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[FB] - La Cérémonie [Pv : Mafuyu]
Erwin
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Dim 18 Mai - 11:15
Bombes.

Il s’agissait d’un évènement annuel à l’adresse d’une divinité nommée Eras. C’était la déesse de la moisson et des causes perdues, pour une raison qui m’échappait totalement. On lui faisait des offrandes et consacrait une journée par année pour les lui remettre, les consumant dans le feu en guise de passage entre les mondes. L’une des croyances locale était que le feu avait un effet à la fois purificateur et faisait office de pont. C’était l’une des raisons pour lesquelles ils incinéraient tous leurs morts. Les prêtresses et les prêtres qui, pour l’occasion, portaient des tuniques rouges s’avançaient vers l’autel, déposait leurs offrandes et faisaient vœu de silence pour la journée. Le premier des sacrifices était une partie des récoltes de l’année passée. Selon la croyance, toutes ces récoltes allaient revenir à la terre grâce aux dieux, et cela favoriserait les nouvelles pousses. En dernier lieu, il avait été choisi qu’on sacrifierait le sang des prêtresses, elles devraient faire une incision dans la paume de leur main, au-dessus d’un récipient, mélanger leur sang et l’enflammer.

Pour l’occasion, la marine avait même déployé ses troupes pour surveiller l’évènement suite à des lettres de menaces qu’avait envoyé une organisation terroriste bien connue. Le versement des habitants pour obtenir ces services avait apparemment été conséquent. Je ne m’étais pas renseigné sur les détails, étant arrivé le matin même, cependant l’aubergiste m’avait indiqué que tout se préparait depuis presque un mois. Le déploiement d’efforts de la population m’avait impressionné, c’était rare de voir une telle implication dans des évènements religieux de nos jours. On honorait aussi quelques morts parmi les plus importants personnages de ce petit état. L’ancien souverain, ainsi que ses prédécesseurs, faisait partie de la liste. Il y avait aussi les anciens Grands Prêtres, régents de la croyance commune.

Je me baladais dans les plus grandes allées de la ville dont le centre de la plupart d'entre elles était bloqué par des barrières en métal. On m’avait expliqué que cela était dû à la procession qui aurait lieu à cet endroit même, plus tard dans la journée. J’étais curieux de voir ce spectacle, décris comme l’un des plus beaux évènements en cette période de l’année. Les prêtresses dansaient, les hommes se tenaient sur de grands chars tirés par les jeunes hommes qui prendraient leur place quelques années plus tard. Auparavant, ils faisaient cette procession totalement dénudés, pour être au plus proche de l’état de nature, mais cette impudeur avait été décrétée déraisonnable par les chefs du culte. A présent, les femmes portaient des tenues rouges et les hommes un pantacourt de cette même couleur, torse nu s’il faisait trop chaud, habillés d’un gilet pourpre s’il faisait frais.

« - C’est la première fois que vous venez ici ? Me demanda un homme assez imposant, la peau mat, une barbe bien entretenue sur le visage.

- Oui, c’est ma première visite.

- On dit que l’île a reçu des menaces d’attaque terroriste… Vous ne devriez pas rester ici. »

Il s'éloigna après cette légère altercation. Je le regardai en lui envoyant un sourire amical, suivi d’un regard concentré sur la foule. Alors que je retournai à ma contemplation, une explosion se fit entendre. Un nuage de fumée noire se hissa vers le ciel en quelques secondes. Mes pas me portèrent dans la direction inverse de la foule, vers le centre de l’explosion.


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Un homme s’avançait dans les rues un peu plus sombres du bas quartier de la ville, un détonateur dans les mains, cinq boutons dévoilés sur son appareillage. En entendant le bruit de la première explosion provoquée par l’un de ses compagnons, un sourire malsain naquit sur son visage, mis en valeur par ses grosses lèvres et sa barbe épaisse. Quand il sortit de la rue, retrouvant le soleil, il vit une jeune femme trébucher et s’étaler de tout son long, perdant les affiches qu’elle portait dans sa main. Il commença à les ramasser précautionneusement, essayant de ne pas les abîmer à cause de ses gros doigts boudinés. Quand le travail fut terminé, il reçut les remerciements de la jeune femme et s’éloigna, un éclat de satisfaction perçant dans son regard.

Alors il appuya sur le bouton et la bombe dans le bâtiment derrière lui explosa, faisant s’envoler les tracts à moitié consumés dans les airs.
Erwin
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Dim 18 Mai - 20:32

Tuez-moi ces enfoirés !



Mission de surveillance, en prévision d’un attentat. C’était donc là la mission qui venait de nous être confiée à notre unité. Ainsi donc, des terroristes avaient prévu de faire sauter les lieux lors d’une cérémonie religieuse. Cette célébration, je la connaissais assez bien du fait d’y être venu par le passé pour un défunt ami, mort sur le champ de bataille, qui souhaitait que pour lui, une dernière fois, je puisse jeter un œil et me recueillir avec la population. Cette mission me tenait donc à cœur, c’était là mon ami que je devais défendre, tout du moins sa mémoire. Je soupirais en descendant du bateau, gagnant le campement de fortune qui avait été fait. Les installations semblaient modestes, et pourtant, sous les tentes s’agitaient des dizaines de marines, des centaines même peut-être. Sous ces mêmes tentes, du matériel de communication sophistiqué. Un commandant prit alors la parole.

« Marines, nous sommes ici pour contrer la menace. Nous n’avons pas le temps, les sacrifices ont déjà commencés, autant vous dire que nous ne sommes absolument pas en avance. Agent Mafuyu, vous et votre grande gueule, vous allez vous dissimuler parmi les civils, vous êtes douée en infiltration de part votre qualité de vamp… D’être particulièrement nocturne. Vous ne serez pas seule, les autres agents sont déjà sur le terrain. Vous ne connaitrez pas leurs noms, ni leurs visages, ils font partis du Cipher Pol et en aucun cas ils ne peuvent se permettre de se faire connaitre. Des questions ? »

« Aucune, ma grande gueule et moi-même vous remercions de l’honneur d’infiltrer la foule aux côtés du Cipher Pol. J’y vais de suite enf… Commandant. »

Je me retournais alors sans saluer, prenant direction d’une tente vide pour mettre une robe noire, parfaitement noire, le dos découvert en dentelle, sur ma tête trônait une couronne d’épine, le symbole était fort en ces lieux, il symbolisait la souffrance éternel qu’est celle d’être dans une condition humaine. Par ce geste, je voulais montrer mon attachement quant à cette race. Je n’en suis pas, je n’en ai jamais été, et je n’en serai malheureusement jamais. Jamais je ne connaitrais la chaleur de la peau ou la joie de sentir mon cœur battre en irriguant un sang qui serait autre que celui de mes victimes dans mon organisme. Je déambulais maintenant dans la foule, regardant avec attention toutes les personnes autour de moi, tentant de porter attention à toutes les conversations, choses loin d’être facile. La présence du CP me parut alors évidente, certains devaient posséder le haki de l’observation, il serait alors plus simple de capter les mots « parasites ». Dans mon inattention, je percutais un homme, une montagne de… poils ? Avoir une barbe pareille tenait vraisemblablement de l’hérésie. Ce dernier bougonna un léger ‘attention devant’ en continuant sa route. Si j’avais pu comprendre son regard à temps, j’aurai pu éviter la suite des évènements. Une première explosion se fit entendre.

Mouvement de panique, je me mis alors à courir dans le sens inverse de la foule pour rejoindre les terroristes, eux, devaient encore être sur place ou non loin du lieu de l’attentat, avec un peu de chance. Alors que je m’apprêtais à pénétrer dans le périmètre de l’explosion, une seconde explosion se fit entendre, laissant des tracs voler dans le ciel, à moitié consumés. J’avançais dans la foule, nageant comme à contre courant. La tâche était rude et j’avais peu de temps, et de nouveau dans mon inattention quant au monde qui m’entoure, je percutais un nouveau civil.

« Qu’est-ce-que tu fous là ? Casse-toi ! Tu tiens à mourir ?! ». Finalement je relevais la tête pour apercevoir la montagne dans laquelle j’étais rentrée quelques temps auparavant. « C’est lui… ? Tu l’as vu faire… ? »

F*ck you, I'm alive to play with the world.

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Erwin
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Mar 20 Mai - 17:25
Break the law.

Je me mouvais rapidement dans la foule quand je percutai une personne, apparemment une civile habillée d’une robe noire et d’une couronne d’épines. Puisqu’on était en pleine cérémonie religieuse, je ne pris pas la peine de lui demander pourquoi elle était habillée de cette manière, tel un martyr. L’homme qui m’avait demandé ce que je faisais ici semblait contempler l’explosion avec une certaine fascination, un détonateur dans sa main gauche, à peine visible à la distance où nous nous trouvions. A cette distance, je ne pouvais pas dire combien de boutons il y avait dessus, mais je pouvais clairement identifier l’appareil, une construction assez classique sur Grande Line. Ronchonnant, je me relevai sans difficulté et observai un instant la fille en face de moi. Mon coude nu était écorché, et quelques petites gouttes de sang s’écoulaient sur le sol, sans que j’y porte réellement attention.

Devant nous, la scène était des plus écœurantes : parmi les tracs à moitié consumés et les débris de bâtiments se trouvaient quelques morceaux calcinés de chair humaine. Ce n’était pas une habitude de voir tant de morts devant moi, et l’odeur dans l’air m’obligea à me boucher le nez tandis que je détournai le regard. Pourquoi étais-je venu jusqu’au centre de l’explosion ? Est-ce que je croyais pouvoir faire quelque chose ? Aider peut-être ? La question de la femme habillée en noir me ramena à la raison, et je lui répondis d’une voix désorientée :

« - Non… Oui… Enfin, je veux dire… »

Alors je repris mon souffle, essayant de me calmer, avalant un peu de poussière sûrement soulevée par l’explosion et le vent avant de tousser un instant et de reprendre, plus calme :

« - Cet homme a un détonateur dans la main si mes yeux ne me trompent pas. Il faut l’immobiliser avant qu’il ne soit trop tard ! »

Mon corps tenta de bouger de lui-même mais je retombai lourdement au sol, comme sonné. Ma tête me faisait un mal de chien. Ce ne fut qu’en entendant le bruit strident d’une bombe que je compris. Derrière moi, les derniers civils s’étaient déjà enfuis au loin. Mon corps ne pouvait plus bouger, le son semblait s’amplifier de seconde en seconde tandis que la montagne devant moi finissait d’enfiler des boules quies en ronchonnant. Il se retourna sans faire attention à ceux derrière lui.

Après la bombe qui avait détruit bâtiment, c’était une bombe à son qui nous agressait. Je ne pouvais du coup pas savoir si la femme était toujours à mes côtés ou si elle s’était échappée d’une manière ou d’une autre. J’étais désarmé. Mon seul avantage était la malédiction qui me touchait, et si je voulais l’utiliser il faudrait que je réussisse à me concentrer sur autre chose que le centre de l’explosion. Le sang à mon coude avait cessé de couler, la coagulation ayant certainement déjà commencé. Une fois que tout cela serait fini, il faudrait que je désinfecte tout ça.

Mon corps aplati ne me mettait pas vraiment en valeur, il fallait le dire. J’étais non seulement couvert de poussière du bas des fesses au milieu du dos, mais en plus de cela je commençais à perdre conscience. Le son était de plus en plus aigu, de moins en moins soutenable, m’approchant progressivement de la mort. Dans un geste désespéré, je pris alors le casque sur mes épaules, lentement, et le portai à mes oreilles, amoindrissant le bruit de très peu.

Alors l'homme aux boules quies s'avança, une main gigantesque attrapant mon crâne en entier pour me tirer vers le haut. Apparemment, il refusait tout simple que je m'en sorte aussi facilement. Son grognement sourd me parvint à peine quand il m'envoya contre un mur, m'obligeant à le percuter violemment. Je regardai la civile à la couronne d'épine avec une certaine peur, un certain trouble, et lui hurlai tandis que le son de la bombe s'arrêtait soudainement :

« - Attention à toi !

Déjà, la montagne était sur elle, tentant de l'attraper avec un sourire satisfait. Mon esprit, toujours embrouillé à cause des ondes sonores qui venaient de s'étouffer, ne voulait pas réagir. Cette jeune femme était seule, livrée à elle-même contre un homme qui semblait chercher à assouvir une vengeance perverse contre... Contre des habitants de cette île sûrement. Hurlant à nouveau l'avertissement, je vis le poing de l'homme s'abattre sur le sol, ayant certainement emporté avec lui la tête de la civile. Le calme était revenu dans la rue, l'appareil à son rendant son dernier soupir tandis qu'une balle venait de le traverser.


Par mégarde, en tentant de voir si quelqu’un l’observait, l’homme à la barbe venait de presser le second bouton qui devait piéger les marines et les membres du Cypher Pol à cause d’un son strident, les perturbant assez pour laisser le temps au groupe de terroristes de s’attaquer à l’autel principal. Il se retourna en ronchonnant, mettant ses boules quies de sorte à ne pas trop être affecté par ça. Dans le pire des cas les civils présents s’évanouiraient, comme la femme en noir et le gamin roux. Ses grosses mains vinrent tripoter le joujou. Plus que trois boutons à actionner. Il allait falloir agir sagement.

Impatient, il se dirigea vers le rouquin, l'envie de faire correctement les choses le prenant soudainement. Pas de civil en liberté, c'était un attentat après tout. L'enfant semblait plutôt frêle et lorsqu'il l'envoya balader son seul regret fut de ne pas lui avoir broyé la tête. La jeune femme en revanche, elle, il ne lui ferait pas de cadeau. Elles demandaient l'égalité, elles allaient l'avoir. Son poing s'élança dans un mouvement ferme sur le corps de la civile.
Erwin
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Lun 4 Aoû - 13:29
Break the life.

Le son d’os broyés aurait dû retentir sur le sol mais le poing s’arrêta à une trentaine de centimètres de celui-ci, comme figé. Alors la masse de muscles s’écroula sur le sol, son crâne perforé de part et d’autres par une balle de sniper. Je vis le corps sans vie lâcher la télécommande, mais mon corps était trop faible pour la saisir. Un marine arriva alors en utilisant une technique de déplacement rapide et chopa au dernier moment l’appareil. Je soupirai. Heureusement, il y avait encore des gens compétents ici-bas. Ainsi les forces armées du gouvernement mondial avaient réussi à arrêter l’attaque. C’était bien…

Mes yeux se rouvrirent alors que le soleil avait quitté le ciel. J’étais posé à terre sur une civière de fortune au milieu de nombreux autres blessés qui gémissaient en attendant des soins. Mon cas était certainement moins grave mais un bandage entourait ma tête. Je soupirai en touchant l’endroit où la douleur se faisait sentir, mais me levai sans aucune difficulté. Vraiment, ce n’était rien. Une infirmière se faufila entre les patients pour venir m’ausculter, et me fit soupirer un long moment tandis que je la laissais faire. Cette journée… Je n’avais finalement pas pu en profiter. Un gigantesque feu de joie semblait s’ériger sur la place centrale. Je décidai de m’y diriger après avoir fini le bref examen de santé qui me permit de sortir de cet endroit malsain.

Je me souvenais de la bombe à son et de la personne qui m’avait sauvé, mais en dehors de ça, plus rien. Le néant absolu. En vaquant dans les rues, j’aperçus de nombreuses personnes se diriger vers le bûcher. Puis progressivement, une odeur désagréable envahit mes narines. Je fronçais les sourcils, arrivant sur place, avant de remarquer avec stupeur que ce qui brûlait n’était nul autre qu’un ramassis de cadavres. La chaleur était insoutenable. J’entendis quelqu’un constater que le matériau utilisé pour brûler les morts sur la place publique était ‘toujours aussi efficace’. Certaines personnes pleuraient. Mais les prêtres et prêtresses, même s’ils avaient les larmes aux yeux, ne prononçaient pas un cri, pas un pleur. Quelques tuniques pourpres dansaient avec les flammes tout en se consumant. Aux prières habituelles avait supplanté le silence funèbre accompagnant les morts dans leur voyage vers l’Au-Delà.

Ce soir-là, j’essayai d’y croire. Je vis en ces flammes une porte vers un autre monde, un monde meilleur ou quelque chose de différent que nous pouvions côtoyer. Mon cœur se serra tandis que je pensais aux victimes de ces actes terroristes. Une femme hurlait tandis qu’elle tenait dans ses mains un tract à moitié calciné. Je ne compris pas pourquoi, et je ne le comprendrais certainement jamais. Inspirant un coup, je tournai le dos au foyer qui allait certainement brûler toute la nuit, et répandre l’odeur de la mort dans tout le village.

Pendant un instant, je pensai à Miu. Mon compagnon de voyage était avec Malia à cet instant-même. Elle avait insisté pour le garder auprès d’elle, et je lui faisais confiance. Un sourire amusé parcourut mon visage, essayant de cacher la mélancolie qui se trahissait d’elle-même par cette expression forcée que j’affichais. Mon esprit retourna alors aux personnes décédées, et pour une fois je remerciai une puissance supérieure de ne pas en faire partie.
Erwin
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