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Dim 5 Mar - 23:52
Le patron & Le boss
Dans une pièce assez étriquée, le premier homme, torse nu, frappait comme un dératé sur un sac de sable. Rapide comme l’éclair, il enchainait les coups dévastateurs, à tel point que le sac céda finalement sur un ultime coup. Attrapant une serviette qu’on lui tendait, un autre homme sortit de l’obscurité, celui-ci avait le bras dans le plâtre et paraissait n’être que le faire valoir du premier.
- Vous pensez qu’elle va revenir boss ? - Je l’ai humiliée… bien sûr qu’elle va venir, il suffit juste d’attendre encore un moment. Au pire on laissera « l’autre » faire.
La lumière était bien plus que tamisée mais le boss semblait être à l’aise dans l’obscurité. Installant un nouveau sac, il huma l’air un coup pour tenter de repérer où se situait la bête. Visiblement, il avait encore un peu de temps pour un entrainement. La prison avait été désertée depuis que les révolutionnaires avaient pris le contrôle de l’ile mais la poche de résistance avait terminé d’automatiser les cellules. Ainsi, les deux hommes étaient maintenant seuls en plus de « la chose » qui avait toujours tenu à l’écart l’ensemble des ennemis.
Dans une autre série de coup de poings transformés avec des griffes cette fois-ci, l’homme tailladait de nouveau le sac : le douzième depuis une heure. Sur un coin du visage, il était persuadé qu’elle viendrait… il souriait.
The Beast
Déambulant dans les couloirs, une forme aux yeux rouges imposait le respect. Une chevelure assez longue mais plutôt éparse avec des clochettes au pointes, des griffes très longues coupantes comme des rasoirs, sa queue fouettait l'air comme si elle était affamée. Quelques habits rapiécés et déchiraient cachaient sommairement les parties les plus intimes de cette chose mais ce qui restait le plus effrayant étaient cette machoire capable de déchiqueter le plus résistant des alliages. Les résidents étaient habitués à sa présence maintenant mais personne ne respirait plus lorsqu’ils entendaient les terribles clochettes. Un son cristallin, synonyme de mort instantanée… certains avaient choisi de respirer plus fort certaines fois uniquement pour abréger leurs souffrances en ayant perdu tout espoir.
Le pas assez lent, elle guettait. Rapide comme aucune personne connue à ce jour, ses griffes suintaient le sang de ses victimes… parfois, elle se dévorait elle-même un morceau de chair qui repoussait quelque heures plus tard. Les clochettes émettaient en permanences le son reconnaissable d’entre tous… aujourd’hui ne serait pas un jour à part : de nouvelles têtes allaient tomber.
Lydia
- C’est par ici… mais je n’irai pas plus loin. Vous trouverez le colis juste à l’entrée… mais je ne veux plus y retourner.
Lydia avait été reconnaissante envers Elina pour ce qu’elle avait fait pour elle. Elle avait finalement offert une carte des lieux et avait également indiqué l’entrée par laquelle elle passait. Il s’agissait en réalité d’une petite crique que la bête connaissait mais elle ne pouvait pas en sortir, un étrange fait la retenait à l’intérieur.
Son cœur s’accéléra encore un moment en redécouvrant le paysage. Elle se rappellait encore parfaitement de ce qui s’était joué ici il y avait peu de temps. Capturée alors qu’elle venait de voir son mari se faire assassiner juste devant elle. Secouant la tête, elle tenta de reprendre contenance en donnant les dernières informations qu’elle savait.
- Vous verrez, il y a une arme à feu à coup unique et trois doses du poison qui semblent faire fuir la chose qui habite ici.
De nouveau, un frisson parcourut son échine avant qu’elle ne continue.
- La personne que vous m’avez décrite me semble être dans le sud de la prison ou au nord-est, je ne parviens plus à me souvenir vraiment. J’ai entendu dire qu’il y avait aussi des révolutionnaires… d’autres disent qu’il y a un trésor enfoui également mais je n’en sais vraiment pas plus… soyez prudents.
Lydia baissa la tête alors qu’elle terminait son long monologue. Plusieurs options s’offraient alors au groupe, passer par l’entrée principale ou par la crique qu’avait présentée Lydia.
The Beast
Au fond de la crique ou depuis l’entrée principale, aucun son de clochette ne vous parvient.
Voila qui est parti !
Du coup vous pouvez entrer (à vos risques et périls) dans la prison, la bête se déplace à une vitesse de 10 à 20 cases en moyenne (deux ou trois salles). Vous entrez donc en 48 ou en 1 au choix (vous pouvez toujours partir hein...).
L'eau n'est pas assez profonde dans la crique pour altérer les maudits. En revanche, elle est "en dessous de la prison", en gros faut remonter un peu pour arriver en 42 quoi. De façon générale : les portes peuvent être ouvertes mais font un peu de bruit (les doubles portes font plus de bruit que les simples). Il est possible de passer par en dessous pour une araignée.
Vous pouvez choisir de vous organiser, vous retrouver toussa toussa, je reprendrai le récit anim' si vous entrez dans la prison.
Divers bonus et malus sont disséminés dans la prison et de gros gains sont possibles. A vous de voir comment la jouer ! Vous avez pour le moment que trois doses et une seule arme pour tirer.
Si vous avez d'autres questions n'hésitez pas. voici quelques informations complémentaires :
- aucun son de clochette ne vous parvient = normalement, ou que vous alliez, vous ne tomberez pas sur The Beast. - Des sons très faibles parviennent jusqu'à vos oreilles = Faible risque de tomber sur la bête, elle se rapproche - Vous entendez très distinctement le son des clochettes = La bête est vraiment proche. - Vous n'entendez plus rien = Vous êtes mort.
Si il y a des risques, je vous demanderai de voir avec moi par skype, salle par salle pour justement savoir si vous vous rapprochez ou pas : chaque action sera jouée mais vous aurez une chance de repartir dans le sens inverse si jamais (il y a aussi un risque qu'elle vous poursuive si elle vous repère [Jet aléatoire en fonction de vos compétences]).
Bonne chance et bon courage pour votre survie !
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Kokuro Elina
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Lun 6 Mar - 21:05
Beast Isolation.
L’araignée foulait une nouvelle fois le sol de Luvneel. Elle avait cheminé par bateau sous la forme d’un minuscule insecte en tant que passagère clandestine, puis s’était dirigée dès son arrivée en direction du point de rendez-vous fixé avec Erwin. La Zoan ignorait encore lequel de ses hommes le révolutionnaire avait décidé d’envoyer, mais elle ne doutait pas qu’il avait mûrement réfléchi son choix. Quant à elle, l’assassin avait préféré venir seule. Peut-être la faute en incombait aux comptes qu’elle avait à régler avec le maudit « tigre » qui lui avait mis des bâtons dans les roues, ou bien son envie de préserver Seika et Shiro… en fin de compte peu lui importait : son pouvoir et ses capacités seraient des plus utiles lors d’une infiltration d’une prison sous contrôle gouvernemental !
« J’y suis presque. », pensa-t-elle en apercevant une petite crique où mouillait un navire isolé.
En quelques instants, elle reprit sa forme hybride et s’annonça pour ne pas effrayer les mercenaires. Le chef de ces hommes bourrus accueillit sa commanditaire de quelques paroles maugrées à voix basse. De toute évidence, ils étaient tous à cran et souhaitaient sans doute terminer leur contrat, être payés et rentrer chez eux ! Cependant, l’araignée décela une certaine inquiétude sur la mine de certains soldats, aussi fronça-t-elle les sourcils et leur demanda de but en blanc ce qui les ennuyait. La réponse ne se fit pas attendre de la part du chef d’escouade :
- On a un imprévu. Y’a pas que des agents du gouvernement et des marines dans la prison. Y’a aussi une bête sacrément balèze apparemment ! - Une bête ? releva Elina d’une voix intriguée. - Ouais. Lydia n’sait pas vraiment de quoi il s’agit, mais ce truc est apparemment imbutable ! Du coup on a un ou deux trucs à dire. « Nous y voilà. », comprit l’araignée.
Elle fit mine de réfléchir tandis que les mercenaires s’agitaient, tous clairement mal à l’aise. La situation se compliquait en effet. Devoir se battre contre des officiers était une chose, se lancer à l’assaut d’un monstre intuable en était une autre… et il était clair que les contractuels avaient fait leur choix :
- On s’est concertés avec les gars, et c’est pas ce pour quoi vous nous avez embauchés. Alors…
L’araignée trancha avant même qu’il ne finisse sa phrase :
- J’offrirai deux millions de Berrys en bonus, par tête, à quiconque descendra dans la prison. Le reste de la troupe gardera son solde doublé et devra juste surveiller les entrées du bâtiment, afin de faciliter l’extraction des prisonniers.
Comme elle s’y attendait, l’appât du gain illumina les yeux de quelques mercenaires. Après tout, le déplacement d’une cinquantaine d’entre eux coutait en temps normal cinq millions. En proposer un autre par tête représentait vingt fois leur salaire usuel ! La plupart restèrent néanmoins sceptiques, voire franchement réticents. Seuls une dizaine accepta de prendre le risque ; le reste de la troupe préféra rester en arrière garde. Pour sa part, l’araignée se contre-fichait de la somme que lui avait couté l’opération… Au vu de ce qu’elle comprenait, aucun mercenaire ne sortirait de la prison vivant pour toucher son solde.
« Je risque d'ailleurs moi-même ma peau ! », réalisa-t-elle soudain avec angoisse.
Elle n’en laissa rien transparaitre néanmoins. Après tout, elle devait donner l’illusion d’être un roc afin de pousser les hommes de mains à la suivre dans cet enfer. Car, à n’en pas douter, ce qui avait semblé se présenter comme un banal complexe de détention prenait peu à peu des aspects horrifiques ! Et elle sentait qu’elle était encore loin du compte. Nul doute que la poche de résistance du gouvernement sur l’île allait lui réserver d’autres surprises. Elle qui avait promis à Shiro et Seika d’être prudente… Elle revint soudain à la situation présente et reprit la parole :
- Si nous en avons terminé, j’aimerais savoir où se trouve Lydia.
Les hommes l’amenèrent rapidement vers la jeune femme qui, tout comme la première fois, aurait sans doute un mouvement de recul ou une autre marque trahissant la répugnance que lui inspirait Elina sous cette forme hybride. Après les explications de la jeune femme, Elina opinerait du chef et jetterait un coup d’œil à la carte avant de faire préciser à Lydia où se situait exactement l’arme qui lui sauverait peut-être la vie. Les quelques informations succinctes qu’elle obtiendrait concernant la possible localisation de Maimai Kichigai la laisserait insatisfaite… mais elle devrait s’en contenter pour l’heure.
Elle s’excusa un bref instant, puis partit rapidement en direction de la zone indiquée par Lydia pour récupérer la fameuse arme anti « bête ». Quelques minutes plus tard, elle revint à bord du navire amarré, forte de sa trouvaille, avant de déclarer aux mercenaires qu’elle avait engagés :
- J’attends un dernier allié d’une minute à l’autre. Une fois qu’il sera briefé, nous pourrons commencer.
En attendant, la jeune femme passa en revue la carte de la prison avec minutie. La clé de sa survie pouvait bien se trouver uniquement dans l’étude attentive du seul avantage en sa possession pour l’heure, hormis son arme : les plans du complexe. Elle chercherait donc à en mémoriser au maximum la partie Sud qu’elle comptait bien explorer, aussi rapidement et efficacement que possible…
Résumé: - Elina : Elle arrive sur le navire devant la fameuse crique, lieu de rendez-vous fixé avec Erwin pour le début de l’opération. On lui explique rapidement les changements de programmes et les nouvelles informations concernant la prison. Elle discute rapidement avec Lydia et va chercher rapidement la fameuse arme anti-bête (accord du MJ pour la discussion et faire l’aller-retour sans risque), puis se met à mémoriser la carte en attendant son allié de la révolution.
- Mercenaires : (50/50) Ils grognent et négocient. Seulement 10 mercenaires descendront dans la prison, le reste sécurisera les deux entrées de la prison et aidera les détenus éventuellement secourus à s’échapper rapidement.
Techniques utilisées : Aucune
Rappel des aptitudes passives d’Elina : - Spider sense : Capacité à sentir le danger. À la différence du Haki de l’observation, Elina ne sait ni qui l’attaque, ni d’où provient le danger. C’est un simple « signal d’alarme ».
- Dissimulation arachnéenne : Comme les araignées, elle peut légèrement changer sa « robe » afin de se camoufler au mieux. De plus, elle se déplace dans le plus grand des silences. Cette particularité la rend très difficile à discerner de l’environnement sous ses formes d’araignées, encore plus lorsqu’elle reste immobile.
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Lun 6 Mar - 23:29
— Beast Isolation —
« Quand la justice a parlé, l'humanité doit avoir son tour » Gnoméo, Stan Kubrique & Sacha Pendragon
Sur Luvneel, une mission se lance : l'objectif est de sauver les personnes prisonnières de l'ancienne prison de l'île. Gnoméo, Sacha, Stan et Arédian sont tous détachés pour faire face au problème.
Erwin avait enfin posé le pied sur le Royaume de Luvneel, après quelques visites impromptues. Il soufflait à peine depuis quelques jours, et les nouvelles n'étaient en général pas particulièrement bonnes. Les affaires qu'il avait entamées sur le Royaume d'Orphée lui prenaient plus de temps que prévu, et Anastasia avait requis son aide dans les plus brefs délais. Normalement, ça aurait été quelqu'un d'autre qui se serait chargé de l'affaire, mais il devait faire de son mieux pour arriver à l'heure. Ainsi, accompagné de Gnoméo, il fendit la distance qui le séparait du lieu de rendez-vous avec sans perdre de temps. D'autres révolutionnaires avaient par ailleurs pris la peine de faire le déplacement : Stan Kubrique, qui était en charge de la base d'entraînement au nord de l'île, et son lieutenant, Arédian Mordin. L'homme-poisson de son état semblait plutôt stressé, n'aimant pas la proximité des hors-la-lois qui lui rappelaient de mauvais souvenirs. Il devrait cependant s'en accommoder.
Arrivant un peu après les premiers, Sacha Pendragon semblait plus calme que ses compères. Il était accompagné de quelques membres de la base, apparemment plutôt stressés. Pourtant, les choses allaient sûrement être plus compliquées que prévues une fois les explications entendues. Le rouquin, le regard fixé sur la scène, salua Elina avec une poigne ferme mais qui ne se voulait pas blessante. Elle sentirait sûrement l'empressement dans celle-ci, tandis que Gnoméo, une sacoche en cuir à la taille à l'épaule, descendit pour aller se loger avec une vivacité hors du commun sur l'épaule de Stan Kubrique.
- Je m'excuse de ne pas pouvoir participer à l'opération. Des affaires urgentes me retiennent. Stan, j'aurais à te parler quelques instants, pourrais-tu venir à l'écart ?
S'isolant du groupe, le rouquin sembla faire un étrange échange, utilisant son Haki pour s'assurer que personne ne viendrait se mêler à ce qu'il était en train de faire. Sacha, de son côté, enjoué, pris les devants. Il apportait de bonnes nouvelles :
- Nous avons trouvé une des entrées qui mène à la prison et avons réussi à la débloquer, grâce à l'aide d'un ancien marine. Nous n'y sommes cependant pas encore entrés. J'imagine donc qu'il n'y a plus qu'à ! Auriez-vous des informations à nous communiquer avant ? Fit-il en regardant les mercenaires qui semblaient plus stressés que de normal.
Cette précision était bien sûre un gage de leur besoin mutuel de réussir la mission. Il ne demandait d'ailleurs pas par quel biais cette femme aurait obtenu des informations : Sacha n'était pas né de la dernière pluie et avait compris depuis longtemps que ce monde n'était pas composé que de gens honnêtes. Il semblait cependant attaché une certaine importance à pouvoir en dire ce qu'il voulait. Alors que la conversation entre Stan et Erwin venait de se terminer, le rouquin remit le matériel que le vieil homme avait demandé en cas de coup dur dans un sac à dos en cuir.
- Si vous avez besoin d'aide d'urgence, contactez-moi, fit le jeune homme avant de disparaître.
Ainsi, les dés étaient jetés. Chacun attendait des précisions d'Elina avant de pouvoir se lancer dans l'aventure.
Petit post introductif, je donnerai les infos plus tard quand on entrera dans la prison !
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Lun 6 Mar - 23:34
The Beast
Au fond de la crique, aucun son ne parvient à vos oreilles, mais depuis l'entrée 1, de faibles sons de clochettes vous parviennent.
La bête a encore bougé.
Si vous avez d'autres questions n'hésitez pas. voici quelques informations complémentaires :
- aucun son de clochette ne vous parvient = normalement, ou que vous alliez, vous ne tomberez pas sur The Beast. - Des sons très faibles parviennent jusqu'à vos oreilles = Faible risque de tomber sur la bête, elle se rapproche - Vous entendez très distinctement le son des clochettes = La bête est vraiment proche. - Vous n'entendez plus rien = Vous êtes mort.
Bonne chance et bon courage pour votre survie !
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Mar 7 Mar - 0:24
Beast Isolation.
Elina était encore en train de détailler et de mémoriser la carte de la prison lorsqu’elle entendit des exclamations de voix. Elle leva les yeux pour apercevoir au loin la tignasse rousse d’Erwin et les silhouettes de plusieurs autres de ses compagnons, dont le vieux Stan Kubrique qu’elle avait rencontré sur Yakoutie. Elle roula la carte dans sa main gauche et se leva, avant de rassurer les mercenaires :
- Du calme, ce sont nos renforts.
Plusieurs regards étonnés lui répondirent car, sans doute, ne l’avaient-ils cru qu’à moitié lorsqu’elle avait affirmé travailler avec la révolution. Elle fit mine de rien et attendit que l’inquisition ne mette le pied sur le navire pour rendre son salut à Erwin avec un sourire. Elle accueillit ses excuses de bonne grâce, comprenant elle-même l’impossibilité d’être partout à la fois :
- Ne vous inquiétez pas, je me chargerai de tout… « Du moins je l’espère. », termina-t-elle en pensée.
Alors que le chef révolutionnaire partait discuter avec Stan, un homme qu’elle ne connaissait pas apporta sa pierre à l’édifice. Ils avaient apparemment dégagé l’entrée classique de la prison, seule bonne nouvelle depuis qu’elle était arrivée sur Luvneel. L’homme en question semblait d’ailleurs s‘être rendu compte de l’état de stress avancé des mercenaires en jetant un coup d’œil aux mines fermées de ces derniers. L’araignée s’empressa de lui résumer la situation :
- Mon contact vient de nous révéler un problème de taille. En plus des agents du gouvernement, une bête qui semble intuable et extrêmement dangereuse roderait dans les couloirs de la prison. Je suis allée récupérer notre seule arme contre elle, qui ne sert malheureusement qu’à l’éloigner quelques instants… et ne dispose que de trois cartouches.
Ce faisant, elle montra l’appareil étrange à l’homme de sa main droite, avant de le confier de nouveau à un mercenaire à côté d’elle. L’araignée continua son exposé en dévoilant la carte du complexe aux nouveaux arrivants, tout en pointant les entrées et en leur signalant les détails importants :
- Selon nos informations, la bête est repérable au bruit grâce à des clochettes attachées sur son corps. Vous devrez vous montrer extrêmement prudents si vous les entendez. Cachez-vous et ne faites pas le moindre bruit jusqu’à ce qu’elle s’éloigne, c’est le seul conseil que je puisse vous donner. Ne tentez pas d’engager le combat et progressez le plus furtivement possible ; nous sommes ici pour libérer les prisonniers avant tout.
Elle laissa cette information capitale trouver sa place dans la mémoire de tous les participants, avant de continuer :
- L’homme que je recherche se situe soit dans la partie Nord Est de la prison, soit dans la partie Sud. Il se nomme Maimai Kichigai, c’est un expert en communication et en escargophones. De ce que je sais il est brun aux yeux rubis. Si vous le désirez, vous pouvez aller demander à Lydia, la femme brune en kimono rouge, si elle se souvient où se trouvent certains révolutionnaires connus enfermés dans les cellules. Il n’est cependant pas dit qu’elle puisse vous les localiser précisément.
Alors qu’elle terminait sa phrase, Erwin et Stan revinrent. Le premier leur rappela qu’il devait être contacté en cas d’urgence avant de disparaitre grâce à son pouvoir. Afin d’être certaine de ne rien oublier et de bien coordonner les troupes, l’araignée passa en revue le plan :
- Je vais passer par la crique qui sera sécurisée par une partie de la Herman Compagny, puis je m’occuperai d’explorer le Sud du complexe. À cause de mes transformations, je ne peux malheureusement pas user de ceci.
Ici elle montra à nouveau leur seule arme contre leur Némésis, avant de reprendre distinctement :
- J’ai besoin que l’un des membres de l’inquisition descende par l’entrée principale, qui sera également sécurisée par la Herman Compagny afin de favoriser la fuite des détenus. Il s’armera de ceci pour repousser le monstre au besoin. Je vais également vous confier la carte quand j’aurais terminé de la mémoriser de mon mieux.
Après un bref silence, la Zoan reprit d’une voix ferme :
- Si vous avez des questions, je suis toute ouïe. Dans le cas contraire, vous avez dix minutes pour vous préparer avant que nous n’entrions pour explorer la prison de manière coordonnée.
De son côté, et après les éventuelles questions qu’on lui poserait, Elina se dirigerait vers Lydia pour lui montrer la carte et lui poser une autre question cruciale :
- Lydia, savez-vous où se trouve la salle de commande, de surveillance ou, plus simplement, là où les gardes se réunissent pour surveiller les prisonniers et garder les clés des cellules ?
Une fois son éventuelle réponse obtenue, l’araignée s’enfermerait dans l’étude de la carte de la zone. Enfin, avant de partir, elle recommanderait aux mercenaires volontaires de partir par petits groupes, à plusieurs minutes d'intervalles en se coordonnant pour ne pas explorer le même secteur. L’heure fatidique approchait… Il ne restait plus qu’à croiser les doigts.
Résumé: - Elina : Elle passe en revue les différentes informations et propose un plan : - La bête est intuable, mais est repérable grâce à ses clochettes. On peut la repousser grâce à l’arme qu’elle confie à un des membres de l’inquisition (PNJsation ok pour le faire). Elle donnera la carte à un membre de l’inquisition après avoir passé 10 autres minutes à tenter de la mémoriser de son mieux. - Elle recherche Maimai Kichigai, expert en communication. Lydia peut (selon les bons vouloirs du MJ) plus ou moins localiser les révolutionnaires connus enfermés. - Elle va passer par la crique et souhaiterait une exploration coordonnée par plusieurs entrées.
- Mercenaires : (50/50) Ils flippent et se taisent.
Techniques utilisées : Aucune
Rappel des aptitudes passives d’Elina : - Spider sense : Capacité à sentir le danger. À la différence du Haki de l’observation, Elina ne sait ni qui l’attaque, ni d’où provient le danger. C’est un simple « signal d’alarme ».
- Dissimulation arachnéenne : Comme les araignées, elle peut légèrement changer sa « robe » afin de se camoufler au mieux. De plus, elle se déplace dans le plus grand des silences. Cette particularité la rend très difficile à discerner de l’environnement sous ses formes d’araignées, encore plus lorsqu’elle reste immobile.
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Mar 7 Mar - 1:21
— Beast Isolation —
« Quand la justice a parlé, l'humanité doit avoir son tour » Gnoméo, Stan Kubrique & Sacha Pendragon
Sur Luvneel, une mission se lance : l'objectif est de sauver les personnes prisonnières de l'ancienne prison de l'île. Gnoméo, Sacha, Stan et Arédian sont tous détachés pour faire face au problème.
Les informations étaient peu réjouissantes. Stan venait de revenir et avait été informé des dernières nouvelles par un des membres de la base. Il semblait inquiet quant à la tournure des événements mais l'information concernant la bête sembla attirer son attention plus que nécessaire : comment une telle créature pouvait avoir réussi à trouver sa place dans la prison de Luvneel ? Réfléchissant, il recoupa ces informations avec celles qu'il possédait sur la prison sous-marine du Gouvernement, se demandant s'il n'aurait pas pu faire une corrélation avec elle. Il regarda alors Gnoméo à qui il marmonna quelques paroles avant d'acquiescer aux dernières paroles d'Elina : leur objectif était de libérer les prisonniers. Les choses se compliquaient franchement avec l'apparition de cette bête. Sortant son escargophone, il contacta les membres de l'Inquisition présents devant l'entrée : il fallait qu'ils se tiennent prêts.
- Effectivement, il me semble important de demander à Lydia si elle se souviendrait de la position des révolutionnaires emprisonnés, c'est une bonne idée, lança Sacha en se dirigeant vers la jeune femme.
Stan le suivit tandis qu'Arédian donnait quelques ordres concernant la sécurisation des environs de l'entrée. Ils n'allaient pas tous pouvoir entrer, loin de là. Alors que Gnoméo observait l'arme qu'il avait à présent entre ses mains, les paroles du vieil homme retentirent, portées par la proximité qu'il avait vis à vis de sa bouche.
- Bonjour, Mademoiselle. Je m'excuse de vous importuner. Sauriez-vous où se trouvent mes camarades révolutionnaires, emprisonnés dans l'obscure prison de Luvneel. Et par ailleurs... Auriez-vous des informations supplémentaires sur cette créature qui rôde dans ces lieux ? Comme par exemple la nature de cette créature ?
Il s'agissait là d'une question plus capitale qu'il en avait l'air. Des créatures, il y en avait de toute sorte. Il devrait ajuster le plan en fonction de ce qu'il découvrirait. De plus, un homme avertit en vaut deux. Ce qui le turlupinait, c'était qu'il était impossible de prévoir le comportement de ce type d'ennemis...
L'entrée de la prison avait été ouverte. Alors que l'escadron envoyé par Sacha Pendragon pour sécuriser les lieux raccrochait avec le chef de l'opération, un de leurs membres manquait à l'appel. Il regardèrent tous d'un même œil l'intérieur de la prison, sombre et inaccessible. L'angoisse avait commencé à monter : que pouvait-il bien se passer en bas ?
Octave était d'une curiosité presque maladive : seule la peur pouvait le faire reculer. Ce fut celle qu'il ressentit lorsqu'il entendit les clochettes tinter au loin, semblant s'éloigner vers l'ouest. De quoi s'agissait-il ? Comment ce bruit avait-il pu arriver ici ? Il n'avançait pas, tétanisé, tiraillé entre le besoin de sortir et celui de comprendre. Pourtant, il n'esquissa aucun geste. Des sueurs froides lui coulaient le long du dos.
Citation :
Octave (PNJ Niv. 1) est entré dans la prison et entend les clochettes s'éloigner vers l'ouest (Vu avec le MJ). Il est tétanisé, et se situe au niveau du bas des escaliers de l'entrée. Gnoméo (PNJ Niv. 37) est entré en possession de l'arme. Elle possède toujours trois charges. Gnoméo est maudit par le fruit de la Répulsion. Sa zone de répulsion n'est pas activée.
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Mar 7 Mar - 19:11
Le patron & Le boss
Les deux hommes s’arrêtèrent lorsqu’un signal lumineux éclaira la pièce par à coups. Regardant des moniteurs dans la petite pièce, le boss huma l’air un instant et tendit l’oreille tel un chasseur. N’entendant rien, il se tourna de nouveau vers le moniteur pour observer le révolutionnaire entrer dans la prison à tâtons. Souriant devant la peur que semblait éprouver le nouveau venu, le boss informa sans que ce soit véritablement nécessaire son subordonné dans la mesure où lui aussi voyait la scène.
- On a de la visite… on va pouvoir commencer…
Le sourire carnassier, il ne put en revanche masquer sa déception quant au fait qu’il ne s’agissait pas de la femme arraignée. Tant pis, il pourrait toujours s’amuser avec cette proie ci.
- On va jouer un peu… tu as ton arme ?
La question n’était que purement rhétorique : son comparse était déjà en train de charger une fiole. Il n’en avait que peu mais y tenait comme à la prunelle de ses yeux.
- Va libérer 61, ça devrait suffire.
Le boss n’avait pas l’intention de prendre part aux réjouissances et bien que l’homme au chapeau déglutisse un instant, il s’exécuta et sortit de la salle pour aller au sud de sa position. Courant tout en restant aux aguets de la moindre clochette, il se déplaçait en rasant les murs bien qu’il alla relativement vite.
Lydia
Lydia fit non de la tête d’un air gênée. Elle avait dit tout ce qu’elle savait. Elle ajouta tout de même que les cellules qu’elle avait vues étaient toutes à clé que et qu’il n’y avait pas de centre de contrôle particulier à sa connaissance. N’ayant pas pu explorer l’ensemble de la prison vu sa dangerosité, elle ne possédait pas non plus toutes les informations. Se tournant vers le nouveau venu, elle se réjouit déjà un peu plus de pouvoir répondre.
- Je ne sais pas vraiment pour les révolutionnaires… je sais qu’il y en a partout.
Marquant une nouvelle mine déconfite, Lydia se dandina un instant sur elle-même avant de poursuivre dans une voix emplie de tristesse.
- Mon mari était un révolutionnaire… ils l’ont tué. Il était dans la partie nord, ici.
Elle pointa alors la salle n°14 sur la carte. Elle connaissait ce chemin de façon certaine même si un flot d’émotion semblait tout à coup l’envahir. Beaucoup de révolutionnaires étaient encore présents dans cette prison et malheureusement, son mari n’était pas le seul à être décédé.
- J’ai entendu quelques marines à l’époque parler d’elle. Ils disaient que c’était le fruit d’une expérience ratée… ils rigolaient beaucoup sur ce terme d’ailleurs. Je n’en sais pas vraiment plus, je suis désolée de ne vous être utile à rien… s’il vous plait ne me frappez pas !
Une peur panique envahissait alors Lydia. Se recroquevillant sur elle-même en se mettant à genoux, elle se rappela le traumatisme des semaines passées sur cette ile. Toute tremblotante, elle en venait même à se balancer d’avant en arrière : visiblement, elle ne s’en était toujours pas remise. Peut-être qu’autre chose faisait action également… peut être que la petite n’avait pas été si bien accueillie : peut-être que le chef de la clique des bandits avait voulu bien trop « honorer » sa promesse à Elina… allez savoir !
The Beast
La bête semble partir un peu plus loin. Le son des clochettes que l’on entendait un peu plus tôt diminue puis disparaît. Aucun son de clochette ne vous parvient.
Elina : RaS pour le moment.
Erwin : Le petit Octave est demandé à l'accueil, sa maman le recherche pour lui changer la couche. La bête semble ne pas avoir entendu son arrivée. En revanche, il lui est possible de remarquer quelques escameras en descendant. C'est le changement de luminosité sur les écrans et le mouvement qui a alerté les deux loustics.
Si vous avez d'autres questions n'hésitez pas. voici quelques informations complémentaires :
- aucun son de clochette ne vous parvient = normalement, ou que vous alliez, vous ne tomberez pas sur The Beast. - Des sons très faibles parviennent jusqu'à vos oreilles = Faible risque de tomber sur la bête, elle se rapproche - Vous entendez très distinctement le son des clochettes = La bête est vraiment proche. - Vous n'entendez plus rien = Vous êtes mort.
Bonne chance et bon courage pour votre survie !
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Mar 7 Mar - 21:49
Beast Isolation.
Elina s’y attendait à moitié, mais l’utilité de Lydia avait atteint ses limites. Ainsi donc, elle devrait procéder à l’aveugle pour repérer la salle des commandes et obtenir les fameuses clés des cellules… À moins qu’elle ne puisse s’occuper des barreaux ou des portes elle-même en utilisant son Rankyaku ? Cela allait valoir la peine de s’y risquer. Pour l’heure, la Zoan opina du chef et s’isola rapidement dans l’espoir d’analyser la carte le plus longtemps possible. Cependant, elle fut assez vite dérangée dans son étude par Stan Kubrique qui vint l’entretenir d’un sujet extrêmement intéressant. Leur petite discussion fit sourire l’araignée en coin, au point de la laisser exprimer sa félicité :
- L’inquisition dispose réellement de ressources inespérées ! Merci pour votre intervention Stan, j’en ferai bon usage.
Après quelques rapides préparatifs, elle convoqua les mercenaires et les inclut dans le plan retors imaginé par le vieux révolutionnaire. La manœuvre perfide exécutée, sans que les mercenaires n’en aient réellement compris la raison, Elina se replongea dans l’étude de la carte durant les longues minutes qui marquèrent la dernière ligne droite avant la mission. Du coin de l’œil, elle vit bien Lydia s’effondrer mais n’y prêta aucune attention : elle n’avait rien d’un cœur d’artichaut et, de plus, la jeune fille ne lui servait plus à rien… alors pourquoi s’en embarrasser avant d’entrer dans la gueule du loup ? Elle avait mieux à faire !
Enfin, l’araignée estima avoir suffisamment visualisé la carte pour se rappeler les embranchements les plus importants et pouvoir se repérer par la suite. Elle se leva donc et alla donner le précieux morceau de papier à Gnoméo, avant de lancer le début des hostilités de sa voix désincarnée.
- Les dix volontaires de la Herman Compagny souhaitant descendre dans la prison vont à présent suivre le révolutionnaire que voici, déclara-t-elle en pointant du doigt le gnome. Je veux également vingt mercenaires en soutien pour garder l’entrée principale du complexe, tandis que le reste de l’équipe s’engouffrera avec moi dans la crique.
Elle laissa le temps au chef mercenaire de séparer les groupes et de relayer les ordres, avant de reprendre :
- Encore une fois, ceci n’est pas une expédition punitive mais un sauvetage. Je veux que le maximum de prisonniers soient libérés, et que nous souffrions du minimum de pertes possibles. Alors soyez rapides et discrets !
Elina se dirigea alors rapidement vers l’entrée dissimulée de la prison et attendit que les mercenaires l’y rejoignent. Ces derniers refusèrent d’aller plus loin que l’embouchure de la crique et laissèrent ainsi la Zoan explorer l’embouchure de la grotte à sa guise en la surveillant de loin. Cette dernière s’assombrissait à mesure que l’on s’enfonçait en son sein, laissant quelques échos se répercuter sur ses parois rocheuses à chaque pas. Elle n’appréciait pas d’ainsi annoncer son arrivée, aussi l’assassin grimpa à un mur puis se transforma en araignée. Elina se décida donc à avancer jusqu’à un embranchement en faisant le moins de bruit possible, avant de prendre sur sa gauche pour débuter et explorer une première partie de la caverne.
Elle tomba rapidement sur un cul de sac et un spectacle qui lui arracha une grimace silencieuse. Elle tendit l’oreille afin de percevoir un éventuel bruit de clochette, mais rien ne lui vint. Elle observa donc sa découverte de loin, ennuyée. Devant elle s’entassaient de multiples cadavres, tous dans des états de décomposition plus ou moins avancés. L’odeur de putréfaction et d’excréments emplissait toute la salle, et seul le bruit des mouches voletant autour des corps boursouflés et des os rongés jusqu’à la moelle brisait le silence de mort de ce lieu. L’araignée se posa un instant, curieuse malgré tout, mais préféra ne pas s’approcher plus de cette macabre trouvaille : l’odeur la suivrait à la trace si elle touchait au moindre reste de ces malheureux.
Elle commença à rebrousser chemin sous la forme d’une petite araignée perchée au plafond.
Les mercenaires se mirent en rang et suivirent sans un mot Gnoméo où qu’il aille. S’ils prenaient la direction de la prison et arrivaient devant l’entrée, ils se posteraient de part et d’autres de cette dernière avant de souhaiter bonne chance aux dix courageux - ou suicidaires ? - qui avaient accepté de suivre la femme araignée dans cet enfer. Ces derniers se répartirent rapidement en deux trios et en deux duos, afin de maximiser les zones qu’ils pourraient explorer et tenter de passer inaperçu le plus longtemps possible. Ils espéraient seulement que ce soit suffisant !
Ils n’attendaient que le signal de Gnoméo pour entrer en enfer.
Résumé: - Elina : Elina et Stan discutent de quelque chose d’intéressant (surprise, surprise !), j’ai l’autorisation d’Erwin pour PNJser Stan de la sorte. Puis elle convoque les mercenaires pour les inclure dans la manœuvre. Les groupes se dispersent et tout ce beau monde finit par se placer à son poste. Elina explore la zone 48 puis 49 (vu avec MJ).
- Mercenaires : (50/50) - Entrée principale (20/20): Ils ne descendent pas et se tiennent juste prêts à recueillir les éventuels détenus secourus. - Entrée de la crique (20/20) : Ils ne vont pas plus loin et se tiennent prêts à recueillir les éventuels détenus secourus. - Mercenaires courageux (10/10) : 2 groupes de 3 et 2 groupes de 2 se forment et se préparent à descendre via l’entrée principale, avec quelques instants d’écart à chaque fois. PNJsation de ces 10 mercenaires ok.
Techniques utilisées : Aucune
Rappel des aptitudes passives d’Elina : - Spider sense : Capacité à sentir le danger. À la différence du Haki de l’observation, Elina ne sait ni qui l’attaque, ni d’où provient le danger. C’est un simple « signal d’alarme ».
- Dissimulation arachnéenne : Comme les araignées, elle peut légèrement changer sa « robe » afin de se camoufler au mieux. De plus, elle se déplace dans le plus grand des silences. Cette particularité la rend très difficile à discerner de l’environnement sous ses formes d’araignées, encore plus lorsqu’elle reste immobile.
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Kokuro Elina
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Mar 7 Mar - 22:29
— Beast Isolation —
« Quand la justice a parlé, l'humanité doit avoir son tour » Gnoméo, Stan Kubrique & Sacha Pendragon
Sur Luvneel, une mission se lance : l'objectif est de sauver les personnes prisonnières de l'ancienne prison de l'île. Gnoméo, Sacha, Stan et Arédian sont tous détachés pour faire face au problème.
Il n'en était pas sûr. La créature qui avait l'air de s'impatienter dans les geôles était potentiellement une créature issue des manigances du Gouvernement Mondial, une expérience ratée : autrement dit, s'il pouvait s'agir de n'importe quoi, Stan optait pour la solution la plus probable. Un Zoan éveillé, tels qu'il pouvait en croiser à Impel Down. En plus de cela, il y avait un certain nombre d'informations à retenir, y compris le mystérieux entretien que le vieil homme eut avec Elina quelques minutes plus tard, mais dont il ne garda, à sa grande surprise, pas grands souvenirs.
Gnoméo, de son côté, venait d'entrer en possession de la carte qu'il regarda en fronçant les sourcils : c'était bizarre ce bout de papier, mais ça pourrait lui être utile. Il n'aimait pas la situation et le rôle qui lui incombaient, mais il savait qu'un petit groupe serait plus efficace qu'un gros groupe. Il espérait du fin fond de son être que tout se passerait bien : en tant que super-héro en devenir, il souhaitait avoir d'autres missions à l'avenir.
Arrivant devant l'entrée principale, il remarqua qu'un groupe de personnes avait pris les devants pour sécuriser l'entrée : c'était des révolutionnaires. Une demi-douzaine d'entre eux accompagneraient donc les mercenaires dans la réception des potentiels évadés. Pour l'instant, les ordres devaient être clairs. Sautant sur l'épaule d'un des révolutionnaires présents, tandis que Stan et Arédian traînassaient en échangeant quelques paroles sans grand intérêt, la voix du Gnome retentit et attira les regards de tous : certains n'avaient jamais vu une si petite créature.
- Vous savez, le truc à l'intérieur, il va sûrement faire peur. Notre mission n'est cependant pas de mourir. On va sauver les copains, et on rentre ensuite !
La légèreté du petit être fit rire nerveusement les révolutionnaires qui le connaissaient. Après tout, ce gars était au moins du niveau d'un Commandant d'un point de vue martial, et s'il n'avait pas encore démontré ses capacités de commandement, il était certain qu'il tenterait de les prouver bien assez tôt.
Lorsqu'il y pénétra, les mercenaires furent dispersés dans la prison. Quatre d'entre eux furent envoyés respectivement dans la salle immédiatement à gauche et celle en face de la sortie la sortie à droite. Restant en arrière, le gnome attendit un premier rapport des éclaireurs : il devait observer la carte dans un premier temps. Et malgré le courage niais qui l'habitait, le gnome commençait à ressentir quelque chose qu'il avait peu ressenti lors de son existence : la peur.
Octave avait regardé les escarméras sur le mur, levant les yeux et se décidant finalement à bouger, tremblant, les lèvres pincées et le regard parfois embué. Il était trop curieux pour son propre bien, mais au moins il n'était pas trop stupide. Le son des clochettes n'avait retenti que vers l'ouest, alors il irait à l'est. Rapidement, il atteignit une salle de réserve. Celle-ci était lugubre, presque inhabitée. Quelques provisions traînaient sur les étagères au milieu de pain rassi et de denrées qui, si elles n'étaient pas encore pourries, promettaient de finir leurs jours à l'état de poussière.
Encore quelques pas et il découvrit des vêtements usés par le temps. Certains étaient cependant juste poussiéreux, et il déglutit en saisissant le petit millier de berrys dans l'une des poches. Une misère. Mais à qui appartenaient donc ces fringues ? Les marines avaient déserté les lieux ou étaient morts... Et les prisonniers, oh, les prisonniers... Il voulait rentrer mais... Une autre pièce, une seule autre pièce...
Citation :
Octave (PNJ Niv. 1) a avancé en 2. Il y a découvert quelques ressources. Gnoméo (PNJ Niv. 37) a l'arme qui est censée repousser la créature. Elle possède toujours trois charges. Gnoméo est maudit par le fruit de la Répulsion. Sa zone de répulsion n'est pas activée. Il est entré dans la prison en 1. Deux groupes d'éclaireurs ont été envoyés en 4 et en 9. Ils ne pénètrent pas encore dans les salles.
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Mer 8 Mar - 0:40
John Bitarest, capitaine de division
Du bruit commença à devenir de plus en plus fort, comme un mécanisme qui s’enclenche. John Bitarest, ancien capitaine de la révolution s’était fait capturé il y avait de cela plusieurs années. Affamé, appauvri, totalement démuni de la situation, il n’avait pas eu la force de se battre davantage et se demandait s’il ne valait pas mieux faire du bruit pour mourir en paix. Ainsi, lorsque la porte de sa cellule s’ouvrit d’elle-même, il sauta sur l’occasion et prit les jambes à son cou en trébuchant plusieurs fois.
Quelques secondes plus tard, c’est une porte qui s’ouvrait difficilement proche de la zone circulaire au fond du couloir principal qui commença à grincer. Alors que les groupes s’apprêtaient à entrer, un homme apparut en sueur et totalement paniqué alors que la porte de laquelle il provenait se refermait dans un bruit sourd.
Voyant au loin les membres révolutionnaires, anciens camarades, l’homme ne put que commencer de nouveau à courir. Il pleurait à chaudes larmes, il était enfin libéré du joug des oppresseurs et de la bête persuadé que c’étaient eux son sauveur. Ils avaient vaincus la bête, c’était le plus beau jour de sa vie…
- Merci les amis ! Merci ! Je ne sais pas quoi di…
The Beast
Alors qu’il était encore à plus de vingt mètres du groupe, il avait perdu le sens de la raison et s’était mis à hurler pour se faire entendre. Les clochettes n’avaient pas retenti tout de suite mais une oreille attentive auraient pu aisément découvrir qu’elles se rapprochaient à toute vitesse. Soudain, un pic couvert de sang transperça le cœur de l’homme qui courait vers sa liberté. Derrière lui, la bête, qui mesurait près de deux fois sa taille ouvrit les yeux d’un rouge carmin. De ses griffes, il taillada le bras du fuyard avant de l’arracher et de l’envoyer dans le mur en face. Avec sa mâchoire hors norme, le monstre n’en attendit pas d’avantage et commença à simplement mordre à même la chair crue, ou à même les os… des membres volèrent tandis qu’elle déchiquetait sa proie avant d’apercevoir les groupes au loin, un nouveau repas l’attendait.
La bête sanguinaire laissa tomber le corps inerte de l’ex-capitaine révolutionnaire dont les yeux étaient maintenant vides… au sens littéral du terme. Bondissant d’un seul coup, elle avala dix mètres de distance avant de continuer sa course dans un cri guttural. Sa première cible ne serait autre que le premier venu. Fouettant l’air de sa queue, la bête tenterait alors de percer le crane le plus proche avant de continuer sur les suivants. Il fallait réagir vite, très vite.
Du côté des révolutionnaires, vous entendez très distinctement le son des clochettes.
Dans l’eau… Elina pouvait apercevoir quelques médaillons qui flottaient pas ci et là. Bien qu’elle ne pouvait pas entendre le boucan qui avait lieu dans la prison même, elle pourrait s’intéresser à ce qu’elle était susceptible de voir. Tous ces derniers étaient en réalité des insignes d’un groupe du gouvernement, sans doute morts dans l’exercice de leur fonction ici dans cette prison.
Sur le tas de cadavre, alors qu’elle partirait, un petit filament de lumière viendrait révéler d’autres éléments sur le tas de cadavres. Ce dernier bougeait, une sorte de respiration difficile émanait du corps le plus frais.
Elina : As you wish : tu peux inspecter ce que tu veux ou tracer ta route.
Erwin : Welcome in hell ! Va falloir qu'on voit ensemble ce que tu fais du coup La scène se passe à proximité de la salle 13 (d'ou sort John) et il court jusqu'à 12 même pas... la bête vient de 17.
Si vous avez d'autres questions n'hésitez pas. voici quelques informations complémentaires :
- aucun son de clochette ne vous parvient = normalement, ou que vous alliez, vous ne tomberez pas sur The Beast. - Des sons très faibles parviennent jusqu'à vos oreilles = Faible risque de tomber sur la bête, elle se rapproche - Vous entendez très distinctement le son des clochettes = La bête est vraiment proche. - Vous n'entendez plus rien = Vous êtes mort.
Bonne chance et bon courage pour votre survie !
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Kokuro Elina
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Jeu 9 Mar - 13:48
Beast Isolation.
L’araignée s’était détournée sans le moindre remord du monceau de cadavres en décomposition à moitié rongés, et dont les corps s’entassaient pêle-mêle au milieu des mouches. À la vue des corps ravagés et des os rongés, la Zoan comprit que son plus terrible ennemi de la prison dévorait ses victimes. Un frisson glacial lui parcourut le dos, mais elle continua malgré tout. L’appât du gain était pour l’instant le plus fort, et elle refusait de rebrousser chemin avant d’avoir secouru Maimai Kichigai. Tout en cheminant sur le plafond de la grotte, Elina réfléchissait et gardait les oreilles bien ouvertes. Elle n’entendait aucun bruit de clochette pour l’heure, ce qui lui permettait de se détendre un tant soit peu et de garder ses idées en ordre. Elle arriva bientôt à l’intersection qu’elle avait empruntée un peu plus tôt et décida de s’enfoncer dans les profondeurs, les sens aux aguets.
À mesure qu’elle découvrait un tunnel naturel, elle percevait quelques éclats brillants au fond des quelques centimètres d’eau tapissant le sol. En les détaillant un peu plus, l’araignée comprit qu’il s’agissait là d’insignes de marines… précieuse information. Car si la bête attaquait sans aucun doute les opposants du gouvernement mondial, elle semblait ne pas faire la différence entre « alliés » et « ennemis ». Aussi, elle espérait profiter de ce manque de discernement de la part du monstre pour augmenter, même d’un iota, ses chances de survie. Il suffisait juste d’attirer son attention sur quelqu’un d’autre qu’elle tout en se faisant discrète et, probablement, le malheureux viendrait s’ajouter à la longue liste de victimes du gardien des lieux. Cela ne changeait rien à son plan initial, au final : s’infiltrer le plus discrètement possible, localiser Maimai Kichigai, puis l’extraire de cet enfer en profitant d’une diversion de la part des mercenaires, voire des autres prisonniers ou, en derniers recours… des révolutionnaires bas gradés.
Les yeux de l’assassin scrutaient avidement les parois, les renfoncements et même le sol immergé des galeries. Ses oreilles tentaient de capter le moindre son, le moindre écho répercuté sur les parois. Même son odorat avait été sollicité de son mieux. En temps normal, la présence de cadavres signifiait souvent que des rapaces et autres charognards pouvaient avoir investi les lieux… Même si les rats ne poseraient pas de grand problème, elle devait écarter tout danger plus important avant de faire emprunter ces tunnels aux prisonniers. Ces derniers seraient sans aucun doute affaiblis et donc peu à même de se défendre devant des animaux affamés. Néanmoins, elle ne repéra aucune trace de griffure, pas la moindre déjection et pas le moindre couinement ou grognement. Elle continua donc sa marche silencieuse, dans l’espoir que la suite de son exploration se déroule de la même manière.
Les mercenaires postés en faction à l’entrée de la crique avaient vu Jorogumo entrer… puis disparaitre sur le plafond en un instant. L’un d’eux avait grogné avant de lancer :
- Tu m’étonnes qu’elle flippe pas d’y aller dans ces conditions… Foutue Zoan. - Ça n’veut pas dire qu’elle va s’en sortir vivante, vu ce qu’a dit la p’tite Lydia. - Ouais… m’enfin si elle meurt, on n’aura pas notre solde, les gars !
Il allait sans dire que les prières des mercenaires accompagnèrent dès cet instant la femme araignée.
Des cris.
Des cris de joie d’un humain avaient retenti, le capitaine mercenaire en était convaincu ! Cependant, son interrogation muette quant à l’origine de cette félicité fut très vite remplacée par une sensation de froid intense au fond de ses tripes : il venait d’entendre le cri guttural de la bête. Il jeta un coup d’œil concerné vers ses hommes qui avaient accepté de descendre contre une prime pas si rondelette que ça, au final. D’une voix affectée, il leur demanda de but en blanc :
- Toujours chauds, les gars ?
Un silence lui répondit tout d’abord, alors que les deux trios restés en « standby » se regardaient avec appréhension. Un courageux, ou un fanfaron parmi tant d’autres, prit finalement la parole :
- C’pas des cris qui vont me faire peur, chef. Pis, si jamais ça tourne au vinaigre, on remontera vite fait ici et ce sera bon.
Les autres courageux, mais pas téméraires, opinèrent du chef sans un mot. Cependant, leur envie d’en découdre en avait pris un coup en entendant les hurlements de rage en bas… Comment ça avait pu merder aussi vite ?!
Résumé: - Elina : J’ai dit au post précédent que je me cassais, je continue donc sur cette voie : direction la salle 47, puis j’avance le plus possible vers 46 mais ne l’atteint pas, rapport à la petite taille sous forme araignée totale. La description des cavernes en 47 a été vue avec le MJ.
- Mercenaires : (50/50) - Entrée principale (20/20): Ils entendent tout le bordel et se regardent avec appréhension. - Entrée de la crique (20/20) : Ils ne vont pas plus loin et se tiennent prêts à recueillir les éventuels détenus secourus. - Mercenaires courageux (10/10) : Les groupes en duos, proches des salles 4 et 9, sont laissés en PNJsation à Erwin d’un commun accord. Les autres sont encore en haut et se tiennent prêts… mais ils commencent à flipper !
Techniques utilisées : Aucune
Rappel des aptitudes passives d’Elina : - Spider sense : Capacité à sentir le danger. À la différence du Haki de l’observation, Elina ne sait ni qui l’attaque, ni d’où provient le danger. C’est un simple « signal d’alarme ».
- Dissimulation arachnéenne : Comme les araignées, elle peut légèrement changer sa « robe » afin de se camoufler au mieux. De plus, elle se déplace dans le plus grand des silences. Cette particularité la rend très difficile à discerner de l’environnement sous ses formes d’araignées, encore plus lorsqu’elle reste immobile.
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Kokuro Elina
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Jeu 9 Mar - 20:19
— Beast Isolation —
« Quand la justice a parlé, l'humanité doit avoir son tour » Gnoméo, Stan Kubrique & Sacha Pendragon
Sur Luvneel, une mission se lance : l'objectif est de sauver les personnes prisonnières de l'ancienne prison de l'île. Gnoméo, Sacha, Stan et Arédian sont tous détachés pour faire face au problème.
Le cri, la douleur, la peur et l'abnégation... Tant de sentiments qui se joignirent à la détresse que ressentirent les deux mercenaires en croisant le regard de la créature. Le premier du duo se fit transpercer d'un seul coup : la mort qu'il rencontra aurait pu être brutale mais la queue de la créature mit quelques dizaines de secondes à l'emmener au royaume des morts. Le second, éventré de l'estomac à la mâchoire, avait été tétanisé et dans l'incapacité totale de bouger en voyant son camarade se faire tuer. Il n'eut pas le temps de souffrir contrairement à l'autre homme. Alors un coup de feu fut tiré. Gnoméo venait de sortir des ténèbres avec la vivacité qu'on connaissait à sa race, et le coup qu'il tira permit d'éloigner la Bête avec une certaine efficacité. Elle serait sûrement un problème si elle revenait, mais pour l'instant il ne pouvait que prétendre que la situation s'était calmée.
Lorsque leurs camarades avaient été sauvagement évincés, le second duo pénétra dans une salle dont les murs étaient couverts de casiers et de tenues de travail, sûrement pour le nettoyage ou une tâche dans ce genre pensèrent-ils. Plus loin, ils arrivèrent dans une salle qui faisait sûrement office de bureau d'accueil. Sur le meuble en bois, l'un des mercenaires, attisé par le besoin de trouver quelque chose d'utile dans la précipitation, se rendit immédiatement vers l'étrange coffre qui y était posé. Il ouvrit l'objet en espérant pouvoir trouver une solution tandis que dans le hall, Gnoméo reculait en délaissant, à son grand regret, les cadavres des mercenaires.
À l'extérieur, l'agitation se faisait sentir. Stan fronçait les sourcils en se demandant ce qui pouvait se passer à l'intérieur, mais il n'eut pas bien longtemps à attendre pour qu'Arédian ne revienne. Et il n'était pas seul : une dizaine de Dugong de Combat et une demi-douzaine d'oiseaux transporteurs l'accompagnaient avec une fière allure. Ils semblaient être prêts à l'affrontement, mais ce n'était pas eux qui attirent le plus le regard : d'autres créatures s'étaient ajoutées au lot. Un Lémure Nain, le regard hagard, semblait plongé dans ses pensées. Un Lézapide avait, quant à lui, l'air d'être relativement intéressé par la situation.
- Tu veux vraiment envoyer des animaux dans un endroit comme celui-ci ? Marmonna Arédian en regardant le bétail qui ne semblait conscient que des ordres qu'on allait lui donner. - Nous n'aurons pas le choix, je pense. Qu'ils restent en stand-by pendant que les autres arrivent.
L'expédition s'annonçait compliquée. À nouveau, Stan faisait preuve d'un sang-froid exemplaire : il aurait aimé ne pas avoir à en arriver là, mais nécessité fait loi.
Octave était terrorisé. Pis encore : il sentait que son corps n'était attiré que par une chose : la liberté. Pourtant, il ne se l'octroyait pas. C'était cette capacité à se contredire lui-même qui le rendait relativement unique. Soufflant, il sentait que les ennuis s'en étaient allés. Ses pieds recommencèrent à bouger quand le coup de feu retentit, et il se donna une impulsion suffisante pour se diriger vers la salle en face. Celle-ci, si elle fut difficile à ouvrir, n'en fut pas moins une récompense en soit : il s'agissait sûrement d'un ancien poste de contrôle. En fouillant un peu, il se rendit bientôt compte que la plupart des appareils étaient détruits. Le plus intéressant, cependant, était la clé qu'il put attraper au vol. 36-50. Mais ça signifiait quoi tout ça ? La mettant dans sa poche, il observa à nouveau la salle pour voir s'il pouvait y trouver quelque chose ou remettre en marche des machines de contrôle.
Portés par l'agitation, l'un des trio de mercenaires se dirigea vers la salle parallèle à celle où le duo était entré. Sur la carte, ils avaient pu observer un étrange symbole, et ils avaient été poussés par la nécessité à vérifier de quoi il en retournait. Ils ne furent pas déçu : dans l'ancienne armurerie, un conduit praticable pour des humains semblait mener vers une autre salle. Angoissés mais portés par la promesse d'argent de la Kokuro, l'un d'entre eux entra dans le conduit pour découvrir ce qui se cachait derrière, après avoir perdu au Shi Fu Mi.
Citation :
Octave (PNJ Niv. 1) a avancé en 3. Il y découvre un poste de contrôle abandonné, majoritairement détruit, et une clé. Il tente de voir si un appareil fonctionne. Gnoméo (PNJ Niv. 37) a l'arme qui est censée repousser la créature. Elle possède toujours deux charges. Gnoméo est maudit par le fruit de la Répulsion. Sa zone de répulsion n'est pas activée. Il a tiré sur la Bête pour la repousser vers la zone 17. Les mercenaires en 9 sont morts. Les mercenaires en 4 sont passés en 6 et l'un d'entre eux ouvre le casier posé sur le bureau. Un trio de mercenaire passe en 5 et déblayent un conduit. L'un d'entre eux entre dedans pour passer dans la pièce d'à côté et observe.
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Ven 10 Mar - 8:49
The Beast
La bête semblait être aux anges, un sourire des plus carnassiers s’affichait nettement sur son visage alors que les corps des mercenaires étaient simplement déchiquetés et gardés en réserve sur la bestiole qui ne semblait pas gênée le moins du monde par cette charge supplémentaire. Au sol gisaient les viscères des premières victimes, l’odeur putride renforçait l’horreur de la scène alors que cette dernière s’élançait maintenant vers sa nouvelle victime.
Malheureusement pour elle, un tir survint comme une lumière salvatrice pour les révolutionnaires. Significatif, le bruit de la fiole qui se brise à proximité du monstre sanguinaire lui fit perdre tous ses moyens. Tombant lourdement à même le sol, elle gesticula avec de nombreux spasmes et ne put alors soutenir le poids de ses victimes sur elle. Totalement affaiblie, elle lâcha toute pensée d’attaque et un léger jappement s’échappa de sa mâchoire pourtant si solide et terrifiante. D’un premier bond, la monstruosité partit à l’opposé des groupes de révolutionnaires avant de disparaitre dans le long couloir principal dans un nouveau cri guttural et rageur. Vengeresse, elle risquait de revenir assez vite pour terminer son en-cas.
Le coffret métallique était avec une ouverture simple : un petit crochet unique à soulever. La boite, couverte de poussière s’ouvrit donc sans mal avec un petit crissement comme si elle avait été oubliée ici, de toute évidence, elle avait été sortie et posée là et oubliée. Un piège ? Un simple oubli ? Sans doute que quelqu’un était parti à la hate. A l’intérieur, une arme dans son étui en mousse parfaitement conservé, comme s’il s’agissait d’un bien particulièrement précieux. En poussant un peu plus en avant l’inspection, on constatait qu’il s’agissait du même type d’arme que possédait Gnomeo, un « repousse-bête »… malheureusement, aucune charge n’était visible dans le coffre ou ailleurs.
Octave, « l’élu », continuait son bout de chemin. En tentant de remettre en place les systèmes, il déclencha une alarme particulièrement sonore qui s’arrêta au bout de quelques secondes. Par chance, la bête ne se montra pas pour autant et les clochettes ne tintèrent pas pour autant. En revanche, même Elina risquait d’entendre le son de l’alarme.
En poussant beaucoup de débris, le conduit fut finalement libéré par les mercenaires. Assez sale, aucune vie ne semblait pour autant présente à l’intérieur mais une odeur particulièrement forte se précisait. En passant de l’autre côté, le mercenaire tomberait nez-à-nez avec un cadavre en cours de décomposition assis et déshabillé. Les viscères à l’air, une mare de sang caillé coulerait jusque sous la porte de la salle sur laquelle donnait la pièce.
En observant un peu plus en détail, le mercenaire pourrait ainsi voir qu’il ne s’agissait ici que d’une salle d’eau, des toilettes en somme. Rien d’intéressant donc mais qui pouvait constituer une bonne cachette par la suite… si jamais…
The Beast
Aucun son de clochette ne vous parvient.
Elina : Liberté quant à tes déplacements vu qu'on avait vu ensemble, tu entends cependant l'alarme.
Erwin : Premier Joker utilisé ! Yeah ! Plus que deux Nyark nyark ! La bête fuit, Octave a fait des bêtises et tout est décrit il me semble, n'hésite pas à me dire s'il te manque des infos du coup...
Si vous avez d'autres questions n'hésitez pas. voici quelques informations complémentaires :
- aucun son de clochette ne vous parvient = normalement, ou que vous alliez, vous ne tomberez pas sur The Beast. - Des sons très faibles parviennent jusqu'à vos oreilles = Faible risque de tomber sur la bête, elle se rapproche - Vous entendez très distinctement le son des clochettes = La bête est vraiment proche. - Vous n'entendez plus rien = Vous êtes mort.
Du coup : je vous donne le niveau de la bête :
The Beast -- Niveau 666
Bonne chance et bon courage pour votre survie !
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Ven 10 Mar - 14:35
Beast Isolation.
La petite araignée progressait à sa façon dans la grotte, un pas après l’autre et de manière précautionneuse. Elle gardait ses sens aux aguets et tentait de repérer le moindre indice qui laisserait présager la présence d’un ennemi. Ennemi qui se serait alors glissé dans son dos si elle avait foncé en direction de l’entrée de la prison. En se remémorant la carte de la zone, Elina comprit qu’elle arrivait dans une grande salle naturelle munie d’un certain nombre de stalactites et de stalagmites. Néanmoins, aucun être vivant ne semblait arpenter ces sombres chemins mis à part elle. Aucun son de clochette ne résonnait à ses oreilles et ses yeux ne captaient pas le moindre mouvement dans la pénombre ambiante. Elle allait pousser son exploration un peu plus loin, toujours en prenant son temps pour ne pas se faire surprendre, lorsqu’un événement inattendu se produisit.
Un son strident retentit et se répercuta sur toutes les parois de la caverne, amplifiant peu à peu le son qui, pourtant, semblait lointain de prime abord. En un instant, la Zoan comprit la situation : une alarme ! Elle se figea et sentit son cœur bondir dans sa poitrine. Ils avaient déjà été repérés ? Non. Non, c’était impossible. Elle, en tout cas, n’avait pas pu l’être. Ne perdant pas le Nord, l’assassin tendit l’oreille et se concentra malgré le tumulte… mais aucun son ne trahit la présence d’un autre être vivant dans ces lieux. Lorsqu’au bout de quelques secondes l’alarme cessa, elle garda ses sens en alerte mais seul un silence pesant lui répondit. Aucune clochette ne se faisait entendre. D’un bond, l’araignée se transforma en hybride et fonça pour traverser la salle en longueur, avant de prendre à sa droite. Un cul de sac s’ouvrait devant elle, perclus de roches, d’eau, d’insignes de marines, de vêtements en charpies, d’os rongés jusqu’à la moelle et, bien sûr, d’autres cadavres épars. Pas la moindre trace de vie ni de charognard. Aucun ennemi n’était donc dans son dos.
Excellent.
De plusieurs Shunpos successifs, elle fusa à travers la grotte et traversa dans l’autre sens la grande salle numéroté « 46 » sur la carte selon ses souvenirs. Des bruits aqueux ponctuaient ses pas vifs qui séparaient chacun de ses déplacements rapides, dont les échos étaient renvoyés par les murs glacés de la salle. Quelques éclaboussures plus loin et la Zoan arriva au Sud Ouest de la salle, où elle put découvrir une zone très intéressante. Tout autour d’elle, la pénombre ambiante l’empêchait de clairement détailler la zone mais, un peu plus loin, elle reconnut l’éclat métallique d’un objet longiligne qui semblait monter vers le plafond. En s’approchant, le visage d’Elina se fendit d’un sourire : elle venait de trouver une échelle. Selon ses souvenirs de la carte, elle devait l’amener en hauteur et lui permettre ainsi de pénétrer dans la prison.
Et de pénétrer en enfer.
Elle le savait depuis le début, cette opération risquait de couter la vie à bon nombre de personnes. Des mercenaires, certes. Des révolutionnaires, peut-être. Et dans le pire des cas, la sienne. Néanmoins, elle n’avait pas le choix. Pour survivre dans le monde des hors-la-loi, elle avait besoin de s’entourer de personnes capables, d’alliés puissants ou disposant de capacités hors normes… ou mourir face à des adversaires mieux lotis. Ainsi, elle risquerait sa vie en pénétrant dans le complexe, mais elle le ferait également si elle rebroussait chemin sans tenter de récupérer Maimai Kichigai. Seul l’échéance serait reportée, mais le résultat risquait d’être le même. Elle n’avait donc pas le choix.
Le cœur bien accroché, Elina se transforma à nouveau en petite araignée et monta le long de l’échelle au plus vite qu’elle put. Jorogumo était certes en retard, mais elle aussi avait sa part à jouer dans cette opération de sauvetage ! Il ne restait plus qu’à espérer que la chance lui sourit.
Résumé: - Elina : Elle progresse tout d’abord lentement puis, en entendant l’alarme, elle rush en 45 puis en 44b (accord MJ). Elle finit par monter à l’échelle en forme de petite araignée.
- Mercenaires : (50/50) - Entrée principale (20/20): Ils ne descendent pas et se tiennent juste prêts à recueillir les éventuels détenus secourus. - Entrée de la crique (20/20) : Ils ne vont pas plus loin et se tiennent prêts à recueillir les éventuels détenus secourus. - Mercenaires courageux (8/10) : Premier duo décédé. RIP ! Deuxième duo flecheté / empoisonné et mort imminente ? Deux trios en PNJsation avec Erwin.
Techniques utilisées : Shunpo: (lvl 28) La maîtrise de ses transformations en Nephila et en forme hybride lui permet de combiner un grand bond en avant et une transformation en araignée minuscule, avant de réapparaitre en forme hybride. La technique donne l’illusion qu’elle disparait avant de réapparaitre au corps à corps. La force de propulsion couplée à sa petite taille lui octroie une vélocité un peu plus importante mais, contrairement au Soru, sa vitesse n’est pas drastiquement augmentée. Plus l’écart de niveau avec sa victime est grand, plus l’effet est important, et vice versa.
Rappel des aptitudes passives d’Elina : - Spider sense : Capacité à sentir le danger. À la différence du Haki de l’observation, Elina ne sait ni qui l’attaque, ni d’où provient le danger. C’est un simple « signal d’alarme ».
- Dissimulation arachnéenne : Comme les araignées, elle peut légèrement changer sa « robe » afin de se camoufler au mieux. De plus, elle se déplace dans le plus grand des silences. Cette particularité la rend très difficile à discerner de l’environnement sous ses formes d’araignées, encore plus lorsqu’elle reste immobile.
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Kokuro Elina
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Ven 10 Mar - 15:14
— Beast Isolation —
« Quand la justice a parlé, l'humanité doit avoir son tour » Gnoméo, Stan Kubrique & Sacha Pendragon
Sur Luvneel, une mission se lance : l'objectif est de sauver les personnes prisonnières de l'ancienne prison de l'île. Gnoméo, Sacha, Stan et Arédian sont tous détachés pour faire face au problème.
L'atmosphère était des plus angoissantes. Alors qu'Octave, la boule au ventre, rebroussait chemin après avoir été surpris par l'alarme qu'il venait de déclencher, le groupe de mercenaire dans le bureau s'était saisi de l'arme qui se situait dans le coffre et avait continué à explorer la zone. Passant par une sorte de bureau de secrétaire, ils poursuivirent sans s'arrêter avant d'entrer dans la pièce située juste à côté. Là, l'horreur commença pour eux : alors que l'un des deux se saisissait de clés accrochées au mur dans la nouvelle pièce, des flèches se mirent à sortir du mur, transperçant les corps des mercenaires qui sentirent le poison se déverser dans leurs corps. Ils étaient condamnés, mais rampant sur le sol, ils marmonnaient des appels à l'aide à peine audibles tandis que leurs mouvements accéléraient bêtement leur mort.
Plus loin, l'un des trios de mercenaire entra dans le conduit et découvrit un cadavre putride enfermé dans des toilettes. Ne faisant pas état de cette charogne, ils quittèrent la petite pièce avant de s'éloigner et de suffoquer. L'observation du couloir se fit alors rapidement : un petit bunker semblait adapté à se protéger en cas de problème. Une dose de gaz y était et semblait déjà avoir été utilisée. Alors rebroussant chemin, le mercenaire rejoignit ses camarades, ne remarquant pas le corps qui se traînait dans le couloir derrière lui. Dans la grande salle dans laquelle s'insérèrent les deux mercenaires par un nouveau conduit, ils découvrirent une sorte de garde-manger... Fruits pourris, bordel insondable, boites de conserve : c'était l'endroit parfait pour se sustenter en cas de prise de la prison. Quelques couteaux affûtés traînaient par ailleurs sur le sol, et chaque mercenaire en ramassa quelques uns, au cas où il fallait se défendre... Idée saugrenue, certes.
Gnoméo et les trois mercenaires ne virent pas Octave revenir dans un premier temps et ils se déplacèrent dans la pièce qui avait vu mourir, sur son seuil, deux des mercenaires à présent éventrés et un Capitaine de Division impossible à identifier. La peur au ventre, ils entrèrent dans la pièce : deux caissons se trouvaient dans le fond, à droite, et une lourde porte en pierre semblait masquer une dernière pièce. Après un temps d'observation, le gnome fit signe aux mercenaires d'aller vérifier les caissons : si l'un semblait vide, l'autre avait en son sein une personne endormie. L'un des mercenaires ouvrit la porte en pierre brièvement, avant d'entendre un bruit sourd qui résonna un bref instant, avant d'être stoppé par un Gnoméo qui referma la porte discrètement. Après un instant, il se dirigea vers le caisson qu'il ouvrit. Un gaz s'en détacha et, tandis qu'il ressentait une faiblesse en sortant l'homme de la pièce pour l'emmener vers l'entrée, malgré son appartenance évidente au Gouvernement Mondial, pour l'y réveiller s'il ne l'était pas déjà.
À l'extérieur, un nouveau membre de l'Inquisition était arrivé, amenant avec lui un certain nombre de joujoux dont ils avaient le secret. Ce n'était sûrement pas grand chose, mais cela pourrait être fortement utile dans les prochaines heures.
Citation :
Octave (PNJ Niv. 1) a avancé devant la 1. Gnoméo (PNJ Niv. 37) a l'arme qui est censée repousser la créature. Elle possède toujours deux charges. Gnoméo est maudit par le fruit de la Répulsion. Sa zone de répulsion n'est pas activée. Il est accompagné par un trio de mercenaires. Il va en 9, il libère un homme et le ramène en 1. Un trio de mercenaire se situe à présent en 19 et a observé le 11. Le duo de mercenaires en 8 s'est fait transpercé par des flèches empoisonnées. L'un d'entre eux, agonisant, va dans le couloir.
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Ven 17 Mar - 9:30
- Que… mouai… queuwa ?
Le jeune marine n’était pas vraiment réveillé, il émergeait doucement alors qu’il était trainé de force vers l’extérieur. Les traits tirés, il semblait avoir été pris d’un sommeil sans repos. Comme si le caisson n’était que quelque chose qui préservait finalement la conscience. Le pauvre marine ne semblait pas savoir où il avait atterri : clignant des yeux à plusieurs reprises, il lui faudrait un petit temps pour émerger.
Une peur panique commencerait alors à prendre dans l’esprit de Julius, bougeant dans tous les sens, il crierait et se débattrait contre ceux qui le retiendraient. Son unique volonté était de fuir, le plus loin possible, le plus vite possible. Bientôt ses yeux seraient vides, synonyme de traumatisme insurmontable, s’il était bloqué, il tomberait sans doute dans un état de léthargie assez profond. S’il parvenait à s’échapper, il irait simplement se recroqueviller dans un coin de la pièce et se balancer d’avant en arrière. Pauvre homme…
Sans doute que si Erwin avait été là, il aurait pu en apprendre davantage : Julius restait ouvert quoiqu’il arrive et était tout de même à même d’entendre ce qui se serait dit autour de lui.
The Beast
Aucun son de clochette ne vous parvient.
Erwin : Le type se réveille doucement mais semble incapable de faire quoique ce soit...
Si vous avez d'autres questions n'hésitez pas. voici quelques informations complémentaires :
- aucun son de clochette ne vous parvient = normalement, ou que vous alliez, vous ne tomberez pas sur The Beast. - Des sons très faibles parviennent jusqu'à vos oreilles = Faible risque de tomber sur la bête, elle se rapproche - Vous entendez très distinctement le son des clochettes = La bête est vraiment proche. - Vous n'entendez plus rien = Vous êtes mort.
Du coup : je vous donne le niveau de la bête :
The Beast -- Niveau 666
Bonne chance et bon courage pour votre survie !
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Ven 17 Mar - 23:34
Beast Isolation.
L’araignée venait d’émerger en haut de l’échelle sous la forme d’un petit insecte. Elle fit rapidement un état des lieux en balayant son regard dans la pièce. Elle n’y vit, en tout et pour tout, que des dalles et de la poussière. Elina poussa son exploration un peu plus loin et déboucha sur un couloir qui semblait s’enfoncer jusqu’à une double porte, un peu plus loin sur sa gauche.
L’entrée de la prison.
La Zoan tendit l’oreille, l’esprit fébrile à l’idée de se jeter dans la gueule du loup… mais n’entendit pas le moindre tintement. Elle soupira d’aise et continua son avancée. Bien vite, elle passa sous la double porte battante et promena son regard en tous sens, dans l’espoir de repérer un éventuel ennemi. Un coup d’œil circulaire dans cette salle spacieuse lui apprit qu’elle était seule. Le cœur battant, elle tendit l’oreille mais n’entendit pas la moindre clochette. Parfait. Méticuleusement, la Zoan étudia la pièce qui, de plus en plus, prenait des allures de salle de contrôle. Elle se sentit pousser des ailes un instant, se voyant déjà consulter les registres des détenus, accéder aux caméras et aux mécanismes d’ouverture des portes… mais elle déchanta bien vite. L’ascenseur émotionnel qui la ramena sur terre fut rude, mais pas si étonnant que cela après tout.
« Cette pièce est inutilisable… », résuma l’araignée en pensée.
En effet, la plupart des écrans étaient brisés et les commandes semblaient n’avoir pas été utilisées depuis un certain temps. La salle était trop sombre pour en tirer plus de détails, il était par ailleurs impossible à la Zoan de repérer d’éventuels Den Den Mushis de surveillance… mais il en irait certainement de même pour les éventuels gastéropodes. Rapidement, elle mua en forme hybride et tenta de s’approcher d’une console pour la tester. Cette dernière ne répondit à aucun de ses ordres. Elle pesta avant de reprendre la forme d’une petite araignée. Cette salle ne lui serait décidément d’aucune utilité, à son grand dam !
Rapidement, elle explora le reste de la salle de contrôle pour découvrir deux autres portes aux allures bien plus fortifiées que celle qu’elle venait de passer et qu’elle préféra éviter pour le moment. Enfin, sa curiosité l’amena dans le coin opposé à son entrée, où elle découvrit une autre porte semblable à l’entrée de la prison. Elle tendit l’oreille et, puisque seul le silence lui répondit, elle passa sous le ventail. Elle découvrit un cagibi dans lequel trônait un petit bureau tout aussi grand doté d'un écran de contrôle. Cependant, un fait important percuta l’esprit de l’araignée :
« Cette console est en bon état ! », se réjouit-elle en pensée.
Cependant, puisqu’elle était d’une nature peu optimiste ou, tout du moins, puisqu’elle cherchait toujours à couvrir ses arrières, la Zoan se figea. Pourquoi diable ce poste-ci avait-il été épargné ? Cela signifiait-il que des ennemis pouvaient accéder facilement à cette pièce ? Elle fit le tour de la salle en un éclair au vu des dimensions de celle-ci, pour trouver derrière les fils d’alimentations une sorte de tunnel où un être humain pourrait se loger et, peut-être, accéder à une autre salle. Une fois encore, sa félicité fut de courte durée.
Le premier écho de clochette la figea sur place.
Elle écarquilla les yeux et retint immédiatement sa respiration. Totalement immobile, Elina attendit avec angoisse avant que le deuxième tintement ne retentisse… un peu plus proche que le second. La bête rodait non loin d’elle. Son cœur se serra, tandis que ses tripes se tortillaient. Elle allait jurer mentalement, mais n’en eut pas le temps. La seconde suivante, un mal de crane foudroyant lui fit fermer les yeux. Elle retint son gémissement de douleur in-extremis, et réussit à rester sous la forme d’une petite araignée.
« Pas maintenant ! », enragea-t-elle en son for intérieur.
Mais le mal était fait. Son Haki de l’observation revenait à son bon souvenir ! Les céphalées enflaient peu à peu, laissant l’araignée dans une situation fort peu enviable. Une multitude de voix éparses piétinèrent son subconscient, balayèrent ses pensées d’un revers et plongèrent son esprit dans le chaos le plus total. La sensation était toujours aussi désagréable que la toute première fois, mais la Zoan commençait à s’adapter à ces fréquentes incursions. Elles semblaient se produire dès que ses sens s’emballaient ou que ses émotions prenaient le dessus. Elle respira profondément plusieurs fois, laissant peu à peu l’air neuf laver la sensation viciée de voir son cerveau envahi par les pensées et sentiments d’autrui. Elle refoula la frustration de n'avoir aucun contrôle sur le phénomène. Trop lentement à son goût, la crise se tassa et elle retrouva peu à peu le contrôle de son esprit.
« Foutu Haki… », grogna-t-elle en pensée.
Sans un mot, l’araignée reprit là où elle s’était arrêtée : elle se trouvait en présence d’un tableau qu’elle pourrait sans doute actionner. Les informations et manœuvres qu’elle pourrait débloquer grâce à lui restaient inconnues, mais sans aucun doute s’agissait-il d’un avantage certain. Cependant, que se passerait-il si on la découvrait ainsi, dans ce cagibi sans issue ? Pire encore, que se passerait-il si la bête surgissait dans son dos et qu’elle n’avait aucune échappatoire ? Elle ne pouvait prendre ce risque avant d’actionner l’écran et de tenter d’en tirer profit. Aussi, la petite araignée reprit sa forme hybride et commença à déblayer le tunnel sans un bruit. Elle procédait bien plus lentement que nécessaire, mais s’assurait ainsi d’éviter de se faire repérer ! Du moins l’espérait-elle… Si jamais les sons de clochettes se rapprochaient trop, elle suspendrait immédiatement ses gestes, de peur de signer son arrêt de mort en révélant sa présence.
Résumé: - Elina : Entre en 42 puis dans la petite pièce attenante. Découvre la console en état de marche et, après avoir vérifié qu’elle était seule, commence à déblayer le plus discrètement possible le tunnel menant en 30.
- Mercenaires : (50/50) - Entrée principale (20/20): Ils ne descendent pas et se tiennent juste prêts à recueillir les éventuels détenus secourus. - Entrée de la crique (20/20) : Ils ne vont pas plus loin et se tiennent prêts à recueillir les éventuels détenus secourus. - Mercenaires courageux (8/10) : Laissés en PNJsation à Erwin.
Techniques utilisées : Aucune
Rappel des aptitudes passives d’Elina : - Spider sense : Capacité à sentir le danger. À la différence du Haki de l’observation, Elina ne sait ni qui l’attaque, ni d’où provient le danger. C’est un simple « signal d’alarme ».
- Dissimulation arachnéenne : Comme les araignées, elle peut légèrement changer sa « robe » afin de se camoufler au mieux. De plus, elle se déplace dans le plus grand des silences. Cette particularité la rend très difficile à discerner de l’environnement sous ses formes d’araignées, encore plus lorsqu’elle reste immobile.
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Kokuro Elina
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Sam 18 Mar - 20:51
— Beast Isolation —
« Quand la justice a parlé, l'humanité doit avoir son tour » Gnoméo, Stan Kubrique & Sacha Pendragon
Sur Luvneel, une mission se lance : l'objectif est de sauver les personnes prisonnières de l'ancienne prison de l'île. Gnoméo, Sacha, Stan et Arédian sont tous détachés pour faire face au problème.
Alors que le marine piégé dans le caisson se réveillait et commençait à divaguer avec force, Gnoméo n'eut qu'un réflexe : l'envoyer dormir d'un grand coup maîtrisé. Ils ne pouvaient pas se permettre d'attirer la Bête, pas se permettre de laisser leur ennemi leur faire gâcher une nouvelle fois une balle. Peut-être était-il incapable de parler, mais il était certain qu'il pourrait être d'une utilité quelque part. Descendant dans la prison, la silhouette qui s'était avancée plus tôt regarda avec un certain air intrigué l'homme sorti des caissons et le ramassa pour le sortir des lieux. Sa silhouette musculeuse lui laissait l'occasion de faire ça, mais le regard prudent de Gnoméo semblait indiquer qu'il n'aimait pas cette personne. Un gnome qui n'aime pas quelqu'un...
Et pourtant, Cid n'était pas particulièrement méchant. Cela venait juste du fait qu'il avait tué un habitant de Micqueot contrôlé par un scorpion. C'était simplement cette action-là qui lui avait valu la méfiance à la fois de Mike mais aussi d'une partie de l'Inquisition. Tandis qu'il transportait l'homme dehors, il n'eut pas l'occasion d'arrêter le Dugong, portant un petit gilet, qui s'avançait déjà dans la prison. Les mercenaires, occupés à recevoir des ordres de Gnoméo, ne remarquèrent pas la présence de la petite créature tandis que le chef d'expédition se fit juste la remarque de son entrée en scène en la justifiant par un envoi de la part de Stan. En réalité, il s'était juste échappé de sa condition et avait décidé de n'en faire qu'à sa tête. Partant en direction du couloir où avait été éventrée la créature, il ramassa sur le chemin quelques petits objets qu'il trouvait par terre, à la manière d'un collectionneur, avant de les lâcher la plupart du temps quelques mètres plus loin dans le plus soigneux des silences.
Un des mercenaires fut envoyé visiter la salle adjacente à celle où se trouvaient les caissons. Si Gnoméo doutait qu'ils y trouveraient quelque chose d'intéressant, il se devait de ne rien laisser au hasard. Il doutait d'ailleurs de l'état de certains mercenaires et envoya un second éclaireur en direction de la salle où s'était déroulé le drame quelques secondes plus tôt. Retenant sa respiration en arrivant sur les lieux du carnage, il comprit rapidement, à la vue de la position du premier homme mort, comment s'était déroulée la scène. Foutues clés... Il rebroussa chemin pour en informer son chef, dans l'espoir qu'il trouve une solution, ne remarquant pas le corps qui s'était posé contre le mur extérieur de la pièce comme pour y souffler ses derniers instants.
Dans la salle adjacente à celle des caissons se trouvait un chantier. Des cellules avaient été mises là, prêtes à être construites, mais le projet semblait avoir été abandonné. Curieux, le mercenaire regarda par la porte et remarqua le Dugong qui semblait chercher son chemin. Il n'allait certainement pas risquer sa vie en s'approchant de cette bête de malheur : il y en avait une bien plus dangereuse qui rodait dans les environs.
Le trio de mercenaire envoyé dans la remise avait décidé d'accélérer le pas. Il passa coup à coup dans une salle qui semblait servir de cuisine, puis dans un réfectoire. Dans la première pièce, une forte odeur de pourri leur monta aux narines. Les plats préparés avec un certain soin semblaient à présent n'être plus que le fantôme d'une vie oubliée. Dans le réfectoire, une bataille semblait avoir eu lieu, faisant déglutir en chœur les trois hommes. C'était malsain : les tables relevées comme pour servir de bouclier, les marques d'impact. Encore une fois, ils passèrent leur chemin pour éviter de se faire prendre dans une peur panique. Avancer était la meilleure solution. Alors ils arrivèrent dans un couloir. Ils se figèrent. L'impression d'être observés était trop forte. L'un tourna la tête et notifia à ses camarades la présence d'un appareil de surveillance, de toute évidence actif. Ils firent fis de cette information, cependant, trop intrigués par ce qu'ils allaient trouver ici.
Octave avait avancé à pas rapide dans le couloir. Il avait passé quelques salles sans intérêt et s'était senti mal en voyant les corps à ses côtés. C'était celui d'un Capitaine de Division qu'il se souvenait autrefois avoir vu du coin de l’œil. Il y avait aussi le sang de deux hommes qui coulait encore sur le sol et qui imprégna ses chaussures de leur couloir écarlate. En fermant les yeux, le garçon comprit qu'il était important qu'il ne garde son sang-froid, et il continua d'avancer. Il était curieux, curieux de voir ce qu'il y avait au bout, curieux de continuer sur une voie à la fois dangereuse et fascinante. Mettant un pied devant l'autre, enchaînant les pas tel un danseur sur une piste il arriva à l'endroit qu'avait quitté le Capitaine de Division.
- C'est... Oh.
Décrochant le Den Den Mushi qu'il portait sur lui, il contacta immédiatement Stan Kubrique. Ce dernier avait avec lui un Den Den Mushi Blanc. Il répondit promptement, comprenant que la situation était plus sérieuse qu'il n'y semblait. Une échelle qui descendait vers un étage supplémentaire... C'était un véritable problème : il devait s'agir d'une sorte de prison construite sur le modèle d'Impel Down, à plusieurs étages. Combien pouvait-il bien y en avoir ? S'ils n'avaient eu aucune information de ce côté, il était fort probable qu'ils n'aient pas eu à en avoir. Se mordillant la les lèvres, il donna quelques ordres à Octave qui agit avant de raccrocher, ignorant la dernière recommandation de son supérieur qui lui ordonnait de reculer.
- Merde, fit-il en fermant les yeux...
Le jeune homme avait déjà pénétré à l'étage inférieur.
Citation :
Octave (PNJ Niv. 1) a avancé jusqu'en 13. Il observe la 14 et 15 et passe un appel. Il descend ensuite en 15, où se situe une échelle. Gnoméo (PNJ Niv. 37) a l'arme qui est censée repousser la créature. Elle possède toujours deux charges. Gnoméo est maudit par le fruit de la Répulsion. Sa zone de répulsion n'est pas activée. Il est accompagné par un trio de mercenaires. Le premier trio se disperse et se dirige respectivement en 12 et en 8. Le 8 rebrousse chemin après avoir observé un collègue mort à terre. Le second trio avance en 20 puis en 21 et en 23. Ils s'arrêtent un court instant. Cid (PNJ Niv. 40) arrive et emmène Julius qui est assommé par Gnoméo.
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Sam 18 Mar - 21:36
Le patron & Le boss
- Je fais quoi maintenant ? - Tu attends, je pense qu’ils vont nous l’énerver… si c’est pas déjà fait. - Mais boss ! Je suis coincé dans la salle moi ! - Tu ne bouges pas ! J’vais essayer de voir pour faire une diversion. En attendant planque toi et arme tes flingues si tu vois quiconque passer…
Le boss n’avait pas prévu que son collègue se retrouve coincé dans la salle en question. Un peu hésitant, il décida finalement de ne pas bouger lui non plus. Après tout, ils étaient de ceux qui avaient les cartes en main. Il suffisait simplement d’attendre que les cibles soient à portée : ensuite, attirer la bête aux bons endroits pourrait leur permettre de faire encore plus de mal que prévu…
The Beast
La bête semblait passablement énervée, frustrée de s’être vue reboutée ainsi. Le pas lourd, si les clochettes ne suffisaient pas, elle serait à même d’alerter quelqu’un de sourd juste avec les vibrations. Elle avait faim et dangereusement, elle s’approchait de positions stratégiques…
Elina aurait donc eu la fâcheuse surprise d’entendre les clochettes se rapprocher et s’éloigner quelques secondes après. Cependant, quelque chose fit changer de direction la bête : peu à peu le son des clochettes devint de plus en plus fort, le sol commença même à vibrer lorsque de son pas lourd, elle ouvrit une porte à la volée. Visiblement sa force n’était plus à démontrer. Alors que chacun auraient pu entendre la porte, seuls quelques mercenaires entendraient les clochettes. Elina quant à elle…
Vous entendez très distinctement le son des clochettes.
Elina : Pas de bol, le message à la fin du post est pour toi. J’estime que tu n’as pas pu déblayer du coup. Le son que tu entends provient du conduit. Bonne mort !
Erwin : Les mercenaires en 8 et en 10 entendent les clochettes. Ça se rapproche visiblement du coup. Pour le reste, bah c’est tout comme tu as pu le décrire… Octave reçoit donc une nouvelle « carte », disons donc bonjour au brouillard de guerre pour cette animation !
Si vous avez d'autres questions n'hésitez pas. Voici quelques informations complémentaires :
- aucun son de clochette ne vous parvient = normalement, ou que vous alliez, vous ne tomberez pas sur The Beast. - Des sons très faibles parviennent jusqu'à vos oreilles = Faible risque de tomber sur la bête, elle se rapproche - Vous entendez très distinctement le son des clochettes = La bête est vraiment proche. - Vous n'entendez plus rien = Vous êtes mort.
Bonne chance et bon courage pour votre survie !
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Dim 19 Mar - 17:22
Beast Isolation.
Elina avait commencé, la boule au ventre, à déblayer le fameux tunnel découvert derrière le petit bureau en état de marche. Cependant, elle avait bien vite suspendu ses faits et gestes lorsque la dure réalité s'était imposée à elle : la bête s'approchait réellement de plus en plus. Dès qu'elle avait entendu le son des clochettes augmenter, elle s'était immobilisée et avait calmé son souffle afin d'émettre le moins de bruit possible. Le cœur battant, elle avait entendu la bête se rapprocher peu à peu... Alors qu'elle s'apprêtait à se transformer et à prendre les jambes à son cou, un changement subtil intervint soudain : les tintements s'éloignèrent petit à petit.
Elle se retint à grand mal de soupirer de soulagement.
Après tout, elle ne savait rien de la bête ! Ni ce à quoi elle ressemblait, ni si elle gardait une conscience « humaine », ni même pourquoi elle continuait à roder dans les sombres couloirs de cette prison. Pourtant, ces informations risibles ne la taraudaient pas pour le moment. Non. Ce que la Zoan espérait découvrir au plus tôt, c'était comment la bête repérait ses proies. Utilisait-elle son odorat, sa vue et son ouïe ? Ou bien disposait-elle d'un sonar, d'une capacité à percevoir le mouvement ou les vibrations ? Ou pire encore... disposait-elle d'un Haki ?
« Non. », se calma instantanément l'araignée. « Stan avait l'air sûr de lui tout à l'heure, et ses déductions logiques m'ont effectivement convaincue. »
Ainsi, Elina attendit patiemment que la bête ne s'éloigne sans bouger d'un iota. Elle contrôlait toujours sa respiration pour ne rien laisser au hasard, et seule sa transpiration débutant le long de son dos échappa à sa maîtrise. Cependant, ce ne fut pas suffisant. Dans une fulgurance hérité des araignées, son instinct lui cria que quelque chose venait de basculer. Et en effet, la seconde suivante, elle entendit la bête se rapprocher de nouveau. Instantanément, Elina mua en araignée minuscule et repartit dans la salle de contrôle délabrée. Il était possible, malgré tout, que la bête soit un être dénué d'intellect et qu'elle soit mue par ses instincts basiques et primaires ; il était possible qu'elle erre sans but et ne se déchaine qu'en cas de rencontre inopinée. Ainsi elle aurait pu changer d'avis et rebrousser chemin sur un coup de tête... tout comme elle aurait pu l'avoir repérée d'une manière ou d'une autre. Elle ne désirait en aucun cas tester sa chance ici bas et ne laisserait rien au hasard.
En quelques instants, la petite araignée trouva une console de commande à l'écran brisé et se faufila à l'intérieur pour s'y cacher, bien à l'abri des regards. Elle s'y terra et se résolut à ne plus en bouger tant qu'elle entendrait les clochettes. Après tout, l'assassin n'était qu'une pauvre petite araignée sous cette forme. Si elle ne passait pas dans la vision de la bête ni n'échauffait ses sens en la provocant, elle aurait sans doute de bonnes chances de survie. Ou en tout cas, ainsi allaient les choses en théorie.
Résumé: - Elina : Elina entend la bête se rapprocher, puis s'éloigner, puis revenir dans sa direction. Dès que la bête refait demi-tour, Elina reprend la forme d'une petite araignée et retourne en 42. Toujours en araignée elle trouve une station de commande avec un écran brisé puis s'y cache avant de ne plus bouger et de ne pas faire de bruit.
- Mercenaires : (50/50) - Entrée principale (20/20): Ils ne descendent pas et se tiennent juste prêts à recueillir les éventuels détenus secourus. - Entrée de la crique (20/20) : Ils ne vont pas plus loin et se tiennent prêts à recueillir les éventuels détenus secourus. - Mercenaires courageux (8/10) : Laissés en PNJsation à Erwin.
Techniques utilisées : Aucune
Rappel des aptitudes passives d’Elina : - Spider sense : Capacité à sentir le danger. À la différence du Haki de l’observation, Elina ne sait ni qui l’attaque, ni d’où provient le danger. C’est un simple « signal d’alarme ».
- Dissimulation arachnéenne : Comme les araignées, elle peut légèrement changer sa « robe » afin de se camoufler au mieux. De plus, elle se déplace dans le plus grand des silences. Cette particularité la rend très difficile à discerner de l’environnement sous ses formes d’araignées, encore plus lorsqu’elle reste immobile.
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Kokuro Elina
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Dim 19 Mar - 17:33
— Beast Isolation —
« Quand la justice a parlé, l'humanité doit avoir son tour » Gnoméo, Stan Kubrique & Sacha Pendragon
Sur Luvneel, une mission se lance : l'objectif est de sauver les personnes prisonnières de l'ancienne prison de l'île. Gnoméo, Sacha, Stan et Arédian sont tous détachés pour faire face au problème.
Octave avait vu eu une peur bleue en descendant l'échelle. Il ne savait pas d'où lui venait tout ce courage, mais il entendait bien s'en servir, goûter jusqu'à la dernière goutte de ce nectar. Avec un tempérament aussi timide pourtant, mais aussi curieux, cela faisait un moment qu'il aurait du quitter la Révolution. Pourtant, c'était des personnes comme Sacha Pendragon qui l'inspiraient. Le garçon avait toujours eu dans l'idée de ne pas se mêler à la foule, mais de se battre, le cœur battant, inspiré par des rêves de plus en plus grands. Ainsi, lorsqu'il découvrit qu'il se trouvait près de deux cellules et d'une lourde porte, il ne put que regarder les numéros qui se trouvaient au dessus : 35 et 50 respectivement à gauche et à droite, et 8 en face de lui. Il tilta tout de suite, loin d'être stupide et sortit la clé dans sa poche, faisant tinter légèrement celles-ci. Il déglutit... Avant de prendre son courage à deux mains, et de tirer le petit cache qui masquait la visibilité dans la cellule 50, provoquant un petit grincement. Il put ainsi l'observer, retranché au fond de son trou : un prisonnier ? Un garde piégé dans son propre sillon ? Qu'importe, il était là... Et lorsqu'il entendit les paroles d'Octave, lui demandant s'il allait bien malgré son aspect famélique, il répondit en sursautant, de toute évidence effrayé.
Alors le garçon se dirigea vers la cellule 35 dont il ouvrit à nouveau le cache. Il demanda cette fois-ci si quelqu'un se trouvait à l'intérieur mais n'observa personne. Retournant à l'homme présent au fond de la geôle, il décrocha à nouveau son escargophone pour prévenir Stan de sa découverte. Ce dernier acquiesça avant de lui dire de faire attention, et d'envoyer des hommes dans sa direction pour l'aider à extraire cette personne. Qu'il soit un allié ou un ennemi, ils ne pouvaient décemment pas le laisser pourrir ici.
Ouvrant la cellule avec la clé qu'il avait en sa possession et prenant soin de la remettre dans poche, le jeune homme se dirigea vers le vieil homme, avant de demander sur un ton concerné :
- Qui êtes-vous ? Oh... Mes camarades vont venir vous aider, ne vous en faîtes pas...
Une fois qu'il lui aurait décliné son identité, et seulement si cela arrivait, le garçon lui dirait :
- Vous vous souvenez de quelque chose ?
Les mercenaires avaient décidé de vérifier les portes autour d'eux, avant de manifester leur intérêt pour le conduit masqué. Ils n'osèrent cependant pas s'en approcher : pour l'instant, il leur fallait peut-être revenir sur leurs pas. Les portes autour d'eux étaient fermées, alors à quoi bon se mettre en danger ? Ils déglutirent, regardant les escarméras en attendant de prendre une décision.
Lorsqu'il entendit le bruit des clochettes, le mercenaire qui venait de découvrir le corps d'un de ses camarades déglutit et ne demanda pas son reste. Il s'enfuit à pas feutrés vers la sortie où un escadron semblait prêt à partir dans la direction où se trouvait Octave, les alertant de la présence de la Bête. Gnoméo regarda alors les quelques hommes qu'avait envoyé Stan avant de secouer la tête :
- Nous ne prendrons pas ce risque maintenant... Repliez-vous.
Il laissa alors les hommes rebrousser chemin, maudissant cette bestiole.
Le Dugong avait avancé en direction de la pièce qui se trouvait au bout du couloir, en prenant sur la gauche puis sur la droite, et y avait découvert une clé, brillant dans l'obscurité. Il s'était alors amusé à la regarder, à la saisir et, quand il en eut marre en sortant des lieux, il la laissa traîner dans le couloir. Alors, au niveau de la pièce suivante, il entendit le son des clochettes... Et s'enfonça dans le placard qui se situait à sa droite, tremblant légèrement comme si on l'avait conditionné à avoir peur du doux son des clochettes.
Les produits d'entretiens qui se trouvaient dans ce petit entrepôt à balais étaient recouverts de poussière. Maladroitement, le Dugong en renversa un flacon par terre et l'odeur commença à emplir la pièce qu'il quitta nonchalamment, faisant mine de n'être pas responsable de ce petit problème. Alors, glissant dedans, il se trouva dans une nouvelle pièce où avaient élu domicile quelques nouveautés : principalement des casiers. Il observa les alentours, s'arrêtant un instant tandis qu'il semblait à présent décidé à avancer.
Le mercenaire qui était sorti de la pièce en construction poursuivit sa route après avoir cru entendre quelque chose, et vit le Dugong déposer la clé dans le couloir. Il se précipita dessus et sourit en la regardant avant de commencer à rebrousser... Et de se précipiter à l'endroit où se trouvait Octave en voyant voler au-dessus de sa tête un oiseau qui venait certainement d'entrer. Il semblait diriger par un objectif... Comme s'il cherchait quelque chose.
Un second oiseau avait été lâché. Lui avait fait le chemin inverse du mercenaire qui était revenu à l'entrée, et s'était dirigé à l'endroit même où les corps des deux hommes étaient posés. Il cherchait de toute évidence les dernières traces de vies de son côté, se posant sur la tête de l'homme adossé au mur, agonisant. Ce dernier cracha du sang et toussa alors, faisant s'envoler l'oiseau qui se reposa quelques instants plus tard sur sa tête, à présent mort.
Citation :
Octave (PNJ Niv. 1) ouvre la porte sur sa droite, avec le numéro 50. Il parle à l'homme à l'intérieur. Un Kung-Fu Dugong de Combat entraîné passe en 16 et découvre une clé qu'il lâche dans le couloir. Il va ensuite en 18 puis en 34 et s'arrête. Gnoméo (PNJ Niv. 37) a l'arme qui est censée repousser la créature. Elle possède toujours deux charges. Gnoméo est maudit par le fruit de la Répulsion. Sa zone de répulsion n'est pas activée. Il est accompagné par un mercenaire et d'autres personnes, mais celles-ci ont quitté la prison. Le mercenaire en 8 est revenu. Le mercenaire en 12 trouve la clé du Dugong et se dirige en 13 en voyant un oiseau au-dessus de lui. Le second trio constate que toutes les portes sont fermées. Ils s'arrêtent un court instant et repèrent l'aération mais ne la touchent pas encore. Cid (PNJ Niv. 40) est en dehors de la prison. Deux oiseaux ont été lâchés dans la prison. Le premier va en 8 puis passe de l'autre côté et se met sur la tête du mercenaire mourant qui tousse en vomit du sang (avant de mourir). Le second oiseau passe le couloir en 17.
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Dim 19 Mar - 19:14
Homme emprisonné
L’homme était terrorisé, d’autant plus lorsque la porte s’ouvrit tandis qu’Octave l’ouvrait en faisant un peu de bruit. Famélique, avec ses ultimes forces, ce dernier tenta de se mettre de nouveau dans un coin tout en cherchant d’où provenait le son qu’il entendait. Une voix inconnue pour sûr. Instinctivement, ses yeux se dirigèrent vers Octave. Ce dernier pourrait alors réaliser que l’homme était en réalité devenu aveugle. Un rapide coup d’œil lui permettrait de remarquer qu’il n’avait également plus qu’un bras et que de nombreuses cicatrices ornaient sa jambe gauche. Des orteils étaient manquant et il peina à articuler quelques mots à l’annonce d’Octave.
- Laissez-moi… ne me faites pas de mal…
Complètement déboussolé, l’homme trembla quand on lui demanda son nom. Pour seule réponse, il bougea la tête de gauche à droite : il ne se souvenait même plus de son propre nom ni de qui il était.
Quoiqu’il puisse en dire, l’homme ne serait pas en état de résister de toute façon. En revanche, il risquait d’être très affaibli : son pas claudiquant risquait même de le faire trébucher et d’alerter la bête.
The Beast
Avançant assez lentement, la bête ouvrit finalement de façon assez brutale l’entrée en face du mercenaire mort par le poison. L’oiseau sur la tête tenta bien de s’échapper mais à faire, la queue de la bête vient directement frapper l’oiseau à une vitesse folle sans que cette dernière ne fasse l’ombre d’une hésitation. Le piaf s’empala sur la queue comme un amuse-gueule tandis que la bête observa un instant l’homme décédé sans s’y intéresser pour autant. Passant vers le bas, elle entra dans la salle où se trouvait Elina en ouvrant la double porte d’une seule griffe. Le bruit sourd d’une porte qui racle le sol se fil entendre. La bête s’arrêta alors dans la salle pour y lancer un regard circulaire. Fouettant l’air avec sa queue, elle se décida à ne faire qu’une bouchée du piaf avant de finalement ressortir par la porte en face.
Les doubles portes se refermèrent donc après son passage.
Du côté d’Elina, vous entendez très distinctement le son des clochettes.
Elina : Vas-tu faire ta curieuse du coup ?
Erwin : Merci pour l'amuse-gueule !
Si vous avez d'autres questions n'hésitez pas. Voici quelques informations complémentaires :
- aucun son de clochette ne vous parvient = normalement, ou que vous alliez, vous ne tomberez pas sur The Beast. - Des sons très faibles parviennent jusqu'à vos oreilles = Faible risque de tomber sur la bête, elle se rapproche - Vous entendez très distinctement le son des clochettes = La bête est vraiment proche. - Vous n'entendez plus rien = Vous êtes mort.
Bonne chance et bon courage pour votre survie !
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Dim 19 Mar - 19:55
— Beast Isolation —
« Quand la justice a parlé, l'humanité doit avoir son tour » Gnoméo, Stan Kubrique & Sacha Pendragon
Sur Luvneel, une mission se lance : l'objectif est de sauver les personnes prisonnières de l'ancienne prison de l'île. Gnoméo, Sacha, Stan et Arédian sont tous détachés pour faire face au problème.
Le Dugong avait avancé avec prudence en entendant le son des clochettes disparaître. Il était fier de sa nouvelle trouvaille, qu'il fit en avançant dans un bureau dont il ouvrit la porte. Ses petites pattes allèrent ouvrir le coffre présent dessus et il y a trouva une sorte de fiole violacée. S'il ne savait pas à quoi cela servait, il fut en tout cas conquis par sa couleur et l'emporta hors de la pièce, avant de la poser dans un coin. Son regard s'illumina lorsqu'il vit une nouvelle porte, et sa curiosité naturelle l'emporta. Ses grands yeux pétillants essayèrent de discerner ce qui se trouvait dans ces lieux. Il ouvrit alors la porte en grand et observa les alentours : s'il ne trouvait pas d'anomalie, il continuerait d'avancer pour fouiller un peu les lieux...
Le mercenaire qui avait croisé l'oiseau dans l'allée un peu plus tôt avait fini par découvrir la cellule dans laquelle était enfermé l'homme affamé, et dans laquelle était entré Octave. Il le regarda un instant avant d'ouvrir la porte sur le côté, découvrant un cadavre pourrissant ici depuis quelques temps déjà. On aurait dit que le garçon n'avait pas abandonné sa mission : il se voulut d'abord rassurant :
- Ne vous en faîtes pas, je ne vous ferai pas de mal... Je suis ici pour vous aider à sortir. Je sais que c'est difficile... Chut, ça va aller...
Il ne pouvait pas lui poser trop de questions, mais il ne pouvait pas non plus le déplacer de trop près. Il fallait pourtant le sortir d'ici. S'approchant de lui, il commença à le prendre par la taille pour le soulever vers l'échelle. Le mercenaire grommela en comprenant qu'il allait devoir se charger de remonter ce boulet en haut...
Les trois mercenaires piégés entre deux portes closes et un mur finirent par commencer leur action de déblayage. Ils tentèrent d'être le plus discret possible, tout en gardant une certaine anxiété : et si ils étaient pris pour cibles par la Bête ?
Si un des oiseaux avait été sauvagement avalé par la Bête, le second ne rencontra personne sur son trajet. Il continuait à vaquer, volant jusqu'au bout du couloir où il stagna un instant. Il attendait quelque chose....
Citation :
Octave (PNJ Niv. 1) tente de rassurer l'homme et l'aide à se relever. Le mercenaire en 13 descend l'échelle et tente de remonter le prisonnier par l'échelle. Un Kung-Fu Dugong de Combat entraîné découvre une dose en 35 (+1 Dose !) qu'il dépose dans le couloir, dans un coin (- 1 dose...). Il entre ensuite un peu en 36. Gnoméo (PNJ Niv. 37) a l'arme qui est censée repousser la créature. Elle possède toujours deux charges. Gnoméo est maudit par le fruit de la Répulsion. Sa zone de répulsion n'est pas activée. Il est accompagné par un mercenaire et d'autres personnes, mais celles-ci ont quitté la prison. Le second trio dégage l'aération en essayant de faire le moins de bruit possible. Un des deux oiseaux est mort. Le second vole jusqu'en 73.
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Dim 19 Mar - 20:07
Le patron
La porte s’était ouverte de façon assez timide et laissa entrer un pauvre petit animal. Le Dugong commença d’ailleurs à fouiller tandis que le patron était caché dans un des placards. Voyant la bête, il n’hésita pas et sans un bruit tenta un tir précis entre les deux yeux. Même avec un bras dans le plâtre, il restait un excellent tireur. Il ne restait plus qu’à espérer que l’homme ferait le moins de bruit possible : un combat risquait fortement d’ameuter la bête.
Homme emprisonné
Se laissant faire, il n’avait simplement pas le choix ni la force nécessaire pour s’interposer à ce qu’on le sauve. Alors qu’il serait soulevé et emmené, au bout d’un moment, sans qu’il ne dise rien, un mince filet de sang s’échapperait de l’un de ses moignons. Visiblement, ça n’avait pas cicatrisé.
The Beast
Seul le dugong et l’oiseau entendent faiblement le son des clochettes au loin.
Elina : Petite joueuse ! Au fait, t’as perdu.
Erwin : Le patron est niveau 19 du coup… un bon petit combat pour une entrée après l’amuse-gueule ?
Si vous avez d'autres questions n'hésitez pas. Voici quelques informations complémentaires :
- aucun son de clochette ne vous parvient = normalement, ou que vous alliez, vous ne tomberez pas sur The Beast. - Des sons très faibles parviennent jusqu'à vos oreilles = Faible risque de tomber sur la bête, elle se rapproche - Vous entendez très distinctement le son des clochettes = La bête est vraiment proche. - Vous n'entendez plus rien = Vous êtes mort.
Le patron – Niveau 19
Bonne chance et bon courage pour votre survie !
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Kokuro Elina
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Équipage : Tsukiyo
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Dim 19 Mar - 20:41
Beast Isolation.
Tout était allé très vite.
Tout d'abord, l'araignée avait réussi à se trouver un coin sombre où se dissimuler de son mieux. Quelques instants seulement après, les clochettes s'étaient rapprochées de plus en plus... jusqu'à ce que la Zoan entende très clairement une porte s'ouvrir non loin d'elle. En quelques instants, elle perçut des battements d'ailes... un volatile ? Aucune importance, car un bruit spongieux lui apprit rapidement que l'animal était passé de vie à trépas. Elle tremblait, cachée dans son écran brisé, mais savait que la meilleur chose à faire était de rester parfaitement immobile et silencieuse. Les pas lourds du rodeur se dirigèrent vers la porte fortifiée. En un instant, elle se fit enfoncer par un simple coup et s'ouvrit ! L'araignée aurait pourtant juré qu'elle était particulièrement solide, après son inspection précédente ! Elle entendit la bête rester en place un instant... et les céphalées revinrent. Son Haki s'activa de nouveau et elle trembla sous la douleur et la peur, mais tint bon. Lorsqu'elle avait du apprendre à maitriser son fruit, des années auparavant, elle avait déjà du risquer sa vie ainsi et rester dissimulée des heures durant... de peur d'être écrasée comme un véritable insecte. Seul les voix multiples la taraudant de toutes part étaient une nouveauté. Cependant, elle préférait endurer la douleur en silence plutôt que d'être écrabouillée à l'image du volatile.
Au bout de ce qui lui sembla une éternité, la bête reprit son chemin et sembla traverser la porte en face d'elle de la même manière que la première. Lentement... très lentement, les tintements s'éloignèrent jusqu'à finalement disparaitre. Alors seulement Elina se détendit. Peu à peu, elle sentit ses muscles contractés se délier et les voix refluer. Les battements de son cœur ralentirent et finirent par retrouver une fréquence normale. Elle respira plusieurs fois, calmement, avant de sortir de sa cachette. Toujours sous la forme d'une petite araignée, elle tendit l'oreille et attendit.
Aucun bruit ne lui parvint. Elle finit de se rasséréner et balaya la pièce des yeux. Les deux portes blindées étaient en réalité toujours en place. La bête ne les avait que repoussées... elle disposait donc d'assez d'intellect pour ne pas tout détruire et utiliser des objets simples. Par ailleurs, elle pouvait apercevoir un peu partout des plumes tachées de sang... Elle mangeait donc même les animaux. Si on considérait qu'elle ne l'avait pas repérée, Elina put conclure qu'effectivement la bête ne possédait pas de Haki de l'observation... ce qui aurait signé leur arrêt de mort à tous. Par ailleurs, elle semblait fortement se repérer au bruit, possiblement au mouvement, voire même à son odorat. L'idée du sonar n'était pas totalement à exclure, mais très peu probable. Malgré sa petite taille, une chauve souris disposant de ces atouts aurait pu la repérer.
« Assez. », coupa court à ses réflexions l'araignée. « J'ai du travail ! »
Après avoir constaté les dégâts causés par la bête en quelque secondes, la Zoan confirma ce qu'elle craignait : en aucun cas elle ne devait croiser son chemin. Elle ne trouverait que la mort avant même d'avoir pu esquisser un geste ! Elle avait tout d'abord cru que Lydia avait exagéré la chose, mais l'horreur de la situation était belle et bien palpable. Elle se faufila vers la salle qu'elle venait de quitter et y reprit sa forme hybride le plus silencieusement possible. Si aucun son de clochette ne lui parvenait, alors elle reprendrait sans un bruit son travail qu'elle avait dû arrêter quelques instants auparavant. Elle déblayerait peu à peu le tunnel, préférant prendre son temps et ne pas se faire repérer de nouveau, plutôt que de se hâter et de finir comme le pauvre oiseau.
Ouais, je préfère jouer la sécurité que m'en mordre les doigts x).
Résumé: - Elina : Elina attend que la bête se casse et retourne dans la petite salle avec le tunnel sans un bruit. Elle passe en forme hybride silencieusement et reprend son boulot. Elle préfère y aller plus lentement si besoin, mais ne veut pas faire de bruit lorsqu'elle déblaie !
- Mercenaires : (50/50) - Entrée principale (20/20): Ils ne descendent pas et se tiennent juste prêts à recueillir les éventuels détenus secourus. - Entrée de la crique (20/20) : Ils ne vont pas plus loin et se tiennent prêts à recueillir les éventuels détenus secourus. - Mercenaires courageux (8/10) : Laissés en PNJsation à Erwin.
Techniques utilisées : Aucune
Rappel des aptitudes passives d’Elina : - Spider sense : Capacité à sentir le danger. À la différence du Haki de l’observation, Elina ne sait ni qui l’attaque, ni d’où provient le danger. C’est un simple « signal d’alarme ».
- Dissimulation arachnéenne : Comme les araignées, elle peut légèrement changer sa « robe » afin de se camoufler au mieux. De plus, elle se déplace dans le plus grand des silences. Cette particularité la rend très difficile à discerner de l’environnement sous ses formes d’araignées, encore plus lorsqu’elle reste immobile.