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Flash Back - Ren Tao & Cloé Bellavi - Concours de Bauté
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Mar 25 Fév - 23:12


Le souhait de Rey

Le navire avait déposait ses bagages sur une île de Westh Blue, elle avait un climat plutôt clément. Les températures étaient très agréables, voir estivales. Sur cette archipel, il y avait tout au long de l'année des concours, allant du plus ridicules aux très sérieux. Le capitaine rêvait d'inscrire sa fille un jour à l'un des concours de cette île, mais elle était décédée. Son rêve était donc enterré avec sa fille. Mais il nourrissait ce rêve depuis l'arrivée de sa petite fleur, Cloé. Elle était douée en cuisine, en couture, en ménage, à la rapière, au pistolet et surtout elle était magnifiquement belle même au naturel. Il harcelait la jeune femme pour qu'elle participe à l'un de ces concours depuis plusieurs jours. L'arrivée sur Challenge Town était éminente, elle n'avait toujours pas accepté la requête de son capitaine. Rey tentait une dernière fois de convaincre la douce.

-Cloé, accepte ! Tu gagnera de l'argent et du prestige.
-Non, non et non !
-Je te demande juste d'en faire un , celui qui sera organisé. C'est tout. Après je te le redemanderais plus jamais.

Il commençait à faire l'enfant, à bouder dans son coin. La jeune femme essayait d'ignorer son protecteur, mais face à son caprice et ses larmes de crocodiles la belle ne put refuser.

-Bon, c'est d'accord... Mais tu me fourniras tous ce que j'ai besoin si nécessaire ?
-Bien évidement !

La demoiselle était donc engagée à faire un concours une fois arrivée sur l'île, ce qui allait pas tarder. Le Cornellia entamait sa manœuvre d'amarrage sur le port de Challenge Town, doucement l'allure du navire diminuait, les voiles étaient entrain d'être rangé par les matelots. Cloé attendait dans sa cabine, le navire jetait l'encre et il était enfin amarré au port. Elle quittait ses appartements avec un certain mécontentement . Elle avait pressentit que cette idée de concours allait être embarrassant pour elle et elle avait vue juste . Salvicrus Rey prenait le bars de la belle pour l’emmener au cœur de la ville. C'était là, où la liste des concours était affichée pour le mois en cours. Le capitaine avait donné la journée à ses matelots, il avançait d'un pas rapide en direction de la place centrale. Il connaissait l'île, il avait déjà commercé ici par le passé. Au bout de quelques minutes de marche à travers les ruelles commerçantes, Cloé et Rey arrivaient à la place. Une foule intense était sur la place, il y avait pleins de petites filles, d'adolescentes et de femmes plus ou moins jeunes.

-Oh non... 

Cloé craignait une seule chose, que ce concours soit un concours de beauté et elle avait raison. Le capitaine ressentit la mauvaise humeur de la jeune femme. Des regards de plus en plus nombreux se posaient sur la demoiselle, elle appartenait à une autre catégorie de beauté. Les gens étaient subjuguaient devant une telle beauté au naturel, la plupart des femmes de son âge avaient recours à des artifices et une certaine jalousie envahissait la place. La maudite était mal à l'aise et tirait les vêtements du capitaine, il se dirigeait vers le panneau d'affichage. Elle traînait le pas comme pour arrêter son protecteur, mais rien à faire le capitaine était décidé et puis elle avait donner sa parole qu'elle participerait à un concours. Il regardait la liste, aujourd’hui il était noté ceci :
«  Toutes les femmes présentes sur l'île peuvent s'inscrire à ce concours qui dura une journée entière. Vous vus mesurerez votre beauté à travers des défilés : en robe de soirée, en tenue détendue, en nuisette et pour finir en bikini. Il y a des catégories d'âges : 5/10 ans, 11/19 ans et 19ans et plus. Une gagnante par catégorie. Les lots remis : Une poupée représentant Calyssia*, Du parfum de chez Travis&Doll  d'une valeur de 3,500 Berrys et une tiare avec des rubis et diamants d'une valeur de 25,000 Berrys. Bonne chance»
Le capitaine sortait un style de sa poche intérieur de son manteau, il griffonna la fiche d'inscription. Il marquait le nom de la demoiselle et une foule de jeunes femmes se précipitaient devant le panneau. En un éclair, leurs regards étaient foudroyants envers Cloé.

-Dans quel galère, je me suis fourré encore...
-Elles sont simplement jalouses de toi, mon ange. Bon, on a du shopping à faire !

Il empoignait sa petite fleur pour se dégager de cette foule et ce duo père/fille partait en direction de la ruelle commerçantes. Rey connaissait quelques boutiques dans le coin et puis la demoiselle avait des tenues dans le navire. Ils s'arrêtaient devant la devanture d'un magasin, le capitaine se retournait vers sa protégé.

-Avant de d'acheter inutilement, tu as quoi dans ta garde robe ?
-La tenue détendue et le bikini.
-Ok, dans cette boutique ils font des nuisettes. Il t'en faut une pas trop surchargé et simple.

Ils rentraient dans le magasin , la jeune femme était vraiment embarrassée à l'idée de se pavaner en tenue très légère devant un jury . Il y avait une vendeuse se tenant devant un comptoir avec un large sourire.

-C'est pour le concours ?
-Tout à fait !
-Que recherchez-vous ?
-Une tenue qui mette sa beauté naturel en valeur.
-Bien.

La vendeuse se dirigeait vers Cloé. Sans même la touchait d'un pouce, elle notait les mensurations de la belle sur un calepin. Tour de poitrine : 90 D. Tour de taille : 86 cm. Tour de hanches : XS.

-Vous êtes plus parfaite que l'idole des îles !

La belle rougissait, elle n'était pas habitué à être autant complimenter sur sa beauté.  Le capitaine lui pencha la tête.

-Remercie imbécile !
-Merci madame.

Pendant ce temps sur la place principale, les juges se réunissaient, normalement c'étaient des personnalités de l'île comme le maire, ils étaient constitués de trois en temps normale. Mais l'un des juges était malade, il manquait un juge, c'était une catastrophe pour l'île. Jamais un concours ne fut reporter en trente ans. Le mairie qui était présent, était affolé de plus en plus, sa secrétaire à sa droite remontait ses lunettes et donna un coup de poing sur la tête de celui-ci.

-Monsieur le Maire tenez vous je vous prie.
-Pardon Miss Fern.
-Je m'occupe de trouver un juge remplaçant.

Elle quittait son poste en un éclair, elle était très rapide. Cette secrétaire particulière était aussi le garde du corps du maire. Elle avait quitté les marines pour avoir une vie plus paisible il y avait cela cinq ans.
Revenons au présent, elle marchait calmement dans les rues de Challenge Town, elle recherchait un jeune homme assez charmant et propre pour tenir ce rôle de juge le temps d'une journée. Elle en croisait des dizaines et des dizaines mais aucun de faisait l'affaire.
Au bout que plusieurs longues minutes de recherches, elle tomba sur un jeune homme à allure rassurée et très beau. C'était lui, elle s'avançait vers lui et l'empoigna sans même engager la conservation. Sur le retour, elle précisait à l'homme son futur rôle.

-Je suis la secrétaire du maire de cette île. Vous êtes convié à juger un concours de beauté durant une journée. En récompense vous verrez de jolies créatures, évaluerez leurs critère de beauté et vous aurez à manger, à boire et un lit chaud dans un hôtel convenable tout le long de votre séjour ici. Cela vous convient ? De toute manière vous avez pas le choix.

Elle l’emmena à la place centrale, la population s'activait pour préparer la scène afin d'accueillir les candidates. La décoration était aussi à l'honneur pour cet événement. La ville était comme en ébullition. La secrétaire claquait des doigts et une horde de couturiers apparu comme par magie.

-Changez moi cet homme !

Ni une ni deux, une tornade s'affaire autour de l'inconnu. Des bouts de vêtements volaient , on pouvait entendre des coups de ciseaux également. La femme d'affaires claquait à nouveau des doigts et le bel inconnu était vêtu d'un costume.

-Bien. Merci de votre rapidité.

L 'équipe de petites mains s'éclipsait dans l'ombre comme si rien ne s'était passé.

Un petit détour vers le capitaine et Cloé. Ils avait trouvés la nuisette parfaite et se dirigeaient vers une boutique de tenues de soirée c'était le même cinéma que dans la précédente boutique, en moins de deux la vendeuse avait trouver la tenue idéale pour la jeune femme. La journée touchait à sa fin, le concours allait débuté demain à neuf heures précise. Le capitaine donnait les derniers conseils à la demoiselle en allant vers le Cornellia..

-Reste naturel et fais toi plaisir avant tout. Si tu ne gagnes pas c'est pas grave.

Le cœur de la jeune femme se vidait d'un poids, elle ne voulait pas le décevoir, mais elle était sûre d'une chose, une fois inscrite elle donnerait tout son potentiel pour gagner. Elle s'endormait dans son lit et rêvait de cette future journée qui s’annonçait.

*Calyssia est une idole sur les Blues, elle chante et danse à travers les mers.

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Ren Tao
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Mer 26 Fév - 18:32

Come on beauty !




Voilà 24 heures que j'étais arrivé dans cette île. Celle-ci semblait tranquille d'où le fait que j'ai accosté ici sans trop de stress. Je désirais vraiment me faire oublier un petit moment avant de revenir en force. Loin des ennuis, des combats ou autres, j'avais trouvé peut-être l'endroit idéal pour m'entraîner sans soucis en parallèle. J'allais pouvoir m'en donner à coeur joie sans être dérangé. Du moins, je le pensais. En effet, la veille j'avais été en paix à mon arrivée, mais j'allais être victime d'une belle .

Le soleil se levait et c'est avec étonnement que je pouvais entendre un joli vacarme dans les rues et ruelles. Hum ? Dire que la veille tout était calme. Pourquoi les gens semblaient tous euphoriques comme on l'est le dimanche au marché ? Me levant avec difficulté, je me décidais à obtenir une réponse à ma question et donc je me mis à regarder au loin en passant ma tête par la fenêtre. Des gens étaient attroupés afin de mettre en place des estrades etcetera. Que se passe-t-il ? Aurais-je loupé un détail important à savoir dans cette île devenue à mes yeux " anciennement tranquille " ? Hum... Me frottant la nuque, je ne pouvais pas retenir un petit juron qui me démangeait. Suite à quoi, je me retournais pour aller me doucher. L'eau coulant sur mon torse musclé me donnait un petit coup de fouet. Cela permettait à mon être de se réveiller. Mes muscles totalement en éveil, j'ouvrais un regard nouveau sur le monde. Loin de la brume du matin ou de la matinale. Désormais, je pétais le feu et comptais bien faire éclater cette énergie.  J'allais trouver une occupation en ce jour tranquille et quitter cette foule qui est de trop dans ce petit village.

Sortant de la douche frais comme un gardon, je me baladais dans la petite pièce où j'habitais. Nu comme un nouveau-né, je souriais en coin.  Un petit étirement par-ci et un étirement par là, je me sentais vraiment en pleine forme. CE petit voyage jusqu'ici plus ce repos, cela semble m'avoir fait un bien des plus fous. Apte à faire tout ce que je voulais, je me demandais bien quoi faire. Hum... Réfléchissant, je m'étais dirigé vers une petite armoire où j'avais rangé quelques habits propres. Chaussures, chaussettes, caleçons, tee-shirts, vestes en cuir, bref, les habits que je met d'ordinaire. Une fois habillé et prêt à partir, je descends doucement et vais demander quelques renseignements.

" Ow ? Vous n'êtes pas au courant ? Ceci est un concours de beauté. Chaque années depuis très longtemps, il a lieu ici. Les plus belles beautés s'affronte dans un concours de beauté tout ce qu'il y a de plus classique. Le moyen idéal de passer un bon moment et éventuellement se rincer l'oeil. "

Hum ? Un concours de beauté ? Soit, mais cela ne m'intéresse guère sur le coup. Je me contente de remercier la personne pour ces informations, puis au final, je sors. Faire du shopping . Qui sait. Marchant en douce, le temps se mit à défiler tranquillement, mais sûrement.

Alors que j'étais tranquille dans mon coin à marcher, je n'imaginais pas la suite des évènements. En effet, soudainement sans que je puisse parer la chose, une personne me pris par le bras. Celle-ci ne voulait pas me voler, elle ne me voulait pas de mal, elle me traînait juste je ne sais où. Waow... Qu'est-ce qui se passe ici ? Mon cerveau se mit à tourner à 200 à l'heure sur ce coup. J'étais complètement ailleurs en un rien de temps. Mais heureusement, alors que j'allais réagir, voilà qu'une voix féminine se fit entendre. Visiblement, j'avais les explications que je désirais tant. Drôle de situation que voilà. Restant zen et silencieux, je la laissais me déposer à un endroit que je ne saurais nommer. La place centrale rien que cela ?
Tout s'enchaîne rapidement pour ma pomme, c'est vraiment une chose inattendue que voilà. Soupirant de lassitude, je me retrouve pris en charge par des femmes qui me transforment au sens propre. Mes habits sont remplacés rapidement par des habits chics faisant bourge. Intrigué par ce changement, je me dis sur le coup " bonjour le stéréotype ". Qui a dit qu'un juge devait être habillé classe ? Monsieur le maire voulait-il QUE des pingouins pour son jury ? Enfin bref, j'étais dans la merde jusqu'au cou et je ne pouvais que subir gentiment.
La journée se terminait aussi vite qu'elle avait commencé. En effet, suite à cette manière cavalière de m'accoster, j'avais droit à une réunion forcée où personne ne m'écoutait. J'avais beau dire clairement que je me fichais du concours, ils plaçaient en moi des espoirs étonnants. Bref, demain... je ferais juge pour un concours de minettes..

[...]

Nuit courte et tout le tralala, j'étais contraint de participer à ce fameux concours en tant que juge. La scène était prête et la foule déjà en délire. Mon rôle distribué, j'avais été chargé non pas de donner du café à mes " collègues ", mais à aller encourager les participantes. Tch... Tu parles d'un taff. Grognant, j'allais derrière les rideaux où les candidates en tous genres étaient là. Prête pour la première partie du show à savoir le moment en robe de soirée. Regardant les demoiselles un bref instant, après avoir poussé un soupire l'air blasé, je vins donc prendre la parole.

" Bonjour à toutes. Bon... Je vais pas y aller par quatre chemins, je suis un des juges et je viens vous souhaiter bonne chance. Je vous épargne le discours de mec qui n'attends qu'à se faire séduire et bla et bla et bla... Donnez vous à fond, amusez vous et éblouissez moi. Euh... Nous. "

Parmi les participantes plusieurs semblaient se distinguer d'avance. Une candidate renommée et deux trois minettes de plus. Mon regard se baladait sur chacune rapidement, puis je partis prendre ma place. Assis tranquillement dans un siège derrière une table où nous avions des petits panneaux pour écrire le nom de la personne et ses points à mesure des épreuves, je vins à soupirer. Mes collègues semblaient vouloir me faire sourire, mais bon, ce que je voulais, s'était profité de ma journée moi. Relevant le regard, le maire donnait alors droit à un discours d'ouverture, suite à quoi, le départ du défilé numéros un était donné. Place aux models.
Une musique se mis en route. Entraînante, celle-ci donnait le rythme du fameux concours. Il commençait fort.







Spoiler:
Ren Tao
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Jeu 27 Fév - 15:20


Le concours commence

La jeune femme avait rêvé de la journée, elle se disait que ce qu'elle avait vécue n'était qu'un rêve. Mais en se réveillant et en sortant des brumes des songes qu'elle distinguait mieux sa cabine. Le capitaine était déjà levé et il était entrain de fouiller dans les affaires de sa petite fleur. Il ressentit la demoiselle se réveillait et s'agitait.

-Viens m'aider. Je ne trouve pas le bon bikini et la bonne tenue.

La jeune femme semblait un peu flemmarde à l'aide d'aller au concours. Ce n'était pas un rêve mais elle avait bien été inscrite à ce stupide challenge de beauté. Elle sortait de son lit avec un short et un t shirt sur le corps. Elle aidait Rey à trouver les dernières tenues. Tout son être montrait sa motivation, des cheveux en bataille, des membres sans énergie et un visage encore endormie. Elle retirait des vêtements un bikini noir, le capitaine semblait septique.

-Tu es sûre ?

Elle le jeta derrière elle, puis se remit à chercher.

-Le voilà!

Au bout de quelque minutes, elle avait trouvé le bon bikini. Elle le cacha vite fait avant que la capitaine le voit. Il ne manquait que la tenue "cool". Elle prit un t-shirt noir, un short en jean et ses chaussures favorites: des sandales en cuir montant jusqu’au dessus de la cheville. Elle mit l'ensemble de ses tenues dans un sac. Puis elle sortait de sa cabine en direction du port avec le capitaine qui sifflotait derrière elle. 
L'heure du concours approchait, Cloé pressait la marche comme le capitaine. Ils était reconduis vers les loges, enfin le capitaine n'osait pas rentrer et laissa sa douce seule. L'ambiance était bestiale dans la catégorie de Cloé. Les jeunes femme de son âge, dévisageaient la demoiselle. Une femme lui inscrit un numéro sur l'épaule, le "03". Cloé allait être la troisième à défiler devant les juges. Elle cherchait toujours une place pour mettre ses affaires, elle trouva un coin au fond des loges. Il y avait trois jeunes femmes d'une extrême beauté.
La numéro 1 :
Ceriss Falq:

Fille d'un riche homme d'affaire de la région. 19 ans.
La numéro 2 :
Zullia Treves:
Pirate, vagabond sans équipage. 25 ans.
La numéro 4 :
Grandise Blue:
L'ancienne gagnante du concours de beauté. 21 ans.
C'était les seules véritables concurrentes de Cloé Bellavi, les autres ne prenaient pas au sérieux ce concours. Il y avait des vieilles dames aussi.
La jeune femme se changeait pour mettre la nuisette et se coiffer un peu. Pas de superflus juste au naturel. Un beau jeune homme était au centre des candidates, certaines tombèrent sous le charme de cet étalon et d'autres voulaient marchander avec lui de façon plus intime. Mais il finissait son discours et disparut. La musique se lança et un coup de stresse envahit les filles. D'abord c'était le défilé commun en tenue de soirées, c'est partie n'était pas noté, c'était juste une présentation. Le vrai concours commençait à l'annonce du défilé en nuisette.
Pour les petites filles, le jury allait en juger seulement cinq, ce qui allait très vite. Pour les adolescentes là c'était plus long une vingtaine de jeunes défilaient, ce qui prit environ une bonne heure. 
C'était autour de la catégorie de Cloé. Au total il n'y avait pas grand monde car certaines filles s'étaient retiraient de la compétition avec les quartes bombes en liste. Cependant parmi les belles créatures il y avait un gang de trois mémés qui étaient là pour s'amuser, elles avaient les derniers numéros.
Ce fut au tour de Ceriss Falq, elle défilait avec timidité et tomba face aux juges laissant dévoilait un bout de sein. Deux des juges saignaient du nez et donnèrent la note maximal 10, elle eut une moyenne de 9. Puis la pirate faisait son entrée avec une tenue très.... dévêtue et transparente. Le public masculin était surexcité à la vue des formes de la criminelle. Elle eut une moyenne de 7.5. C'était au tour de Cloé, elle prit une grande inspiration et se lança. Elle portait une nuisette longue et blanche, mettant en valeur sa chevelure angélique. 
Tenue nuisette de Cloé:
Elle avait une expression de douceur et d'innocente. Plus elle défilait plus une aura séraphique enveloppait la belle. Ses cheveux virevoltaient dans les airs laissant diffusaient le parfum de fleurs de la douce. Elle posait avec désinvolture devant les juges et fixait le seule jeune avec intérêt. Elle quittait la scène, son déhanché clôturait son défilé. Puis ce fût le tour de l'ancienne gagnante, elle eut la moyenne de 9 également. Elle se dirigea vers sa place au fond des loges, Rey était là.

-Tu as été parfaite! Tu es devant avec la moyenne de 9.33 pour le moment. Continue comme ça.

Les concurrentes n'étaient pas ravi, une aura de haine commençait à naître. Les vieilles dames avaient défilés également, elles ne se prenaient pas au sérieux, c'était un instant comique. Les notes étaient les plus bases mais elles s’en foutaient royalement.
Une voix dans les interphones apparut.

"Voici le défilé en tenue décontracté, cela se fera par catégorie alors les filles en piste!"

Les petites défilaient avec des tenue de princesses, des "ooooh" résonnaient dans la place, les juges étaient toujours touchés de voir des petites filles encore dans l'enfance. Leurs parents étaient fiers de leurs enfants, il y avait des "C'est ma fille!" et des "Continue comme ça ma puce!" qui sortaient de la foule. Les résultats entre les fillettes étaient assez serrer.
Maintenant les adolescentes, entre tenues iridescentes et maquillage à la tonne, le juges essaient de cacher ce spectacle ridicule. Les notations dégringolaient pour cette catégorie, ce qui désignait la favorite du groupe : 
Haru Shinthy:

Elle avait 14 ans et déjà une paire de poitrine énorme. Mais ce commentaire était hors de propos.

La dernière catégorie s'avançait, la numéro avait une note 7, la numéro 2 avait obtenu 8 et voici le tour de Cloé. Elle avait un t-shirt avec des ficelles devant dévoilant ses atouts, un mini-short en jean et des sandales en cuirs, classique mais efficace.
Tenue décontracté:
Elle obtenait une note de 8.75. Elle ne savait pas si elle prenait la tête, puis elle s’en foutait tant que le capitaine était content et que ce concours se terminait.
La quatrième, quant à elle eut la note de 9.5. Elle explosait ses concurrentes sur cette tenue. Les mémés défilaient elle aussi avec des tenues traditionnelles.

L'après-midi commençait à pointer son nez, une petit pause était organisé. les participantes mangeaient un bout avant de reprendre la dernière étape du concours: le défilé en bikini. Au bout de quarante-cinq minutes de pause, la voix dans l'interphone reprit de plus belle.

"Le concours reprend! Voilà le moment tant attendu par la foule et les juges!!!! Le défilé en BIKINIIIIIIIIIII!!!!!!!"

Un bruit assourdissant se dégageait des haut-parleurs, la foule et les juges se bouchaient les oreilles. La population hurlait et acclamait ce moment. 
Les petites filles défilaient avec des tenues très colorés et très enfantin, avec une bouée ou juste leurs tenues. C'était à cette instant que les jeux étaient jetés pour les gamines, l'un d'elle sortait du lot Elle se nommait Killia Karl, c'était elle la grande gagnante de sa catégorie grâce à son défilé. Elle avait huit ans.
Killia Karl en Bikini:

Puis venait le tour des adolescentes, plus ridicules les uns des autres, une seule sortait du lot Mio Fushi, 15 ans. Les cheveux noirs et sa pureté étaient extraordinaires. Elle devenait la favorite de son groupe.
Mio Fushi en bikini:

Il restait une dernière catégorie, les mémés prenaient la tête du défilé, ne respectant pas l'ordre établi. le public a la vue des corps ridés et vieux, vomissaient discrètement. Le juge quant à lui, le maire m'y fin à ce horrible spectacle. L'une des mémés prenait la main du plus jeune et la passa sur son corps.

-Je peux mourir en paix mon mignon.

L'ordre reprit, les deux premières concurrentes eut la même note, un 9. C'était au tour de Cloé, la belle avait prévue une mise en scène avait une voile transparente. Elle montait sur scène, utilisait son slide pour faire des pas de danse et enchaînait avec des postures très sexy. Elle finissait le tout par une pose en face des juges.
Cloé en Bikini:
Elle obtenait une note de 9.33 encore une fois. Il ne restait qu'une seule concurrente, elle défilait à son tour et obtenu un 8.75.

L'après-midi touchait à sa fin, les résultats allaient être donner. La voix dans l'interphone divulguait les résultats au bout d'une heure d'attente. Le beau jeune homme était convié à remettre les prix aux gagnantes.

"Chez les enfants, la gagnant de cette édition est.....Killia Karl! Félicitations petite!"

Elle reçut une grande poupée de Calyssia et un ruban avec son titre.

"Les participantes étaient nombreuses dans la catégorie des ado!! Mais la gagnante est Mio Fushi!!!!"

Mio reçut un parfum très cher et un ruban également.

"Passons à la dernière catégorie. les concurrentes étaient plus belles les uns des autres, les résultats.
La numéro 1 : 8.33
La numéro 2 : 5.5
La numéro 3 : 9.13
Et la quatrième : 9.08  
Les mémés ont leur droit à une récompense spécial, un bon aux sources chaudes du villages.
Vous avez compris la gagnante de cette année est donc Cloé Bellavi!!!!
"

Le capitaine était vraiment très heureuse de voir sa protégée être la gagnante du concours, la demoiselle en revanche prit la parole en levant la main.

-Je souhaites donné mon titre. Je donne mon titre à la numéro 4, Grandisse Blue.

C'était inattendue, mais elle ne voulait pas être le centre d’intérêt durant une année. Devenir princesse de beauté signifiait qu'une chose, parcourir les blues pour montrer sa beauté. Elle ne voulait pas quitter le capitaine pour une fois qui lui parut sans grand intérêt. la foule applaudissait la jeune femme, sa concurrente l'a remercia de son geste. Cloé quittait la scène pour se changer, quand soudaine elle sentit la présence d'un homme derrière elle.

-Que veux-tu? Tu n'es pas d'ici toi aussi, je l'ai bien vue durant les défilés.

Elle parlait avec le beau jeune homme, elle était encore en bikini. Elle revêtit la tenue décontracté avant de se redressait et d'être face à l'homme. Les seins de la jeune femme bougeait quand elle vêtit le haut. Elle était beaucoup plus petite que lui, mais elle n'était pas impressionnée par l'homme.

-Je te prie de m'excuser, je dois rejoindre mon capitaine.

Elle dépassait l'homme et ses bras se balançaient d'avant en arrière. Elle ressentait une emprise sur son avant-bras droit. La prise était forte. Elle ressentait un peu d'impuissance, mais elle retirait son bras aussi facilement qu'une brise passant dans ses cheveux.

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Ren Tao
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Jeu 27 Fév - 23:44

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Juge pour un concours de beauté en tous genres. Jeunes, ados, moins jeunes et vieilles. Toutes les tranches d'âge étaient représentés. Cela faisait presque froid dans le dos. Une seule catégorie arriverait sans doute à m'arracher quelques saignements de nez, c'est-à-dire, celle des dix-neuf ans et plus. Les autres, je me devrais de retenir des soupirs de lassitude certains. Pourquoi n'avais-je pas dit non déjà ? Ah oui... Car je n'avais soi-disant " pas le choix ". Quelle plaie... Me retrouver obligé à devoir faire un travail difficile. Noter en toute honnêteté des gens sur la beauté qu'ils expriment. Mince quoi, comment peut-on être honnête face à des jeunes enfants ? Mon seul verdict pour les moins de dix-huit ans et pour les plus de quarante ans serait " Trop jeune ou trop vieux ". La peau pend comme n'importe quoi ou alors elle est trop ferme. C'est inhumain de m'obliger à faire cela. En plus de tout cela, je suis habillé en putain de pingouin.
Alors que le défilé ne pas tardé à commencer malgré la musique, j'ai la soudaine envie de me frapper la tête contre la table. Je voulais vraiment disparaître, laisser un clone à ma place, pouvoir être ailleurs et surtout, pouvoir être en paix. Je me maudis presque de ne pas avoir obligé ce fameux " Erwin Dog " à me suivre. Cela aurait été si plaisant, pouvoir être partout et nul part à la fois. Son pouvoir était majestueux, grandement utile et puissant. Note à moi-même, le rencontrer de nouveau et cette fois, lui faire une proposition simple et claire. Me rejoindre tout simplement. Oui, j'arriverais à le convaincre, je m'en fais la promesse. Bref, assez de pensées, place au spectacle.

Après discours, après de nombreuses paroles dites par deux trois pseudos présentateurs, nous eûmes enfin le droit de voir les premières modèles. Sûrement les moins intéressantes puisqu'il s'agissait des plus petites. Les pisseuses de même pas dix balais, cela me passe par-dessus. C'est donc d'un oeil je m'en foutisse que je regardais ce défilé très rapide. Suite à cela vint le passage des ados. Là par contre, cela devenait plus long. Beaucoup, beaucoup beaucoup de monde à évaluer. Ou du moins regarder. S'en était lassant car au final, cela revient à regarder mille fois le même style de personne. Il n'y avait que la taille de poitrine, la couleur de cheveux, d'yeux et la taille du corps qui changeait. Et même si cette énumération est suffisante pour dire que chacun est différent, pour moi non. Je n'étais pas à ma place en tant que juge et je n'allais pas me fouler pour les notes. Cela se réglerait en pas de vote ou alors une note au hasard. Même si je n'ai pas de sur moi. Passons... Enfin vint le tour des personnes que j'appréciais. Sauf les trois dernières comparables à des dindes ayant passé la date limite de consommation.

Comme suite à cette mise en bouche, le vrai concours commençait. Les personnes défilées une à une en tenue spécifique. Un premier tour en tenue nuisette. LÀ, j'étais qu'à partir du moment où les femmes mûres passaient. Une première candidate à la chevelure de feu se ramassait lamentablement, mais en compensation, elle donnait une vue sublime sur un de ses seins. 10 !!! Juste parce que j'ai pu me rincer l'oeil. EnsuitE, une femme plutôt mignonne mais trop rebelle, 7. Après cela, l'ancienne gagnante et je comprenais pourquoi. 10 sans hésiter. Puis au final, une autre passante totalement inconnue du grand publique qui créait un effet des plus inattendues. Walow... Sa nuisette était enchanteresse. Sur le coup, je restais bouche bée et c'est avec honneur que je lui donnais un 10 ! Sans avoir le pouvoir de donner un 11. Par contre, pour ce qui était des trois mémés, il s'agissait d'une autre paire de manches. " No comment " était la récompense pour celles-ci. Voilà donc un premier tour assez hot, mais cela ne faisait que commencer. Mon coeur allait-il tenir ? Sans doute. Ou pas...

La suite du défilé se passait tranquillement. Les tenues décontractées étaient au rendez-vous. Cette fois-ci, c'était plus soft, mais la beauté était au rendez-vous. Les participantes étaient toutes sublimes et j'avoue avoir un petit coup de coeur pour l'ancienne gagnante ET l'inconnue de service. Son côté... je ne sais pas comment dire, mais elle a un truc qui rend sa prestance magnifique voire envoûtante. C'est donc avec un joli 9 et une moyenne de 8.75 environ qu'elle tournait sur ce second tour. Quant aux mémés, même discours que tout à l'heure. S'Était pour le plaisir, mais à ce niveau-là, je ne prenais pas de plaisir à regarder. Imaginez-vous à ma place. Seriez vous prêt à regarder des figues molles et noter la beauté de celle-ci ? Sinon, vous êtes normale. Si oui, alors vous êtes bizarre.

Bref, après tant de supplice, une pause généreuse s'imposait. Tranquillement donc, j'allais taper dans les biscuits et jus de fruits offerts à tout le monde. Malheureusement, pas possible d'être tranquille, quelques personnes venaient me poser des questions comme le fait que je sois nouveau dans le jury. Mince... Pourquoi ne pouvais-je pas être tranquille dans ma misérable vie ? J'allais vraiment me mettre une balle dans la tête un jour. Heureusement, aucune participante ne venait me faire de la lèche. J'en revenais pas à vrai dire. Chacune restait là, à regarder les unes et les autres. Elles semblaient se dévorer des yeux aussi bien en bien qu'en mal. Les concours... Une vraie plaie comme un vrai bénéfice pour tout le monde.
Heureusement la pause pris fin pour la dernière ligne droite. Le moment tous à poil, le moment où les femmes passaient en bikini. Boobs en vue, melon pour certaines et figues trop mûres pour d'autre, le moment allait être chaud bouillant. Je me re-installais avec une hâte qui ne me ressemblait pas. Certes, je n'aurais pas l'oeil pour les jeunes, mais pour celles de mon âge. C'est l'heure de passer à table.

Bien entendu, les petites jeunes ne m'intéressaient pas. Je ne suis pas pédophile à mon grand regret... Les adolescentes, là encore cela pouvait être amusant, mais guère intéressant. Mais ENFIN... Enfin ! Enfin vint le fameux moment où les dix-neuf ans et plus allaient apparaître. Les perles rares de ces mers allaient défiler. Et là, c'était un véritable plaisir, un orgasme nasale pour ma personne. Une à une, elles se dévoilaient, mettant en avant la beauté la plus primaire qu'elles avaient en elle. Mon dieu quel soulagement. La récompense à ma participation. Ou pas...
En effet, la surprise était de taille. Les mémés prenaient le pouvoir en participant en premières. Un spectacle morbide. Même égorger un poulet et faire du boudin, cela était plus . Une de ces femmes prises la main d'un jeune et la passait sur son corps. Répugnant. Tellement répugnant que je ne me souvenais même pas si cette personne ne s'était pas moi. Mais passons... Après avoir rendu mon petit-déjeuner et mon repas de tout à l'heure, j'en revins au défilé plus sérieux que jamais. Le Nirvana m'ouvrait ses portes. Les candidates passaient et s'étaient de la pure beauté sur de la pure beauté qui s'enchaînait. Des boobs par-ci, des boobs par là. Bref, avec sans doute plus qu'un litre de sang dans mon corps, j'avais encore assez pour admirer la toute dernière qui nous fit un spectacle magnifique. Glissant avec élégance, elle se mit face à nous dans une position plaisante. Rien de , rien de pervers, juste de l'élégance pure et simple. À mon avis, c'était le bonheur total. 11/10 voilà sa note d'ailleurs.

Voilà une belle clôture de défilé. En effet, les mémés ne repassaient pas, donc je finissais sur une belle vue. Merci mon dieu... Je vais peut-être croire en vous au final. Bénissant le ciel et ces déesses, je vins alors à compter avec les autres les résultats, suite à quoi, j'attendais l'annonce des résultats. Qui allait gagner hm ? Le suspens était à son comble et au final, dans la catégorie qui m'intéressait, il s'agissait de la nouvelle, l'inconnue. L'ancienne gagnant était deuxième et le reste derrière. Tout est bien qui finit bien, jusqu'à cette annonce étonnante. Sans justification, la première donnait sa place à la seconde. Voilà un geste étonnant et plaisant. Tout le monde applaudissait tandis que moi, je restais baba.

Je vins aller derrière les rideaux pour alors aller à la rencontre de la charmante demoiselle. Il fallait que je lui parle. Arrivant à toute hâte, mais en silence, je vins alors la laisser parler, celle-ci ayant sentis ma présence. Encore en divine posture, je l'admirais en douce sans la détailler tel un pervers. Je vins alors à discuter rapidement avec elle, jusqu'à en arriver aux questions utiles.

" Appelle moi Ren. En effet, je ne suis pas d'ici. Mais quelle importance tu me diras... Cloé Bellavi ? Enchanté. "


Malheureusement, la discutions était trop courte à mon goût. Alors qu'elle repartait après s'être changée telle une fée, je tentais de l'attraper d'une poigne normale. Mais à mon grand étonnement, voilà qu'elle m'échappait. Comme si j'avais chopé du savon, son bras me glissait entre les doigts. Surpris, j'ouvrais grand les yeux, puis je la suivis doucement tentant de l'interpeller.

" Attends... Je veux juste discuter. Pourquoi avoir rendu ton titre ? Je veux dire... C'est plutôt inattendu. Simple curiosité. Je suis pas un paparazzi ou une personne qui va le répéter, à vrai dire, je me suis retrouvé là, par hasard. Y compris pour le poste de juge.. Hum... Au pire, serait-il possible de vous suivre ? Histoire de discuter en chemin, puis voilà... Rien d'ambigüe par contre hein, n'imagine rien hein. "


Souriant, je vins à sa hauteur pour alors demander son autorisation.

" Tu parts ? Tu lèves l'encre avec ce fameux capitaine ? Non car au pire... Peut-être puis-je demandé de me déposer si cela est possible hm ? Promis, je ne suis pas bruyant ou autre. Sauf si bien sûr les gens sur le pont sont en bikini... là, cela risque d'être dur pour mes nerfs, après tout je suis un homme non ? "

Rigolant de bon coeur, j'espérais pouvoir faire connaissance en toute tranquillité.









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Il n'y a qu'une seule vérité...

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Dita | Epicode
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Ven 28 Fév - 22:48


Une paire de bras en plus

Elle continuait son chemin en direction du port. Elle ne prêtait pas attention à l'homme qui suivait son trajet. Son objectif était de vite rentrer et de se prendre une bonne douche. L'ambiance de cette journée avait été électrique et puis elle avait porté un masqué devant la foule pour montrer sa sympathie, en réalité elle détestait les concours de beauté et il y avait une raison à cela.
Quand elle était plus jeune sur son île natale, la fillette qu'elle était, elle rêvait d'être élue miss. Elle s'entraînait à défiler, à faire des poses et à bien parler. Un jour, l'un des villageois de son quartier avait inscrit l'enfant. La mère de Cloé avait prévenu l'enfant de ne pas participer, ça lui ferait plus de mal qu'autre chose. Et elle avait raison, la gamine avait participé au concours, il y avait qu'une seule participante, elle-même. Elle a été élue Miss Horreur du quartier et les gens s'amusaient à lui jeter des tomates ou des fruits pourris. Cet événement était un traumatisme pour la jeune femme, elle avait réalisé le souhait du capitaine donc elle n'avait pas à tenir d'engagement.
Elle marchait dans la ruelle sans écouter l'homme, il y avait encore trop de foule pour elle. Elle voulait qu'une chose, c'était d'évacué toute sa haine contre quelque chose. Le beau jeune homme était à sa hauteur, elle le regardait du coin de l'oeil, il ne semblait pas dangereux ou menaçant. Il voulait parler et la connaître. Avant même qu'elle engagea la conversation, cet individu lui émit une demande : le déposer à la prochaine escale.
C'était possible, mais ce n'était pas elle qu'il fallait en faire la demande. Elle empoigna le t-shirt de l'homme le rapprochant vers son visage.

-Tu crois qu'avec ton sourire tout t'es permis? La beauté n'est qu'une notion, elle est trop évasive pour être clairement défini pour toute la population. Tu te demandes pourquoi j'ai refusé le titre? Tu crois que je vais abandonner mon équipage, ma famille... Non. Et donner un titre à quelqu'un signifie une seule chose pour moi : être supérieur aux autres. Ridicule!

Elle le relâcha puis continuer à traverser la rue, elle commençait à voir le bateau. Elle se massait la nuque pour retirer toute raideur. Elle devait se calmer, si le capitaine voulait sa petite fleur comme cela, il se maudira d'avoir inscrit la douce au concours. Elle s'arrêta, quelques mètres séparaient la belle au navire. Elle se tourna vers l'homme.

-Je te prie de m'excuser. Je n'aime pas ce genre d'événement et faire semblant toute une journée m'a rendue un peu...énervée. Pour monter à bord, il faut voir cela avec le capitaine. Reste devant la passerelle et je te l'amène

Elle reprit sa trajectoire vers le bateau, une fois devant à la passerelle, elle arrêta la course et faisait signe à l'homme de ne pas bouger de là. Elle montait à bord et arrivait sur le pont. Tout le monde fêtait le nouveau titre de la belle, elle annonça son rejet pour le titre, une certaine déception pouvait se lire sur le visage des matelots. Elle leur explique son choix, puis cette déception disparut laissant place à des sourires. Le capitaine était fier de sa protégée, il la prit dans ses bras et lui murmurait quelques mots.

-Merci beaucoup mon petit ange.
-Ce n'est rien Rey.

Il relâcha la belle et il la tenait par les épaules avec ses mains regardant la belle avec un large sourire. Celle-ci engagea un nouveau sujet.

-Au fait, on a une requête. Il attend en bas, je le fais monter.

Le capitaine se dégagea pour dépasser Cloé et se mettre accoude à une rambarde pour voir l'individu. Il aperçut le jeune juge du concours. Il ne lui émit aucun signe ou autres, il le laissait sur le bord de la passerelle. Il se retourna vers la demoiselle.

-Hum.... Il n'a pas de destination en particulier j'espère, car on va dans une île avec des représentants de l'ordre et vu sa tête je suis sûr qu'il n'est pas totalement blanc.

Le capitaine se méfiait de l'homme, car durant une journée il avait bavé devant des femmes. Le capitaine était dans la foule pendant le concours et a pu observer l'individu agir et se comporter. Rey ne pouvait pas lui en vouloir, n'importe quel homme succomberait à de jolies créatures défilant dans des tenues très . Il soupirait et se grattait le haut du crâne, il ne savait que penser. La jeune femme prit la parole.

-Accepte de le prendre. On aura besoin de bras pour décharger. Il se trouvera un lit quelque part.

La belle avait convaincu Rey sur un point, pour le déchargement dans la prochaine île, il fallait une paire de bras en plus. Cet homme tombait à pic et en devait une à Cloé. le capitaine descendit du navire avec Cloé derrière, elle avait les mains dans les poches. Rey se présenta au jeune homme.

-Salvicrus Rey, enchanté ! Tu as déjà rencontré Cloé, tu lui dois un service car elle m'a convaincu. Tu trouveras un lit dans le dortoir et tu devras participer aux activités. Si tu as le moindre problème avec l'un des membres de mon équipage parlant à moi ou Cloé directement.

Cloé prit la parole à son tour.

-Je dois te faire visiter les lieux, suis-moi.

Elle remontait sur le navire, elle commençait par faire visiter les différentes pièces qu'il y avait sur le pont supérieur. La cabine en dessous du gouvernail était celle du capitaine, en face de l'autre côté en traversant le pont il y avait la cabine de Cloé. Au milieu du pont deux mâts, la principale avait une vigie. Puis à côté de la cabine du capitaine il y avait la salle commune comportant une cuisine et une grande salle, il y avait un escalier menant au sellier. Les deux individus quittaient les lieux pour passer à l'étage inférieur. ils traversèrent une nouvelle fois le pont, cette fois à côté de la cabine il y avait un escalier menant au dortoir, aux douches communes pour l'équipage et une porte menant au sellier qui relier les cuisines. Cloé avait faits visiter les lieux, il manquant à lui montrer la cale. Elle était au centre du sous-sol, elle séparait les dortoirs et les douches. Pour aller aux douches il fallait passer par un couloir étroit et froid. Elle remontait sur le pont supérieur. Elle s’installait vers le gouvernail et entama l'échange.

-Bon, tu voulais me parler. Que souhaites tu savoir ? J'ai très peu de temps à t'accorder, je dois préparer le repas à part si tu souhaites m'aider .

Elle secouait sa chevelure, dans l'éclat de la fin de journée, des brins de cheveux volaient dans les airs. Une nouvelle fois une scène d'une beauté angélique était entrain de se produire. Elle avait un visage un peu triste et ailleurs. Elle se tenait accouder à la rambarde, la longue chevelure se baladait grâce au vent. La posture révélait les formes avantageuses de la belle. Des jambes parfaitement dessinées, une chute de reins enjôleurs, une taille d'athlétique, une poitrine avec un volume convenable et à chaque mouvement bougeait, une nuque fine et un visage angélique. Ces critères de beauté n'étaient pas dû à une combinaison parfaite entre une femme et un homme durant un accouplement bestial, bien au contraire. Elle était devenue belle après avoir mangé un fruit maudit. Cependant, elle se tenait là, immobile. Elle savait ce que cet homme pouvait ressentir. Elle commençait à connaître les pulsions masculines face à elle et son corps de maudit. Cela ne lui déplaisait pas, mais personne ne voyait son vrai visage, celui de son âme. Elle réagissait comme une poupée sans vie durant quelques instants avec le nouveau venu.

-Je suis condamnée à être seule sans que personne ne me voie vraiment.

Le Cornellia commençait à quitter le port, les voiles se tendaient avec la brise océanique. Une activité nouvelle prenait vie sur le bateau, le capitaine tournait la barre et prit le cap de la prochaine destination et en quelques minutes le navire était déjà loin. L'île était de plus en plus petite. Le soleil disparaissait doucement dans l'obscur océan et laissait sa place à une lune pleine. La jeune femme avait laissé un silence car elle observait le paysage, mais elle reprit le fils de l'échange

-Alors ? Pose tes questions sinon je t'embarque en cuisine.

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Ren Tao
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Sam 1 Mar - 0:36

Come on beauty !




Pourquoi participer à un concours ? Pourquoi gagner et donner son titre ensuite ? Tout cela n'avait pas de sens selon moi. Peut-être allait-elle me dire qu'il s'agissait simplement d'un amusement, mais je voyais mal le fait d'allier amusement avec le terme efforts qui est aux finals ruinés magistralement. Non, je ne comprenais pas. Je voulais comprendre et me barrer d'ici. Ainsi donc, je suivais la miss qui m'avait filé entre les doigts. Au sens propre du terme. Alors que ma poigne parfaite avait tenu son bras, elle avait glissé tel un véritable savon. Mes doigts avaient senti sa peau glisser sur la mienne provoquant une chaleur électrisante. S'en était enivrant tant la douceur avait été au rendez-vous. Bien entendu, il n'était pas mon but que de la séduire et j'imagine bien qu'elle, c'est pareil. Visiblement, elle fuyait, elle ne voulait pas parler. Me fuyait-elle ? Ou fuyait-elle le monde de manière générale ? Tant de questions parcouraient mon esprit tordu et imaginatif. Je regrette presque le fait qu'Hikari ne soit pas là pour me traduire ses pensées.; Après tout, entre femmes, quoi de mieux qu'une autre femme pour comprendre la première et inversement ?

Quoi qu'il en soit, je n'avais pas mon traducteur, ou plutôt ma traductrice à portée de main. Ainsi donc, je m'étais mis à la suivre pour obtenir mes réponses. Pour les avoir, je serais prêt à tout... Mais je n'oubliais pas mon envie de partir d'ici. Or, la belle ayant mentionné le fait de rejoindre son capitaine, j'en avais conclus le fait qu'elle devait avoir un bateau et donc un moyen de locomotion pour s'en aller. Parfait pour moi. Malheureusement, la belle ne semblait pas de bonne humeur. D'un coup, elle me saisis par le col et me fixais de ses yeux. Silencieux, je l'écoutais parler de manière assez sèche il faut le dire. Est-elle énervée ? Restant calme, je prenais sur moi et ne cédais pas à cette pulsion qui me prenait. Me menacer n'est guère une chose que j'aime. Si j'étais 100 %macho, je dirais qu'elle vient de menacer un homme, donc le sexe fort alors qu'elle est une femme, donc le sexe faible... Intolérable. Mais je passe l'éponge pour cette fois. C'est donc serein malgré quelques tentations de rappeler qui est le patron, que je la suivais.
La demoiselle me menait au pied de son fameux moyen de transport. Un joli navire il faut dire. Je me retrouvais donc à attendre le fameux capitaine. En silence, comme un touriste, je restais là à admirer les mouettes qui volaient dans le ciel. Patienter comme cela n'est pas ce que j'apprécie le plus, mais soit. De toute façon, gueuler comme un client exigeant alors que je ne suis rien pour eux, cela ne me serait pas bénéfique.

Alors que j'étais seul, voilà qu'une tête se fit voir en haut. Hm ? Se pensait-il discret ? Car ils ne l'étaient pas. Je me contentais de grogner en tapotant du pied. J'allais monter et parler directement au capitaine si cela continue... Mais heureusement, mon côté zen et serein reprit le dessus m'empêchant de faire cette action peu valorisante pour ma personne. Mon image en prendrait un coup certainement. Bref, je patientais dans le calme en priant ne pas attendre pour rien. Cela serait ridicule. Faire le gentil toutou et au final être abandonné sur le quai. Non, je n'aimais pas cette image. Je voulais quitter cette île et s'il fallait que je m'invite dans une chaloupe, alors je le ferais.
Mais ma patiente était récompensé. Enfin après un certain moment d'attente que je ne soulèverais pas lors de son prochain discours, je vis une personne descendre avec la belle demoiselle. Visiblement, le capitaine en personne venait me saluer. Bingo. C'était le capitaine qui me saluait et m'indiquait qu'il acceptait de me prendre avec en prime quelques devoirs à faire en guise de... commerce équitable ? Quoi qu'il en soit, je ne pouvais pas refuser une telle offre. Qu'est-ce qu'un coup de main contre un voyage gratuit logé, nourris, blanchis hum ? Rien. Surtout dans une vie comme la mienne.

" Ren Tao. Tout le plaisir est pour moi. Merci encore. "

Les présentations terminées, nous pouvions passer à la suite. Le moment le plus dans une vie, une visite... Je suivais la miss et me laissais guider en douce. Tel un chien que l'on tire par la laisse pour qu'il avance, j'admirais les lieux pour au final me dire que ce navire était assez spacieux il faut le dire. Pas le grand luxe dans le domaine meubles, mais niveau architecture et structure générale, il envoie du pâté. Je restais donc neutre visuellement en cachant mon enthousiasme. La miss rôlé à merveille et je me demandais bien encore pourquoi elle semblait si étrange. Elle dégageait quelque chose d'intrigant. J'aimais cela.

Une fois de retour sur le pont, alors que la miss était à côté du gouvernail, je la laissais s'exprimer clairement et simplement. Me pressait-elle ? Osait-elle ? Visiblement, oui. Restant silencieux un temps, je la regardais s'accouder à la rambarde. Son corps était sublime et ses cheveux flottant dans le vent étaient une scène à immortaliser dans le marbre vraiment. Me posant à côté d'elle, je vins alors à ne rien dire sur le coup. L'aider serait un bon moyen de pouvoir discuter en privé plus longtemps. Tandis que discuter en public devant bien d'autre gens, ce n'était pas mon fort. Je mis tellement de temps à réfléchir que je loupais de regarder le navire quitter le port. Je ne voyais pas le paysage défiler. Mes yeux se noyaient dans l'infini de l'océan. Le bleu de l'eau détruisait ma couleur chocolat. Jusqu'à ce qu'au final, sa voix me sorte de ma rêverie. D'un ton froid et pourtant pas dénudé de chaleur au fond de celle-ci, je lui répondais donc tranquillement, prenant mon temps.

" La cuisine et l'aide dans ce lieu serait-il une menace ? .... Si c'est faire à manger pour 40 personnes en moins d'une heure, là... tu m'affolerais. Mais vu que je doute que ce soit le cas. Bref, avec ou sans questions à la clé, je viendrais quand même t'aider. Après tout, le capitaine a été claire. Pas de Club Med pour moi. Il faut que je participe. Tant que je m'occupe pas des épluchages et compagnie... Ou de la plonge.
Bref... Niveau question, disons que j'ai eu une réponse à ma question principale. Pourquoi avoir donné ton titre. En revanche, une de tes phrase m'interpelle. Qu'est-ce qui te fait croire que tu es condamnée ? Qui te dit que tu seras à jamais seule hum ? Il n'y a que ceux qui ne se battent pas qui vivent et meurent seuls. Mais toi... Je peux t'assurer qu'en regardant ces miroirs de l'âme que sont tes yeux... je vois que tu ne finira pas seule. Il y aura quelqu'un un jour qui te tendra la main, si ce n'est pas déjà le cas."



Suite à ces paroles, je me retirais de la rambarde. Certes, mes dernières paroles pouvaient avoir l'air d'une invitation discrète à nous rapprocher et dans le plus cliché des stéréotypes, finir dans un lit à faire des figures de fou. Pourtant, il n'était rien de tout cela. J'espérais simplement lui apprendre grâce à MON expérience personnelle. Plus je l'approchais, plus je me rendais compte qu'elle correspond au genre de personne que j'apprécie. Les personnes qui ont besoin d'aide et qui ont une réelle dignité envers la famille. Moi qui voulais créer ma propre famille... Qui sait, peut-être que le destin nous fera devenir allié.
En attendant ce jour, je me retourne vers elle, la regardant du coin de l'oeil, je n'ai pas trop de questions à poser dans l'immédiat. Si, peut-être deux ou trois. Mais rien de transcendant.

" J'apprécie faire connaissance avec les gens. Mais j'apprends plus en les regardant combattre ou parler, ou en écoutant quelques récits de leurs passés. Donc, la question qui me vient à l'esprit serait... Est-ce que tu as eu une enfance difficile ? Sans vouloir être indiscret ? Ou bien, as tu eu une enfance paisible jusqu'à prendre le large avec cette famille ? Rassure toi, je ne répéterais rien à qui que ce soit, si ce n'est mon ombre. Tu peux... tenter de me faire confiance. Comme toi je te ferais confiance en répondant honnêtement aux questions que tu peux me poser. "

Franc et assez direct quand la parole me vient, je ne perdais jamais de temps à vrai dire. Regardant le pont bien habité, je souriais en coin. M'apprêtant à aller en cuisine avec elle, je vins alors à penser à un détail qui me chiffonnais.

" Oh... Y aurait-il une personne compétente dans le domaine du bricolage ? Car j'ai un casse-tête entre mes doigts à vrai dire et le solutionner me serait fort utile.
On va préparer le repas ? Il serait dommage de manger tard à cause de notre retard. Quel est le menu de ce soir ? "


Me remettant à côté d'elle, j'observais sa chevelure pour alors rêver devant celle-ci un bref instant. Je n'avais aucun désir corporelle pour elle, cependant, l'admirer devenait un vrai plaisir au fond de moi. Elle me rappelle cette personne que je n'ai pas auprès de moi.






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Dita | Epicode
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Lun 3 Mar - 16:00


Le commit d'un jour

Le nouveau parlait beaucoup et posait beaucoup de questions également. Cloé n'avait pas vraiment le temps de répondre et de satisfaire la curiosité du jeune homme. Mais, il lui proposait un peu d'aide en cuisine. C'était sympathique de sa part et elle ne serait pas seule pour une fois. Ils se dirigeaient donc vers les cuisines, les matelots regarder les deux jeunes gens enfin surtout Ren, avec un regard rempli de jalousie. certains discutaient entre eux et comméraient comme des petites vieilles. Devant les portes des cuisines il y avait un tablier, la demoiselle le tendit vers le jeune homme

-Tu en auras plus besoin que moi!

La pièce était assez grande, la cuisine avait huit feux avec deux fours, un grand évier et pleins ustensiles de cuisine accrochaient sur le mur. Elle remontait ses manches et se lavait les mains , puis se retourna vers Ren

-Des mains propres pour une nourriture saine. Lave tes mains s'il te plaît.

Elle sortait des légumes comme des tomates, des poivrons, des courgettes des carottes et des pommes de terre. Elle les rinçait un par un, puis elle les posa sur un linge sec sur une table derrière elle. Elle ouvrit un tiroir et sortit deux économes et en donna un au jeune homme.

-Tiens, on va éplucher les pommes de terre, les courgettes et les carottes  et le reste on le découpera en morceaux.

Avec une vitesse d’exécution rapide et efficace, la demoiselle épluchait les légumes à la perfection. En deux minutes elle avait terminé sa partie. Elle regardait l'homme avec un léger sourire.

-Je vais pouvoir me reposer et répondre à tes questions le temps que tu termines.  , dit-elle avec un léger rire à la fin.

-Je suis originaire de South Blue. j'ai rejoint le Cornellia il y a moins d'un ans. Ils m'ont accueilli comme l'un des membres de l'équipage assez rapidement. Je suis devenu second après une décision prise par le capitaine donc j'ai des responsabilités sur le navire. Allant du réveil à vérifier les marchandises, c'est vraiment très large.  

Elle s'arrêta et prit les légumes pour les rincer une nouvelle fois avant de les couper avec le reste. Elle sortait un couteau de sa ceinture et comme une machine, elle découpait les légumes. Les cubes étaient tous très réguliers. L'opération avait pris encore moins de temps que celle d'avant. La cuisine était un milieu qu'elle connaissait et qu'elle maîtrisait.

-J'ai paru triste et déprimé avec mes propos, mais il y a une raison. Les hommes avant me regardaient pas et maintenant avec ce corps je ne suis qu'un fantasme ambulant. Personne ne me voit comme je suis. Je provoque de la jalousie à chaque fois que je me montre.... C'est déprimant. Personne ne s'intéresse à moi pour ce que je fais sur le navire... 

Elle se retournait pour allumer un feu et mit un fait-tout avec de l'huile au fond et mit les tomates, les carottes et les courgettes dedans. Elle sortait une grande casserole profonde, y versa de l'eau, y mit une pincée de sel et plongea les pommes de terre. Elle installa le tout sur un autre feu.

-Tu te demandes ce que je prépare. C'est une sorte de ratatouille avec des pommes de terre, mais il n'y aura pas que ça!

Sur les feux, les légumes commençaient à cuire lentement et les effluves commençaient à apparaître. Elle rajouta des brins d'herbes dans celui contenant les tomates et autres et elle piqua les pomme de terres.

-On a le temps encore.

Elle lavait tout l'équipement qu'elle avait utilisé et se lava les mains avant de les sécher et de sortir d'autres ingrédients. Elle nettoyait le plan de travail avant de le fariner.

-On va faire du pain maison. Peux-tu sortir de la farine, de la levure, du sel, de l'huile et un oeuf ? Merci!

Elle souriait à Ren, elle aimait cuisiner pour les matelots, c'était un moment assez particulier. Elle dégageait une aura chaleureuse et bienfaitrice.
Une fois les ingrédients sur la table, elle mis de la farine et creusa un peu volcan à l'intérieur. Dans de l'eau tiède elle avait mit la levure et la versa dans le volcan. Elle ramenait la farine au centre et commençait à pétrir, avec force et vigueur la pâte prenait forme.

-À ton tour!

Elle regardait son commit faire, c'était assez comique. elle rigolait et continua à parler.

-J'étais domestique avant d'être ici. Mon enfance a été... plus tôt normal on va dire. J'ai deux familles celle du sang et celle du cœur. Le Cornellai est ma deuxième famille et ceux qui viennent comme toi pour une traversée peuvent voir et vivre une expérience unique.

Les mains de la belle avaient de la pâte, c'était très collant. Elle tirait une tête étrange, elle n'aimait pas trop cette sensation sur ses mains, mais avec la suberine en moins de deux la pâte glissait. Elle arrêtait les mouvements du commit et prit la boule de pâte. Elle la réserva dans un récipient.

-Allume le four je te prie. On va faire monter la pâte au dessus du four.

Dans la cuisine, les odeurs de la bonne bouffe commençaient à s'échapper vers l'extérieur. Cloé confiait à son commit d'un jour de faire cuire des farfatelles, c'était une sorte de pâte très consommé en mer car elles tiennent bien à l’estomac. Elle se tenait à trois mètres devant la porte des cuisines et elle agissait quelques couteaux de cuisine. C'était une scène étrange, la jeune femme était très concentré et avait changé de comportement.

-Je surveille et toi tu t'occupes du reste. Il y a toujours un fou pour essayer de rentrer et de goûter.

La clairvoyance de la belle cuisinière était sans faille, sa prédiction allait se réaliser. En effet, un matelot tendait dans un ultime effort de pénétrer dans le domaine de la belle. Avec une précision et une réactivité surprenante, un couteau s'était planté dans le t-shirt de l'indiscret, il était pris au piège. La demoiselle avait un sourire diabolique et se dirigea vers son collègue.

-J'ai déjà mentionné plusieurs fois. Personne dans la cuisine quand le repas est en cours de préparation!!!

Elle jeta l'homme dehors et l’inondant d'insultes en tout genre. Puis elle rentrait dans les cuisines avait un visage souriant face au jeune commit.

-Je déteste quand ils font ça. Pendant le repas, ils te diront que je suis une vraie démone par moments.

Elle plantait un couteau dans la table avec force. Elle était agacée et un peu énervée. Elle vérifia les pommes de terre une nouvelle fois, elles étaient parfaites. Elle les transférait dans le récipient avec les tomates et réduit le feu au plus. Elle couvrit le tout.

-On aura juste à verser dans les gamelles un peu de ratatouilles et des pâtes.  

Elle façonnait la boule de pain en forme de huit. et entaillait le dessus avant de le mettre au four. La boule avait doublé de volume. Le temps de cuisson était assez rapide. Environ quarante-cinq minutes plus tard, le pain était prêt et elle le retira avec précaution du four. 

-Voilà, on a fini. Pourrais-tu faire sonner la clochette s'il te plaît. Je vais ranger et mettre la table en attendant.

Elle rangeait la table et installer les couverts pour l'équipage, au total douze personnes à bord. C'était un petit comité qui était très chaleureux et agréable.
Elle versait dans les assiettes ses préparations et ensuite donna un morceau de pain à chacun.

Quand tout le petit monde était installé, elle levait son verre.

- Bon appétit !

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Ren Tao
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Lun 3 Mar - 17:20

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Moi et la belle, nous allions faire la cuisine. J'attendais cependant qu'elle réponde à mes questions. Mais celle-ci dans ses pensées, elle n'en fit rien. Contrarié sans le montrer, j'avançais à sa suite pour me diriger vers les cuisines. Passant le pont, je regardais furtivement quelques personnes qui semblaient me jalouser ? Pourquoi donc ? Car je suis une demoiselle qu'ils admirent . Qu'ils envient . Hum... Haussant les épaules, je vins enfouir mes mains dans mes poches et avancer. Je la suivais avec calme tout en restant silencieux. Ses pas étaient audibles tandis que les miens ne faisaient presque aucun bruit. Fruit d'un entraînement spécifique, le secret n'est pas si secret que ça Il suffit de canaliser son poids sur la jambe inverse de ce fait, celle qui avance est quasiment sans poids et donc ne fait aucun bruit. Marcher dans un sens en canalisant son poids dans l'autre sens, mine de rien c'est difficile, il ne faut pas croire. Mais pour moi, cela était devenu un automatisme. J'usais de cette méthode de marche comme façon de marcher naturelle. Peu de monde le remarquait et intérieurement, cela m'amuse toujours autant.

Arrivant dans le lieu, je vins saisir le tablier que la miss me tend. Sa remarque ne me fait rien, si cela se trouve, elle sera plus tâchée que moi à la fin de notre séance repas, alors bon. Souriant en coin l'air de dire " Bien sûr ", je me contente de mettre ce tablier assez sombre, puis je la laisse parler. Me laver les mains . Hygiène oblige. Il serait dommage de propager des maladies car je ne me suis pas lavé les mains. Bien que les plus gros risques de contaminations sont quand une personne va aux toilettes se touche, touche une chose dégueulasse et ne se lave pas les mains entre l'action 1 et 2... Quoi qu'il en soit, qu'importe mon cas actuel, je me plie à ses ordres et me laves les mains rigoureusement. Pendant que je me décrassais les mains, je regardais la miss nettoyer les légumes en tous genres. De quoi faire de nombreuses garnitures ou une bonne ratatouille. Silencieux donc, je m'approchais d'elle en admirant sa chevelure, puis ses mains laver les légumes avec soin et grand intérêt.

Elle aimait ce qu'elle faisait. Elle ne prenait pas les légumes comme de vulgaires objets ou produits, non. Elle les prenait délicatement, agissait avec rapidité mais surtout avec soin. Elle respecte son produit et cela, c'est rare de nos jours. J'étais plus habitué à voir les gens couper n'importe comment, rincer n'importe comment etcetera, comme si la marchandise n'était là que pour nourrir et non faire plaisir.  Après tout, le but de la cuisine, c'est de faire plaisir avant de nourrir non .
Bref, suite à ce nettoyage intensif et rapide, la miss sortit deux économes. Je préférais les castors comme on dit, mais passe. Je vins donc prendre une à une ma part de patates et je commençais à éplucher tant bien que mal. Je remarquais que quelques-unes avaient des formes étranges ou n'étaient pas bien rondes. Pas étonnant que la miss finisse avant moi. Alors qu'elle me narguait gentiment, je me contentais de lui dire d'un ton faussement mauvais joueur.

" Tricheuse..."

L'écoutant tout en épluchant le reste de patate, je les mis directement dans de l'eau froide pour éviter qu'elles ne noircissent. Bien sûr, j'aurais pu éviter cette étape si je voulais justement garder l'amidon. Mais la miss ne semblait pas vouloir les sauter ou autres. Je finissais donc ma part et la vis sortir un couteau de sa ceinture. Elle commençait à couper les légumes de manière régulière. Une belle mirepoix, voilà une taille spécifique à la cuisine qui nécessite une belle maîtrise du couteau. Serait-elle aussi douée au combat avec une arme blanche ? Je m'en amusais.   Suite à ces paroles, la miss se mit donc à parler du fait qu'elle avait l'air déprimée, ou plutôt... pensive. Je l'écoutais tranquillement. Sa justification était étrange, mais en moi, une hypothèse se faisait. Se pourrait-il qu'un fruit du démon soit derrière tout cela ? Mettant de côté la question, je me contentais de hausser les épaules. Autant la rassurer un peu.

" Ce que je vais dire n'est pas dit pour faire plaisir, mais si tu veux savoir... Moi jte vois comme une personne qui visiblement sait très bien utilisé un couteau et cache bien son jeu. Et justement, en apprendre plus ne me dérangerais pas. Quitte à devoir parler des heures. C'est pas comme si j'avais pas tout mon temps... Par contre... Que veux tu dire quand tu affirme que personne ne te vois comme tu es ? As-tu... Tant changé que ça ? Comment ? "

Je me faisais curieux et alors . Je m'en fichais à vrai dire. Être curieux ou non, quel intérêt ? Autant l'être. De toute façon, ce n'est pas comme si elle allait me sortir un secret qui vaut de l'or si ? Quoi qu'il en soit, j'attendais sa réponse. Mais malheureusement pour moi, c'était la bouffe avant tout. Ainsi donc, elle sortit une jolie casserole type fait-tout et elle commençait à mettre en cuisson les légumes. Une chose est sûre, elle est organisée. J'aimais cela. Me faisant donc bon commis, je l'écoutais me dire qu'elle et moi, nous allions faire du pain. La regardant faire sa démonstration en tant que bon chef, je regardais chaque geste et petites astuces qu'elle pourrait me montrer. Il est très important de former son commis, après tout, ce que vous lui donnez, il vous le rendra comme on dit...
J'avais donc admiré la miss faire après lui avoir donné tout ce dont elle avait besoin. Puis ce fut mon tour. Grand moment de solitude. En effet, malgré une répétition presque parfaite visuellement de ses mouvements ma pâte semblait excessivement collante. Sans doute l'avais-je trop travaillée, mais bon, ce n'est pas grave me disais-je ?

" Je vois... Pour ma part, même si tu me l'as pas demandé, autant jouer carte sur table... j'ai été adopté. Abandonné à ma naissance, j'ai été recueillis par une famille qui habitait dans le coin. Une famille quelque peu spéciale dirions nous, même si pour moi, c'est une famille normale désormais. J'ai grandis selon une éducation spéciale pour ne pas dire directement laquelle, puis je me suis mis à voyager. "

La laissant ordonner donc, j'obéissais en douce.  Allumant le four comme il faut, je vins par la suite être responsable des pâtes. Laissant bouillir l'eau avec du sel, j'oubliais un peu l'huile pour éviter qu'elles ne collent, mais bon, tant pis, ce n'est pas obligatoire. Soupirant par la suite, je vins regarder ce que faisait la belle. Celle-ci semblait attendre quelque chose. Tellement étrange que je faillis l'interpeller, mais elle prit la parole et distribuait ses ordres. Silencieux donc, je me faisais attentif tout en faisant mon travail dans un coin. Soudain, un marin d'eau douce fit irruption et la belle l'accueillait avec soin. J'avais raison, elle sait très bien se servir d'un couteau.  Le jeune homme partait la queue entre les jambes tandis que moi, j'assistais à la scène des plus amusantes. Quel caractère. Cette femme me plaît de plus en plus je dois dire...

" ... Il s'agissait du contrôle qualité excessif qui vient goûter quarante fois dans la journée je me trompe ? ... Quel accueil en tout cas. Il s'en souviendra je pense. Mais pourquoi ne pas viser le pantalon la prochaine fois ? Peut-être que risquer de perdre une ou ses deux bourses ferait mieux passer le message non ? Un peu comme...ceci..."

Prenant un éminceur traînant ici, je le lançais vers la miss et la lame se contentait de passer entre ses jambes se plantant devant elle. Un tir précis bien qu'il y ait plus précis comme tir.  J'étais resté raisonnable et n'avais pas tenté le diable. Souriant en coin, je venais de lui montrer une capacité. Peut-être allait-elle avoir une piste supplémentaire sur le genre d'éducation que j'avais eu. En effet, car dans ce tir, il n'y avait eu aucune hésitation. Un geste précis, puissant et direct. À la limite, si j'avais visé plus haut ou de manière plus intrépide, on aurait presque pu sentir une envie de meurtre. L'avait-elle remarqué ? Quoi qu'il en soit, je vins me gratter la nuque.
Alors qu'elle plantait un couteau dans la table l'air énervée, je me faisais tout petit histoire de ne pas me faire engueuler accidentellement. Par la suite, elle s'occupait du reste. La cuisson des pommes de terre,  mettre le tout à cuire doucement avec les tomates, faire le pain... Bref, nous nous mîmes donc à discuter et à faire deux trois truc durant les 45 minutes de cuisson du pain, puis une fois le tout prêt, elle me donnait les derniers ordres de la séance de cuisine.

" Bien chef ! "

C'est donc armé d'une petite clochette que je montais vers le pont en agitant ce petit objet ridicule. Pourtant, alors que je sonnais des têtes se redressaient, des bruits heureux se faisaient entendre. Et c'est donc une douzaine de joyeux larrons qui débarquaient là où la table les attendait. Une fois tous installés, voilà que la chef présidant la table se mit à lever son verre. Faisant de même, je vins déclarer.

" Bon appétit et une ovation à la chef pour son excellent travail "

Le repas commençait sans tarder. Chacun se jetait sur la nourriture démontrant l'appétit général. Le repas se passait tranquillement, chacun parlait entre eux et moi, je restais silencieux sauf exception quand certains me posaient des questions. Je me contentais de répondre de façon claire et rapide. Le repas s'écoulait et finalement, tout le monde partait doucement. Me levant de table en dernier, je vins alors à écouter une personne me signaler que je pouvais dormir là où je m'étais mis ce soir. Cependant, je pouvais être réquisitionné pour faire une ronde de nuit en cas d'attaque ou navire suspect. J'acceptais bien que je n'aie pas trop le choix, puis je vins ramasser les assiettes pour aider à les laver.
Frottant en paix quelques assiettes, je vins alors à regarder celui qui était avec moi. Je n'avais pas compris le fameux jeu pour décider mais quoi qu'il en soit, je n'étais pas seul pour laver ces assiettes et couverts. Ah ! je m'en souviens... Ils font tourner une bouteille sur la table et le choisis fait la vaisselle. Voilà une méthode bien enfantine.

Bref, après avoir discuté avec le plongeur du soir, je retournais sur le pont largement moins peuplé que tout à l'heure. Marchant en paix, je me dirigeais vers un rebord, puis je m'appuyais sur la rambarde pour alors regarder l'horizon. Allumant une clope, je vins alors reprendre une petite marche et c'est avec une nonchalance  légendaire que je vins monter sur un mât via des filets et que je montais sur le poste d'observation. Du moins, pas totalement. Je m'installais sur un rondin de bois sur lequel couraient quelques cordes qui elles-mêmes tendaient la voile. Restant en équilibre, je restais ainsi, accroché à une corde au cas ouoù En hauteur, je regardais l'horizon en fumant ma clope. L'observateur de l'équipage semblait intrigué, mais restait silencieux. Le silence de la nuit se faisait en douce. La nuit était belle. Soudain, baissant la tête, je croyais voir la miss, mais sans en être sûr, je lui adressais la parole.

" Balade nocturne ?"







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Il n'y a qu'une seule vérité...

Ce monde m'appartient.

Dita | Epicode
Ren Tao
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Mer 5 Mar - 15:33


Une nuit pas si paisible.

Elle avait terminé le repas et comme à chaque fois la bouteille désignait le chanceux pour faire la vaisselle. Elle n'était pas désigné, elle pouvait donc aller se détendre et profiter de cette soirée calme. Elle se dirigeait vers ses appartements pour prendre une petite laine car la fraîcheur tombait peu à peu. Le Cornelia avait une allure assez lente, les voiles étaient à peine tendue par le vent nocturne. Les étoiles étincelaient dans un ciel sans nuages et la lune n'était pas pas pleine. La belle sortait de sa cabine pour marcher un peu et se vider la tête. Elle sursautait, Ren avait surpris la belle en engageant la conversation. Elle levait la tête et vit le jeune homme avec une clope au bec. La cigarette ne la gênait pas, mais elle ne partageait pas ce plaisir particulier. Elle se dirigeait vers l'homme qui était suspendu au-dessus du pont, comme un oiseau pris dans des filets. Elle était un peu curieuse de savoir comment il a pu se mettre dans une telle position.

-Tu es bien installé ? Tu ne voulais pas m'écouter parler ?

Elle se dirigeait en haut du mât vers la vigie, elle slidait le long de la poutre avec une facilité extraordinaire. La vue depuis cette hauteur était unique. La chevelure de la belle bougeait légèrement dans les airs. Son regard fixait l'horizon et l'océan d'un bleu sombre. Elle se tenait les jambes pour les réchauffer un peu. Puis elle ressentit la présence de Ren et commençait à parler.

-Il y a quelques mois de ça, je ne ressemblais vraiment pas cela... Tu m'aurais repoussé et l'équipage aussi... Je suis chanceuse d'avoir mangé ce fruit, il a changé ma vie en bien comme en mal. Je suis maudite à jamais... J'aimais nager et maintenant prendre une douche me vider de mes forces si j'y reste trop longtemps. Mais j'ai appris à me servir des capacités uniques du fruit maudit.

Elle descendit de la vigie et elle glissait le long du mât. Elle tournoyait la chevelure formait un cercle autour de la poutre. Elle patinait le long des rambardes, du sol du navire avec rapidité et fluidité. Puis sur les cordages, elle n'avait jamais vraiment glissé dessus mais il fallait un début à tout. La belle créature ne restait pas longtemps sur les cordes car elle n'était pas encore à l'aise avec cet exercice.

-Et encore ce n'est qu'un aperçu de ce que je sais faire réellement.

Elle allait prendre sa rapière dans sa chambre, puis elle commençait à faire quelques passes dans le vide. Elle s’entraînait sur une technique : le Tornado Cut. C'était assez difficile et épuisant mais une fois maîtrisé, cette technique était belle à regarder. Elle manqua à plusieurs reprises de se couper, mais elle commençait à fatiguer et s'arrêta un instant.

-Alors ? Pas si mal pour une frêle demoiselle ! 

Elle rangea son arme dans le fourreau, un son métallique était émis par la rapière, c'était un son aigu mais élégant. Cette arme était d'une qualité hors du commun. Elle l'attachait à son ceinturon pour la gardait auprès d'elle.

-Je ne sais plus vraiment comment je l'ai eu... Ma mémoire est un peu floue sur ce sujet. Rey m'a dit que c'était normal vu que j'étais tombé par maladresse sur le coin du crâne. J'ai parfois deux pieds gauches !

Elle se frottait la tête et rigolait. Elle avait changé de comportement avec le jeune homme. Elle était plus détendue et plus calme. Elle lui dévoilait quelques secrets de ses talents de cuisinière et de fée du logis. Elle lui révélait aussi son passé de domestique et sa vie sur Lust Island.  Cependant, les deux jeunes gens n'étaient pas seuls sur le navire. Marvin espionnait ce duo. Depuis quelque temps il suivait la jeune femme et surveillait ces faits et gestes. Le capitaine n'en savait rien et ni Cloé. Il sortit de l'ombre quand un couteau venait se plantait près de son visage.

-Elle attire vraiment les plus tordus.

Il avait prononcé ces mots avec une voix baisse pour que personne de n'entende et il disparut dans l'obscurité une nouvelle fois. La jeune femme s'excusait pou le comportement du matelot, elle s'inclinait et avait un sourire très coincé devant Ren.

-Il n'est pas méchant, mais en ce moment le navire accueille beaucoup de voyageurs et la vie est devenue très mouvementé. Alors il est un peu perdu, enfin je crois.

Les membres de l'équipage avaient tous sombré dans le monde des songes et le silence régnait en maître. La belle glissait autour des rambardes du navire, c'était son passe-temps quand elle n'arrivait pas à dormir et elle avait une assurance un peu farouche. Mais soudain, un bruit faisait vibrait la coque du navire. Cela venait du fond de l'océan. Un immense iguania-mobranchii* sortait hors de l'eau et posait deux pattes sur le côte ouest du navire. En un éclair, il lançait sa langue en direction de Cloé.
Celle-ci l'esquiva une première fois, mais au second coup il toucha sa cible. La capacité de glisse était annulée, la raison simple. L'animal venant des océans avait de l'eau de mer sur sa langue et affaiblissait Cloé. La bête marine avait emprisonné la jeune femme dans sa mâchoire. Des dents servaient de barreaux. Il ne fermait pas sa gueule, il gardait sa proie intacte pour la noyer dans les flots.
La belle était sonné et ne pouvait pas se mouvoir. Elle essayait de crier mais elle perdait de plus en plus ses forces. Le bruit avait réveillé l'équipage qui sortait les uns après les autres voir d'où venait ce raffut. La bête donnait des coups de patte et de langue pour essayer de capturer d'autres personnes. La situation était critique pour le Cornellia et ses membres. Le capitaine était armé et tirait sur l'animal, mais les balles ne lui faisaient pas grand-chose. Les matelots criaient pour attirer l'attention de la bête. Marvin était caché dans l'ombre, il ne prenait pas par au sauvetage de Cloé. Le capitaine voulait utiliser sa technique peu commune mais il pouvait blesser sa petite fleur. Il se dirigeait vers Ren.

-Il faut sauver Cloé!

Le vieil homme pleurait, il voulait la bête qui commençait à enlever son emprise du corps. La belle était toujours dans la bouche de l'animal.  L'espèce de caméléon-requin ne plongeait pas sous l'eau, il se dirigeait vers le sud-ouest en direction du rocher. Le capitaine prit une longue vue et observait la bête s'éloignait.

-Il y a une grotte !!!! On se bouge et on suit la bête.

Ni une ni deux, les matelots s'activaient pour faire bouger le bateau, il avait subi quelques dégâts mais rien de bien méchant.  Pendant ce temps, la bête était rentré dans son entre avec la douce Cloé dans sa bouche qui commençait à perdre connaissance. L'animal lâcha sa proie dans un coin humide et sombre. Il faisait froid, Cloé frissonnait et s'était installée sur une roche qui était sèche. Elle ne savait pas où elle se trouve et elle commençait à avoir peur. L'animal regardait la belle. Avec sa langue, il caressait le corps de la jeune femme et c'était une sensation très désagréable. Elle attendait une ouverture et de reprendre des forces pour s'échapper de ce lieu. Mais cela ne sera pas facile, la grotte était un peu submergée et vu son "allergie" à l'eau il fallait prendre en considération ce facteur.


Petit point info :
*iguania-mobranchii : croisement entre un requin blanc et un caméleon. C'est un monstre marin qui mesure entre 5 à 7 mètres de long. Il construit sa tanière dans du corail ou dans une grotte marine.

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Ren Tao
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Mer 5 Mar - 17:07

Come on beauty !




La soirée devenait calme. L'équipage entier était quelque peu endormi. Du moins, si on compare entre la journée et la nuit, l'activité était largement différente. Moins de bruits, moins de personnes, bref, une belle différence. Je profitais de ce calme pour reposer mon esprit et réfléchir comme je le fais bien souvent. Assis là où j'étais, j'observais le navire et l'horizon. L'eau semblait calme, mais il ne faut pas s'arrêter à cette simple impression, car la mer est cruelle. Elle peut passer d'un stade calme à un stade déchaîné en moins de temps qu'il n'en faut pour dire " Attention ". Observant de mes yeux chocolat, je fixais les différents détails qui m'intriguaient jusqu'à ce que la belle répondant au nom de Cloé se fasse voir dans mon champ de vision. Souriant en coin, je l'interpellais. Celle-ci relevait son visage pour alors chercher ma position. Me trouvant au milieu de ces poutres et de ces cordes, celle-ci semblait bien étonnée de me voir là. Est-ce rare de voir un homme à cet endroit ? Peut-être. Quoi qu'il en soit, j'attendais qu'elle arrive à moi si elle osait approcher. Après tout, peut-être avait-elle peur d'une certaine hauteur. Qui sait...

Ne prenant pas le temps de répondre à sa première question, je l'admirais monter jusqu'à moi. Celle-ci semblait habile et glissait avec soin sur la poutre. Admirant ses cheveux volés au gré du vent, je restais baba sans être en train de baver pour autant. Même s'il y avait de quoi. Je la laissais s'installer en toute sécurité puis tendais l'oreille afin de l'écouter. Celle-ci me parlait de ne pas ressembler à cela avant. Un fruit du démon qui rend beau ? En effet, elle avait eu de la " chance " de tomber sur un tel fruit. Mais celle-ci semblait figé dans le passé, ce qui est une mauvaise chose autant que s'en est une bonne. En effet, c'est bien dans le fait qu'elle n'oublie pas vraiment qui elle est, elle ne renie pas sa personne. Cependant, elle regarde derrière elle au point de s'empoisonner dans le présent et là c'est dommage. Ne disant rien sur le coup, je tentais de l'imaginer en tant que " moche ". Que pourrait-elle avoir de moches ? Pas de poitrine ? Un gros nez ? Des dents déformées ? Plus grosse ? A la la, mon imagination divague sur ce coup. Voilà un joli exercice de réflexion. Imaginer les gens autrement. J'en rigolais presque intérieurement.

Descendant de la vigie non loin de moi, celle-ci se mit à jouer avec l'environnement sur lequel elle était. Jouait-elle en cet instant ? J'admirais ce que je considérais comme une danse. Faisait-elle cela par amusement ? Ou pour me charmer . Quoi qu'il en soit, j'étais fasciné par ses capacités très intrigantes. Elle était mimi à voir, on croirait voir une poupée de porcelaine qui aime être secouée, qui cherche l'aventure. J'aimais bien cela. Comme suite à cela, elle allait chercher une rapière pour se montrer à utiliser une technique d'arme. La laissant faire, j'étais un spectateur aux premières loges. Grâce, élégance, elle pouvait aisément faire tourner la tête aux autres hommes, pour sûr qu'elle doit être aimé ici. Je souriais alors qu'elle me lançait un petit commentaire.

" En effet, je suis totalement bluffé ".

Rangeant son arme, la belle vint parler de plus belle. Ainsi donc elle ne savait plus vraiment comment elle l'a eu ? Amnésique ? Peut-être avait-elle vécu énormément de moments au point d'oublier ceux-ci. Ce qui était plus distrayant était la suite. Quelques aventures, des secrets sur elle, elle me livrait vraiment sa personne sur un plateau d'argent tandis que moi, je répondais tranquillement en ne me dévoilant pas trop pour autant. Soudain, alors qu'elle parlait, j'avais une drôle de sensation. Celle d'être épiée. Regardant discrètement à droite puis à gauche, je crus apercevoir une ombre ou une silhouette cachée dans l'ombre. Sortant un couteau aiguisé, je vins jouer avec celui-ci entre mes doigts le temps que la miss parle. Un peu comme un enfant jouant avec un stylo. Puis d'un coup, alors que la silhouette bougeait, je vins lancer l'objet pointu qui frôlait la personne. Un espion ? Visiblement, nous étions sous surveillance . Ne sachant rien, je ne tirais pas de conclusion trop hâtive, mais je me méfiais. L'autre disparaissait en grommelant quelques mots dans sa barbe. A la la, la jalousie.. Laissant la demoiselle s'excuser pour lui, je vins simplement hausser les épaules.

" Protecteur et possessif sans doute... Le propre d'un membre de la famille qui aime sa soeur si on peut dire. Je comprends parfaitement rassure toi. "

Souriant doucement, je vins alors m'assoupir légèrement. Alors que la demoiselle faisait un spectacle en se laissant glisser ici et là, voilà qu'un bruit étrange vint m'intriguer. Ouvrant un oeil, je me demandais quel était ce genre de bruit. Soudain, voilà qu'une bestiole étrange sortit de l'eau. Une créature assez imposante. Sautant du mat pour aller sur sa tête, la bête m'interceptait et m'envoyait balader contre le mat. Sonné sur le coup, je voyais légèrement trouble. Grognant, je voyais des ombres qui s'agitaient. Les gens de l'équipage étaient en alerte, mais pas assez pour vaincre la chose. Celle-ci s'enfuyait. Je le compris au ton employé par l'homme qui semblait paniqué. Me frottant la nuque en reprenant mes esprits, je vins alors poser mes mains sur son épaule.

" Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour vous aider.. "

Sans perdre de temps, nous partîmes à la poursuite de ce fameux monstre marin qui avait trouvé refuge dans une grotte. Nous approchant le plus possible, je vins regarder avec la longue vue du capitaine, puis après une petite analyse, je vins alors à me mordiller la lèvre.

" .. C'est risqué. La grotte semble avoir un accès par l'eau uniquement et on ne sait pas s'il y a un pseudo tunnel d'accès long ou non. De plus, approcher par l'eau, manquerait plus que la bête soit sensibles aux déplacement sous l'eau pour nous faire repérer... On est dans une belle merde... "

Bien entendu, pas question d'abandonner. Si je faisais un discours trop négatif, ils allaient sans doute me gueuler dessus. C'est donc en les regardant, que je vins alors à réfléchir. J'allais prendre les risques et eux, ils m'aideraient de la meilleur des façons. En effet, la bestiole sur son terrain était redoutable, mais peut-être pourrions abaisser son avantage en la faisant sortir de sa tanière. Ainsi donc, je vins sourire en coin et expliquer le plan qui m'était passé par la tête.

" ... Écoutez moi. On va faire sortir cette saloperie de son terrier. Bien entendu, comme vous êtes très accueillant, vous allez lui souhaiter bonjour comme il se doit pas vrai ? Viser les yeux pourrait être une bonne idée, comme ça, à défaut de ne pas pouvoir le ou la vaincre, nous pourrions fuir plus facilement. Pendant que vous l'occupez, j'irais chercher la demoiselle. Ceux qui veulent venir avec moi, n'hésitez pas. J'aurais besoin d'une arme du style harpon ou autre, on n'est jamais trop prudent vous savez... "

La foule délibérait, elle semblait d'accord et pas d'accord. Suite à un petit vote , nous décidâmes d'agir ainsi et à ma grande surprise, voilà qu'un jeune homme se proposait de m'accompagner. Certes avec un ton peu engagé, mais bon. Le jeune homme de tout à l'heure. Son regard était déterminé, mais pas de la bonne façon. Celui-ci s'engageait avec moi pour éviter que JE ne la sauve. Sûrement prenait-il cela comme un concours! Soit. L'acceptant pour cette expédition, je vins alors à me préparer. Retirant le maximum de vêtement, je finissais en boxer et j'enroulais trois harpons dans mon dos avec une corde et y ajoutais quelques outils personnels. Couteaux, lames etcetera... Gardant avec moi mon gant à lame, je vins alors à regarder le jeune homme qui se permit un clash quant à mes outils.

" C'est peut-être ces gadgets qui m'éviteront de mourir alors ne fait pas trop le malin... Oublie pas qu'on est dans le même camp..."

Suite à ces mots, l'équipage commençait à faire son travail. Faire un maximum de bruit via toute sorte de moyens. Tirer dans le vent, crier, tout ce qui fait du bruit. Moi et le fameux Marvin, nous attendions.

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La bête semblait prendre un malin plaisir à épier la belle. Cependant, ce n'est pas elle qu'elle épiait, mais une belle quantité de cocons ou d’œufs derrière le rocher. Soudain, alors que dans la grotte un certain calme se faisait, voilà que des bruits de détonation et autres bruits se faisaient entendre. Bruit qui n'échappait pas au monstre. Au début, celui-ci semblait s'en royalement, mais à force, alors que la grotte tremblait légèrement suite à un possible boulet de canon ayant frappé de plein fouet une paroi externe de la grotte, le monstre réagit de manière rapide. Se retournant, il disparaissait sous l'eau laissant la belle seule. Ou du moins en apparence. En effet, les œufs semblaient ... réagir, mais pas au bruit. Dix œufs de taille imposante. De quoi cacher un homme dedans. Ceux-ci commençaient à bouger et à craquer comme s'ils allaient... éclore ?

--------

Le monstre apparaissant devant le navire. Furieux, il mordait à l'hameçon. Comme prévu. Commençait donc une lutte acharnée. Les marins usaient de harpons, des canons et tout ce qui pouvait l'entraver. Malheureusement, le monstre ne se laissait pas faire. Jusqu'au moment où il fit l'erreur de tenter d'approcher et prendre un homme. Mais là, le capitaine usait d'une sorte de réflexe et d'un coup bien placé, il arriva à crever un œil de la bête. Faisant signe à Marvin, nous plongeâmes vers la grotte. Désormais, nous devions nager pour notre survie. Profitant de la pagaille et de l'inattention du monstre, nous commençâmes à nager jusqu'à l'entrer de la grotte. Arrivé, nous plongeâmes en profondeur pour commencer à nous engouffrer dans un énorme couloir sous-marin. Heureusement, on en voyait le bout rapidement d'où la rapidité d'arrivée du monstre. Une minute d'apnée pour aller de l'intérieur à l'extérieur de la grotte. Sortant la tête de l'eau, le bruit d'une grande prise d'inspiration se faisait entendre. Marvin avait réussi aussi. Essoufflé, je reprenais mon souffle et me dirigeais vers la rive. Pas besoin de réfléchir, je criais le nom de la miss.

" Cloé ? Cloé on est là, on vient te chercher "

Alors que nous touchions la terre ferme, voilà qu'un drôle de bruit se faisait entendre. Un bruit entre le glissement lourds d'une chose et une personne qui traine des pieds. Ouvrant grand les yeux, je regardais avec étonnement la chose qui se dévoilait devant nous...

" Q...Qu'est-ce que c'est que cette merde ?!! "

Une sorte de créature humanoïde ressemblant à la créature géant se trouvait là. Que dis-je... Pas une, mais deux ? Non, trois... Elles semblaient sortir de nul part. Immédiatement, je vins alors à saisir les harpons dans mon dos ordonnant à Marvin d'agir rapidement. Suite à cela, je vins à hurler de plus belle le nom de la miss espérant qu'elle soit dans le coin.

" Cloé !!! Cloé !!! "






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Lun 10 Mar - 16:33


Les trois... bébés iguania-mobranchiis

Cloé s'était endormie dans la grotte, elle avait beaucoup de mal à se mouvoir et à parler et même si sa peau commençait à se sécher elle ne reprenait pas ses forces normalement.
Au bout de quelques longues minutes, elle pouvait rester éveiller et observer ce qu'il y avait autour d'elle. Les sons résonnaient dans la grotte marine, la jeune femme avait la tête comme un melon, entre le ruissellent de l'eau sur les parois, les bruits divers comme les coquilles qui craquelant et des son de voix humaines. Elle pensait que c'était son imagination, avec la pénombre des lieux, elle essayait de voir des formes familières, mais rien à faire. La belle commençait à paniquer et à se faire des films un peu farfelus sur sa mort prochaine dans une grotte avec des monstres marins et des hallucinations. Quand soudain, une voix d'un homme résonnait dans toute la grotte disant le prénom de la demoiselle en détresse.
Cloé se releva du rocher pour avoir une meilleure vue d'ensemble. Deux silhouettes d'hommes étaient au fond de la grotte de l'autre côté et elle se trouvait proche du nid de la bête et le craquement se faisait de plus en plus intense. En effet, la progéniture était sur le point de voir le jour enfin l'obscurité d'une grotte froide. La bête semblait quitter les lieux en direction de l'extérieur. Les tremblements qui envahissaient la grotte, étaient similaire à des coups portés par des canons de navire. La jeune femme reprenait espoir, Rey n'avait pas abandonné sa protégée.

-Je suis là!!!!!

Avec son appel au secours, la demoiselle avait réveillé l'appétit des trois nouveau-nés qui venaient à peine de sortir de leur cocon. Elle se retournait lentement en direction de ces adorables bandins. L'apparence de cette progéniture était plus tôt surprenante et inédite. C'était un croisement de caméléon-requin et d'humain, des yeux petits et noirs, un corps frêle et pâle, des bras d'amphibien, des jambes d'homme et une peau de elasmobranchii. Un cocktail vraiment spectaculaire et horrible. Cloé arrêtait tout mouvement, les trois petits monstres passaient devant elle sans remarquer la belle statufiée sur le rocher.
Mais ils avaient remarqué les deux hommes de l'autre côté, sortant de la bouche des trois mousquetaires affreux, de la bave d'une couleur jaune claire et leurs comportements étaient vraiment primitifs. Ils se dirigeaient grâce au son émis par les deux humains, car la vision de ces trois-là n'était pas encore optimale. Cloé ne savait pas quoi faire et elle voulait avertir les deux innocents de l'autre côté. Elle bougea de quelques centimètres et des caillasses se trouvant autour d'elle, tombèrent. L'attention des petits monstres changea. La tête de l'un d'entre eux se tourna vers la belle, elle se pétrifia à nouveau et respira lentement. Le coeur de la demoiselle s'emballait avec l'angoisse et l'inquiétude. Elle se recroquevillait vers la paroi du rocher pour pouvoir prendre une petite pierre. Elle arriva à prendre une caillasse et la jeta dans une autre direction.  
C'était l'ouverture qu'elle attendait, elle utilisa son slide pour atteindre les deux hommes de l'autre côté, peu importe qui ils étaient, mais c'étaient ses sauveurs.
L'humidité ambiante commençait à atteindre Cloé, elle perdait aussitôt ses forces quand elle reçu une goutte d'eau sur l'épaule. Elle tombait sur le sol avec une violence, tout son corps continuait à glisser, elle regardait les environs et elle dépassa les deux hommes. D'une faible elle émit un son.

-Ren ?

Elle reconnut l'homme, mais la demoiselle se dirigeait droit vers la seule issue possible, l'entrée submergeait de la grotte marine. Les trois affreux cherchaient le bruit émis par la pierre que la belle avait jetée plutôt.  C'était un petit comique car ils cherchaient dans le vide et mordaient dans le vide. Mais Cloé quant à elle, fut arrêté grâce à un rocher pointu. Avec son état actuel, la paroi du caillou se planta dans le flanc droit de Cloé. Un immense cri de douleur sortait de la bouche de la jeune femme. L'eau annulait les capacités du Sube Sube no mi et la peau d la belle était comme celle de n'importe qui.  Elle s'extripait du bout de rocher, une blessure peu profonde d'environ 1,5 centimètre et large de 2 centimètres était sur le corps de la demoiselle. Elle mit sa main sur la plaie et quand elle la retira, la main de la belle était couverte de sang. La couleur rouge envahit l'esprit de la demoiselle. Une nouvelle fois, elle cria. Cette fois, ce n'était pas par douleur. Un mur invisible dans son esprit se brisa, laissant une vague de souvenirs envahir Cloé.

-Kyaaaaaaaaaa ! Assez! J'ai dis assez !

Elle se tenait la tête et criait. La progéniture réagit comme des chasseurs, ils étaient en direction de la belle, de Ren et du troisième individu encore inconnu pour la jeune femme. Elle rejetait toute personne la touchant. Le mur qui se brisa, avait permis de révéler des souvenirs enfouis par Rey avec une technique rare. Une soirée qui s'était dégénérée et une rencontre unique avec Fenica Nakata, le prince des cieux. Tant de questions qui s'envolèrent comme un écran de fumée dans l'esprit de la belle. Mais la situation était au plus mal, avec sa blessure, Cloé était étendue au sol, les genoux contre le torse comme un enfant apeuré et les bestioles affamées et horribles étaient à la recherche de leur dîner.

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Lun 10 Mar - 19:16

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L'instant devenait très rapide. L'effet d'adrénaline sans doute. Quoi qu'il en soit, nous nous devions d'agir vite. Après tout, je ne sais même pas si les gens sur le navire s'en sortent avec la bête. Certes, elle avait désormais un oeil en moins, mais sa fougue, sa force et sa férocité permettaient bien des miracles. Cette " mission " était une course contre la montre. Le but était de récupérer la miss et nous en aller d'ici au plus vite. Pas besoin de détruire le lieu, pas besoin de tuer qui que ce soit sauf en cas d'urgence. Sauver Cloé était la fameuse priorité. Ainsi donc, c'est tels des héros que moi et Marvin, nous arrivions dans cette grotte. Malheureusement, nous ne pouvions pas nous féliciter, bien au contraire, le jeu ne faisait que commencer désormais. Agir au plus vite était la priorité. C'est donc en haussant la voix que je cherchais la belle. Je priais intérieurement qu'il ne lui soit rien arrivé. En effet, une promesse avec moi reste une promesse et j'avais promis de l'aider quoi qu'il en coûte. Pas question de repartir sans elle. Et indirectement, je savais que Marvin était du même avis que le mien. Au final, peut-être que dans des cas comme celui-ci, les frontières et autres paramètres sociaux sont oubliés et tant mieux. Marvin et moi, nous n'étions guère ennemis, loin de là. Nous étions alliés en cet instant dans un seul et même but : sauver Cloé.

Devant nous se trouvaient maintenant trois bestioles. Des bestioles immondes il faut le dire. Le physique est la première chose que l'on voit et donc ce qui amène à un jugement premier, mais là, il était certain. Ils sont immondes et je ne comptais pas les épargner. Armé de mon harpon, je vins menacer une première bestiole, mais elle ne semblait pas réagir à mes gestes qui ne faisaient pas de bruits. Cependant, quand un son retentit plus loin, laissant entendre la voix de la belle, une des créatures se mit à réagir. Voyaient-elles ou bien ? ... Réfléchissant, je vins à avancer en silence en me détournant des bestioles. Marvin faisait comme moi, tentant de faire le moins de bruit possible, mais de fil en aiguille, voilà que la miss se trouvait en mauvaise posture. Comme suite à un lancer de caillou qui a attiré les bestioles ailleurs, voilà qu'elle se mettait à glisser jusqu'à ce que sa course finisse contre un rocher pointu. Elle ressentait une telle douleur que son cri était sans égal. Regardant en sa direction, je fis volte-face en voyant les bestioles se retourner vers elle. Elle avait alerté ces monstres. Mince...

Il fallait agir vite... Sans réfléchir, je vins à pointer la miss et parler à l'impératif envers Marvin.

" Va l'aider... Va et aide là à rejoindre le bateau. Vite !!! "


Bien entendu, celui-ci me demandait comment. Après tout, la belle demoiselle est une maudite. De ce fait, nager, l'eau de mer la rend faible au point de ne pas pouvoir nager et pouvoir en mourir. De plus, avec la douleur qu'elle devait ressentir, il serait impossible qu'elle retienne sa respiration longtemps. Me mordant la lèvre, je me devais de trouver un plan du tonnerre, mais comment faire. La pression commençait à me monter à la tête. Certes, j'ai connu pire, mais là, c'est différent. Cloé est en danger. Pas question de la sacrifier.
Soudain, alors que je réfléchissais, je vis une bestiole passer à côté de moi. Me décalant, je vins alors à la planter d'un harpon dans la tête. Un cri effroyable sortait de la bouche du petit né. Enfonçant bien le harpon, je me dégageais pour éviter les deux autres qui venaient à son aide. En vain, il commençait déjà à s'effondrer en laissant son " cri " s'amoindrir jusqu'à s'éteindre. Prenant une pierre avec moi, j'allais vers Cloé qui était en position foetale tel un enfant. Choquée ? Avait-elle un souci ? M'approchant d'elle et Marvin, la situation était critique.

" Cloé... Hey Cloé, écoute moi..."


Elle semblait ailleurs, terrifié selon moi. C'est donc d'un geste que je vins à la gifler en priant que cela fasse un choc pour la ramener ici. La fixant, je m'apprêtais à recommencer, mais Marvin s'interposait m'empêchant ce nouveau geste. Grognant, je vins alors à parler à Cloé.

" On va s'en sortir... Tu vas t'en sortir, rassure toi. On est là. S'il te plait, reste calme... Marvin va te prendre et vous allez nager jusqu'au navire. Lors de la traversée du couloir sous-marin, essaie de rester calme, je sais que tu te sentiras faible, mais bat des jambes aussi fortement que tu le puisses. Ne panique pas... Garde l'air dans ta bouche et tes poumons, Marvin fera du bouche à bouche pour t'en donner un peu plus en cas de besoin, pince le quand tu en ressentiras le besoin ok ? "


Regardant sa blessure, je vins à voir le sang qui s'écoulait. Il fallait la soigner au plus vite. En attendant, je vins à regarder mon bas. Le sacrifier serait embarrassant, alors je me devais de regarder Marvin. Soupirant, je vins arracher une partie de mon boxer de bain. D'un coup, je me servis de ce tissu pour enrouler celui-ci autour de la plaie. Certes, cela n'allait pas servir extrêmement longtemps, mais au moins, le saignement était retardé.

" Allez... ALLEZ !!! "


Marvin semblait hésité, mais moi, je n'avais pas le temps pour cela. En plus de cela, les bestioles avaient entendu ma voix. Deux se rapprochaient de nous et le temps pressait. Regardant Cloé, je vins alors me redresser. Me retournant, je vis les bestioles qui approchaient. Marvin armé d'un harpon se mit donc à se battre avec lesdites bêtes. Courageux au final ? Allant lui prêter main-forte, c'est donc après cinq bonnes minutes que nous revenions vainqueurs, mais à quel prix ? Marvin avait un bras bien blessé avec une belle coupure et moi, le torse légèrement en sang. Je. Passant de l'eau rapidement pour effacer le sang avant qu'il ne revienne et ainsi ne pas effrayer la miss, je vins à revenir à elle.
Alors que nous nous croyons tranquilles, voilà qu'un bruit se fît entendre. Les autres " bébés " avaient éclos... Nous nous devions de partir. Marvin soulevait la belle par le bras droit et moi par le bras gauche. Ainsi, je vins à sourire à Cloé pour tenter de la rassurer. Lui intimant de prendre la plus grande respiration de sa vie, nous plongeâmes.

Tout devenait plus silencieux. Comme un paradis. Battant des pieds avec Marvin et peut-être la miss, nous commencions à nous éloigner tranquillement. Le chemin semblait paisible malgré la situation chaotique. Jusqu'à ce qu'au final, une surprise nous rende visite. Venue de je ne sais où, voilà qu'une bestiole nous avait suivis. Seule, elle avait attrapé la jambe de Cloé. M'en rendant compte en sentant ce mouvement en arrière, je me retournais pour alors donner un coup suivi de plusieurs dans la face de la chose qui se mit à m'attaquer par la suite. Faisant signe à Marvin de continuer, je me retrouvais seul à combattre contre cette chose. Une lutte acharnée s'engageait, mais elle devait aussitôt finir. Me faisant blesser aux côtes, j'en profitais pour me rapprocher et ainsi tordre la nuque encore légère du nouveau-né. Comme suite à quoi, je repris ma nage, mais soucis... La douleur m'avait fait ouvert la bouche et m'avait... fait lâcher de l'air. Ainsi donc, alors qu'il ne restait que 300 mètres à faire, je commençais à faiblir. Merde... C'est comme cela que je finis . Et Cloé dans l'histoire ? S'en est-elle sortie ? Et les autres ? La grande créature ?






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Mer 12 Mar - 18:17


Marvin, le grand sauveur

Cloé avait pris une grande inspiration, Marvin et Ren l'aidaient à nager vers la surface, mais elle ressentait tout le poids des océans sur elle. Elle essayait de toutes ses forces de battre des pieds mais rien à faire. Son corps n'avait plus de force et elle avait beaucoup de difficultés à garder l'air dans ses poumons.
Puis elle sentit comme une impulsion sur ses fesses, elle tourna un peu la tête et elle aperçut Ren. Il était comme pris au piège par l'un des bébés caméleon-requins. Elle tentait sa main en sa direction mais Marvin continuait sa route vers la surface. Elle continuait à perdre du sang. L'anémie était proche et la perte de connaissance aussi. Il fallait ramener la belle au plus vite hors des flots, pour la soigner et lui donner une chance de vivre. Sa vie était en jeu, avec sa blessure et sa malédiction, plus elle restait dans l'eau plus les chances diminuaient.  
L'équipage commençait à repousser l'animal en furie. Le capitaine utilisait une rapière pour entailler l'animal et le faire reculer. Le navire avait quelques planches détruites mais rien de dramatique. Des matelots avaient subis des graves blessures sur le corps et le vent commençait à se lever. Malgré l'enclume au fond de l'eau, si les rafales étaient trop fortes, les mâts pouvaient céder et causeraient la perte du Cornellia. La mer dansait peu à peu avec le vent, les vagues commençaient à prendre de l'ampleur et à faire mouvoir le bateau. La bête battait en retrait subitement, elle plongea en direction du fond et au même moment la tête de Marvin et de Cloé sorti de l'eau. Les matelots encore en état, se bougeaient pour les aider à revenir sur le navire. Marvin déposa Cloé et commençait à fanfaronner.

-L'autre bougre s'est fait sans doute manger ! Il a voulu jouer au héros, mais il a oublié de ramener notre chère Cloé. Et j'ai dû le faire. Heureusement que j'étais là, je vous le dis !

Il reçut quelques tapes dans le dos et des embrassades de la part de ses collègues. Le capitaine se dirigea aux pieds de sa protégée. Il vit la blessure de la jeune femme. Il fallait la recoudre et au plus vite, sinon c'était l'infection assurée.
Avec sa voix puissante et roque, il ordonna que quelqu'un aille fouiller dans la cabine de Cloé pour trouver la trousse de secours. Un matelot s'exécuta et revint avec le nécessaire. Ce n'était pas des médecins, mais ils savaient réparer des filets de pêche ou les voiles du navire.

-Que deux personnes tiennent les épaules et les jambes de Cloé !

L'opération débuta sur les planches du pont supérieur. Le capitaine versa du peu d'alcool de riz sur la plaie. La jeune femme se débattait avec la douleur et le liquide pénétrait la chair. Elle criait et sortit des songes. Les matelots avaient du mal à contenir le corps de la belle et à regarder l'opération. Le sang commençait à imprégner le plancher sous la demoiselle. Marvin fit un commentaire.

-J'espère qu'elle va nettoyer après...
-La ferme Marvin ! Va aider les autres à retrouver Ren avant que la tempête arrive.

Le capitaine avait compris la fuite de la bête. Ce changement de climat ne pouvait signifier qu'une seule chose et elle n'était pas la bienvenue avec une blessée et un membre disparut.
Pendant ce temps, dans les flots de la grotte marine. L'un des nouveau-nés avait réussi à rattraper Ren et l'avait saisi à la jambe.  
L'animal malgré son jeune âge avait une puissante mâchoire et des pattes . Mais avec sa vue encore obscurcie, il se cognait partout autour des parois, laissant son emprise perdre de sa force.  
Avec la tempête qui approchait, des blocs de rocher se détachaient peu à peu. L'un d'eux finissait sa course sur la tête du nouveau-né et réduit sa tête comme de la purée. Le corps inerte de l'animal remontait vers la surface. Au même moment l'adulte revenait à sa tanière et chahutait Ren dans tous les sens avec son corps.  La vie sous-marine autour de cette grotte était en pleine agitation. Les perroguilles électriques* se cachaient dans le corail, tout comme des moustachats rayés**, mais un groupe étrange des chiens des mers*** se dirigeaient droit sur le jeune homme. Deux femelles bien en formes et en chaleur prenaient l'humain pour le tripoter et le ramener vers la surface. Ces animaux avaient besoin de prendre de l'air à la surface car ils n'avaient pas de branchies. Dans une forte propulsion vers la surface, les deux chiennes des mers sortaient des flots proches du Cornellia.
Un matelot qui faisait des recherches aperçut la horde de chiens marins sortir de l'eau avec Ren. Il balança une bouée et remonta l'homme sur le navire. Les deux femelles sautaient et traversaient le bateau avant de plonger à nouveau dans l'océan. Le matelot regardait Ren avec inquiétude.

-Ta plaie à la jambe commence à se refermer ! Tu es aussi un...

Il toucha la jambe de l'homme et sentit une subtance épaisse sur la plaie. Les chiens avaient léché les différentes plaies sur le corps de l'homme.

- Je comprend mieux, tu as de la salive de chiens des mers. C'est un remède miracle pour les petites coupures et contusions. Tu as plus de chance que Cloé. Regade !

Il pointait le corps de la jeune femme qui bougeait de douleur, le capitaine restait concentrer. Un membre lui donna une aiguille brûlante, le bout était blanc. Il coupa un fil métallique et le plongea dans l'alcool de riz. Sur le sol des compresses ensanglantés étaient un peu partout. Rey planta l'aiguille dans la chair de Cloé et celle-ci perdit connaissance. Son seuil à la douleur avait été atteint.

-Enfin un peu de silence de sa part !

Le capitaine lança une regard sombre vers Marvin et prononça.

-Que quelqu'un éloigne Marvin, sinon il y aura un mort prochainement !

Un groupe de matelots retira la présence de Marvin du pont supérieur, celui-ci pesta contre le capitaine comme une vulgaire putain en comptant sa bourse. Le groupe passa devant Ren.

-Monsieur a survécu ! Félicitation, parcontre l'autre...
-Ne fais pas attention, il a bu trop d'eau de mer.

Après une bonne heure d'opération, le capitaine prit sa protégée dans ses bras pour l'amener dans sa cabine. Un matelot ouvrit la porte des appartements de la demoiselle. Rey installa Cloé sur son lit et resta auprès d'elle. Le rétablissement allait être long pour la belle et elle allait avoir un souvenir sur sa peau porcelaine.  
La tempête arrivait, le capitaine quitta sa fleur avec un baiser sur le front. Il ordonna à Ren de rester avec la demoiselle et les autres de s'activer. Il fallait ranger les voiles et lancer une autre enclume avec tout et n'importe quoi. Marvin se vantait de son sauvetage et de son héroïsme dans la grotte. Les matelots écoutaient l'homme à moitié et rassemblaient des boulets de canons pour les mettre dans un filet. Ils jetèrent le filet au fond de l'océan.

-Maintenant, mettez-vous dans la cale et priez pour qu'on s'en sorte. La tempête qui arrive, est nommé Oboreru.

Oboreru* passait sur le navire, les vents soufllaient très forts et les quelques planches qui tremblaient s'envolèrent comme de simples cheveux. La porte de cabine de Cloé tremblait également de plus en plus et l'intérieur de sa cabine était dans un état lamentable. Miroir brisait, bouteille de parfum, bijoux, vêtements déchirés... Un champs de bataille.



Petit point infos :
*perroguilles électriques : ce sont des anguilles avec un bec de perroquet qui peuvent reproduire le son de n'importe quoi et pour capturer ses paroies les électrifient.
**moustachats rayés : Ce sont des des chats marins avec des nageoires et de grandes moustaches. Ils sont généralement rayés sur tout le corps.
***chiens des mers : Ce sont des gros phoques avec une sorte de tête de chiens et un comportement similaire aux chiens. Ils ont très joueurs et sociables avec les humains.
****Oboreru : Signife se noyer en japonnais. Pas besoin de faire plus de d'explications par rapport au nom et du pourquoi du comment.

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Ren Tao
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Come on beauty !




Drôle d'instant. Dans cette eau où le calme était définitivement troublé, voilà que je me battais pour survivre. J'avais aidé cette demoiselle par sympathie . Qui sait... J'avais fait une promesse et étant un homme de parole. À ce moment, je payais mes actes. Jouer au héros c'est bien, mais cela a des conséquences. Là j'allais en payer de ma vie . Bêtement ? Suite à cet acte héroïque ? J'espérais au moins que Cloé s'en sorte. Pour ma part, suite à ce combat pour gagner du temps, je me retrouvais sans trop d'oxygène dans mes poumons et ma bouche. J'avais beau battre des mains et des jambes pour regagner la surface, je n'avais pas assez de quoi pour remonter vivant. J'allais sombrer... Doucement, tout devenait flou. Alors que le navire ne semblait plus trop loin, alors que bien des choses se passaient, je perdais doucement connaissance. J'entrais dans un état second. J'étais lentement libéré de la douleur, des soucis et autres paramètres qui entrent dans une vie. Je m'endormais doucement, mais sûrement. Les dernières bullent s'échappaient de ma bouche lentement. Elles, elles montaient. Elles allaient mourir une fois à la surface, mais elles y arriveraient à y aller. Moi, je sombrais purement et simplement... Triste fin non ?

Le calme se faisait. J'ouvrais les yeux. J'étais là, assis au milieu de nulle part. Hm ? Où suis-je ? Je suis au milieu du néant. Une pièce de forme je ne sais comment. J'admire la blancheur de la pièce et me concentre. Rien. Je parle et cela résonne. Rien de plus. Hm ? Qu'est-ce que cela veut dire ? Suis-je mort ? C'est cela mourir . Perdre connaissance et être enfermé dans une pièce blanche . Tu parles d'une vie après la mort. Je suis déçu là... Me relevant, je remarque que je suis nu. J'intime donc mon esprit de m'habiller et là... miracle ! Je suis habillé désormais. Me grattant la nuque, je ne comprends rien de ce qui se passe. Je souhaitais dans ma tête que la sauvée m'explique tout d'ailleurs. Qu'est-ce que cela serait plaisant d'avoir une Cloé souriante, genre gamine qui vous explique la situation?

" Hihi... Suffit de demander Ren. "
" Hm ?"

Intrigué, je me retourne et là... MERDE ! Pourquoi ai-je imaginais la miss dans son plus simple appareil . Aussitôt, je l'habille du Bikini qu'elle portait au concours tient. La regardant, je m'assis donc en tailleur, alors qu'elle s'approche. Faisant comme moi, elle me sourit amicalement et m'explique donc. Assise telle une enfant, elle se balance doucement d'avant en arrière telle une gamine comme espérée. Où ai-je la tête hein, je me le demande.

" Oh bah... La tête dans la tête pour être précis. En faite, tout ceci est aussi réel que le fait que je suis déclaré miss univers depuis ma naissance. "
" Vrai ? "
" Bah non... Bref, autant voir ce qui se passe dehors non ?"
" Dehors ? "

D'un claquement de doigt, elle ouvre une bulle au-dessus de sa tête et là.. Je me vois. M'enfonçant dans les eaux. Je suis mort . Merde... Sauf qu alors que je coule, ma chance me souris et des chiens des mers me remontent à la surface. Repêché comme il faut, la miss stop cette vision pour alors dire d'une voix amusée.

" Allez... Zou ! "

D'un coup, ses bras deviennent télescopiques et elle me prend pour me balancer dans un trou fraîchement créé. Je sursaute et me réveille de ce fameux cauchemar. Je reviens à moi. Sur le pont, je suis là, sain et sauf. Blessé, mais pas trop, on me dit que j'ai de la chance. Secouant la tête, j'entends le cri de la belle qui souffre. Elle semblait avoir trop mal... Silencieux, je regardais en ignorant tout le reste. Même la vanne ou pique de Marvin me passait au-dessus. Sans quoi, d'ordinaire, pour sûr qu'il aurait pris un coup de boule. Sale gosse... Me rendant compte que la tempête se prépare, que le monstre est écarté et que la miss est endormie, je suis donc le capitaine qui m'ordonne de rester auprès d'elle. Ne me faisant pas prier, je reste là, à côté de la miss.
Alors que la cabine et le reste du navire sont tous deux secoués, je soupire doucement et me concentre sur la belle. Elle est soignée et visiblement, elle souffre moins ainsi. Moi ? Ressentir de la compassion . Je secoue la tête et pose une main sur son front. Le navire est secoué de toutes parts. Il virevolte ici et là. Je me demande même si on va vraiment s'en sortir. Finalement, c'est avec douceur que je vais sur le lit me place à côté de la miss et la met contre moi. Je me colle bien au lit et tente de bouger a contresens des secousses pour rester immobile. Cela dure une bonne trentaine de minutes. Dehors, on peut entendre des cris pour donner des ordres. Les gens hurlent pour se faire entendre. Regardant par un hublot, je vois la mer déchaînée. Elle nous veut mort . Dommage, ce ne sera pas ce soir. Sentant doucement un souffle sur mon bras, je me rends compte que la belle semble se réveiller. Illusion ou réalité cette fois ? Quoi qu'il en soit, je la sert encore plus fort comme une soeur pour lui dire lentement.

" Reste calme... ça va s'arranger... "

La dorlotant presque, j'abaisse mon regard pour la rassurer. Mon regard dans le sien, silencieux, je reste ainsi avant de regarder sa blessure légèrement visible.

" Tu te sents mieux ? ... Tu me diras, mieux qu'en compagnie de créatures requin-caméléon, mais bon... "

Le vieil homme revenait dans la cabine et je lui montrais que j'avais la situation en main. La tempête était gentille là, une énorme vague semblait s'approcher au loin. L'ultime épreuve avant la tranquillité ? Alors que cela pouvait sembler perdu d'avance, voilà que plusieurs chocs se faisaient sentir dans la coque. Des rochers ? Non... Des actes vivants. Visiblement, la nature nous aidait. Les chiens et chiennes de mers très amicaux avec les voyageurs semblaient nous aider à nous diriger et nous pousser même pour échapper à la vague. Intrigué, je me redressais et portais la belle comme une princesse, lui laissant admirer le spectacle par le hublot.

" ... Fascinant..."

Lui souriant en coin, je me rassis de force sur le lit suite à un choc qui me destabilisait. Regardant la miss, je continuais donc de la maintenir contre moi, comme un protecteur.

" Cela va se calmer... En attendant... Je peux te raconter ce que j'ai rêvé tient... Mais par contre, promet moi de pas rigoler. "





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Dita | Epicode
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Ven 14 Mar - 15:51


Oboreru laisse le Cornellia en paix

Le Cornellia subissait la colère d'Oboreru. Les deux-mâts du navire tenaient le coup, mais les voiles s'étaient détachées. Elles volaient dans les airs rapidement et donnant des coups de fouet un peu partout. Le capitaine se tenait au gouvernail pour garder son précieux navire intact. Les plus robustes aidaient Rey et à protéger la cabine de Cloé. Des projectiles en tous genres tombèrent sur le pont supérieur et l'ensemble du navire. Peu à peu, Rey observait, impuissant face à Oboreru, les dégâts sur le Cornellia. La tempête avait donné un petit aperçu de sa puissance aux matelots. Les choses sérieuses allaient commencer. Durant dix secondes, il y eut un calme plat. Rey savait que la tempête allait revenir de plus belle. Pendant ce laps de temps, il se dirigea vers la cabine de Cloé.

-Ren ! Ce n'était qu'un aperçu, alors bloque la porte après mon départ. Et mettez-vous sous un meuble. Embrasse ma petite fleur pour moi...

Quatre matelots remontaient les enclumes du navire et le navire se mouvait avec la puissance des vagues. Les chiens des mers aidaient le Cornellia à emprunter des voies plus calmes. Le capitaine laissait le gouvernail libre, une vague sur la gauche du navire arrivait, plus elle approchait, plus elle montrait sa dimension. La vague était gigantesque. Elle dépassait le brigantin avec aisance, le navire se retourna et commençait à se faire emporter par la vague. Comme une simple planche de bois, le bateau montait le long de la vague et arriva au sommet.  Les chiens des mers donnaient tout ce qu'ils pouvaient pour maintenir le Cornellia au-dessus de la vague. Puis soudain, le mur d'eau diminua. Le navire prenait de la vitesse, les voiles s'arrachaient, les planches fragiles s'envolèrent et Rey semblait résister tant bien que mal.  Oboreru relâcha sa proie de sa colère. Le navire avait traversé l'océan comme une simple plume. Le Cornellia arrêta sa course près des côtes d'une île.

Durant que Oboreru déchaînait sa colère sur le navire, dans les appartements de la belle tout semblait sous contrôle. Cloé commençait à émerger. Elle sentait une odeur de sel forte et d'homme. Quand elle distinguait ce qu'il l'entourait, elle comprit. La sensation de poids ne venait pas seulement d'elle, mais de Ren qui tenait la demoiselle. Sa respiration chaude s'arrêtait sur le corps du jeune homme. Elle avait du mal à bouger dans son état. Sous son t-shirt la plaie était encore visible. Même si la cicatrice n'était pas immense, elle provoquait une douleur intense pour la belle. Elle grimaçait et regardait son ami. D'une voix faible, elle émit un son.

-On est attaqué . Où suis-je ? Et pourquoi tu me tiens ?  

Son regard se dirigeait un peu partout autour d'elle. Dans le hublot, elle aperçut une voile  recouvrir la petite fenêtre. La petite pièce s'assombrit, la demoiselle serrait Ren un peu plus fort. Une inquiétude envahissait le corps fragile de Cloé. Pendant l'opération, elle tomba dans un monde irréel. Elle pleurait contre le corps masculin et elle marmonna une prière.

-Roi des mers, entend mon appel. Laisse encore naviguer le Cornellia et son équipage. Roi des mers, entend mon appel.

Elle écoutait Ren avec son histoire, le temps dehors semblait se calmer au fil des minutes. Les rayons du soleil traversaient le hublot de la cabine et réchauffaient le corps de la belle. Elle essayait de ne pas penser à la douleur sur son flanc et de ne pas trop grimacer.
Le navire semblait s'être arrêté, tout comme le vent. Oboreru avait laissé le Cornellia en paix. Une épreuve de plus, prouvant de la robustesse et la ténacité du navire. La voix de Rey grondait dans les airs comme le tonnerre.

-Oboreru est parti ! On va amarrer à la prochaine île. Que tout le monde vienne aider !

L'équipage qui était dans la cale, sortait peu à peu. Le navire avait subi quelques dommages. Des voiles déchiraient, des planches qui manquaient, le gouvernail était détruit de moitié et la coque du navire avait de la peinture en moins et des planches gondolaient.  Le capitaine continuait à donner des ordres et à bouger dans tous les sens. Une fois tout le monde occupait, Rey se dirigeait vers la cabine de Cloé. Il aperçut Les deux jeunes collaient l'un à l'autre.

-Ren. Dehors !

Le capitaine s'avançait vers le jeune homme et le retira de Cloé. La jeune femme regardait Rey avec les yeux rouges par les larmes. Le vieil homme allait dans la salle de bains de Cloé, prendre de quoi soigner sa blessure.

-Tu me montres, ma puce ?

Cloé levait doucement son haut, elle se tenait sur l'autre flanc. Elle voulait éviter de montrer sa douleur à Rey. Il tamponnait la plaie avec une compresse alcoolisée. Le corps de la jeune femme tremblait, le froid du produit la soulageait mais la douleur envahissait son corps.

-Ne t'en fais pas, tu es toujours aussi jolie.

Avec sa main, l'homme essuya les larmes du visage angélique de sa petite fleur.

-C'est de ma faute...
-De quoi parles-tu?
-Si je n'étais pas maudite...
-Tu ne serais pas ici. Tu ne pouvais rien faire. Et puis tu es là, en vie avec nous.

Il rebaissa le vêtement de Cloé.

-Voilà, j'ai fini. Tu peux rester dans ta cabine le temps que ta plaie guérisse. Je demanderai à quelqu'un de t’emmener voir un médecin dans l'île la plus proche.
-Merci.

La jeune femme se redressa et s'appuya contre le mur. Elle regardait son protecteur partir et refermer la porte. Elle était seule dans sa cabine. Le Cornellia commençait sa manœuvre d'amarrage.Elle entendait ses compagnons bouger sur le navire. Plus elle restait dans ses appartements, plus elle s'énervait. Être dans l'incapacité d'aider et de bouger rendait la demoiselle tristesse et mécontente envers elle. Elle balança les objets se trouvant à sa portée.
De l'extérieur, on entendait la colère de Cloé faire race. Certains matelots continuaient avec le cœur serré leur tâche. Marvin était dans son coin à rigoler.

-C'est vraiment qu'une gamine. Elle ne peut plus utiliser son influence sur l'équipage maintenant.

Le capitaine n'était pas sur le pont supérieur, il s'était enfermé dans sa cabine à compter la somme nécessaire pour les réparations. Mais l'un des matelots se dirigea vers l'homme.

-Tu as vraiment un problème, mec ! Elle a été vraiment gentille avec toi depuis son arrivé. Et toi, tu montres ton visage que maintenant. Tu es vraiment qu'un déchet!

Le matelot prit Marvin par le col et le relâcha. Une ambiance très tendue émanait des membres du Cornellia.  
Le navire avait enfin arrêté sa manoeuvre. Le capitaine sorti de sa cabine avec une de cadavre. La somme pour les réparations était élevée. Le capitaine se dirigea vers Ren.

-Voilà, tu es arrivé l'ami. Désolé pour les imprévues. Tiens.

Rey donna un anneau avec un symbole "C" dessus.

-Si tu as besoin, va dans une chambre du commerce dans un port et montre l'anneau.

La passerelle était déposé sur le dock. Le capitaine donnait encore des ordres pour enlever la marchandise en piteux état.

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Ren Tao
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Sam 15 Mar - 0:58

Come on beauty !




Une belle tempête s'abattait sur nous. On peut dire que le sort s'écharnait sur nous en ce soir. Dire qu'il y a quelques heures, le temps était calme et l'ambiance paisible. Désormais, chacun était tendu au point de se déchirer à chaque seconde de trop. Moi-même, je même sentais pas très bien. Le navire et donc la cabine était secoué comme un vulgaire fruit sur son arbre. En proie aux vents et aux bourrasques, je me sentais comme les autres... impuissant. Au final, on se rend compte que l'homme ne contrôle rien. Il n'y a que la nature qui règne sans partage sur ce monde. Ce que la nature nous a donné, la nature nous le reprendra. Cela devient une évidence.
Rey débarquait et me prévenait que les choses allaient se corser désormais. L'écoutant, je détournais les yeux aux dernières paroles. Cela ressemble trop à des adieux, je ne pouvais pas accéder à la dernier requête qui étais de l'embrasser. Embrasser la miss sur le front là par contre.. Bref, je déposais un bref baiser sur son front puis me décollant d'elle, je poussais tout ce que je pouvais contre la porte. Le but était de barricader celle-ci, sans mettre d'objets qui pourraient se retourner contre moi. Après quoi, je pris la demoiselle pour nous mettre sous le lit. La serrant de toutes mes forces sans lui briser les os, je restais ainsi.

Alors que nous étions secoués comme des pruniers, je sentais la demoiselle qui émergeait enfin. Silencieux au début, je la laissais poser ses questions sans lui répondre pour autant. Non, je préférais rester ainsi et indirectement, prier. La miss quant à elle semblait le faire après être entrée en transe . Elle semblait dire cela avec une telle conviction. Je n'entendais pas bien ses dires, mais elle le faisait d'une façon très sérieuse. Sentant son étreinte augmenter sur moi, je la gardais bien contre mon corps. Son corps contre le mien, chaque forme étaient parfaitement épousées. On aurait presque pu croire à une fusion, même si là, il n'y a rien de passionnel par rapport à ce terme.
Après un long moment et une grosse frayeur, voilà que la tempête disparaît. Elle passe, se calme. Le lieu redevient silencieux. Doucement donc, je sors avec la miss de sous le lit, puis la garde contre moi comme pour lui dire qu'elle est en sécurité. Manque de pot, voilà que Rey débarque et semble ne pas apprécier ce " rapprochement ". Au fond, je n'ai fait qu'appliquer les ordres, mais passons. Je suis chassé de l'endroit et je m'en vais donc aider quelques personnes sur le pont.

Montant sur le pont, je me demandais où trouver un petit travail. Je me mis donc à aider le premier venu. Je montais sur les cordes et m'amusais à plier et à déplier une voile. Nous nous apprêtions à simplement accoster dans l'île. Soupirant, c'est là que j'entendis la voix d'un jeune homme désagréable. Marvin... Celui-ci avait bien besoin d'une correction selon moi. Malheureusement, j'arrivais trop tard. En effet, un matelot s'occupait déjà de lui tentant de lui faire comprendre que ses commentaires étaient déplacés. Mais passons. Prenant une corde en main, je descendais de la hauteur que j'avais pris, puis je remis les pieds sur le pont.
Une fois parfaitement accosté, je vis le capitaine qui revenait vers moi. Lui souriant en coin, je haussais un sourcil quand il me tendit un anneau ? Hm ? Un anneau de valeur ? Silencieux, je le remerciais du regard avant de lui dire rapidement.

" Merci encore de m'avoir aider. Puis-je faire un tour pour dire au revoir à chacun ? En tout cas... Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas à me sonner. Rassurez vous, vous saurez où me trouver, il suffit juste de regarder clairement où je passe."

Suite à ces dires quelque peu mystérieux, je m'éclipsais. Doucement, j'avançais et passais au cas par cas. Serrant la main brièvement à deux trois, je vins alors à m'approcher de Marvin. Proche de la porte menant à l'intérieur du navire, je vins à lui tapoter l'épaule l'invitant discuté un peu. De base, j'avais l'air sympathique, mais j'avais bien une idée en tête... Lui souriant donc tel un véritable ami, une fois les portes franchies, je le pris par le col et le plaquais contre un mur. Le regard froid à la limite du regard meurtrier, je vins alors à lui dire, ne me doutant pas que Cloé puisse entendre.

" Tu vas m'écouter petit merdeux... Ton comportement est plus qu'énervant. Si cela ne tenais qu'à moi, je te planterais ici sur le champs... Mais j'ai une autre idée d'accord ? Je vais te laisser en vie. Tu iras voir Cloé et tu lui feras de plates excuses d'accord ? Si un jour je recroise Rey et qu'il m'apprends que tu es encore chiant, je t'égorgerais comme un poulet. C'est clair ? ... Allez casse toi."

Le laissant grogner et repartir, je me dirigeais vers la cabine de Cloé. La cherchant, quand je la trouvais enfin, je vins doucement sourire.

" .. Hey... Tu vas mieux ? Bon... Il semble que ce soit le moment de dire bye bye hm ? Bref, je venais donc te remercier d'avoir négocier pour que je puisse monter à bord. Puis, bah voilà... Si un jour tu as besoin d'aide, tu recherches une ' famille ' ou autre, n'hésite pas à me chercher. Je me ferais un plaisir de te prendre sous mon aile. "

Lui faisant alors doucement un câlin, je me reculais par la suite. La regardant une dernière fois, je vins alors à déclarer pensivement.

" Oh... Si tu veux savoir... Avec ou sans fruit. Avec ou sans beauté... je pense que je t'aurais quand même apprécié. Une personne m'a dit un jour, que la vraie beauté, c'est pas celle physique, mais celle qu'on a dans la tête et le coeur... Toi tu sembles belle aux trois endroits... "

Disparaissant suite à ces dires, je me dirigeais à l'extérieur et c'est là qu'un matelot m'interpellait. Celui-ci me tendait une de mes affaires. Il me dit qu'il avait bricolé un petit truc comme je lui avais demandé en cours de repas. Admirant le fameux gant, je souriais amusé. Le remerciant chaleureusement, je partit alors, le coeur léger comme bien souvent. Quoi que là, il était léger... et non vide. Une belle rencontre du hasard. Au revoir Cornellia et non adieu.






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Dita | Epicode
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Dim 16 Mar - 15:55

A bientôt l'ami

Cloé entendait une activité en dehors de sa cabine. Cet arrêt forcé n'aidait pas la demoiselle à rester calme. Elle essaya de se lever, mais la plaie tirait et la faisait souffrir. Elle réussit quand même à se mettre au bord du lit. La position n'était pas très confortable, mais elle était déterminée de voir ce qui se passer dehors. Avant même qu'elle ne posât un pied au sol, son ami Ren rentra dans la cabine. Il lui annonçait son départ. La jeune femme était triste de voir son nouvel ami partir aussi rapidement. Et puis, il a vécu une traversée mouvementée et peu agréable. Il serrait la jeune femme dans ses bras. Elle avançait ses mains dans le dos de l'homme et agrippa le vêtement de l'homme.

-Tu... Tu me manqueras. Merci pour ton aide... Je te dois beaucoup.

L'accolade se termina, la jeune femme avait résisté à l'envie de pleurer. Elle devait être forte pour montrer son courage. Les paroles qu'il émit pour la demoiselle, la touchèrent. Cet homme ne voyait pas que le superficiel, mais le véritable visage des gens. Cloé lui esquissa un sourire.

-Prend-soin de toi, Ren Tao !

La porte de la cabine se referma , elle vit un anneau à la main de son ami. Elle souriait une nouvelle.

-Reviens-nous vite.

Si le capitaine avait donné cet anneau ce n'était pas par hasard. Il avait donné à une autre personne sans qu'elle ne sache. La jeune femme déposa un pied après l'autre sur le sol froid de sa cabine. Elle voulait assister au départ de Ren depuis le pont. Une fois les pieds posaient, elle se leva lentement et bougeait en se tenant à des objets autour d'elle.
Quand elle réussit à s'avancer jusuqu'à la porte de ses appartements, la douleur lui reprit. Entravant la mobilité de Cloé, elle s'a accrocha à la poignée de porte. La motivation de la belle ne pouvait être freinée par une douleur ou une blessure. Elle franchit la porte. Sur le pont, les matelots faisaient de grands gestes. L'un d'eux aperçut la douce. Elle était très pale et les jambes qui tremblaient. Il aida la jeune femme à rejoindre l'équipage.
Ren était donc parti. Le capitaine lança du sel sur la passerelle et sur tout le navire. Il était tradition de répandre du sel pour nettoyer un bateau après une dure épreuve.


Quelques heures s'écoulèrent et Cloé était sur une chaise longue à reprendre des forces avec le soleil. Marvin s'avançait vers elle. Non loin d'elle se tenait le capitaine, il surveillait sa protégée et en même temps Marvin.

-Les femmes sont vraiment faibles ! Je vais aller déposer une plainte contre ton ami. Il voulait que je te faisse des excuses en me menaçant de mort. Il n'a pas de chance, il va être recherché maintenant par la marine.

L'homme quittait la demoiselle avec le sourire aux lèvres. Il commençait à montrer son vrai visage à la demoiselle. Le capitaine n'avait pas tout entendu, mais il rejoignit sa petite fleur.

-Ignore-le. Il devient de plus en plus étrange depuis quelques temps. il est un peu stressé.

La demoiselle regardait son capitaine avec un petit sourire. Elle cachait sa douleur. Elle ne voulait pas inquiéter l'équipage pour si peu. Des gouttes de sueur coulaient sur le visage de la jeune femme et même si elle était d'un tient porcelaine, sa peau était bleuté comme un cadavre. Le capitaine toucha le front de Cloé.

-Mais tu es brûlante ! On va t'emmener voir un médecin sur l'île. En quelques jours tu seras sur pieds et on pourra reprendre la mer. Le bateau a besoin d'être aussi soigner.

Il prit sa protégée dans ses bras et bougeait lentement vers la passerelle. Les matelots regardaient leur petite soeur quittait le navire. Chacun donna un petit quelque chose à la jeune femme. Cela allait du t-shirt ou collier personnel.
En quittant le navire, Rey donna quelques ordres à l'équipage.

-Il faudra réparer le navire et faire un grand ménage. Je compte sur vous !

L'équipage hurlait tous et une activité dynamique se mit en place. Chacun s'occupait d'un bout du Cornellia. Le capitaine reprit sa marche vers le centre ville. Au bout de quelques métres, il trouva une clinique privée. Il entra avec une détermination. Une infirmière se tenait derrière un comptoir.

-Installez-vous. Le docteur va arriver.

Il obéit à la réceptionniste et s'installa dans la salle d'attente. Il n'y avait personne. C'était étrange, mais trop. Le capitaine observait autour de lui. Sur les murs blancs, il n'y avait aucune photo. C'était sinistre et bizarre. Cependant, il déposa Cloé sur un siège. Il se dirigea une nouvelle fois vers l'infirmière.

-Excusez-moi. Ma fille est souffrante, le médecin pourrait s'occuper de son cas rapidement ?
-Veuillez attendre le médecin. Merci.

Le sourire de cette jeune femme un peu trop forcé et dévoilait un malaise. Il regardait cette cruche droit dans les yeux.

-Il n'y pas de médecin, c'est ça?
-Il n'est pas encore là, mais son assistant est présent.
-Appellez-le.

D'une voix grave, la douce infirmière se transformait en une demoiselle disgracieuse et peu agréable.

-Carl ! On a besoin de toi ! Montre-ta face de rat !

Un jeune homme avec un t-shirt et un jogging sortit derrière une large porte. Il était un peu prétentieux. Il se dirigea ves la jeune femme.

- Vraiment un travail de boucher. Pauvre papillon, je vais m'occuper de toi.

Le jeune médecin regardait le capitaine et lui lança comme des éclairs en sa direction.

-La prochaine fois, évitez de faire un métier que vous ne connaissez pas !

Il emmena Cloé dans un box et il regarda la plaie. Elle commençait à s'infecter. Il donna un jus d'herbes pour réduire la douleur et la fièvre.
Le torse de la demoiselle était nue, le médecin avait retiré le vêtement pour soigner la belle. Voir un corps nu n'était pas un problème, mais pour la jeune femme, c'était la première fois qu'elle dévoilait son corps comme ça.

-Je suis là pour te soigner et non pour profiter de ton corps. C'est bien un comportement de pucelle...

Le capitaine attendait dans la salle avec l'infirmière qui souriait toujours comme un automate. Au bout d'une heure, Carl le jeune médecin rsortit du box et se dirigea vers Rey.

-Je la garde deux jours en obersation. Vous pouvez repartir. Cela fera environ 22.000 berrys.

Rey sorti sa bourse et donna l'argent à l'homme. Il ressentait quelque chose de louche. Mais il n'vait pas le choix, c'était un médecin compétent.
Durant ces deux jorus, le Cornellia avait été réparé. Un petit groupe de l'équipage, allait rejoindre Cloé. Elle s'était bien rétabli. Elle gardera une petite cicatrice, symbole que même maudite elle n'était pas immortelle.
Le Cornellia repartit sur les flots avec une nouvelle cargaison et un navire réparé.

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