Finalement, l’étape sur Vulcania avait été franchie. Dès que l’outil de navigation avait été rechargé, le navire avait reprit le large quittant cet enfer pour espérer ne jamais y revenir de sitôt ! Un soulagement pour les troupes qui devaient avouer ne pas trop avoir aimé la séance hammam/sauna improvisée. Shiki lui-même devait l’admettre, cette expérience avait été peu agréable… Heureusement, ils ont pu repartir et désormais ils suivaient une aiguille en particulier : la moyennement animée.
Comme lors du premier trajet, tout semblait bien se passer, à croire que la chance souriait au révolutionnaire. Ahahaha ! Faux !!! Tandis que la personne qui s’occupait du tri-log pose veillait bien à ce qu’on suive le bon cap… c’est alors qu’il paniqua totalement.
« Hein ? C… C… C… Capitaine !!! Shikiiii !!! »
Décidément, la croisière ne s’amuse pas pour une fois. Fonçant telle une fusée, manquant de tomber au passage, c’est Alibaba qui rattrapa l’objet des mains du maladroit qui paniquait et elle remarqua aussitôt le problème. Allant à la rencontre du chef d’équipage, elle présenta l’objet qui semblait totalement s’affoler. Autant le dire, naviguer ainsi était tout bonnement impossible. Et bien qu’il ne soit pas un navigateur hors pair, Shiki agit aussitôt.
« On stop tout ! Repliez les voiles et restez sur vos gardes ! »
Le moins qu’on puisse dire, c’est que la chance ne lui souriait pas… A ce rythme, ils seront à Wa d’ici une décennie. Si les choses continuaient ainsi, l’homme devrait faire appel à Erwin afin d’être téléporté dans les plus brefs délais. Ils ne pouvaient pas se permettre de faire traîner les choses plus longtemps !
Restez statique pouvait être dangereux, mais … Ils n’avaient pas le choix. Deux longues heures s’écoulèrent jusqu’à ce que finalement les aiguilles se calment et reviennent à la normale. Quand enfin les choses se mirent à sembler calmes, le jeune homme remarqua que les choses avaient changées. De base, il réfléchirait posément et se dirait de suivre le même globe que précédemment peu importe son agitation, mais dans le cas présent cela le faisait aller de nouveau vers quelque chose de très agité. Tant pis… pour une fois il allait déroger à la règle et cette fois-ci choisir l’aiguille calme.
« Déployez les voiles, nous repartons ! »