Feuille de personnage Niveau: (36/75) Expériences: (49/350) Berrys: 1.868.951.002 B
Mer 7 Avr - 12:17
Le Courroux des Chimères
Mini-Event
Le marine perdait ses moyens. Reprenant sa forme grotesque, il entreprit de démontrer à tous l’étendue de sa colère. Un déluge de foudre et de flammes se répandit dans l’immense salle. Un seul de ces projectiles avait déjà causé au vieil homme suffisamment de souffrances ; il n’avait pas hâte d’y goûter à nouveau.
Une fois de plus, le teint naturellement grisâtre du fossoyeur perdit tout semblant de couleur. L’homme de pierre se tenait à nouveau là, prêt à braver les éléments, immobile… ou presque. Le malheur et la peur du jeune scientifique ne le laissaient toujours pas indifférent. Un seul pas en arrière, et Tucker Law disparaîtrait subitement sous la botte massive du grand homme. Le pauvre homme était enfin en sécurité… Le temps qu’il puisse accomplir son dernier désir.
Tandis que le titan velu commençait à tournoyer sur lui-même, désirant sans doute montrer au pauvre colonel le réel sens du chaos, le vieil homme aperçut familière parmi les corps qui tombaient du ciel. Celui-là était moins condamné que les autres. Le petit Decima prouvait son adresse, se servant des débris massifs qui accompagnaient sa chute, bondissant avec assurance d’un bloc à l’autre. Il toucha finalement le sol à proximité du vieillard, posant une main au sol. Physiquement, il semblait se porter plutôt bien, malgré sa respiration saccadée. Mentalement… l’affaire semblait différente. Son regard écarlate, rivé au sol, semblait vide. De légers tremblements le parcouraient. L’espace d’un instant, l’Eden revit ce jeune garçon hagard, désespéré, le cou enserré dans un nœud coulant sur une île sans nom de Grand Line.
-Ca va, t’es défoulé?
L’ancien esclave leva sur lui des yeux rouges à moitié absents, semblant enfin remarquer ne serait-ce que partiellement sa présence. Il le fixa sa rien dire, les lèvres serrées.
La tornade provoquée par le géant s’intensifiait. Malgré son poids plus conséquent qu’à l’accoutumée, le grand homme se sentit sur le point d’être happé. Dans sa main droite, la mitrailleuse disparut, laissant sa place à une pelle d’acier dont le long manche était enroulé de cuir noir. La tête vint se planter brusquement dans le sol gelé de la caverne. Les deux mains de grès du fossoyeur vinrent se serrer fermement sur le manche de l’outil, qui représentait un point d’ancrage plus que bienvenu.
Le vieil homme regarda les corps aspirés par le cataclysme, détruits à jamais. Il eut pour ces pauvres victimes anonymes une pensée émue. Dans une autre vie, il aurait tout fait pour les sauver, pour leur offrir les derniers honneurs, peu importe qui ils étaient. Il aurait sans la moindre hésitation mis en jeu sa propre vie pour cela. Ce temps était révolu. Il avait compris beaucoup de choses, sur la mission qui lui avait été accordée. Ces inconnus n’en faisaient pas partie.
-Allez viens. Rentre.
Le jeune guerrier le regarda un instant, hésitant. Ses mains se fermèrent en poings serrés et se rouvrirent à plusieurs reprises. Finalement, il soupira et hocha la tête, obtempérant. Il retrouvait son abri.
Et puis, le chaos. Le corps de pierre du grand homme, fermement ancré sur ses positions, soulevé comme un vulgaire fétu de paille. Une incompréhension totale. Où était-il ? Que se passait-il ? Tout s’enchevêtrait sans la moindre cohérence. Etait-il encore en vie ?
Oui.
L’instant d’après, il était couché dans la neige sous un ciel gris. Il se redressa péniblement, pour contempler l’impressionnante scène qui se déroulait sous ses yeux. Un affrontement titanesque, entre les forces du gouvernement mondial et celles de la nature sauvage. Celles de la Liberté.
Il connaissait déjà son camp.
Et puis, ce colonel. Toujours là. Buté et arrogant comme seuls les marines savaient l’être. Il le laisserait partir ? Un rire guttural s’éleva des tréfonds du château, tandis que le colossal fossoyeur toisait la petite créature cornue qu’il surplombait de toute sa hauteur. Les yeux gris du Mausolée se plissèrent un instant, hésitants, puis se détendirent. La pelle d’acier disparut, et l’homme alla chercher dans une poche de son manteau de pierre une cigarette qu’il porta à sa bouche et une allumette qu’il gratta sur son flanc rugueux. Un dernier regard accordé à ce qu’il supposait être un bien étrange zoan, et il s’en détourna, se dirigeant d’un pas lent vers la plaine entre les courses effrénées des animaux de l’île.
Pourtant, il n’avait pas laissé le marine sans surveillance. Derrière les meurtrières qui parsemaient le crâne du vieillard, si fines qu’elles en étaient presque imperceptibles, les escaméras scrutaient toujours attentivement les alentours. Si le Seyfried tentait une fois de plus de l’aborder ou de s’en prendre à lui, une nouvelle meurtrière, pratiquement invisible elle aussi, s’ouvrirait dans le dos du grand homme. Rien n’en sortirait… à part une puissante pulsation d’air compressé, qui frapperait le torse du marine d’un impact invisible. Cela ne suffirait sans doute pas à le blesser, mais le monstre aux ailes brisées serait violemment repoussé en arrière, en direction du laboratoire ; le sol effondré de celui-ci et le gouffre béant qui y faisaient place feraient le reste.
L’homme continuerait son chemin tranquillement, s’enfonçant dans le champ de bataille sur les talons du titanesque meneur des troupes. Au sein du château, derrière lui, une voix se fit entendre.
-Suzuran. On peut trouver son bateau. On peut l’empêcher de quitter l’île.
Seul un haussement d’épaules résigné y répondit.
Léon Winter - Lvl 38 - Armement et Observation - Force et rapidité exceptionnelles
Techniques:
Mavsolevm – Tombstone [Lvl 27]: Chapter transforme sa peau en un mur de pierres grises. Il est fortement ralenti, mais bénéficie d’une résistance importante. [Base : Solidité Acier] [Lvl 40 : Solidité Titane][Lvl 65 : Solidité Diamant]
Hat Trick [Lvl 17]: Chapter fait sortir un objet du château, avant de refermer très rapidement l’ouverture. L’objet semblera être soudainement apparu de nulle part. Peut également être utilisé pour effectuer une attaque surprise tout en laissant le doute sur son pouvoir. → Air [Lvl 24] : Canon capable de tirer des « boulets » d’air compressé, repoussant violemment tout ce qui se trouve sur leur trajectoire.
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"Avant moi rien n'était, nul ne fut enfanté, Hors les êtres crées d'éternelle substance, Et moi je suis comme eux, car j'ai l'éternité, Vous qui passez le seuil, laissez toute espérance." Dante Alighieri, La Divine Comédie
Eden Chapter
Edward Lawrence
Pirate
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Mer 7 Avr - 21:51
Le courroux des chimères ? Milieu 1507 ~ Time End - Grand Line
Mes sourcils se froncèrent lorsque Lucina me remercia chaleureusement. Elle espérait me revoir ? Mais pourquoi pensait-elle que j’allais partir quelque part ? Je leur avais pourtant dit que je comptais assurer leurs arrières… Je grommelai intérieurement contre la bienveillance de la jeune vampire et contre ses déclarations parfois lunaires. Ils étaient décidément toujours niais et naïfs, ces maudits gamins…
Pickles fit une sortie fracassante du complexe qui vola partiellement en éclat, faisant pleuvoir quelques décombres ainsi que quelques débris autrefois vivants. Si son excursion à l’air libre se déroulait comme escompté, un détail parvint tout de même à nuancer mes prévisions. Son hurlement guttural, en résonnant sur toute l’île, rameuta bon nombre de créatures qui vinrent se liguer à ses côtés.
Le pouvoir de rassembler ? Le pouvoir de dominer ces bestioles ?
Pickles, à sa manière, semblait lui aussi disposer de facultés tout à fait remarquables : quelque part, il avait lui aussi l’étoffe d’un roi. Décidément, c’était une bien belle créature que couvait Extinction, bien qu’il semblait évoluer dans un registre différent du Juggernault, cité par l’un des scientifiques comme étant une sorte de précurseur. Mais aurait-il réellement les épaules pour prendre la succession du désormais ex-corsaire ? Un premier test parviendrait rapidement à lui :
Tanaka. Et Machigan.
Deux vice-amiraux expérimentés qui nous barraient la route et représentaient une adversité d’un niveau considérable. Une expression irritée irait fendre mon faciès alors qu’une vérité déplaisante s’imposerait à moi.
Je n’étais pas de taille face à chacun de ces deux hommes.
Ils faisaient partie de ce palier supérieur que je n’avais pas encore atteint. J’évaluais mon niveau de combat comme étant, au mieux, plus ou moins équivalent à celui d’un Contre-Amiral, sans toutefois être persuadé de ressortir vainqueur d’un hypothétique affrontement. Et ce serait déjà une performance tout à fait admirable : un niveau de combat décent qui me convenait tout à fait pour le moment.
Il était donc hors de propos que d’envisager de les affronter : en plus de nuire fatalement à plusieurs de mes objectifs, ce serait tout bonnement risquer de me placer dans une situation très précaire, puisque la défaite semblait presque inéluctable.
C’était prématuré.
Alors, devant moi, je vis mes deux recrues à hésiter à continuer devant cette situation complexe : derrière nous se trouvaient les bêtes qui attaquaient aveuglément tout ce qui se trouvait sur leur passage, et de l’autre, se trouvaient les forces de la marine, déjà débordées par ce déferlement sauvage.
« Nos options de fuite sont limitées. Cependant, vos visages ne sont pas connus et le mien est dissimulé. Les marines sont dépassées par l’attaque des animaux, ils nous laisseront surement passer. »
C’était un constat froid et pertinent. Dans les moments difficiles, les humains avaient tendance à s’unir et à se serrer les coudes. Alors, dans le cas présent, pourquoi tenteraient-ils de s’occuper de nous alors même que nous n’étions pas menaçants ? Et alors même qu’un cataclysme de bêtes sauvages commanditées par un monstre décimait leurs forces : ils avaient d’autres chats à fouetter, et ce serait notre chance de nous extraire de cette île.
Et puis, un évènement totalement inattendu se produisit.
« Ne me dites pas que… Elle aussi… »
Alors, une nouvelle fois, l’univers vacilla et je perdis tout contrôle.
__________
Le temps sembla s’arrêter l’espace d’un instant tandis que les couleurs qui façonnaient ton environnement se diluèrent et s’évaporèrent, laissant derrière elles un monde terne et gris, dénué de vie. Un monde que les gens de ton espèce choisissaient d’embrasser.
Tu tentas de te mouvoir dans cet espace étrange, en tout point identique au monde réel que tu avais l’impression d’avoir quitté, mais en même temps si distant et esseulé. Et tu l’étais, esseulé. Plus aucune voix de ne te parvenait, plus aucun son. Et puis, tes yeux te rapportèrent la présence d’un être vivant, avachi devant toi, seul face à sa propre souffrance. Une scène des plus familières. Ta mémoire s’actionna, tentant de démêler le vrai du faux, le réel de l’irréel, le moment présent du souvenir… Mais tu fus contraint de te rendre à l’évidence : cette scène… cette souffrance… elles étaient tiennes. Ce combat avait été le tien. Et aujourd’hui, tu étais de retour en ce lieu paradoxal où s’entremêlaient passé et présent.
Et puis, tu perçus la voix de cette créature. Tu entendis sa douleur et son désarroi. Tu compris sa solitude et son impuissance. Et, sans comprendre pourquoi ni comment, ton corps se déroba à ton contrôle. Ton esprit lui-même était en perdition. Tu t’approchais de la silhouette recroquevillée, dans une progression irrésistible.
Tu entendais ses complaintes. Et tu les intégrais, les comprenais.
Mieux que quiconque.
Elle était le reflet ce que tu avais été, jadis.
Seul et impuissant. Face à tes maux, face à cet enfer qui t’entourait. Tu voulais l’aider, comme si tu aurais voulu t’aider toi-même.
Autour de toi, plus rien n’avait d’importance. Plus aucune voix ne pouvait t’atteindre. Il y n’y avait que ses appels à l’aide qui te guidaient, qui t’hypnotisait. Toute ton existence semblait converger vers cet emplacement.
Des frissons hérissaient ton épiderme alors qu’un fleuve glacial s’écoulait dans tes veines. Tu ressentais ton Haki qui semblait être porté à son paroxysme.
Et dès que tu fus à portée, ta voix, calme et implacable, viendrait détonner dans les oreilles de celle qui avait centralisé tout ton intérêt.
« Lucina Delalande, quel est ton plus profond désir ? Quelles sont les choses que tu veux réaliser, que tu veux obtenir, par-dessus tout ? »
Ta main s’apposa doucement sur son crâne, comme pour la délester du poids de ses maux.
« L’enfer c’est les autres. »
Ta maxime absolue résonna, l’implacable vérité qui, avec le temps, avait défini les contours de ton existence.
« Alors, sois égoïste, Lucina. N’ouvre pas ton cœur et ton âme aux autres. Efface leurs voix, leurs présences, leurs existences. Réprime-les, renie-les. Fais-les disparaitre. Il n’y a que tes propres désirs et ta propre voix qui aient de l’importance ! »
Ils continuèrent à te parvenir : les cris de celle à qui tu t’étais résolu à transmettre quelques-uns des profonds sentiments. Comme toi, elle subissait le poids de l’existence d’autrui. Et comme toi, elle en souffrait. Il fallait donc qu’elle s’en sépare, qu’elle s’en dissocie. Qu’elle éradique cette douleur qui ne cessait de la marteler. Et en cela, le seul remède demeurait d’être égoïste et de renier totalement leurs existences.
« Si tu veux qu’ils se taisent, alors oublie qu’ils existent ! Si tu veux que la douleur cesse, alors cesse de te préoccuper d’eux ! Soit égoïste Lucina ! Il n’y a que ça qui puisse t’aider à aller mieux. Défais-toi de cette empathie qui t’empoisonne, et alors tu seras soulagée de tes maux. C'est ce qu'est le Haki de l'Observation : une capacité qui utilise l'empathie pour entendre la voix des autres. »
Dès que tu sentirais que sa souffrance s’atténuerait, tu continuerais ton chemin, tes yeux embrasés et déterminés fixés vers l’horizon. Tu songeais, avec une certaine nostalgie et une certaine innocence, à ce qu’il se serait passé toutes ces fois, où tu avais été victime des mêmes crises, si quelqu’un avait été à tes côtés pour t’en délester. Les mêmes cataclysmes se seraient-ils produits ? Cela aurait-il changé quelque chose à la vie que tu avais mené jusqu’alors ? Le destin était-il immuable ?
Tu chassais ces questions qui demeureraient sans réponse. Tu songeais à ces deux pirates, que tu avais choisi d’épargner, ce jour-là. Si faibles, si insignifiants, et pourtant déjà dotés du Haki, dont ils réunissaient les trois formes à eux deux.
Ton cœur détonna dans une secousse brutale et expulsa le liquide carmin dans ton corps. Ta plus fidèle compagne se tenait là, bien au chaud, au centre du moteur qui alimentait ta vie. La colère.
Froide et sournoise, elle savourait de cette nouvelle embardée à laquelle elle avait assisté. Des sentiments et des émotions avaient débordé et avaient fait surface, semblait-il. C’était assez rare pour le souligner et s’en délecter. Il y avait une pointe de frustration en toi.
Et tu pestas contre cette femme que tu soupçonnais être responsable de tes tourments actuels. Tu réfutais obstinément l’idée qu’elle ait pu réussir son pari et donc avoir raison.
« Sois maudite Lilith. Sois maudite pour m’avoir transmis ce poison que l’on appelle empathie. »
__________
La fuite des mauvais jours continuait pour ceux qui devançaient une arme de bêtes sauvages et de chimères monstrueuses. Après quelques instants à mesurer l’impact de sa proposition, Edward Lawrence finit par se convaincre que ce choix était le bon et qu’il était viable. Certains le qualifieraient peut-être de fou, d’insensé, d’osé… mais il était potentiellement viable. Alors, il le suggéra aux autres pirates qui l’entouraient.
« La seule issue empruntable que je vois, c’est la mer : ces trucs ne pourront pas nous atteindre une fois que nous serons au large. Et ça tombe bien, il y a deux bateaux amarrés là-bas…»
Les deux navires de guerre de la Marine étaient là, bientôt à portée. Et les soldats déployés, débordés et paniqués par l’assaut bestial, ne seraient sans doute pas en mesure stopper un larcin dans une telle situation : il y avait fort à parier qu’ils seraient totalement pris au dépourvu. Il s’agirait là d’un pari : les deux Vice-Amiraux ne pourraient sans doute pas ignorer la ruée du géantissime Pickles vers eux et leurs paires, et seraient occupés. Ce qui laisserait aux opportunistes la fenêtre pour s’introduire sur l’un des navires et se tirer avec après avoir levé l’ancre au plus vite. Les autres fuyards qui avaient eux aussi quitté le laboratoire pourraient également s’inviter sur le bateau qui finirait par être débarrassé de ses matelots marines par l’incursion menée par le colosse encapuchonné et d’autres de ses sympathisants.
__________
Résumé :
Ed calme Lucina avec des mots... réconfortants ? Et puis continue de progresser vers les navires. Il profite de la situation chaotique et de l'attaque de l'armée de Pickles pour passer outre les marines et tente de... voler l'un des deux navires de la marine.
Explications :
Pour rappel, Ed a souvent manifesté son haki de l'observation de la même manière que Lucina. (La légende raconte que ce serait même la source de certains... cataclysmes... mais c'est une idée totalement farfelue) Alors quand Lucina se retrouve dans la même situation qu'il l'a été... il ressent malgré lui une profonde empathie et lui donne ainsi des conseils (?) pour stopper la crise et s'affranchir des douleurs.
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Membre du club officiel des "Victimes d'Erwin le vicieux" et des "Victimes de Pumori".
Edward Lawrence
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Lun 12 Avr - 4:20
Barber Janz et Wawann, Scientifique de catégorie « Nobody ».
En soi, Wawann et sa bande de scientifiques n’avaient pas forcément besoin d’entendre énormément d’arguments, mais ils ne couraient absolument pas après l’argent dans une situation pareille. Ils couraient après la vie, si on pouvait présenter les choses ainsi. En leur proposant de rejoindre un groupe où il pourrait travailler Akira attirait l’œil des scientifiques sur le fait qu’il pourrait rester souder. L’un d’entre eux alla jusqu’à marmonner qu’il existait jadis un laboratoire de scientifiques à Maisetsu, mais qu’il avait été détruit par des chasseurs de primes.
- Vu que c’est un Supernova, je suppose que les menaces de type « chasseurs de primes » ou « gouvernementaux » ont dû être repousser. Nous pourrions nous y établir un temps et voir comment la vie se déroule là-bas, c’est une île de transit, alors le commerce doit y être intéressant. C’était notre but de base, transmettre notre science que la Marine a ignoré….
Expliquerait Wawann.
Extinction se composait en grande partie de scientifiques rejetés de la Division Scientifique du Gouvernement, ils avaient tous échoué à leur examen d’entrée pour être exact. Certains aspiraient donc à prouver leur savoir, quand d’autres, comme Wawann, aspiraient simplement à vivre.
Akira ne pouvait prendre que dix scientifiques pas un de plus. Il était déjà bien trop lesté et il le sentirait en montant, ce n’était pas vraiment lui qui portait l’essentiel du poids, mais bel et bien Janz. L’homme ne parlait pas car il analysait la situation, mais c’était surtout cette forme de golem qui lui demandait énormément de concentration. Il fallait garder chaque pièce soudée l’une à l’autre…
Heureusement, Auster Litz était venu aider à remonter la vingtaine d’hommes étant restés en contrebas de ce gouffre qu’Auster voulu visiter dès son arrivée sur Time-End. Il y avait fort à parier qu’il se serait fait tabasser par ceux-ci et trainer dans la salle principale s’il l’avait fait au début de cette investigation. Au final la non-coopération de Daiki avait sauvé le Révolutionnaire. Aujourd’hui il tombait sur ces scientifiques enclins à la cohésion, car il les trouvait dans une situation périlleuse, mais s’il les avait croisés quand tout allait bien… Alors, il n’aurait été qu’un intrus à capturer.
Lorsque le groupe sortirait, il y aurait une bonne trentaine d’animaux fonçant en direction du champ de bataille. Si Auster aidait Akira en tentant de dompter l’autre moitié des animaux, alors le supernova pourrait réussir à soumettre les quinze animaux et Auster pourrait soumettre les dix chimères et cinq autres animaux. Dans le cas où Auster n’aidait pas Akira, alors l’autre moitié des bêtes irait secourir leurs camarades et Akira n’en dompterait aucun. Les animaux partiraient vers le champ de bataille et à moins de les pourchasser, il serait complexe de les dompter. La coopération était de mise.
Dans tous les cas, le duo de fortune Aus-Kira pourrait se diriger vers leurs navires par la suite, ou du moins Janz dirigeait Akira vers son propre navire et Auster devait suivre le chemin dressé par Yan qui était similaire. En vérité Janz et Yan avaient simplement amarré leurs navires vers l’est de l’île.
En arrivant vers les navires respectifs de chacun, alors les scientifiques feraient un choix plutôt surprenant. Ils étaient 35 en comptant Wawann, mais seulement vingt accepteraient de suivre Akira, dont Wawann.
- Nous avons envie de vivre tranquillement… Suivre deux Supernovas nous parait trop dangereux pour nous.
Expliquerait l’un des scientifiques.
- Mais ils sont aussi recherchés ces deux-là, ce sont des révolutionnaires.
Répondrait Wawann
- Ils ont de toutes petites primes, lui on connait sa prime juste parce que c’est un recruteur et l’autre parce qu’il a libéré des esclaves à Shabaody pendant la Purge. Et puis, on ne compte pas travailler pour eux, mais la Révolution est notre seul moyen de fuir et redevenir des civils. La marine ne nous connait pas encore, mais s’ils nous choppent sur cette île c’est fini.
Diraient-ils en parlant d’Auster et Yan.
- Bien… Mais ces révolutionnaires veulent-ils de vous ?
La réponse revenait à Auster, s’il préférait ne pas les sauver, alors ils iraient à contre cœur sur le navire d’Akira. En revanche Janz semblait être pressé et stressé, il venait d’apercevoir les trois navires de guerre…
- Bordel, la Marine. Il faut vite qu’on se casse ils vont mettre un point d’honneur à me capturer s’il me voit ! Akira on a pas le temps de parler c’est maintenant ou jamais !
Scindant leur fusion, Janz irait déposer chaque chimère sur son navire, invitant les scientifiques à rapidement monter, tandis qu’il commencerait à lever l’ancre et tout le reste. Il y avait sur son navire cinq hommes lambda, des hommes qu’ils payaient pour naviguer plus qu’autre chose… De parfait ivrogne. Janz était bel et bien descendu au plus bas depuis sa destitution. Il avait probablement gagné en maturité grâce à tout ça. En tout cas, il mettait les voiles et Akira avait tout intérêt à le suivre, à moins qu’il souhaite encore demeurer sur l’île, ce qui pouvait se comprendre, il avait probablement un bateau amarré ailleurs….
Yan quant à lui ne pressait guère Auster, il attendait, il savait son navire banal et il savait que la Marine ne ferait que peu attention à eux vu la bataille qu’il voyait au loin. Contrairement à Janz il ne représentait une « erreur gouvernementale ».
Salt Humanity alias « Pickles »
Le choix du jeune Daiki paraissait fou, mais il pouvait effectivement être le moyen le plus simple de gérer le flot d’animaux qui déferlait sur eux. Il était plus facile de gérer un danger qu’on voyait venir. Néanmoins, il comprendrait rapidement qu’il y avait tout simplement beaucoup trop d’animaux pour cela… Il en passerait, un, deux, trois, mais un mammouth viendrait l’expulser d’un grand coup de trompe, le faisant rejoindre brutalement Lucina ! Celle-ci qui était elle-même victime des effets d’un étrange mal, le haki, une autre aptitude, une maladie ? Seule elle pouvait savoir ce qui la touchait. Dans cette position presque désespérée, c’est dans le plus grand effroi que Daiki verrait fuser sur eux une rangée de mammouths… Ils allaient se faire balayer, c’était une certitude… Et c’est alors qu’elle le fit à nouveau… Lila se réveilla et cria !
Un cri si fort qu’il fit presque écho au milieu de ce champ de bataille… Stoppant net l’ensemble du champ de bataille ! C’est ce même cri qui freina Pickles juste devant la banane d’Obra… Son regard allant cibler le bébé.
- CE CRI….
Dit Pickles d’une voix plus calme, mais naturellement grave….
D’un pas lent il alla vers Lucina, Daiki et fit une chose très surprenant, il s’accroupit et vint pencher sa tête vers eux pour les sentir.
- NOUVEAU-NÉ…. SENTIR HUMAIN ET GÉANT A LA FOIS…. TOI ÊTRE SA MÈRE ? HMM.
Ce monstre qui ne pouvait se fier qu’à une chose : son espèce… Ce monstre qui haïssait, pour sûr, la race humaine. Il se retrouvait face à ce qui était son semblable… Si cela aurait pu le froisser, s’il aurait pu vouloir prendre cette enfant et partir avec, c’est l’état de la « mère » de cette enfant qui le raisonna. Pickles était-il mauvais par nature ? Ou simplement enragé par les expériences qu’il avait subies ?
Alors il leur pointa la droite et la gauche… Après tout l’armée de Pickles descendait vers les navires de guerre, la droite et la gauche avaient donc été des portes de sorties assez basiques, mais efficaces. Pickles offrait là, une porte de sortie à ces humains… En revenant sur leur bateau, Daiki et Lucina trouveraient d'ailleurs leur cochon volant, occupé à essayer d'éliminer Raiki... Manifestement en redescendant du navire, il a subit l'ordre de Pickles et l'a interprété contre l'humain dont il connaissait la position.
Ainsi, Pickles se retournerait pour aller chercher l’énorme banane qu’on lui avait placée sous ses pieds, la mangeant sans gêne.
- MMMM…. LONGTEMPS QUE PICKLES N’AVAIT PAS MANGÉ ! ALLEZ A L’ASSAUT !
Pickles profitant de cela pour entamer une véritable course, il ne marcherait pas sur ses deux pieds, mais à quatre pattes afin d’aller plus vite, démontrant le fait que les géants préhistoriques étaient plus rapide que leurs homologues contemporains. Au détriment de la force bien entendu.
C’est avec une vélocité sans nom qu’il arriverait ainsi à la mer avec les animaux qui le suivaient, son armée affrontant, désormais, les marines dans une bataille sanglante juste derrière lui.
Vice-Amiral, Ysaak Tanaka et Vice-Amiral, Machigan
Naturellement ce fut Machigan qui alla au corps-à-corps du géant antique ! Machigan venant couvrir sa masse de fluide pour frapper Pickles qui esquiva dans une série de mouvements souples, avant de lui mettre un énorme coup de pied en plein visage, cela à la façon d’un uppercut ! Ce qui sonna Machigan touché au menton, avant que la bête ne lui mette deux coups de poing à la suite au visage.
- Mais… QUOI ! ARGH….
Le gouvernemental géant ne comprenait pas cette différence de vitesse, mais une chose vint le lui faire comprendre. Son haki de l’observation, encore en stade d’éveil, était inadapté à un champ de bataille où tant de vies disparaissaient ! Et alors que Pickles semblait presque s’amuser à enchainer un ennemi dont le haki le tiraillait, Tanaka fusa vers le géant ! Il n’était pas aussi fort, mais le coup de poing qu’il lui mit au visage eu le mérite de surprendre le géant ! Bientôt c’était une bataille à deux contre un qui s’annonçait ! Pickles frappant bien plus Machigan que Tanaka qu’il ne réussissait pas à atteindre, pour une simple raison ! Tanaka usait du geppou, maitrisait l’observation et l’armement, en plus d’être plus rapide que Pickles !
- Nous menons cette bataille pour notre sauveur, Saint Constantin. Nous ne pouvons laisser une telle créature ravager le monde… Mais…
Expliqua Tanaka
- Nous ne pouvons pas laisser tant de soldats mourir… Vas-y Tanaka, sauve-les, je m’occupe de ce monstre ! FONCE !
S’écria Machigan !
- OUI !
C’est un Tanaka survolté qui fusa alors sur le champ de bataille ! Il y avait fort à parier qu’à deux ils auraient pu vaincre le Pickles en vérité, mais trop de soldats avaient déjà perdu la vie ! Par son excellent niveau, Tanaka était une étoile montante au sein du Gouvernement. Il avait vécu l’immense bataille de Drum. La bataille de Marineford, ou encore celle de Sweety Peaks ! Il ne voulait pas laisser ses hommes perdre la vie ! Enchainant une succession de kamisori survoltés, donc l’union du soru et du geppou, Tanaka traversait littéralement les animaux à la façon d’une flèche ! Ses mains couvertes de haki, transperçaient les animaux grâce à l’utilisation du « shigan » sur l’ensemble de ses doigts !
Il était effarant de voir une telle technique entre les mains d’un seul homme, mais cela permettait de sauver un maximum de vie, redonnant confiance aux soldats gouvernementaux qui reprenaient la bataille !
Pourtant à l’arrière c’était bel et bien un Machigan désemparé qui se faisait frapper encore et encore par son lointain ancêtre !
Quant au Lawrence… il serait impossible pour lui de manœuvrer un navire de guerre assez imposant pour transporter un géant comme Machigan… De même, les scientifiques et le peu d’aventuriers venus à Time-End n’aspiraient pas nécessairement à une vie de criminalité. La majorité avait fui sur les côtés, dès que l’enfant de Lucina avait stoppé la guerre et les autres étaient probablement morts.
Pendragon Uther alias Monster Hunter
En voyant cette puissance, juste colossale, Pendragon comprit qu’il ne pourrait pas stopper Pickles…
- Non Obra, je ne pense pas pouvoir l’arrêter…. Il occupe trois navires de guerre à lui seul… En revanche, on peut aider les marines ! En éliminant un maximum d’animaux !
Sortant son sabre de flamme, au lieu de pointer la lame, Pendragon pointa l’autre bout du manche, qui sembla distiller un léger gaz, avant qu’une lame de feu ne se crée ! Le guerrier la fit alors traverser le champ de bataille, celle-ci s’allongeant sur une bonne trentaine de mètres, pour venir couper en deux chaque animal qu’elle croiserait !
Clara Ulrika Ton & Koba Max, Scientifique en chef d'Extinction.
A l’intérieur, lorsque Minerva avait jugé bon de reprocher à Clara d’avoir été responsable de la capture de Koba, Clara lui présenta un beau doigt d’honneur. C’était Minerva qui avait freiné la capture de Koba et personne d’autre.
- Tu vas la fermer. Je me cassais avec tranquillement et tu es venue t’interposer. Alors maintenant tu fermes ta bouche et tu dégages avant que…
Pestant de colère elle ne termina même pas sa phrase et s’éclipsa, bien trop enragée pour perdre son temps….
Suivant les hommes masqués, Minerva pourrait sortir, logiquement bien après Auster et Akira, qu’elle ne croiserait donc pas…. Cependant, les hommes masqués lui proposeraient de faire le tour de la montagne pour rejoindre le champ de bataille, ainsi, ils pourraient rejoindre Logan… Naturellement un des hommes alla à la rencontre du colonel et lui dit simplement.
??? & ???
- Vous en avez déjà assez fait, le zèle n’est pas un acte de bravoure. Nous allons aider les autres soldats.
C’est ainsi que s’élanceraient dans la bataille les deux autres hommes masqués. L’un démontrant un retour à la vie capillaire tout simplement épatant, tandis que l’autre maniait à merveille sa masse. Le quatuor, Tanaka, Pendragon et hommes masqués, fonctionnait à merveille. Ils avaient choisi de privilégier les vies plutôt que Pickles et ne pouvait s’en vouloir pour cela… Les marines dispersés sur l’île auraient bientôt capturé les quelques scientifiques fuyards… Tandis que Koba et Tucker avaient disparu. Il ne restait que la débouille de Trix que possédait Obra.
Et alors que la guerre contre les animaux semblait atteindre son terme, c’est sur une scène bien triste que le tout s’achevait. Salt Humanity, Pickles portant en triomphe Machigan, avant de le projeter sur les rives de l’île…
- L’HUMANITE TREMBLERA DEVANT MON NOM : PICKLES !
Gronda la bête !
Quelques chimères vinrent se jeter sur le dos de Pickles pour partir avec lui… Tandis que la bête fit ce qu’elle avait toujours su faire. Elle prit la mer, partant sillonner celle-ci à la nage, comme ce pourquoi elle était née.
Désormais il était seul à nager, mais au moins, il pouvait revivre cette sensation à nouveau ! Etait-ce là le début d’une ère sombre pour Grand Line ? Etait-ce la naissance d’une armée animale ? Une armée souhaitant venger les animaux de l’esclavage qu’ils subissaient depuis la nuit des temps ? Les humanoïdes parlaient d’esclavage entre eux, mais oubliaient bien souvent qu’ils perpétraient ce même esclavage sur les animaux, êtres vivants qu’ils jugeaient inférieurs à eux.
L’ensemble du sel qu’éprouvait le règne animal pour l’Homme. C’est ce que représentait désormais Pickles.
Salt Humanity.
Pour ceux qui veulent rire de la situation finale : https://vm.tiktok.com/ZMeDBecyB/ (c'est très drôle )
Vous disposez de 72h pour répondre. Écoulé ce délai, votre tour sera automatiquement passé. Vous disposez d'un délai de 36h additionnelles exceptionnellement, que vous pouvez utiliser au besoin afin d'étendre votre tour.
Si vous ratez deux tours consécutivement sans prévenir personne en amont, vous serez exclus de l'event. Si vous ratez un tour mais que vous prévenez les MJs et vos compagnons, ça n'aura aucune incidence et vous pourrez reprendre tranquillement !
PNJs:
Clara Ulrika Ton, niveau 35 Yan Tiers, recruteur de la révolution de Seas Blues, primée à 25.000.000B, niveau 27 --> Parti avec les chimères d'Auster. Koba Max, niveau 30, race étrange, communication avec les animaux. (à genoux) (téléportée) Trix Max, niveau 20 (Tué par homme masqué) Tucker Law, niveau 25, (tous ses os sont brisés)
Wawann, niveau 10 + 29 scientifiques niveau 5 + 5 scientifiques niveau 5 au niveau du pont
Barber Janz, ex-corsaire, niveau 36, haki de l'armement, primé à 350.000.000B Pendragon Uther, chasseur de primes, niveau 35 renommée de 97.600.000B R64, chimère niveau 35, haki de l'armement(un bras en moins)
L’inconnu aux cheveux, niveau 35+, RAV capillaire L’inconnu au marteau, niveau ??? (à genoux)
Iliena, ex-vice-amirale, niveau 39 Bayley Roo, ex membre de l’AOI, niveau 37
Pickles, niveau 40, Haki de l'armement | Aptitude : Règne Animal
45 scientifiques, niveau 10. ( 25 se sont enfuis, 20 tombent dans le gouffre (morts)) (Tous évanouis, sauf ceux enfuis) 10 guerriers, niveau 10. (5 enfuis, 5 évanouis qui ont chuté dans le gouffre (morts))
7 (13-5 chimères) 2 espèces du niveau 15 à 20 (5 tuées par Logan) -> Toutes chutées (mortes) 10 (15-5 chimères) 3 espèces du niveau 20 à 25. (5 tuées par Logan) -> Toutes chutées -mortes)
30 chimères prématurées niveau 30 à cause de leur actuel état de rage. Parmi elles, les chimères que vous avez inventée sont actuellement niveau 33 à 34 (R64 demeure plus abouti) . (10 ont chuté (mortes)) (20 autres sont à l'extérieurs)
36 chimères 2E (ramenées par Auster), niveau 15 à 20 (20 ont chuté (morts)) (16 sont parties avec Yan)
300 animaux préhistoriques (niveau 20 à 30) dont des chimères (niveau 10 à 20) 150 marines sont déjà sur la terre ferme (niveau 15-20), ils se font dégommer apparemment.
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Situation de chacun:
Logan -> En soi pour ton perso pas grand chose. Les hommes masqués viennent avec Minerva à ta rencontre et te conseillent de te reposer. Tu pourras dans ton prochain poste être pris en charge par les marines à la fin de la bataille et clôturer sur ça. Tu seras escorté sur une civière jusqu'à un des navires.
Chapter -> Je n'ai rien dis à ton sujet car à mon sens tout passe. Tu peux narrer ton départ de l'île comme tu le sens, tu n'es pas une priorité pour le gouvernement.
Akira + Auster -> Du coup pour les animaux, pour les avoir il faut nécessaire qu'Auster tente de dompter l'autre moitié, sinon Akira n'en domptera aucun. Pour les scientifiques, 15 veulent qu'Auster les aident à évacuer et 20 préfèrent suivre Akira et Janz. Janz veut vite se casser. Donc si Akira choisit de rester sur l'île, Janz part. Yan n'est pas pressé. En revanche le cochon de Daiki a disparu.
Obra -> Pendragon te propose plutôt de vaincre des animaux afin de sauver des vies, plutôt qu'essayer d'attaquer un trop gros poisson. Tu pourras être pris en charge par la Marine également et poser ta montgolfière sur leur navire en attendant. Tu seras placé sur le même navire que Logan.
Daiki/Lucina > Lila cri et calme la guerre une instant. Pickles vous offre alors deux portes de sorties à vous de les prendre. Daiki en retournant sur le bateau tu constateras que ton cochon essaie de défoncer Raiki sur le bateau... Manifestement l'ordre de Pickles de tuer des humains a été une raison pour lui de s'orienter sur Raiki...
Ed > Baaaah tu peux logiquement atteindre le navire, mais ce sont de grands navires de guerre. Tout seul tu ne peux pas les commander.
La fuite de Pickles permet à la Marine de reprendre la main, les animaux sont vaincus un à un, la guerre va bientôt s'achever.
Maître-Jeu
Obra Taton
Le Génie Raté
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Lun 12 Avr - 20:26
Le courroux des chimères groupe 1
C’est en écoutant la réponse de Pendragon qu’Obra se rendait compte d’une réalité profonde, quelque chose qu’il aurait dû comprendre bien plus tôt : il a encore beaucoup trop à apprendre de ses aînés avant de continuer à faire davantage le malin. Là où l’inventeur peinait à jauger un ennemi par rapport à sa propre puissance, le Monster Hunter lui était parfaitement capable d’estimer la puissance d’un ennemi avec peu de choses. Et c’est justement car il se rendait compte de son expérience qu’Obra décida de l’assister dans la tâche. S’il ne pouvait pas vaincre Pickles, il pouvait aider à se débarrasser des chimères. Ainsi, dressant le canon de son arme en direction des adversaires, Obra viendrait charger son arme grâce à sa malédiction de jus, la remplissant de piment. Une fois chargé, il pointerait les multiples chimères qui approchaient avant de finalement tirer une flèche de jus qui provoquerait des brûlures au contact. Si les créatures ne mourraient pas en un seul coup, la douleur provoquée par le piment incapaciterait quasiment à coup sûr.
La défense dura quelques temps, jusqu’à ce que finalement Pickles décide de fuir à la nage. Au final, ils avaient réussi, les pertes étaient bien moins importantes qu’elles n’auraient pu l’être. Avant de se diriger vers la marine, le Taton viendrait se tourner vers Pendragon, lui tendant un bout de papier.
“ - Merci Pendragon. Tiens, prends ça, c’est le numéro pour me contacter. Même si tu désires bosser en solo, l’Alliance ne dira jamais non à l’expertise de quelqu’un aussi doué que toi dans ton domaine si jamais cela est nécessaire. J’espère qu’on aura l’occasion de se recroiser dans le futur.”
Saluant ce dernier, il se dirigerait ensuite vers la marine. Après quelques échanges, il fut convenu que le chasseur de primes pourrait emmener sa montgolfière à bord d’un des bateaux. Toujours en possession du corps de Trix, il viendrait faire par de cette information au marine qui voudrait l’entendre.
“ - J’ai récupéré le cadavre d’un des scientifiques. J’aurais bien aimé le ramener vivant, mais ça n’était pas trop possible malheureusement. Ca serait possible de m’emmener jusqu’à une base pour que je puisse déposer le corps et récupérer la prime ?”
Pour Obra, la mission n’avait clairement pas été une réussite totale. Cependant, ce corps était malgré tout le strict nécessaire pour qu’elle ne soit pas un échec. Désormais, il suffisait d’espérer que cela conviendrait à Giacomo pour prendre du grade dans l’Alliance. Cependant, avant cela, il allait falloir se remettre de cette vilaine blessure…
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Mar 13 Avr - 14:13
Feat
Du Monde
Le courroux des chimères
Le duo mené par Auster et Akira avait réussi à remonter tous les scientifiques. Akira n’en avait porté qu’une dizaine, mais il ne pouvait pas faire bien plus. Il était bien trop lourd à cause des chimères qu’il possédait l’intérieur du golem. Il avait ainsi essayé de dompter des animaux, si cela se passait bien, il pourrait en avoir une quinzaine. Akira espérait réussir son domptage. Mais ce n’était pas aussi simple.
Le cornu écoutait ce que le scientifique racontait, et il supposait bien, il n’y avait plus rien de gouvernemental sur cette île, même s’il n’y avait pas grand-chose dans ce genre-là. De toute manière les gouvernementaux n’avait pas la main mise sur Maisestu depuis un bon moment, et encore moins depuis que Paradise avait conquis l’île.
Tout se passait très vite, la course le retour aux navires, etc. Le duo nouvellement formé n’avait plus le temps d’aller au navire de notre héros, il fallait monter les chimères et les scientifiques et aussi peut-être les animaux qui avaient été dompter précédemment par notre homme. Les deux hommes pouvaient entendre la discussion entre les scientifiques. Alors que les scientifiques parlaient encore pour savoir avec qui partir, Janz avait vu des navires de la marine arriver sur l’île. Il voulait peut-être capturer l’ancien ou s’en prendre à la monstrueuse bête poilue qui avait été réveillée plus tôt.
« Tous ceux qui veulent venir, monter dans le bateau de notre cher Janz, nous assurerons votre protection et votre liberté aussi. »
Après avoir dit cela, Akira montait dans le navire de Janz en l’aidant à monter les dernières chimères qu’ils avaient récupérées. Lexi était arrivée en volant, elle expliquait à Akira qu’elle volait depuis plusieurs minutes à sa recherche depuis qu’elle avait vu le navire des marines débarqué. Elle s’était empressée de prendre le nécessaire et de partir le retrouver. Elle montait elle aussi dans le navire du sorcier, elle qui avait aidé Akira à arriver sur Time End.
Une fois tout le monde à bord du navire, que toutes les chimères, les scientifiques qui avaient voulu les suivre, les animaux si Akira avait pu les dompter à bord du navire, il levait l’ancre et partirait de cette île avait que la guerre n’ai raison du navire et de Barber Janz qui semblait être le plus pressé et stressé.
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Mar 13 Avr - 18:14
Feat. Groupe Final - Mini-Event
Le courroux des chimères
Daiki s'était mis à danser d'esquives, riant autant qu'il grimaçait lorsqu'un animal passait si proche qu'il sentait sa force presque l'emporter avec dans sa course. Ce n'était heureusement pas le cas, et bien que la trompe d'un mammouth le fit s'envoler, il ne l'envoya guère plus loin qu'aux côtés de sa camarade Delalande. Soulevant la poussière qui s'étendait sur le sol de pleine face, le porteur de D fit un rebond pour être à deux bouts de fesse d'avoir attéri sur ses deux jambes. Se relevant en mimant le naturel, il tourna la tête vers Lucina.
- Ca va, c'est contrôlé, dit-il en riant, esquivant un vent monumental qu'il ne supporta pas. - Hey ! Tu pourrais au moins faire semblant de t'inquiéter, pesta-t-il tel l'enfant égoïste qu'il était par nature, le ton malgré tout porté sur l'humour.
Essuyant la poussière sur sa face et crachant celle qui s'était invitée sur sa langue, il s'approcha d'un pas peu pressé avant de voir l'immense Edward Lawrence approcher à son tour. Celui-ci ignora totalement un Goat qui se mit pourtant immédiatement à le fixer d'un regard mêlant admiration et rejet. Un regard qu'on pourrait appeler "regard cul entre deux chaises". Mais ne le faites pas. Le regard de l'Edward, lui, se porta pourtant vers Lucina et le pirate se mit à débiter des paroles, des questions qui n'avaient ni queue ni tête. Se grandissant et se grossissant en arrondissant ses bras, Daiki prit une voix grave et abîmée.
- "L'enfer c'est les autres." fit-il une imitation pittoresque du capitaine pirate.
Pourtant, les paroles qui suivirent ne donnèrent pas envie au jeune Goat de continuer ses âneries. Daiki pouvait bien ignorer pourquoi le balafré sortait de telles conneries, elles n'en restaient pas moins de belles conneries.
- Hey ! Dis pas de connerie ! C'est pas en reniant les problèmes qu'ils disparaissent et c'est certainement pas d'oublier l'existence du reste du monde la solution ! S'il y a un problème, on trouvera la solution, ensembles, Lucina !
Cette phrase frappait fort pour le petit Daiki. Oublier l'existence du reste du monde, c'est exactement ce que son mentor avait fait et ce qu'il avait essayé de faire avec lui. S'enfermer dans son coin, oublier que le monde tourne et existe, c'était aussi passer à côté de toutes les merveilles de ce monde.
Alors qu'il s'apprêtait à hurler de plus belle, n'écoutant pas la suite des pseudo-conseils du capitaine, il fut surpris de voir une nouvelle vague animale leur foncer droit dessus. Cette fois, avec Lucina qui restait immobile et Lawrence qui déblatérait ses conneries, c'était fichu, ils allaient se faire écraser si Daiki ne faisait rien. Il dégaina alors son katana, fléchit les jambes et prit une posture offensive. Face à une telle horde, ses chances de vaincre devaient être en-dessous de zéro, mais s'il pouvait permettre à Edward Lawrence d'emmener Lucina avec lui, alors il aurait accompli sa mission. Ses jambes tremblèrent face à l'immense foule animale dont les pas se faisaient de plus en plus lourds et les hurlements de plus en plus menaçants. C'était ça, la grande fin de Goat D. Daiki ? Ecrasé comme un vulgaire insecte ? Aussi minable fut-elle, il accepta cette fin et tandis que ses jambes tremblantes entamaient une course, le cri assourdissant venant de derrière lui glaça un sang déjà bien froid, stoppant nette l'avancée de la horde animale. Une sueur chaude vint alors surprendre le Goat qui ne tarda à comprendre ce qu'il se passait. La scène était presque magique. Un champ de bataille, arrêté dans l'espace-temps. Lui, son sabre et ses jambes tremblantes, face à une horde immobile. Son cou se tournant doucement, porté à le faire suite aux bruits de pas du géant. Pickles approchait et ses pas les plus proches firent sauter de quelques centimètres le petit humain. Son énorme tête ne tarda pas à s'abaisser à leur niveau, ses grosses narines reniflant l'odeur qu'ils dégageaient. Immobile et silencieux, Daiki observa la scène, bouche bée. Puis le géant préhistorique fit plus surprenant encore, de sa voix grave il ordonna à son armée de les laisser passer, le bébé et eux. Balbutiant une seconde, Daiki était malgré tout ça parvenu à retrouver son attitude.
- Notre navire est là-haut, dit-il en pointant du doigt le sommet de la montagne. - Ce sera plus simple que de voler un de ces navires, conclut-il en montrant la plage de son autre main tandis que Pickles retournait à sa précédente position.
Hésitant un instant à quitter le champ de bataille, Daiki se retourna vers Edward Lawrence.
- Tu peux aussi faire comme tu veux, mais je dois aller vérifier que tout va bien sur le bateau. Tu n'auras qu'à appeler si tu as besoin de nous.
Le pirate se tourna alors vers Lucina et s'approcha plus particulièrement de Lila dont le cri lui avait très probablement sauvé la vie.
- C'est une précieuse camarade, que nous avons là, dit-il en dégageant le front de ces petits cheveux roses avant de lever ses yeux vers la mère adoptive. - Lucina, tu peux marcher ? fit-il preuve d'empathie. - Allons-y ! conclut-il, prêt à lui venir en aide au besoin.
Puis, que l'Edward vienne ou non, il prit la direction du Sanglier des Mers, ignoré de l'armée animale. Le chemin fut assez long et le décor toisé de traces de pas aussi énormes que variés, d'arbres écrasés et de petits animaux qui n'avaient pas été épargnés par la folle course des plus gros.
- Arrête ! Fais pas l'con, Idioshishi !
Cette voix était reconnaissable parmi cent autres et elle puait la peur. Alors comme d'habitude lorsqu'il savait Raiki en danger, Daiki accéléra le pas et lorsqu'il sortit finalement de la lisière du bois, il aperçu enfin Raiki, faisant misérablement face à un Idioshishi agressif, les paumes de ses mains en avant. Le Goat ne tarda pas à entreprendre une nouvelle course, fonçant sur la chimère.
- ON ATTAQUE PAS SES CAMARADES, IDIOSHISHI ! hurla-t-il en courant avant que le déroulement de la scène ne le clou sur place.
Salomeh apparue, comme sortant de nulle part et vint clouer la truffe de l'animal au sol du dos de son livre. La bête assommée, la petite fille dont le visage paraissait plus rouge que rouge descendit de la tête animale, ne cessant sa marche que devant un Raiki apeuré et reculant sur ses fesses. L'entendait comme grogner devant lui, le roux mit ses deux mains devant sa bouche pour se forcer à arrêter de gémir. Enfin, le visage de Salomeh retrouva sa belle couleur d'origine et ses yeux la douceur d'une enfant.
Derrière, Daiki approchait en tapant dans ses mains et en riant de vive gorge.
- Bwahahahaha, t'es la meilleure Meh ! dit-il en plusieurs fois tant il avait du mal à retenir ses rires.
Salomeh lui sourit comme si de rien n'était avant de ré ouvrir son livre et de remonter sur le navire, son attitude provoquant un nouveau fou rire pour le capitaine. Ils allaient devoir attendre qu'Idioshishi se réveille, maintenant.
Feuille de personnage Niveau: (31/75) Expériences: (80/220) Berrys: 1.570.000
Jeu 15 Avr - 14:21
Le couroux des chimères
[Groupe FINAL - Mini event]
Parmi tous les hurlements qui se faisaient retentir me détruisant à chaque seconde intérieurement, je distinguais une voix qui m'était particulièrement familière, une voix qui me faisait frissonner il y a déjà pas mal de jours de cela. Cette voix s'imposait bien plus que les autres me demandant ce que je souhaitais le plus au monde, mais j'étais incapable de réponde à Edward Laurence tant la douleur persistait. Je sentais sa main s'apposer sur le haut de mon crâne et l'entendait prononcer les mots suivants: "L'enfer c'est les autres !" Un second déclique se faisait en moi, mon sang ne faisait qu'un tour en entendant cette phrase, car je savais qu'au fond de moi même il n'avait pas tord. La pupille de mon unique œil, en larme, restait rouge, le temps en suspens, et j'écoutais attentivement chacun des mots prononcer par l'homme. C'était comme si ces paroles m'infligeait une délivrance de mes maux, qu'une partie de ma personne venait de mourir et que le côté sombre de ma personnalité l'emportait un peu plus sur le personnage que je ne voulais devenir. Je rejoignais à petits pas, la force obscure. Si je devais représenter tout cela, ce serait un cœur noircissant de jour en jour se laissant succomber par la haine. Mais très vite cette image s'enlevait de mon esprit en écoutant les paroles de mon capitaine, les autres voix ayant disparues entre temps. Ma pupille redevenait à la normal et mon état de transcendance s'estompait. Je prenais l'enfant dans mes bras, la fixant d'un regard maternel avant de répondre à la question d'Edward, d'un ton très bas.
LUCINA: Je choisis d'être égoïste et de protéger cette petite, coûte que coûte.
Avant de lever mon œil vers lui et de lui sourire.
LUCINA: Je veux qu'elle nous accompagne avec Daiki et que nous peignons le monde de nos couleurs.
Soudainement le sol tremblait et je me rappelais que nous étions actuellement sur un champs de bataille... Je tournais assez rapidement la tête vers mon capitaine avant de constater qu'un troupeau de Mammouth nous fonçait droit dessus. Contrairement à Daiki qui claquait des genoux, la peur ne m'envahissait pas, car je savais que l'enfant pouvait avoir le même contrôle que le Pickles face à ces créatures. D'ailleurs, cela voulait dire qu'il ne m'entendait pas plus tôt lors du premier assaut. Je me levais doucement, la jolie petite fille dans un bras et mon autre main tenant Color'Art. Et ce que je pensais ne tardait pas à se produire la petite grognait et hurlait, ce qui en l'espace d'un instant figeait une seconde fois le temps. Tous les animaux s'arrêtaient en entendant le cri du bébé. Même Pickles était piqué de curiosité et... Attendez là, il vient vraiment par ici ?! Je restais figer sur place, mes membres que j'ordonnais de bouger refusaient de se mouvoir, ne serait-ce que le petit doigt ! Je ne m'attendais pas du tout à ça ! Ce regard... il me faisait peur. Je sentais sa respiration comme s'il nous reniflait ? En entendant de sa grande voix, il le disait de lui même que l'enfant sentait à la fois l'humain et le géant.
LUCINA: J... J'en prendrais grand soin !
Disais-je en déglutissant péniblement ma salive. Il nous laissait le choix de partir soit par la droite, soit par la gauche et mon capitaine ne tardait pas à indiquer son bateau au géant avant que celui-ci ordonnait aux siens de nous laisser la voie de libre. Après un échange brève avec Edward ce dernier s'approchait un peu plus de moi et de Lila avant de soulever la chevelure de l'enfant.
LUCINA: Oui, elle est adorable. Je peux marcher, ne t'inquiète pas.
C'était sur un "Allons-y !" que j'accompagnais le porteur du D. en direction du Sanglier des Mers. Après une "petite" ascension où la marche devenait pénible, nous entendions le pauvre Raiki en grande difficulté ! Je ne me sentais absolument pas apte de courir pour lui venir en aide, encore bien trop secouer par tous ces évènements. Que ce soit la soif de sang, la bataille qui éclatait, ce mal de crâne qu'Edward nommait le Haki de l'Observation, le face à face avec le Pickles ou encore de protéger la petite Lila à la chevelure rouge flamboyante (enfin pour le coup c'était surtout l'inverse), un sentiment d'épuisement se faisait assez vite ressentir dans tous mon corps lorsque nous atteignions enfin le navire. Alors que Daiki hurlait après Idioshishi pour l'arrêter, Salomeh faisait son apparition stoppant l'animal d'un coup de livre sur le naseau. Mon capitaine était plutôt satisfait de la mordue de livres et ne se privait pas pour le lui dire. Je m'installais sur le bois du pont, posant mon pinceau et mettant l'enfant sur mes genoux. Je regardais mon capitaine, le ventre criant famine... Ah non, pas encore !!! Les joues rouges de honte, l'œil détourné, je disais hésitante:
LUCINA: Capitaine... j'ai faim...
Il savait très bien ce qu'il devait faire dans un cas comme celui-là maintenant.
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Lucina Delalande
Auster Litz
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Feuille de personnage Niveau: (30/75) Expériences: (14/120) Berrys: 7.118.239.000 B
Dim 18 Avr - 15:29
Le courroux des chimères [Groupe Final - Mini event]
- Akira ! Dis-je en voyant la Supernova sortir du gouffre, suivit du non moins célèbre Barber Janz ancien Capitaine Corsaire !
- Tu t’es trouvé un nouveau copain ? ajoutais-je avec un sourire histoire de détendre l’atmosphère alors que les scientifiques qui étaient avec moi enlaçaient ceux resté en bas maintenant sain et sauf.
Le maudit de la paille me remercia d’avoir aidé tout le monde à sortir du gouffre puis nous sortîmes tous de cette grotte par ce passage dérobé qui fut plus tôt mon moyen d’entrée dans la montagne. Dehors trônait toujours la carcasse de la bête que nous avions affronté avec l’équipe. Un chimère 3E qui fut mon premier échec, l’impossibilité de le libérer, la limite de mes pouvoirs me sauta au visage.
Rapidement ce fut le sol tremblant sous les galop d’un large groupe de chimère et d’animaux nous fonçant dessus. Le troupeau s’approchant, Akira se saisit de son fouet de paille et tenta de les dompter, ils étaient sous le contrôle du Pickles c’était une évidence, sans mon aide, son fouet serait inutile. J’étais une des seules personnes à pouvoir contrebalancer le pouvoir de soumission du Singe Géant. Alors je courais pour m’installer bien face à eux faisant office d’obstacle à leurs courses et dès qu’il furent rentré dans le périmètre d’action de mon Empathy Radar, je me mettais en action. Je connaissais le combo qu’il fallait utiliser sur ces bêtes pour les aider et reproduisais alors l’expérience.
- Akira, concentre ton fouet sur les animaux, je gère les chimères ! une indication qui venait d’une hypothèse précise
*Kanjou Kanjou no Water*
Les chimères étaient probablement des meneuses de groupes d’animaux préhistorique normaux, car elles étaient plus puissantes, et c’est en coupant la tête que l’on peut aussi calmer les autres. C’est pourquoi j’usais de cette techniques sur les créations scientifiques. La combinaison Water – Spritz s’était montré efficace à plusieurs reprise sur les chimères et il n’y avait pas plus de raison que cela ne fonctionne pas maintenant. C’est pourquoi j’usais ensuite de la technique :
*Kanjou Kanjou no Spritz*
Pour que mes cibles après avoir été calmées nous rejoigne. Ensuite, je m’intéressais plus particulièrement au groupe que mon camarade Vaudou tentait de dompter. Si je ne me trompais pas, le groupe s’arrêterait avec l’utilisation successive de mes actions et les bêtes restant sous l’influence du Pickles serait en combat intérieur entre s’arrêter d’agir comme le groupe le fait ou poursuivre selon l’ordre du chef suprême. Cette lutte tournerait plutôt en faveur de la libération grâce au fouet d’Akira et je viendrais compléter le processus en usant finalement du Kanjou Kanjou no Water. Ce que je fis alors.
Alors que notre altercation prenait fin, qu’elle fonctionne ou non, je remarquais sur l’arbre le sabre de Yan qui pointait une direction. Il me montrait le chemin, je m’en saisi et l’attacha à ma ceinture pour le lui rendre. Il avait son navire proche du miens certainement, à l’Est de l’île, et apparemment aussi au même endroit que le navire de l’ancien corsaire.
Tous ensemble, et possiblement moi avec quinze chimère et cinq animaux supplémentaire, nous prîmes la route de nos navires. Sur place, en effet, je n’étais pas garés bien loin, ayant amarré quelques jours plus tôt proche du village. C’est là que sur les trente-cinq scientifiques qui composait notre grand groupe, quinze d’entre eux refusèrent de suivre les pirates. Une conversation débuta entre eux sur leur avenir, il en ressorti que ces quinze personnes virent en moi un moyen de s’échapper et de reprendre une vie digne de civil. Lorsque l’on demanda à Yan et moi si l’on voulait d’eux je tentais de répondre en nos noms :
- Si vous voulez vous repentir et trouver le moyen de vous libérer de vos actes avec honneur et dignité, ce chemin se tracera du côté des révolutionnaire. Je saurais vous conduire là où vous pourrez reprendre une vie normale. Nous avons tous droit à une seconde chance n’est-ce pas…
Puis je me tournais vers Yan pour voir s’il était d’accord avec mes paroles.
Ensuite je m’approchais de lui, pour discuter :
- Tiens, je te rends ton sabre, merci de m’avoir indiqué le chemin. Si ton navire n’est pas assez grand pour tout embarquer, je vais retrouver le miens et je pourrais prendre l’autre partie du convois.
Spoiler:
Techniques utilisées : Kanjou Kanjou no Water (lvl14) : signifiant "dessaoulé", la technique permet à Litz ou aux cibles qu'il veut de reprendre leurs calme. La technique fonctionne sur toute personne se trouvant à porter de son Empathy Radar, dans une limite de nombre suivant le niveau. Mais se trouve très efficace lorsque le maudit est en contact physique avec la ou les cibles. lvl 14 : 5 personnes max (1/contact) - lvl 18 : 8 personnes max (2/contacts) / lvl 22 : 12 personnes max (3/contacts)
Kanjou Kanjou no Spritz (lvl 16): Un nouveau cocktail qui invite à l'affection ou l'animosité entre les cibles situé dans l'Empathy Radar. Le nombre de cible dépend du niveau de l'utilisateur. Lvl 16 : 5 personnes / Lvl 19 : 10 personnes / Lvl: 23 : 15 personnes
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Auster Litz
Logan Seyfried
Colonel
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Race : Humain
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Lun 19 Avr - 14:39
Le courroux des chimères
Dans un dernier élan de force mais aussi de douleur, Logan avait tenté de dissimuler la douleur de son corps meurtrit. Parsemé de brûlure, il avait cherché à imposer sa volonté à Eden pour récupérer le scientifique qu’il blâmait pour la mort de Roxiflor, l’un de ses plus fidèles amis. Le pirate n’était cependant pas dupe. Il avait lui aussi assisté à la danse du Seyfried dans le labo et avait facilement pu évaluer sa puissance. Les limites du marine avait été atteintes et il ne pouvait plus bouger. Le primé s’était soustrait à sa juridiction. Tucker Law serait une nouvelle cible à ajouter au tableau de chasse du colonel, Eden potentiellement aussi.
A bout de force, Logan était tombé en arrière. Ses yeux étaient rivé vers le ciel alors que les combats faisaient encore rages. Les soldats ainsi que vices-amiraux présents n’auraient qu’à prendre la relève, il en avait fait suffisamment. Les prochains jours seraient sans doute consacrée à son deuil. Le corps d’Eron gisait lui aussi sur le sol, inconscient mais toujours en vie. Le combat de Logan s’arrêtait la. Il était maintenant incapable de bouger.
De son côté, Minerva s’était contentée de suivre les deux hommes sobrement jusqu’au niveau du Seyfried. Elle se demandait qui ils étaient. Ceux-ci ne lui étaient très certainement pas hostiles. Le Seyfried avait signalé sa position grâce à un dernier éclat foudroyant ce qui l’avait rendu facilement localisable. Une fois arrivée, Minerva s’était dirigée directement vers Logan pour s’accroupir à son niveau. Elle s’était approchée avec douceur et… Avant donné un coup de poing dans le ventre de Logan…
“Bête type. T’as intérêt à être remis d’aplomb pour notre mariage.”
Logan ignorait toujours de quoi elle pouvait bien parler mais son instinct lui indiquait qu’il n’était absolument pas question de la contre dire. Ecoutant les conseils des deux hommes, Logan s’était simplement laissé prendre en charge. Une civière lui avait été amenée et il était rapatrié jusqu’au bateau. La suite ne dépendait plus de lui.
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Logan Seyfried
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Le Passeur
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Lun 19 Avr - 15:59
Le Courroux des Chimères
Mini-Event
Le marine, tout arrogant qu’il était, comprit bien vite qu’il lui fallait lâcher l’affaire. Le vieil homme ne lui accorda même pas un sourire satisfait. Il avançait d’un pas tranquille, un boitement à peine perceptible. Il avait, après tout, tenu tête à Piso Burmeister. Comment un vulgaire colonel aurait-il pu l’arrêter ?
Devant lui, la guerre faisait rage. Animaux et humains mourraient par dizaines. Bientôt, cette île serait devenue un véritable cimetière à ciel ouvert. Un de plus… Un de trop, sans doute. Encore un, qui s’ajoutait à la liste de ceux qu’il ne pourrait jamais guérir. Le vieux fossoyeur était las. Quelque part, bien cachée au plus profond de lui, la culpabilité tenta de forcer les barreaux de sa prison noire. Il la refoula aussitôt. Cette mission lui avait été retirée ; ou plutôt, il s’en était déchargé. Il avait décidé qu’il était temps pour lui de se saisir de son propre destin. C’était pour cela qu’il avait ressuscité.
Ses pas s’arrêtèrent. Un colosse de pierre, immobile au milieu des cadavres. Les choses arrivaient-elles à un terme ? Le corps du vice-amiral vola, allant s’écraser sur la côte. Un instant, son regard alterna entre le géant moderne, vaincu, échoué, et l’ancien, quittant le champ de bataille avec la promesse d’un lendemain grandiose. Ils incarnaient, à eux deux, l’immensité du choix face auquel il se trouvait. Ou peut-être était-ce celui qu’il avait déjà effectué, sans oser se l’avouer.
Son pied se souleva. Les beuglements d’un escargophone résonnèrent dans la grande salle centrale du château. Une main maigre et pâle décrocha le combiné. Une voix, puis le silence.
Il se mordit la lèvre.
Il se gratta la nuque.
Il hocha la tête.
Sur l’un des écrans qui ornaient la pièce, une silhouette encapuchonnée, puissante, assurée, s’était frayée sans mal un chemin à travers la champ de bataille. Ce fut Léon qui la désigna de l’index. Il ne l’avait pas quitté des yeux, depuis qu’ils étaient remontés.
Peut-être, après tout, n’y avait-il pas de choix.
Peut-être n’y en avait-il jamais eu.
Elle aurait apprécié cette conclusion.
Sur le torse de l’homme de pierre, une vaste ouverture fit son apparition. Vide d’abord, en fusa bientôt à une vitesse digne d’un boulet de canon un crochet métallique massif, au bout d’une épaisse chaîne brillante. Le grappin traversa les airs, au-dessus des combattants, pour finir sa course à proximité de l'impétueux nébula. Puis la chaîne se rétracta, emportant à une vitesse folle le corps du vieil homme.
Un instant plus tard, il posait à nouveau le pied à terre dans un nuage de neige. Ses yeux se baissèrent vers celui qui lui avait demandé son allégeance. Un sourire fin fendit son visage.
Une nouvelle ouverture fit son apparition sur le corps du vieillard, et un cri perçant se fit entendre. Un gigantesque hibou se trouvait aux côtés de son propriétaire, fixant l’homme explosif d’un regard méfiant.
Charon
Doucement, les traits granuleux du vieux pirate reprirent une teinte presque humaine. Au sein du château, il accorda un regard désolé au scientifique qui se remettait lentement de ses émotions et de ses blessures. Lui aussi obtiendrait ce qui lui avait été promis… il fallait simplement faire preuve d’un peu de patience.
-Alors, c’est où qu’on va… Cap’tain?
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La pièce sans fenêtre est faiblement éclairée par quelques chandelles vacillantes. L’air est lourd, saturé par la fumée et l’encens. Elle raccroche le combiné. Ses gestes sont délicats, mesurés. Ses doigts agiles se posent doucement à côté du gastéropode.
- Tu es sûre?
Le petit être à l’opposé de la chambre la fixe en haussant un sourcil. Le choix semble excessif, même pour elle.
Son regard se baisse sur la petite table d’ébène. Parmi la multitude de symboles indéchiffrables gravés à sa surface sont éparpillés cinq osselets, vestiges d’un animal inconnu. Ses yeux parcourent une fois de plus les petits artefacts. Ses lèvres pulpeuses, couvertes d’une épaisse couche rouge, se retroussent pour révéler des dents immaculées.
- Allons, mon chéri. Quand me suis-je déjà trompée?
Léon Winter - Lvl 38 - Armement et Observation - Force et rapidité exceptionnelles
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Captain Hook[Lvl 24] : Baliste projetant un lourd grappin métallique. Un système de poulie permet alors de tirer fortement vers le château l’objet (ou la personne) sur lequel s’est fixé le crochet.
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"Avant moi rien n'était, nul ne fut enfanté, Hors les êtres crées d'éternelle substance, Et moi je suis comme eux, car j'ai l'éternité, Vous qui passez le seuil, laissez toute espérance." Dante Alighieri, La Divine Comédie
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Edward Lawrence
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Lun 19 Avr - 18:42
Ed's Time ? Milieu 1507 ~ Time End - Grand Line
Mes pas me firent lentement dégringoler vers l’objectif qui se tenait, là, encore un peu plus loin. Là où les terres froides et enneigées que j’avais foulées trop longtemps allaient se perdre, tremper dans l’océan. Un endroit où je n’aurais pas dû avoir ma place, sans doute. Mais les hommes avaient construit des bateaux et s’en servaient comme instruments pour atteindre leurs rêves.
Ces bateaux que je voulais faire miens. Et qui l’auraient sans doute étés, si les choses s’étaient passées autrement. Non. De fausses excuses. C’était l’apanage des faibles que de se perdre dans ces vaines idées. J’étais un pirate.
Et ce que je désirais prendre, je le prendrais.
J’allais me les approprier, purement et simplement, parce que je l’avais décidé. Seul un doute subsistait et semblait me freiner dans ma lancée : ces navires seraient-ils assez gros pour transporter mon ambition démesurée ?
Et la bête, elle aussi démesurée, se prit à vouloir défier mes prévisions, se jouant de leur timing et renversa totalement le cours des choses. Il était à l’image du temps qui œuvrait sur cette île qui l’avait abrité si longtemps, finalement : désordonné et irascible face aux lois qui tentaient de le contenir. Qu’importe, mon avenir était tracé, là, devant moi.
Mais lorsque je me fus davantage rapproché de mon objectif cintré de bois, je dus me rendre à l’évidence. Ce pouvoir, si impérial fût-il, avait lui aussi ses limites : quête futile.
Où étaient-ils ?
Autour de moi, ne gisaient que des carcasses insipides. Où étaient-ils ? Mes fidèles soldats, mes dévoués serviteurs, mes nombreux soutiens ? Je dus me rendre à l’évidence : ils n’étaient plus à mes côtés.
Dès lors, le navire qui me surplombait paru bien plus imposant, hors d’atteinte, même. Je pestai, ruminant ce retournement de situation inopportun. Allais-je vraiment devoir renoncer à mon dû à cause de leur absence ? Sans eux, il ne me serait pas permis de le manœuvrer. Je pestai, maudissant mon échec, lancinant. L’enfer, c’est les autres, hein ?
Et les voix qui résonnaient et s’éteignaient, tout autour de moi, finirent par se taire, comme pour souligner cette évidence que je ne pouvais plus fuir.
J’étais seul.
Seul parmi tous ces êtres, seul à courir derrière cet objectif illusoire, seul à vouloir naviguer contre vents et marées. Seul, et dans l’incapacité de naviguer plus loin.
L’enfer c’est les autres, hein ?
Et puis, Pickles, s’élança envers et contre les insectes qui tentaient de le contenir. Le moment que j’avais guetté, tout ce temps. Et peut-être, l’instant décisif. Aurais-je à intervenir ? À me dresser moi aussi contre ces pouilleux qui se dressaient contre la liberté ? Une prise de position deviendrait finalement inévitable.
Mais ils étaient des vice-amiraux.
Et, en cela, ils continuaient de m’être supérieurs. Alors, Pickles, dans le refus de se soumettre et de se complaire dans la faiblesse dans laquelle je m’étais enracinée, s’imposa au monde. Et, je contemplai d’un regard sombre le début de son œuvre, caractérisée par la défaite de cet imposteur qui prétendait représenter les plus grands de ce monde.
Personne ici n’était taillé pour endiguer la liberté dont s’était saisi le Pickles.
Alors, je dus me résoudre à retourner auprès des miens, de ces insectes qui fuyaient la grandeur. Des frissons hérissaient mon épiderme alors que j’avais renoncé à braver ce mur qui m’empêchait d’évoluer. Mes Hakis, comme trahis par ce choix nébuleux et insipide, commencèrent à me ronger de l’intérieur.
Je n’étais pas à la hauteur, finalement. La frustration ankylosa chacun de mes pas, tandis que mes pupilles s’assombrirent. Pouvait-on réellement parler de réussite alors que tous les pans de mon corps suintaient l’échec ?
Et alors, que je m’apprêtai à m’engouffrer dans la forêt, à la suite des faibles et des lâches, une voix résonna parmi le silence ambiant qu’était devenu mon esprit, sortant mon Haki de l’observation de sa prétendue torpeur. Une voix qui avait quelque chose de familier...
Une voix et une présence, qui, quelques instants plus tard, fut accompagnée de mots. Et, m’apparurent les contours usés par le temps d’un fossile qui avait toute sa place dans cette île où le sablier semblait s’être arrêté.
Time End hein ?
J’avais toujours détesté cette île, habillée de son froid hivernal et insupportable. Son appellation aussi ne me revenait pas. Le temps n’était pas écoulé, ni même arrêté, il était juste compté. Comme celui de ces légendes qui se tenaient actuellement aux sommets. Et bientôt, viendrait le nôtre.
Ainsi, ma réponse sonnerait comme une évidence.
« Sur le toit du monde. »
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Edward Lawrence
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Jeu 22 Avr - 5:31
Yan Tiers, Recruteur de la Révolution de Seas Blues, primé à 25.000.000 de berrys.
En finalité le duo assez atypique unissant révolutionnaire et Supernova prouva son efficacité, le duo prenant le parti de s’allier aussi bien pour secourir les scientifiques que dompter les animaux. La dizaine de chimères se ralliant au parti d’Auster, ainsi que cinq autres animaux, tandis que pour Akira ce serait quinze animaux. Il s’agissait d’animaux préhistoriques endémiques de l’île. Quant aux scientifiques, ce fut assez naturellement que la quinzaine prévue se joignit à Auster et la vingtaine à Akira. Tout se déroulait comme il le souhaitait, même si les scientifiques firent savoir à Auster qu’ils ne comptaient pas pour autant devenir révolutionnaires ou autre. Ils cherchaient avant tout une personne pour les libérer. Il ne devait donc pas les considérer comme des recrues, mais simplement des personnes qu’il avait sauvées.
- Non inutile de récupérer ton navire, à la rigueur nous repasserons le prendre plus tard, quand la Marine sera partie. Il serait imprudent d’aller récupérer ton bateau, tu dois savoir analyser ce genre de chose Auster.
Et alors que le navire de Yan levait l’ancre, tout comme celui de Janz, Yan regarderait une dernière fois Auster, puis l’immense géant se dressant au loin.
- Cette chose doit être le « Pickles » que voulait libérer ce Tucker. Il semble se déchaîner sur les marines c’est bien, mais comment vivras-tu le fait d’avoir libérer un tel monstre s’il vient à tuer des innocents, Auster Litz ?
Après tout, cette situation n’était autre que l’œuvre de ce jeune blond. Pickles, Salt Humanity avait été libéré car Auster Litz avait décidé de libérer Tucker Law, afin qu’il réalise ce projet. Pour le moment la bête ne faisait rien de gênant pour la Révolution, mais comment serait perçu l’acte d’Auster, si un jour la bête attaquerait des civils ou des révolutionnaires ?
L’alliance de deux Supernovas ne passerait jamais inaperçu, en ce jour Suzuran Akira et Barber Janz avaient démontré l’existence d’un lien entre eux, lien que le Gouvernement Mondial n’oublierait pas de sitôt.
La fuite de Daiki et Lucina se ferait ainsi sans encombre, tout comme le fait de maitriser le cochon-volant devenu un peu trop sulfureux. Il semblait être temps pour eux de se libérer de leurs chaînes. Time-End allait devenir un souvenir marquant pour eux, leurs premières péripéties dangereuses. Ils avaient frôlé la mort, certes, mais la candeur de ce duo, la bonté de leur âme, semblait satisfaire le destin. L’enfant, entre leurs mains, était bénie d’un don incommensurable. L’évolution de cette petite fille allait dépendre de ce binôme et tout particulièrement de sa mère d’adoption. Cette enfant, que Pickles avait reconnu, allait-elle un jour rencontrer le géant préhistorique dans un cadre plus tranquille ?
Le destin de la petite Lila était désormais entre les mains d’une bien singulière équipe. Par la suite vint le départ assez apaisé des géants d’un peu plus de trois mètres, les pirates que rien ne semblait unir, Eden Chapter et Edward Lawrence. Ils étaient désormais libres face au monde et pouvaient quitter les lieux sans encombre. Tout en restant discret, le Lawrence avait assuré la propriété de ce lieu enneigé. Les scientifiques d’Extinction n’y étaient plus, mais les restes de leur laboratoire subsisteraient encore.
Vice-Amiral, Ysaak Tanaka et Vice-Amiral, Machigan
Les marines ayant survécus, à cette bataille, iraient d’abord récupérer les dépouilles de leurs camarades. Aujourd’hui la Marine avait perdu cinquante soldats au prix de trois cents animaux furieux. La réactivité d’Ysaak Tanaka avait permis d’éviter le pire, tout comme le sacrifice de Machigan. Ce dernier prit de longues minutes à se relever, mais y parvint malgré tout. Les dépouilles de plusieurs chimères furent récupérer et quelques-unes furent capturées vivantes et placées sur les navires de Machigan et Ysaak. Tout semblait se calmer. Bientôt, dans cette immense allée ayant servi de champ de bataille, on ne trouverait que les dépouilles d’animaux. Les chimères avaient toutes quittées les lieux, pour le meilleur et pour le pire de ce monde.
Tandis qu’Obra était accompagné sur le troisième navire gouvernemental, Pendragon lui faisant ses adieux en lui laissant son numéro, Logan était embarqué en civière sur ledit navire. Les deux hommes n’étaient donc pas sur les navires de Machigan et Tanaka. Obra serait alors pris en charge et emmener à l’intérieur du navire, tout comme Logan. Les navires ne partirent pas immédiatement, réalisant des appels pour alerter les instances gouvernementales.
Enfin, les navires quittèrent finalement les lieux, le navire de Tanaka ouvrant la voie, suivi de celui de Machigan, pour finir par celui sans propriétaire.
Pourtant, à l’arrière du troisième navire, le regard figé vers l’île deux hommes retirèrent leurs masques, puis leurs capuches. Des chevelures d’un teint laiteux, le regard doré pour l’un, le regard azur pour l’autre.
Cang Thalassa & Pang Thalassa
- La prophétie était donc vraie….
- Salt Humanity devait être libéré ?
Déclara le plus âgé des deux.
Pang, fils méconnu de Wang Thalassa, âgé de seulement dix ans, était l’homme masqué de petite taille. Calme, il n’aurait jamais pensé être confronté à un haki des rois ou à une bataille de cette ampleur. Pourtant, sa masse d’obsidienne tranchait réellement avec son air innocent.
Cang Thalassa était quant à lui le membre de la famille reconnu comme étant un véritable diplomate et un homme à l’affût de la politique. Probablement le Thalassa étant le plus proche de ce que devait être Thalassa Yang le Cinq Etoile, durant sa jeunesse.
- L’important est qu’Extinction ait été éclaté. Qu’une seule institution récupère ces individus auraient été problématique. Koba, Trix et Tucker sont bien moins efficaces séparément. En revanche, l’absence de Zifukoro a réduit notre utilité, c’était lui que nous devions éliminer en priorité… La question est de savoir où il pourrait bien être.
Expliqua Cang.
- Ce Zifukoro, c’est bien l’homme qui serait aussi intelligent que le Scientifique-en-chef de la Division Scientifique ?
- Oui, c’était le véritable rival de Carl Benz il y a vingt ans. Personne n’aura pu croire qu’il réapparaisse un jour.
Enchaînerait Cang.
- Tu as pu lire l’archive à son sujet et celle sur Pickles ?
- Tu grandis beaucoup trop vite toi… C’est fait oui. Enfin, grand-père s’en est chargé.
- Tu peux me la raconter ?
- Dans les grandes lignes, pourquoi pas.
- L’histoire des Géants Préhistoriques !
Retrouvant un comportement digne d’un véritable enfant de dix ans, c’est sur l’insouciance d’un jeune homme prometteur que Time-End semblait disparaître aux yeux du Gouvernement, redevenant l’île hostile qu’elle avait toujours été…
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PNJs:
Clara Ulrika Ton, niveau 35 Yan Tiers, recruteur de la révolution de Seas Blues, primée à 25.000.000B, niveau 27 --> Parti avec les chimères d'Auster. Koba Max, niveau 30, race étrange, communication avec les animaux. (à genoux) (téléportée) Trix Max, niveau 20 (Tué par homme masqué) Tucker Law, niveau 25, (tous ses os sont brisés)
Wawann, niveau 10 + 29 scientifiques niveau 5 + 5 scientifiques niveau 5 au niveau du pont
Barber Janz, ex-corsaire, niveau 36, haki de l'armement, primé à 350.000.000B Pendragon Uther, chasseur de primes, niveau 35 renommée de 97.600.000B R64, chimère niveau 35, haki de l'armement(un bras en moins)
L’inconnu aux cheveux, niveau 35+, RAV capillaire L’inconnu au marteau, niveau ??? (à genoux)
Iliena, ex-vice-amirale, niveau 39 Bayley Roo, ex membre de l’AOI, niveau 37
Pickles, niveau 40, Haki de l'armement | Aptitude : Règne Animal
45 scientifiques, niveau 10. ( 25 se sont enfuis, 20 tombent dans le gouffre (morts)) (Tous évanouis, sauf ceux enfuis) 10 guerriers, niveau 10. (5 enfuis, 5 évanouis qui ont chuté dans le gouffre (morts))
7 (13-5 chimères) 2 espèces du niveau 15 à 20 (5 tuées par Logan) -> Toutes chutées (mortes) 10 (15-5 chimères) 3 espèces du niveau 20 à 25. (5 tuées par Logan) -> Toutes chutées -mortes)
30 chimères prématurées niveau 30 à cause de leur actuel état de rage. Parmi elles, les chimères que vous avez inventée sont actuellement niveau 33 à 34 (R64 demeure plus abouti) . (10 ont chuté (mortes)) (20 autres sont à l'extérieurs)
36 chimères 2E (ramenées par Auster), niveau 15 à 20 (20 ont chuté (morts)) (16 sont parties avec Yan)
300 animaux préhistoriques (niveau 20 à 30) dont des chimères (niveau 10 à 20) 150 marines sont déjà sur la terre ferme (niveau 15-20), ils se font dégommer apparemment.
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Jeu 22 Avr - 6:20
« Ne vous inquiétez pas vous vivrez toujours à travers moi. »
C’est cette promesse qui poussa le responsable de cet évènement à sombrer dans sa folle expansion. Zifukoro, l’ancien esclave sauvé par le Gouvernement Mondial. Il n’était pas un méchant bougre, un peu foufou, mais plein de sympathie.
Ce garçon souriant avait su montrer au Gouvernement son génie, lui ouvrant les portes de la Division Scientifique sans trop de difficulté et cela en même temps que Carl Benz, encore nouveau à cette époque. Les deux hommes évoluèrent ensemble. Zifukoro s’érigeait en grand scientifique, tout comme Carl Benz, chacun se disputant la place futur Scientifique-en-chef de la Division Scientifique.
Néanmoins, les expériences inhumaines de Zifukoro ne tardèrent à l’ériger en abomination. Son but était pourtant noble : éviter à des humains de perdre la vie en apprenant à créer la vie. Ainsi, il pourrait mettre au point des supers soldats destinés à protéger le peuple. Par ailleurs, il en profiterait pour ramener son frère et sa sœur à la vie. Tous deux ayant trouvé la mort suite aux sévices durant leur vie d’esclave.
L’homme aurait pu arrêter son projet et rester dans la Division Scientifique, mais il préféra partir. Accompagné de Tucker, homme qui désirait également ramener un être cher à la vie, c’est ainsi que Zifukoro quitta le gouvernement. Afin d’obtenir les moyens nécessaires à sa cause, il n’hésita pas à s’allier à différents organismes scientifiques, participant ainsi à la création du Juggernaut.
Au terme de ses recherches avant de quitter la Division Scientifique, il découvrit l’histoire de Pickles, ou plutôt Salt Humanity. Le plus puissant des Géants Préhistoriques, l’être qui semblait béni du règne animal. Si naturellement la nature en avait fait son roi, alors ses gênes étaient peut-être la maille permettant de concevoir des chimères humaines. Créant ainsi l’union parfaite entre humain et animal.
Malheureusement, l’existence de Salt Humanity remontant à plusieurs siècles, les traces archéologiques de ce dernier étaient assez rares, ce qui fit Zifukoro user dix ans de sa vie à le retrouver… Les dix années qui suivirent, ne furent que de la pure exploitation pour mettre en plage le projet « Salt Humanity », mais aussi le projet « Chimère ».
Les chimères étant la première grande création de Zifukoro, cela depuis ses débuts dans la Division Scientifique. Zola, Koba ou encore Tucker allaient bientôt être amenés à en concevoir de nouvelles et le mystère sur leur création serait ainsi révélé. Le concept se voulant simple, comme le disait Zifukoro.
« Prenez un animal classique, au stade de nourrisson, puis utiliser des mutations d’autres espèces animales sur lui. C’est un procédé assez simple. Le liquide IAM, pour Intelligence Animale Mutée, est une sorte de dopant. Il conditionne la croissance du corps des chimères. C’est ce qui en fait des créatures puissantes, mais explique leur durée de vie si réduite. Plus la mutation est complexe, plus la bête est friande en liquide IAM. Le problème étant que plus du liquide IAM est administré, plus la conscience de l’animal d’origine meurt, c’est pour cela qu’une chimère perd toute émotion au fil du temps ou nait sans émotion.
Le plus simple est donc d’installé en elles une puce électronique, afin de les soumettre de force. On pourra chercher à la dresser, mais une chimère est plus difficile à dresser qu’un animal normal, ayant justement moins d’émotion, dresser par l’amour d’un maître pour son chien ne marchera pas toujours.
En finalité les chimères ne sont que des animaux mutés et dopés, avec une intelligence réduite. »
Le projet « Pickles » quant à lui… Sous ce surnom mignon, se cachait un véritable mythe, une véritable histoire demandant d’effectuer un bond dans le passé.
Vieux de plusieurs siècles, l'existence même de Pickles remonterait peut-être à des millénaires. Au sein des archives du Gouvernement il était appelé « Premier Géant Préhistorique », c’est Zifukoro qui ajouta le terme « Salt Humanity » aux archives, lorsqu’il découvrit son existence, car il considérait que ce géant devait avoir une grande haine envers l’humanité au vu de son histoire.
De leur vivant, les Géants Préhistoriques étaient environ 1000 individus. Ils sillonnaient les mers à la nage et dévoraient tout ce qu'il y avait sur les îles où ils arrivaient, avant de quitter l'île une fois celle-ci vide de ressources. Leur corps avait, ainsi, développé un physique atypique, avec de longs membres taillés pour la nage. Ils étaient plus rapides et plus souples que leurs homologues contemporains, mais moins forts et résistants. Demeurant, quand même, assez puissants de par leur gabarit, bien entendu.
Avec Pickles, tout changeant, il était le premier géant ayant un "don". Ce don de soumettre tous les animaux en fit un leader né, mais ce qui joua le plus fut son intellect. Rapidement, Pickles chercha à organiser les géants et mener une conquête des mers, cherchant à établir son peuple sur plusieurs îles, avec les animaux en guise de laquais. Ils commençaient à développer des peintures et avaient interagi avec les premiers «homos sapiens », qu'ils tenaient en respect, voir en esclavage. L'armée de Pickles dominait, pour ainsi dire, une partie de la mer. Roi des pirates avant l’heure ?
Arrivant sur Time End avec son armée, le géant ne tarda à soumettre les animaux de l’île et les hommes. Comme il en avait désormais la coutume, lorsqu’il récupérait une île, Salt Humanity réalisait une sorte de fête. Celle-ci commençait toujours de façon identique :
« GUWAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!! » Hurlait le Géant, ovationné par l’ensemble de son armée ! Levant les bras encore et encore pour enflammer son armée qui l’encerclait et le félicitait ! Il se retrouvait ainsi tel le show-man au milieu de ses fans.
Néanmoins, les homos sapiens de Time-End se rebellèrent avec l'aide des animaux. Mettant en avant l’intelligence de la race humaine, c’est une véritable avalanche vint happer Pickles et son armée en plein moment de fête, l'emprisonnant dans la glace, son armée autour de lui. Encore aujourd’hui certains géants sont figés dans la glace dans des postures montrant qu’ils acclamaient une chose. Les homos sapiens se transmirent ainsi l'histoire au fil des siècles, jusqu'à ce qu'elle ne se perde petit à petit. Désormais le « Big Foot », mythe de Time-End n’est autre que l’histoire des Géants Préhistoriques ayant été déformée au fil des siècles.
Ayant bien exploité le chainon manquant que représentant Pickles dans ses projets, Zifukoro ne voyait plus l’utilité de le garder et préférait donc en voir la véritable puissance à l’état naturel.
Les autres géants préhistoriques, moins intelligents que Pickles et moins bien organisés ont suivi un schéma d’évolution proche de celui de l’homo sapiens, sans pour autant le réduire en esclavage. Ainsi, les géants préhistoriques devinrent les géants d’aujourd’hui… Tout comme les homos sapiens, retrouver leurs ossements est aujourd’hui complexe, mais quelques fresques murales dépeignent encore leur existence.
Ainsi, l’être qui sillonnait de nouveau les mers à la nage, n’était autre que celui qui avait réussi à les soumettre des siècles auparavant. Salt Humanity, venait-il reprendre son dû ou simplement se venger de l’humanité ?
/
Ceci est une origin story. Vos personnages ne pourront donc la connaître sans se pencher dessus IRP, mais elle me paraissait nécessaire à la bonne compréhension de l'ensemble de l'event ! Je ne suis pas revenu sur tout et il reste pas mal de zone d'ombre, notamment sur Zifukoro et sa clic, ou encore sur la psyché de Pickles.