Derniers sujets

Loterie de Noël 2024parGhetis Archer
Aujourd'hui à 19:22
Marché de Poplar ! [LIBRE]parMaître-Jeu
Aujourd'hui à 19:00
Création d'Aptitude / Style de combatparJack the lanterne
Aujourd'hui à 13:49
Fate's CityparInvité
Mer 4 Déc - 20:30
Par l'Explosion trembla la Terre [Pv Edward]parMaître-Jeu
Jeu 28 Nov - 10:27
[Pillage] Appel d'OffresparMaître-Jeu
Mer 20 Nov - 10:41
[Présent] A la fin de l'Eclipse, brille le SoleilparMaître-Jeu
Mer 6 Nov - 23:07
Jericho Cruosé au pays des titans | JerichoparJericho D. Dharma
Lun 4 Nov - 17:02
(FB) Vorinclex vs Saïmiri : Round 2. (Jericho x Milou)parMilou Gena
Dim 3 Nov - 15:55
Le Deal du moment : -13%
(Black Friday) PC portable Gamer- ERAZER Deputy P60i ...
Voir le deal
649.99 €

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
[Présent] - Les chaînes de la déshumanisation.
Goat D. Daiki
Goat D. Daiki
Messages : 220
Race : Humain
Équipage : Daiki's Pirates - Edward's Pirates

Feuille de personnage
Niveau:
[Présent] - Les chaînes de la déshumanisation. Left_bar_bleue32/75[Présent] - Les chaînes de la déshumanisation. Empty_bar_bleue  (32/75)
Expériences:
[Présent] - Les chaînes de la déshumanisation. Left_bar_bleue31/220[Présent] - Les chaînes de la déshumanisation. Empty_bar_bleue  (31/220)
Berrys: 21.790.000 B
Ven 15 Juil - 19:45
SOLO
Déshumanisation
Le claquement du fer contre la roche rythmé par l'usure. Encore et encore, partout où l'oreille se prête. Un Goat D. Daiki silencieux, le visage renfermé. Des mains et un cou liés. De la roche blanche à perte de vue. De longs mois passés dans cette mine de Flevance pour le pirate devenu esclave subitement. Un corps devenu d'adulte à travers les mois d'acharnement dans ces mines de Blanc de Saturne, saturé et meurtri ci et là de cicatrices obtenues après divers accidents et autres fouets de rappel à l'ordre. Des flammes d'un rouge profondément sombre recouvrant sa cicatrice frontale, tatouées un soir par un esclave qu'il avait observé faire à d'autres.

Ainsi nous retrouvons notre pirate, mais quelles sont les circonstances qui ont bien pu l'amener ici et surtout à y rester de longs mois sans broncher ?

La déchirante vérité est celle d'une trahison, mais nous y reviendrons sans faute plus tard.

...

« - Hey ! Toi ! Qui t'as dis que tu pouvais arrêter ?! » la phrase se conclut sur le claquement du latex contre la chair.

Daiki, qui se trouvait à côté de l'esclave qui avait pris le coup, resta de marbre et continua de miner sans même se soucier des projections de sang autour de lui. Le voisin reprit le travail.

À cette profondeur où seuls les esclaves et les esclavagistes étaient autorisés dans la plus grande mine de Flevance, l'on comptait pas moins 60 hommes sous les fers de la déshumanisation. Deux d'entre eux faisaient autrefois parti de l'équipage des Pirates de Daiki : Goat D. Daiki lui-même et sa première recrue, le roux Raiki. L'amitié des deux pirates battait de l'aile depuis aussi longtemps qu'ils étaient enfermés ici et rares si ce n'est inexistants étaient les mots que Daiki avait partagé avec Raiki. Ce dernier, ne savait plus quoi faire pour briser la glace et en lâchant prise laissa la distance entre les deux se creuser plus encore.

« - AARGH !! » s'écria un autre esclave subissant le courroux du gardien.

À la tonalité, Daiki pouvait reconnaître Raiki au loin. Mais la seule réaction qu'il lui donna fut de clore ses yeux alors qu'un deuxième coup de fouet s'abattait dans le dos de son ancien ami.

« - Je n'en peux plus ! On va tous mourir ici, à quoi bon ?! » s'exprima à voix cassée un esclave voisin de Daiki.

Il le reconnaissait, c'était un de ceux qui étaient arrivés au dernier arrivage d'esclaves. Il était tout neuf, mais de toute évidence bien trop faible. Ses longs cheveux désordonnés laissaient penser qu'il venait de loin.

« - Ne t'arrête surtout pas. Quoi que ton cerveau dise, continue et garde espoir. » le reprit Daiki alors que le maigre trentenaire allait tomber. « - Je promets de tous nous sortir d'ici, un jour. »

« - Un jour ? Et quand est-ce que ce sera, monsieur le héros ? Hein ? » répliqua un autre esclave derrière son interlocuteur. « Ça fait combien de temps que tu es là et que tu fais le boulot comme tous les autres, et maintenant tu veux te la jouer chef de la révolte ? »

Cet esclave, Daiki le connaissait bien. Il l'avait vu perdre tout espoir au fil des jours, des semaines. Il l'avait vu perdre la seule photo de sa famille entre les mains des esclavagistes qui ne voulaient rien lui laisser qui pourrait lui rappeler qu'il pouvait être autre chose que rien.

« - Je n'ai jamais eu l'intention de rester privé de ma liberté, j'attend quelque chose. » répondit brièvement le porteur du D.

« - Tss, ça joue le mystérieux... Alors t'es bien patient, ça fait quoi... deux mois déjà qu'tu dois être là ? »

Cela faisait bien quatre mois que Daiki était devenu un esclave accompagné de son compagnon de route Raiki.

« - Vous ! Là-bas ! Qui est-ce qui parlait ?! » les interrompit un gardien qui vint jusqu'à eux, son fouet à la main.

« - C'était moi. » se porta volontaire un Daiki devenu grand.

Le fouet vint le frapper de tout son long, d'une épaule à la hanche opposée. Une fois dans ce sens, puis dans l'autre, et encore un tour.

« - Maintenant au boulot ! Et on se la ferme ! La journée est loin d'être terminée ! Heh, enfin... pour vous ! Hahahaha »

...

GOTHEIM sur Never Utopia

_________________

[Présent] - Les chaînes de la déshumanisation. YwT7HkW
Couleurs des dialogues : Daiki : #009900 Raiki : #ff6600 Daiki & Raiki : #669900
Goat D. Daiki
Revenir en haut Aller en bas
Goat D. Daiki
Goat D. Daiki
Messages : 220
Race : Humain
Équipage : Daiki's Pirates - Edward's Pirates

Feuille de personnage
Niveau:
[Présent] - Les chaînes de la déshumanisation. Left_bar_bleue32/75[Présent] - Les chaînes de la déshumanisation. Empty_bar_bleue  (32/75)
Expériences:
[Présent] - Les chaînes de la déshumanisation. Left_bar_bleue31/220[Présent] - Les chaînes de la déshumanisation. Empty_bar_bleue  (31/220)
Berrys: 21.790.000 B
Ven 15 Juil - 22:36
SOLO
Déshumanisation
L'heure de la pause repas arriva finalement autour de vingt-deux heures et ils avaient huit minutes pour manger, ni plus ni moins. Une miche de pain pour tout le monde, à l'exception de quiconque aurait pris ne serait-ce qu'un coup de fouet. "Après tout, ceux qui ne travaillent n'ont pas besoin d'énergie", dirait l'esclavagiste.

C'était néanmoins l'occasion pour Daiki de respirer un coup et de laisser à ses muscles meurtris et tendus un peu de répit. Durant ce temps dédié au silence et au repos, le Goat vit au bout du tunnel s'arrêter un homme discutant avec l'un des gardiens. Il s'agissait du contremaître, du superviseur de toute cette mine. Un homme à la solde de la famille Vraincourt, propriétaires de Goat D. Daiki et de tous les autres esclaves de cette mine. Le regard noir de Daiki, au fond duquel l'on pouvait voir une profonde étincelle, se jeta sur sa ceinture.

« Cet enfoiré se pavane avec "Blue Star" depuis des mois... Je vais l'étriper ! » pensa-t-il, le sang lui montant toujours à la tête à la vue de cet homme. « - Contremaître Quies... » laissa-t-il s'échapper de ses pensées alors qu'il serrait son poing jusqu'au sang autour d'une roche.

Le contremaître était un homme petit et trapu. Son visage disgracieux était à peine sauvé par ses rondes lunettes de soleil qui cachaient ses horribles petits yeux tout ronds. Son costume deux pièces était surplombé d'un épais manteau de fourrure d'un rose pâle. Ses cheveux noir et raides fuyaient le haut de son crâne.

Ses épais doigts ornés d'or vinrent allumer au bout de son bec un grand cigare avant qu'il ne prenne finalement la parole.

« - Aujourd'hui vous travaillerez comme d'habitude, c'est-à-dire jusqu'à trois heures du matin. Après votre repas, vous chargerez les chariots pour vous donner un peu d'espace, puis ce sera reparti ! Comme quoi, on est pas si méchants, haha. Capiche ? Alors au boulot ! »

Lorsqu'il disait au boulot, que les huit minutes prévues soient passées ou non n'avait aucune importance. Les esclaves travaillaient quand il voulait qu'ils travaillent. Alors, naturellement, tout le monde se remit au travail.

« - Psst... Je t'ai gardé ma moitié de pain. » le surprit l'homme qui plus tôt lui était presque agressif.

Peut-être s'en était-il voulu de l'avoir vu prendre des coups pour tous. Daiki esquissa un sourire.

« - Merci. » lui répondit-il en cachant le petit morceau de pain dans sa poche avant de commencer à remplir le chariot le plus proche.

Lorsque le dernier chariot fut enfin rempli, les esclaves se retournèrent vers leurs pioches usées et du même rythme que précédemment, ils recommencèrent à se faire rencontrer la roche blanche et le fer. Une heure, deux heures, puis trois, quatre... et enfin, après presque six heures depuis le repas, les gardiens leur sommèrent de poser les pioches et de les suivre calmement jusqu'à leur "chambre".

De chambre, elle n'en avait que le nom. Il s'agissait en réalité d'un entrepôt à une centaine de mètres de l'entrée de la mine, plus loin après la périphérie du village des mineurs.

Le verrou fut fermé derrière eux. C'était le seul moment de leur journée où ils n'avaient personne pour les surveiller, mais ils n'avaient de toute façon pas d'autre choix que de dormir car quatre heures plus tard, c'était le début d'une nouvelle journée. En guise de lits, ils n'avaient guère plus que des cartons.

Enfin, le porteur du D pu manger son bout de pain sec et dur tandis que devant se dressait une ombre familière.

« - Au fait, moi c'est Troy. Ecoute... Merci d'avoir pris ces coups pour nous tous... Je sais qu'ça a pas du être facile... Mais on voit bien que c'est pas les premiers, donc tu le savais déjà... Ha ha... Ecoute, si t'es sérieux avec cette histoire de liberté, je... Je veux t'aider ! »

« - Je t'ai dis que j'attendais quelque chose et je n'agirai pas avant. »

« - Tu pourrais au moins me dire combien de temps ça va prendre, cette chose que tu attends ? C'est que... Je voudrai retrouver ma famille, ils doivent me penser mort depuis ce temps... »

« - Désolé, je ne sais pas moi-même. » conclut-il en n'ayant jamais quitter Raiki des yeux depuis tout ce temps.

GOTHEIM sur Never Utopia

_________________

[Présent] - Les chaînes de la déshumanisation. YwT7HkW
Couleurs des dialogues : Daiki : #009900 Raiki : #ff6600 Daiki & Raiki : #669900
Goat D. Daiki
Revenir en haut Aller en bas
Goat D. Daiki
Goat D. Daiki
Messages : 220
Race : Humain
Équipage : Daiki's Pirates - Edward's Pirates

Feuille de personnage
Niveau:
[Présent] - Les chaînes de la déshumanisation. Left_bar_bleue32/75[Présent] - Les chaînes de la déshumanisation. Empty_bar_bleue  (32/75)
Expériences:
[Présent] - Les chaînes de la déshumanisation. Left_bar_bleue31/220[Présent] - Les chaînes de la déshumanisation. Empty_bar_bleue  (31/220)
Berrys: 21.790.000 B
Sam 16 Juil - 1:31
SOLO
Déshumanisation
Goat D. Daiki avait fini par s'installer contre le mur près de la porte, un bras appuyé à son genou pour appuyer sa tête avant de trouver le sommeil. Autour de lui, les souffles commençaient à gronder tandis que du bruit de mouvement vint le retirer à ses premiers pas dans le monde de morphée. Quelqu'un s'installait à ses côtés, le dos contre la porte.

« - On va vraiment s'faire la gueule sans rien se dire ? »

C'était Raiki. Une fois par mois il lui arrivait de venir essayer de renouer le lien maladroitement.

« - Je n'ai rien à dire, moi. » lui envoya un Daiki qui avec son ancien ami choisissait toujours précieusement ses mots en espérant qu'un jour il percute.

« - Alors quoi que ce soit que t'as contre moi et que tu veux pas dire, qu'est-ce que t'attends que je fasse pour me faire pardonner ? » répliqua un Raiki avec toujours aussi peu d'assurance.

« - Hmm... » réfléchit un Daiki fatigué. « Demain, tu pourrais prendre une de ces roches et t'ouvrir le ventre avec. » conclu-t-il sèchement et le plus sérieusement du monde.

« - Quoi ?! ... »

« - Chut, les gens essayent de dormir. » l'interrompit un Daiki lui-même dans cette situation.

« - Tu veux que je me harakiri ?! » reprit Raiki d'une voix chuchotant.

« - Hm, pourquoi pas. »

Un lourd silence s'installa, durant lequel Daiki cru pouvoir enfin s'abandonner à Morphée. Mais la présence de Raiki le ramenait toujours à cette scène fatidique qui les mena tous les deux ici. Ce réveil brutal dans une barque, attachés par un cordage, les bouches scotchées. Soulevés de cette barque pour être jeté dans la cale d'un navire d'esclavagistes, au milieu de dizaines d'autres personnes sous fers. Puis la voix du vendeur d'esclaves qui pour qu'il se calme lui raconte l'histoire derrière leur présence ici...

« - Tu es au courant, hein ? » Raiki brisa-t-il enfin la glace, un premier coup de pioche dans ce mur qui le séparait de Daiki. « Tu attends des explications... Je vais tout te raconter. »

Le porteur de la volonté du D ouvrit un œil, puis réalisant qu'il ne rêvait pas, ouvrit l'autre.

« - Je t'écoute. » dit-il sobrement.

« - Je l'avais compris, au fond, que tu savais... J'étais juste trop lâche pour être le premier à en parler... Hmm... Voilà, je commence. » il fit une pause pour prendre une grande inspiration. « Notre rencontre, elle n'était pas anodine. Je n'ai pas trouvé Swallow par hasard. Je t'ai traqué jusque là-bas. J'ai d'abord retrouvé ta trace sur l'île de Micqueot, puis Yakoutie Island... et bref, j'ai suivi ta trace jusqu'à Swallow. Si j'ai fais ça, c'est parce que j'avais pour mission... de t'assassiner. Je devais t'assassiner pour faire mes preuves au sein de mon clan. Je t'ai longuement observé... et si j'ai agis comme je l'ai fait sur Swallow, c'était pour t'éloigner de ce type avec qui tu vivais, pour que ce soit plus facile de t'avoir. Mais même là, tu t'es avéré trop fort pour moi, alors j'ai attendu une opportunité. Un mois, puis deux, puis encore d'autres... et à force, en fait, je voulais plus vraiment le faire, j'avais réellement développé de profonds sentiments pour toi... Mais mon rapport se faisant attendre, j'ai fini par recevoir un ultimatum, il y a un peut-être un an. Je n'avais plus que deux mois pour t'assassiner, sinon c'était ma vie qu'ils prenaient. Alors... Incapable de te tuer, j'ai pensé que si tu disparaissais, peut-être que... ce serait suffisant. Alors j'ai contacté un esclavagiste que je connaissais et j'ai passé un deal, mais même là... je m'suis fait avoir et... je le mérite bien... pour avoir... » il avait fini par craquer en larmes. « ... pour avoir vendu la liberté de l'esprit le plus libre du monde... »

Daiki, qui ne déplora aucune larme, les yeux fermés, laissa le silence s'installer un instant.

« - Cent dix-huit jours. C'est le temps qu'il t'aura fallu pour trouver le courage de me dire tout ça. Et je ne compte que depuis notre mise au fers... Bon. C'est pas anodin comme histoire. On reviendra sur certains points, pour l'instant trouve un peu de sommeil. Demain, on se libère. »

GOTHEIM sur Never Utopia

_________________

[Présent] - Les chaînes de la déshumanisation. YwT7HkW
Couleurs des dialogues : Daiki : #009900 Raiki : #ff6600 Daiki & Raiki : #669900
Goat D. Daiki
Revenir en haut Aller en bas
Goat D. Daiki
Goat D. Daiki
Messages : 220
Race : Humain
Équipage : Daiki's Pirates - Edward's Pirates

Feuille de personnage
Niveau:
[Présent] - Les chaînes de la déshumanisation. Left_bar_bleue32/75[Présent] - Les chaînes de la déshumanisation. Empty_bar_bleue  (32/75)
Expériences:
[Présent] - Les chaînes de la déshumanisation. Left_bar_bleue31/220[Présent] - Les chaînes de la déshumanisation. Empty_bar_bleue  (31/220)
Berrys: 21.790.000 B
Sam 16 Juil - 18:47
SOLO
Déshumanisation
« - Je te dis que je comprend pas pourquoi on a pas agi dès l'ouverture de l'entrepôt... » chuchotait Raiki.

« - Et moi je te dis que j'ai un plan, maintenant tais-toi ! » lui répliqua son ancien capitaine qui souhaitait pouvoir suivre la file jusqu'à la mine dans le silence.

La file, guidée par deux gardiens armés, était partie de l'entrepôt depuis trois minutes après avoir réveillé de coups de bâtons les derniers endormis.

Comme tous les jours depuis presque cent vingt jours, c'était la même longue journée qui recommençait encore. Sauf que cette nuit, Goat D. Daiki n'avait pas l'intention de se coucher les fesses sur un carton dans un entrepôt puant l'humidité et la moisissure.

En réalité, son plan était, pour celui qui avait suivi, d'une évidence pure.

Ils arrivèrent ainsi à la mine, qui se situait juste au-dessus du village des mineurs. Ces derniers, eux, ne commenceraient le boulot qu'après midi. En silence, ils pénétrèrent dans l'obscurité de la mine jusqu'à ce qu'une faible lueur s'allume entre les mains du gardien qui alluma sur sa route d'autres lampes. Ils s'enfoncèrent donc jusqu'au fond de la mine, comme toujours, à peut-être un peu plus d'un kilomètre deux-cent de profondeur.

Si Daiki s'était installé en fin de file, ce n'était pas un hasard. S'installant au plus près de son point d'intérêt, il commença à travailler. Comme tous les jours, sans rien y changer, prenant son mal en patience. Midi arriva plus vite que d'habitude et l'on pu entendre les travailleurs s'y mettre à leur tour, un niveau au-dessus.

Le travail continua et les heures passèrent. Une très longue après-midi qui parue plus longue que toutes les précédentes. Tant par sa chaleur ambiante que par la virulence des gardiens punissant tout affaiblissement. Mais enfin, les pas lourds du Contremaître Quies se firent entendre, sa silhouette approchante.

Il n'était qu'à deux pas du Goat. Entouré de ses deux gardiens. Sautant sans hésité pour présenter sa voûte plantaire au visage du gardien en face de lui, il profita de sa redescente, pied contre face, pour arracher au Contremaître la lame qu'il arborait si fièrement à sa ceinture. Ecrasant la tête du gardien contre le sol rocailleux, il menaça directement la vie du contremaître de la face coupante de sa lame.

« - Cette lame s'appelle Seiya Mogitou, l'Etoile Bleue. Et vous n'êtes pas dignes de vous pavaner avec. » s'exclama-t-il calmement.

Derrière, certains restaient bouches bée, pensant que le Goat signait leur arrêt de mort avec sa folie. Tandis que d'autres, déjà emportés par le vent de la révolte, célébraient déjà cette première victoire. Le porteur du D était acclamé, mais personne n'était encore sorti d'affaires.

« - V... Vous... Vous n'avez pas idée de c'que vous faites ! Bai... Baissez votre arme et je passerai l'éponge sur vos méfaits ! » balbutia le Contremaître dont le second gardien n'avait pas encore bougé un petit doigt. « Vous ! Faites quelque chose ! » lui ordonna-t-il.

Le gardien, un gros bonhomme armé d'une hache plus grosse encore, envoya cette dernière frapper l'air sur une ligne horizontale devant lui, la coinçant au bout dans du minerais de blanc de saturne. Daiki, qui n'eut pas même besoin d'esquiver, profita de la maladresse du gardien dans un endroit aussi étroit pour lui réserver le même sort qu'à son collègue.

« - Vous ne sortirez jamais d'ici vivants ! D'autres gardiens sont à l'entrée ! » répliqua Quies avant de déglutir à la vue de la lame de Blue Star se rapprochant de sa glotte à mesure qu'il parlait.

« - Mourir en essayant vaut mieux que de vivre en étant vos esclaves... Et puis, je n'ai aucun doute que nous allons tous sortir d'ici. » répondit Daiki avant d'attraper Quies par le col et de se mettre à le fouiller. « Où sont les clés de ces menottes ?! » s'énerva-t-il sèchement en plaquant le contremaître contre la paroi rocheuse.

« - Ce n'est pas moi qui les ais... Huh... Je... Je l'jure ! Vos clés sont gardées dans le château du baron Vraincourt ! »

« - Et le reste de mes sabres ?! »

« - Pareil ! Le baron m'a fait cadeau de celui-là ! Pitié ! Ayez pitié j'ai une famille ! » larmoyait le pleutre jusqu'à ce que Daiki ne le lâche enfin.

Le Goat regarda ses compares par-dessus son épaule. Tous avaient retrouver une certaine lueur dans les yeux à ce stade, qu'importe l'état de faiblesse dans lequel se retrouvait leurs corps.

« - Merci ! Merci ! Mer... » le remerciait le contremaître avant de s'interrompre à la sensation de froid qu'il ressentit dans l'abdomen, baissant le regard pour observer ses tripes s'en échapper.

« - Combien avant nous avaient aussi des familles. » conclut là-dessus Daiki tandis que le Contremaître Quies laissait son dos glisser sur le mur vers le sol après avoir abandonné d'essayer de ses pauvres mains sales de remettre ses tripes à leur place.

Le groupe de soixante esclaves se mit à marcher vers la partie supérieure de la mine, Daiki en tête de file.

« - Je comprends mieux pourquoi tu voulais attendre, maintenant. » se réintroduisit un Raiki qui n'avait pas fait parler de lui sur ce coup.

Mais Daiki ne daigna pas répondre, il avait bien d'autres choses en tête.

« - Oi ! » provoqua-t-il le gardien qui fermait l'accès au fond de la mine pour les autres travailleurs afin qu'il se tourne vers lui.

« - Qu'est-ce que vous faites ? Où est passé Monsieur Qui... » se retourna-t-il, main sur le manche, prêt à en découdre, avant d'être frappé par une lame d'air partie alors qu'il se tournait.

L'homme tomba au beau milieu des mineurs honnêtes et payés, créant un début d'affolement.

« - Pas d'inquiétudes, » répliqua la voix de Daiki qui arrivait tranquillement jusqu'à eux. « Il ne vous sera fait aucun mal, sortez d'ici et trouvez-vous un autre boulot... vous êtes sur le point de perdre celui-là. »

Si beaucoup de mineurs se ruèrent vers la sortie, certains ne purent accepter l'idée de perdre ce boulot et s'attaquèrent à Daiki qui les repoussa de simples acrobaties.

« - Vous cautionnez l'esclavagisme sous vos yeux... Est-ce seulement par lâcheté ? » répliqua-t-il en avançant doucement vers la sortie tandis que les mineurs continuaient de suivre l'exemple des précédents.

GOTHEIM sur Never Utopia

_________________

[Présent] - Les chaînes de la déshumanisation. YwT7HkW
Couleurs des dialogues : Daiki : #009900 Raiki : #ff6600 Daiki & Raiki : #669900
Goat D. Daiki
Revenir en haut Aller en bas
Goat D. Daiki
Goat D. Daiki
Messages : 220
Race : Humain
Équipage : Daiki's Pirates - Edward's Pirates

Feuille de personnage
Niveau:
[Présent] - Les chaînes de la déshumanisation. Left_bar_bleue32/75[Présent] - Les chaînes de la déshumanisation. Empty_bar_bleue  (32/75)
Expériences:
[Présent] - Les chaînes de la déshumanisation. Left_bar_bleue31/220[Présent] - Les chaînes de la déshumanisation. Empty_bar_bleue  (31/220)
Berrys: 21.790.000 B
Sam 16 Juil - 22:00
SOLO
Déshumanisation
Il y a 4 mois...

L'on était loin du glamour des salles d'enchères de Shabaody, plutôt sur des enchères en plein air au milieu d'une plaine sous un soleil d'été. Les acquéreurs se tenaient en face d'une plateforme de bois montée à l'occasion sur laquelle le contact de Raiki présentait ses "produits" du jour.

« - Celui-ci est un jeune homme très robuste ! Regardez comme il est taillé ! Parfait pour vos travaux les plus difficiles, vous ne le regretterez pas ! » là, il retira son bras à toute vitesse. « Attention cependant, il est encore assez sauvage ... héh ... Les enchères commencent à 300.000 Berrys ! »

Mais vous savez déjà comment cela a fini. Acheté par le baron Vraincourt pour la somme de 400.000 Berrys, comme plusieurs du lot, dont Raiki, il fut immédiatement amené au navire affrété au transport des nouveaux esclaves de la compagnie minière des Vraincourt.

Ensuite vinrent les regards de pitié des mineurs locaux, mais ceux-là n'étaient pas les pires. Les pires, c'était ceux qui n'osaient pas même lever la tête pour les regarder. Qu'ils cautionnent tous ça, cela avait le don de créer une boule de rage dans la gorge du nouvel esclave au D.

...

Le fluide de l'armement se libéra alors tandis que Daiki s'était mis dans les dix derniers mètres de la mine à courir à pas soutenus vers la sortie, Blue Star dégainée et prête à servir.

Lorsqu'il fut finalement sorti sous une lune blanche, d'un bond dans les airs il envoya une lame d'air dans le premier groupe serré de gardiens.

« - Votre confiance en l'efficacité de la déshumanisation de vos esclaves, c'est ça qui fait qu'aujourd'hui vous n'êtes pas prêts pour c'que j'vais vous mettre ! » hurla un Daiki à la lueur vive.

D'un pas de lune il se jeta sur le groupe suivant depuis les airs et donna un large coup de lame circulaire dans le tas, soulevant d'énormes projections de sang.

Se redressant, il tourna sur lui-même, observant les mineurs à mesure qu'il rangeait sa lame dans son fourreau.

« - Vous êtes libres d'aller parler de ce que vous avez vu ce soir, » s'adressa-t-il aux mineurs. « Vous êtes aussi libres de retourner travailler dans une de ces mines... Mais sachez que si ces mines abritent aussi des esclaves, alors ce n'est pas la dernière fois que vous m'verrez. »

Le porteur du D s'approcha alors de l'entrée de la mine et d'un bond vint découper en morceaux la surface rocheuse au-dessus afin qu'elle s'effondre devant la mine.

« - Sinon, » se retourna-t-il pour s'adresser à mineurs et esclaves. « Mettons à genoux nos esclavagistes. »

Sur son chemin, il s'arrêta un instant près de Raiki sans lui accorder un regard.

« - J'épargne ta vie, mais tu devrais disparaître avant que je change d'avis. »

GOTHEIM sur Never Utopia

_________________

[Présent] - Les chaînes de la déshumanisation. YwT7HkW
Couleurs des dialogues : Daiki : #009900 Raiki : #ff6600 Daiki & Raiki : #669900
Goat D. Daiki
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut Page 1 sur 1
Sauter vers: