impôt sur une partie du territoire durant une période choisie. Les impôts perçus sont donc le remboursement de l’avance qui est faite au Royaume. Il n’y a donc pas de dette. Si le fermier ne parvient pas à récupérer son impôt, il ne pourra pas s’en prémunir contre le royaume.

Je vous laisse le soin de sélectionner l’avance qui vous serait nécessaire afin de lancer rapidement vos reconstructions. Sakuga vous la versera alors et devra ensuite récolter l’impôt équivalent à cette somme, disons sur une année. Concernant la partie du territoire choisie, je pense que l’équivalent de 10% de la superficie de chaque grande ville du Royaume est suffisant.


En clair, Sakuga Keigo ne viendrait pas tout simplement donner de l’argent et générer une forme de dette envers Kingadomu, mais prendrait plutôt à « bail » la perception des impôts sur un territoire donné et dans la limite voulue.

- C’est un peu comme si un agriculteur vous offrait 100 pommes, et que vous lui laissiez la jouissance d’une partie de vos terrains afin qu’il puisse cultiver de nouveau arbre et de nouveau acquérir 100 pommes. S’il n’y parvient pas, ce sera tant pis pour lui et s’il y parvient tant mieux. Ce n’est donc que la location d’un terrain en quelque sorte, c’est ensuite à l’agriculteur d’être bon dans son travail.

C’était précisément de cette façon que Ghetis menait le « redressement » économique de Drum depuis deux ans déjà. Il leur donnait une avance sur l’impôt et percevait son remboursement comme il le pouvait.

- Concernant vos commerces, l’idée d’une « zone de commerces étrangers et encadrée par une douane » est une bonne idée, le tout sans brimade envers les commerçants arrivant. Afin de préserver votre artisanat, vous pouvez interdire la vente de produits similaires à vos manufactures de textiles. Par ailleurs une taxe d’importations peut être appliquée les commerçants étrangers. La taxe qu’ils paieront financera donc votre royaume. Cette taxe influencera les prix auxquels seront vendus leurs produits, ce qui évitera de les rendre trop « bon marché » et donc le peuple pourra garder ses habitudes de consommation habituelles et les varier.

Prenant soin de marquer des pauses pour laisser son auditoire réfléchir la chose, l’Archer reprendrait un peu plus tard.

- La fusion des armées en une ne signifie pas que vous n’aurez plus de soldats. Que je sache, les Ducs dirigent déjà leurs armées respectives. En étant une seule armée vous accepter d’unir vos forces surtout, donc parfois grossir un assaut à X endroit, plutôt qu’à Y. Cela permet également à vos soldats d’être facilement muter d’une ville à l’autre pour des fins familiales ou personnelles. De même vos armées actuelles ont obligatoirement des faiblesses qu’une autre n’a pas.

Admettons que l’armée « A » soit composée de puissants sabreurs, mais de mauvais archers et que l’armée « B » en soit l’opposé. Alors il serait du devoir du « Général des armées » de mélanger les effectifs afin d’avoir des armées plus équilibrées ou plus spécialisées dans des domaines. En clair, vous resteriez toujours dirigeant de vos armées, mais elles seraient plus mixtes, puisqu’il n’y aurait pas uniquement des soldats que vous auriez choisis.

Le Général compose et structure l’armée et ses grandes missions, mais ne la dirigent pas à plein temps, lui-même à sa propre escouade qu’il dirige également à Camaaloth.

Vos armées devraient toujours vous obéir, mais les ordres du Général auraient valeur d’autorité sur les vôtres. Cela ne fait qu’ajouter une strate hiérarchique à votre fonctionnement de base et de la polyvalence. Vous y gagnerez donc en stratégie. De plus ce Général n’étant pas le roi, mais un pur militaire, ses décisions devraient s’appuyer sur de véritables besoins de sécurité.

Se pose alors la question de comment devenir Général. Pour cela demandons-nous comment devenir Duc. Il existe 6 duchés. Alors disons que tous les 6 ans, le Général sélectionnera le chevalier le plus talentueux de l’armée d’un duché, avec l'aide du Roi. Ce chevalier pourra affronter en duel son duc, dans un affrontement non-mortel et s’il réussit, alors il deviendra le nouveau duc. Enfin, un Duc ayant « remis en jeu » son titre pourra solliciter un affrontement face au Général. Seul un combat peu avoir lieu par an. Premier arrivé premier servi.


Ghetis s’enfoncerait de nouveau dans son siège, puis joignit ses mains avant de reprendre.

- A ce jour il n’est pas nécessaire d’élire soixante-dix personnes. Les Comtes et autres rangs allant jusqu’à celui de Baron peuvent d’ores et déjà constitués une première assemblée ayant pour rôle de proposer des textes de  lois.

Anséïs s’est révélée être la voix du peuple de façon naturelle. De ce fait, je vous propose d’en faire la Duchesse du Peuple ou Duchesse des Basses-Gens. Elle devra représenter les intérêts du peuple.
Ensemble les Ducs seront ceux votant les lois et s’assurant qu’elles soient bien appliquées.

Le Roi, les Ducs et le Général devront voter le budget du Royaume chaque année.

Enfin, vous avez certainement un système juridique, avec des juges et autres. Eux traiteront les crimes ou délits et pourront également proposer des lois.


Alors Ghetis croisa les bras et regarda finalement Sakuga.

- Quant au choix du Roi, le peuple est encore perturbés je suppose, il ne faut pas les effrayer avec un nouveau roi choisi d’une façon inhabituelle. De ce fait, le Nouveau Roi devrait être choisi selon les mêmes conditions d’époques. Néanmoins, il aura ici un rôle de médiateur afin que chacun puisse converser et votera les partenariats économiques avec l’aide des Ducs.

Ghetis ne savait pas qui était l’héritier direct du Roi, ni comment le peuple changeait de Roi, mais il venait de délivrer l’ensemble des informations dont il disposait. Il avait tenu à garder une attitude respectueuse et attendait donc des réponses.



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Sam 21 Sep - 2:12



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Galaad Seraph
Garde Royal de Kingadomu

Galaad conduisait les membres de la Couronne vers le site du premier menhir qui finit par se dévoiler au milieu des montagnes de Dros Gulthur, celle là même où l’Ordre de l’Eclipse Destinée s’était positionné avant le déclenchement de la bataille de Ghordalu. C’est au détour de plusieurs chemins sinueux que la petite troupe arriva finalement sur un promontoire au bout du quel se dressait divers roches en formes de pics, tous penchés en diagonales, formant presque un cratère autour du fameux mégalithe.

-Nous y voici. C’est le menhir de Voltumna, l’un de ces Huit Sages de Pierre selon la croyance.

Descendant de sa monture, le Seraph s’approcha du monument de roche dressé là depuis un temps insondable. Il désigna alors finalement une série d’inscriptions se trouvant gravés au sein même de la roche, demeurant à la postérité même si sur certains bords de la face du menhir certains caractères semblaient s’être effacés.

[Présent] A la fin de l'Eclipse, brille le Soleil 042

-C’est une écriture « cunéiforme », il me semble que l’on dit ça comme ça.

Il recula finalement afin d’observer le monument dans son ensemble.

-Il fut un temps où les habitants se regroupaient autour de ces menhirs en leurs adressant des offrandes de pains et de vin, faisant la fête et murmurant des prières. Ce genre de festivités et de rites sont maintenant plus rares mais les croyants les pratiques encore. Après, certains intellectuels pensaient que ces mégalithes auraient plutôt servis à étudier les étoiles, faire de l’astronomie. Je ne suis pas un spécialiste, mais je pourrais toujours vous conduire vers certains de nos savants après. Pour l’instant aucun ne s’est rendu à Camaaloth, beaucoup se sont réunis en Francie et en Germania suite à la fin de la guerre civile.




Duc de Francie, Duc des Terres Croisées, Duc de Germania
Lothaire Mérovinge "le Bleu d'Or", Baudouin Saint-Acre "le Maître des Bastions", Konrad Nibel "le Dragon Teutonique"
[Présent] A la fin de l'Eclipse, brille le Soleil 024510[Présent] A la fin de l'Eclipse, brille le Soleil 0006810[Présent] A la fin de l'Eclipse, brille le Soleil Cheval24
[Présent] A la fin de l'Eclipse, brille le Soleil 00avat44[Présent] A la fin de l'Eclipse, brille le Soleil Cheval27[Présent] A la fin de l'Eclipse, brille le Soleil 00avat45
Marguerite de Lucion "Sa Baronnerie", Juan Aragone "la Pluie de Fer", Sherwood Raubritter "Chevalier Brigand"
Nouvelle Duchesse de Romanium, Nouveau Duc d'Ibériaco, Nouveau Duc d'Angle Land

[Présent] A la fin de l'Eclipse, brille le Soleil 0cheva11[Présent] A la fin de l'Eclipse, brille le Soleil Cheval32
Franklin Avalon "le Parlementaire", Bayard D. Anséïs "La Tueuse de Fées"
Nouveau Duc de Camaaloth, Magistrate-Régente du Conseil Souverain

Les regards se tournèrent vers l’amiral à son arrivée. Les regards différaient d’un duc à l’autre : Lothaire et Marguerite étaient méfiants, Konrad et Raubritter étaient curieux, Juan se grattait le menton l’air pensif tandis que Baudouin demeurait toujours inexpressif, alors que finalement Franklin semblait plutôt enjoué d’avoir l’opportunité de voir un des fameux amiraux, bien qu’il savait juste que cela constituait la plus haute force de frappe du fameux Gouvernement Mondial. Voyant que personne ne se prononçait à l’encontre de la présence du Kurohebi, ce qui n’aurait certainement pas été le cas sans l’aval du Keigo, Anséïs prit la parole pour officialisé la chose.

-Ô Amiral, ami de Sakuga, soyez le bienvenue à Kingadomu. En tant que régente du royaume, permettait moi de témoigner des hommages de mon pays et d’accepter votre présence en tant que conseiller de Sakuga Keigo dans le cadre de ces affaires du régime provisoire.

C’est alors que le paladin constantiniste entama ses réponses aux échanges provoqués par son intervention.

-Cela n’explique toujours pas la nécessité de fixer des durées de quatre ans pour la forme « finale », fit remarquer le dernier des Avalons alors que c’était même pas lui qui avait posé la question initiale. Vous pensez que c’est suffisamment efficace ?

-Si vous en êtes à vouloir demander l’avis de tout le monde et même du plus ignorant des paysans qui n’y comprend rien à la politique ou au concept de monnaie, pourquoi ne pas aller jusqu’à proposer au peuple de décider lui-même du régime ?
déclara Lothaire dans une proposition totalement ironique. Êtes vous certains que la majorité du peuple veulent avoir cette opportunité ? Le plus important n’est-il pas qu’ils soient en sécurité et heureux dans leur quotidien ?

-Il est vrai que l’Eclipse Destinée propose le changement des mœurs, des opportunités d’élévation sociale et la fin des bannissements de chevaliers pour des motifs égoïstes de seigneurs, des progrès pour la société en somme, mais qu’il n’a jamais été question de modification du système politique
, nota le Sherwood. Pour autant, on ne peut pas garder le système tel quel sinon cela conduirait à de nouvelles dérives. Il faut une autorité en mesure de surveiller les seigneurs afin de s’assurer qu’ils n’abusent de leur pouvoir.

-Je pense en effet que le soucis majeur n’est pas tant la société d’ordre en elle-même, mais d’une part le manque de porosité entre les ordres et surtout la fin du dialogue entre les sujets et leur seigneur
, présenta Juan.

-La Déesse de la Lune, avait évoqué quelque chose à ce sujet, repris Anséïs, porte-parole de Iul. La guerre perpétuelle conduisit à la nécessité pour chaque seigneur de défendre ses propres intérêts et territoires dans ce climat ambiant menaçant constamment les positions de chacun d’entre eux. Du conflit naissait le doute, l’égoïsme, l’obsession et finalement la haine. Trop accaparé par ces questions, leurs rapports à leurs sujets se limitaient à tirer tout ce qu’ils pouvaient d’eux pour faire la guerre. Selon Mère, c’était la volonté d’une personne qui à tout fait pour accentuer les guerres à Kingadomu : elle a finit par me révéler qu’elle parlait du Dieu de la Guerre qui aurait voulu par là permettre à Kingadomu de se développer militairement. On ne peut pas nier le fait qu’il a raison : les guerres continuelles ont permis de développer nos armées et nos chevaliers pour devenir plus que puissant, en mesure de tenir tête aux fameux yonkou et notamment face à notre rivale historique Wa no kuni. Cela s’est fait au prix de tout ce qui a conduit la situation à devenir irréversible… Mais le Dieu de la Guerre est bel et bien parvenu à faire de Kingadomu une armée dormante en mesure de se déverser sur le monde, de la même manière que les Démons ont jadis déferlés.

-On s’éloigne du sujet
, pesta Lothaire. Une vision idéaliste c’est bien pour imaginer que tout le monde puisse être heureux, mais dans les faits il faut être pragmatique : on ne peut pas construire quelque chose de nouveau sans que quelqu’un y perde quelque chose. De plus, plus que disposer de l’influence, les nobles sont surtout les seuls aptes à véritablement gouverner : nous sommes les seuls à recevoir une éducation, en tout cas à l’heure actuelle. Je ne peux pas considérer que l’on puisse se retrouver avec une assemblée pleine d’illettrés ne connaissant pas la moitié des notions importantes aux décisions de gestion d’un territoire avoir autant de pouvoir. C’est courir à la catastrophe. Donc oui il y aura des sacrifices à faire, mais je ne condamnerai pas pour autant le pays sur la base de fantasmes utopiques.

-Pour revenir sur ce que disait Anséïs aussi, je dois vous rappeler Sakuga que même si votre but n’est pas d’oppresser la noblesse, il ne tient qu’à eux de le ressentir ainsi
, nota Marguerite. La majorité des gens se laissent guider par leurs émotions et non véritablement par leur raison. Quand on se retrouve attaquer dans des privilèges que nos familles disposent depuis des générations, pour lesquelles certains ancêtres ont versés le sang, on ne peut que ressentir une forme d’injustice à en être privé.

-Vous proposez donc de séparer les pouvoirs
, s’étonna Juan. C’est une pratique courante en dehors de Kingadomu ? Je ne pense pas que ce soit une idée que l’un de nous aurait pu avoir.

-Comment cela se passerait-il en cas de désaccord entre les trois entités par conséquent ? Les conflits de visions ne pourraient pas aboutir à freiner tout le système ? Voir à déclencher de nouvelles guerres ?
s’enquit Konrad.

-On a oublié d’en parler d’ailleurs, mais comment pourrait mettre en place un système de votes de toute manière ? Sur quelles critères ? Qui aurait le droit de voter ? Où et comment voter ? renchérit Franklin, curieux.

-J’entends votre argument de se battre par la plume, enfin par les mots, plutôt que par l’épée[/b], releva Lothaire. Néanmoins, vous mettez sous le tapis les habitudes de la majorité d’entre nous. Pendant des siècles, la guerre a été la pleine forme de discussion entre les seigneurs, entre les Duchés, avec le roi comme seul médiateur. Ce n’est pas car nous plaçons un système politique qui repose sur la discussion que nous allons forcément empêcher que des conflits éclatent à nouveau.

-Il faut alors plutôt compter sur la modification des mœurs d’abord
, avança en conséquent Raubritter. Au final, il faudrait changer la vision d’une partie de la société pour que celle-ci puisse adhérer à une autre manière de procéder. La réforme du Code de la Chevalerie et tout ce qui s’en suit devrait donc précéder le reste.

-Vous abusez un peu concernant le rôle du roi
, se permit Marguerite, qui avait quand même était courtisane royale. Je tiens malgré tout à rappeler que la famille royale ne disposait d’aucun allié dans la noblesse et se faisait taper sur les doigts à la moindre occasion par tous les aristocrates ayant des doléances. Le rôle du roi était de freiner les guerres et tenter de pousser les Ducs à la paix. Le roi n’avait rien pour limiter ses pouvoirs ? C’était la noblesse cette limitation, s’emporta-t-elle tandis que Lothaire et Konrad semblaient visiblement mal à l’aise. Dire qu’Hoël a gouverné à sa guise est une vaste blague. Il était loin d’être parfait, mais la plupart des anciens ducs sont autant responsables que lui, si ce n’est plus.

-J’accorde ce point à la nouvelle duchesse. Vous vous êtes souvent servis du roi comme bouc-émissaire, déclara Baudouin, sortant de son silence, pour évoquer ses collègues ducs. Je crois que c’est peu dire que le roi était la personne la plus détestée de la noblesse, sauf à Angle Land qui avait noué une relation symbiotique à la couronne.

-Je peux vous garantir que si feu Sa Majesté s’est battu, c’est pour l’honneur des Avalons et pour défendre sa vision de la Chevalerie, du fonctionnement du pays
, avança Franklin. La famille royale était la gardienne des traditions et c’était spécifiquement les traditions qui étaient visés par l’Eclipse Destinée.

C’était peut-être un élément qui avait échappé au Keigo, les seuls pour lesquels la guerre civile était politique étaient les Ducs, Baudouin exclu comme toujours, tandis que pour le reste de la population s’était un conflit social. Comme souvent dans l’histoire, des puissants avaient instrumentalisés des revendications à leur propre compte et ceux-là en était ressortis vainqueurs, là où leurs rivaux avaient parier sur le mauvais cheval. Que ce soit de bonne foi, comme Konrad, ou volontairement, comme Lothaire, cette réalité ne pouvait être modifier. Désormais, la donne changeait avec la promotion des nouveaux ducs qui n’avaient pas ces intérêts politiques antérieurs, sauf Marguerite qui contrebalançait ainsi le désintérêt de Baudouin quant à la politique intérieur du royaume.

-Peu importe que le peuple soit crédule du monde extérieur tant que le peuple est en sécurité, répliqua rapidement Lothaire à la contre-attaque du Keigo. C’est mon opinion. Je sais qu’avec notre victoire dans cette guerre nous devons faire évoluer les choses, mais je reste sur les fondements de notre système... L’aristocratie est littéralement « le gouvernement des meilleurs », dans le sens où encore une fois c’est la noblesse qui est capable de prendre les décisions, c’est dans ce sens que nous sommes les « meilleurs ». Le rôle du peuple de son côté et d’alimenter la société, de la faire vivre. C’est une relation bilatéral, nous décidons pour eux et ils nous font vivre. C’est bien cela la base de notre régime seigneurial. Alors je me répète, peu m’importe de limiter les possibilités pour les habitants, ce qui compte pour moi c’est leur sécurité. Les effets de migrations vers de nouvelles contrées parlons-en : vous-êtes certains que cela sera au bénéfice de nos sujets ? Ils vont débarquer dans un monde bien différent de ce qu’ils ont connus, plein de crédulité et de rêvés d’émancipation et de richesses, face à des technologies et d’autres choses que nous ne connaissons pas ici, que nous ne sommes même pas capable d’imaginer. Que deviendront-ils là-bas alors qu’ils n’ont pas les compétences adéquates pour vivre dans cette société ? Ce sera une main d’œuvre à bas coût qui se fera exploiter jusqu’à la moëlle. Je pense qu’ils ont un meilleur avenir ici, avec des terres à exploiter, qu’à finir plus pauvre que pauvre dans des contrées lointaines sans famille ou seigneur pour les soutenir et les protéger.

Il marqua une pause puis reprit.

-Concernant l’exportation de produits à l’étranger, tant que l’on contrôle l’importation je suis prêt à lâcher du lest.

-Se relever économiquement ?
répéta Konrad incrédule. À quoi l’argent peut-il servir aux Ducs si nous n’avons plus pour projet de faire la guerre ? Enfin pour ma part, en dehors des impôts en nature, l’argent que je touchais des impôts servait uniquement à l’armée.

-De même… Et à quelques frais d’espions et de pots-de-vin
, avoua Lothaire.

-Mais échanger des marchandises entre duchés sera déjà assez novateur. Dans plusieurs duchés, cela était considéré comme de la contrebande selon les lois locales, mentionna Franklin l’air de rien. D’ailleurs, puisque les lois royales concernaient pour la plupart les seigneurs et non le peuple, le Code de la Chevalerie lui-même excluant le peuple par exemple et ne les concernaient donc pas, il faudrait effectuer un comparatif entre les lois ducales qui s’appliquent au Tiers-Etat.

-En tout cas votre proposition est bien sympathique concernant le développement commercial et tout cela, mais nous n’y comprenons rien par nous-même de toutes manières. Vous pouvez nous vendre monts et merveilles sans que nous puissions déceler de faille à cause de notre méconnaissance
, avança Marguerite.

-Une démarche de croissance… répéta Konrad pour lui-même, ignorant complétement le concept étant donné que la société de Kingadomu n’était pas du tout capitaliste contrairement au système-monde du Gouvernement Mondial.

-Concernant l’armée unie, voulez-vous donc pas interdire toute possibilité à la noblesse de recourir à des armées privées ? demanda Baudouin, particulièrement concerné par le militaire. Les compensations financières, si elles étaient acceptés, pourraient servir à lever des milices et des troupes, certes moins bien formé que l’armée nationale, mais qui pourraient se conjuguer aux troupes voulant demeurer auprès de leur seigneur. Le système féodale dans lequel nous nous trouvons repose sur la loyauté et la fidélité. Je connais peu de chevaliers qui seraient prêts à abandonner le seigneur à qui ils doivent tout. La Garde Royale était spécifiquement la seule exception puisqu’elle rassemblait des chevaliers issues de différents duchés et fidèles par conséquent à d’autres seigneurs. D’après ce que j’ai entendu après la cérémonie funèbre en l’honneur de tout ceux tombés au combat, au final seuls des Gardes Royaux se sont retournés contre leur seigneur durant les batailles… Si, il y avait bien le seigneur vampire d’Angle Land mais qui n’était pas un vrai chevalier du point de vue du Code de la Chevalerie. Au final, cela pourrait être même cette armée nationale qui rassemble les nouveaux chevaliers que nous allons autoriser, à savoir les femmes et des membres du Tiers-Etat qui devront passer par toute une formation contrairement aux chevaliers demeurant fidèles aux nobles. Au final, le risque serait que le pouvoir centrale pourrait bel et bien être à nouveau menacer par une alliance de nobles comme cela a pu être le cas par le passé.

Ce fut au tour de l’amiral Kurohebi de prendre la parole.

[b]-Voilà de sages paroles
, nota directement Lothaire concernant la première réflexion.

-En effet cela fait plus de sens, déclara Marguerite, enfoncé dans son siège, après plusieurs secondes de réflexion après la remarque de Ghetis sur la séparation entre exécutif et législatif, les idées de Sakuga particulièrement révolutionnaire pour le pays conduisant à ce que même les plus habiles ne voient pas forcément certaines failles.

L’Archer proposa alors ses propres contrepropositions.

-Les impôts seraient donc généralisés ? interrogea Konrad. En temps normal chaque seigneur gère sa propre trésorerie. Réfléchir aux coûts tous ensemble n’est pas quelque chose de commun et nous ne connaissons pas les fonds dont disposent les autres. Pour les trois ducs remplacés par conséquent, c’est impossible d’obtenir les chiffres.

[b]-Concernant les reconstructions…
commençait Lothaire. Il faudrait déjà décider de ce que l’on va faire de Camaaloth avant de savoir ce que l’on reconstruit ou ce que l’on ne reconstruit pas. S’il y a autant de ruines de châteaux dans le pays, c’est que l’on a tendance à abandonner des forteresses lorsqu’elles sont en trop mauvaise état et que les corvées ne permettent pas de remplir tout leur entretien. Mais pour Camaaloth, on pourrait remplacer la demeure royale par un bâtiment servant aux institutions centrales du nouveau régime.

-Pour le reste des dépenses…
continua Juan. Les armes et amures à réparer entrent dans les coûts, pour les soldats pas pour les chevaliers puisque ces derniers sont en charge de leurs propres frais. Ensuite, s’il fallait prendre en considération le système actuel, pour rétribuer des personnes lésés par la guerre pour la première fois dans l’histoire du royaume, il faudrait faire des distributions alimentaires pour rétribuer la population ayant souffert des conflits. Il est vrai que la paysannerie n’a que faire de l’argent en général, seuls les marchands et artisans ont recours aux monnaies. Il n’y a que peu de grands tenanciers qui produisent assez de surplus pour les vendre aux marchands et artisans.

-La solution du Fermier Général que vous présentez parait sensé sinon
, insista Anséïs. Il faudrait simplement déterminer de combien nous avons besoin. Mais c’est certainement une somme astronomique. Sans compter la potentielle reconstruction de Camaaloth, je pense que 50.000.000 de berrys serait une valeur cohérente permettant de lancer une politique sociale.

Si le berry était devenu également la monnaie de Kingadomu, tant celle-ci s’était répandu dans le monde, sa valeur n’avait rien à voir avec celle qu’elle avait à l’extérieur du pays à cause de la rareté des pièces en circulation. La même pièce d’1 berry pouvait valoir à Kingadomu autant que 100 berrys à l’extérieur. C’était d’autant plus particulier que le berry était devenu l’incarnation matériel d’une unité de compte, l’écu, complémentaire au sou, sachant de 80 sous faisaient 1 berry.

L’historique de la chose était la suivante : dans le système féodale, les deux fonctions essentielles de la monnaie, comme mesure des valeurs et comme moyen de paiement, sont séparées l'une de l'autre. Ce divorce des deux fonctions de la monnaie avait été imposé par la raréfaction des espèces métalliques, raréfaction organisé afin de préserver le métal pour le destiner à la forge des épées et des armures. À l’origine, les habitants de Kingadomu calculaient les compositions non en monnaie, mais en denrées tels que les chevaux, bœufs ou encore pièces d'étoffe, dans une idée où certaines marchandises ont valeur de monnaie. Après l’apparition de la monnaie et la montée en puissance des pouvoirs seigneuriaux, les quantités d’espèces commençaient à devenir trop importante à compter. De ce fait, l’écu fut introduit dans les livres de comptes des seigneurs afin de simplifier les calculs. Jusqu’à l’intronisation du berry venu de l’extérieur, l’écu n’avait pas de pièce de monnaie matérielle, c’était une valeur imaginaire, abstraite, représentant une certaine somme. De cette façon, en raison de la rareté des berrys, certaines transactions entre Ducs à Kingadomu s’effectuaient sans échanger le moindre berry physiquement.

-Une taxe d’importation… réfléchissait Anséïs. C’est vrai que techniquement la ville n’aura pas de seigneur propre, ou en tout cas fera partie de la seigneurie de Baudouin, mais avec les statuts municipaux qui vont avec et des droits particuliers lié à cette originalité. Pour que cela soit équitable, cet impôt particulier devra bénéficier non pas à Baudouin uniquement mais à l’ensemble du régime.

-Cela ne me dérange pas
, confirma le Saint-Acre.

Les Ducs prenaient bonnes notes des informations fournis et sur les procédés présentés, en l’occurrence le protectionnisme, dont ils étaient ignorants jusqu’à présent.

-Vous comptez donc mettre également en jeu les duchés selon des principes d’affrontement militaire et non de politique ? s’étonna Lothaire. Il n’y a que Baudouin et Juan qui parviendront à conserver leur poste, voire le chef des brigands dont je ne connais pas plus que cela les capacités…

-Je suis un duc tout comme vous désormais
, répliqua le concerné.

-Bref. J’ai déjà expliqué pourquoi ce devrait être les compétences en politique de la noblesse qui prime pour désigner des dirigeants. Le talent à l’épée n’a rien à voir là-dedans de mon point de vue, surtout si l’objectif est de ramené la paix dans le royaume.

-Personnellement, je pense que les fonctions ducales gagneraient à être plus vertueuses grâce à l’esprit chevaleresque
, nota Baudouin.

-Rassembler des Barons aux Comtes… Cela me fait penser à une vieille pratique, les Etats-Généraux… Enfin là ça serait plus vaste, mentionna Marguerite.

-Duchesse du Tiers-Etat afin de continuer l’œuvre de Mère ? Tant que je peux demeurer présente pour perpétuer l’héritage de Sa Divinité Lunaire, déclara Anséïs.

-Le budget ? Qu’est-ce que c’est ? s’interrogèrent en cœur Lothaire, Marguerite, Konrad et Franklin.

-Les conditions habituelles sont la primogéniture. À la mort du souverain, son fils le plus âgé encore en vie lui succède, avança ensuite Anséïs. Puisque Franklin est le seul enfant mâle d’Hoël XXI encore en vie, ce serait donc lui le nouveau roi et continuateur de la lignée des Avalon ? Sakuga, quelle est ton opinion à ce sujet ?


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Mer 25 Sep - 16:52

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Ore Wa Kurohebi Da !



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Yzis Archer, Elite du CP7 & Asmita Raja Archer, Elite du Cipher Pol 5 & AE5416H, automate défectueux


En suivant Asmita, Yzis espérait surtout découvrir davantage de chose sur le passé de Ghetis. Il savait que l’Archer de Pierre ne voyait la vie que sous le prisme des Archer et qu’elle n’aurait pas une expertise suffisamment pragmatique de la situation. De ce fait, en assistant aux découvertes de la jeune femme, il espérait pouvoir offrir une vision différente de celle de la Raja

Arrivant donc au Menhir Asmita fut surprise du nom du menhir avant d’être choquée par l’écriture.

- Voltumna ?... Ce n’est pas un nom issu de ma langue natale…

Et lorsqu’elle vit les écritures elle comprit qu’elle ne saurait point les lire.

- Je vois… Je pensais y voir un lien avec ma culture, mais au final non. Les miens n’ont pas échangés avec les vôtres il semblerait ou nos langues ne se soient pas mélangées par le passé. La « Langue des Dieux », « Girvanabhasa », ne vous évoque rien Galaad ?
Demanderait Asmita.

- Il faudrait effectivement l’aide d’un historien ou d’un archéologue spécialisé dans l’histoire de Kingadomu. Comme fait Ghetis avec Atsu pour le Ciel. Si vous pouvez nous y conduire Galaad, cela sera généreux.

- Puis également en faire une photo s’il vous plaît ?


Conclurait Asmita, tandis qu’elle s’approcherait de la pierre, pour la touche et chercher la même sensation que celle offerte par le Magatama. Néanmoins, ne trouvant pas cette information, elle viendrait poser sa main contre le menhir et de façon légère, ferait fusionner le bout de son auriculaire avec la pierre. Le but étant de l’envahir, de la ressentir et s’il le fallait produire un double d’elle sous terre afin d’observer l’existence ou non, d’un énième caisson de dormance.

C’était le nom qu’elle avait donné à cet étrange appareil.

Ceci fait, elle reprendrait sa route pour rencontrer ledit savant, s’il y en avait un ou une.


[Présent] A la fin de l'Eclipse, brille le Soleil Ghetis11

Du côté de Ghetis, la discussion gagnait en intérêt.

S’enfonçant dans son siège de racines, le Vairon voyait là une construction étatique assez intéressante. Le Royaume de Kingaodmu avait des points communs avec Drum et le Royaume Céleste, tout en étant assez différents sur des points plus spécifiques. Cela permettait à l’Archer de remarquer à quel point la politique était devenue une chose naturelle pour lui et très intéressante.

Le simple fait que l’argent y soit moins fort que dans le Ciel faisait songer à Ghetis le peuple du Volcan d’Hunter Island. Eux n’utilisaient même pas le berrys et vivaient du troque. L’argent ne parlait qu’aux peuples de chasseurs sur les côtes.

- Si vous entendez unir votre pays, il faudra effectivement généraliser l’impôt. Cela permettra une situation d’équilibre entre vous. Vous n’êtes pas obligé de le généraliser cette année, vous pouvez le faire à une année de décalage. L’année 1511 sera l’année où vous comptabiliserez l’impôt de 1510 et ainsi vous pourrez réfléchir à vos finances pour l’année 1511 en vous basant sur l’année 1510. Par la suite en 1512, vous aurez les chiffres de 1511, qui vous serviront également de base. Il y aura toujours un léger décalage, mais l’impôt est une ressource variable par sa nature.

Réfléchissant concernant Camaaloth, Ghetis reprit la parole.

- Faites en le Siège de votre Royaume, oui. Il sera le lieu où seront tenues les réunions, où seront pris les accords concernant l’ensemble du royaume ou plusieurs duchés. Concernant l’alimentaire, je peux vous fournir une ressource pour l’année, cela vous permettra de remettre vos navires à flot.

Alors il lancerait une pop green au sol et un véritable buisson à viande surgirait de nulle part !

- Les Pop Green. C’est une ressource de Paradise, ces plantes produisent de la nourriture pour attirer des animaux sur les îles de l’Archipel de Boyn, ces îles sont en réalité des plantes carnivores géantes, légende voulant qu’elles viennent du Nouveau Monde. En tout cas, les plantes qui y poussent produisent la nourriture en guise d’appât. J’ai donc appris à extraire ces végétaux afin de fournir une denrée sûre à mon peuple. Elles sont éphémères et disparaissent quelques minutes après. Heureusement, ce n’est pas le cas du fruit de la cueillette, c’est-à-dire la nourriture. Il n’est pas rare de croiser des personnes obèses dans cette archipel, tant elles mangent sur place, donc la plante meurt, mais pas ses fruits.

Je produis ces graines en assez grande quantité pour vous fournir la quantité nécessaire à rétribuer les personnes lésées. J’ai bien compris que vous ne souhaitiez pas constituer de dette envers qui que ce soit, alors si vous tenez à m’échanger quelque chose en retour, vous n’aurez qu’à me laisser installer un commerce dans votre zone de commerces étrangers. Cela sera un échange honnête.


Volontairement, le Dieu du Ciel avait choisi de leur offrir des « Pop Greens » et non les graines permettant de faire naître les fleurs à Pop Green. Le savoir des Pop Greens alimentaires était un des leviers géopolitique du Royaume Céleste et de Jaya. Le Royaume Céleste en vivait, tandis que Jaya vendait les fruits de ses pop greens à Drum.

La vraie différence étant que Ghetis proposait des graines éphémères et non des pousses durables, comme l’avait fait Yzis au Burj Babil. La différence tenait dans le fait qu’une pousse durable pourrait servir durant toute la vie de l’arbre, là où l’éphémère non. Toujours est-il que pousse durable ou éphémère, sans la fleur, il était impossible de faire proliférer les plans. Dans son cas Ghetis tenait à ce que les traces de son aide disparaissent dans le temps. Kingadomu n’était pas sa nation et il voyait mal comment créer un partenariat avec une nation aussi éloigné de Grand Line. La nation la plus lointaine avec laquelle il avait un partenariat étant l’Empire de Polarys.

La valeur du berrys de Kingadomu avait été expliquée à Ghetis par Galaad, cela lui rappela l’extol monnaie céleste pour laquelle 1 berry valait 10 000 extols.

- Hm, Sakuga, 50 milliions de berrys... C’est une somme dont disposera Sakuga c’est certain oui.

Il hocha la tête concernant la taxe d’importation, étant complètement d’accord avec celle-ci, puis vint le sujet du défi.

-Je vois… Je pensais que vous souhaitiez garder un fort attrait militaire. Dans ce cas... Etant donné que vous disposez d’un système administratif qui permette de faire tourner vos institutions. Il y a donc un système hiérarchique dans votre administration. Et vous avez certainement un haut-militaire en charge de gérer vos armées pour vous ou avec vous, une sorte de « Maréchal ». Il serait alors à la charge du Duc de choisir son héritier entre son plus haut administratif ou son maréchal et en informer les autres Ducs en avance. Ainsi, même en cas de mort imprévue suite à la maladie ou autre, les autres Ducs sauront qui est l’héritier le plus adapté.

Je ne vois pas l’intérêt de prévoir une durée au rôle de Duc si c’est un poste administratif, sauf faute grave que les autres ducs soulèveraient à l’unanimité. Je suis amiral, donc à la fois militaire et administratif et mon grade de ne prévoit pas de durée, tout comme un marchands de fruit reste chef de son échoppe tant qu’il le peut.

Sinon, étant six duchés, comme je disais précédemment vous pouvez, tous les six ans vous pourriez vous réunir et observer les chiffres de votre pays et regarder si le duc en place s’occupe correctement de son duché. C’est-à-dire : son peuple mange-t-il correctement, les commerces fonctionnent-il, l’armée est-elle bien entrainé, la paix est-elle durable etc.

Puis les Ducs se réunissent et votent pour définir s’ils gardent ou non tel ou tel duc. Il y aura donc cinq duc votant. Il faudrait un minimum de 4 votes pour que le Duc soit destitué et remplacé par l’héritier qu’il a choisi.

Enfin, je ne prends pas en compte la Duchesse du Tiers-Etat dans cette partie, car elle ne gère aucun duché à proprement parler. En revanche elle peut intervenir comme médiatrice.

Pour ce qui est du changement de Duchesse du Tiers-Etat, étant la « 7ème duchesse », un vote peut-être réalisé tous les sept ans afin de définir si elle remplit ses missions. Le vote serait effectué par les 6 Ducs et le Général et il faudrait. Les militaires sont bien plus au cœur des problématiques du peuple qu’un roi et il serait étrange qu’un « Roi » vote concernant le sort du bas peuple, cela pourrait se retourner contre lui. Ici il faudrait un minimum de 6 voix. L’héritier qu’aura choisi la Duchesse lui succédera alors.


Il ferait une légère pose avant de regarder la future Duchesse du Tiers-Etats.

- Vous allez devoir former un groupe d’individus chargés de relever les problèmes du peuple et proposer des solutions permettant de les résoudre. Ce sera une sorte d’escouade de « Protecteurs du Peuple ».

Il reporterait son attention sur l’ensemble et dirait enfin :
- Pour le Général je pense qu’il est important qu’il s’agisse du guerrier le plus puissant et le mieux décoré de vos militairement du royaume, malgré tout. De ce fait, les maréchaux devraient avoir la possibilité de défier le Général en place, avec l’accord d’au moins trois Ducs. Les sept duc devront ensuite vous réunir pour informer le Général et préparer l’affrontement de façon officielle. Un combat par an, premier arrivé premier servi comme toujours.

Ghetis structurait donc la chose dans sa tête et résumait ainsi :

- Les Comtes à Barons proposeront les lois.
- Les Ducs gèreront le budget de leurs duchés et voteront les lois proposés par les Comtes à Barons. Ils gèreront à leur échelle l’armée en place dans leur duché. Ils définissent un héritier entre leur plus haut administratif ou leur maréchal. Tous six ans leur bilan est jugé afin de vérifier qu’ils aient remplis leurs fonctions.
- Le Général coordonne la répartition des forces militaires de façon efficiente et participera au vote du budget. Chaque année un maréchal peut le défier pour son poste, avec l’accord de trois Ducs.
- Le Roi participe au vote du budget et au choix des partenariats économiques avec l’aide des Ducs.
- Le Duc du Tiers-Etat remontera les doléances du peuple et proposera des actions à mener. Tous les sept ans, les Ducs et le Général se réuniront pour vérifier son bilan et jugé du fait que le duc doive changer ou non. L’héritier choisi par le duc prend alors la relève.
- Les juges gardent les mêmes missions et peuvent proposer des lois également.
- Sakuga en tant que Fermier Général offrira 50 millions de Berrys au peuple de Kingadomu et devra se rembourser sur les impôts perçu dans les duchés sur une portion spécifique à chaque duché.

Le concept des Etats-Généraux fut la source d’un acquiescement de l’Archer qui dirait « Parfait. » en apprenant qu’un système similaire existait déjà. Le fait qu’Anséïs accepte le poste de Duchesse du Tiers-Etat était également une sorte de victoire.

Cependant Ghetis écarquilla le syeux lors que quatre ducs l’interrogèrent sur la question du budget.

Ils n’en avaient pas ? Comment géraient-ils les finances de façon cohérente ? Comment pouvaient-ils s’occuper efficacement de l’armée et des besoins du peuple.

- Eh bien dans un système où existent la monnaie et les impôts, l’ensemble des impôts et taxes constituent une somme permettant de financer les besoins et projets du royaume. De la réparation d’une forteresse, à l’organisation d’une fête de village, l’entretien des routes, la propreté de la ville ou la création d’écoles et hôpitaux, tout cela passe par le Budget.

Le Royaume calcule l’ensemble des besoins de chaque duchés et réparti proportionnellement à chaque besoin par ordre de priorité. Vous serez donc neuf pour à valider chaque besoin. L’argent ne sera donc pas géré à l’aveugle, mais utiliser avec justesse. Cela évite également les détournement d’argent pour des actions imprévues ou permet de trouver plus facilement les coupables, vu qu’on sait où l’argent aura été placé et qui en aura la gestion.

En l’occurrence, l’armée aura donc un budget pour gérer ses équipements, ses entrainements, nourritures et déplacement.

Les duchés pour les choses relatives à leur territoire, le Siège de Camaaloth pour assurer ses fonctions, ainsi que l’escouade du Duc du Tiers-Etat pour réaliser ses bonnes œuvres.


Alors, l’Archer considérait qu’avec ces éléments la nation de Kingadomu pourrait désormais disposer système fonctionnel avec des nouveautés qui ancreraient de nouveaux fonctionnements.

Le vote entre hauts dirigeants rendait l’entente nécessaire, les interactions entre les différents aux postes rendaient complexes le monopole du pouvoir, tandis que les projets de lois émaneraient d’individus plus proches du peuple. Les actions à mener pour le peuple prendrait plus de sens avec la naissance du duché du Tiers-Etats. Le rôle de roi avait désormais une portée partenariale et médiatrice, plutôt que monarchique.

En vérité Ghetis le savait, il avait donné plus d’impact aux Ducs en leur donnant la main sur des décisions en haut lieu, mais avait aussi offert plus de poids à la parole de ceux en dessous des ducs, afin de faciliter la remonter de leurs doléances. Les membres de Etats-Généraux auraient le sentiment d’impact serait galvanisé, tandis qu’eux prendraient logiquement conseil auprès des individus leurs étant inférieurs en hiérarchie. La Duchesse du Tiers-Etat assurant que les « oubliés » des Etats-Généraux.

L’armée devenait plus distante au conflit politique qui ne pourrait que la corrompre, tandis que le roi revêtait une nouvelle image.

La question de la Gouvernance par un roi n’intéressait guère le Kurohebi qui avait déjà donné son avis, lui aurait laissé le fils de l’ancien roi prendre le trône. Les pouvoirs du roi étant bien différents désormais, le risque de reproduire les dégâts du passé était moindre. De plus le peuple risquait de ne pas comprendre un changement trop brutal.

Si Sakuga ambitionnait d’être le nouveau Roi, l’amiral aurait imaginé la chose différemment, mais ce n’était pas le but du blond.

- Sakuga, l’accès à la culture et l’enseignement seront les clés de l’évolution interne du peuple. Cela passera par la création d’écoles ouvertes au public. Ces écoles pourraient mener à trois voies : la vie de commerçants ou artisans, la vie de membre de l’administration ou la vie de chevalier. Sur le reste, mon analyse s’arrête ici. Conclurait Ghetis à l’attention du Keigo.


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La Couronne
Awful


Résumés:

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Contre-amiral
Mer 2 Oct - 17:34
A la fin de l'Eclipse, brille le Soleil

« L'espoir des hommes, c'est leur raison de vivre et de mourir. »

Sakuga était plutôt silencieux après qu'il se laissait corriger par l'Amiral Kurohebi et laissant celui-ci débattre avec le Conseil Souverain en exposant ainsi des idées que ceux-ci ne faisaient qu'approuver. De son côté Sakuga avait commencé à barrer certaines de ses idées mais aussi à rajouter des annotations sur son fidèle journal qui l'accompagnait en tout instant. Il travaillait déjà sur ce qui pourrait éventuellement être la suite de la discussion. Ainsi lorsque le bretteur fut sollicité par la Bayard, celui sortait de sa concentration pour rebondir instantanément :

« Votre soeur est-elle encore en vie ou avez-vous pu la contacter ? Prince Franklin. Elle représente l'autre pan du reste de la famille Royale qui pourrait éventuellement vous contester le trône à moins que vous préféreriez lui léguer. Si on reste sur ce que mon conseiller a dit comme système, il serait important de la consulter avant de vous léguer le trône.», dirait-il alors. « Je ne vois aucun inconvénient à ce que le prince ne devienne Roi mais je tiens également à souligner que vous avez désormais la liberté mon cher Prince, choisissez comme femme ou mari la personne que vous aimez sincèrement et ne vous laissez pas influencer par un quelconque choix politique ou manigance. Cela évitera que les tords du passé ne reviennent sur la table à un moment donné. »

Ainsi le blondican usa de ce conseil pour détourner le regard vers l'ancien courtisane et également le Duc de Francie. Ces deux personnes étaient les plus susceptibles à tenter de corrompre le prince pour un mariage politique et ainsi influencer le pays en ce sens. Toute manigance politique par le pot de vin ou le mariage devrait être évité pour Sakuga et il en serait le gardien.

Laissant alors soin à l'Archer de continuer à développer ses idées, le bretteur se disait que le Serpent Noir était véritablement vicieux. Il avait placé ses pop greens pour créer de suite une relation commerciale avec Kingadomu et ainsi être le premier partenaire commercial à l'échelle internationale de l'île. Néanmoins le bilcan ne laisserait pas l'Archer si bien faire. Néanmoins il profitait que l'Amiral lui laissait la main pour exposer un projet qui pourrait lui permettre lui aussi de profiter du marché que Kingadomu lui offrait désormais.

« Tu fais bien d'en parler, je comptais aborder ce sujet. Actuellement nous devons faire évoluer le système éducatif du pays afin de façonner un avenir plus radieux. Je propose donc un système divisé en plusieurs tranches d'âge au niveau des écoles "classiques". Nous appellerons le cursus primaire "Ecole" de façon classique, un endroit ouvert à tous venant de tout type d'horizons et mixtes sans dissociation entre fille et garçon. Ce cursus se déroulera de la cinquième année d'un enfant à l'âge de 12 ans, son but est d'y enseigner à tous les bases qui feront d'eux de beaux diamants bruts. La lecture et l'écriture ainsi que l'histoire de Kingadomu et du duché où l'école se trouve pour que les élèves puissent avoir des connaissances assez vastes. On leur apprendra aussi les bases des mathématiques ainsi que des arts créatifs. Bien évidemment nous pourrons y mettre de l'activité physique au coeur du programme afin que celui-ci soit assez complet.  », dirait-il dans un premier temps. « Le but de ce cursus est tout simplement qu'à la fin de celui-ci les professeurs fassent passer un test de compétence à chaque élève leur attribuant un diplôme ainsi qu'une affectation au cursus secondaire où chaque enfant se spécialisera et apprendra un corps de métier afin d'avoir une population bien plus érudite et experte dans plusieurs domaines de prédilections. »

Il prendrait alors le temps d’expliquer les différentes écoles qui pourraient être mise en place, un grand collège par duché et par domaine de métier que le Keigo expliquait. Il y aurait donc un collège d'Artisanat,  un collège des Sciences , un collège Militaire. Ces différents endroits seraient répartis dans chaque duché pour les plus prestigieux d'entre eux et posséderaient des succursales dans les autres duchés pour enseigner aux étudiants ne pouvant pas quitter leur duché d'origine.  

« Le collège de l'Artisanat apprendra par exemple à ses élèves à comment devenir un bon forgeron ou un excellent boulanger. Ce collège aura pour fonctionnement le parrainage par des artisans pratiquant d'ores et déjà le métier que le jeune souhaiterait effectuer. Nous utiliserons l'expérience acquise par les artisans pour leur donner des bons apprentis. A l'issue du cursus à l'âge de 18 ans, les jeunes pourront ainsi entrer directement dans le monde du travail.  », en commençant à expliquer le fonctionnement du collège de l'Artisanat.

Il prendrait le temps de souffler avant de commencer à expliquer le fonctionnement du collège des Sciences :

« Au sein du collège des Sciences, le but serait créer les futurs érudits du pays que ce soit d'excellents politiciens ou comptables mais également d'excellents scientifiques, historiens et chercheurs. Il y sera enseigné la médecine et d'autres domaines des sciences bruts. Sans parler des sciences humaines qui y seront également enseignés afin que chaque collégien à l'issue de son cursus également à 18 ans puissent directement entrer soit directement dans l'administration d'un duché comme main d'oeuvre savante ou alors poursuivre son cursus scolaire dans une Université où il pourrait parfaire son enseignement.», expliquerait il.

Ainsi finirait-il par le cursus militaire qui intéresserait sûrement le plus grand nombre. Le bretteur prendrait alors son temps d'y ajouter les commentaires que fit l'Archer sur les armées ducales.

« Le collège Militaire se diviserait en 7 écoles distinctes, une par duché afin que durant les trois premières années d'enseignement, chaque élève suivant ce cursus puisse apprendre les secrets et les stratégies de son duché. Ainsi ils auront une formation militaire qui leur permettra dès l'âge de 15 ans d'intégrer directement l'armée de leur duché ou si il le souhaite poursuivre leurs études au sein de l'armée nationale sous les ordres du général. De 15 à 18 ans ceux qui feront le choix de rejoindre l'armée nationale suivront une formation pour diriger des soldats mais aussi pour parfaire leurs connaissances. Cela leur permettra de rejoindre de nouveau leur duché avec ces nouvelles connaissances ou alors de rester au sein de l'armée nationale.», finirait il.

Ainsi il réfléchissait sur une réforme du Code de la Chevalerie avant qu'il eut un éclair de génie.

« Pour réformer le Code de la Chevalerie, il faudrait qu'on s'intéresse à une version plus ancienne de celui-ci celle qui aurait été modifié à l'origine. Nous pourrions demander à cette scientifique, cette Yodit de nous envoyer ces recherches afin qu'on puisse créer un texte une fois approuvée qui serait enseigné au plus jeunes générations. Cela permettra au fil des années et des générations de faire évoluer les mentalités et ainsi de faire oublier le Code actuel qui n'est pas les valeurs que nous souhaitons pour Kingadomu. Le plus important est de miser sur les futures générations futures afin qu'eux puissent prendre la suite et que l'Esprit de ce Conseil Souverain reste au fil des années pour que le pays évolue.»



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Frère Gundovald, Frère Hunald
Docteurs en théologie à Kingadomu

Asmita pu faire la photographie qu’elle souhaitait et pénétrer le rocher grâce à son pouvoir. Sa constitution était particulière, la roche n’étant clairement pas la même que celle environnante, voire même que ce qu’on pouvait trouver dans tout Kingadomu. Si cette roche avait un jour était réellement vivante, aujourd’hui elle était réellement morte. La question était de savoir si les cadavres d’être de pierre et de sang pourrissaient où s’ils restaient figés pour l’éternité, transformés en un simple bloc de pierre. Aucune trace de caisson dans les environs également.

Le nom ne lui disant rien non plus, Galaad se contenta de conduire la petite troupe, ainsi que les représentants de Unite surveillant les actions des représentants de la Couronne, en direction d’un studium se trouvant près de la capitale de Francie et où une partie des intellectuels du royaume s’étaient réunis suite à la fin de la guerre. La quantité de livres était modéré : la salle principale du bâtiment pouvait représenter une bibliothèque, mais rien de comparable aux grandes bibliothèques des plus imposantes universités du Gouvernement Mondial. Et pour cause, on pouvait dans le scriptorium une floppé de copistes qui recopiaient mot à mot certains des livres. L’imprimerie n’avait pas encore percé au cœur de ces terres et l’accès au savoir écrit s’avérait donc particulièrement complexe, véritablement réserver à l’élite pouvant se payer des ouvrages ou les consulter directement aux abbayes en étant eux même des clercs. De ce fait, les livres employés par les cultes sectaires étaient de véritable relique ayant plus d’importance que la vie de certains membres. La religion des Sages Pierre ne disposait même plus d’écrits authentiques : l’oralité avait fait disparaître beaucoup des coutumes. Finalement Galaad s’arrêta devant un cercle de moines qui semblaient plongés dans une discussion vis-à-vis du régime politique en plein changement.

-Asmita, Yzis, je vous présente les frères Gundovald et Hunald. Ils sont reconnus parmi leurs pairs pour être deux des plus éminents experts en théologie de tout le royaume. Gundovald est celui qui dirige ce studium, le plus important de Francie. Il est également en pleine rédaction des chroniques de la guerre civile pour les générations à venir. Hunald, quant-à-lui, a donné ses leçons à plusieurs héritiers ducaux. Il a également participé à la formation intellectuel de deux princes, dont Franklin, en tant que précepteur à la cour royal.

Les deux moines en question s’inclinèrent en guise de salutation.

-J’imagine que vous avez des raisons de venir bafouer l’ascèse spirituelle des moines Ser Galaad, demanda Hunald. Nous nous sommes retirés afin de méditer et questionner les cieux.

-Peu importe. C’est justement un temps de changement
, répliqua Gundovald.

-Ces gens ont des questions à vous poser sur l’histoire du royaume, expliqua ensuite le Garde Royal.

-Je vois. Suivez-vous jusqu’à mon officine.

Gundovald conduisit ainsi son homologue, les deux Archer et les membres de Unite dans une pièce dont émanait des effluves d’herboristerie. Entre les ingrédients, quelques vieux grimoires ouvragés résistaient au passage du temps.

-Nous vous écoutons. Que voulez-vous savoir ?



Duc de Francie, Duc des Terres Croisées, Duc de Germania
Lothaire Mérovinge "le Bleu d'Or", Baudouin Saint-Acre "le Maître des Bastions", Konrad Nibel "le Dragon Teutonique"
[Présent] A la fin de l'Eclipse, brille le Soleil 024510[Présent] A la fin de l'Eclipse, brille le Soleil 0006810[Présent] A la fin de l'Eclipse, brille le Soleil Cheval24
[Présent] A la fin de l'Eclipse, brille le Soleil 00avat44[Présent] A la fin de l'Eclipse, brille le Soleil Cheval27[Présent] A la fin de l'Eclipse, brille le Soleil 00avat45
Marguerite de Lucion "Sa Baronnerie", Juan Aragone "la Pluie de Fer", Sherwood Raubritter "Chevalier Brigand"
Nouvelle Duchesse de Romanium, Nouveau Duc d'Ibériaco, Nouveau Duc d'Angle Land

[Présent] A la fin de l'Eclipse, brille le Soleil 0cheva11[Présent] A la fin de l'Eclipse, brille le Soleil Cheval32
Franklin Avalon "le Parlementaire", Bayard D. Anséïs "La Tueuse de Fées"
Nouveau Duc de Camaaloth, Magistrate-Régente du Conseil Souverain

Le Conseil Souverain commença à réagir aux propositions de Ghetis.

-La latence et le temps de réflexion… releva Anséïs.

-Une ressource variable ? Normalement nous fixons l’argent dont nous avons besoin et nous demandons aux paysans de payer. Par conséquent c’est vrai que ça change mais c’est à notre demande et selon des pratiques qui arrangent les seigneurs, indiqua Lothaire.

-Il faudra convaincre les nobles de ne prélever que selon un régime fixe et ne plus changer les modalités en fonction de ce qui les arrange pour avoir les fonds dont ils ont besoin, déclara Marguerite.

-Faire à nouveau de Camaaloth le siège du royaume serait pertinent avec le nom d’infrastructures que l’on peut adapter, approuva Franklin.

-Nos navires à flot ? Kingadomu ne dispose pas de flotte. Ceux qui construisent des bateaux étaient jusqu’à aujourd’hui vu comme des criminels qui encourageaient des gens à quitter le pays, indiqua Raubritter. Il n’y avait que quelques navires des Saint-Acre afin de pouvoir porter la guerre jusqu’à Wa no Kuni en cas de besoin ou de se défendre sur ordre du roi, mais cela doit faire trente ans que ces coquilles pourrissent dans une crique à l’est du royaume à ce que j’en sais.

-Je crois que c’était simplement une expression, s’aventura Konrad. Mais cela ne correspond pas à notre culture donc cela peut nous sembler étrange.

-Faire apparaître de la nourriture ainsi à volonté est proprement magique, avoua Juan, des étoiles dans les yeux face au pouvoir de la botanique.

-Quelqu’un s’oppose-t-il à l’installation d’un commerce de Ghetis Archer dans cette ville nouvelle ? demanda alors officiellement Anséïs.

Marguerite et Lothaire s’échangèrent un regard, mais abandonnèrent l’idée de s’y opposée. Il y avait trop à perdre.

-L’héritage du titre ducale ne se ferait plus par le sang mais au mérite selon ces termes. Cela me convient parfaitement, nota Lothaire en souriant, satisfait du triomphe de l’aristocratie.

-Bien entendu, cela vous avantage, lança le Saint-Acre sans même se tourner vers son interlocuteur qui répliqua par un regard noir.

-C’est polyvalent en fait, nous pourrons fixer les besoins de successions pour s’assurer que les compétences à la fois militaire et administrative des nouveaux ducs soient attendus, que l’aspect militaire soit au niveau stratégique ou du combat directement, releva Marguerite qui n’était pas non plus une guerrière.

-Nous conserverons un fort attrait militaire, avoua Anséïs. C’est ancré dans notre culture trop profondément. Mais j’espère que nous parviendrons à faire décroître la violence pour obtenir une véritable paix et union. Si nos forces militaires sont si fortes, c’est en raison des conflits internes continuelles qui nous gangrènent et qui nous ont poussé à être toujours de plus en plus fort. Si nous parvenons à mettre fin à la vision de nos voisins comme étant des ennemis directes, nous perdrons peut être une partie de notre force, mais au moins la vie à Kingadomu sera plus paisible, plus vivable.
-
-La tenu de réunions régulières entre les ducs me semble indispensable en effet, renchérit ensuite Franklin, générant un consensus globale de l’assemblée qui hocha la tête à l’unisson, à l’exception de Baudouin qui demeurait toujours immobile dans son armure.

-Ce sera essentiel si nous voulons arrêter de traiter les Duchés comme des pays différents et faire un seul royaume unifié, appuya Konrad.

Les propositions de Ghetis notaient une conscience politique très établis et il semblait réussir à transposer son expérience aux cas particuliers de Kingadomu. Il n’essayait pas d’imposer une structure mais de tordre l’existante en y ajoutant quelques compléments afin de faire rentrer cela dans le moule. De plus, en plaçant les enjeux centraux sur les fonctions ducales, cela évitait les retournements de veste de la noblesse qui pouvait demeurer réfractaire.

-Une escouade de « Protecteurs du Peuple », réfléchissait Anséïs. Je pense que nous pouvons investir certaines personnes s’étant démarqué au sein du Nouvel Ordre de l’Eclipse Destinée. Pour les rattacher au peuple, nous pourrions les appeler « Bourgardiens », faisant un mélange entre « Bourgade » et « Gardien ». Ils seraient responsable de la sénéchaussée par conséquent.

Ghetis vint ensuite expliquer rapidement la notion de budget.

-C’est donc chercher à prévoir à l’avance les dépenses plutôt que de lever les fonds quand nos caisses sont vides ou que nous avons un besoin urgent de ressources… Et il faut prendre en compte tous les niveaux de l’administration visiblement. Chez nous c’est ceux qui ont une charge qui s’occupent des dépenses liés à ladite charge et disposent en conséquent de terres ou de droits sur des personnes afin de pouvoir tirer les revenus par eux-mêmes. C’est l’un de mes chambellans qui se charge de l’entretien des routes par exemple sur ses propres fonds liés au domaine qui lui a été concédé pour sa fonction de chambellan. Je n’ai pas la moindre idée de combien ça pourrait coûter… Les travaux d’entretiens font parties des corvées que les cerfs doivent aux propriétaires fonciers de leur terres : c’est une sorte paiement en nature par du travail d’intérêt général si vous voulez, expliquait Lothaire en retour. De même les chevaliers et soldats ont en charge d’acheter leur propre équipement et cheval, et ceux qui ne disposent pas de quoi nourrir un cheval se voit chasé, alloué un tout petit lopin de terre si vous préféré. Cela nécessiteras donc de changer le fonctionnement de ce point de vue également.

Ce fut ensuite les paroles de Sakuga qui furent traités, avec la réponse de Franklin.

-Oui, ma soeur est sous-surveillance à Angle Land car le Conseil Souverain craint que son beau-père ne tente de la capturer afin de venir nourrir un discours revanchard de contre-attaque contre le nouveau régime justement. Je ne sais pas si ma sœur serait ravi de recevoir ce post. Avoir une vie simple loin de la politique lui irait peut-être : après la mort de celui qu’elle aimait dans la tentative de celui-ci de s’emparer d’Excalibur pour revendiquer le trône afin de pouvoir se marier avec elle, ainsi que son mariage, elle s’est progressivement enfoncé dans la déprime. Elle ressemblait à une morte-vivante la dernière fois que je l’ai vu avant la guerre civile… Elle a assumé son rôle de princesse, mais je pense qu’intérieurement cette vie de responsabilités ne lui convenait pas. Ses espoirs ont été piétinés et elle n’attend pour l’instant plus rien de la vie. J’espère qu’elle rencontrera quelqu’un capable de la reconduire au bonheur, expliqua le prince, visiblement assez affecté par la détresse de sa sœur. Quand à ma propre situation… Je dois avouer que je n’ai jamais réfléchi à la question. On m’a appris très tôt que je n’aurais pas le choix alors j’ai essayé de me préserver sur le plan sentimental en attendant de savoir. Mes deux frères étaient mariés, mais mon cas ne semblait pas urgent… Jusqu’à la guerre où je devais épouser la nièce du précédent duc de Romanium, un des termes de l’accord pour avoir son aide.[/b]

Marguerite de son côté souriait en coin car elle pensait avoir des opportunités de séduire une telle âme novice en sentiments, tandis que Lothaire lui ne se sentait pas visé. Les alliances matrimoniales s’étant multipliés au fil des générations, contrairement à l’ancien duc d’Ibériaco, il jugeait que cette méthode ne fonctionnait pas sur le moyen et long terme et privilégiait des solutions différentes. Mais l’ombre de « la Duchesse », l’ancienne favorite royale, planait également sur la question.

-Sans distinction entre filles et garçons ?! s’étonna à haute voix Lothaire, criant presque de surprise, tandis que Konrad et Raubritter semblaient également assez surpris. Offrir aux femmes la possibilité de devenir chevalier et embrasser des carrières masculines et au peuple l’opportunité de s’éduquer, c’est une chose, mais mélanger garçons et filles dès l’enfance ? N’est-ce pas un terreau fertile pour la perversion ?

Il était vrai que dans la culture masculine et chevaleresque de Kingadomu, voir un peu trop de peau d’une femme était considéré comme érotique et aguicheur, voire pervers par conséquent pour les plus prudes et respectueux des bonnes mœurs, et par conséquent le fait que lors de l’adolescence les enfants des deux sexes soient aussi rapprochés faisait craindre pour le salut de leur âme dans l’au-delà.

-Vous voulez leur enseigner les base du quadrivium et de l’artisanat… Il faudra certainement recruter beaucoup de moines dans cette optique, ce sont les seuls qui sont en mesure d’enseigner, réfléchissait ensuite Konrad. Il faudra peut-être même déployer une politique pour inciter davantage vers cette voie qu’à l’heure actuelle. Il est vrai que jusqu’à aujourd’hui, entre moine et chevalier, la grande majorité a toujours choisis la chevalerie, mais avec la diversification la donne pourra changer.

-Concernant ces grands collèges, on pourrait simplement demander aux ordres monastiques de transformer le studium le plus important de chaque duché pour devenir le « collège de Sciences ». Pour le « collège Militaire », chaque Duc dispose plus ou moins d’un espace de formation de chevaliers, il suffira de transfert ce personnel dans une forteresse à part qui deviendra cette école. Enfin, pour l’artisanat, il nous faudra demander aux corporations majeurs de s’accorder entre elles pour mettre cela en place
, proposait Baudouin.

-Les maîtres artisans seront peut-être assez réfractaire à perdre leur monopole de pratique en s’associant à d’autres groupes, mais ils devraient pouvoir se laisser convaincre, appuya Raubritter. Et finalement la proposition ne changeant pas en soit le système maître du métier-valets-apprentis.

Valet avait ici la signification d’apprenti tandis que le « métier » ne désignait pas l’ensemble de la profession mais le groupe de cette profession que dirigeait le maître du métier. C’était en quelque sorte le synonyme de la société dans cette profession. De ce fait, le système était à trois niveaux et non deux : un patron excellant dans la pratique professionnel, des employés qui avaient un bon niveau de maîtrise et rattachés à leur maître, et enfin les apprentis en formation. Néanmoins, il n’y avait pas réellement de porte d’entrée vers cette pyramide : les apprentis étaient jusqu’à présent généralement les enfants de dynasties d’artisans.

-C’est le studium principal de Romanium qui est spécialisé en médecine, releva Konrad ensuite. [i]Celui de Francie c’est en théologie, celui d’Angle Land est en droit canon, celui de Germania en arts libéraux, celui d’Ibériaco en droit civil et celui des Terres Croisées en stratégie militaire.[/b]

Les arts libéraux comprenaient le trivium, rassemblant les trois disciplines qu’étaient la grammaire, la rhétorique et la dialectique, et le quadrivium, rassemblant la musique, l’arithmétique, l’astronomie et la géométrie. Ses aspects étaient donc davantage scientifiques qu’artistiques au sens où on entendait « art » généralement. Dans les fais, le trivium correspondait à ce que Sakuga entendait par sciences humaines, sauf si on considérait la théologie comme une science humaine supplémentaire, et le quadrivium à la science « brut », hors médecine. C’était donc véritablement

Puis finalement il aborde le Code de la Chevalerie.

-Yodit ? interrogea Lothaire.

-Une savante étrangère qui nous a aidé lors de l’attaque sur Camaaloth, explicita Anséïs. Elle semble en effet en connaître beaucoup. Sakuga, amiral Archer, Vous êtes les seuls à pouvoir la contacter vu qu’elle semblait faire partie de votre Gouvernement Mondial. Après… Etes-vous certains qu’une version encore plus ancienne sera véritablement adaptés aux enjeux actuels ? Nous savons que le fait que seul les hommes peuvent devenir chevalier est un ajout… Mais dans ce cas peut être que d’autres éléments peuvent aussi avoir été modifié au fil du temps et que ceux-ci contreviendraient encore plus à ce que nous essayons de mettre en place.

Le doute était désormais permis sur l’intégralité du Code.


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Ghetis Archer
Amiral Kurohebi
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Yzis Archer, Elite du CP7 & Asmita Raja Archer, Elite du Cipher Pol 5 & AE5416H, automate défectueux


La fusion avec la roche permit à l’Archer de comprendre que cette roche était différente des autres pierres présentes, mais elle parvenait tout de même à fusionner avec, prouvant qu’il ne s’agissait pas du matériau composant les Magatamas, mais qu’il ne s’agissait pas d’une roche normale pour autant. Elle ne connaissait pas la race des homme-pierres et Ghetis non plus, de ce fait elle ne pouvait conclure que cette roche était faite avec leur corps ou non.

Ainsi, le groupe fut mené jusqu’au Studium, une sorte de lieu d’étude littéraire et historique. Cela ne parlait guère au binôme qui n’était guère habitué de ce type de lieu. Yzis était à moitié un sauvage ayant été éduqué aux mœurs externe par Ghetis, tandis qu’Asmita ne s’intéressait pas aux écrits.

Néanmoins, ils eurent la présence d’esprit de réaliser une inclinaison de la tête lorsque les moines se présentèrent à eux. D’après la description de Galaad ces hommes étaient des puits de connaissance. Finalement, ils arrivèrent à l’officine dont le cadre leur rappela l’atelier botanique que possédait Ghetis au sein du navire.

S’avançant vers les moins, Asmita montrerait la photo réalisée du menhir depuis son visio-dial.

- J’aimerais connaître la signification de ces textes et comprendre leurs origines. Je viens du Burj Babil, d’où j’ai appris que des anges aux ailes noires cherchaient une mystérieuse déesse de la Lune à Kingadomu. Au vu des récents évènements j’ai donc été menée jusqu’ici par la force des choses, je m’intéresse à l’histoire de cette prétendue déesse du ciel, la raison de sa descente ici-bas et la raison de sa longévité de vie. Puis-je avoir de quoi écrire s’il vous plaît ?

Alors Asmita se mettrait simplement à écrire son nom en écritures « sanskrit », l’équivalent de la langue des dieux en ce monde.

- Cette langue vous parle-t-elle ? C’est le Girvanabhasa, la langue des Dieux.

Yzis prendrait alors la parole à son tour.

- Plus globalement il pourrait être intéressant de connaître l’origine du culte des Huit Sages de Pierre, c’est-à-dire : « Qui sont-ils ? » « Quelle est leur histoire ? » et « Pourquoi ont-ils désormais un culte ? ».

Conclurait le blond.
Le groupe était d’ailleurs toujours accompagné du petit robot céleste.

[Présent] A la fin de l'Eclipse, brille le Soleil Ghetis11

Ils fixaient eux-mêmes l’impôt dont ils avaient besoin ? Cela signifiait donc qu’il pouvait bel et bien y avoir des abus et donc des variations parfois trop agressives pour le peuple. Cette pratique n’était pas intelligente ni respectueuse du peuple.

- Si l’impôt n’est pas calculé en avance, alors votre peuple peut subir d’importantes variations de paiement chaque année. Cela peut sembler aisé d’un point de vue de dirigeant, mais l’est beaucoup moins pour un paysan, par exemple. Vous gagnerez en stabilité dans l’esprit de vos citoyens avec mon système. De plus vous pourrez précisément contrôler l’usage qu’à la noblesse des fonds en leur possession. Cela peut donner lieu à des redressements pour ceux étant trop dépensiers. Au final vous gagnerez des revenus sur le long terme car vos dépenses seront anticipées, « prévenir plutôt que guérir ».

La compréhension de l’expression « navire à flot » fit sourire Ghetis qui dirait :

- Désolé, nous avons effectivement beaucoup d’expression à « l’extérieur ». Par exemple, les habitants d’Angel Island finissent régulièrement leur phrase par « Nombril ».  Cela n’a aucun sens, mais c’est un peu comme finir une phrase en disant « voilà ».

A la fois roi, à la fois guerrier et bien entendu politique, Ghetis jonglait avec chaque rôle dans une discussion intéressante.

- En tout cas si vous décidez de vous ouvrir au commerce avec l’extérieur, faire des navires serait utile. Avez-vous besoin d’artisans spécialisés dans ce domaine ?

Ghetis eut un sourire en voyant la réaction de Juan face à l’utilisation des pop greens.

- Je suis un passionné de botanique, je peux transformer une terre aride en une terre fertile.

Ghetis était satisfait de voir son système être approuvé par les individus en face de lui, il se sentait utile à leur cause et voyait également son évolution positive. Il avait articuler le pouvoir en trois branches principales : les ducs, le roi et le général, cela tout en gardant des ramifications venant limiter les écarts au travers du rôle de l’Etat-Général, des juges et plus globalement de leurs successions.

L’idée des bourgardiens était bonne, le brun ni voyait pas d’inconvénient, c’est un nom qui parlerait à la population locale. Le rôle de l’Eclipse était logique dans cette idée.

- En une année vous ne pourrez pas tout transposer en valeur monétaire c’est certain, peut-être pas en deux années non plus. Prenons l’exemple des Chambellans, gardez ce fonctionnement, laissez-les s’occuper des terres comme à leur habitude, puis avec eux établissez combien cela leur rapporte par mois. Alors vous en tirerez un maigre pourcentage, de son côté il devra commencer à payer les cerfs pour leurs travaux. Ainsi vous intègrerez l’argent petit à petit dans votre système, puisque tout le monde en manipulera. En contrepartie vous devriez constituer avec lui un contrat lui garantissant la « possession » des terres pour une durée précise. J’ai appris cela auprès de mon expert juridique on appelle cela un « bail emphytéotique ». Il permet à l’Etat de fournir une terre à un citoyen qui y réalise un projet en accord avec les besoins de l’Etat contre une redevance financière. En contrepartie vous lui offrez des droits identiques à celui d’un propriétaire sur ce terrain pour une durée spécifique, en général cela est entre 18 à 99 ans. L’idée étant que l’individu officie comme un propriétaire, entretien vos terres, peut les transmettre à ses enfants, mais à terme vous êtes certains que la terre reviendra à votre duché et en plus elle génèrera des profits pendant cette période.

En somme, vous donnez un droit de propriété sous délai, contre l’acceptation de l’intégration de ces paiements.

Concernant vos chevaliers et soldats, vous pouvez garder votre fonctionnement actuel et financer ceux qui préfèrent être financé. En finançant vous-même votre armée, vous pourrez garantir un certain standard d’équipement, voir même élever vos standards au fil du temps. En vérité, financer vous-même votre armée, plutôt que la laisser s’autofinancer, vous offrira la maîtrise sur l’équipement tant par sa qualité que sa quantité en circulation. C’est en finançant moi-même mes hommes que j’ai pu leur fournir de l’équipement en titane muni de technologie complexe.


En guise d’exemple il se lèvera, sortira son gunbai de son dos, puis d’un bouton montrerait l’arme s’embraser avant de finalement désactiver ce mode et se rasseoir.

-Vous saurez quel type et combien d’armes sont en circulation dans votre pays. Si au fil des années votre paix conduit à une réduction des élites, alors avoir un équipement de haute qualité vous permettra de maintenir un certain niveau d’excellence. Mon Royaume dispose d’assez peu d’élite, mais est équipé de façon à déjouer la majorité des envahisseurs.

Par la suite vinrent les réponses aux propositions de Sakuga. Son système scolaire paraissait bon et Ghetis reconnaissait là le fonctionnement des écoles incluses dans ses CHU et ses écoles spécialisées. Il offrait un triple cursus similaire en plus d’avoir des filières plus spécifiques. Néanmoins, il fallait commencer par une chose avant d’en actionner une autre. Le Vairon avant commencer par les CHU avant les écoles spécialisées notamment. C’était le stade où se trouvait le Keigo.

La question sur le Code de la Chevalerie fit tiquer l’Archer. Il ne connaissait point ce code, mais supposa rapidement qu’il s’agissait d’une s’ordre de code déontologique, ou juridique  ou étatique permettant de légiférer un certain nombre d’us et coutumes ou de lois.

- Hm, si je puis me permettre, Sakuga Anséïs a raison. Si tu as déjà des idées des modifications que tu souhaites apporter à ce fameux Code, autant les proposer directement. Tu tends vers une modernisation de ce pays, autant poursuivre sur cette lancée, plutôt que t’inspirer du passé. Kingadomu est à l’aube d’une véritable Renaissance. Il est important que tu en sois l’un des piliers étant donné l’impact de ton arrivée.

Sakuga était à l'aube de fédérer une grande nation, il devait prendre la place qui lui revenait de droit ! Si ce Code de la Chevalerie était si important, alors c'était à lui et à nul autre de le réformer.

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La Couronne
Awful


Résumés:

Inventaire:

_________________
[Présent] A la fin de l'Eclipse, brille le Soleil 45495_s

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Ghetis Archer
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