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Fiesta Paradise [PV Sham's]
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Ven 3 Jan - 15:15
-Mais arrête de bousiller mon bateau !

Énervée, le capitaine des Shamrock pirate agitait sa canne en l'air, menaçant son second de lui enfoncer sa tête masquée jusqu'à son bide. Il fallait préciser que le sabreur s'était pris au cours de la nuit l'idée PARFAITEMENT LOGIQUE de retailler le navire. Quelque chose comme une « portée peu aérodynamique ». à peine avait-il remarquer ce manque que l'homme avait fini sa bouteille d'un trait et sortit ses armes au clair, commençant à tailler la rambarde . Déjà que le Charon n'était pas le vaisseau le plus neuf qui soit, c'était peu de le dire, si en plus des futurs tracas de Grand Line, quelqu'un se mettait à le bousiller, jamais l’équipage ne passerait la montagne renversé.

Montagne qui se trouvait être leurs destinations du moment. Pour fêter ça, le crew avait sorti nombre de bouteille tandis que Zoey balançait des sandwiches à tour de bras. Barty se contentait de rester la gueule ouverte tandis que la bouffe lui atterrissait directement dans le gosier.

-Ça manque d'ergodynamisme.
-RECOMMENCE PAS PUTAIN !


Drake avait recommencé à évaluer les besoins du navire, faisant de nouveau son capitaine sortir de ses gonds. Pour qu'il en soit amené à utiliser un langage grossier, Jackson devait être à la limite de la crise de nerfs. Ce qui ne manquait pas de faire rire le reste de l'assemblée. Une petite veine se mit d'ailleurs à pulser sur sa tempe face au publique hilare. De sa canne, il pointa l'homme-poisson.

-T'es pas censé être charpentier toi? Protégé le navire tout ça?

Mais à peine changeait-il de sujet que son second levait le bras, prêt à découper le bateau. Le professeur Lewis sauta devant le fou pour intercepter l'attaque, juste avant de remarquer le reflet de la lune sur la lame. Ses pupilles grossirent en quelques centimètres de secondes tandis qu'il esquivait de justesse l'épée plongeant vers la coquille de bois et...son corps de chair. Ses globes oculaires manquèrent de sortir de leurs orbites tandis que sa langue se mettait à imiter les vagues, prises de terreur et mouvement incontrôlé. Le fait de passer si près de la mort, ne tarda pas à frapper le capitaine qui hoqueta d'abord avant de sentir ses yeux rouler sur eux-mêmes puis de tomber dans l'inconscience.

-blblblblblblblb.

La dernière chose qu'il entendit fut un étrange bruit d'astiquation. Probablement Silence. Ce qui était ironique.
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Ven 3 Jan - 16:27
Il est temps de faire une petite pose dans le récit, ici, rien d'impressionnant à raconter. Les shamrock's pirates sont devenu mon nouvel équipage et il y fait bon vivre. Je regrette toujours les fossoyeurs. Ils étaient ma famille, mes amis. Mais ils vivent toujours dans les livres que je transportes et dans le récit que j'écris. Je n'ai pas de temps pour la mélancolie avec des animaux pareils comme homme d'équipage. Il se passe souvent ce genre de chose et je ne les racontes pas toutes. Ça perdrait son charme, néanmoins, j'ai un peu de temps devant moi pour vous raconter les événements de la nuit passée.

Ainsi, tout commença, quand, comme d'habitude, notre second, l'homme le plus brillant de la terre a eu une nouvelle idée. Je me demande si au final, le nommer à un poste à responsabilité ne faisait pas de notre présent capitaine l'homme le plus malin de la terre mais là, on s'engouffre dans un terrain glissant, il faut dire aussi que sur ce navire particulier que nous avons récupérer, il n'y en a pas un pour rattraper l'autre et ça, c'est ce qui est bien triste. Ordre et autorité sont deux monts qui n'existent pas à bord de notre navire fantôme. Des fantômes de pirate, c'est peut être ça que nous sommes devenu après tout. Nous sommes les montres qui vivent sous les lits. Encore que, je préfère avoir un monstre que Sawyer sous mon lit, question de sécurité !

Notre second avait donc voulu faire valoir ses talents de charpentier ! Un brillant génie de la médiocrité ! Il semblait s’évertuer à faire foirer tout les rôles qu'il voulait occuper. Et le capitaine commençait doucement à fulminer ! Le fait de voir le petit bonhomme cracher comme ça avait quelque chose de très amusant. Il n'avait pas l'autorité et la présence des autres capitaines avec lesquels j'ai déjà navigué. Et je pense que c'est ça qui plaisait à tout le monde, il était là certes, mais il ne prenait pas trop ombrage de se faire envoyer promener par son équipage. Il fallait donc que le petit bonhomme qui n'avait pas la force physique de s'opposer à son second appelle au secours quelqu'un d'autre et c'est le charpentier homme-poisson qui est passé à la casserole ! Dix contre un qu'on mange des sushis ce soir !

Mais personne n'avait réagit et le sabreur fou avait voulu mettre à exécution son plan génial d'aérodynamisme, quoi que je doute qu'il sache vraiment ce que veut dire ce mot, mais ça encore, c'est un autre débat ! Le capitaine, dans un excès de témérités, sûrement poussé par l'alcool que nous avalons tous depuis un moment maintenant s'était interposé entre son homme et son navire ! Mais, la vu de la lame se dirigeant vers lui, car un de ses camardes se posant sur le chemin de sa lame n'est pas ce qui va arrêter ce fou masqué, ne l'a pas fait s'arrêter ! Ainsi, c'est tout juste si notre capitaine n'avait pas rendu tripes et boyaux avant de tomber dans les pommes.

J'étais tranquillement assis sur la rambarde à quelques pas de là, astiquant mes lames courbes. Il faut toujours êtres près à dégainer. Et quand on a rien à se mettre sous la dent, on est jamais mieux servis que par soit même ! Bref, le coup de sabre dans le pont avait fait chanceler mon siège confortable et avait manqué de me faire tomber par dessus bord ! Ainsi, je me suis diriger vers lui il s’apprêter à frapper une nouvelle fois le navire. Je me suis cette fois porté devant le sabre, sans bouger comme notre capitaine. J'en avais vu d'autre ! Mais le vrai problème commence maintenant ! Autant, j'aurais pu communiquer par gestes avec les autres, certains commencent à imprimer des bases mon langage bien particulier, le navigateur notamment !

Je me suis alors mis à articuler les gestes clairement avec mes doigts, j’essayai de lui passer le message suivant, pour détourner son esprit des transformations qu'il pourrait faire subir au navire :

« - T'as besoin d'un perroquet pour être un pirate, t'en seras pas un tant que l'oiseau sera pas perché sur ton épaule ! »


Mais je pense que même en utilisant des mots, c'était trop complexe pour lui ! Il ne verrait sûrement qu'un de ses compagnons d'équipage, faire la poule devant lui, pour l'inciter à frapper encore plus, tout sur le corps du capitaine. Je suis sur qu'il aime se faire passer dessus, surtout par des lames bien astiqué !
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Mer 8 Jan - 22:38

Le sandwich trouvait donc refuge entre les impressionnantes rangées de dents de l’Étrange avant de se faire broyer et avaler en moins de temps qu'il n'en faut pour dire « Miam », le tout rapidement accompagné d'un commentaire.

    Alors ça, c'est de la bouffe comme je les aime ! Ça sent la gastronomie humaine ! Préparée et servie par Zoey en plus, rofl, y'a pas que mon palais qui palpite moi j'vous le dis !

Sur cette fine touche d'humour (?) l'Homme-Poisson délivra un sourire innocent lorsque le Capitaine lui asséna une remarque pleine de reproches visant avant tout le Second, du moins d'après la courte conversation qui avait eu lieu entre les deux, l'un étant plus habitué à l'usage de sa lame que des mots. Évidemment, il était sabreur, pas politicien ! Qu'est-ce qu'il pouvait être flûte ce capitaine parfois.

    Boarf, moi j'suis avant tout Aide-Cuisto hein. Pis l'a pas tord, ça manque de dynamisme. Ou de dynamite, au choix. Chacun son style de bateau... Mais le notre a pas besoin d'hélice, faudrait l'dire au Second. Car j'peux servir de moteur y'a pas de sushi – Bordel, même à bord d'un rocher on irait vite avec moi en dessous ! Fwarwfarfwarf ! Aussitôt son rire de chien mouillé terminé, il leva les mains en l'air, les agitant comme un demeuré pour obtenir un second sandwich. Par contre faut qu'on fixe des règles Cap'tain. Moi j'peux pas défendre le navire du Second puisque c'est mon supérieur – J'sais que vous êtes à cheval sur la hierarchie et j'respecte toutafey, alors j'peux pas l'empêcher de tailler le navire. Logique.

    Pis il a pas tord, moi si je nage vite c'parce que j'ai un nez pointu. Et un aileron. Aussi. J'ai l'ergodynamisme dans le sang, c'est héréditaire en quelque sorte. Faut savoir pointer le problème ! Avec tout l'respect que j'te dois chef, il a plutôt marqué un point de ce côté... Fin j'crois... Fin sauf si tu dis le contraire quoi. Vu que t'es le chef. Bref moi j'suis neutre, j'veux pas qu'on me prive de repas.

Non, il ne voulait pas être privé de quoique ce soit. Surtout que Bartimeus était une bonne patte qui adorait les humains, alors pas question de froisser ceux qui l'avaient accepté à bord et même chargé de l'entretien de leur vaisseau. Heureusement, il s'en était bien sorti – La discussion continuait entre les deux chefs, l'un utilisant l’argot et l'autre utilisant l'ergodynamisme de sa lame : Et y'avait pas à dire, l'un marchait carrément mieux que l'autre. Le Capitaine s'en était certainement rendu compte, et sa colère passerait à tous les coups une fois requinqué par un bon sandwich.
Quant à l'Homme-Poisson, il s'étalait de toute sa longueur sur le pont, apaisé par la nourriture jetée à même le gosier et dorloté par le savoureux climat. Il lui en fallait peu. D'ailleurs il se sentait toujours, ou presque, en parfaite confiance, et ce même s'il ne connaissait pas trop le reste de l'équipage ; ce n'était pas un problème pour lui, il souriait à tout le monde et interprétait suffisamment mal les choses pour y voir constamment du positif. Et ce malgré le raciste régulier ou encore l'hostilité fréquente sur les mers comme sur les îles. Qui plus est, la rancune lui était étrangère. Quoique... Il n'aimait pas beaucoup ses semblables. Était-ce de la rancune ? Pas vraiment, il les considérait simplement comme des connards de poiscailles qui vivaient dans leur propre pisse. Plutôt de la pitié. Comment ne pouvaient-ils pas se rendre compte que les humains étaient carrément plus intéressants ?

Enfin tout ça c'était du passé. Il était presque l'un des leurs désormais.
Et puis en tant que super-volontaire, peu de chance qu'il devienne esclave un jour, pas vrai ?
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Jeu 9 Jan - 22:19
Mais qu'est-ce qu'il fout l'muet ?
Il gesticule fort le con. Oh mec ! T'as parkinson ? J'connais ça tu sais, l'vieil oncle Danley avait pareil ! J'te raconte pas l'enfer pour boire sa chopine de rhum ! Un vrai carnage ! Tellement génial à voir ! Swah-ah-ah-agh !


Le geste de découpe du sabreur s'est arrêté. Pas pour la raison qu'aurait espéré Silence, mais le résultat est là, le navire ne souffrira pas d'une autre entaille. Le bras droit tendu du Crimson retomber le long de son corps, tandis qu'il observe d'un œil inquiet son compagnon d'aventure. Parkinson, c't'un cas sérieux. 'Faut ménager les gars qui en souffrent, que disait toujours sa tante Verry. Finalement, retailler le navire afin d'optimiser l'ergodynamisme de celui-ci ne se ferait pas cette nuit. Ergodynamisme oui. Dans le dictionnaire, vous ne trouverez jamais la définition de ce mot. Pourtant, dans la tête de Drake, cela ne faisait aucun doute, il en connaissait le sens ! C'était l'vieux clochard du port de la dernière île visitée, celui rôdant près du bateau, qui lui avait tout expliqué. Ton navire manque d'ergodynamisme petiote, 'faudrait mieux tailler quelques bouts afin qu'il file comme le vent surs les flots ! Parole de Tuck, t'y gagnerai en vitesse !

Il n'en fallait pas plus au super-vilain pour se mettre à la tâche. Après avoir manqué de découper son Capitaine en deux ainsi que le Voltigeur, il réalisait finalement que ce n'était pas son job. L'poiscaille crasseux était là pour cela, après tout. Haussant des épaules, il s'éloigna de Silence pour revenir prendre place à la table. Une chaise vide attira son attention, celle du fameux poisson. Si Bartimeus espérait pouvoir pioncer en paix sur le pont, c'était bien mal connaître son supérieur. Comme il l'avait si bien dit, il ne désobéirait pas aux ordres et respecterait ses supérieurs. C'était sa chance de le prouver. D'une main, il l'empoigna fermement par le pif et lui décolla les fesses du plancher, tout en parlant d'une voix forte, quasiment hurlée, du fait de l'ivresse le gagnant.

Mon vieux Sharky, c'clairement pas l'moment d'être faible ! Te goinfrer comme un foutu porc c'bien, mais boire comme un putain d'ivrogne du nord, c'largement mieux ! Y'a ton verre qui t'attends à ta place, j'le veux vide avant mon arrivée ! Swah-ah-ah-agh !

Et sur ce rire gras, il propulsa son compagnon d'équipage droit à l'intérieur de la grande salle accueillant le banquet. Ce dernier vrilla un instant dans les airs, avant d'aller se planter, droit comme un i, dans le bois de la vaste table. Celle-ci aurait émerveillé n'importe lequel des forbans. Du rhum sans jamais en manquer et de la bouffe à engloutir sans risque d'épuisement de stocks. Le bonheur. Sauf que. Qui dit alcool dit forcément perte momentanée de capacités de réflexion. Déjà que le second des Shamrocks n'en détenaient pas tellement, une fois ivre c'était une vraie catastrophe. Pour rigoler, il alla s'exploser le front contre celui du cyborg, l'un des gars qu'il appréciait l'plus sur ce rafiot. Après avoir été repoussé en arrière, groggy, mais heureux, par le coup de tête de Brook, il porta son verre à ses lèvres et en bu de grosses gorgées.

Dans la plus dégoûtante des manières possibles. Sans prendre la peine d'éviter que cela lui dégouline sur le menton et les fringues. Il claqua le cul de sa choppe sur le bois de la table avant de rire grassement. Une soirée comme il les aime. Il alla directement trouver le navigateur pour s'en servir une autre. Trinquant avec lui un instant avant de partir bouffer un morceau avec le rouquin. Finalement, il s'arrêta au niveau de l'homme-poisson. Tout chez lui lui inspirait la sympathie. Bien que crasseux. Son nom le faisait marrer. Sa tronche tout autant et son comportement de même. Et pourtant, il ne pouvait s'empêcher de vouloir lui pourrir la gueule dès que possible. Comme l'opportunité se présentait, il ne manqua pas de la saisir. Il commença par lui roter à la tronche, avant de lui subtiliser son verre comme si de rien était et le vider en un rien de temps. La réaction ne se fit pas attendre et un poing lui martela la dentition, l'envoyant valser à travers la pièce .

Cet équipage était déjà considéré comme sa famille, si rapidement. Même la petite cuisinière, avec qui il ne discutait pas longtemps, ne lui déplaisait pas. Se relevant en se massant la mâchoire, il dépoussiéra son costume de super-vilain avant de revenir à hauteur de ses compagnons. Là, emporté dans son élan, il ne trouva rien de mieux à faire que de grimper sur la table. Ainsi, debout sur le meuble, au beau milieu de nourriture et de rhum, il vociféra à l'encontre de l'homme en vert.


Capitaine, mon Capitaine ! Venez donc me rejoindre, prenez de la hauteur et découvrez ce monde sous un nouvel angle !
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Dim 12 Jan - 9:05
Au milieu du carnage, de l'orgie de nourriture, de boisson et de baston, une lumière verte se mit à émaner. D'abord minuscule, elle ne tarda pas à grandir au point de tout colorer d'une étrange couleur de vase. Une minute après, la lumière avait pris la forme d'une grand-mère accompagnée d'un gros baraqué de près de trois mètres de haut. Bien que marchant sur le sol, leurs pieds ne touchaient pas vraiment le bois tout comme leurs essences flottaient au gré du vent invisible au commun des mortels.

-Encore en train de sympathiser à ce que je vois. Méchants garçons... Crixus, punis-les.

La voix chevrotante contenait une sévérité et une assurance étonnante, surtout pour un bout de femme pas plus grand que le mètre cinquante. Recroquevillé sur son bâton, ses yeux percevaient la scène avec l'efficacité d'un rapace. L'impression était fortement amplifiée par le nez aquilin qu'elle portait au milieu de la figure. Crixus lui était aussi grand et large qu'une armoire. Son torse en V laissait devenir des centaines d'heures à nager et s’entraîner. Sa touffe blonde était en épis et couverte d'un bonnet rayé bleu et blanc. Enfin, bleu et blanc, en dégradé de vert marais. Il acquiesça à la demande de la vieille femme par un « Oui M'ma » avant de faire apparaître un trident dans le creux de sa main. Trident qu'il balança au milieu de la table, traversant le second du navire comme si de rien n'était avant de faire de même avec la planche de bois puis le bateau. Événement qui fit grogner la grand-mère de mécontentement.

-Grumphf ! C'est vrai, on est mort. Tss... à mon époque, personne n'aurait osé faire ce genre de barouf. Si vous avez le temps de jouer, vous avez le temps de bosser.

La vieille femme, malgré ses paroles, continua toujours d’interagir avec les vivants, usant sa canne pour frapper le chauve qui revenait de l’extérieur. Tentative totalement vaine, bien entendu. Cela ne l’empêchait pas de continuer visiblement, suivant Silence pour le taper régulièrement. Ce faisant, elle continuait de discourir sur « son temps » et comment elle dirigeait son équipage qui n'était qu'une bande de gamins sans éducation et qu'elles les tenaient d'une main de fer, etc.

Bien entendu, ses souvenirs étaient tordus par la nostalgie ou l'amertume d'être décédé mais elle en semblaient persuadée et continuaient d'en parler comme la seule vérité existante dans le monde. C'est finalement, SON vacarme qui réveilla le présent capitaine du navire. Jackson essuya la bave qui lui coulait d'un coin de la bouche avant de récupérer son chapeau puis sa canne non loin. Personne n'avait pensé à le récupérer de la coursive et lui-même ne remarqua pas qu'il avait été délaissé. Ses sourcils se levèrent de surprises en apercevant la femme fantôme et son petit-fils, ce n'était pas la première fois que les spectres se manifestaient sur le navire. Ils en avaient rencontré dès leurs premiers pas sur Numa Numa Yei!

Les décédés préféraient généralement se manifester la nuit mais certains aiment se balader le jour voir aux plus chaudes heures de la journée. Certains étaient violents comme « M'ma » et son parent, d'autres aimables et gentils tandis que certains passaient à travers les murs, les  gens coincé dans un état d'esprit brisé, incapable de comprendre leurs situations. Ces derniers ne répondaient à aucun stimulus, que cela soit des vivants ou des autres morts. Parmi les plus sociables, beaucoup avaient raconté leurs histoires au nouveau capitaine, non pas pour son statut mais pour son rêve : Le Grand Livre de la piraterie. Y avaient les orgueilleux qui contaient des batailles glorieuses et des duels héroïques, les servants qui souhaitaient juste aider un collègue hors-la-loi ou encore les chieurs qui eux, intervenaient régulièrement dans le discours des autres pour les contredire. « M'ma » étaient plus du dernier type.

Une seconde lueur se créa quelques minutes plus tard, semblant émerger du verre d'Old Jack, le navigateur. Plutôt que s'épandre tous azimuts comme l'avaient fait la grand-mère et le petit-fils avant de prendre forme et se séparer, celle-ci grandit telle de la fumée, montant jusqu'au plafond avant de prendre forme sur une poutre. Un claquement de langue se fit entendre avant même qu'on puisse deviner les contours du sceptre.

-Arêtes de brailler, Mami.

La voix, traînante était particulièrement désagréable. De longs cheveux noirs tombèrent depuis le visage émacié jusqu'à atteindre le sol. Techniquement, ils s’arrêtèrent quelques millimètres avant le sol comme avec chaque fantôme tandis que sa chevelure possédait des reflets vert marais comme chacun. Le nouvel arrivant était ce qu'on appelait communément une harpie. Possédant des ailes de la même couleur que sa chevelure, elles avaient des pattes d'oiseau particulièrement longues mais un torse et une tête d'homme. Avec un sourire carnassier il reprit la parole.

-Tu fais un vacarme à réveiller les morts... rpihpihpihpih.

Son rire étrange se fit facilement entendre dans la nuit et Jackson crut même percevoir son navire tremblé à ce son. Agamenom la Harpie. Telle était son nom à l'époque où il dirigeait un sanglant équipage d'esclavagistes. Ils avaient laissé destructions et malheurs partout où le Charon avait accosté, transformant le navire religieux en un transporteur de viande humaine un peu partout dans le monde. Facilement dans le top 3 des spectres que le sociologue détestait. Un trident fusa pour passer au travers de l'utilisateur de fruit du démon décédé qui s'éloigna d'un battement d'ailes moqueur, son rire restant de nouveau dans l'air alors qu'il allait se poser à la proue.

Un petit silence resta en place après son départ. Il fallut qu'un rire gras vienne briser l'ambiance pour que tous reviennent à une attitude plus joviale. L’éclat vint d'un plateau de fruits avant qu'une tête énorme émane de l'assortiment.

-Faut pas faire cette tête des gars ! Aga n'est juste qu'un « émo » bas de gamme BOUAHAHAHAHA.

L'homme, qui était déjà souvent apparu à l’équipage faisait sept mètres de haut, un mort impressionnant. Il dégageait d'ailleurs un charisme énorme et possédait mille histoires chacune plus incroyable que les autres. Les trois quarts étaient fausses, ils l'admettaient lui-même. N'en restait tout de même un quart qui avait de quoi donner des étoiles dans les yeux de n'importe qui. Étrangement, ou pas, il était timide de son corps de demi-géant de son vivant. Du coup, une fois mort, il était très heureux et préférait souvent ne faire apparaître qu'une partie de son être. Généralement sa tête donc.

-Bon! Silence! Et si tu nous chantais une petite chanson? Non? BOUAHAHAHAHA! Je rigole mec. Drake! Verse moi de ce vain de Galimandie, il m'a l'air succulent!

Ce faisant, la tête géante se pencha en arrière, ouvrant grand la bouche pour recevoir le nectar. Peu importait réellement qu'il ne puisse le goûter. Des fois c'est l'intention qui compte.
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Lun 13 Jan - 16:01

Une belle bande de joyeux loufoques, tels étaient les membres des Shamrocks Pirates. C'était devenu sa bande, c'était devenu sa nouvelle famille. Depuis combien d'année, le quadragénaire n'avait-il pas ressenti cette chose de faire parti d'un ensemble, celui d'avoir une famille. Bien sur depuis la fin de son épopée sur Grand Line en compagnie de son frère et de l'équipage des Grinder Brothers, il avait eu se relation avec Isabella, il aurait pu construire une famille avec la belle blonde mais le destin et l'âme blessé du pirate avaient fait que cela ne s'était pas fait. Quelque fois il regrettait ce qu'il s'était passé, il se disait même qu'à l'heure actuelle, un ou deux marmots courraient autour de lui en ce moment même. Une partie de lui avait envie de cela et aimait toujours l'infirmière mais une autre était heureuse de l'insouciance de la vie de pirate et de tout ce que cela amène... Il stoppa ses pensées et vida la fin de sa bouteille de rhum d'une traite en regarda ses amis vivre leurs vies dans un bordel monstre.

Alors que le capitaine venait de céder à la pression causée par les débilités de Crimson qui voulait modifier de ses mains inexpérimentées le Charon, Barty l'homme poisson glouton venait de se goinfrer d'une collation made in Zoey, la cuisinière à gros nichons qui refusait encore et toujours les avances du navigateur qu'il était. Silence lui regardait tout ce beau monde, le sourire aux lèvres.

Jack regarda sa bouteille d'un mauvais oeil puis il ricana de son petit rire sadique. Un angle parfait! Il balança la bouteille qui vint frapper et s'éclater contre le crâne du second des Shamrocks. Il pouffa ensuite lorsqu'il vit le super vilain masqué se tourner vers lui.

_ Contrairement à notre brave moteur à sandwichs, j'ai aucun remords à me foutre devant toi et à te claquer le baigneur si tu fais une connerie. Moi la hierarchie j'en ai rien à foutre, puis c'était dans les termes du contrat avec le Jacky Boy. Essayes encore une fois de modifier le Charon à grands coups de sabres et je t'enfonce des kilos de sable dans le troufignon à haute pression? Ok mec?

Et comme pour prouver sa menace, il avait dématérialisé son bras gauche pour venir poser sa main sur l'épaule gauche du sabreur masqué. Puis il éclata de rire, en faisant revenir sa patte qui alla en même temps cueillir une nouvelle bouteille de rhum qui s'empressa d'ouvrir pour se rincer la glotte avec son contenu.

_ Hey! Brooks! Va donc me chercher un truc à grailler en cuisine. Dis à Zoey que son mec veut son petit plat préféré. Merci ma conserve.

Etait-ce le barouf de cette fête improvisé que le charon qui commença à faire sortir les saloperies d'âmes damnées du navire? Mais il fallait dire que quelqu'un des passagers fantômes du navire maudit venaient de se décider de sortir en plein jour. Jack ressenti la présence d'un des leurs derrière lui, il reconnut la personne. Tout comme lui il venait de Grand Line et il parlait le Langlet. Jude Keboxe ancien musicien et troubadour, joueur de guitare de trompette et de tambour, véritable homme orchestre et chanteur avec une bele petite voix, dommage qu'il était mort quoi.

_ Hého Jacky, on se tape un petit morceau?
_ Tu me suis Jude?
_ Allez, lances le chant brauzeur!
_ Tu dois surement connaître...

Il prit une grosses rincée de rhum et s'éclaircit la voix.

_ Aille ame sellingue, aille ame sellingue, haume heugaine crosse ze si. Aille ame sellingue staurmi ouateurse...
_ ... Tou bi nire you, tou bi fri.


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Mer 22 Jan - 20:41
    « Vas te faire foutre le vieux, je suis pas ta bonne. Si tu veux un petit en-cas, je peux t'offrir mon poing, j'ai jamais eu de mauvais commentaire sur celui-là. »

    Non mais, il avait du culot ce vieux pervers! Brooks était installé dans un coin de la grand salle à manger, regardant les énergumènes s'amusant avec leurs bouts de viande pendant que lui grignotait ses petits boulons. Observant le spectacle s'offrant devant ses petits yeux cybernétiques il se rappelait une de ses mission où il avait dû surveiller les funérailles d'un chef d'une famille de Dragon Célestes. Ces familles de nobles ont rarement des méthodes très nobles quand personne ne les regarde, ne se préoccupant pas du-tout de leur paternel mort et enterré, ils avalaient tout ce qui se trouvait devant eux, coutellerie comprise, comme de vrais animaux. De son côté, Brooks était beaucoup trop occupé à regarder les nobles manger avec un air de dégoût pour apercevoir la charrette plein de foin qui fonçait vers la petite terrasse où les nobles bouffaient. Un plan assez intelligent des révolutionnaires du coin, faut l'avouer, tuer une bande de porcs avec une charrette, très orignal.

    Soupirant devant le spectacle familier devant lui, Brooks observât le second qui venait de s'enfoncer la tête dans l'alcool en ignorant totalement les remarques du vieux. Sérieusement, personne n'avait l'air de lui porter attention à ce pervers, dans oublier la cuisinière qui devait endurer ses avances et son haleine de vieux crouton. Drake invitait tout le monde à se saouler comme des fous, la routine habituelle quoi... De son côté, l'alcool ne ferait que lui servir de carburant, alors boire comme un trou ne risquait pas de lui servir à grand chose. Affichant un petit sourire en direction du second, histoire de faire chier le capitaine qui voulait éviter de voir son bateau finir à la charcuterie, Brooks se permit un petit commentaire en agitant la main avant de venir s'asseoir à la table, il n'allait pas rester broyer du noir dans un coin tout le repas quand même!

    « J'suis d'accord avec Drake moi, ce bateau est vraiment trop lourd, faudrait l'alléger un peu pour gagner de l'ergodynamisme, couper des trucs comme la proue ou la cabine du capitaine. »


    Brooks se permit un gros rire métallique, comme il savait si bien le faire, en général ça sonnait un peu comme ça :

    « Bling-Bling-Bling! »


    La cuisinière avait placé ses repas habituels devant sa place, une belle grosse choppe de rhum pur pour pouvoir recharger ses batteries  et une montagne de boulons pour refaire sa réserve de particules de métal qui faisaient fonctionner son système d'auto-réparation... Un peu comme les cellules du corps humain, sauf que les siennes pouvaient aussi servir à la construction. Donnant un grand coup sur la table pour faire lever le contenu de celle-ci dans les air, il attrapât au vol son bol de boulons sans remarquer qu'il avait envoyer la majorité du buffet dans le visage des autres convives. Mais bon, il n'y avait que le sabre de Drake qui pourrait lui faire un peu de mal alors il comptait agir comme d’habitude, il faisait ça à presque tout les repas, faire comme si de rien était alors qu'il bouffait ses boulons, historie de mettre un peu d'action sur ce navire de dégénérés. Affichant un grand sourire il observât l'équipage en grignotant ses bouts de métal.

    Faut mentionner que Brooks ne croyait pas à ces histoires de fantômes qui habitaient le navire et qui jouaient de la musique en s'amusant avec l'équipage des Shamrocks, alors Brooks ignorait généralement tous les évènements en rapport à ces fantômes, forçant même son système de vision à ignorer ces créatures fantasmagoriques qui trainaient ci et là dans le navire. Il trouvait toujours étrange que certains membres de l'équipage se décident de parler au vide, mais il faisait passer la tout sur le dos de la folie, c'était plutôt commun sur ce navire, même que Brooks était la rare exception.
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Mer 29 Jan - 14:35

Littéralement ignoré par son Capitaine. Lui qui était pourtant positionné le plus en hauteur, au centre de cette table elle-même positionnée au milieu de cette pièce, était ignoré par la seule personne à qui il voulait attirer l'attention. Dévastateur pour le moral de notre super-vilain qui, les larmes aux yeux, s'écroula à genoux sur le bois du mobilier. Au milieu de rhum et de tout un tas de nourriture, il était là, larmoyant, observant le plafond, se demandant qu'avait-il bien pu faire pour être traité de la sorte. Son cœur était brisé, son morale tombé dans les abysses, ne restait plus que son enveloppe corporelle, immobile, vidée de son âme. Et son malheur ne s'arrêta pas là. Une bouteille, projetée avec précision sur son crâne, vint frapper. Cela ramena immédiatement Drake à la réalité. Quittant cette expression de dépression soudaine, ses yeux foudroyèrent le coupable. Jack.

Me claquer le baigneur ? T'as cru parce que t'étais un logia tu pouvais tout te permettre ? Je m'en cogne que tu t'en cognes de la hiérarchie l'ancêtre, approche ton sable d'un peu trop près et c'est ta petite gueule que j'vais couper de mes sabres !

Rare moment où le Second des Shamrock se montrait sérieux, lorsqu'il se prenait la tête avec le vieux Jack. Depuis qu'ils se connaissaient, cela avait toujours était ainsi. Ce besoin de prouver à l'autre qui avait la plus grosse. Si d'ordinaire, l'esprit dérangé du Crimson ne le poussait pas à se comporter ainsi, il suffisait d'une provocation de ce genre de l'homme-sable pour que l’orgueil du sabreur explose en flèche et prenne le contrôle. C'était plus fort que lui, il ne supportait pas qu'on tente de le rabaisser de la sorte. Et si l'arrogance des détenteurs de fruits du type logia était légendaire, cela ne changeait rien pour notre pirate. Quiconque se permettait de vouloir l'écraser devait s'attendre à une réponse tranchante. Et si pour le moment l'vieux Sawyer avait l'avantage grâce à son fruit, viendrait le temps où il ne pourrait plus compter uniquement dessus.

Conserve vint en quelque sorte l'appuyer, ou plutôt prendre le relais, car Drake en profitait déjà pour retourner remplir son verre et faire le plein de morceaux de viande. Et s'il ria grassement à la remarque du Cyborg, se jurant qu'il arrangerait la forme du Charon un jour, l'arrivée d'invités très spéciaux le fit passer à autre chose. La vieille et son grand gaillard de blondy, armé de son fidèle trident, qu'il lui fit passer une fois de plus à travers le corps, sans résultat. Et comme à chaque fois, une étrange sensation parcourut le corps de l’épéiste, accompagné d'un frisson. Il souriait. Ces gens, ces fantômes qu'ils étaient, hantant le navire que les Shamrock s'étaient appropriés, étaient aussi inoffensifs qu'un puceron. Ce qui n'était pas la principale raison pour laquelle le super-vilain les appréciait tellement. Ils étaient avant tout pour la plupart, de bons camarades avec qui s'éclatait s'avérait facile.

Même si pour certains d'entre eux, il était compliqué de saisir le langage étrange avec lequel ils s'exprimaient. La faute à des années d'existence les séparant, probablement.


Swah-ah-ah-ah-agh ! Et encore l'ami, vous ne l'avez pas entendu ronfler la nuit ! Un putain de vacarme ! Swah-ah-ah-agh !

Plié en deux, les larmes revenant humidifier ses yeux, de joie cette fois, il acquiesça à la demande du mort, s'apprêtant à s'emparer du pichet de vin de Galimandie, avant de s'apercevoir qu'il n'avait aucune foute idée de ce que cela pouvait bien être. Il resta là, en pleine réflexion, son visage marqué par l'effort, tandis que l'esprit agitait la tête pour presser son camarade à faire couler le breuvage. Finalement, la réponse ne pointant pas le bout de son museau, Drake s'empara de la première bouteille traînant et en déversa son contenu au fond du gosier du géant. Naturellement, le tout ne fit que traverser l'esprit, retombant sur la table, pour couler le long de cette dernière et retomber sur le sol. Hershules, dit la toison blanche, du temps où il était encore vivant en ce monde, éclata d'un rire tonitruant, rapidement suivit par l'épéiste des Sham'. Les deux voulurent se taper dans la main, mais ne firent que brasser de l'air...


Fiesta Paradise [PV Sham's] 20111110
Hershules " La Toison Blanche "


Eh Hershules ! Dis, t'crois qu'si j'monte là-haut j'peux toucher les étoiles ?
Cela dépend de quelle force de propulsion tu disposes ! BOUAHAHAHAHAHAH !
POURQUOI Y'A JAMAIS DE RHUM QUAND Y'EN A BESOIN ?! FEMME ! RAMENE TES MICHES ICI, LES BRAS CHARGES DE RHUM ! ET FISSA AVANT QUE CE SOIT MOI QUI VIENNE ! AVEC UN TOUT AUTRE COLIS SI TU VOIS DE QUOI J'PARLE ! TOJOJOJOJOH !
SWAH-AH-AH-AH-AH-AGH !
BOUAHAHAHAHAHAHAHAHAHAH !


Petit, il était. Du fin fond de sa barbe, sa voix rauque s'élevait. De façon grossière et irrespectueuse, il s'exprimait. D'un rire alabastien, il s'esclaffait. Balh D. Pierh, il se nommait. Balh Dur Pierh, de son nom complet. Aussi solide qu'un roc, têtu qu'un Gahaut, et hanté par une perversité égalant celle des grands maîtres Yanik le sombre et Joh le centenaire. Malheureusement mort noyé en mer alors qu'il affrontait cette dernière, son ennemi de toujours, il réapparaissait parfois sur le Charon, son ancien équipage, passait sa colère sur les nouveaux propriétaires.

Fiesta Paradise [PV Sham's] Dwarf_12
Balh D. Pierh
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Mar 4 Fév - 11:17
Jack toisa du regard la conserve qui voulait tailler dans le bois du Charon. Il avait beau être un robot, on lui avait pas insufflé de l'intelligence en plus en le transformant celui-la. Déjà qu'il voulait pas lui rendre service en tant qu'ainé de l'équipage, il se permettait de se mettre du même avis que de l'imbécile de second qui espérait un jour pouvoir le toucher lui, un logia. Grandis Grandis Drake et un jour oui tu attendras un mystérieux pouvoir qui te le permettra mais un jour... ou non...

_ Le premier qui taille le Charon, je le remplis de sable à en déborder par chaque trou ! Le plus lourd ici c’est toi Robotboy ! Après c’est le temple et sa putain de malédiction !

Il choppa une bouteille de rhum et salua Crimson et éclata de rire, c’était l’amour vache entre eux mais ils étaient compagnons et ils se sauveront le gras  en cas de problème. Le second trinqua à distance pendant qu’il discutait avec deux fantômes de balourds barbus, à croire que  Drake attirait les bourrins et qu’ils aimaient ça en prime. Il allait s’approcher d’eux lorsque ses capteurs d’homme de sable s’affolèrent. En effet, Sawyer laissait toujours quelques grains de sable sur le pont lorsqu’il allait dans le navire, un changement de vent pouvait arriver n’importe quand et c’était ce qu’il se passait. Il croisa le regard de deux de ses potes castors qui illico presto sortirent prendre l’air pour revenir quelques secondes après.

_  Le vent ze lève Dzack et il a chanzé de zenz. Les nuages se grizonnent  en pluz, y’a de l’oraze dans l’air. Za va péter je crois. On vous z’avez dit de pas vous coller dans ze coin la !


Ni une ni deux, il se dématérialisa pour pouvoir passer la tête au dehors de pièce leur servant de salle à manger. Il se retourna alors et commença à hurler ses ordres. Il savait qu’on l’écouterait, ce n’était pas Jack Sawyer qui gueulait mais le navigateur qui criait pour la survie de l’équipage.

_ Silence, Drake hissez la grand voile et accrochez vous aux écoutes ! Barty et Brooks ! Dégagez les avirons des sabords  puis tenez vous prêt à vérifier les cordages dans les cales. Zoey prépare une bonne collation pour la fine équipe. Jackson et Yashiko tenez-vous prêt à remonter le beaupré à mon signal !

Ce n’était pas une tempête de Grand Line mais l’orage paressait pas mal fougueux dans son genre, le vent enfonçaient la grand voile avec force et le tonnerre grondait comme une vieille dans une boulangerie, sans parler des zébrures électriques dans le ciel. Jack venait de s'accrocher à la barre et commença les manœuvres et continua à distribuait quelques ordres puis l'envie du chant lui vint alors que la pluie commença à se déverser sur le Charon et la mer agitée.

♪♫♫
Moi je traîne dans le désert depuis plus de vingt-huit jours et
Déjà quelques mirages me disent de faire demi-tour
La fée des neiges me suit tapant sur son tambour.
Les fantômes du syndicat, les marchands de certitudes
Se sont glissés jusqu'à ma dune, reprochant mon attitude,
C'est pas très populaire le goût d'la solitude.

Quand t'es dans le désert, depuis trop longtemps,
Tu t'demandes à qui ça sert
Toutes les règles un peu truquées du jeu qu'on veut t'faire jouer,
Les yeux bandés!!
♫♫♪

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