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Flash back - Erwin Dog & Cloé Bellavi - Une nuit au musée
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Jeu 27 Mar - 19:08


La bonté de Cloé

Le Cornellia venait de décharger sa cargaison sur l'île de St Johns. Pour le moment les échanges étaient assez calmes et se déroulaient dans une mécanique similaire d'un jour à l'autre. Cloé avait aidé l'équipage et regardait Rey discuter avec le client. Elle se tenait à quelques mètres d'eux et poussait les entendre rire. Le capitaine se retourna vers les matelots et leur lança à chacun des petites bourses.

-On est en repos pour quelques jours, alors faites vous plaisir !

Cloé sauta sur la passerelle et dévala le quai à toute vitesse. Elle s'arrêta un instant et recula de quelques pas. Le capitaine frappait le sol avec son pied. Elle fit demi-tour sur elle-même et fixait son capitaine.

-Puis-je y aller ?
-Un bisous avant.

La belle déposa un baiser sur la joue de son protecteur et continua sa glisse en direction de la ville. Le quartier du port était assez rustique et il était coupé de la ville. Il fallait faire un bout de chemin pour atteindre la civilisation, le centre-ville. Avant de franchir la voûte, la demoiselle fut comme tirée violemment dans une ruelle.
Une vieille femme accompagnée de deux personnes avait empoigné Cloé et la coinçait comme le mur. La demoiselle essayait de glisser le long du mur, mais les issues étaient bloquées.

-Vous voulez ma bourse ? Je vous la donne !

Elle tendit la petite bourse que Rey lui avait donnée pour son travail. Mais la vieille dame rejeta la main de la jeune femme.

- Non, merci. Mes petits enfants vous ont vus. Vous êtes une personne puissante et avec des capacités uniques. J'aurais besoin de votre aide.

De la sueur commençait à couler sur le front de la belle, les maudits étaient recherchés et une récompense était souvent offerte en échange. Les palpitations cardiaques s'accéléraient et Cloé s'imagina en prison ou pire encore.

-Je ne vois pas du tout que quoi vous voulez parler...
-Vous êtes une maudite et nous aurions besoin de vous.

Ils quittèrent la ruelle pour se diriger vers un bar sombre. Cloé suivait les trois personnes et ne savait pas dans quoi elle s'engageait. Une serveuse semblait connaître ce trio et servit des boissons aux trois et regarda Cloé.

-Bienvenue à la taverne de Fidulga.

La serveuse repartit et continua son service. Cloé était au milieu des deux petits-enfants de la vieille dame. C'étaient deux hommes assez grands et costauds avec des balafres sur le visage et les avant-bras.

-Il me reste plus que ces deux gros imbéciles comme famille.... Ils ont laissé des voleurs d'oeuvres d'art prendre un tableau représentant ma douce fille, leur mère... C'était un vol ! Un vol ! Maintenant ils se disent galeristes et exposent les tableaux volés comme si c'était normal...

La vieille dame racontait son histoire avec émotion, Cloé semblait touchée par les propos tenus. Une part d'elle se méfiait, mais l'autre était trop sensible pour ne pas aider cette petite dame sans défense. Elle prit la main fripée de cette mémé.

-Je ne peux pas ignorer votre douleur. Que dois-je faire pour vous aider ?

Le piège s'était refermé sur la pauvre et innocente Cloé. La vieille dame eut un sourire et s'adressa à la jeune femme.

-Faites-vous engager dans le musée de la ville et voler le tableau pour moi. Car ils connaissent mes petits-fils... Ils refusent de me le rendre... C'est la seule solution... Promis, c'est du gâteau.
-Mais je n'ai jamais rien volé. Si, une pomme un jour.
-C'est pareil. Et puis je vous donnerais une tenue que vous pourrez enfiler et vous serez méconnaissable!

Cloé se gratta la tête et réfléchit quelques instants avant de donner une réponse définitive à la mémé.

-Hum... C'est d'accord.

Ni une, ni deux, elle fut éjectée du bar par les deux colosses avec la tenue. Elle se retrouva les fesses à terre devant le Fidulga comme un moins que rien. Cloé se releva et se dirigea vers la ville. C'était bien beau, mais comment allait-elle pénétrer dans le musée et se faire engager. Plus elle avançait dans la ville, plus elle angoissait. La demoiselle essayait de demander son chemin, mais les villageois ne prêtaient pas attention et se dirigeaient vers un établissement. Une foule était devant un immeuble en pierre blanche et des ornements dorés. En gros, inscrit dans la pierre le mot "MUSÉE". C'était le lieu. Cloé interpella un homme.

-Excusez-moi ? Mais pourquoi il y a autant de monde .
-C'est l'ouverture du musée demain. Et il paraît qu'il y a milles et unes merveilles.

Elle remercia l'homme et s'avança parmi la foule. Un homme du même âge que Rey, se tenait au centre et faisait des sélections. Il semblait chercher deux personnes jeunes pour garder les oeuvres cette nuit. Cloé sortit de la foule et glissa aux pieds de l'homme.

-Tu veux travailler ce soir ? Tu es engagé !

Sans même se renseigner sur Cloé, l'homme engagea la jeune femme pour la nuit au musée. Son rôle était de garder les oeuvres d'art face aux possibilités de vols. Elle s'installa sur les marches du musée pour attendre son binôme.

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Erwin
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Ven 28 Mar - 0:32
Bring back memories.

Interrompant mon voyage sur West Blue, j'avais décidé de répondre à la lettre d'une personne qui essayait de me contacter depuis quelques jours pour me poser une offre d'emploi. Il me fallait juste revenir sur l'Île Saint John. Ce n'était pas la première fois que j'y mettais les pieds mais je ne voulais pas m'y attarder plus d'une nuit. Heureusement, c'était le temps qu'il me faudrait pour accomplir mon boulot. Le directeur d'un musée m'avait demandé de protéger les oeuvres exposées dans son établissement. Bien sûr, le travail était conséquent et il doutait que je puisse le faire seul, ainsi il me fournirait un équipier. Connaissant les brillantes idées de cet homme, il allait sûrement prendre la première personne qui lui tomberait sous la main et qui semblerait un tant soit peu honnête. Pour le reste, il m'avait fourni les détails de la mission. Ainsi je pourrais les fournir à mon collègue quand je serai sur place.

En arrivant sur l'île, en milieu d'après-midi, je commençai par repérer les lieux autour du musée pour identifier les entrées et sorties ainsi que les défauts. En allant sur le toit, je constatai qu'une baie vitrée totalement scellée permettait de voir les oeuvres phares du musée. Si quelqu'un avait voulu voler quelque chose, ce serait sûrement par là qu'il serait venu. Je vérifiai ainsi chacun des Dens Dens en place pour la vidéo-surveillance, dont s'occupait un certain Magnus, et demandai à ce qu'on en pose sur le toit aussi. Ainsi on couvrait toute la zone. Il fallait juste que le directeur m'indique où il avait laissé mon collègue et qu'il me fournisse une arme. Deux armes ce soir : Un automatique en cas d’extrême urgence, mais en priorité d'utilisation un taser. Je les testai touts les deux, réussissant à les prendre en main rapide. Ces armes-là ne m'avaient heureusement jamais posé problème et ma seule inquiétude à présent était de savoir de quelle manière j'allais me comporter avec mon camarade de travail.

Alors que je sortis du musée, le directeur m'indiqua la 'jeune fille' qu'il avait engagé pour me venir en aide. Il ne s'intéressait sûrement qu'à ses charmes et voudrait peut-être, à un moment ou à un autre, regarder les enregistrements conservés par les Dens Dens caméras. Je regardai la chevelure rousse qui m'interpella. Cela me rappelait quelque chose... Et je n'avais pas besoin de lui demander de se retourner pour savoir qu'une beauté hors du commun s'afficherait devant mes yeux dès que je serais en face d'elle. Je souris et me dirigeai vers elle avant de me faire interrompre par une femme apparemment plutôt riche, ses colliers et boucles d'oreilles servant d'ornements révélateurs de sa condition sociale. Elle me mit une main sur l'épaule et me demanda avec le plus de dureté qu'une femme pouvait mettre dans voix de surveiller les oeuvres d'art comme si c'était ma propre vie qui était mise en jeux. Mes yeux s'écarquillèrent de surprise lorsque j'entendis ces paroles. C'était sûrement une bénéficiaire du musée qui ne voulait pas perdre l'argent qu'elle y avait investie. Je lui promis de faire de mon mieux et elle partit, apparemment peu rassurée par mes paroles.

Enfin, je pus m'avancer vers la jeune femme et lui touchant l'épaule, je me mis devant elle. Un énorme sourire fendait mon visage tandis que je retrouvais une jeune femme que j'avais déjà rencontrée, dans de sordides circonstances certes, mais avec une pointe d'amitié qui m'avait donné envie de la revoir un jour. Et ce jour était arrivé ! Pourtant, ça ne devait pas faire plus de quelques mois... Mais le bonheur de retrouver une amie m'emplissait de joie et je tentai de l'enlacer vivement avant de me remettre à ma place.

- J'espère que tu te souviens de moi ! Lui lançai-je amicalement en rigolant un bon coup. Erwin Dog, pour vous servir, milady Cloé ! Ah, oui, je travaille avec toi apparemment sur cette mission... Je suis content de te revoir en tout cas, on va avoir plein de choses à se raconter !

En effet, j'avais vécu de nombreuses choses qui méritaient d'être dites. Pourtant, quand je tentai d'avancer des faits, rien ne me vint à l'esprit. Ce fut le blanc total. Bien sûr je repensai à ces chinchillas mangeurs d'homme, à cet enfant-crabe dérangé, à mes nouveaux amis, aux oiseaux géants... Toutes ces aventures derrière moi ne m'avaient pourtant pas fait perdre pied sur terre et je pouvais toujours penser aux 'choses' de la société. La preuve en était, je n'en avais qu'après la généreuse paye qu'on me promettait. Mais j'étais incapable de tout évoquer d'un coup et je décidai de passer à autre chose, de garder les récits pour plus tard.

- Le patron m'a dit qu'il fallait que je te briefe sur quelques trucs, on pourra parler de nos aventures pendant le boulot ! Dis-je avec un sourire rêveur en essayant de l'emmener à l'intérieur. Il faut que tu saches que les tableaux les plus prisés sont la collection des Pleureuses, à elle seule estimée à plusieurs millions de berrys. Des escaméras ont été placés un peu partout si bien qu'un technicien nous contactera à travers ce petit Den Den si besoin est !

En parlant, je lui montrai une montre d'où un petit escargot sembla se réveiller quand j'ouvris le cadran. Je n'avais pas grand chose d'autre à ajouter quand on arriva devant une oeuvre qui représentait une femme plutôt jolie mais dont l'expression terne entrait en contraste avec sa beauté. C'était sans une peinture sur toile, à l'huile, avec un cadre ajouté récemment, en ébène. Je l'observai un instant.
Erwin
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Ven 28 Mar - 16:30


Une nouvelle fois avec Dog

La belle Cloé attendait sur les marches son partenaire, mais l'après-midi défilait jusqu'à arriver vers 18 heures. La population se dissipait et laissait une place vide. Le directeur du musée se pavanait jusuqu'à la dernière minute. Quand la dernière personne était hors du champ de vision, l'attitude de l'homme changea. Il se dirigea vers la jeune femme.

-Ma petite, vous ferez juste de la décoration avec votre partenaire. Si vous entravez ses mouvements je vous ferez enfermer. Est-ce bien claire ?
-Oui.

Elle se releva et se frotta les vêtements. Elle suivait le directeur vers l'intérieur du musée. Une femme avec des ornements de luxe, était à l'intérieur à regarder le système de surveillance et les tableaux. L'homme salua chaleureusement cette riche dame et la dépassa. Il montra à Cloé les caméras de surveillance.

-Si tu fais le moindre faux pas, je le verrais.
-Oui, monsieur.
-L'homme que j'ai engagé, devrait arrivé bientôt.

Cloé sentit une main lui tapoter son épaule, elle se retourna avec un sourire amical. Une fois face à l'homme, elle le reconnut. C'était sa première rencontre, Erwin Dog. Elle avait la bouche ouverte, surprise de revoir son ami. Quelques semaines avaient défilé, elle voulait lui dévoiler toutes ses aventures, mais ce n'était pas le moment. Elle allait devoir lui mentir, pour pouvoir récupérer le tableau recherché par la mémé. Son visage s'assombrit et elle écoutait son ami.

-Oui , merci de ton attention. Mais je dois juste te suivre. Je ne dois pas agir...

Le duo s'aventurait dans la galerie, il semblerait que son ami avait plus de détails sur les oeuvres d'art et s'arrêta devant un tableau. C'était un tableau appartenant à une série nommée les Pleureuses. Cloé regarde la montre d'Erwin se changer en petit escargot tout mignon.

-C'est trop mignon ! Tu as de la chance d'avoir une montre comme ça. On utilise toujours les mouettes postiers avec Rey. C'est bruyant et salissant.

Elle baissa la tête et continuait à suivre son ami. Elle réfléchissait au dire de la vieille dame. Le musée semblait être un endroit correct et sans bavure. Si c'était un malfrat qui dirigeait ce lieu, il y aurait des allusions. Mais plus elle observait autour d'elle, plus l'ensemble semblait être normal. Cloé se baladait avec une poche avec la tenue donnée par la mémé. La belle regardait la poche avec insistance, elle balançait le baluchon d'avant en arrière.

-Tu sais que je m'entraîne toujours sur tu sais quoi. Et je commence à maîtriser quelques tours. C'est grâce aux aventures que j'ai vécue avec toi et d'autres personnes que j'ai rencontré sur les flots. Tu sais, je ne suis plus si fragile !

Une horloge sonna 20 heures, la demoiselle commençait à avoir faim. Elle se frotta l'estomac et esquissa un sourire à son ami.

-Tu crois que je peux aller chercher de quoi manger ?

Le duo repassait devant la galerie des Pleureuses, Cloé avait calculé une ronde d'environ 48 minutes pour faire une boucle complète.  En coin, elle eut un petit sourire. Elle se dessinait un plan d'action pour se changer et voler le tableau. Elle croyait en la vieille dame. Et puis la femme riche semblait un peu trop riche pour que ce soit normal et il en valait de même pour le directeur du musée.

Durant son attente sur les marches, elle avait tendu l'oreille sur quelques propos émit par les villageois. Un homme qui était arrivé de nulle part, décida de faire un musée avec une collection de tableaux uniques. Puis quelques jours plus tard, une femme débarqua pour s'investir dans la construction de l'immeuble en question. Tout l'affaire semblait être un peu trop merveilleuse et belle pour que ce soit vrai. Cloé s'entortillait une mèche de cheveux entre les doigts et réfléchissait.

-Dis moi, tu ne trouves pas ça bizarre que pour une nuit, le directeur engage de simples civils pour garder un musée ? Laisse tomber, c'est une idée un peu farfelu... Bon je vais aller voir s'il n'y a pas une salle de repos. Peut-être qu'il y a quelques chose à manger.

La ronde avait une nouvelle fois débuté et rien à signaler. Cloé essayait de trouver une salle de repos réservée aux employées. Puis en montant à l'étage, juste avant de repasser devant les Pleureuses, une porte sans écriture. C'était peut-être la salle de repos si recherché. Elle fit signe à Erwin et entra. Le bruit du grincement de porte envahit la petit pièce. C'était une salle de surveillance avec les enregistrements des escraméras placés dans le musée, personne au poste. Voilà un nouveau signe étrange. Il ne devait pas avoir un technicien en cas ? Cloé s'interroga et trouvait la situation un peu plus curieux.

-Il est où le mec de la surveillance ? Mais c'est quoi ce délir ?

Elle s'approcha de l'un des écrans. Elle aperçut Erwin faire sa ronde, mais une silhouette apparut une fois l'image de son ami quitta l'écran. Une ombre retirait le système de sécurité des tableaux. La taille était similaire à celle de la femme riche. Elle secoua la tête. Cela ne pouvait pas être elle. Cloé retira les vidéos d'enregistrements des moniteurs. La demoiselle se changea dans la pièce. Derrière elle, il y avait une énorme classe. Elle se regarda.
Cloé avec la tenue de la mémé:

-Voilà une vraie voleuse....

Elle souffla et s'échauffa. Son corps était un peu faible par la faim, mais rien de bien méchant. Elle s'enveloppa les bottes de suberine avec les mains. Les moniteurs tournaient toujours. La silhouette noire était chez les Pleureuses à essayer de retirer le tableau qu'elle convoitait. C'était le moment d'agir. Elle referma la porte du poste de surveillance avec silence et discrétion. La belle exécutait une danse aérienne et magique avec la glisse. Elle augmentait sa vitesse pour rattraper l'ombre. En quelques secondes, elle se trouvait juste derrière elle, elle attendit que l'ombre prenne le tableau avant de lui fauchaient les jambes. Cloé se retourna et entendit un pas lourd se dirigeait par ici. Le tableau était à terre avec la masse noire. La belle chaparda l'oeuvre et glissa vers l'autre bout du musée.

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Erwin
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Ven 28 Mar - 18:10
La voleuse ?

Cloé me semblait un peu… étrange. Elle avait cette pointe de méfiance et de susceptibilité qui n’étaient pas étrangères à sa personne, mais d’une certaine manière j’avais l’impression qu’elle analysait trop les lieux. Son regard n’était jamais attaché aux œuvres d’arts, ou peut-être n’était-ce qu’une impression. Si j’avais été un guide, j’aurais été vexé de me trouver face à un auditoire si peu attentif. Je lui souris pourtant à plusieurs reprises et essayai de lui placer quelques mots gentils quand elle se dévalorisait ou quand elle montrait un signe de méfiance envers le patron du musée – un homme qui m’avait paru très gentil lors de mon premier passage mais Dieu seul sait que les apparences peuvent être trompeuses. Je n’essayai cependant pas plus que cela d’engager la conversation, interloqué par ce qu’elle avait dit sur notre employeur. C’était une personne suspecte, certes, mais c’était aussi un homme qui aimait l’art plus que tout et ça j’en étais certain. Peut-être un peu trop d’ailleurs. S’il avait pu vendre sa famille contre un Devaut, il n’aurait pas hésité.

En commençant à observer à mon tour les lieux et à compter le temps que nous mettions pour faire le tour, je constatai qu’il fallait à peu près cinquante minutes. C’était énorme, mais les deux étages aidaient beaucoup la galerie. Et bien sûr il n’y avait pas que des peintures, mais aussi quelques sculptures importées d’anciennes îles où des civilisations plutôt avancées avaient été remarquées par des archéologues de renom ! Ceux qui ne s’intéressaient du moins pas au siècle perdu, à ce qui se transmettait de bouches à oreilles. En continuant mes trouvailles dans le musée, je me séparai de Cloé. Elle semblait avoir faim, et je remarquai que moi aussi je finirais par avoir le ventre creux si je ne mangeais pas. Je soupirai alors en espérant qu’elle me ramènerait quelque chose à grignoter.

Ce ne fut que quelques minutes plus tard que j’entendis le bruit d’un objet qui tombait sur le sol. Cela venait d’un étage en dessous, et j’étais presque sûr qu’il s’agissait du quartier des Pleureuses. Les œuvres les plus précieuses de ce musée. Je blanchis littéralement en me téléportant près de ces œuvres et remarquai alors la présence d’une femme, allongée par terre, son collier de perle ayant éclaté suite à sa chute. Je sortis mon arme et la pointai vers elle, ne voyant pas le tableau ni sur le tableau, ni dans ses mains. Suspect. Regardant la femme, je tentai de l’identifier mais elle portait un masque sur le visage. Alors je lui ordonnai de mettre les mains sur la tête, de se retourner et de dévoiler sa tête… Ce qu’elle commença à faire avant de laisser tomber de manche une bombe fumigène qui me brouilla la vue. Mais où était le tableau ? Et que faisait Cloé dans un moment pareil ? La femme sortit alors, deux dagues en avant pour essayer de me trancher la gorge. Le coup fut si rapide que je ne le vis presque pas venir, mais je pus le stopper avec la crosse de mon automatique. Puis je reculai. Par rapport au vacarme de tout à l’heure, tout était calme, mais je me demandais pourquoi Magnun n’avait pas sonné l’alarme et appelé sur le petit Den Den. Quand la voleuse remarqua que j’étais légèrement déconcentré, elle en profita pour me donner un coup de pied dans l’estomac et m’envoyer valser en arrière. Alors dans un second temps, elle utilisa à nouveau une boule fumigène qui bloqua ma vue.

« - Merde ! Hurlai-je en sautant en arrière pour éviter qu’elle ne s’en prenne à moi dans la fumée. »

J’étais à présent acculé contre la porte de la galerie des Pleureuses, me donnant ainsi une belle vue d’ensemble sur la fumée. Elle allait sûrement réussir à s’enfuir sans que je ne découvre son identité. Je rageai intérieurement et me téléportai à l’autre bout de la galerie pour essayer de l’intercepter. Pas une bonne idée apparemment, le bruit de verre brisé m’indiqua que le toit était à présent de l’histoire ancienne. Alors je regardai la voleuse monter, croyant qu’enfin elle avait le champ libre. Quelle erreur ! Je disparus à nouveau et arrivai sur le toit avant elle, la regardant monter en lui affichant un sourire narquois. Malgré ma grande âme, je n’étais pas prêt à laisser une personne comme ça partir sans me dire ce qu’elle avait fait du tableau. Elle hurla alors sur un ton exaspéré :

« - Ce n’est pas moi qui l’ait ce putain de tableau ! Quelqu’un me l’a pris ! »

Qui est-ce que ça pouvait être ? Je fronçai les sourcils. Quoiqu’il en soit, elle était mon seul indice, et je ne pouvais pas la laisser s’enfuir. Lorsqu’elle arriva sur le toit, j’essayai d’être rapide et gentleman, la frappant au visage pour l’assommer. Bien, à présent il fallait que je retrouve le vrai voleur ! Dans quel merdier m’étais-je encore fourré ?
Erwin
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Mer 2 Avr - 14:51


La bonne solution est...

Cloé glissait vers l'autre bout du musée en direction des statuts des différentes divinités sur les blues. Elle entendit l'autre voleuse qui grimpait d'une fenêtre vers le toit du musée. Les bruits de pas résonnaient dans la salle des statuts, il y avait deux présences. Cloé pensait que son ami avait interpellé la première voleuse, c'était le moment de changer à nouveau de vêtement et de rejoindre Erwin. La glisse fluide et silencieuse de la demoiselle lui permettait de ne pas se faire remarquer. Elle s'installa de nouveau dans la pièce de surveillance et changea ses habits. La belle eut une idée ingénieuse, elle retira l'encadrement du tableau pour pouvoir le mettre dans ses bottes. Le tableau n'était pas très grand, il avait les dimensions suivantes :  30 centimètres de longueur et 27 de large. Elle souffla un coup, pour essayer d'être dans son autre rôle : la jeune femme surprise et innocente. Elle quitta le poste de surveillance dans un silence religieux après avoir caché son costume de voleuse dans l'armoire de la pièce. Une fois à l'extérieur, Cloé se dirigea dans un tumulte sans nom. Elle se dirigea vers le toit. Elle ouvrit la porte et aperçut Erwin avec une femme.

-Mais qu'est ce qu'il se passe ici ? J'étais allée chercher à manger et quand je suis revenue, j'étais seule dnas le musée. D'ailleur.... J'ai rien trouvée à manger...

Comme une enfant capricieuse, elle afficha un visage boudeur. Elle avançait avec une allure méfiante auprès de son ami.

-C'est... la voleuse !?
-Je vous dis que je n'ai pas le tableau, il y a une autre personne dans le musée.
-Vous avez vu à quoi ressemble l'autre voleur ?
-C'est une femme aussi !

Cloé se rapprocha de la voleuse et retira le capuchon cachant le visage de cette femme mystérieuse.

-Vous êtes.... Oh mon dieu !

La demoiselle se recula de quelques pas. La surpirse était au rendez-vous. C'était la femme riche qui était venue plus tôt pour saluer le directeur du musée. Cloé avait vue juste, le directeur et cette femme se connaissaient déjà et pour cause. C'étaient des voleurs connus pour arnaquer les assurances. Il fallait imobiliser cette individu avant de faire quoique ce soit. La belle changea de comportement et assoma la femme avec la tranche de sa main sur la tampe. Le visage de la jeune femme se retourna vers celui de son ami.

-Erwin, tu dois voir quelque chose. On fait comment on la laisse ici sans surveillance ou on la porte ?

Cloé s'accroupit vers le corps inerte de la voleuse et essaye de la portée. Mais elle était plus lourde que prévu.

-Mais ellle pèse combien ?

Elle reposa la femme à terre et regardait Erwin.

-Bon... Je te propose une soluction. Reste avec elle et moi je vais chercher les preuves contre elle et le directeur.

La jeune femme avait une idée derrière la tête. Elle voulait jeter ses vêtements à travers la fenêtre ouverte et montrée avec les documents. Elle esquissa un sourire avant de disparaître en un éclair. Elle dévalait les escaliers avec sa glisse et à peine  avait-elle eut le temps de reprendre une troisième respiration qu'elle se trouva devant le poste de surveillance. Elle prit son cabas et les documents. En repassant par la galerie des Pleureuses, Cloé laissa son cabas dans un buisson et remonta sur le toit. Cependant, le visage de la femme affichait un sourire étrange et elle était seule.

-Ton ami est à ta recherche voleuse !

La femme avait compris la double fonction de la belle. Le coeur de la douce battait de plus en plus fort. Elle connaissait la puissance du maudit et n'était pas à la hauteur pour l'affronter. Se battre contre un être cher. Cette idée était pour elle, inimaginable. Dans une colère noire, la belle se transforma en démone. Les deux visages féminins se touchèrent de front à front.

-Tu n'as rien. Tu devrais te taire avant de prononcer des divagations aussi fausses que ton identité. Miss Garbs.

La femme devenait pâle, Cloé dégageait une sorte d'aura maléfique et son ton froid et sérieux amplifia le tout. La jeune femme décolla son front et se positionna devant Miss Garbs. Elle lisait une affiche provenant de la marine.

-Miss Grabs et Mister Ferish. Recherchés pour vols et arnaques aux assurances. 25.000 de Berries pour toutes informations sur eux et 50.000 de Berries pour les livrer aux autorités.

Un long silence fut son entrée entre les deux femmes. La nuit commençait à disparaître. L'horloge du village sonna cinq fois. Cloé sourit et leva Miss Grabs.

-Tiens, tiens. Ton ami est revenu.

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Jeu 3 Avr - 9:17
Groupe.

La richissime femme qui m’avait conseillé de bien garder le musée plus tôt dans la journée se trouvait être la fameuse voleuse que l’on venait d’attraper. C’était légèrement gênant mais ça ne m’interpella pas plus que cela. Cloé lui donna un coup qui la mit hors course en un instant. Notre criminelle en herbe ne pourrait pas nous donner plus d’informations quant à la personne qui avait le tableau. Zut ! Je soupirai en voyant que la belle jeune femme qui m’aidait dans mon travail disparut presque aussitôt. Alors je m’accroupis auprès de la voleuse et essayai de la réveiller doucement, ce qui ne pas difficile. Avait-elle simulé son malaise sous les coups de ma compagnonne ?

« - C’est elle, je reconnais sa capacité ! Elle a volé l’œuvre d’art ! »

En essayant d’ignorer ses paroles, je ramenai la corde qu’elle avait utilisée pour monter jusqu’en haut et lia ses poignets à un petit poteau. Je me fichais bien de la retenir, mon objectif n’était pas de former le nœud de l’année, mais bien de la ralentir. Alors je disparus sans ajouter un mot et apparus derrière la cage d’escalier qui donnait sur le toit. Ainsi je pourrais patienter ici pour voir si elle était vraiment impliquée dans cette histoire.

En voyant revenir Cloé, mon cœur se serra… Je n’étais pas capable de faire confiance à une amie. C’était vraiment pitoyable. Mais il fallait que je sache, que mes doutes soient dissipés, et ses paroles ne m’aidèrent pas à trouver le calme et la sérénité. J’aurais pu les interpréter de mille et une manières différentes, mais je préférai m’abstenir. Alors, je sortis de ma cachette et regardai la femme qui venait d’énoncer les primes données par le Gouvernement sur ces malfrats. Arnaques à l’assurance, bien évidement… C’était idéal, ces Pleureuses devaient être assurées à plusieurs millions de Berrys.

« - Cloé, éloigne-toi d’elle, dis-je d’une voix calme, sans même toucher mes armes. »

J’entendis la porte derrière moi grincer et une arme se poser sur ma tempe la seconde d’après. Fronçant les sourcils, je levai les mains au ciel. S’il tirait et que je me téléportai, c’était Cloé ou cette femme qui prendraient la balle. C’en était hors de question. Sans un mot, mon agresseur m’obligea à m’avancer de plusieurs pas sur le sol frais en cette nuit. Il fit languir son arme en la baissant légèrement, la passant essentiellement sur ma colonne vertébrale. Quand il fut arrivé au-dessus de mon bassin, un petit ricanement de satisfaction retenu, je me téléportai derrière lui et la surprise lui fit tirer une balle au sol qui s’enfonça légèrement dans le ciment.

« - Monsieur le Directeur, soupirai-je en pointant à mon tour mon arme sur l’arrière de son crâne. Vous et votre complice serez en état d’arrestation, nous allons contacter la marine… Maintenant, lâchez votre arme si vous ne voulez pas qu’il vous arrive quelque chose de désastreux. »

En regardant les deux adversaires, je tentai de croiser le regard de Cloé pour y déchiffrer son état d’esprit. Une seconde plus tard, la femme à côté de mon amie dégaina à son tour une dague et tenta de s’attaquer à la belle. Je craignais plus pour la vie de cette imprudente que pour celle de mon amie, et dans un élan de générosité je tirai une balle sur la dague.

L’homme en profita pour se retourner vers moi et tenter de m’avoir au passage mais je fus plus réactif. L’instant d’après le taser qu’il m’avait donné se déchargeait dans son corps. Pourquoi m’avoir engagé ? Quel objectif cette bande d’idiots poursuivait-il ? Peut-être qu’ils ne me croyaient tout simplement pas capables de protéger le musée. Et ils avaient raison, je n’avais les compétences nécessaires à ce travail, mais j’avais besoin d’argent… Alors j’avais accepté sans réfléchir.

En commençant à regretter mes actes, j’entendis la porte se fermer violemment derrière moi. Un homme venait d’entrer. Il était large d’épaule, les cheveux bruns et le regard bleu océan. Il inspirait à la terreur. Je reculai d’un pas. Cherchant à nouveau Cloé du regard, je commençai à m’inquiéter pour nos miches. Une balle ne ferait très certainement rien à cet homme.
Erwin
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Jeu 3 Avr - 20:44


Combat sur le toit

Cloé avait énoncé la prime des deux bandits, la voleuse souriait et commençait à émettre un petit rire. En entendant la voix de son ami, la jeune femme se retourna. La surprise était là. Elle s'avança de quelques pas en direction d'Erwin, mais au même moment sa course se stoppa. Derrière le jeune, le directeur qui pointait une arme sur le corps de son ami. Elle ne devait pas laisser sa colère et les impulsions l'envahir. Cependant, son cœur ne battait pour qu'une seule chose : mettre au tapis ces lâches. Dans l'esprit de Cloé, les paroles de Rey résonnaient.

" Un vrai adversaire ne sera jamais dos à toi. Il n'y a que les lâches pour se cacher dans l'ombre."

Le dernier souvenir lui pinça le cœur, elle avait usé de stratagèmes pour duper son ami et rien qu'à cette idée elle ne se le pardonnerait pas. Son manque d'attention lui aurait pu être fatal, mais une balle désarma la dague en direction de l'estomac de la belle. Dans un geste défensif, Cloé se recula de la femme. Elle regardait impuissante, le directeur mettre en joue son ami. Malheureusement pour l'homme, Erwin avait été plus rapide et cela rassura la jeune femme. Son visage s'illuminait laissant s'échapper de son minois.

-Tu es le plus fort Erwin !

L'encouragement de la belle fut court, le claquement de la porte brisa ce moment de joie au sein du corps porcelaine de Cloé. Le directeur et son ami étaient recouvert par une immense ombre. Comment une armoire pareille avait pu monter sans bruit, tel un Shinobi ? L'ambiance se changea, laissant place à la peur et à l'incertitude pour la richissime femme et Cloé. Avec ses liens, la femme essayait de se redresser.

-Magnum, occupez-vous du directeur et de cet ado. Moi je m'occupe de la gamine.

L'armoire à glace leva ses deux poings en direction des deux hommes. Cloé détourna son regard sur la droite. Un fracas sur le sol se ressentit comme un petit tremblement et le directeur vola dans les airs et s’écrasa aux pieds de Cloé. Quand elle regarda au sol, un filet rouge sortait de la bouche du directeur. Ce gros lard n'avait pas réussi à esquiver le coup. La méprisable femme en avait profité pour passer ses mains liées autour du cou de la jeune femme.

-Au lieu de regarder ton compagnon, fais un peu plus attention à ton véritable adversaire !

Cloé avait le cordage sur sa gorge et les mains froides de la femme se placèrent sur celle-ci. La belle usa de son pouvoir pour briser l'entrave de son ennemie. Dans un mouvement vif et rapide, la belle exécutait une rotation sur elle-même et son visage était face à celle de la femme à nouveau. Elle était dos au combat se déroulant non loin. Cloé murmura.

-Comme ça mon ami ne pourra pas voir mon visage.

Le visage si angélique et pur se transforma en celui d'un démon. Un sourire mal saint et des yeux avides d'émotions avaient envahi la belle. Dans un coup de boule, une tache de sang enduit le portrait de Cloé. Elle utilisa sa technique d'évasive body pour se retirer de son entrave. Comme une fleur, la jeune femme laissa le corps de la femme hors d'état de nuire pour un moment. Elle contourna l'immense armoire humaine, elle tournait, mais ne trouva pas de faille pour le moment. Elle ne trouvait pas du regard son ami, elle se demandait ce qu'il pouvait bien faire.

Magnum tapait comme une bête sur le sol, il cherchait son adversaire mais en vin. Il sentit la présence de Cloé tournant. Dans un geste lent et puissant, il barra la route de la belle avec tout son bras. La jeune femme ne faisait pas attention et ne manqua pas de se prendre l'avant-bras. Avec son pouvoir de maudit, elle put glisser comme une feuille sur le membre de l'homme.

- Je me bats contre deux maudits ! Battez-vous en humain et pas en lâche avec vos pouvoirs maudits.

Dans la pirouette de la belle, celle-ci provoqua l'homme.

-La gonflette ne fera pas de toi un combattant puissant !

Cloé ria fortement pour accentuer la provocation. L'armoire humaine changea son allure, elle augmenta légèrement, mais il resta toujours plus lent que Cloé avec sa glisse. La belle avait une idée en tête : faire avancer cet empoté vers la richissime femme et avant qu'il frappe à nouveau esquiver. Elle voulait que ce Magnum blesse grièvement Miss Grabs. Sur la fiche de la marine, il y avait bien marqué mort ou vif. Mister Ferish était déjà hors combat. A son avis, il fallait mettre un terme à leur affaire.

La dernière étape de son plan était en action, Magnum était tombé en plein dedans. Cloé énerva l'homme jusqu'à s'arrêter devant le corps de Grabs. Elle ne bougea plus d'un pouce. Les deux poings de l'homme se levèrent dans les cieux avant de fendre l'air en direction de la belle. Cloé ferma les yeux et laissa son corps sentir l'environnement. Les mains se rapprochèrent et juste au bon moment la belle glissa sur sa droite pour finir derrière l'homme dans un demi-tour.
Le visage de Cloé afficha un sourire de satisfaction au moment du bruit frappant le corps de la femme inerte.

-Il nous reste que l'armoire humaine !

Elle patina en arrière tout en lançant des sphères de suberine au sol.

-Erwin, tu peux glisser sur la piste et achever Magnum si tu le souhaites !

Cloé essayait de combiner ses pouvoirs pour aider son ami. Magnum retirait ses mains ensanglantées et se retourna lentement. Le sol tremblait sous les pas lourds de l'homme. La furie dirigeait l'homme. La situation était à l'avantage des deux maudits. Cependant, elle devait toujours récupérer le tableau et le ramener à la mémé. Son périple n'était pas encore fini.

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Erwin
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Dim 6 Avr - 14:33
Une découverte.

Cloé m’impressionnait. Pour éviter de la déranger, je m’étais reculé légèrement et avais assisté au déroulement de son combat avec une admiration que je ne réservais qu’à quelques personnes. Depuis la dernière fois qu’on s’était vu, j’étais certain que ses pouvoirs et son contrôle dessus s’étaient améliorés. Magnum avait tenté de m’attaquer mais mes capacités me permirent d’éviter ses coups sans même réellement lui porter attention. Il décida de se diriger vers elle et commença à la harceler, mais la jeune femme était plus forte que cela et ses capacités lui permirent d’affronter son adversaire et surtout d’esquiver le coup fatal qui emmena la voleuse au pays des morts, dans une après-vie dans laquelle je n’espérais pas la rejoindre de sitôt.

Regardant Magnum avec animosité, je tâtai mon arme. Il fallait vraiment être stupide pour croire qu’on pouvait, tout seul, à son niveau, arrêter deux maudits. Je dirigeai mon arme dans sa direction, et évitai de regarder Cloé, cette fois-ci un peu gêné par l’attitude de la jeune femme. Je ne la croyais pas aussi agressive. Capricieuse… Têtue… Mais l’agressivité n’était pas un trait de caractère que je lui attribuais. La bataille semblait lui plaire. Je me mis alors à la hauteur de Magnum en glissant avec maladresse sur la piste qu’avait fait la jeune femme et en arrivant au corps à corps, je plantai les pointes du taser dans le corps de l’homme baraqué qui se mit à convulser… Jusqu’à s’étaler à genoux. Fort mais pas très résistant, c’était une faiblesse que de se croire invulnérable, faiblesse qui avait tendance à s’emparer de moi quand je mettais mon pouvoir en priorité.

L’homme s’écroula sur le sol, les paupières fermées, le taser fiché dans son corps. Il n’était cependant pas mort, son pouls me le confirma. Je soupirai de soulagement… Avant de me tourner vers le cadavre mis en charpie de Miss Garbs. Son visage était à peine reconnaissable, et je n’aurais su dire si elle avait été humaine un jour en la regardant. Je mordis ma lèvre inférieure avant de me tourner vers le seul malfrat encore debout.

D’un pas lent mais menaçant, je me dirigeai à sa hauteur et pointai l’arme qu’il m’avait donné pour la mission vers lui. Ses yeux croisèrent les miens. Il frémit, tremblant comme jamais il ne semblait avoir tremblé. Un sourire apparut sur mon visage, progressivement, se formant avec une malveillance bien jouée puisqu’il sembla y croire dur comme fer. Il recula d’un pas puis de deux avant de tomber sur les fesses. Ses mains vinrent couvrir son visage et je rangeai mon arme à ma ceinture.

« - Dîtes-moi ce qu’il s’est passé… Maintenant ! Lançai-je en appuyant ce dernier mot par une pique d’agressivité. »

Il commença alors à déblatérer des idées farfelues sur un complot mais évoqua aussi la possibilité de voir tout ce qu’il s’était passé dans la salle d’enregistrements. Bien sûr, la galerie était criblée d’escarméra. Il fallait s’en servir. Je me tournai vers Cloé et lui dis qu’il serait bien qu’elle appelle la marine et qu’elle aille faire un tour dans la galerie pour noter l’étendue des dégâts, s’ils étaient supérieurs à ce que nous avions pu voir brièvement. Alors je pris le directeur par la peau du cou et le forçai à venir avec moi. Il fallait qu’on trouve la personne qui avait fait tout ça.

Mes pas me conduisirent naturellement vers la salle voulue. Les enregistrements avaient été totalement détruits. Je blêmis à cette vue là. Magnum avait sûrement voulu couvrir son petit complot en ne laissant aucune preuve derrière lui. Par prudence, je décidai d'attacher le directeur à une chaise. Il fallait que je retrouve Cloé pour établir un plan d'action. A peine quelques minutes s'étaient écoulées et retournai dans la galerie pour retrouver ma camarade d'infortune.
Erwin
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Mar 8 Avr - 1:11


Sortir du musée

La belle était seule sur le toit avec le cadavre de la femme. Cloé se dirigea vers ce corps inerte et méconnaissable. Ses pas étaient lents, l'attitude de la belle était très honorable. Quand elle se retrouva devant le visage de Miss Grabs, elle ferma les paupières et déposa deux pièces dessus.

-Malgrè tes crimes, tu as le droit d'aller de l'autre côté...

Dans le quartier de Company Quarter, la dernière personne présente devait déposer deux pièces pour que le passeur puisse transporter le défunt vers l'autre monde. C'était une sorte de tradition. La belle l'avait déjà vu faire et réaliser. Son passé n'était pas si blanc. Elle se releva et laissa ce corps sans vie sur le toit. Elle utilisa sa glisse pour observer son ami qui était avec le directeur. Elle voulait une nouvelle fois mettre son déguisement pour agir. Plus la jeune femme se rapprochait, plus un bruit de craquement de bois était audible. Cloé était devant la fenêtre et se pencha pour chercher le sac. La main fine et petite semblait se perdre dans le buisson, plus son avant-bras s'enfonçait, plus le coeur de la demoiselle s'emballait. Elle arrêta sa fouille et retira sa main. Son balluchon n'était plus à sa place. Son plan tombait à l'eau et elle devait changer de stratégie. Sa cible était le directeur. Elle cherchait Erwin. Le corps de la belle se déplaçait dans le musée. Des tableaux étaient décrochés et mis à terre prêt à être embarqué. L'ouïe de Cloé entendait toujours ce bruit de craquement. Puis soudain, elle se retrouva face au directeur.

-Tiens!!! Mister Ferish qui essaye de s'échapper.

Elle tourna autour de l'homme entravé par des liens sur une chaise. La belle s'accroupit derrière le dos du directeur. Elle passa sa main blanche sur les vêtements de l'homme.

-Oh ! Mais ce qu'il a un couteau sur sa veste. Pourquoi un directeur aurait-il besoin d'un couteau ?

Elle sortit l'arme de la veste et le plaça sous la gorge de pauvre homme. Des gouttes de sueur s'écoulèrent sur le visage boudiné de l'homme.

-Dis-moi, Mister Ferish c'est ça ?
-Tu... Tu fais erreur, sale petite conne.
-Des insultes de la part d'un homme cultivé... Ridicule.

Cloé mit un peu de force dans l'arme pour créer une entaille sur le cou de l'homme. le comportement de la belle ressemblait à celui d'un mercenaire.

-J'aurais ta prime et j'irais faire les  boutiques avec. Tu me prends encore pour une imbécile et tu rejoindras Miss Grabs. Alors je repose ma question. Mister Ferish ?

Il pencha cligna les yeux pour valider sa réponse à la jeune femme. Le visage de la belle afficha un petit quelque chose de mauvais et de mesquin. Elle refouilla l'homme et découvrit un escargo-phone qui était activé. Elle prit le petit engin dans ses mains et l'emmena à Ewin. Elle ne savait pas comment utiliser cet objet et ne voulait pas interrompre la communication qui était en cours. La voix de la belle était faible pour ne pas se faire entendre par l'appareil.

-Erwiiiiiiiiiiin! E-R-W-I-N ! Par ici. Regarde.

Elle tendit l'escargot. Il était habillé avec un habit de marin et un numéro sur le côté, " F-15". Que pouvait signifier ce chiffre ? Dans l'esprit de la belle, c'était le numéro d'une fraction ou d'un groupe faisant partei de la Marine de l'île. Elle déposa l'objet sur le bureau juste à côté des écrans. Cloé tira son ami vers le fond de la pièce.

-Je le sens pas... Il y a quelque chose qui se prépare et c'est le directeur, Mister Ferish l'organisateur. Il a essayé de s'échapper.

Elle montra le couteau à son ami. Elle continua son discours en lui disant qu'elle avait averti l'homme et tout le tralala. Cependant, par manque d'attention, elle laissa échapper quelques mots.

-J'aurais aimé lui déocuper sa gorge.

Dans le mirroir non loin d'elle, elle y apperçut son visage. Une étrange expression était dessiné dessus. Elle ne se reconnaissait plus et se recula de son ami. Son corps se mit à trembler de plus en plus.

-Ne me touche pas...

Sur un coup de tête, la jeune femme quitta la pièce et le musée. La course folle mena de la belle au pied des escaliers. Un mur de soldats pointa des fusils sur la belle. Le soleil commençait à se dévoiler et le cieux se transforma laissant un mariage entre l'obscurité et la lumière se mélangaient et fusionnaient. Un homme se tenant derrière cette barrière, haussait le ton et brisa le calme.

-Rendez-vous sans faire d'histoire ! Nous agirons dans le calme et en toute sécurité pour tout le monde. Mes hommes n'ont pas armés les fusils.

Cloé était immobile avec les bras en l'air. Les forces de l'ordre n'étaient pas là pour rien. Mais qu'avaient-ils entendu ? La belle était peut-être déjà afficher comme une criminelle.

-J'ai été engagé par le directeur et avec mon collégue, nous avons découvert leur véritable identité...

Une balle de fusil effleura la joue de Cloé. Celle-ci se pinça la lèvre inférieure et une larme était visible. Une petite douleur sur son visage pulsait de plus en plus. Elle ne devait plus parler et faire le moindre geste. L'homme qui était au commande de cette fraction ne prettait pas attention aux dires de la jeune femme.

-Vous avez détruit deux semaines de recherches et de filature sur les criminels Miss Grabs et Mister Ferish. Vous entravez la justice !

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Erwin
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Mar 8 Avr - 19:49
Voir, comprendre, agir.

J’avais observé Cloé, adossé à la porte, regardant dans le reflet d’une glace posée au plafond qui donnait sur l’intérieur de la pièce. Je me doutais bien qu’elle avait quelques problèmes à présent, mais je ne savais pas qu’ils étaient de cette nature. Menacer, être prête à tuer… Si elle n’avait pas sorti l’escargophone des poches de cet homme, qui sait ce qui lui serait arrivé. J’entrai alors en faisant mine de n’avoir rien vu et elle commença à se justifier… Puis, voyant son reflet dans le miroir, elle sortir. Son visage… Il était déformé par une étrange émotion, quelque chose de hideux. Quelques minutes passèrent dans le silence le plus total après son départ, et je me retrouvais là, perdu dans mes pensées, ne la poursuivant pas.

Un coup de feu retentit. Mon cœur se serra en pensant à mon amie. Je regardai autour de moi, affolé, et pris la première chose qui me tomba sous la main : un masque de démon, rouge, aux traits déformés. Deux petites cornes excédaient la limite qu’était le sommet du crâne en carton. L’élastique semblait avoir été arraché récemment. Inspirant un coup, je fis disparaître le directeur qui tomba quelques centaines de mètres plus loin, libre de ses mouvements, dans l’eau froide et sombre du port. Alors, encore une fois, mon corps sembla agir de lui-même. Je me fis apparaître sur le toit et observai la scène en contrebas, ne saisissant que les derniers mots de l’homme en uniforme. Nous, entraver la justice ? S’il y avait bien quelque chose que nous avions fait ce soir, ce n’était pas entraver la justice. Je regardai le corps de Magnum au sol, soulevant sa cage thoracique légèrement, et lui touchai le front pour l’envoyer sur un bateau que j’avais pu voir, quelques heures plus tôt.

« - Maintenant... »

Mon enchaînement fut rapide. D’une main je tenais le masque de démon devant mon visage et de l’autre je me tournai de sorte à pouvoir toucher Cloé dès que j’arriverais en bas, à ses côtés. Quand j’apparus devant la cohorte de marines aux crocs acérés et à l’esprit vengeur, je n’attendis pas qu’ils parlent pour nous faire disparaître ailleurs. Alors nous arrivâmes à nouveau sur le toit. Je me saisis de l’automatique, tirai deux coups dans les canalisations… Et celles-ci explosèrent.

On va dire que je ne suis pas un homme de culture, que j’ai une aversion naturelle pour l’art et toute forme de création artistique. C’est faux. Mais mon attachement aux peintures que j’avais pu observer ce soir ne valait pas mon envie naissante de protéger la damoiselle de ce danger qu’était le corps armé du gouvernement dans ses sujets les plus abjects.

Sur le toit, on pouvait voir aisément, partout dans la ville, une personne au masque de démon qui tenait de sa main libre une arme vers la tête de la demoiselle. Derrière nous, de la fumée provenait des canalisations qui transportaient le gaz pour chauffer certaines pièces, comme les toilettes, les jours d’hiver. A l’intérieur du bâtiment, quelques toiles venaient de prendre feu, j’en étais certain. Le spectacle apocalyptique de l’art en train de brûler allait s’étendre, et les marines ébahis devant celui-ci ne faisaient pas un geste pour le sauver. C’était la première fois, et sûrement la dernière, que mes mains venaient provoquer l’extinction, la déchéance de ces tableaux abjects. Et quand le bâtiment ne pourrait plus tenir sur lui-même, le corps déjà inidentifiable de la victime du colosse tombèrent dans les limbes les plus brûlantes et serait tourné partiellement en cendres.

Un marine, plus réactif que les autres, hurla :

« - Il menace cette femme ! C’est un démon ! »

Ses camarades fixaient mon masque sans réellement comprendre qui se trouvait derrière. Les enregistrements avaient été détruits. Cloé était considérée comme une victime. Et quand à l’escargophone et à ma présence ici, je ne pouvais rien y faire… Un jour où l’autre, ils découvriraient peut-être que j’avais un lien avec cet évènement. Ils arriveraient à m’identifier et me feraient passer comme un ennemi contre la nation là où je n’avais cherché qu’à aider un homme qui avait acquis ma sympathie.

Soupirant derrière mon masque, je baissai l’arme, touchai Cloé, disparus et nous amenai au port, loin de toute l’agitation du bâtiment enflammé. Magnum avait déjà disparu, et il devait en être de même pour le directeur du musée.

« - Cloé, je pense que tu me dois quelques explications maintenant, lui dis-je en téléportant le masque de démon au milieu de la mer. Que s’est-il passé là-bas ? »

Mon regard sérieux attendait une réponse des plus vraisemblables. La vérité. C’était tout ce que je demandais.



Dans le hangar qui servait de repère aux marines de l’île, un homme écoutait en boucle les enregistrements qui pourraient inculper le directeur du musée et peut-être même dévoiler l’identité de ses nouveaux complices. Alors qu’il entendit pour la première fois le nom d’Erwin revenir à plusieurs reprises dans la conversation, un son bruyant de grésillements vint perturber sa tâche. Il se leva et observa que les écrans qui diffusaient les images des escarméras de surveillance avaient disparues, laissant place à une neige grisâtre. Tout le hangar était vide, à l’exception de sa seule présence. Son cœur se serra tandis qu’il reculait. Au moment où son regard s’affola, une courte épée traversa son crâne et il s’effondra sur son travail, mort.

La jeune femme prit un mouchoir dans sa poche et nettoya la lame tâchée de sang et de matière grise. Elle laissa négligemment tomber au sol le tissu qu’elle venait d’utiliser et rengaina son arme. Ses mains vinrent saisir les enregistrements qu’elle détruisit sans attendre. Sur son visage, aucune expression. Quand elle eut fini le travail, toujours sans prononcer une syllabe, elle sortit du hangar.
Erwin
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Mer 9 Avr - 1:15


Cavalcade

Dans cette affaire d'arnaque, la situation était vraiment compliquée. Miss Grabs et Mister Ferish se connaissaient et il n'y avait pas de doute possible. Quant à Magnum, il était juste un gorille à la solde des deux brigands. Cette histoire d'arnaque aux assurances remontait sur plusieurs années en arrière. Mister Ferish était un nom d'emprunt qui fut donné par sa mère, une grande malfrat habituée à arnaquer la populace et à vol sur West Blue. Cette femme adopta par la suite Miss Grabs, elle la prit sous aile.
Ces deux enfants menèrent une vie rythmée par les vols et arnaques en tous genres. Les années défilèrent et une relation incestueuse vit le jour entre Mister Ferish et Miss Grabs. De cette union plus qu'étrange, des jumeaux avaient vu le jour. La mère de cette famille brisa les liens entre son fils et sa fille adoptive en gardant avec elle les deux enfants. Cependant, elle gardait un oeil sur ses héritiers. Cette femme vieillie et remplit son coeur de haine la plus sombre. Elle essayait dans un premier temps d'enfermer les deux hors-la-loi, mais avec une renommée grandissante et la folie maladive, elle changea de plan. Les affaires familiales avaient repris du service et causaient une perte financière pour les villes ciblées. Depuis environ deux semaines, les forces de l'ordre sur West Blue avaient décidé d'agir. Ils avaient réussi à soudoyer la vieille dame et ses deux petits-fils pour créer une filature sur Mister Ferish et Miss Grabs.

La mission mena la marine et ses agents doubles dans l'île de St Johns. Tout était planifié. Mais la situation tourna d'une autre manière durant la nuit. Dans un bordel sans nom, le musée avait péri dans les flammes avec l'un des suspects.
Un mystérieux homme masqué avait pris le contrôle de la situation, laissant sur le cul la marine. Avec l'apparition de Cloé, la marine l'avait prise pour cible. Heureusement, cet homme smystérieux avait réussit à sortir la belle de cette situation. La belle était transportée par cet inconnu, les déplacements étaient instantanés. La jeune femme commença à comprendre. C'était Erwin.

Les deux jeunes étaient bien loin du tumulte. Elle ne pouvait plus fuir et mentir à son ami. Cloé était coincée. La seule solution était la vérité. Elle s'écroula à terre. La pression et le stresse avaient aspiré les dernières forces de la demoiselle. Elle savait que quelque chose allait être brisé entre elle et Erwin. Allait-il comprendre sa compassion pour cette mémé?

-Plus tôt dans la journée, une vieille dame avec ses deux petits-fils m'accosta... Je n'ai su dire non... Je devais voler pour eux un tableau... Il était dans le musée, dans la galerie des Pleureuses... Avec une tenue de l'organisation, j'ai pu faire ce qu'il faut. Cependant... Avec toi dans le coin, je devais mener un double jeu... Je t'ai menti. J'ai brisé ta confiance pour aider une vieille dame à récupérer le portrait de sa fille défunte...

Durant son discours, sa fragilité de la belle l'avait reprit. Elle n'osa pas regarder son ami en face. Car malgrè sa sincérité, son corps brûlait d'une nevie nouvelle. Elle avait joué une partition de violence et de stratégies pour arriver à ses fins et cela l'avait enjoué. Depusi quelques temps, son comportement avait changé, avoir été si proche de la mort lors de l'attaque du monstre marin avait installé une graine malicieuse chez Cloé.

-J'ai.. j'ai aimé manipuler un ami pour arriver à mes fins.

Les rayons du soleil touchèrent les cuisses de la demoisellle et remontérent jusqu'au visage de celle-ci. L'expression sans vie de la belle dominée. Son esprit venait de se libérer d'une entrave, celle de Rey sur la nuit avec Fenice Nakata. Les souvenirs de cette soirée avaient submergés cet être fragile et brisa son innoncence. L'angélique Cloé tâcha ses ailes blanches une nouvelle fois.

-Je n'apporte que souffrance et malédiction depuis que je suis maudite... Ma beauté me permet de jouer des gens et mes pouvoirs de dominer sur certaines situations... Même sur le navire, Marvin est de plus en plus étrange envers moi... J'ai provoqué tellement de chaos autour de moi...

Elle essuya la morve de son nez et les larmes. Elle resta la tête penchée vers le sol. Des fourmis passèrent sur sa peau. Son coeur était vidé et son esprit également.

-Je voulais tant te revoir et te montrer mes progrès... Je t'ai blessé et trahi...

Cloé se releva, ne croisant pas le regarde d'Erwin et prit le jeune homme dans ses bras. Sa généreuse poitrine se cogna sur le torse de son compagnon. Elle enlaça l'homme le plus fort possible. La peur d'une perte laissa les émotions de la demoiselle agir à sa place.

-Le tableau est dans ma botte. Je dois le livrer à la mémé dans un bar. Je ne te mentirai plus jamais ! J'ai besoin de toi pour découvrir quelque chose d'important. J'ai comme un pressentiment.

Elle ne relâcha pas son entrave sur l'homme. L'angoisse de voir le visage de son ami et d'avoir perdu sa confiance terrifia la belle.  
Pendant ce temps, au musée. Les marines fouillaient les restes du musée, quelques documents avaient survécu au drame. Le lieutenant en charge de l'affaire ne prit guère attention aux bouts de papier. Il évacua les décombres pour mener une battue dans toute la ville à la recherche de l'homme masqué et de la jeune femme prisonnière de son emprise.

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Ven 11 Avr - 15:58
Et si...

Les révélations et les excuses de la jeune femme en face moi me provoquèrent un choc. Je ne savais pas trop quoi dire, piégé dans ce sentiment de gêne et de confidence qui m’était désormais si désagréable. Elle avait ses raisons et ses chagrins qui l’avaient poussé dans un chemin bordé d’épines. Si la rose, une fois la tige coupée, n’en avait plus, les ronces ne connaissaient aucun privilège de ce genre, et cela m’amenait à me demander à laquelle des deux plantes assimiler Cloé. Les remords qu’elle exprimait me firent pencher pour la première solution, mais comment retrouver confiance en l’autre quand on sentait celle-ci se dérober sous nos pieds, créant un gouffre infranchissable qu’il fallait combler. Je franchis le pas, rendant son étreinte à mon amie, puis m’écartant, mon regard marron, calme et sérieux plongé dans celui de la femme, je l’obserai. Il y avait quelque chose chez cette femme qui me perturbait. Peut-être cette sournoiserie naissante, ce caractère ferme et inhumain que les maudits semblaient en grande partie partager… Ou tout simplement était-ce la révélation qu’elle venait de me faire. La toile était dans sa botte… Intéressant. Je pouvais donc simplement m’emparer de celle-ci et ainsi l’empêcher d’accomplir le devoir qu’elle s’était fixée. Mais encore une fois, ce n’était pas dans mon intérêt. Je ne pourrais pas la revendre, sans les autres toiles de la collection elle n’avait plus qu’une valeur sentimentale.

« - Accomplis ton devoir, lui dis-je, le regard perdu vers l’océan. J’ai une idée, et si on commençait un jeu ? »

Mes yeux s’étaient mis à pétiller à l’idée que je venais d’avoir. Il y avait peu de choses qui me rendaient heureux, mais celle-ci pourrait m’occuper un temps. Elle était une voleuse, une menteuse, et si nous voulions être amis à nouveau, il allait falloir qu’elle se rachète à mes yeux. Heureusement, mes valeurs n’étaient pas très bien fixées et, il m’arrivait de dévier de mes pseudos-principes, tant qu’il s’agissait de ne pas infliger la mort à autrui – bien que là encore, je ne doutais pas que dans un monde comme celui-ci il m’arriverait certainement d’ôter la vie et qu’on me l’ôterait à un moment donné.

Me retournant dans un geste enfantin, je la regardai, mes mains glissées l’une dans l’autre dans mon dos. Et comment lui expliquer les règles du jeu ? C’était un jeu auquel tous les enfants de mon île aimaient jouer. Moi-même, je l’avais pratiqué pendant longtemps… Avant de quitter mon foyer, abandonné par mon père, rejeté par les habitants de l’île.

« - A partir d’aujourd’hui, si nous nous croisons, tu devras réussir à me toucher. Quand tu m’auras touché, j’accepterai de redevenir ton ami… »

Il me fallait le temps. Le temps d’accepter la trahison. Je me téléportai dans les airs, regardant de haut mon amie, un sourire sur le visage. Cela aurait été bien stupide si une vague s’était tout à coup formée pour m’emporter dans les tréfonds de la mer. La Mer Bleue…

Après avoir à nouveau disparu, je réapparus aux côtés de la jeune femme, et rapidement, sans lui laisser le temps de réagir, je chuchotai à son oreille :

« - Que le jeu commence, ma chère Cloé. »

Alors ma présence, mon corps tout entier, s’évanouit dans les airs.
Erwin
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Ven 11 Avr - 23:10


Un jeu mesquin

Le jeu d'Erwin semblait lui être similaire à celui de son amie Crassier, mais une règle était changée et c'était celle du principe de toucher une personne pour qu'il devienne le chat. Mais là, c'était différent. Pour regagner la confiance du jeune homme, il fallait qu'elle puisse le toucher. Cela paraissait simple. à peine, lui murmura-t-il que le jeu commencé que la belle se retourna avec une vivacité remarquable. Cependant, c'était bien trop lent. Son ami avait déjà disparu. La belle le rechercha du regard tout autour d'elle. Son coeur se pinça. Une douleur entre la joie et la tristesse venait d'être créée. Elle ne savait pas pourquoi, mais ce jeu allait devenir sa principale galère avec Erwin. La jeune femme fixa le ciel. Les pulsations cardiaques remotivaient la belle et hurla de toute ses forces. Elle ne manqua pas de se faire passer pour une folle.

-Je relève ton défi Erwin Dog !

Deux personnes âgées passèrent par là et se pressèrent pour éviter cette folle furieuse. Cloé aperçut ce petit couple. Elle s'arrêta et les salua de la main avant de s'incliner. La discrétion, c'était le point fort de la belle. La jeune femme se reculait pour essayer de disparaître du champ de vision de ces deux vieillards. Leurs regards étaient fixés sur les moindres mouvements de la demoiselle. La belle n'utilisait pas ses compétences hors du commun, son déplacement était lent et bruyant. Bien sûr, elle ne manqua pas de finir les fesses au sol. Tout en reculant et se souciant que des deux personnes, elle oublia son environnement. Ce petit couple oublia la demoiselle et continua sa balade tranquillement quand elle fut à terre. Cloé râla dans son coin et utilisa une esquive fluide et vive pour rejoindre les bâtisses non loin de là. Dans sa cavalcade, elle repensa à son ami Erwin. Elle se murmura quelques mots.

-Je dois être juste et agir correctement pour toi.

Elle sourit et glissa en arrière tout en regardant le ciel, elle s'imagina son ami au loin sur une autre île ou je ne sais où. Quoique leur amitié ait subi des tumultes et des blessures, elle avait encore une chance pour se rattraper. La course de la belle s'arrêta devant une devanture en piteux état. Des planches étaient sur les fenêtres et bloquaient les portes. C'était le lieu de rendez-vous avec la mémé et ses petits-fils, mais ce n'est pas encore le moment de le rejoindre. La belle avait autre chose en tête. Dans cette bâtisse abandonnée, des ombres semblaient se mouvoir à l'intérieur. Cloé n'y prêta pas attention et se dirigea autre part. Les choses obscures étaient les deux petits-fils de la mémé qui surveillaient la demoiselle.

-Elle ne rentre pas !
-On fait quoi?
-Elle n'a pas comprit tes explixations aussi
-Pardon ?! Tu lui parlais en même temps aussi pour essayer de lui plotter les miches!

La mémé donna une claque à chaque homme, bien placé et derrière la tête.

-Elle va revenir.

Cloé chercha un poste de la marine près du port. Elle savait qu'il y en avait toujours un pour les marchands en cas de besoin. Elle dépassa le Cornellia, Rey aperçut sa protégée filait à vive allure. Il rejeta ne épaisse fumée blanche de sa pipe.

-Toujours à courir...

Il ne prêta pas attention et retourna dans sa cabine. Le navire était à l'arrêt, les transactions commençaient à se faire rare. Quant à Cloé, elle trouva le bâtiment en question. Elle déchira un peu de sa tenue pour dévoiler sa peau porcelaine et un peu de ses formes avantageuses. Elle souffla et se concentra pour jouer le rôle de la jeune femme en détresse devant des agents de l'ordre. Elle poussa en furie la porte et déboula dans les bras d'un mousse.

-Je... J'ai besoin d'aide...

Elle y mit tout son coeur et fit semblant de perdre connaissance dans les bras du mousse. Un supérieur prit la belle pour l'installer sur une civière avec un gant sur le front.
La belle se réveilla et s'agrippa au cou du lieutenant.

-Ils sont encore à ma poursuite!

Avec ses cheveux en bataille et ses cheveux déchirés, plus d'un homme dans le poste succombait au charme de la demoiselle et avait le coeur rempli de vengeance pour avoir les faveurs de cet ange. Le lieutenant rétablit l'ordre dans ses troupes.

-On se calme bande de couilles molles ! Vous ne voyez pas qu'elle est traumatisé cette enfant !

Cloé déballa son mensonge avec un peu de vérité parsemée. Le lieutenant était une personne très sensible et émotive. Il inonda la demoiselle et la prit dans ses bras.

-Que pouvons-nous faire pour toi, exactement ?
-J'ai réussi à leur prendre un tableau avant de m'enfuir... Mais je voudrais les retrouver en prison pour les crimes qu'ils ont commis... Je voulais les pièger, mais je suis trop fragile pour y arriver sans l'aide de la marine.

L'homme était maintenant investi d'une mission, les yeux doux de Cloé avaient brisé la carapace de ce lieutenant. Il regroupa les quelques hommes disponibles et s'accroupit devant la jeune femme tel un chevalier servant.

-Je sais que vous avez véçue une épreuve difficile... Mais J'ai besoin de votre complicité pour arrêter ces criminels. Je peux compter sur vous ?
-Que dois-je faire?

La belle savait ce qu'elle devait faire à l'avancer, mais elle resta dans son personnage. Ce petit poste semblait bien à l'écart de l'agitation de la nuit denrière. Cela arrangea bien Cloé. Elle pouvait encore plus utiliser ses talents de comédienne contre eux. Une part d'elle lui répétait :
Comme tu es mesquine et vile ! Mentir encore et toujours !

Elle se mordit la lèvre inférieure et quelques larmes s'écoulèrent sur le visage de la belle. L'opération du lieutenant était lancé. Le trio se trouvant dans la vieille maison allait être arrêté. Cloé sortit le tableau de sa cachette et mena les marines devant la devanture. Encore une fois, la discrétion avait été sa force. Durant le trajet, le lieutenant expliqua les détails de son plan à la demoiselle. Il encerclerait la bâtisse et fera croire à l'arrestation d'une "complice" pour faire sortir les brigands. Si cela échouait, l'autre option était d'entrer et de trouver les individus.

-Le bâtiment est sous contrôle, nous avons votre complice pour le moment. Rendez-vous et vous aurez un jugement.

Dans l'immeuble, les deux hommes couraient dans tous les sens pour pouvoir déterminer la position des soldats. La mémé se mit sur une vieille chaise, devant des fenêtres, elle pouvait voir le lieutenant. Cloé se mit à couvert, dans l'ombre de cet agent imposant. Quand elle fut dans le dos de l'homme, elle lui murmura.

-J'ai un mauvais pressentiment...
-Crois en la justice! Crois en nous, la marine !

Dans ce discours élogieux, l'homme leva sa main droite avant de l'abaisser. Les soldats envoyèrent une rafale. Le bruit de perforation raisonnait dans la bâtisse, puis soudain celui d'un objet lourd. Le meneur de la marine reprit la parole.

-Vous avez un homme à terre. C'est le moment de sortir et de vous rendre. Si vous préférez la mort, je peux arranger ça !

Deux masses noires quittèrent le bâtiment et tenaient une masse plus petite entre eux. C'était la grand-mère, elle avait reçu une balle dans l'abdomen. Cloé resta caché, ne voulant pas croiser le regard de la vieille dame ou des petits enfants. Les soldats menottèrent les individus et emmena la mémé dans l'hôpital militaire. Le lieutenant se retourna vers la demoiselle.

-Merci de votre coopération belle créature !

Il salua une dernière fois Cloé et la quitta. La demoiselle se retrouva seule devant la vieille bâtisse. Le tableau avait été donné aux marines, avant l'opération. Tout était fini, la belle avait rétabli l'équilibre en elle, enfin en partie. Elle pouvait rejoindre le Cornellia et reprendre sa vie. La prochaine destination était sur West Blue, encore une mer pleine de mystéres.

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