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Kanäe ToupexBreaker of Chains | Messages : 2062
Race : Humain
Équipage : Inquisition
| Sam 26 Mar - 15:38 Prologue La recrue Kanäe Toupex venait de sortir de tous les problèmes qu’elle avait pu rencontrer avec le tueur dénommé Kilroy. Elle n’avait pas mis la main dessus mais il fallait faire avec et le dossier avait été transmis à un gradé. Il faut néanmoins précisé que si elle avait la chance de croiser sa route, elle ne lui ferait pas de cadeau et comptait bien mettre un terme à ses actions criminelles. Quoiqu’il en soit, la chasseresse verte avait retrouvé le « confort de sa caserne » et la grande cité de Marijoa où elle progressait depuis près de 6 ans. Elle avait eu droit à une semaine de congé à son retour pour tous les services rendus au gouvernement mondial et pour se remettre d’une mission qui avait été particulièrement éprouvante. Elle se trouvait en ce jour au grand parc botanique de Marijoa où elle aimait se rendre durant ses temps libres. Alors qu’elle observait une magnifique composition florale, elle entendit un son plus que familier pour la plupart des habitants de ce monde : « Pulup Pulup Pulup, Pulup pulup pulup, Pulup pulup pulup » Le bruit s’arrêta net lorsque la propriétaire de l’escargophone posa la main dessus gratifiant le petit appareil d’un simple « Oui ? » Recrue Toupex ? Ici, le lieutenant Krona du QG central de Marijoa. Je vous appelle pour votre nouvelle affectation qui vient de tomber. Kanäe souffla légèrement pour ne pas que cela puisse s’entendre de l’autre côté du fil, la vie d’une recrue n’était vraiment pas des plus simples. Elle savait que cette vie finirait prochainement, l’affaire de deux ou trois mois tout au plus mais il n’en restait pas moins qu’elle était un peu fatiguée de ses voyages à répétition vers les Blues. La première question qu’elle se permit était d’ailleurs en rapport avec ce codage à venir. Ah oui. Et où vais-je cette fois ? Elle s’attendait déjà à entendre le nom d’une île situé sur East Blue ou pire encore sur North Blue, mer qu’elle n’appréciait pas vraiment, mais non la réponse offrit un grand soulagement à l’intéressée. Vous ne partez nulle part recrue, l’affaire qui vous concerne à lieu à Marijoa. Je ne peux me permettre de rester trop longtemps avec vous alors je me permets, sans plus tarder, de vous expliquer les modalités de votre mission. Plusieurs dames de la haute société de notre belle capitale ont reçu des coups de fil d’un individu inconnu qui leur débitait des paroles obscènes et choquantes. Puis la situation a évoluer et ces mêmes dames se sont fait alpagués dans la rue par le même homme qui disparaissaient avant qu’elle puisse le voir ou même l’apercevoir. Nous avons donc besoin de vos talents en termes de furtivité pour trouver le pervers et le neutraliser avant qu’il ne cesse les mots pour passer à l’acte. Vous avez donc rendez-vous avec l’une des victimes qui a bien voulu nous aider à coincer l’homme. Elle a été la première victime mais aussi celle ayant connu les termes les plus durs et aussi le contact le plus poussé. Je vous renvoie donc vers Madame Dubeaupré, une très grande dame. Je vous prierai donc d’être courtoise et pédagogue avec elle… elle n’est pas des plus faciles. La belle prit une longue inspiration avant de répondre, de toute façon sa réponse importait peu, ce n’était pas comme si elle pouvait refuser cette nouvelle mission, elle reprit donc rapidement. Très bien, je me mets en route sur le champ vers le domicile de cette dame. Elle récupéra les coordonnées de la dame en question et prit la route vers les hauts quartiers de la capitale. Il s’agissait de quartier très moderne avec des maisons très hautes et grandes aux formes assez étranges avec tout un point commun : les murs d’une blancheur immaculée. La grande amoureuse de la nature n’appréciait pas ces quartiers, la nature n’y avait pas sa place et avait été chassée des rues, des maisons ou même des balcons. Même les jardins des maisons étaient très épurés sans grands arbres majestueux qui pourraient redonnés de la vie à cette blancheur digne d’un hôpital. Elle sentait une ambiance froide et austère alors que tous les habitants du quartier la dévisageaient. La recrue de la marine ne portait pas son uniforme qui n’était pas un grand atout dans le cadre d’une mission furtive. Elle arriva donc, sous les regards inquisiteurs, devant la porte de la plaignante qui avait accepté d’aider la marine à capturer le pervers, elle toqua à la porte qui s’ouvrit immédiatement découvrant ainsi un homme portant un uniforme blanc et noir d’une propreté et d’une brillance sans égal. Il toisa la jeune femme d’un regard avant de prendre la parole. Ce regard était lourd de sens, il était un majordome et prenait quand même de très haut une recrue de la marine, cela prouvait bien la mentalité de ces quartiers sur les chiens du gouvernement. Recrue Toupex j’imagine. Je me nomme Wesley, je suis l’intendant de cette glorieuse maison et je suis donc celui à qui vous devrez vous référer avant de voir Mademoiselle. L’interlocutrice de l’intendant cachait bien ses sentiments et réactions, comme elle avait l’habitude de le faire, mais était néanmoins assez surprise. Non seulement elle devrait passer par un intermédiaire avant de parler à sa « partenaire » de mission, mais en plus il s’agissait d’une demoiselle, et étrangement elle resta bloquée sur ce terme. Cela signifiait-il que la dame harcelée était une femme d’un certain âge encore célibataire ou d’une jeune femme. Elle aurait accepté la mission par conviction personnelle si elle avait eu le choix car elle ne pouvait supporter les harceleurs mais s’il s’agissait d’un homme qui s’amusait à harceler de jeune femme sans défense, alors la note serait encore plus salée pour lui dans le cas d’une capture par la chasseuse. Elle sortit de ses songes pour répondre au majordome qui restait fixé sur elle. Très bien, en tous les cas il semble que je n’ai pas le choix. Je passerai donc par … La séduisante jeune femme aux cheveux verts fut néanmoins coupée par un cri strident venant de la pièce d’à côté, puis apparut dans le couloir une jeune femme aux cheveux aussi spéciaux que ceux la marine : bleus. Elle regarda fixement l’intendant et entreprit de lui passer un savon digne des plus grands chefs militaires. Wesley ! Qu’est-ce que je t’ai déjà dit ! Lorsque quelqu’un vient pour moi tu n’as pas à lui tenir la jambe pendant 25 minutes, si tu ne m’écoutes pas je vais devoir en référé à père. Et tu connais père lorsque quelqu’un m’ennuie. La voix de la jeune femme était tout simplement horrible, elle était stridente, aigüe, agaçante … elle ressemblait à une fausse note jouée à la flûte. Mais l’herboriste comprit rapidement qu’elle devrait s’y habituer car manifestement il s’agissait du contact de la marine et donc c’est avec elle que devrait progresser la missionnée. Mais déjà le serviteur répondait à sa maîtresse confirmant les inquiétudes de la visiteuse. Excusez mon interruption mademoiselle mais vous savez que votre père ainsi que votre mère m’ont demandé de garder un œil sur vous depuis que cet abjecte individu vous harcèle, je ne veux donc pas qu’il vous arrive du mal. Je me fiche de ce que t’on dit mes parents, il n’empêche que notre famille à demander les services de la marine ce n’est pas pour rien. Je suis sûre que cette messagère est l’envoyé d’un grand et puissant général de la marine. Un grand blanc s’installa alors entre la jeune recrue du gouvernement, la majordome directif et la jeune maîtresse écervelée. Le subordonné de la maison n’osait plus rien dire, il avait sans doute peur de la réaction de sa maîtresse lorsqu’il lui dirait que la marine n’avait détaché qu’une simple recrue. Mais à son plus grand bonheur, c’est la dite recrue qui lui annonça la nouvelle. Excusez-moi mademoiselle, je me présente, je suis Kanäe Toupex, recrue en fin de cycle de la marine. Et je ne suis pas une messagère mais c’est bien à moi que l’on a confié cette mission. Je suis ici pour attraper le pervers qui vous harcèle depuis quelques temps. Je suis désolé si vous pensiez avoir le secours d’un gradé mais la marine ne peut se permettre de mobiliser un général pour une mission comme celle-ci. Lorsqu’elle eut finie, la commanditaire vira au rouge en un instant mais ne put dire un mot que déjà une femme d’un âge plus avancé descendait les escaliers du hall prenant la parole. Je vous remercie chère Mademoiselle Toupex pour vous avoir déplacé si rapidement. Ma fille croyait que les garants de la sécurité mondiale allaient dépêcher une sommité pour une affaire de jeunes idiots. Mais ne vous inquiétez pas, je ferai en sorte qu’elle coopère avec vous sans la moindre difficulté. Elle termina de descendre les marches et se présenta devant sa fille. Ma fille, je ne saurais que trop vous conseiller de vous calmer sous peine de représailles de la part de votre père. Vous apporterez votre concours à cette jeune femme pour que notre ville et les jeunes femmes de cette rue puissent vivre plus tranquillement. Me suis-je bien fait comprendre ? La plus jeune des femmes de la famille Dubeaupré acquiesça simplement de la tête sans même défier le regard de sa mère, elle semblait avoir la plus grande estime pour celle-ci, et probablement une légère crainte aussi. La jeune femme expliqua alors la situation à la verte après que celle-ci ait été installée dans un petit salon non loin de l’entrée. Elle avait donc reçu le premier appel signalé et était l’une des trois victimes déclarées du pervers. Au-delà de ça, elle avait été aussi la victime la plus durement harcelé et la seule qui avait été arrêtée dans la rue par un homme se trouvant dans son dos qui lui avait dit des choses choquantes pour une jeune fille de cet âge. En effet, l’héritière de la famille n’avait que 16 ans et ne pouvait pas supporter les termes que lui adressait le mystérieux harceleur. Elle avait été alpaguée dans la rue où elle résidait à quelques mètres seulement du domicile de la famille. Le plan était donc simple et Kanäe n’en voyait pas de meilleur : se servir de la jeune femme comme d’un appât. Elle resterait à distance et garderait l’œil sur elle pour pouvoir agir en cas de souci. La matinée s’achevait seulement et le plan serait donc mis en place dès le début d’après-midi. La chasseresse sortit alors pour prendre ses marques dans la rue en vue de la réalisation de la mission. © Codé par Kari Crown _________________ | | | | |
Kanäe ToupexBreaker of Chains | Messages : 2062
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| Sam 26 Mar - 15:42 Intrigue La jeune marine se promenait dans la rue en compagnie de Wesley qui lui servait de guide, il lui montrait ainsi toutes les possibilités de cachette aussi bien pour le pervers que pour la chasseresse au cours de la filature. Au détour d’une des ruelles qui entouraient la maison, et alors que Wesley parlait de généralités sur la vie dans le quartier, l’herboriste remarqua la présence d’un individu caché dans l’ombre d’une arcade. Mais lorsqu’il vit qu’un regard se posait sur lui, celui-ci disparu dans l’ombre des dites arcades et ne réapparu pas : il s’agissait peut-être d’une première piste. Le duo se promenait donc dans le quartier mais pas par hasard : il se dirigeait vers la maison des deux autres jeunes femmes qui avaient été harcelées. Ils parvinrent rapidement devant et Wesley coupa le pas de Kanäe pour frapper à la porte « comme il faut le faire dans ce type de quartier ». Immédiatement la porte s’ouvrit sur un homme pâle et très mince portant une tenue relativement similaire à celle du majordome des Dubeaupré. Il ne se fit pas prier pour entamer la conversation. Hum… Wesley et … une invitée. Que nous vaut se plaisir ? A en juger par l’expression de l’homme, il ne s’agissait pas vraiment d’une bonne surprise de voir la chasseresse, encore pour Wesley, il était peut-être heureux de le voir mais ce serait passé volontiers de la jeune femme. Ce fut d’ailleurs Wesley qui répondit rapidement. Plaisir partagé mon cher Adam. Nous sommes là pour voir Mesdames Marguerite et Julienne afin de nous entretenir avec elle du pervers. Mais je ne t’ai pas présenté mon acolyte : voici la recrue de la marine Kanäe Toupex. Avant même que le nom de la verte ne soit évoqué, et à la seule énonciation du métier de celle-ci, le majordome changea radicalement de tête avant de reprendre une attitude plus passive. Il informa alors ces visiteurs que ses maîtresses étaient parties en voyage quelques jours auparavant, probablement pour échapper à ce harceleur. Il continua en disant que c’est lui qui avait prévenu le valet de la famille Dubeaupré pour le drame subit par ses employeurs mais qu’il ne pensait pas que l’affaire remonterait jusqu’à la marine. Après tout, il s’agissait sans doute d’un jeune excité selon lui. Lorsqu’il entendit ça, Wesley s’indigna. Comment ose-tu dire ça !? Mademoiselle Clarence était profondément touchée par les paroles et actes dont elle a été la cible : elle n’a que 16 ans ! Tes maîtresses ont 50 ans passés alors peut-être sont-elles plus résistantes mentalement mais ce type d’agissement ne peut être toléré dans ces beaux quartiers. Kanäe fut assez surprise par l’un des éléments de l’intervention de l’intendant : les autres victimes avaient déjà atteint un âge avancé. Selon le reste des informations obtenues, les victimes étaient sœurs et ne s’étaient pas plaintes directement du contact avec le pervers mais étaient toujours passé par l’intermédiaire de leur valet. D’ailleurs, le groupe d’enquête n’avait pu recueillir que la version de celui-ci car les sœurs étaient en vacances sur une île paradisiaque. Quelque chose n’était pas clair, des femmes de la haute société, et surtout de cet âge, ce serait en principe offusqué après avoir subi un tel traitement mais cela n’était qu’une supposition et donc il fallait se renseigner sur le tempérament des deux sœurs. Elle questionna donc Wesley sur ce sujet mais aussi sur la personnalité d’Adam, son collègue au service des sœurs. Le guide de la verte lui expliqua alors que les deux femmes étaient un pur produit de la haute société : fière, arrogante, rancunière, sans considération pour les moins fortunés et surtout : extrêmement narcissique. A la question : « pensez-vous qu’elles auraient pu passer l’éponge ou garder cette histoire de harcèlement secret ? », le guide avait très rapidement, et sans la moindre hésitation, répondu « non ». Ensuite vient le tour du débriefing à propos du valet des deux narcissiques, Wesley expliqua alors qu’il ne le connaissait que très peu et qu’il était un solitaire. Apparemment, les majordomes des différentes maisons avaient pour habitude de se rencontrer sur le jour de congé et de partager des repas, promenades, etc… Mais Adam ne les avait jamais rejoints et préférait rester dans la maison de ses maîtres, enfermé et souvent seul car celles-ci voyageaient souvent. A certains moments, les collègues l’avaient même trouvé « un peu glauque », il avait toujours le regard insistant, fuyant une fois prit sur le fait. En somme, il était un homme un peu étrange, un solitaire à tout le moins. Après cet épisode, Kanäe et son guide retournèrent à la maison Dubeaupré ou la jeune Clarence les y attendait. Kanäe la laissa partir devant et sortie à son tour par la porte du jardin, se tenant assez loin de son appât sans pour autant la lâcher des yeux. La jeune femme de bonne famille marchait tranquillement d’une démarche avenante et saluait les rares passant qu’elle pouvait croiser, tous des gens de la haute société. Cela se voyait aux courbures qu’ils se faisaient en se croisant et à leurs tenues très originales, il ne faisait aucun doute que la verte faisait tâche au milieu du paysage même si à cet instant personne ne la remarquait. La chasseresse savait disparaitre lorsqu’il le fallait et c’est exactement ce qu’elle faisait à cet instant : longeant les murs, se dissimulant dans l’ombre et allant même jusqu’à tenter l’escalade de muret ou corniche assez large pour la porter. Ce fut d’ailleurs dans cette position que les choses commencèrent. La jeune appât tournait au coin d’une ruelle, disparaissant du regard de Kanäe pendant quelque secondes, celle-ci venait par ailleurs de rejoindre le balcon du premier étage d’une maison et sautait sur celui d’en face pour retrouver une bonne vue sur la petite. Elle prit donc son élan et atterrit parfaitement sur la barricade de fer forgé prévue sur le balcon pour éviter toute chute. C’est alors qu’elle vit que la jeune femme qu’elle suivait venait de se faire attraper le bras par un homme et que celui-ci l’embrassait, de force probablement. Elle l’avait ! Le pervers était là. Ne prenant donc pas un instant de plus, elle sauta du balcon directement sur l’individu qui s’écroula sous le poids de la chasseresse et chuta lourdement au sol. La proie était prise dans les filets du chasseur. Alors qu’elle pensait avoir réussi avec succès sa mission, la chasseresse fut chassée sur corps qu’elle avait fait tomber par la jeune Clarence qui l’insultait, avec des termes peu insultants mais elle ne devait pas en connaitre d’autres. Elle criait en répétition « Oliver ! Oliver ! Oliver ! », et finit par découvrir la tête du dit Oliver qui se cachait toujours sous une capuche. La gouvernementale reconnue immédiatement le vêtement : il s’agissait de l’homme se cachant sous les arcades quelques dizaines de minute auparavant. L’assaillante se releva donc et perdit quelque peu son sang-froid au milieu de cette ruelle déserte. Mais qu’est-ce que vous faites ? Je me jette pour vous sauver et vous me poussez ! Je veux une explication tout de suite ! Elle savait pertinemment qu’elle n’avait pas à parler comme ça à une jeune fille de la haute société mais ne comprenait pas le comportement de celle-ci. Alors que l’herboriste s’attendait à une réponse très dure et colérique de la jeune femme, celle-ci fut surprise de voir de la détresse dans le regard de cette dernière et surtout beaucoup de calme et de tristesse dans sa voix. S’il vous plait, n’en dites rien à mère. Je vais vous expliquer. Le jeune homme assommé commençait à reprendre connaissance et à se mettre assis dans de grandes difficultés. Sous sa cape et on épaisse capuche se trouvait un uniforme que Kanäe ne connaissait que trop bien : un uniforme de la marine. A cet instant précis, elle était totalement perdue. Et c’est donc là que repris Clarence, tout en passant sa main dans les cheveux d’un jeune marin qui fixait lui-même celle qui était sa supérieure hiérarchique. Je vous présente Oliver, il est membre de la marine tout comme vous. Il est l’un des agents en poste dans nos quartiers. Il a été affecté ici il y a 3 mois et ça a été le coup de foudre. J’étais tombée dans une flaque en trébuchant sur un pavé de la rue et il est venu me relever. Lorsque nos regards se sont croisés… c’était magique. Depuis nous entretenons une relation secrète car Oliver ne vient pas du même milieu de que moi, mère et père ne le supporterait pas. Mais Oliver a demandé sa mutation pour un QG de la marine sur les mers bleues et à ce moment-là, je m’enfuirai et partirai avec lui. Mais je vous en supplie, ne dites rien à mes parents. Et voilà encore la recrue bloquée dans une situation plus que compliquée mais le problème le plus important restait de trouver le pervers. Elle se tourna donc vers le jeune garde qui ne bougeait pas, toujours le regard effrayé tourné vers sa supérieure. Elle n’était qu’une recrue mais avait néanmoins une position hiérarchique, et une formation, supérieure à celle d’un garde de quartier de base, ce qu’était Oliver. Celui-ci craignait donc sa relation, sa fiancée et son emploi : si elle parlait, il perdrait tout. J’ai été envoyée ici pour attraper un pervers et du coup je ne pense pas que ce soit toi. Le reste des histoires de ce quartier ne me concerne en aucun cas et je me tiendrai donc aux termes de ma mission. Le temps de ma présence ici, je vous demanderai de rester en dehors de mes jambes. Kanäe était dure dans les paroles mais son visage trahissait ses véritables pensées, elle était heureuse pour les deux jeunes qui souriaient également. Elle attraperait ce pervers et rentrerait sans rien dire de ce qu’elle avait vu. Et d’ailleurs, la présence du jeune marin n’arrangeait pas les affaires de la verte, si le pervers arrivait, il partirait en voyant qu’il n’a pas le champ libre mais le garde pouvait néanmoins être un bon renfort. Oliver, vous allez cependant m’aider. Clarence, nous allons reprendre là où nous avons été arrêtées par le jeune homme, même tactique mais Oliver va m’assister. Vous allez remettre votre cape et capuche et rester dans l’ombre des immeubles tout en suivant votre dulcinée mais attention, peu importe ce qui se passe, vous n’intervenez pas sans signal de ma part. On ne sait jamais. Compris vous deux ? Les deux jeunes gens acquiescèrent immédiatement : la chasse pouvait reprendre. Le groupe reprit donc les positions établies par la chasseresse et reprit la progression dans les ruelles, ils tournèrent ainsi plus d’une heure et demi sans résultat jusqu’à ce que Clarence s’asseye au bord d’une fontaine. Kanäe et Oliver n’avaient pas bougé : la chasseresse était un toit et le garde derrière un coin de bâtiment. Puis les choses bougèrent. Une personne arriva dans le dos de la belle jeune femme d’un pas léger et pressant, une fois à son niveau celui commença à se jeter sur elle mais fut coupé dans son élan par un cri : « On y va ! ». Le cri provenait des hauteurs, il s’agissait bien sûr de la chasseuse qui venait de sonner le cor de l’assaut. L’homme prêt à se jeter sur la petite prit ses jambes à son cou immédiatement suivi par Oliver, la perchée Kanäe descendait aussi vite que possible avant de s’arrêter quelques instants devant celle qu’elle devait protégée lui donnant l’ordre de rester sur ses gardes et de ne pas bouger. A quelques rues de là, la course poursuite continuait : Oliver gagnait du terrain sur son opposant qui commençait à s’essouffler. Arrivé à son niveau il sauta sur lui mais ne parvint qu’à attraper sa cape l’arrachant alors entièrement mais l’homme ne put se remettre debout assez vite et déjà le mystérieux pervers avait disparu. Néanmoins il avait un indice qu’il transmit à sa supérieure lorsque celle-ci le rattrapa. Le jeune homme était très déçu de lui-même mais il n’avait pas à l’être : grâce à cet indice, tout allait se terminer. © Codé par Kari Crown _________________ | | | | |
Kanäe ToupexBreaker of Chains | Messages : 2062
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| Sam 26 Mar - 15:46 Epilogue Kanäe et Clarence étaient rentrés à la demeure des Dubeaupré après avoir abandonné Oliver devant un grand bâtiment de la marine où le jeune avait ses quartiers. La verte étudiait la cape ainsi récupérée pendant que la jeune femme expliquait à sa mère le déroulement des opérations, en oubliant de mentionner la rencontre d’Oliver, faisant par la même croire que c’était bien Kanäe qui avait attrapé l’ennemi. La marine avait été rejointe par Wesley, sa maîtresse et la fille de la famille autour de la cape. La matriarche avait alors tendu à la missionnée un petit sac contenant 6000 berrys en précisant à la chasseresse que ce n’était qu’un juste retour des choses pour tout ce qu’elle faisait ici et que cela tiendrait guise de paiement une fois l’ennemi attrapé. Puis Wesley intervint en se penchant au-dessus de l’habit arraché, quelque chose semblait le travailler et la future lieutenante s’en aperçut. Qu’y a-t-il Wesley ? Le majordome vit alors qu’il était fixé et dévisagé par toutes les femmes présentes, il fit donc part de ses doutes. Maîtresse Helena, Maîtresse Clarence, mademoiselle Toupex, je ne suis pas certain de ce que j’affirme mais il me semble connaitre cette marque ci, juste en dessous du col. Mais à mon plus grand déplaisir je ne puis me souvenir où. Helena Dubeaupré, la maîtresse de maison s’approcha à son tour. Kanäe avait une excellente opinion de cette femme, elle était certes un peu vieux jeu et très imprégnée des idées aristocratiques mais néanmoins elle ne traitait pas la recrue comme une moins que rien et cela semblait assez rare dans le quartier. Seule ombre au tableau, elle ne permettrait pas à sa fille de vivre sa vie comme celle-ci l’entendait, enfin à ce qu’en disait la fille. Elle fixa son attention sur le symbole en grande partie effacé puis se retourna vers son valet. Bien évidemment que vous le connaissez mon brave Wesley, et je le connais tout autant. Il s’agit de l’emblème des sœurs Bouchasse, ces deux vieilles pies sont tellement pingres qu’elles apposent leur symbole sue l’ensemble de leur prorpriété. Je ne suis pas du genre à commérer, vous le savez ma fille, mais il se dit que même Adam, le valet, est marqué de ce symbole. Kanäe réagit alors au quart de tour et demanda si Adam était l’intendant du manoir des Bouchasse, il lui fut répondu que oui, depuis presque 2 ans maintenant. Helena reprit alors de plus belle sur les commérages, pour une femme qui n’aimait pas commérer… L’une des sœurs m’a raconté qu’il était un gamin des rues qui arpentait souvent notre beau quartier et notamment les alentours de notre maison, il semblerait même qu’il ait joué avec Clarence lorsque celle-ci n’avait que 5 ans. Il avait d’ailleurs demandé de ses nouvelles lorsqu’il était entré au service des deux pies. L’enquêtrice comprit alors qui était le corbeau pervers et pourquoi il faisait ça. Elle se rendit donc au domicile des Bouchasse accompagnée de Clarence, Helena ainsi que de plusieurs gardes de quartier parmi lesquels figurait Oliver, la chasseresse avait insisté pour que le fiancé de Clarence soit présent. Le groupe frappa à la porte et se saisit du présumé pervers lorsque celle-ci s’ouvrit, l’installa dans le salon du manoir qu’il tenait et commença l’interrogatoire. Les questions habituelles lui furent posées mais celui-ci niait les faits, reconnaissant seulement une chose : sa passion pour Clarence. Les choses se bousculèrent lorsque Kanäe lui donna la parole. Madame Dubeaupré… je dois confesser la passion qui brûle en moi pour vitre fille et jamais je ne pourrais lui faire de mal et encore moins lui dire de pareils atrocités. Puis après un temps de pause et sous le surprenant regard encourageant de la gouvernementale présente, il lâcha la bombe. Même lorsque je l’ai vu embrasser ce garde idiot, je n’ai pas perdu mon sang froid me disant qu’il n’était qu’une passade et qu’un jour peut-être j’aurai ma chance. Je la suivais je l’avoue, mais uniquement dans le but de la protégé de cet homme abjecte. Je l’ai également suivi et j’ai entendu ce qu’il disait à ses amis des quartiers ouest. Se vantant à chaque instant de bientôt briser le cœur de la « jeune bourge », qu’il sourirait bien le jour où il la lâcherait sur le port alors que lui partirai vers sa nouvelle affectation ou encore qu’il espère qu’elle se suiciderait une fois qu’il l’aurait abandonné. Il n’a jamais aimé Clarence et ne s’en sert que pour assouvir une vengeance malsaine contre la haute société que je sers depuis deux années. L’intégralité de l’assistance en resta silencieuse mais sur le visage de notre héroïne se dessinait un large sourire. Et alors qu’Oliver commençait à beugler que tout était faux, que jamais il n’aurait pu dire ça ou qu’il aimait Clarence, la plus verte des gouvernementales se leva et lui coupa la parole. Bien sûr que non tu ne l’aimes pas sale raclure. Veuillez excuser mon langage Mesdames mais je ne voyais pas d’autres termes pour une personne que celui-là. Il n’a pas hésité à jouer avec les sentiments d’une jeune femme amoureuse. D’ailleurs, le pervers c’est lui. Il se cachait, attrapait la jeune femme, lui disait des insanités et repartait, surement avait-il prévu de trouver une bonne poire pour porter le chapeau et ainsi passer pour un héros et renforcer encore un peu son emprise sur Clarence. J’ai su que c’était toi depuis le toit, quand Adam a surgit sur la place, il ne voulait pas l’agresser mais seulement l’avertir qu’elle était suivie car il t’avait vu. Mais j’ai su… Adam était bien trop maladroit dans ses déplacements alors que toi… tu es presque aussi furtif que moi. Comme si tu avais l’habitude de te fondre dans l’ombre, or on n’apprend pas ça aux gardes. La seconde chose qui m’a mis la puce à l’oreille était le comportement d’Adam… Il a tout inventé, ses maîtresses n’ont jamais été la cible du harceleur mais avec plus de victime la marine était obligée d’intervenir mais pour garder ses sentiments secrets, il n’a pas donné l’alerte. Il a seulement transmis l’information à Wesley, et même devant moi il a joué la personne détachée vis-à-vis de la situation. Il a été diablement malin, bien plus que toi Oliver. Alors, quand j’ai appris que le blason sur la cape était celui d’Adam, j’ai tout de suite comprit : il n’était pas glauque mais seulement protecteur. Madame Dubeaupré, je sais qu’il ne vient pas de votre monde mais j’ai l’impression que vous pouvez passer au-dessus de ça, et voici un homme qui aime votre fille. Et qui la protégerai contre tout, si un jour votre fille comprend que c’est quelqu’un comme lui qu’elle doit aimer, acceptez le. Sur ce, je vais récupérer Monsieur Tomate et le ramener avec l’aide de ces messieurs de la caserne jusqu’à la dite caserne pour qu’il y soit enfermé. Le surnom de « Monsieur Tomate » provenait de la couleur du visage d’Oliver qui éclata une fois que la chasseresse eut fini, il n’avoua rien directement mais insulta copieusement la verte ainsi que la haute société : des aveux en d’autres termes. La chasseresse et les gardes non véreux se saisir du faux pervers mais vrai manipulateur et disparurent, laissant derrière eux une maison bien silencieuse avec de nombreux regards lourd de sens et de sentiments. © Codé par Kari Crown _________________ | | | | |
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