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Mer 24 Aoû - 21:06
Son interlocuteur commença à rire. Pourtant ce n’était pas pour se moquer… Ou du moins, Kururu n’en avait pas l’impression. L’homme trouvait vraiment ce qu’elle venait de dire drôle. Personne ne se roulerait par terre les larmes aux yeux si ce n’était pas sincère. Bon, il n’était pas vraiment au sol car son statut ne le permettait pas, mais presque ! Après avoir repris son souffle, son hôte déclina enfin son identité. Il s’appelait Félix Constantin aussi surnommé le Saint. Pour le chef d’un mouvement religieux, ce titre lui parut logique. Kururu reçut même ma confirmation que ce groupe n’était pas une petite secte étrange venue des coutumes locales d’une ile perdue. Le Constantinnisme regroupait des milliers de personnes à travers le monde et était la première croyance civile et gouvernementale… Rien que ça ! Pour le coup, la jeune fille se sentit un peu stupide de ne pas savoir. D’un autre côté, elle ne connaissait pas forcement le nom des grands de ce monde. Elle s’intéressait à tellement de choses beaucoup plus proches c’elle. Elle restait une simple humaine avec une mémoire limitée.
Félix la sauva de son ignorance en décrivant chaque personne intéressante sur Holiday Island. Il commença par Parish Milton. Cette femme vivait de manière permanente sur l’ile. Elle allait à la rencontre des pirates de passages. Son but restait simple. Elle trouvait de nouveau membre pour l’équipage de l’impératrice. Avec un tel rang, Erika avait probablement besoin de beaucoup d’hommes de main. D’après ses renseignements, elle avait un niveau correct pour le combat. Elle était protégée par des gardes du corps. Kururu n’avait jamais rencontré d’hommes animaux en dehors de Xi. Est-ce qu’eux aussi étaient des pandas ?
Belzébuth avait d’étroite relation avec la pègre. Son interlocuteur cita plusieurs noms. Ils étaient supposés être très impressionnants. Malheureusement pour lui son effet ne prit pas. La capitaine était une criminelle, c’était un fait. Mais elle n’avait aucun lien même très éloigné avec le monde de l’ombre. Si elle voulait quelque chose, elle le faisait au grand jour. De toute manière, la demoiselle n’avait rien à se reprocher. Son statut ne venait que du fait de son affiliation à la piraterie. A part ça, la rose se considérait comme une fille tout à fait normale. Il avait lui aussi des protecteurs. C’était des okamas très puissants. Kururu n’avait pas spécialement de bons souvenirs des travestit qu’elle avait déjà rencontré… Si elle pouvait les éviter ce serait effectivement bien. Cependant leur force était compréhensible. Après tout sa cible potentielle était aussi un des lieutenants d’Erika. Si elle capturait cet individu, l’Alliance Rose risquait effectivement des problèmes avec la puissante pirate.
Et quelle puissance ! Félix la qualifiait d’incommensurable. Même l’entendement ne suffisait pas pour décrire son talent au combat. Elle méritait amplement son titre. Et son frère Slay paraissait tout aussi redoutable. Après ses descriptions, le religieux lui tendit un plan de l’ile et une mystérieuse boite. Kururu l’ouvrit. A l’intérieur se trouvait beaucoup de tickets. Il devait y en avoir quelques dizaines. Ses yeux s’illuminèrent quand elle comprit que c’était des tickets gratuits pour s’amuser tranquillement sur l’ile. Bien sûr, elle savait qu’ils lui seraient utiles pour la mission. Mais au fond d’elle, ils représentaient principalement des vacances tous frais payer ! Et pour couronner le tout, son interlocuteur accepta toutes ses demandes. Il ne privait rien faire pour les révolutionnaires déjà capturés. Mais il ne ferait rien à la comtesse ou à sa famille. Et surtout, il affranchirait tous les esclaves. La demoiselle était ravie. C’était rare que tout se passe aussi bien.
- J’attends votre annonce aux nobles et aux nouveaux affranchis avec impatience. Nous reprendrons la route juste après. Je vais chercher les autres pour qu’ils entendent ça !
Sur ces mots, Kururu se précipita à l’extérieure de la pièce. Sur le chemin, un nouveau violent mal de tête la ralentit. Pourquoi maintenant ? Tout était bien, mais il fallait qu’elle ressente encore ce mal -aise. C’était de plus en plus fréquent depuis son combat contre Charon. Qu’est ce qui se passait à la fin ? Enfin, ce n’était pas le moment de s’en préoccuper. Elle devait absolument prévenir Dante et surtout Joe. Son amie serait ravie d’apprendre pour la libération des esclaves. C’était la chanteuse qui supportait le moins de voir ces pauvres gens enchainés. En arrivant au navire, elle croisa la famille royale et Bridia. Elle en profita pour annoncer en première la nouvelle à la comtesse. La pauvre faisait vraiment une tête d’enterrement.
- Ne vous inquiétez plus pour votre famille. Félix ne fera rien suite à vos actions d’aujourd’hui. Mais faites attention la prochaine fois car je doute que vous receviez une nouvelle chance. Se battre pour ses opinons et ce que l’on croit juste est une bonne chose. Sauf qu’il faut choisir soigneusement sa méthode et être totalement préparer aux conséquences. Les proches qui n’ont pas choisi le même combat que vous ou qui ne sont pas aptes à y faire face ne devrait pas être impliqué.
Faire évoluer les choses était bien. Il le fallait pour faire valoir ses opinons et encore plus lorsque c’était pour améliorer le monde. Pourtant plus l’adversaire était puissant plus les chances d’échecs augmentaient. Les innocents n’avaient pas à subir les représailles pour les actions menées. Ils n’avaient pas choisi cette cause et ne méritait pas d’être transformer en dommage collatéral. Et oui, elle avait appelé le chef de la plus grande religion par son prénom… Et oui, elle s’en fichait totalement que cela ne se faisait peut-être pas. Sans en dire plus, elle alla sur le navire et cria après son amie.
- Joe ! Jooooe ! Viens vite. Il va y avoir une annonce qui va te plaire.
Après avoir retrouvée sa camarade. La rose lui attrapa la main et l’entraina en dehors du Tsukimi. Kururu ne voulait pas que la demoiselle rate l’affranchissement des esclaves. Et elle non plus ne voulait pas le raté.
Kururu parle un peu avec Brida et puis va chercher Joe pour emmener voir le discours de libération des esclaves qu'elle veut absolument voir.
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Kokoro Kururu
Pyras D. Dante
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Mar 30 Aoû - 14:38
Ambiguités
Déambulant nonchalamment sur le navire de Constantin, je sentais pas mal de paires d'yeux rivés sur moi, attendant le moindre instant où je commettrai une faute pour avoir l'occasion de me tomber dessus. Je me sentais un peu comme un morceau de viande entouré de vautours. C'est le genre de sentiment qui fait plaisir lorsque l'on est entouré par la gent féminine, mais lorsqu'il s'agit de guerrier assoiffés de batailles, cela n'est plus tout à fait la même histoire. Quand bien même je pouvais sentir leur soif de sang et leur désir meurtrier, j'aurai pu mettre ma main au feu que la réciproque était valable. Après tout, je ne portais pas la joie de vivre et l'amour de mon prochain sur mon visage et, de mon côté également, le moindre faux pas de leur part aurait pu être un excellent prétexte pour réveiller le Dragon.
Néanmoins, lorsque l'on prend un couloir à gauche, que l'on réapparaît à droite, que l'on ouvre des placard à balais ou des toilettes réservées aux serviteurs, au bout d'un moment, déambuler au hasard commence à être énervant. C'était un bateau foutredieu ! Pas une forteresse ou un quelconque labyrinthe, fallait pas déconner non plus ! Surtout que chercher mon chemin faisait diminuer le peu de patience que j'avais encore en réserve. J'avais failli exploser non pas une, mais carrément trois fois depuis le début de ce charmant banquet dont je me serai passé. Entre des gardes sortis du trou du cul du monde, des petzouls à moteur de nobles qui pètent tellement plus haut que leur cul qu'ils en ont de la merde derrière les oreilles, une gamine qui veut jouer les guerrières révolutionnaires alors qu'elle peut à peine se moucher toute seule, et deux membres de famille royale dont il faut jouer les baby-sitters... À croire que c'était une farce et qu'un ballon plein de confettis allait éclater, le tout avec un animateur filmé par Den Den vidéo en gueulant "Den Den caché ! On vous a eu". Sauf que si cela finissait ainsi, le charmant présentateur allait se recevoir un gnon de ma part en pleine poire, parce que fallait quand même pas abuser.
Néanmoins, alors que j'étais sur le poing de m'énerver à cause de tous ces chemins à la con qui s'entremêlaient, je vis passer Kururu rapidement. La jeune femme semblait prise d'un mal de tête si j'en jugeais sa mine peinée et la façon dont elle se tenait la tête. Qui lui en aurait voulu... Elle avait dû écouter l'autre pinpin déblatérer ses inepties... Tu m'étonnes qu'elle ait mal au crâne. Mais au moins maintenant, je savais par où aller. Si la miss partait à droite, c'était que Constantin était à gauche, pas besoin d'être un génie pour deviner ça. Pour le reste de la route, c'était pas bien compliqué... Suffisait de suivre les endroits les plus surveillés pour arriver jusqu'à la porte de l'autre psychotique atteint d'un complexe de Dieu. Arrivant devant ce qui ressemblait à une garde rapprochée, je laissais quelques mots sortir de ma bouche.
Tu peux dire à sa Sainteté du Bénitier qu'il faudrait que j'm'entretienne avec lui ?
Mouais, j'avais jamais été très diplomate dans le fond. Les formules de politesse, et tout le protocole du genre, c'était pas vraiment mon trip. Ma mère était peut-être princesse, mon grand-père roi, mais mon paternel, lui, était ancien esclave et chasseur de prime. Je tenais davantage de lui que de la branche maternelle de mon arbre généalogique pour ce qui était de la façon de parler. J'étais plus partisan de botter des culs que de les lécher à vrai dire. Néanmoins, pour l'heure, j'espérais pouvoir avoir une conversation avec l'autre taré histoire de pouvoir clarifier quelques points... En espérant qu'il n'essaie pas de me chercher à nouveau des poux pour me faire craquer.
Pendant ce temps, Joe se trouvait sur le navire, se contenant d'observer la situation pour éviter d'éventuels débordements. Après mon départ, et suite aux mots de Tursin et à son échange avec Bridia, l'ancienne esclave s'avança vers les deux nobles. La jeune Lazarus pencha la tête sur le côté, comme un animal qui regarde une situation étrange, le tout avec ses grands yeux semblant vide de vie. À l'attention du Roi, elle ne lâcha qu'un mot.
Bakahô...
Il fallait dire que "Roi des idiots" était une qualification dont Tursin ne devait pas avoir l'habitude, en particulier lorsqu'elle était lancée d'une façon aussi abrupte et détachée. Puis, elle tourna sa tête vers Bridia, avec la même expression, lâchant d'autres adjectifs peu glorieux.
Pleureuse incapable...
Le plus amusant dans la présente situation était sans doute sa façon de dire les choses. À la manière dont on arrache un sparadrap d'un coup sec. Néanmoins, l'absence d'expression et de force dans les mots lâchés par la jeune femme lui donnait un air aérien, comme si elle évoluait dans un monde différent de celui des deux nobles, ou même de n'importe qui.
Et c'est alors que Kururu arriva, attrapant la main de Joe en la tirant. La Capitaine la tirait vers l'autre navire, la laissant virevolter comme un ruban derrière elle. Ondulant sous la vitesse de la course de la cheffe, Joe restait néanmoins impassible, comme si tout cela était normal. Une fois arrivée sur le navire, la jeune femme se redressa, toujours le regard vide. Elle n'aimait pas cet endroit... Et à dire vrai, elle aurait préféré que je fasse tout cramer sans doute.
Spoiler:
Aux fins de clarifications : À aucun moment Dante ne dit que les gardes ont peur de lui. Ils dit qu'ils sont nerveux... Chose un peu normal quand on se trouve sur un navire en bois avec une torche humaine, à moins de manquer d'un tant soit peu de sens des réalités.
Sinon Dante se rend près de la suite de Constantin en remontant le chemin de Kururu et demande à parler à ce dernier.
Joe est "kidnappée" par Kururu mais reste avec elle sans broncher après avoir lâché quelques mots à Tursin et Bridia, avec le tact qui lui est propre.
En espérant éviter une troisième annulation de motivation post ou un deuxième malentendu sur les dires du personnage.
Have fun \0/
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Pyras D. Dante
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Mer 31 Aoû - 22:05
Félix Constantin
Lorsque la Rose sortit, le Constantin ne put s'empêcher de sourire à pleine dents. Il avait eu ce qu'il voulait. Au final, cette mise en scène n'aura pas été inutile : Pyras avait agi à peu près comme il l'avait prévu. Ses pions s'étaient déplacés sur l'échiquier avec aisance, et il avait même anticipé l'arrivée des révolutionnaires, jusqu'au coup de théâtre de l'esclave faussement tué. Sardine avait joué son rôle, inconsciemment, tout comme Bridia. Les esclaves et les liens entre Pyras et les révolutionnaires avait été le plus gros coup de chance qui s'était fait. Bien sûr, il n'avait aucun intérêt à le reporter aux autorités gouvernementales : Non, pas tant que l'Alliance Rose ou les alliés d'Erika ne seraient pas tombés dans l'oubli lors de leur confrontation sur Holliday Island. Il n'avait qu'à affranchir une centaine d'esclaves, un nombre dérisoire contrairement à ce qui se trouvait en coulisse de Marijoie.
- Convoquez tous les nobles sur le pont. Un dernier spectacle, c'est tout ce qu'il faut.
La capitaine de l'Alliance Rose ne reviendrait pas sur ses paroles. Une véritable Princesse de Cœur... Et à vrai dire, les esclaves furent eux aussi conviés à participer à la cérémonie. Ainsi, en moins d'une demi-heure, une centaine de personne envahit le gigantesque pont. Sardine, toujours étourdi, marchait faiblement. Il ne comprenait pas qu'il avait été victime du Haki des Rois du Saint.
Le Garde qui se trouvait près des appartements du Saint avait reçu un ordre très clair : ne pas le déranger, quel que soit le prétexte. Ainsi lorsque Pyras se fit rembarrer gentiment, il obtint un numéro de Den Den Mushi qui lui permettrait de prendre contact avec le représentant du Constantinisme une fois que tout se serait calmé. Dans la précipitation, il proposa de demander à quelqu'un de raccompagner le jeune blond jusqu'au pont, pour qu'il ne se perdre cette fois-ci pas.
Passant par un autre chemin, Félix Constantin se trouva en face de son public, de ses fidèles et des esclaves. Il n'attendit pas longtemps avant de dévoiler la raison de cette réunion exceptionnelle.
- Comme vous avez pu le remarquer, la Comtesse Bridia a fait une erreur. Nous sommes tous humains, nous faisons tous des erreurs. Ses passions étaient trop fortes, mais elle ne pensait pas à mal. Je l'absous donc publiquement de ses péchés, et vous recommande formellement de ne pas engager de poursuites à son égard ou à celle de sa famille.
Il s'arrêta, puis jeta un coup d'oeil à la Rose. Ce qu'il s'apprêtait à faire était un acte de bonne foi qui en étonnerait plus d'un.
- Aujourd'hui, j'ai aussi pris la décision d'affranchir tous les esclaves présents ici. Ceux qui souhaitent continuer à travailler à notre service seront rémunérés comme il se doit, et obtiendront une condition plus décente. Ceux qui veulent rejoindre leur famille ou s'émanciper pourront bénéficier de notre soutien.
La déclaration en réjoui plus d'un qui fondit en larme. La plupart ne réalisaient cependant pas, et certains ne comprenaient pas : Pourquoi ? Le Saint ne voulait-il plus d'eux ? L'endoctrinement était profond, mais masqué par les visages de joie de ceux qui se souvenaient de leur vie d'antan. Alors que certains préféraient déjà rejoindre les rangs des serviteurs rémunérés, d'autres émirent leur souhait de rejoindre leur famille. Mais il y eut quelques uns, une demi-douzaine, qui se dirigèrent vers ceux à qui ils devaient leur salut. Si quatre d'entre eux n'avaient rien de particulier, les deux derniers étaient assez exceptionnels dans leur genre : Moris, ingénieur de son état, avait longtemps travaillé sur les problèmes de navigation sur Grand Line et sur la montée des eaux à Water Seven, au point de devoir se vendre lui-même pour rembourser ses dettes. Lana était quant à elle plus intéressante : ancienne voleuse, elle possédait quelques talents appréciables dans le domaine de la discrétion. Chacun se présenta, cuisiner pour l'un, charpentier pour l'autre, et laissa la capitaine décider de leur acceptation dans les troupes.
Alors qu'il quittait la scène, Constantin regarda de loin les esclaves sans une once de compassion ou de mépris. Il tourna le dos à la scène et se dirigea vers les coulisses. Ses manigances n'étaient pas terminées...
Princesse Elkaratte
- Capitaine, Capitaine !
La Princesse Elkaratte avait tronqué sa robe contre une tenue plus légère. Elle était ravissante, malgré tout, et son regard se dirigea sur la jeune rose à qui elle vouait une certaine admiration. La regardant avec intensité, elle lui fit part de ses pensées :
- Excusez-moi, mais... J'aimerais rejoindre votre équipage. Mon frère m'a donné son aval, malgré l'impolitesse dont a fait preuve la jolie chanteuse... J'apprends vite, j'aimerais vraiment voyager, profiter de ma liberté ! S'il-vous-plaît !
La demande s'était faite malgré tout discrète. Une fois la réponse donnée, l'Alliance Rose pourrait reprendre la mer.
Voilà, je conclus sur ça. Pour un entretien privé, Pyras : Den Den Mushi. Ça me permettra d'être plus concis, comme ça. Mais en somme, tu peux toujours l'interpeller pendant qu'il descend. Kururu, si tu acceptes je t'enverrai par MP les descriptions des PNJs à faire valider en création de PNJs (Esclaves y compris avec les détails sur ceux qui restent parmi ceux qui étaient sur scène). Tu n'es pas obligée de continuer le RP après ce tour si ça se prolonge.
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Kokoro Kururu
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Jeu 1 Sep - 23:31
Kururu emmena son amie de force dans la salle principale. Enfin, actuellement c’était plus le pont du navire donc elles n’avaient pas été très loin. Joe n’aimait pas cet endroit, la rose pouvait le voir sur son visage. Bien sur la capitaine comprenait parfaitement ce sentiment. Après la scène des esclaves, la musicienne s’était sentie très mal sur l’embarcation. Le banquet avait réveillé de mauvais souvenirs. Dans un sens la demoiselle s’en voulait un peu de peut-être les rouvrir. D’un autre côté, elle souhaite que son membre d’équipage trouve au moins un bon souvenir ici. Dans la salle se trouvait les nobles. Les esclaves aussi venaient d’arriver. Certains semblaient perdus peu importe le rang social. Puis Félix s’avança pour faire l’annonce que la pirate attendait temps. Comme il était évident pour elle qu’elle ne trahirait jamais une parole donnée, elle s’attendait à ce que le chef de la secte en face de même. Et elle ne fut pas déçue.
Il commença par le cas de la Comtesse. Évidemment, il tourna le tout pour que l’idée vienne de lui. Et l’homme s’arrangea pour laisser cette impression tout le long de son discours. Mais au final, cela ne dérangea pas Kururu. Le plus important était qu’elle avait ce qu’elle souhaitait. Brida se retrouva pardonnée. La jeune fille espérait que cette mésaventure servirait de leçon à la révolutionnaire en herbe. Ce ne serait pas à chaque fois qu’elle et ses proches seraient épargnés de cette manière. Puis son hôte lança un regard entendu à la Rose. La jeune fille lui rendit un sourire avant de se tourner vers Joe pour voir la réaction de son amie. La seule raison pour laquelle la cuisinière l’avait tiré de force jusqu’ici allait faire son apparition.
Et là, la phrase tant attendue arriva ! L’affranchissement de tous les esclaves présents venait d’être annoncé. La majorité fondirent en larme tellement ils étaient heureux. Enfin ils retrouvaient leur liberté. Kururu était vraiment heureuse pour eux. Certains étaient totalement convertis au constantinisme. Par conséquence, ils décidèrent de rester au service de leur ancien maitre. Le reste choisit de retourner près de leur proche ou de tout simplement aller sur la terre ferme et profiter de leur liberté. La capitaine ne s’attendait pas à autre chose. Pourtant une surprise de taille l’attendait. Un petit groupe de personnes s’approcha d’elle. Ils voulaient rejoindre les rangs de l’Alliance Rose. Au début, la jeune fille hésita. Elle ne savait pas trop quoi dire. Mais au final la réponse était tellement évidente.
- Bien sûr que vous pouvez nous rejoindre l’Alliance Rose. Soyez les bienvenus parmi-nous. Vous pouvez déjà montez à bords. Je vous présenterai le reste de l’équipage après notre départ.
Kururu les accepta avec joie dans ses rangs. Son air se montrait engageant et bienveillant à leur égard. Aucun d’entre eux ne serait mal accueilli par son équipage. Ils avaient pour la majorité l’air faible. Cela provenait probablement de leur mal nutrition. Naturellement, elle ne s’attendait pas à ce qu’ils soient doués au combat. Mais chacun d’entre eux serait forcément utile à leur manière. Et puis comme dit le proverbe, plus on est de fous et plus on rit. La capitaine retourna donc sur ses pas. Elle allait devoir tout organiser pour accueillir au mieux ses nouveaux membres. Tout en avançant, elle réfléchissait déjà à ce qu’il manquerait. Elle devrait aussi leur trouver d’autres vêtements à se mettre. La demoiselle allait arriver chez elle lorsqu’une voix féminine l’interpella par son titre. Cela lui faisait encore bizarre de se faire appeler capitaine. C’était agréable à entendre, mais elle restait une fille très simple et elle n’arrivait pas vraiment à s’y habituer. Elle avait l’impression que cette appellation soulignait la différence de statut entre elle et ses amis alors que pour elle, ils formaient une seule et même famille.
La rose se retourna vers la voix pour découvrir la princesse d’Ocker. La belle noble avait changé de tenue entre temps. Adieu la sublime robe à dentelle et très encombrante. Bonjour la tenue de voyage classe et pratique. Son regard bleuté fixa Kururu avec détermination. Puis la blonde se décida à parler. Le roi lui avait donné l’autorisation de partir sur les mers en compagnie des pirates. Le désir d’aventure et de liberté de la princesse brûlait dans son regard. Elle souhaitait du fond de son cœur rejoindre l’Alliance Rose. La capitaine était vraiment étonnée qu’une personne aussi importante décide de tout abandonné pour la suivre. Elle en était très touchée par la demande. Elle tendit une main amicale à la princesse et lui sourit.
- Bienvenue dans l’Alliance Rose princesse. Je suis ravie de vous avoir parmi nous. Par contre pour Joe, il faudra vous y habitué. Ce n’est pas une cour ici, tout le monde parle franchement. Parfois un peu durement, mais au fond, ils sont tous adorables. Vous le verrez en apprenant à les connaitre.
Kururu laissa passer en premier la princesse puis la suivit. Elle monta en dernier sur le Tsukimi avant de crier à Shura de lever l’ancre. La jeune fille laissa derrière elle l banquet. Même si elle n’avait pas profité de la fête comme elle le voudrait, cette rencontre s’était bien passée. Dante n’avait pas cramé l’entièreté de l’autre bateau. Il avait failli, mais au final tour s’était bien terminé. Les esclaves avaient été libérés et Brida graciée. Même si elle avait reçu une mission qui était potentiellement un piège, pour elle tout était positif. La naïveté naturelle de la rose l’empêchait de voir des intentions cachées dans tout ça. De son point de vue tout lui réussissait. Elle avait mangé gratuitement. Plusieurs nouveaux membres l’avaient rejoint dont une princesse. Et elle avait reçu une grosse boite pour profiter pleinement de Holiday Island et sans dépenser un seul berry. Et surtout, l’Alliance Rose n’avait plus rien a craindre de Constantin. Vu sa zone d’influence, cela restait une bonne chose. Tout allait bien dans le meilleur des mondes !
Kururu accepte tout le monde dans l'Alliance Rose!
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Kokoro Kururu
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Jeu 8 Sep - 5:14
Priorités
Le seul truc que je voulais bien reconnaître concernant Constantin, c'était sans nul doute qu'il savait s'entourer de types antipathiques. L'espèce de malabar pas très expressif qui gardait la porte ne semblait pas du genre à vouloir me laisser entrer. Allais-je devoir lui dire ma façon de penser en le faisant traverser la pièce avec une jolie brûlure au niveau de son torse ? Telle était la question. Cela ne semblait guère me poser problème et, au vue de l'absence de réponse de sa part lorsque j'avais demandé à entrer, je commençais à ressentir l'envie de lui faire découvrir ce que cela faisait d'être un boulet de canon humain qui traverse tout un navire.
Je fus cependant interrompu dans mon "intention", alors que j'avais fait un pas vers lui, en entendant deux nobles parler entre eux. Le sujet de discussion des deux hommes avait de quoi m'interpeller puisqu'il s'agissait du sort des Révolutionnaires capturés. Visiblement, pour eux, ce serait soit le peloton d'exécution, soit Impel Down. Sourcillant et serrant les dents, je comprenais qu'il devenait impératif d'agir concernant ce problème. Après tout, la sécurité de ce banquet avait mobilisé un grand nombre de gouvernementaux assez redoutables. Cependant, la fin du banquet signifiait également le fait que ces forces seraient éparpillées sous peu... Ce qui voulait dire une chute drastique de la puissance de feu ennemi... Et la possibilité de secourir les Révolutionnaires faits prisonniers.
Néanmoins, je me devais d'agir vite. Entre parler avec Constantin, ce qui, connaissant l'animal, prendrait du temps et surtout de l'énergie, et aller libérer des camarades en mettant mon orgueil de côté... Le choix était moins évident qu'il n'y paraît et je ne voyais guère de solution à ce dilemme. J'allais devoir choisir entre l'orgueil et la camaraderie. Alors que mon choix se dirigeait de toute évidence vers la deuxième option, un troisième choix me tomba tout cuit dans le bec, le garde me donnant un numéro de Den Den Mushi qui semblait être celui de notre ami Constantin. Voilà qui pouvait résoudre mes problèmes : parler à l'autre empaffé plus tard et aller secourir les révolutionnaires sur le champ.
Je ne pouvais néanmoins pas me permettre de perdre trop de temps. La Marine restait rarement avec un convoi de prisonnier dans les parages. Et comme la libération de ces derniers était une de mes spécialités, j'allais me faire un malin plaisir de me rendre à bord de ce navire pour faire fondre les chaînes de mes compagnons d'arme. Prenant le numéro de Den Den Mushi, et grognant quelque peu contre le garde, je fis immédiatement demi-tour pour me rendre à bord du Tsukimi en courant. Le navire était quelque peu déserté du fait de la "réunion et joyeuse sauterie" qui avait lieu ailleurs pour l'annonce de libération des esclaves, cependant, je n'étais pas du genre à m'épancher de la sorte alors que la situation était urgente.
Prenant une barque, sans prévenir qui que ce soit et en laissant juste un mot brièvement gribouillé sur mon bureau à l'attention de Joe, je me mettais en route, provoquant plusieurs explosions pour propulser mon embarcation à grande vitesse. Mieux valait que je me dépêche si je voulais intercepter le convoi de prisonnier. Kururu me pardonnerait sans doute de m'être ainsi éclipsé. Et si ce n'était pas le cas, il me suffirait de lui expliquer les raisons de cette soudaine absence.
Pendant ce temps, Joe observait la scène sans rien dire. Elle restait toujours aussi inexpressive, même lors de l'annonce de Constantin. Alors qu'elle aurait dû se réjouir, la jeune femme avait compris que les esclaves n'avaient été qu'une "monnaie d'échange" pour Constantin, et qu'en dépit de son geste, leur libération démontrait qu'il les considérait toujours comme des objets et non des êtres humains. Ce type provoquait chez Joe des hauts de coeur qu'elle ne saurait expliquer. Alors que tout le monde semblait se réjouir, l'ancienne esclave était la seule à reste impassible, le regard semblant toujours aussi peu animé.
Quand tout le monde arriva sur le Tsukimi et que la princesse nouvellement apprêtée se montra, Joe la fixa toujours de façon aussi désinvolte. Les paroles de la jeune femme ne la firent même pas sourciller. Mais lorsque Kururu lui répondit, elle s'approcha de la princesse et lui poka le côté de la tête en parlant de façon toujours aussi monocorde.
Elle arrêta cependant de "harceler" la nouvelle recrue, avant de finalement poser sa main sur la tête de celle-ci pour lui ébouriffer les cheveux d'un geste se voulant chaleureux, mais qui ne manquerait pas de la décoiffer. On pouvait se demander s'il s'agissait d'une marque d'affection ou d'un bizutage. Arrêtant, la jeune Lazarus fit demi-tour et leva la main en lançant un dernier mot.
Bienvenue...
Elle finit alors par disparaître en fermant la porte de la cabine où se trouvaient mes appartements. Ce banquet était fini et de nouveaux compagnons étaient arrivés dans l'Alliance Rose. Cependant, les démêlés avec Constantin étaient loin d'être terminés. Et cela, tant Joe que moi le savions...
Spoiler:
Dante prend le numéro de Den Den et décide de partir pour aller libérer les révolutionnaires faits prisonniers. Joe troll la princesse avant de lui souhaiter la bienvenue et de se retirer dans les appartements de Dante.