Silence d’église dans ce lieu. En plein déplacement, récupéré par ma sœur je naviguais pour retourner à mon bureau. Mission accomplie ? D’une certaine façon et déjà une autre qui tombe. La situation dans laquelle j’étais n’étais pas là plus plaisante qui soit, mais en restant au sein du gouvernement je me suis clairement mis moi même dans cette merde noire. A l’abri, dans la cabine, je branchais cet escargophone blanc afin de protéger mon appel. En aucun cas cet appel ne devrait être intercepté. Le numerus que je composais me permettrait de contacter une personne sûre, fiable et surtout très compétente dans la communication. J’aurais pu passer par des intermédiaires mais le temps pressait et me rendait parfois ... tête brûlée. Je devrais me faire comprendre sans jamais dévoiler mon identité.
Aussi, je viens à attendre que la personne apte réponde pour faire entendre un grognement animal. Une sorte de signature puisque je laisserais un blanc se faire. Cette présentation faite, c’est d’une voix graveleuse que je laissais entendre un certain message. Restait à voir si l’interlocuteur comprendrait.
« Les bulles vacillent. Le temps se couvre dans les jours à venir. Au bout de sept réveil la menace se définira comme telle... il faut laisser des miettes pour ne pas éveiller l’appétit de la bête... »
Les bulles désignaient les fameuses bulles que l’ont peut admirer sur quasiment chaque îlots qui composent Chabaody. Le lieu n’était plus sûr et dans sept réveils, soit sept jours, la descente aurait lieu. A eux de prévoir des leurres pour faire croire que l’opération est un succès. Après tout, il serait regrettable qu’il n’y ait plus aucune trace d’eux et qu’on pense que l’information a fuitée. Mais ça, je comptais sur les tactiques de Chairoka pour ne pas exploser ma couverture.
Ne raccrochant pas, je viens à le préciser à l’homme.
« D’autres murmures vont se faire ouïr ... tendez vous l’oreille ? »
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