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Mar 15 Oct - 17:44







[EVENT] Groupe Sairento 1381829574-gustav-maslow
6e Chevalier de l’Ordre :
Gustav Maslow

- Bonjour, je vais vous prendre deux croissants.

- Ce sera tout ? Deux cents Berry s’il vous plait.

- Tenez, merci au revoir.

- Bonne journée !
Une scène de vie commune, un homme entre dans une boulangerie, journal sous le bras et y achète ses deux croissants du matin, avant d’aller s’installer dans un coin tranquille. Lorsqu’il aurait terminé, il prendrait alors le chemin du boulot et débuterait sa nouvelle journée de travail. Imperméable beige presque entièrement boutonné, fedora vissé sur la tête, il passait inaperçu et se fondait dans la masse. « Monsieur-tout-le-monde » comme on disait.
On a tendance à croire qu’un bon assassin est une personne qui doit pouvoir rester cachée, ce mythe est alimenté par les romans d’espionnage ou les histoires de ninja. Mais en vérité, ce n’est pas indispensable.

Nous retrouvons notre homme quelques minutes plus tard, assis sur un banc, occupé à lire un journal. Nous l’appellerons Gus. Un oiseau vint se poser sur son épaule, bientôt rejoint par un second, puis un troisième, mais lui ne semblait pas plus dérangé que ça. Il levait de temps en temps les yeux vers le bâtiment qui lui faisait face : «  Les Questions silencieuses ». Il n’y avait pas d’horaire d’ouverture, mais l’homme semblait pourtant attendre un certain signal. Il tournait patiemment les pages de son journal, mais très étrangement, les rats passaient à ses pieds sans même prêter attention à sa présence. L’endroit était plutôt insalubre, un peu à l’image de l’ambiance générale qui régnait sur l’île du coup il y avait un contraste plutôt important avec la tenue de Gus.

- Neuf heures, trente-trois minutes, quarante-six secondes. Après tout, pourquoi privilégie-t-on toujours les heures bien rondes ?
Sur ces paroles, il plia soigneusement le journal qu’il déposa sur le côté, avant de franchir les portes de l’étrange boutique. Cette fois, son visage était masqué par une cagoule blanchâtre ornée d’étranges motifs. Il jeta un rapide coup d’œil à une petite photo  qu’il rangea dans une poche intérieure, avant de se diriger vers le comptoir.

- Je cherche Sairento Satsujin.



HRP : S’il te prenait l’envie d’engager un combat contre Gus, sache qu’il est niveau 33.
Tu possèdes un temps imparti de 72H pour chaque réponse, avec un délai bonus de 12H valable une fois. Attention, il y a des chances que le lieu de RP change radicalement.
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Sairento Satsujin
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Mar 15 Oct - 22:58

Un Assassin!


Sai somnolait dans l’arrière-boutique, il aimait bien cette période de la matinée où peu de clients venaient. Contrairement à ce que l’on pouvait penser les hors-la-loi ne le visitaient pas trop le matin, cette période servait souvent de préparation aux différentes préparations des larcins à venir et de repos pour les bandits ayant œuvrés toute la nuit. Pour autant la fin de journée était réellement chargée, l’agrandissement de son magasin semblait lui avoir donné une plus grande réputation tout comme les récents actes de son propriétaire. Celui-ci était d’ailleurs revenu des Blues depuis à peine une semaine et la rumeur de ce qu’il y avait fait commençait à se répandre sur l’île. Cependant Sai ne s’en souciait guère, de multiples pensées traversaient son esprit ces derniers jours et l’assassin savait qu’il devrait bientôt y mettre de l’ordre. Mais cela attendrait, pour une raison inconnue la Main Silencieuse avait été marqué d’apprendre l’émergence d’une nouvelle organisation nommé les Décimas. Sai en avait déjà entendu parler avant, quelques rumeurs qui trainaient dans le monde souterrain mais rien de très important. Cependant la nouvelle de sa réussite dans une entreprise si gigantesque qu’avait été celle de leur chef Centes contre la marine lui avait donné un pressentiment. Le tueur n’avait pas réellement pu déterminer s’il était bon ou mauvais et pourquoi il avait ce pressentiment mais il sentait qu’il serait bientôt lié, d’une manière ou d’une autre, à tout ce remue-ménage.


L’ouverture de la porte le fit se redresser vivement, il se frotta les yeux avant de se lever pour rejoindre son comptoir. La phrase qui suivit cette ouverture de porte sembla banale à force, en ce moment le nombre de personne qui rentrait en la prononçant était impressionnant à tel point que Sai se demandait parfois si un mauvais plaisantin n’avait pas placé un panneau demandant de prononcer cette phrase lorsqu’on entrait devant son magasin. Certes c’était totalement impensable et donc qu’une coïncidence mais la réponse qu’il lança d’un ton blasé était désormais devenu un réflexe :

Et qui le demande?

Mais aussitôt qu’il découvrit le visage de son interlocuteur son visage devînt sérieux et grave tandis que ses yeux se plantèrent dans ceux de l’homme qui lui faisait face. Il ne le connaissait pas mais sa cagoule donnait déjà le ton! D’autres hommes étaient déjà venus le visage masqué, à vrai dire ça semblait être une mode assez répandu chez les hors-la-loi mais les signes sur cette cagoule et les yeux qu’on voyait à travers les trous dégageaient une aura impressionnante, dangereuse même. Les clients habituels n’étaient pas des enfants de cœur mais cet homme détonnait dans le décor de la boutique et de l’île. Sa cagoule certes inspirait le respect bien que l’assassin ne connaisse pas les signes qu’elle comportait mais ses vêtements ressemblaient à ceux d’un touriste qui se serait perdu sur l’île. La Main Silencieuse continuait de scruter le regard de l’individu. Les yeux sont les fenêtres de l’âme disaient-on, et Sai était certain de ce qu’il lisait dans ceux-ci. Cet homme était un assassin!





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Ven 18 Oct - 3:20







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Gustav Maslow


Souvent dans les romans, il y a ce genre de scènes plutôt classes lors desquelles le héros et son adversaire, sans spécialement se taper dessus, ont une interaction. Une sorte de joute verbale qui sert souvent de test. Parfois ils ne connaissent même pas l’identité de l’autre. Parfois, il n’y a même pas d’échange verbal… Enfin, comme spécifié au début de cette tirade, c’est le genre de scène que l’on ne voit que dans les romans.

- Je n’ai peut-être pas utilisé de forme interrogative, mais ma demande me paraissait plutôt claire.
Gus parlait sans que l’on puisse déceler une émotion particulière. Si on avait demandé à un enfant de décrire son état, il aurait probablement répondu que le monsieur cagoulé était : « normal ». Machinalement, il avait sorti son arme à feu, un pistolet particulièrement moderne, sur le canon duquel il vissa un petit mécanisme censé rendre les tirs plus « silencieux ».

- Alors pourquoi jouer les mystérieux ? Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ? Dès le début de tout ceci, toi comme moi avons compris ce qu’il était en train de se passer….
Il pointa son arme vers le jeune homme, pas de manière théâtrale, pas à une main, pas en faisant semblant de le tenir en joue pour ensuite lui laisser une chance de s’enfuir. Non, tout ça, c’était ce qu’on pouvait lire dans les fictions. A laisser au placard si on voulait comprendre comment un véritable assassin fonctionnait. Il tenait son arme des deux mains, le canon rivé sur la poitrine du jeune homme. Au moindre geste, à la moindre tentative de ce dernier, il presserait la détente. Ils étaient à moins de trois mètres de distance. Cette balle inévitable lui serait fatale.

-  Pourtant, on se voile la face. Dans ce genre de situation, on tend à jouer un rôle, notre rôle, plutôt que d’agir simplement. Je ne fais pas exception à la règle… Pourquoi suis-je en train de déblatérer toutes ces bêtises ? Pourquoi ne t’ai-je pas abattu dès mon entrée dans ces lieux.
On dit souvent que lorsque l’on tue quelqu’un, on perd une partie de notre humanité. Gus illustre parfaitement cette expression. Hormis peut-être l’apparence, il n’a techniquement plus rien d’humain. Tuer puis disparaître, un boulot tellement ancré en lui qu’il est devenu ce qui le caractérise. S’il devait être un personnage de fiction, on le décrirait probablement comme un assassin, avant de dire qu’il est une personne.

-  Pourquoi ne me suis-je pas introduit ici en douce, pendant la nuit, pour t’éliminer dans ton sommeil ? Pourquoi gamin ?



HRP : Après concertation, comme indiqué dans le sujet des groupes, le délai de base pour ce Rp passe à 96H. N’hésite donc pas à prendre ton temps ou à répondre rapidement, selon tes possibilités.
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Lun 21 Oct - 13:25

Confrontation d’armes!


Sai arborait un grand sourire tandis que l’homme à la cagoule le menaçait d’une arme. Certes le ton dédaigneux et les remarques de l’inconnu n’avaient rien de vraiment amusant mais son comportement en ces lieux faisaient pressentir à l’assassin une continuation forte en émotion. Cependant les questions répétées de l’homme face à lui, même si elles semblaient rhétoriques, faisaient douter la Main Silencieuse de l’identité de son interlocuteur. Certes chaque assassin avait ses façons de faire mais un assassin qui posait tant de question ne pouvait pas, aux yeux du maudit, être considéré comme tel. Pour lui la définition même d’assassin devait s’associer à la discrétion, si ce n’était pas le silence et l’individu ne semblait pas vraiment connaître ces deux choses. Ce n’était donc pas un assassin mais un tueur! Certes ça ne faisait pas beaucoup de différences pour le commun des mortels mais pour Sai ça signifiait énormément. Effectivement il respectait un assassin tandis qu’un tueur n’était qu’une future victime parmi les autres. Cette simple notion risquait de changer radicalement la tournure que prendrait la rencontre des deux.


Tandis qu’il souriait à l’homme devant lui l’assassin déploya son pouvoir dans la boutique, prenant néanmoins le soin de ne pas le placer sur son interlocuteur afin de ne pas l’alarmer pour l’instant puisqu’ils avaient encore quelques choses à se dire. Or Sai savait pertinemment que lorsque son pouvoir se mettait en place il alourdissait souvent légèrement l’air donnant ainsi une sensation de poids autour de soi. Il laissa aussi un léger chemin entre son visage et l’homme afin qu’ils puissent continuer à parler tandis que les mécanismes de défense de la boutique se mettaient en route en silence. D’un léger interstice dans le comptoir servait de cachette au canon d’une arme pointée droit sur son agresseur tandis que deux autres pistolets apparaissaient dans les coins de la pièce, eux aussi pointés vers le devant du comptoir où se tenait l’inconnu. Ça n’était là encore que la première des trois phases de défense qu’il avait installé dans la boutique lors des récents travaux mais il doutait avoir besoin des suivantes pour la simple et bonne raison que si l’homme avait voulu le tuer il l’aurait d’ores et déjà tenté.


Effectivement de ce côté-ci l’homme avait dit quelque chose de très vrai, visiblement sa présence ici avait été commanditée par quelqu’un d’autre mais ce n’était pas pour un meurtre car son adversaire aurait agi avec rapidité. Cependant l’individu ne semblait pas non plus avoir beaucoup de détails sur la Main Silencieuse comme le démontrait ses paroles prétentieuses. Les pensées de Sai se portèrent alors vers Konan, bizarrement alors qu’il n’était pas encore réellement intégré à son organisation bien que cela ne tarderait sûrement pas trop de plus en plus de personnes venaient le voir pour atteindre la bande de Hors-La-Loi qui dominait le monde du marché noir et des larcins. Désormais il devait savoir pour quelle raison cet homme venait le voir en ces temps tumultueux car s’il n’était pas là pour le tuer il avait certainement une demande ou une proposition à lui faire.

Pour me tuer dans mon sommeil il faudrait déjà que je dorme! Tu devrais travailler tes informations avant de pointer une arme sur quelqu’un. Mais tu as raison sur un point, nous savons tous les deux ce qu’il en est alors va droit au but qu’on en finisse rapidement.

Maintenant il ne restait plus qu’à attendre la réponse de l’homme qui déciderait de la tournure que prendraient les événements et Sai sentait déjà que ce qu’allait lui dire son vis-à-vis changerait beaucoup de chose pour lui.






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Sairento Satsujin
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Mar 29 Oct - 20:35










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Législateur AOI :
Loyal Hamast

- AOI ! Vous êtes cernés ! Sortez du bâtiment avec les mains bien en évidence !

- Tu sais que j’aime quand tu prends cet air sévère ?

- Ah bon ?

- Ouais, avec ton uniforme et ton arme, ça te donne un côté excitant.

« Hart, Hamast, ce n’est pas le moment. Si c’est pour faire ça, ayez au moins la décence de désactiver vos escargophones. »
Ils redevinrent immédiatement sérieux. Pour cette opération de grande importance, les deux législateurs étaient accompagnés par une vingtaine d’agents du Cipher Pol 3. Cette plume retrouvée plusieurs semaines auparavant avait fini par les mener ici. L’analyse avait mit du temps à confirmer l’hypothèse de la jeune Hart. Sous les ordres de leur supérieur, donnés via un escargophone, Hamast fit signe à des agents sur sa droite de balancer la sauce. Les projectiles traversèrent les vitres des « Questions Silencieuses », avant de libérer un épais nuage de fumée opaque.

- Go Go Go !

En une fraction de seconde, l’ensemble des agents était sur place. Munis de masque à gaz, ils scrutèrent la pièce à la recherche d’un quelconque signe de vie.

- RAS !

- Dissipez la fumée et fouillez chaque recoin de la pièce, il ne doit pas être bien loin !

« Hamast, au rapport ! Vous l’avez eu ? »

- Négatif monsieur. Lili me fait signe qu’ils n’ont rien trouvé. Je vous avais dit qu’il aurait mieux fallu tout faire exploser…

« J’ai des instructions à respecter, Loyal. Ratissez la zone, retrouvez-le et quittez Himitsu Shima en vitesse.»

Belle matinée en perspective sur l’île du crime.




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6e Chevalier de l’Ordre :
Gustav Maslow

Gustav avait tiré avant même que son interlocuteur n’ait le temps de mettre en place son plan de contre attaque. Il n’avait pas visé de point vital. La balle lui avait traversé l’épaule, proprement. Une distance de moins de trois mètre les séparait. Comment l’idée de tenter une action furtive avait-elle pu lui traverser l’esprit ?

Il ne l’avait pas tué car au moment de presser la détente, il avait obtenu la réponse à l’une de ses interrogations. Tandis que sa cible s’accommodait de ce nouvel orifice dans sa cavité scapulaire., il abaissa son arme.

- Quand j’étais actif dans le domaine, pour s’octroyer mes services un employeur devait obligatoirement me donner la raison qui le poussait à tuer la cible.
Le petit tour de passe-passe de Sairento n’avait pas pu fonctionner parce que Gus était quelqu’un de très attentif.

- Loin de moi l’idée d’émettre un quelconque jugement. Non, je suis simplement quelqu’un de curieux, j’aime me poser des questions, j’aime l’interrogation.
Il passa le comptoir et s’approcha de sa cible pour finir le travail. Ce qui l’avait alerté fut l’arrêt brusque de bruit depuis l’extérieur. Quel bruit me demanderez-vous, en cette douce matinée, il n’y avait pas grand monde dans les rues. Et bien rappelez - vous qu’en arrivant, Gus avait eu la compagnie de plusieurs rats ou pigeons, venus se poser sur lui sans le craindre. Ces oiseaux, toujours présents sur le banc en face de l’établissement n’avaient soudain « disparus ».

- Mais Centes est un ami, je n’allais pas lui imposer les mêmes conditions. Malheureusement ma nature curieuse l’a emportée, je n’ai pas pu résister à l’envie d’essayer de comprendre « pourquoi Sairento Satsujin ». Lorsque j’ai compris le principe de ton pouvoir, tout est devenu très…
Les pigments noirs sur son masque se réorganisèrent en un point d’interrogation. L’instant d’après, une première fenêtre se brisa et de la fumée commença à se répandre dans la pièce. Conscient de l’urgence, Gus renonça à achever sa cible, bâtît des ailes et perça simplement une fenêtre dans la précipitation.


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Sairento Satsujin
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Mer 30 Oct - 0:41

Seul Contre Tous!



Sai grimaça sous la douleur et posa un genou au sol tandis que le sang se mettait à couler du trou dans son épaule gauche. L’homme avait tiré dès que l’assassin avait fait le geste d’attraper le système de défense mais l’erreur de l’intrus était d’avoir touché le membre gauche et non le droit. Le maudit fit néanmoins mine de ne plus rien pouvoir faire alors que son bras droit ne demandait plus qu’à presser le petit bouton qui transpercerait de balle tout ce qui était à plus de soixante centimètres au-dessus du sol. La Main Silencieuse observait du coin de l’œil son adversaire du moment contourner le comptoir en continuant de remuer les lèvres sans qu’il ne semble se rendre compte qu’aucun son ne sortait de sa bouche. Dès qu’il avait été touché le jeune hors-la-loi avait laissait tombé son pouvoir sur la totalité du bâtiment, parvenant tout de même à en conserver assez le contrôle pour le restreindre à sa boutique. Alors que le tueur semblait décider à tenter de l’achever et que l’assassin s’apprêtait à presser le bouton qui déchiquetterait son agresseur celui-ci sembla affolé par l’arrivée d’un nouvel élément. Sans réfléchir Sai appuya sur le bouton rouge ainsi que sur le bouton vert afin de lancer les deux premiers niveaux de défense. Le rouge lancerait des tirs de fusil qui s’étaient mis en place dans la boutique tandis que le vert dévoilerait de la devanture de son magasin une double ligne de fusils qui se mettraient alors à tirer tel des mitrailleuses pendant quelques secondes sur la vingtaine de mètres qui faisait face à la boutique et qui serait alors criblée de balles.


L’assassin ne savait pas ce qu’il en était mais en voyant son agresseur s’enfuir il sut qu’il y avait un nouvel élément encore plus dangereux près de la boutique. Néanmoins la salve de tirs tant dedans que dehors devait bien avoir permis à la Main Silencieuse d’avoir un minimum blessé son agresseur tant que ce nouvel élément extérieur. Dans tous les cas Sai se mit à ramper aussitôt que le tueur disparut de sa vue tandis que les tirs s’enchainaient toujours. Dépassant son comptoir il constata alors que sa vitre était brisée et qu’un nuage de vapeurs commençait à s’élever dans la boutique. Aussitôt il coupa sa respiration et se rua à quatre pattes dans son arrière-boutique tout en faisant abstraction de la douleur que lui causait son épaule. Là il ouvrit, tout en surveillant l’entrée de la minuscule pièce, la lourde porte de titane en grimaçant. Il se glissa alors dans l’ouverture avant de refermer la porte et de la verrouiller. Il ouvrit aussitôt le placard situé à sa droite, en sortant un rouleau de compresse il se fit un bandage tout en se dirigeant vers ses écrans de contrôle. Visiblement des gens étaient présents dehors, devant l’enseigne, et portaient des vêtements du Gouvernement Mondial bien qu’il ne s’agisse pas de vêtements de marines. Peu importe de qui il s’agissait, ils venaient s’ajouter à la longue liste d’adversaires que le maudit devrait éliminer aujourd’hui.


Nouant le bandage et le serrant fort afin de stopper le sang qui coulait de sa blessure Sai se dirigea vers un autre placard duquel il sortit des armes et des munitions. Certes il était blessé et le bon sens lui aurait conseillé de rester là pour le moment mais tous ces hommes, par leur simple présence ici, venaient de le défier et s’était ainsi eux-mêmes condamner à mort. Si la Main Silencieuse devait mourir aujourd’hui, elle le ferait dignement en affrontant tous ceux qui se dresseraient sur son chemin. Ainsi à la manière d’un guerrier partant en guerre Sai prit soin de recharger tous ses couteaux de lancer, ses réserves de munitions pour ses diverses armes tout en s’assurant de pouvoir conserver l’amplitude de mouvement nécessaire pour pouvoir se battre.










          Il finit par se munir de deux ceintures de grenades qu’il voulut poser sur ses épaules en croix avant de se souvenir de sa blessure. Certes l’adrénaline et la folie meurtrière qui s’emparait de lui en ce moment l’empêchaient de ressentir la douleur de celle-ci mais il savait aussi que le poids de la ceinture serait certainement trop encombrant pour lui permettre de résister plus longtemps. C’est donc une ceinture sur l’épaule droite et l’autre dans la main que la Main Silencieuse se dirigea vers la deuxième porte de titane, placée à l’arrière de sa boutique et qui était masquée sous un bosquet d’herbe. Avant d’ouvrir celle-ci il prit le soin d’étendre son pouvoir à toute la partie allant de cette sortie jusqu’au-devant de sa boutique ce qui signifiait que les vingt premiers mètres devant celle-ci étaient désormais silencieux.


Il devait à peine s’être écoulé une minute depuis que le tueur avait fui par la fenêtre lorsque Sai parvînt sur l’arrière du toit de son bâtiment. Il y avait accédé via l’échelle proche de la sortie de sa cave et s’avançait avec discrétion vers l’avant de la boutique. Dès l’instant où il commença à voir quelques-uns des hommes en uniforme il se mit à plat ventre et rampa jusqu’à apercevoir deux personnes qui dégageaient une aura bien plus intéressante que les autres soldats. Cet homme et cette femme devaient certainement être les chefs de ce petit groupe et étaient donc les cibles principales de l’assassin. Sai déposa la ceinture de grenades qu’il tenait à la main avant de sortir son fusil de tir à distance et de mettre la tête de l’homme en joue. Il créa alors un chemin vers les deux personnes, faisant en sorte que celui-ci arrive de telle manière que le bruit parviendrait de derrière eux. Ainsi croiraient-ils que la personne qui leur parlait était derrière eux et non au niveau de la boutique. Il murmura alors, tout en prenant soin d’être audible par ses deux cibles :

Vous n’auriez jamais du casser ma fenêtre!

Sur ces paroles il laissa de nouveau le silence emplir ce chemin et patienta quelques secondes afin de s’assurer que sa cible ne fasse plus de mouvement brusque. Il tira alors deux coups rapides sur l’homme, le premier au niveau du cœur et le second au niveau de la tête! Sans même regarder le résultat de cette action il dégoupilla les deux premières grenade de la ceinture qu’il venait de poser et lança celle-ci de toute ses forces en direction du groupe gouvernemental afin de provoquer une gigantesque explosion. Il roula alors en grimaçant sur le côté, se plaçant contre le rebord droit de sa boutique et se redressa, sortant ses deux Saï et prêt à se défendre. Maintenant il était prêt au combat et savait pertinemment que les attaques pouvaient venir de partout. Désormais il était seul face à une armée!





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Dim 10 Nov - 3:21










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Le signal avait été donné suite à une série de coups de feu provenant de l’établissement. Il avait ordonné de projeter les fumigènes, puis elle s’était engouffrée à l’intérieur tandis qu’il était resté couvrir ses arrières, en gérant les agents à l’extérieur. La fumée opaque empêchait de voir, mais également de respirer, ce à quoi ils avaient fait face via des masques. Le lieu n’étant pas très grand, ils n’avaient rien à signaler. Mais c’était une conclusion rapide, très rapide, trop rapide…

- Attendez une seconde… j’ai l’impression que…
Bruit mécanique. Détonation. Cris. Sang.

- A couvert !
Le piège se referma brusquement sur les agents, totalement exposés aux balles qui traversaient la pièce de toute part. A l’abri en dessous du comptoir, L’agent Hart attendit patiemment que les chargeurs se vident, en se demandant où pouvait bien être le responsable de tout ceci, sachant pertinemment que l’homme qu’ils traquaient n’aurait pas eu le temps de mettre au point un tel dispositif.

A l’extérieur, en entendant le boucan, l’agent Hamast s’était précipité vers l’établissement, mais fut retenu par une poignée de ses subalternes. Il assista impuissant à la scène, cherchant à comprendre ce qu’il se passait. La fumée opaque qu’ils avaient eux-mêmes placée à l’intérieur l’empêchait d’y discerner clairement ce qu’il se passait, mais lorsque le brouhaha prit fin, il aperçu une première ombre familière.

- Lili !

- Non ! Sur le toit !
Elle avait très clairement ressenti l’intention meurtrière provenant du haut et avait même pu prédire ce qui allait arriver. Malheureusement, son corps meurtri n’avait pas pu s’extirper des décombres à temps. Loyal Hamast s’écroula comme un pantin désarticulé. Sa tête frappa lourdement le sol déjà recouvert de sang. Pour Lailine, le temps sembla soudainement se figer. Non, il ralentissait. Elle assista lentement à la chute de corps, suivi de la riposte quasi immédiate des agents restés en retrait, qui n’eurent qu’à ouvrir le feu dans la direction indiquée par leur supérieur, avant qu’elle ne tombe à genoux devant la dépouille, les yeux remplis de larmes.

« … Hart. Hart ! Hey Répondez, Hart ! »

- Monsieur… Loyal est… Il est… qu’est-ce que je vais… ?

« Ressaisissez-vous ! Pensez à votre mission ! Vous voulez qu’il soit mort en vain ?  »

- Je… Non monsieur…

« Alors calmez-vous, localisez celui qui a fait ça, capturez-le et quittez cet endroit ! Faites le pour lui ! »

- Oui monsieur.
Et à cet instant précis, un étrange bruit d’alarme semblant provenir du sommet d’un bâtiment situé à quelques centaines de mètres de là retentit dans toute la ville…




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Directeur AOI
Finley Aston

A plusieurs centaines de kilomètre,  depuis son bureau, il coordonnait cette mission de haute importance. Grâce aux escargophones allumés en permanence, il pouvait suivre en direct tout ce qu’il se passait et donner ses instructions en conséquences. Devant lui étaient étalés, plans, cartes, dossiers et pleins d’autres choses. Finley Aston n’avait pas l’habitude d’être aussi rude, mais il avait une pression considérable sur les épaules. Il quitta temporairement la pièce, prétextant un besoin urgent.

- Bordel !
Son poing s’encastra dans le miroir des toilettes pour homme. Il se passa un peu d’eau sur le visage et contempla un instant les grandes cernes sur son reflet.

- Euh… Monsieur…

- C’est occupé.

- Quelqu’un semble vouloir prendre contact avec vous depuis l’escargophone de l’agent Hamast.

- Que… J’arrive tout de suite !




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6e Chevalier de l’Ordre :
Gustav Maslow

Son imperméable beige ondulait au vent. Enfin, beige, plus entièrement. Il était à présent maculé d’une tâche rouge au niveau du flanc. Une balle perdue qui était venu se loger dans la poitrine de l’assassin. Blessure de débutant, sa punition pour s’être enfui trop précipitamment. Lui était hors de danger, traiter ce genre de dégats faisait partie des aléas du métier, sa veste n’avait pas eu la même chance.
Debout au sommet d’un bâtiment situé à plusieurs centaines de mètre des « Questions silencieuses », Gus observait tranquillement la scène. Il jeta un rapide coup d’œil à sa montre à gousset ; neuf heures, trente-six minutes, zéro secondes. L’animal dans son chapeau sonna.

- Pourquoi spécialement 9h36 Gus’ ?

- Je te répondrais simplement « Pourquoi pas » ?

- Commence pas... Déjà que je dois me taper le relais de communication… avec le gamin…

- Pourquoi tant de frustration ? Ton moment viendra, sois un peu plus patient.

- M’ouais… Sinon, c’est fait ?

- L’idée de Centes a fonctionnée mieux que prévu. Les gouvernementaux se sont pointés et ma cible en a même abattu un… ça me facilitera la tâche.

- Du moment que tu assures.
Communication interrompue. Gustav Maslow leva les yeux au ciel, et prit une profonde inspiration. Les pigments de son masque prirent une forme chaotique, tandis qu’il attrapa un sac, apparemment disposé à cet endroit spécifique bien avant. Il en sorti un escargophone un peu plus massif, sur la coquille duquel on devinait une sorte de haut parleur. L’assassin prit alors une inspiration et… une bruyante alarme résonna brusquement sur Himitsu Shima. Ceux qui n’étaient pas encore réveillés allaient l’être.

*Il est temps de passer aux choses sérieuses*






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Très vite, les agents avaient encerclés le toit, coupant court à toute possibilité de fuite pour cet individu. Bouleversée, Lailine Hart était penchée sur le corps de son compagnon, enveloppé dans une sorte de civière improvisée sur place. Afin de ne pas être à la portée du tireur, elle s’était déplacée avec le blessé, accompagnée de deux subalternes, dans une rue voisine. Le bruit d’alarme qui perdurait depuis maintenant plusieurs secondes ne semblait pas la déranger d’avantage. Aucun d’entre eux n’avait cependant les capacités médicales nécessaire pour sauver le jeune Loyal.

Hart dégaina soudain son arme, qu’elle pointa de l’autre côté de la rue.
- Qui va là ?

- Du calme chérie. Détends-toi et fais moi plaisir, laisse cet air crispé au placard, ça te vieillis de vingt ans.
Un combinaison sombre moulante, mais ornée d’un élégant manteau de fourrure qui lui arrivait aux chevilles. Sans ce dernier elle aurait eu l’air d’une sorte d’assassin, super agent secret, avec sa ceinture remplie de poches à laquelle pendait un fin fleuret. De sa démarche provocatrice, la rouquine s’approcha des agent gouvernementaux jusqu’à atteindre l’escargophone du blessé. L’un des agents pointa son arme sur elle, mais elle agita son index de droite à gauche, avant de lui faire un petit signe l’invitant à regarder autour de lui.
Ils étaient encerclés.

- Oui allô ? J’aimerais parler à votre plus haut supérieur hiérarchique…. Oui, dites lui que c’est important.
Elle s’éloigna des gouvernementaux, médusés face à cette incroyable situation, puis se retrouva devant les Questions silencieuces. Alors oui, important de préciser, ce n’était pas elle qui portait l’escargophone, mais un sous-fifre. Ainsi arrivée sur place, elle s’adressa directement au tireur perché, ce qu’elle put faire sans trop forcer sur la voix car l’alarme s’était arrêtée.

- Sairento Satsujin… Descends ici mon garçon, je dois t’expliquer quelque chose de la part de Konan. Et ne t’en fais pas pour eux, ils ne te feront pas le moindre mal !

- Elle a raison, rangez vos armes, on s’en va.

C’était Lailine qui venait de prendre la parole. On pouvait encore deviner le trajet des larmes séchées sur ses joues. Mais son regard était ferme. L’un des agents voulu protester, mais elle insista. L’ordre lui venait du directeur, elle ne devait pas poser de questions.


[…]


- Je pensais qu’il viendrait en personne.

- Le boss a plus important à faire que de s’occuper d’un « réveille-matin » défectueux. Mec, il est neuf heures du mat ! J’étais dans mon lit, occupé à sauver une princesse dans un lointain pays…

- Tout le reste de cette journée tu te demanderas : « Pourquoi je n’ai pas été me coucher plus tôt hier soir ?»

- Halala, toi  avec tes « Pourquoi »... Tiens, j’en ai une bonne : « Pourquoi suis-je ici devant toi, prêt à te faire regretter grave ton petit chant matinal ? »
Gustav aussi avait de la visite. Une vieille connaissance apparemment.

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Sairento Satsujin
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Sairento Satsujin
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Une Tournure Etonnante!



Sai venait de lever le silence qui entourait sa boutique tandis qu’une douleur se faisait sentir au niveau de ses tempes. Portant sa main il toucha en grimaçant son front, sentant une blessure il redescendit sa main pour constater le sang qui s’y trouvait. Une des balles que les gouvernementaux avaient tirés en riposte de son attaque avait frôlé son crâne, enlevant un bout de chair et ouvrant une plaie bégnine. Celle-ci n’aurait aucune incidence sur la suite de ce combat puisqu’elle n’affecterait en rien ses capacités et ses réactions. Mais sans aucun doute le sang qu’il sentait couler sur le côté droit de son visage lui donnait un air guerrier et sanguinaire assez effrayant tandis que son épaule gauche était entourée d’un bandage où se trouvait désormais une grosse tâche de sang. Les mouvements qu’il effectuait faisaient couler le liquide rougeâtre mais l’assassin n’avait pas vraiment le loisir de prendre du repos afin de guérir ses blessures en l’état actuel des choses. Cette blessure faîtes par l’autre assassin risquait par contre de le gêner de manière considérable car même s’il tentait de l’oublier la douleur se rappelait à lui à chaque mouvement brusque.


Sai se remit sur ses gardes, tous ses sens en éveil tandis que des cris semblaient provenir du devant de la boutique et des côtés désormais. Personne ne venait sur le toit mais il semblait que les gouvernementaux soient en train d’encercler le bâtiment. Ce choix tactique n’était pas très étonnant mais l’absence de contre-attaque réelle de la part des agents de la marine contre lui l’étonnait grandement. Il était certain que quelque chose lui échappait mais il n’avait aucune idée de ce que cela pouvait être. Il sursauta légèrement lorsqu’une alarme bruyante se mit en marche loin de lui. Une telle alarme ne provenait pas d’un bâtiment de l’île, l’assassin en était certain. C’était donc une mise en scène d’un étranger mais pourquoi quelqu’un aurait-il fait ça? Se retournant rapidement vers l’origine du son Sai vit une silhouette placée à une centaine de mètres de lui sur un bâtiment. Cela aurait-pu être n’importe qui mais la veste qui semblait voler au vent lui fit comprendre qu’il s’agissait certainement de l’homme qui lui avait tiré dans l’épaule. A cette seule idée un pic de douleur le fit de nouveau grimacer, l’obligeant à appuyer sur son bandage pour tenter de la stopper. Tous les événements qui se déroulaient aujourd’hui avaient un lien, lequel il n’en savait rien mais il se sentait de plus en plus comme un pion au milieu de l’échiquier.


Finalement l’alarme prit fin après quelques secondes, laissant échapper un léger soupir de soulagement au maudit toujours posté sur le toit. Il n’appréciait vraiment pas le bruit et cette alarme en faisait définitivement trop. Il aurait très bien pu retourner dans le silence qu’il appréciait tant mais vu qu’il était encerclé il préférait garder tous ses sens en éveil pour éviter de se faire surprendre. Cela faisait tout de même plusieurs minutes qu’il était seul sur ce toit et au vu des bruits qui provenaient d’autour de la boutique les soldats qui lui coupaient toute sortie possible commençaient à trouver le temps long. Décidément le hors-la-loi n’y comprenait rien, dès qu’il pensait avoir trouvé un semblant de réponse à ses questions un élément venait balayer celui-ci. Et comme si cela ne suffisait pas un nouvel élément vînt s’ajouter au bazar des données diverses qui se bousculaient dans sa tête. Effectivement une voix de femme inconnue s’éleva du devant de la boutique :

Sairento Satsujin… Descends ici mon garçon, je dois t’expliquer quelque chose de la part de Konan. Et ne t’en fais pas pour eux, ils ne te feront pas le moindre mal !








En entendant ces paroles l’assassin écarquilla les yeux. Il ne connaissait pas la voix de cette femme et ne devait donc pas la connaître non plus puisqu’il avait une mémoire sonore absolument exceptionnelle. Cela pouvait très bien être un piège des gouvernementaux, après tout il avait tiré sur l’homme et non sur la femme donc celle-ci pouvait tenter de l’attirer hors de sa cachette avec cette ruse. Mais cette personne connaissait son nom, même s’il était facile de le savoir par ici, et elle parlait de Konan en disant qu’elle avait un message de sa part. Y avait-il réellement une des lieutenants de Konan devant la boutique? C’était tout à fait possible puisque cette île était l’une de celles où il était le plus présent et qu’une petite armée de gouvernementaux ne passait pas inaperçu dans ce décor pittoresque. Cependant il n’avait entendu aucun bruit de combat et il voyait mal comment une mafieuse pouvait se balader tranquillement au milieu des marines sans aucune réaction de ceux-ci. Mais à la suite de cette phrase la voix d’une autre femme se fit entendre :

Elle a raison, rangez vos armes, on s’en va.

Sai n’avait pas remarqué d’autre femme lorsqu’il avait observé les hommes du gouvernement mondial mais il ne pouvait pas non plus être certain que tout cela n’était pas qu’un simple subterfuge de la vile organisation qui régissait ce monde. Le doute persistait dans son esprit mais aucune autre porte de sortie ne s’ouvrait à lui dans l’immédiat. Après tout si ceci était vrai et qu’il pouvait s’en sortir sans devoir affronter ces hommes qui le réduiraient certainement rapidement en charpie il ne pouvait qu’être ravi. Cependant il ne pouvait se livrer comme ça sans rien faire et se devait de se créer un chemin alternatif qui pourrait lui servir si malgré tout la situation tournait de nouveau mal pour lui. Sortant un petit escargophone et un papier froissé d’une de ses poches la Main Silencieuse composa le numéro écrit sur le papier avant d’attendre que quelqu’un décroche. Il n’allait pas épiloguer il valait mieux ne pas faire attendre la femme qui l’avait appelé si elle était effectivement au service de Konan, ses lieutenants n’ayant pas la réputation de détenir une grande patience. Ainsi dès que le déclic signifiant que le combiné était décroché retentit le maudit se lança :

Mittenryu! Ici Sairento Satsujin de la boutique “Questions Silencieuses”! La situation à ma boutique est critique et j’aurais besoin d’aide! Il y a une femme qui prétend venir de la part de Konan mais je ne lui fait pas confiance! Viens-tu es le seul que je puisse croire!

L’assassin laissa ces derniers mots en suspens avant de reprendre finalement :

Et si jamais ça tournait mal avant que tu n’arrives tu me vengerais!

Aussitôt Sai raccrocha, il n’y avait aucun intérêt à faire durer la conversation, tout était dit! Maintenant il fallait espérer que l’homme arriverait au plus vite, avec des renforts à la limite. Même s’ils ne se connaissaient pas vraiment et que leurs relations étaient assez restreintes le mafieux était le seul que le hors-la-loi pouvait considérer comme un tant soit peu proche de lui. Le maudit replaça l’escargophone dans sa poche avant de s’avancer prudemment vers l’avant du toit. Il avança ainsi jusqu’à voir les deux femmes qui se tenaient debout, entourés de soldats. Il y avait des marines mais aussi des hommes armés qui ressemblaient effectivement aux mafieux que pouvait utiliser Konan.








La femme qu’il avait vue précédemment était présente mais son compagnon qu’il avait pris pour cible était absent. L’autre femme, vêtue d’un grand manteau cachant une tenue moulante avait effectivement le style d’une lieutenante de Konan mais l’assassin ne la connaissait pas. En même temps il ne connaissait que très peu des hauts-gradés de la mafia qui était censée le protéger puisqu’il côtoyé toujours les mêmes. Certainement connaissait-il le nom de la femme qui l’avait appelé mais il ne l’avait jamais vu il en était certain. Il avança lentement jusqu’au rebord du toit, son katana à la main et ses sens toujours aux aguets, au moindre mouvement suspect il se coucherait contre le rebord afin de se protéger. Mais aucun geste agressif ne sembla avoir lieu à son égard, pour un peu il se serait senti inexistant aux yeux des hommes qui l’encerclaient si tous ces regards n’avaient pas été braqués sur lui.


Dans un soupir il rangea son katana, il semblait qu’il n’ait pas vraiment le choix et devait faire confiance à la femme qui se tenait plus loin. Il fit un saut par-dessus le rebord et se réceptionna sur le sol en pliant les genoux et en s’appuyant sur son bras droit. Le choc de la réception raviva sa douleur à l’épaule le faisant grimacer une nouvelle fois et manquant de le faire s’étaler en lui faisant perdre son appui sur son bras. Il soupira une nouvelle fois, plus pour exprimer sa douleur cette fois-ci avant de se redresser. Il jeta alors un regard dans son magasin. Les étagères étaient déchiquetées et quelques corps de marines jonchaient le sol de sa boutique désormais couvert de sang. Ceux-ci avaient gouttés à son système de défense et ne l’avaient certainement pas apprécié. Sai se retourna alors vers les deux femmes, observant du coin de l’œil l’endroit où se trouvait sa cible lorsqu’il avait tiré et découvrant la mare de sang qui s’y trouvait. Il avait donc atteint l’homme et vu la quantité de sang qui avait coulé celui-ci devait d’ores et déjà avoir rejoint la Grande Faucheuse. L’assassin reporta son regard sur la gouvernementale qui, bien que ne laissant rien paraître physiquement, le regardait avec une rage folle. Des coulures séchées sur les joues de la femme témoignaient des larmes qui y avaient coulés et la Main Silencieuse ne comprenait pas pourquoi la marine restait là sans rien faire. Le maudit ressentait dans ce regard la tristesse et la rage qu’elle lui portait, une colère telle qu’elle aurait due essayé de le tuer dès qu’elle l’avait vu mais elle restait là, immobile, comme sous l’emprise d’un sort quelconque lancé par la femme qui se tenait à côté d’elle.


Finalement Sai avança de quelques pas, se rapprochant des deux femmes et fixant la femme au manteau, attendant d’entendre ce que celle-ci avait à lui dire tout en restant sur ses gardes. Il n’arrivait pas à avaler que tous les marines qui les entouraient avaient ravalés leur colère et leur envie de vengeance auprès de leurs camarades dont les cadavres jonchaient le sol de la boutique. Il n’avait jamais vu une telle réaction mais cela ne l’étonnait même plus, il semblait que tout ce qui se déroulait depuis le début de cette journée lui échappait totalement. Et malheureusement il sentait que ce n’était que le début.





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Lun 2 Déc - 1:11










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6e Chevalier de l’Ordre :
Gustav Maslow
Mafioso :
CJ

Les deux hommes se faisaient face, sans bouger d’un iota. Au sommet de ce bâtiment, il n’y avait plus aucun bruit. On n’entendait plus que le vent. CJ était comme hypnotisé par cet étrange masque, dont les motifs ne cessait de prendre des formes plus ou moins chaotiques. A un moment, il crut y apercevoir la forme de deux vieillards se faisant face, chose qui lui rappela étrangement son grand-père. Cet air intrigué fut comme un signal pour Gustav qui tendit un bras armé vers le mafieux, avant de faire feu.

Mais la balle se logea dans le mur de la cage d’escalier donnant accès à ce toit. CJ avait fait un brusque pas en avant, inclinant légèrement sa course pour éviter la trajectoire de la balle, qu’il avait anticipée d’après l’orientation du bras armé. Avec l’accélération du projectile de plomb, ainsi que son propre temps de réaction comme données connues, une rapide équation lui permit de déterminer deux choses. Non seulement l’esquive était possible, mais en plus la contre attaque qui en suivrait lui assurerait la victoire.

Dans la tête de CJ, toute la scène se déroulait au ralenti. Lentement, il vit le bras de Gustav tentant de réorienter l’arme vers lui, bras qu’il attrapa de sa main et tira vivement. Ce qui déséquilibra le Chevalier, contraint de poser un pied en avant pour ne pas chuter, mais CJ frappa justement ce pied avec le sien, faisant chuter l’homme à l’impair sur le côté. Il n’eut alors plus qu’à l’immobiliser en s’asseyant sur lui, lame de couteau bien visible au niveau de sa gorge.

- Pas mal. Pourquoi ne suis-je pas né avec de tels réflexes ?

-  J’ai appris à compter mec, c’est pas une question de don.
Un animal émit un son périodique très reconnaissable. CJ sortit le mini escargophone de sa poche. En voyant son apparence, Gustav immobilisé au sol sut immédiatement qui était à l’origine de l’appel. Le même sourire d’aliéné, le petit béret, l’expression cruel dans les yeux, ils avaient même poussé le vice jusqu’à ajouter des petites tâches rouges sur l’animal.
Konan.






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Mafioso :
Lydia
Législateur AOI :
Lailine Hart

- Pas la peine d’appeler ta Baby-Sitter chéri, Mittenryu est occupé autre part.
Elle lui avait parlé en répondant à son appel. En effet, l’escargophone qu’avait tenté de contacter Sairento Satsujin se trouvait en ses mains. Le garçon était prudent, il serait encore capable de penser à un scénario tordu dans lequel Lydia aurait tué ledit Mittenryu. Elle s’apprêtait à dévoiler une nouvelle preuve, lorsqu’à sa grande surprise, le jeune homme finit par quitter son toit perché.

Lailine réprimait sa rage du mieux qu’elle le pouvait. Elle ne comprenait toujours pas pourquoi elle devait partir, mais une chose était très claire dans son esprit : Sairento Satsujin payerait, un jour. Elle s’en fit le serment. Et lorsqu’il arriva à leur hauteur, elle ne le quitta pas une seule seconde. Pas question de baisser les yeux, pas question de lui montrer une mine abattue.

Cette attitude fit sourire Lydia, particulièrement sensibles aux intentions meurtrières dégagées par l’envoyée d’Enies Lobby. Elle était fascinée par la manière dont l’amour avait pu changer cette femme qui, à en juger par son visage lisse et sa voix apaisante, n’avait certainement pas l’habitude de s’énerver.

- Bien, madame la législatrice, comme convenu avec votre supérieur, ces messieurs vont vous raccompagner, vous et votre équipe. N’oubliez pas le corps de votre ami.
Comme seule réponse, Lailine lui jeta un regard froid, se voulant toutefois inexpressif. L’agent Hart fixa une dernière fois le jeune sniper, l’air de dire : « tu n’as pas fini d’entendre parler de moi », avant de définitivement quitter les lieux. En attendant qu’ils s’éloignent, Lydia sortit distraitement son poudrier, s’aidant du petit miroir qui y était incrusté pour se remettre du blush sur ses joues. Elle se tourna ensuite dans le sens opposé.

- Quant à toi, monsieur l’assassin de la mort, changement de plan, tu vas venir avec moi… Nous allons voir le Boss.






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6e Chevalier de l’Ordre :
Gustav Maslow
Mafioso :
CJ

CJ n’avait pas eu le temps de comprendre. Tout s’était passé très vite. D’abord il y avait eu ce mystérieux bruit de coup de feu sortit de nulle part, suivit d’un coup de boule étrangement « pointu ». A présent, c’était lui qu’on immobilisait, son corps maintenu en place avec une clé de bras efficace, face contre terre. A côté des deux hommes, au sol, l’expression arborée par l’escargopohne laissait deviner l’état de questionnement dans lequel l’homme au bout du fil se trouvait.

«  CJ ? Allô allô allô allô allô allô allô ? »
Le mafieux voulut répondre, mais le canon posé sur sa tempe l’en dissuada. A la place, Gus se râcla la gorge, relevant son masque pour dévoiler sa bouche. Il allait parler.

- Ouais, je suis là. Fausse alerte de mon côté, ce n’était qu’un petit fouineur, probablement envoyé par je ne sais quel petite organisation criminelle pour nous espionner. Je m’en suis occupé.

« Tu l’as tué ? »
Gus parlait, mais sa voix avait exactement le même timbre que celle du dénommé CJ. Il hésita un moment avant de répondre à cette question, devait-il répondre par l’affirmative ou non ? Intrigué, il se tourna vers le mafieux, qui semblait hocher la tête, lui incitant à répondre par la négative.

- Non, je l’ai laissé en vie bien sûr.

« Okay, cool. Comme d’habitude alors, tu me le ficelles et tu l’amènes là où tu sais. »

- Pas de problème.
Fin de communication. Gus se redressa, libérant ainsi le tressé, toujours sous le joug de son arme à feu. Il leva les mains, tout en cherchant le chiffre, la donnée qui pourrait lui sauver la mise.

- Pourquoi t’entêter, quand tu sais qu’il n’y a aucune ouverture ?

- Sérieux, comment t’as fait ça ? Tu viens de parler avec ma…
Coup de crosse sur la tête, pas suffisamment fort pour l’assommer, c’était plutôt d’ordre punitif.

- Ton attitude, ton apparence, je sais parfaitement que ce n’est qu’une façade, CJ. Je sais également que tu tentes de provoquer chez moi des réactions qui te permettraient de t’en tirer. Malheureusement pour toi, je ne suis pas un amateur. Toi et moi savons qu’il n’y a aucun moyen que je te laisse partir vivant.
Résigné, l’homme menacé prit une profonde inspiration.

- Qu’est-ce que tu attends alors ?

- Pourquoi je ne t’ai pas encore éliminé ? Parce que j’ai besoin d’un guide pour l’endroit dont Konan a parlé.






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Mafioso :
Lydia
Le Destructeur :
Harashigawa Konan

Ils avaient remontés la rue des Question silencieuses, jusqu’à se retrouver sur l’un des grand axes de la ville. De là, ils se dirigèrent vers une imposante battisse rectangulaire, surplombant l’ensemble des infrastructures. La mairie. Située en plein centre de la ville, elle dominait le paysage. On ne pouvait traverser Himitsu Shima sans passer par l’un des axes qui y menaient. Elle était toute à l’image du véritable maître des lieux.

Si Lydia et Sairento s’y dirigeaient, ils n’y entrèrent cependant pas directement. L’élégante femme s’était arrêtée à une centaine de mètres de l’imposant édifice administratif, pour entrer dans une épicerie, invitant du regard le nouveau à faire de même. Le dégoût pouvait se lire tant sur son visage que par son attitude. Les sourcils froncés, elle essayait tant bien que mal de progresser parmi les quelques rayons en évitant au maximum que son manteau de fourrure ne touche quoi que ce soit.

Sans que le vendeur ne lui prête la moindre attention, elle passa une porte dans un coin du lieu, la menant à une petite pièce de stockage, du moins en apparence. S’assurant que le jeune homme soit à ses côtés, elle actionna un levier et le sol se mit subitement à trembler.
Dix minutes s’écoulèrent ainsi, minutes durant lesquelles elle ne lui adressa aucun mot, aucun regard. Lorsque le tremblement prit finalement fin, elle ouvrit à nouveau la porte par laquelle ils étaient entrés dans cette pièce, sauf qu’au lieu de retrouver l’épicerie, ils avaient face à eux un long couloir de marbre somptueusement éclairé, tapissé de rouge et orné de tableaux prestigieux, pour la plupart des originaux.
Lydia engagea la marche.

- L’avantage de ce chemin sous terrain, c’est le gain de temps. En haut, on aurait du passer entre autre par la fouille corporelle et il est hors de question que ce gros dégueulasse de Vlad me touche.
Ce long trajet rectiligne se terminait avec des escaliers, qui menaient à une petite porte métallique, dans la serrure de laquelle vint se loger la petite clé de Lydia. Escaliers. Porte. Couloir. Porte. Couloir. Encore escalier et enfin, porte.

- Bah tiens, juste à temps !
Habituellement, ce genre de scène présentait le grand méchant de l’histoire dans une pièce luxueuse, parfois accompagné de jolies jeunes femmes, parfois en train de tuer quelqu’un, ou encore, occupé avec son animal de compagnie. On était en droit de s’attendre à avoir l’un de ces clichés avec un personnage tel que Konan. Du coup forcément, avec cette pièce carré, ce petit plan de travail sympathique, ces murs blancs dénués de décoration et cette ambiance générale de bureau de travail, on ne pouvait être que déçu.

- Tu dois être Sairento Satsujin. Enchanté, je m’appelle Harishigawa, mais on me connaît plutôt par le nom légué par mes parents : Konan.

- Vos mains, vous vous êtes battu, Chef ?

- Ah ça ? Ce n’est rien, j’y ai juste été un peu trop fort sur le sac de frappe.

Ce sac de frappe, il se situait dans un coin de la pièce. En retrait, suspendu au plafond par des chaînes d’acier. Une fermeture éclaire permettait de modifier son rembourrage, maintenant ainsi sa rigidité au fil du temps. Konan se dirigea vers celui-ci et son visage, jusqu’ici amical, souriant mais sans exagération, prit alors une expression troublante, bien plus proche de l’image qu’on lui prêtait habituellement. Il effectua un enchaînement de coup de poing, qu’il conclut d’un puissant coup de pied qui fit tanguer le sac avec force. Il l’immobilisa alors et ouvrit la tirette.

Un corps ensanglanté fit alors son apparition et s’écroula au sol. La voilà, notre scène clichée. Et ce corps, Sairento devait le reconnaître. Un imperméable beige, un borsalino vissé sur la tête, mais surtout un masque aux motifs étranges, en constante fluctuation, le genre de chose qu’on n’oublie pas. L’homme était ligoté et, à en juger par la manière dont il gémissait, on devait lui avoir mis un objet dans la bouche pour l’empêcher de parler.

- CJ me l’a fait livré à l’instant par l’un de ses hommes. Apparemment le boucan de cette matinée, on le doit à ce type.
Lydia observait la scène sans qu’aucun état d’âme ne transparaisse. Toutefois, quelqu’un qui la connaissait aurait pu affirmer qu’elle était anxieuse… Konan la fascinait, mais par moment il la terrifiait. Le criminel s’approcha à présent de Sairento jusqu’à être très proche de son visage. Fait intéressant, ils avaient à peu de chose près la même taille.

- En temps normal, c’est toi qui aurait fini dans ce sac, Sai. Tout à l’heure, tu n’as pas tiré sur un ennemi, mais sur … l’homme de main d’un client, un bon client. Mais un client qui peut se fâcher s’il n’obtient pas ce qu’il veut. Un client capricieux, qui sait profiter de son autorité pour me mettre des batons dans les roues.
Faisait-il référence à quelqu’un en particulier ? Lydia interpréta ce client comme étant l’ensemble du Gouvernement, elle se trompait peut-être. Lassé de jouer la carte de la menace, il alla s’asseoir derrière son plan de travail, attrapant un document lisant les revenus mensuels des ventes d’esclaves à Shabondy. Rien de bien exceptionnel, pas de grosses folie côté clients, par contre… il y avait un jour sans revenus dont la date correspondait à celle d’un journal, sorti le jour même.

- Attentat de la Révolution, mais qu’est-ce qu’ils sont casse-pieds... Bref, pour te racheter de ta bourde, tu vas prendre cet homme avec toi dans la salle à côté, et tu vas l’interroger. Je veux tout savoir, son nom, son employeur, son adresse, ses relations, sa boisson préférée, ses petites manies, tout. N’hésite pas à y aller fort, il est résistant.
Son regard était devenu inexpressif. Mais une sorte de lueur y apparut lorsqu’il s’adressa à Lydia.

- Lydia, tu pars dans le Nouveau Monde voir les Orato. On doit retrouver Daena, parait qu’elle s’est tirée d’Impel Down elle aussi.



C'est long, bourré d'informations plus ou moins utiles. Changement de lieu donc, mais aussi première apparition inrp de l'homme qui valait presque un milliard.
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Sairento Satsujin
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Torture!



Sai observait les deux femmes, la main toujours sur le pommeau de son katana. Son attitude n’était peut-être pas la meilleure à adopter dans les circonstances actuelles mais le regard de la marine en disait bien plus long que des milliers de paroles et tant qu’il n’en saurait pas plus l’assassin ne pouvait accepter le fait qu’elle en reste là. La femme au manteau, certainement agacée par la tension palpable de la situation intervînt alors, invitant les marines à quitter l’île sous l’escorte des mafieux. La Main Silencieuse raffermit sa prise sur son katana au moment où la gouvernementale se remit à bouger, pas vraiment par peur mais plutôt par hésitation. Effectivement le jeune hors-la-loi savait pertinemment qu’il reverrait bientôt la femme animée par une envie de vengeance intense, cela semblait inévitable malgré le fait que son respect des ordres soit visiblement supérieur à cette envie. Ainsi le fait de l’éliminer dès lors, certes d’une manière totalement lâche, aurait pu régler le problème à la racine. Cependant le regard que sembla lui porter la mafieuse l’en dissuada. Ainsi ce problème serait à régler plus tard pour l’instant le tout était de comprendre ce qu’il se passait sur Himitsu Shima, d’abord un assassin envoyait pour le tuer, puis les marines qui encerclaient sa boutique et enfin les mafieux qui venaient à sa rescousse. Sai semblait se retrouver au milieu d’une situation qui le dépassait totalement et allait devoir tout faire pour se sortir de cette situation difficile. Certes l’intervention mafieuse l’avait sorti d’une mauvaise position mais il pressentait que cette journée était loin d’être finie niveau surprise.


Comme pour appuyer ce sentiment la mafieuse se tourna vers lui et lui annonça qu’il devait partir avec elle, voir le Boss! A cette nouvelle l’assassin fronça les sourcils sans rien dire. Il avait pensé à voir le Boss en question des dizaines de fois mais il n’avait pas vu les choses avant plusieurs mois, le temps de réussir à pénétrer dans l’organisation de Konan et de s’y faire un nom. Décidément il se retrouvait dans quelque chose qui le déplaçait totalement, la seule chose qu’il pensait avoir à peu près compris était le fait que Konan avait certainement des liens avec des hauts-gradés de la marine, en tout cas suffisamment importants pour pouvoir stopper une opération gouvernementale d’envergure comme ça avait visiblement était le cas à l’instant. Dans tous les cas Sai n’avait pas vraiment d’autres choix que de suivre la femme ce qu’il fit alors dans un silence total.


L’assassin suivit ainsi la femme docilement, demeurant muet comme une tombe et se contentant d’observer le chemin qu’ils empruntaient, ne manquant pas de glaner toutes les informations qu’il pouvait sur le chemin, après tout ça lui serait peut-être utile. Rapidement la Main Silencieuse déduisit de leur trajet qu’ils se dirigeaient vers la mairie et ce fut le cas jusqu’à ce que sa guide s’arrête une centaine de mètres avant l’immense édifice et tourna subitement dans une petite épicerie. Après une seconde d’hésitation Sai la suivit finalement dans le dédale miteux des rayons de la boutique dans laquelle elle venait d’y pénétrer. Le propriétaire, présent à la caisse ne sembla leur prêter aucune attention, ou non il semblait plutôt tenter d’éviter tout contact visuel avec les deux hors-la-loi, comme par crainte de représailles s’il osait croiser le regard des mafieux qui passaient par sa boutique. Ceux-ci rentrèrent tranquillement dans ce qui semblait à première vue être une simple salle de stockage jusqu’à ce que la femme actionne ce qui ressemblait à un levier et que le sol se mette à trembler.









Ils entraient visiblement dans les dessous d’Himitsu Shima par une voie secrète certainement réservée à certains hauts placés de l’organisation mais Sai constata rapidement que la patience était obligatoire avec ce passage tandis que les minutes défilaient dans le silence total. En réalité l’assassin préférait passer ces minutes d’attente dans un silence total, ça ne le changeait pas vraiment de quand il restait seul à la boutique dans le silence. Sur ce point-ci il savait faire preuve de patience, tant qu’il y avait le silence il n’avait aucun problème mais si la femme avait passée toute la descente à parler sa patience aurait été mise à rude épreuve.


Finalement après une bonne dizaine de minutes sur la plateforme dans un silence absolu ils ressortirent de la salle mais se retrouvèrent cette fois devant un long couloir rectiligne. La mafieuse fit alors le premier commentaire depuis qu’ils avaient quittés la boutique de l’assassin, semblant se ravir de passer par cette entrée spéciale et surtout d’éviter une entrée principale où se trouvait un certain Vlad qu’elle ne semblait pas apprécier. Cela n’avait aucun réel intérêt avec la situation actuelle mais Sai retînt l’information et la rangea dans un coin de sa tête, il entrait dans l’organisation de Konan en ce moment même et peu importait ce qui allait se passer par la suite le fait de commencer à connaître celle-ci un peu mieux ne pourrait que lui servir. Ils arrivèrent alors devant une petite porte métallique que la femme ouvrit avec une de ses clés, s’ensuivit alors un dédale composé d’un enchainement d’escaliers et de portes diverses dignes d’un labyrinthe jusqu’à ce qu’ils arrivent finalement dans une pièce carrée au mur totalement blancs. Là, au milieu de la pièce, se trouvait un homme qui devait, chose étonnante, faire à peu près sa taille. D’aucun aurait pu se demander de qui il s’agissait mais l’aura qui semblait l’entourer et la puissance qui se dégageait de lui ne laissait souffrir aucun doute. Il avait beau ne jamais l’avoir vu, n’accordant que très peu d’intérêt aux avis de recherche en général, il savait pertinemment qu’il avait devant lui Konan le Terrible.


Sai ne réalisa pas directement ce qu’avait dit le chef de la mafia, commençant par apprécier l’instant qu’il vivait. Certes il n’en était pas au point d’idolâtrer l’homme devant qui il se tenait mais il le respectait suffisamment pour savourer cette rencontre et en prendre toute la mesure. Néanmoins il entendit parfaitement Konan prononcer son nom avant de se présenter. La suite aurait pu sembler anodine si les mains dont venaient de parler la femme qui l’avait amenée n’avait pas été rouge sang. Etait-il possible que cet homme se soit tellement acharné sur son sac de frappe qu’il s’y soit blessé jusqu’au sang? Dans le secteur dont faisait partie l’assassin ce genre de personnalité n’aurait rien eut de dérangeant mais il fallait tout de même que ce sac de frappe soit fait en béton armé pour amener ce résultat. La Main Silencieuse regarda le dit sac qui ne semblait pas avoir quoi que ce soit de spécial, si ce n’était la petite flaque en bas de celui-ci et les quelques gouttes rougeâtres qui semblaient avoir atterris sur les murs blancs alentours. Là, dans un enchainement dévastateur, frappant le sac comme s’il avait voulu le décrocher tandis que son visage dégageait une envie de tuer qui faisait plaisir à voir pour le jeune hors-la-loi qui attendait toujours sans broncher. Quelques gouttes rouges allèrent alors s’ajouter sur les murs tandis que Konan immobilisait le sac, dévoilant à la vue de l’assassin une fermeture qu’il ouvrit, dévoilant ainsi le contenu de sa cible.










La Main Silencieuse resta d’abord passif, ne laissant paraître aucune réaction et montrant ainsi totalement son état intérieur. Ce n’était pas la première fois qu’il voyait un corps dégoulinant de sang et cela ne l’impressionnait guère, certes c’était là le genre de scène qu’on attendait d’un malfrat de la carrure de Konan mais Sai espérait bien voir beaucoup mieux de sa part. Cependant en voyant le grand imperméable beige couvert de sang l’assassin comprit d’un coup. Il était difficile d’oublier ceux qui vous avez blessé et celui-ci l’avait fait à peine une heure auparavant, cet homme venu le tuer se trouvait désormais couvert de sang, rampant aux pieds de Konan et de Sai par défaut. Quelle ironie donnait donc la vie aux yeux du maudit qui voyait désormais à sa merci celui qui quelques temps plus tôt venait l’agresser chez lui, lui tirant une balle dans l’épaule qui se rappela à lui à la vue de cet individu. Sai espérait bien que Konan lui ferait la faveur de le laisser torturer cet homme avant de l’achever. Il y avait peu de personnes que la Main Silencieuse souhaitait tuer, il se contentait généralement de remplir les contrats qu’on lui donnait et de régler les situations qui se présentaient à lui comme calmer ses pulsions meurtrières. Cependant le fait de tenter de le tuer, de manière préméditée en tout cas, était certainement une des seules choses qui le mettait en rage. Et ceux qui avaient organisés cette tentative pouvait désormais trembler dans leur tanière car l’assassin allait tout mettre en œuvre pour les retrouver et leur faire la peau. Peu importe qui ils étaient ils avaient voulus jouer aux chasseurs et allaient désormais devenir des proies, et Sai ne se raterait pas, lui!


L’assassin arborait désormais un rictus meurtrier démonstrateur de la détermination qui s’était emparée de lui lorsque Konan reprit la parole :

CJ me l’a fait livrer à l’instant par l’un de ses hommes. Apparemment le boucan de cette matinée, on le doit à ce type.

Toujours aucune réaction de la part de la Main Silencieuse qui attendait patiemment que le Fou comme certains l’appelaient s’adresse directement à lui. Après tout s’il l’avait fait venir ici c’était pour une raison et il fallait donc désormais qu’il la lui dise. Et le moment de cette annonce semblait approcher tout comme le visage du chef de la mafia se rapprochant de celui de l’assassin avant que le premier ne reprenne :

En temps normal, c’est toi qui aurais fini dans ce sac, Sai. Tout à l’heure, tu n’as pas tiré sur un ennemi, mais sur … l’homme de main d’un client, un bon client. Mais un client qui peut se fâcher s’il n’obtient pas ce qu’il veut. Un client capricieux, qui sait profiter de son autorité pour me mettre des bâtons dans les roues.

L’annonce que venait de faire Konan n’avait plus rien d’étonnant désormais, pas avec les différents événements auxquels avait assisté le jeune hors-la-loi dans la journée. A vrai dire il se fichait totalement de l’identité de ce client, la règle d’or d’un assassin était de ne jamais poser de questions sur un client ou ses motivations. Faire le travail sans chercher plus loin était la voie qu’il fallait emprunter pour devenir l’un des meilleurs au monde. Par contre si qui que ce soit tentait de l’éliminer comme ça avait été le cas aujourd’hui, client ou pas, ils allaient vite se retrouver sous sa lame et regretterait de l’avoir jamais rencontré.










Après concernant l’homme de main qu’il avait tué ça ne devait pas être un aussi bon élément que ça s’il avait réussi à le tuer de la sorte, certainement personne d’irremplaçable et dans tous les cas, même s’il avait su qui étaient ces gens et notamment cet homme l’assassin l’aurait quand même tué. Après tout ils avaient tout de même assailli et attaqué sa boutique et lui à l’intérieur, en intentant ainsi à sa vie. Cependant il ne dirait rien à Konan, se contentant de conserver cette tête inexpressive qu’il avait lors des actions précédentes du mafieux. Il n’avait strictement rien à dire à ce sujet et l’homme qui lui faisait face n’attendait certainement aucune réponse à sa déclaration. Le mafieux enchaina alors en se replaçant derrière son bureau, consultant quelques papiers, marmonnant quelques paroles à propos de la révolution avant d’accéder à la prière silencieuse du jeune assassin. Il lui demanda, comme acte de repenti pour racheter l’erreur qu’il avait pu faire en tuant cet homme de la marine, de torturer l’individu à l’imperméable beige afin de tout savoir sur lui. Aussitôt un énorme sourire apparut sur le visage de Sai, rendant celui-ci presque rayonnant en cette journée mal-embarquée. La Main Silencieuse ne pouvait retenir sa joie à cette nouvelle, il se sentait comme un petit gamin le jour de Noël au moment d’ouvrir son paquet et de découvrir le jouet dont il avait toujours rêvé.


Sans même attendre la suite des paroles ou actes de Konan Sai se dirigea vers le corps gémissant de son ancien adversaire. Il ne pouvait plus attendre, depuis qu’il avait reconnu l’homme des idées de tortures fusaient dans tous les sens dans son cerveau et il avait hâte de les mettre en œuvre. Attrapant la jambe d’un homme qui sembla s’affoler dès qu’il sentit la main sur sa peau, l’assassin se mit à tirer le corps de sa pauvre victime comme un jeune babin tirait son doudou avant d’aller dormir, décidé à rejoindre la salle adjacente dont seule une porte attestait de l’existence et qui selon toute vraisemblance était une salle de torture. Un léger cri de douleur commença à se faire entendre de par l’individu blessé qui se voyait trainé jusqu’à cette salle mais un coup de talon bien placé de l’assassin permit à tous de regagner quelques secondes de tranquillité supplémentaire. Finalement la Main Silencieuse atteint la porte tant attendue et l’ouvrit dans un faible grincement, laissant ainsi découvrir une vaste pièce où s’entreposaient plusieurs centaines d’instruments de tortures. Sai avait l’impression de se retrouver dans un véritable magasin de jouets tellement le nombre de possibilités s’offrant à lui étaient énormes. Cependant parmi tous les instruments d’horreurs Sai discerna une croix en bois posée dans le coin d’une pièce. Aussitôt il y eut comme une certitude, la torture de cet individu se ferait sur cette croix moyenâgeuse et sa souffrance ne faisait que commencer.


Ainsi, avec l’aide d’un mafieux qui quitta la pièce dès qu’il eut finit, ils attachèrent le corps de la prochaine victime du disciple de la Grande Faucheuse sur le Grand X de bois qui se dressait fièrement devant lui. Tout sur cette croix, jusqu’au moindre centimètre de bois, était étudié pour faire souffrir d’inconcevables douleurs à tel point que la mort ne devienne plus une alternative mais une solution. Les nœuds qui retenaient le prisonnier déjà étaient faits de telles sortes que chaque fois qu’il se débattrait ils se resserreraient autour de ses poignets et de ses chevilles, lui coupant au fur et à mesure le sang et faisant monter la douleur. Néanmoins Sai décida de commencer la torture à proprement parler par un classique. Cependant avant de commencer il devait créer une ambiance et stopper cette scène fade où le condamné semblait vouloir demander pitié à son bourreau.








Pour commencer le maudit forma une sphère de silence qu’il plaça dans la bouche de son adversaire affolé, celle-ci devrait le rendre muet pour une vingtaine de minutes environ, l’empêchant de crier et assurant un plaisir parfait à la Main Silencieuse. D’un geste il prit un bandeau noir qu’il noua autour de la tête de sa victime, lui cachant ainsi les yeux. Ainsi sur les cinq sens il venait d’en neutraliser deux et l’ouïe allait être celui qui jouerait la clé de cette torture. Il allait désormais faire en sorte que l’esprit de sa victime associe sa voix à une douleur intense, ainsi les seuls sons qu’il entendrait seraient la voix de son bourreau au moment où la douleur apparaîtrait. Ainsi dans quelques minutes le simple fait de parler permettrait de faire craquer même le plus entrainé des agents contre la douleur. Sai prit une légère inspiration avant de se lancer, c’était son moment, son art, sa danse qui commençait désormais :

On dit que l’action de crier soulage de la douleur, c’est vrai mais seulement dans le sens ou un son sort de notre corps. Effectivement aujourd’hui tu auras beau crier aucun bruit ne sera produit et la douleur restera en toi, s’accumulant de plus en plus dans ton corps tandis que mes lames s’amuseront.

Sur ces simples mots l’assassin prit deux énormes vis qu’il plaça au-dessus des pieds dans un orifice prévu à cet effet. Le principe était simple, la vis de bois allait, en tournant, pénétrer le pied du torturé, progressant lentement dans sa chair et ses os jusqu’à le traverser complètement et le bloquer par un orifice placé sous ses pieds. Sai avança les vis jusqu’à ce qu’elles exercent une légère pression sur les pieds de sa victime, augmentant aussitôt visiblement la nervosité de celui-ci. Après tout il ne voyait rien et ne pouvait pas savoir ce qui se passait et ne pouvait donc pas s’y préparer, c’était là déjà une forme de torture. L’assassin se releva alors et dégaina sa lame, il attrapa alors l’imperméable et les vêtements de l’individu avant de les couper d’un coup sec avant de les jeter plus loin. Son corps semblait couvert de bleus mais une abondance de sang attira son attention au niveau du flanc droit. Prenant un seau d’eau froide il aspergea l’homme afin de nettoyer le sang qui lui cachait l’apparition des veines afin de pouvoir torturer celui-ci sans le tuer. Il se pencha alors vers ledit flanc et remarqua une blessure qui semblait avoir été soignée de manière rapide mais s’était désormais rouverte. Il ne savait pas qui lui avait fait ça, peut-être le système de défense de la boutique avait-il réussit à atteindre le tueur après tout. Dans tous les cas la balle n’était plus dans l’orifice mais Sai disposait là d’une opportunité sublime d’exercer sa vengeance.

Commençons!

Sur ces mots le maudit plongea deux doigts dans la blessure de sa cible qui sembla aussitôt réagir en voulant hurler. Il trifouilla ainsi tandis que le torturé ne cessait de se débattre dans tous les sens, resserrant ainsi ses liens et ne pouvant finalement plus qu’être agité de spasmes de douleurs tandis que sa bouche grande ouverte essayait désespérément de produire les sons libérateurs. Finalement après quelques secondes il retira ses doigts tandis que l’homme laissait retomber sa tête en avant en respirant rapidement. Prenant alors une dague il attrapa une des mains du condamné et, lentement, fit pénétrer la lame sous l’ongle d’un des doigts avant d’arracher celui-ci d’un coup sec. Pendant toutes ses actions de tortures il ne cessa de parler de choses sans réel intérêt dans l’immédiat, juste pour que sa cible entende sa voix au moment de souffrir :







Le silence est fascinant tu ne penses pas? Si fragile et pourtant si impérial. Je veux dire que pour briser le silence il suffit de parler, enfin quand on le peut. Et pourtant le poids d’un silence peut être beaucoup plus significatif que des milliers de paroles. Le pouvoir du silence est immense, tu peux te cacher derrière des paroles mais le silence te dévoilera aux autres.

Et ainsi de suite tandis qu’il réalisait la même action sur un deuxième ongle. Il ne prêtait désormais plus aucune attention aux réactions de sa victime aux tortures, préférant rester concentré sur ce qu’il faisait. Au lieu de continuer avec un troisième doigt il changea de main et pratiqua cette fois-ci une incision dans l’épiderme de l’empreinte digitale. Il se mit alors à découper la peau du doigt, créant une lamelle sur laquelle il tirait doucement, arrachant de plus en plus de peau. Le visage de sa victime semblait totalement déformé par la douleur et on aurait pu croire que chaque millimètre de peau arraché allait poursuivre cette destruction du visage jusqu’à ce que celui-ci n’existe plus. Cette fois-ci il mutila trois doigts, s’arrêtant simplement à la première phalange, à la base même du doigt, ne laissant que la peau à vif tandis que les larmes coulaient désormais sur le visage du condamné. Là seulement il s’arrêta de parler, laissant quelques secondes de répit à l’individu exténué toujours à sa merci. Tranquillement Sai essuya le sang sur la lame de sa dague avant de ranger celle-ci et de se reconcentrer sur son jouet. Se baissant il se remit à parler :

Désormais je vais avoir quelques questions à te poser! La routine habituelle tu t’en doutes. Qui es-tu? Qui t’envoies? Quelles sont les raisons? Où sont-ils? Donne-moi tous les détails de ce contrat!

Sur ces paroles il se mit à tourner lentement la vis droite, la faisant pénétrer petit à petit dans le pied de l’homme qui repartait dans sa symphonie de cris silencieux. En actionnant celle-ci il continuait de répéter sans cesse les quatre dernières phrases, s’assurant ainsi qu’elles seraient bien ancrées dans la tête de sa victime. Il alterna ainsi entre les deux vis, enchainant un pied puis l’autre, se relevant de temps à autre pour faire glisser sa lame sur la chair à vif des doigts mutilés auparavant avant de reprendre sa performance. Il arriva ainsi à l’os où il dû forcer un peu avant qu’un craquement se fasse entendre, semblant faire lâcher les dernières résistances du torturé qui s’évanouis sous l’effet de la douleur. Sai aurait presque pu être dessus si le tour suivant qui fit pénétrer la vis à l’intérieur de l’os ne le réveille en sursaut, le faisant reprendre ses cris inutiles. Finalement l’assassin ne continua que peu de temps et entamait l’os du pied gauche lorsque la sphère de silence s’estompa et qu’un cri se fit entendre. Une situation cocasse se présenta alors puisque le maudit ne fut en aucun cas surpris tandis que l’individu restait béat de surprise, en oubliant même de crier. La Main Silencieuse appuya un peu sur la vis pour lui rappeler la douleur avant de se relever tandis que l’homme se mettait à crier à plein poumon, ne voulant plus s’arrêter tellement cela semblait le soulager. Finalement Sai lui enleva son bandeau et il se tût alors au moment où l’assassin reprit la parole avec un sourire meurtrier :

Alors fin du premier round! Tu me réponds où on passe au deuxième?

Sur ces mots il leva la main gauche, présentant ainsi une sphère presque transparente mais que l’on distinguait tout de même. S’il ne coopérait pas Sai était d’ores et déjà prêt à repartir! A vrai dire il espérait même un refus de la part de son adversaire tandis que sa main droite, plongée dans sa poche, ne cessait de remuer le bout de métal qui s’y trouvait. Allez pauvre sot, réponds de travers que tu connaisses la vraie douleur!



Alors déjà c'est très long donc courage pour la lecture ^^
Ensuite j'ai pas mal PNJsé le PNJ à torturer lors de la torture suite à l'accord donné par Zora sur la CB à la suite de son post ^^

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Jeu 12 Déc - 2:54






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- On dit que l’action de crier soulage de la douleur, c’est vrai mais seulement dans le sens ou un son sort de notre corps. Effectivement aujourd’hui tu auras beau crier aucun bruit ne sera produit et la douleur restera en toi, s’accumulant de plus en plus dans ton corps tandis que mes lames s’amuseront.

Sa quatrième mission sur le terrain. Agent Scymanzki. Le Législateur Hamast avait toujours eut du mal à prononcer son nom et l’écorchait de manière parfois abusée. « Skyminksi » « Ciment-ski » « Chaymanzaki », toujours à côté de la vrai prononciation : « Chimaineski », avec l’intonation sur la première syllabe. Au début, ça l’énervait, puis il avait arrêté de reprendre son supérieur, comprenant que celui-ci continuerait de toute façon et finalement c’était devenu une sorte de gag entre eux. A chaque nouvel appel, Scymanzki attendait de voir de quelle manière le législateur allait le dénommer et ce dernier redoublait sans cesse d’originalité.
Loyal Hamast était un bon supérieur.  

- Commençons!
Partagé entre rancœur et douleur, colère et frisson, haine et appréhension, il regardait son tortionnaire avec une expression indéfinissable. Il portait toujours les vêtements que cet homme lui avait fait enfilé, quant à la blessure par balle qu’il lui avait infligé, il y penserait encore si le mafieux dérangé ne s’était pas déchaîné sur lui. « N’hésite pas à y aller fort, il est résistant. », avait-il dit au dénommé Sai. Oui, Scymanzki était résistant. Tant sur le plan moral que physique, mais sa carapace avait déjà été sévèrement entamée. Konan lui avait déjà brisé de nombreux os, ce gamin allait l’achever.

Lorsque le supplice commença, l’agent eut très vite envie d’hurler, mais aucun son ne sortit de sa bouche. La douleur l’empêchait de penser convenablement, il pensait que puisque aucun son ne sortait, on était en train de l’étouffer, alors il tenta de se libérer en contractant l’ensemble de muscle brusquement, mais rien n’y fit. Il avait les yeux bandés, et ne pouvait donc savoir de quel endroit viendrait la prochaine agression. La douleur atteignit une telle intensité qu’il manqua de perdre connaissance à de nombreuses reprises, il avait perdu la force de crier, mais ne pouvait s’empêcher de le faire. Puis soudain, l’espace d’un instant, tout s’arrêta.

-  Désormais je vais avoir quelques questions à te poser! La routine habituelle tu t’en doutes. Qui es-tu? Qui t’envoies? Quelles sont les raisons? Où sont-ils? Donne-moi tous les détails de ce contrat!

« Je m’appelle Isaac Scymanzki, agent du gouvernement sous la tutelle de l’AOI ! Nous avons étés envoyés ici pour attraper un homme qui, d’après nos informations ferait parti de l’Ordre Decima ! » C’était ce qu’il avait voulu dire. C’était ce que son cerveau avait imaginé comme phrase. Et pourtant, la seule chose qui sortit de sa bouche fut :

- Pourquoi ? Pooooooourquooooooi ??? Pourquoi !

Pourquoi, en boucle, comme un Tone dial rayé. N’importe quel mot dans sa tête devenait « pourquoi » à l’oral. Probablement l’effet de cette étrange voix, que l’homme à l’imper’ lui avait fait écouté de force… Comprenant qu’il ne serait jamais capable de se faire comprendre, des larmes apparurent aux coins de ses yeux. Il eut une pensée pour Dario, son petit bébé de quatre mois, ainsi que pour sa fiancée. Maggie lui avait toujours dit : « Je n’aime pas quand tu vas sur le terrain. Et s’il t’arrivait quelque chose ? » Et à chaque fois il lui répondait la même chose : « Il faut bien que quelqu’un aille arrêter les méchants. Ne t’en fais pas, je ne pourrai pas me permettre de mourir en te sachant ici, inquiète, à attendre mon retour. ».

- Alors fin du premier round! Tu me réponds où on passe au deuxième?

- Pouquoi… Pourquoi….

Juste des larmes, même plus la force de sangloter, même plus la force de crier. « Désolé… Maggie ».






[EVENT] Groupe Sairento 1381829574-gustav-maslow[EVENT] Groupe Sairento 1384043065-carl-johnson
6e Chevalier de l’Ordre :
Gustav Maslow
Mafioso :
CJ

Carl Johnson. Véritable génie mathématique. Très jeune, il se découvrit une passion pour les chiffres, mais ne révéla jamais rien à son entourage. Durant son adolescence, il y a eu recours à de nombreuses reprises pour se faire de l’argent facilement, c’est d’ailleurs comme ça qu’un beau jour il a fini par croiser Harashigawa, de seulement quatre ans son aîné, qu’il respecte depuis lors.

Situons la scène. Nous sommes dans une décharge, près du port ouest de la ville. Un homme en sous vêtements pointe une arme à feu vers un CJ parfaitement immobile, même pas menotté, tandis que des vêtements caractéristiques des agents du Gouvernement – costume sombre, lunettes noires, petit chapeau – gisaient au sol.

Quelques minutes plus tôt, Carl avait immédiatement compris ce qui lui arrivait lorsque l’étrange voix provenant de l’escargophone de Gus s’était insinuée au plus profond de sa conscience, y laissant une marque indélébile, interprétée par son esprit comme un ordre absolu auquel son corps ne pouvait se soustraire.

- Bon, tu vas encore faire une dernière chose pour moi.

- C’est vraiment nécessaire le gun ? Je ne peux pas bouger de toute façon.

- Je suis prudent. Pourquoi ? Parce que les gens malins ont tendance à trouver un moyen de contourner les ordres du Monarque.

Gus ne parlait pas avec sa voix. CJ reconnaissait le timbre qu’il avait entendu à l’escargophone. Son cerveau avait établi de nombreuses connexions en fonction des données disponible – de la statistique, des probabilités – et parmi les nombreuses conclusions lui apparut alors la réponse la plus logique. Gus maîtrisait un pouvoir lui permettant de recopier les sons avec sa voix, mais également de donner des coups de bec et de voler – de toute évidence, le zoan du perroquet. Son ami au bout du fil devait être capable de donner des « ordres » aux gens, sans que ceux-ci puissent s’empêcher de les exécuter.

- Je crois que j’ai compris le principe, l’ordre que ton pote m’a mis dans la tête, c’est : « obéis au son de ma voix », ou quelque chose dans le genre… Et vu que tu es capable de reproduire la sienne à l’identique, tu es le seul à pouvoir me dirig…

- Tais-toi à présent. Pourquoi perdre ton temps à réfléchir alors que tu seras bientôt mort ? Tu as bien vu ce qu’il s’est passé avec les deux agents, tu ne pourras pas t’y soustraire, peu importe à quel point tu le désires.

A nouveau, Gus lui avait ordonné de se taire avec une voix qui n’était pas la sienne et le corps de CJ avait réagit immédiatement, contre sa volonté. Pour l’instant, il devait se taire et rester parfaitement immobile. Deux ordres qui ne l’empêchaient pas d’utiliser sa meilleure arme : sa tête. Pendant ce temps là, Gus termina d’enfiler la tenue d’agent du gouvernement puis rangea son arme au niveau de sa ceinture, avant de lancer un nouvel ordre.

- Ok, maintenant avance en marchant calmement devant moi, les mains levées. Tu tentes quoi que ce soit de louche et je te descends, compris ?

Amusé, CJ constata qu’il n’était pas capable de hocher la tête. Son corps se mit en marche. Mais pour aller où ?




[EVENT] Groupe Sairento 1385925659-konan
Le Destructeur
Harashigawa Konan

La technologie. Les fanas d’histoires, les vieux nostalgiques coincés, ils pouvaient tous dire ce qu’ils voulaient, mais ce n’était pas mieux avant. Aujourd’hui, une simple pression permettait de faire porter sa voix à un autre endroit.

«  Julie, faites entrer le premier rendez-vous de la journée. »

Il parlait comme un médecin dans son cabinet. Ca pouvait paraître bizarre, de recevoir ses clients comme ça, personnellement, à la chaîne. Ce n’était pas comme ça que les autres faisaient, mais ça, Konan n’en savait rien. Il était arrivé ici sans avoir à prendre la place de qui que ce soit, non, il avait apporté son propre fauteuil. Julie entra dans la pièce suivie d’un homme bien bâti, portant des vêtements prestigieux dans lesquels il n’était visiblement pas à l’aise. Non, à en juger par son teint et les marques sur ses bras, ce quadragénaire devait plutôt préférer les armures.

- Braid, c’est ça ? Asseyez-vous.

- Merci de me recevoir. Vous êtes certains que personne ne sera au courant ?

- Faudra payer le supplément discrétion, mais sinon oui, je vous le garantis. Quelque chose à boire peut-être ? Julie vous ramènera ce que vous voulez.

- Non merci, j’aimerais m’attarder le moins possible alors si on pouvait directement passer à mon problème.

Konan vérifia son agenda pour se remettre en mémoire ce dont il était question.

- Ah oui, vous c’est… le coup d’état au Royaume de…

- Siberia. Dans la seconde moitié de Grand Line.

- C’est ça. Et donc, vous êtes général d’armée, et vous avez besoin d’un moyen de pression sur la famille royale. On peut envoyer des assassins…

- Non, ça créerait pas mal de panique et de tensions au sein du peuple. Je préférerais pouvoir forcer la reine à abdiquer.

Pensif, Konan enchérit avec une nouvelle idée. Il savait que ses assassins seraient capables de faire passer la mort de leur victime pour un suicide, mais n’insista pas car ce qu’il allait proposer lui rapporterait d’avantage d’argent.

- Une autre solution serait de les menacer avec une arme dangereuse. Un certain scientifique a fait une annonce dans le monde la pègre, il y a peu, je crois que ça peut vous intéresser.

- Pourquoi pas, oui.

« Julie, vous pouvez apportez l’enregistrement concernant le projet BEAST ? »

« Il se trouve dans une autre aile du bâtiment, un instant. »

Petit moment de blanc. Ne sachant pas quoi faire en attendant l’arrivée de sa secrétaire, Konan eut la bonne idée de proposer à son client de visionner un programme qui, il l’espérait, pouvait le distraire. Il activa dans un coin de la pièce un escaméra bien plus massif, équipé d’une antenne spéciale, qui projeta une image sur le mur blanc. Sa carapace faisait office de station audio, ils assistaient donc tous les deux en direct à la scène de torture qui avait lieu juste à côté. Le général Braid fut quelque peu décontenancé, tandis que Konan, légèrement enjoué, ne lésinait pas sur les commentaires.

- Il a de la suite dans les idées le petit Sai. Il a l’air content aussi. Je n’ai plus torturé depuis un moment, faudrait que je le fasse un de ces quatre.

- La reine a fait interdire la torture quand elle arrivée au pouvoir. Soi-disant que la pratique allait « à l’encontre de l’éthique et de la morale ». Cette jeune sotte n’a pas compris que sans la torture, il est bien plus compliqué d’extorquer des informations… Ouch ! La vis est rentrée ?

- Ouais ! Et ce cri qu’il a poussé ! Bon par contre, il fait un peu trop de boucherie… le mec n’arrête pas de tomber dans les pommes. Ce n’est pas du tout rentable en terme d’informations pour l’instant.

- Et puis, votre gars n’arrête pas de répéter la même chose aussi… « Pourquoi ».

Julie entra dans la pièce avec un visio-dial qu’elle installa sur le dos du gastéropode. Il laissa sa secrétaire surveiller son client durant le visionnage et quitta la pièce blanche pour aller frapper à la porte à côté.

- Bon Sairento, laisse ce gars et sort de là. C’est pas la peine, on n’en tirera rien.
Il s’apprêtait à renvoyer le jeune homme chez lui, lorsque l’un des hommes de sécurité chargés de surveiller l’entrée de la mairie, plusieurs étages plus haut, arriva en trombe dans le couloir. Vlad semblait légèrement essoufflé, il avait couru.







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6e Chevalier de l’Ordre :
Gustav Maslow
Mafioso :
CJ

CJ et Gustav, habillé avec les vêtements de Scymanzki, s’étaient pointés devant la mairie, où deux vigies s’interposèrent. Reconnaissant tous deux le mafieux aux cheveux tressés, ils se demandèrent pourquoi ce dernier ne faisait rien pour maîtriser cet homme qui le menaçait de son arme à feu. Gustav, utilisant la voix spécifique lui permettant de commander son otâge, leur donna ses directives.

- Agent Scymanzki, je veux voir votre boss.

- C’est la mairie ici, on ne voit pas de quoi tu parles.

- Hey Carl, dis leur de se dépêcher s’il te plait.

- Va chercher Konan, Vlad.

- Et qu’il se ramène avec Sairento Satsujin !

Le garde s’exécuta, tandis que CJ soupira, puis inspira brièvement, avant d’expirer plus longuement à nouveau, tout en fixant l’autre garde, Hugo, dans les yeux. Conscient de ce qu’il était en train de faire, Gus lui donna un violent coup de crosse dans la tête. Du morse… Bien tenté de sa part.  

- Interdiction de communiquer d’une quelconque manière avec les autres, tant que je t’en donne pas l’autorisation.


[…]


Vlad fit un résumé de la situation à son Boss, qui écouta, pensif. Konan pensait que les gouvernementaux avaient déjà quitté l’île, Lydia ne s’était peut-être pas montré suffisamment claire tout à l’heure. Il allait évidemment s’y rendre. De toute façon, il n’avait rien à craindre, actuellement, une vingtaine de tireur devaient déjà avoir cet agent dans leur viseur. Il réfléchissait plutôt à la manière dont il allait traiter CJ. Comment un si bon élément avait-il pu se faire prendre en otage ?

- Pfff, encore une affaire qui va me faire perdre mon temps. Tes bêtises me coûtent cher, Sai. Tu viens avec moi, avec un peu de chance le soucis sera réglé dans quelques minutes.

Il existait dans Himitsu Shima tout un monde sous terrain. Le lieu dans lequel Konan et Sairento se situaient actuellement était un complexe situé en dessous de la mairie… Pour atteindre la surface, il fallait parcourir un véritable dédale. Mémoriser les trajets et les connaître par coeur était essentiel pour quiconque ne voulait pas finir ses jours  perdus à jamais dans les souterrains de la ville. Sai devrait donc suivre au pas de course, s’il espérait ne pas être distancé par Vlad et Konan, qui progressaient à bonne allure.  

- Me voilà, agent Scymanzki. Qu’est-ce que vous faîtes encore ici, vous n’êtes pas censé avoir quitté l’île avec les autres. Et CJ, a quoi tu joues ?

- Te fatigues pas, il est sous mon contrôle. C’est entre toi et moi, Konan.

- Tu veux qu’on se tutoie ? Ok.  Tu te pointes ici, seul, … Certains diraient que t’es suicidaire, moi je trouve qu’il en faut dans le slip. Maintenant, qu’est-ce qui m’empêche de te sauter dessus et de t’étrangler ?  

- Tu as conclu un accord tacite avec la haute sphère du Gouvernement Mondial. Ils fermeront les yeux sur tes agissements et continueront à entretenir les liens commerciaux entre vous, aussi longtemps que tu te tiendras à carreaux vis-à-vis d’eux… me tuer n’est pas la meilleure chose à faire je pense.

Konan pouvait le supprimer sans que personne ne soit jamais en mesure de retrouver son corps. Problème avec le Gouvernement Mondial : ils sont très à cheval sur la présence. Ils le remarqueraient très vite, n’auraient aucun mal à identifier le responsable et là, ça serait le début des problème. Avoir le Gouvernement comme ennemi n’était pas insurmontable, mais ça représenterait non seulement la perte d’un gros client, mais en plus une série de nouvelles dépenses colossales. Il faudrait délocaliser les business, engager bien plus de main d’œuvre armée etc… Le Destructeur ne pouvait pas se le permettre.

- Qu’est-ce que tu veux, Scymanzki ?

- Sairento Satsujin. Que je sache, il n’est qu’un résident de cette île que tu couvres financièrement et n’appartient pas véritablement à ta mafia, non ? Tu me le livres, je te rends CJ et on quitte l’île.

- Il me semblait pourtant, que Lydia avait arrangé ce soucis en discutant avec ton supérieur ?

- Il a répondu sans tenir compte des exigences des hautes sphères. Allez, livre-le moi.

En soi, le deal était loin d’être un dilemme. CJ contre Sairento ? Il le ferait les yeux fermés. Ce qui le dérangeait, c’était la situation. Quelque chose ne tournait pas rond dans cette histoire. Mais au final, était-ce important ? Il avait beau retourner la situation dans tous les sens, il ne voyait pas comment livrer Sai pourrait lui nuire.  




Beaucoup de dialogues. Les couleurs se sont très vite imposées dans ce post, pour plus de clarté. Je trouve aussi que ça rend le tout plus... vivant.

Alors, autant parfois (tour précédent par exemple) j'ai pu te prendre par la main, autant ici, tu es complètement libre. Ta présence n'est pas suggérée une seule fois dans la scène de fin par exemple, bien que je pars du principe que tu y es présent.

Pour l'anecdote, au départ  le post était bien plus long, j'ai du retirer deux scène, une passée en sous entendu, (on peut, grâce aux réactions, savoir ce qu'il s'est passé) et une autre, avec laquelle j'entamerai normalement le post suivant.
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Sairento Satsujin
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Mar 17 Déc - 2:13

Une Erreur à Corriger!


Bon Sairento, laisse ce gars et sort de là. C’est pas la peine, on n’en tirera rien.

Quelqu’un venait de frapper à la porte mais Sai n’y portait strictement aucune attention. Il restait bouche-bée face à l’homme ensanglanté qui ne cessait de répondre le même mot en boucle. Ce n’était pas le contenu de la réponse qui le surprenait, ça il y était préparé. Certains résistaient et vous insultaient, d’autres craquaient et vous disaient tout, et d’autres sombraient dans le gouffre de la folie mais même là Sai savait comment leur soutirer des informations. La voix n’était pas le seul vecteur de réponse, les yeux, les mouvements et les expressions corporelles en disaient parfois plus long que des paroles. Non ce qui choquait l’assassin était la voix qui sortait de la bouche du torturé. Il ne la connaissait pas, ce n’était pas celle de l’homme qui l’avait agressé dans sa boutique. Sa rage de vengeance lui avait placé un film sur les yeux et tandis que celui-ci se retirait il voyait, clair comme un nez au milieu de la figure, tous les détails lui prouvant qu’il ne s’agissait pas de celui qui avait osé le défier plus tôt dans la journée. Le hors-la-loi s’en voulait! Pas pour avoir torturé un innocent, la torture faisait toujours un peu de bien et lui permettait de se détendre et de se faire plaisir, mais parce qu’il s’était fait dupé par une pâle copie d’un corps. Il n’avait pas vu le visage de son agresseur certes mais rien que la morphologie du condamné face à lui interdisait toute ressemblance. Il en était certain, cet homme n’était pas l’assassin qui voulait le tuer! Et il savait ne pas se tromper, son expérience lui permettait de repérer sa cible dans une foule sans voir son visage, juste à la corpulence. L’erreur qu’il venait de faire serait sa seule et dernière, le tueur allait payer son impudence.


Reprenant ses esprits et s’empressant de chasser la rage qui l’emplissait de nouveau afin de ne pas commettre une nouvelle erreur Sai prit alors conscience de la phrase que venait de prononcer Konan de l’autre côté de la porte. Dans un sens il n’était pas d’accord avec le mafieux, il pouvait en tirer encore beaucoup de choses. Mais cela s’avérerait inutile puisqu’il ne s’agissait pas de l’homme qu’ils recherchaient. Il toisa l’homme qui pleurait comme une fillette en continuant de répéter sans cesse ce mot « Pourquoi »! Il ne leur servait plus à rien et Sai allait donc pouvoir s’en débarrasser, d’une manière rapide et silencieuse pour éviter que Konan ne vienne lui dire qu’il avait fait une nouvelle erreur. Peu importait avec cet homme-là, vu la torture qu’il venait de subir il valait mieux le tuer maintenant que le laisser partir.

Pfff, encore une affaire qui va me faire perdre mon temps. Tes bêtises me coûtent cher, Sai. Tu viens avec moi, avec un peu de chance le souci sera réglé dans quelques minutes.

Sai n’avait pas entendu toute la conversation, mais il avait bien retenu le fait que l’homme à l’avant de la mairie, qui semblait poser problème, demandait à voir Konan et Sairento. Tout cela était vraiment louche, pourquoi soudainement cet intérêt grandissant pour la Main Silencieuse? Après l’assassin de ce matin, la marine qui avait voulu le tuer, Konan qui se découvrait un rôle de protecteur, et maintenant la marine qui semblait une nouvelle fois vouloir sa peau. Cette dernière situation il l’avait déduit d’après ce que ce dénommé Vlad avait dit, comme quoi un marine demandait à les voir devant la mairie. L’assassin se tourna alors de nouveau vers sa victime et d’un geste vif il sortit son pistolet tandis que le silence s’emparait de la pièce. Les yeux du condamné semblèrent alors s’écarquiller tandis que la mort se rapprochait.









D’un geste froid Sai tira, sans un bruit, sans aucun changement quelconque la tête de l’homme retomba en avant, le sang se mettant à couler alors que la balle avait traversé son front. Cependant Sai resta là, immobile quelques secondes, restant encore une fois bouche-bée. Peut-être était-ce de la parano mais il lui semblait que le torturé, dans ses derniers instants de vie, avait voulu lui montrer quelque chose en lui faisant signe avec ses yeux. Le hors-la-loi devait en avoir le cœur net et s’avança donc vers le corps. L’endroit que semblait avoir désigné l’individu était au niveau de son bassin sur le flanc gauche, se baissant légèrement pour regarder il aperçut un petit objet noir, qui semblait incomplet vu comme cela. D’un geste brusque il arracha le tissu et découvrit avec stupeur un tatouage qu’il reconnaissait parfaitement. Pas qu’il le voit souvent mais parce qu’il était connu de tous. Cet homme-là était donc un marine!


Aussitôt tous les morceaux s’emboîtèrent dans sa tête. Certes un ex marine pouvait très bien devenir assassin mais il savait déjà que ce n’était pas là l’homme qui l’avait agressé. Cependant il portait ses vêtements et Vlad avait dit quelques secondes auparavant à peine qu’un marine était à l’avant, à attendre Konan et Sairento. Si le tueur de ce matin avait donné ses vêtements à l’homme désormais mort ici, il fallait bien qu’il en récupère d’autres. Et il ne semblait pas vraiment du genre à transporter des vêtements de rechange sur lui. Avant même de l’avoir vu Sai était quasiment certain que le marine à l’avant de la mairie était en réalité l’assassin qui voulait le tuer. Ce rendez-vous à l’avant de la mairie était donc un piège et même s’il n’avait aucune idée du plan du tueur celui-ci devait être incroyable pour tenter de berner Konan. Le tout maintenant était d’avertir le mafieux afin qu’ils ne courent pas dans la gueule du loup. Sai sortit donc de la salle de torture la bouche ouverte, voulant prendre la parole directement afin d’aller droit au but mais les deux mafieux semblaient l’avoir précédé puisqu’ils courraient d’ores et déjà vers la sortie, la Main Silencieuse ne les vit qu’une ou deux secondes avant qu’ils ne bifurquent à gauche. Aussitôt l’assassin se mit à courir, il valait mieux ne pas trop traîner pour éviter de les perdre et surtout de se perdre dans ce qui semblait être un dédale sans nom. Il bifurqua ainsi à gauche mais ne voyait déjà plus Vlad et Konan. Sans s’arrêter il fit confiance à son instinct pour courir et tourner aux endroits qui lui paraissaient adaptés. Il ne savait strictement pas ce qu’il faisait mais il semblait être pris dans une transe meurtrière, comme s’il avait repéré sa proie et que le chemin jusqu’à elle se dessinait devant lui. Ce n’était certainement qu’un sentiment totalement fou mais le fait fut que Sairento se trouva rapidement dans un long couloir débouchant sur une fenêtre. Il aurait pu continuer à courir pour chercher une porte mais cette fenêtre lui convenait parfaitement. Entourant son corps jusqu’à la fenêtre de silence afin de ne pas attirer l’attention il tira trois coups de feux inaudibles avant de foncer, l’épaule en avant et de passer à travers le verre fragilisé.


Il se releva aussitôt et se plaqua contre le mur. Le silence qu’il avait mis en place lui permettait d’être certain que personne ne l’ait entendu et cela était parfait pour ce qu’il avait en tête, maintenant il devait se repérer. Otant quelques bouts de verres de son coude et de son genou gauche il retira le silence et progressa le long du mur. C’est alors qu’il entendit quelques mots, comme la fin d’une discussion :

Allez, livre-le moi!








Il n’avait pas identifié la voix, celle-ci était arrivée trop rapidement pour qu’il en ait la possibilité mais il avait pu la localiser. Il comprit alors qu'il se trouvait sur le côté gauche de la mairie. Avançant en silence jusqu’au coin de la bâtisse il passa lentement la tête pour observer la scène sans être repéré. Deux hommes se tenaient au milieu de la place, l’un avait clairement le style mafioso tandis que l’autre était habillé comme un marine et le menaçait d’une arme. Sai serra les dents à la vue du marine, il ne voyait toujours pas son visage mais rien qu’à sa morphologie il était désormais sûr et certain de son identité. Aussitôt l’assassin chercha Konan du regard et le trouva rapidement. Utilisant son pouvoir il créa alors un Chemin de Silence qui lui permettrait de communiquer avec Konan sans que les autres ne l’entendent et sans qu’il ait besoin de les plonger dans le silence. Il fit déboucher ce chemin derrière le chef mafieux, comme s’il était arrivé par le même chemin que celui-ci. Ainsi la réaction de Konan ne trahirait pas sa position réelle et il pourrait tenter de mettre fin à cette mascarade. Sortant son fusil de précision Sai visa le faux marine avant de s’adresser à Konan :

C’est un piège! L’homme que j’ai torturé était un marine, celui-là est celui qui m’a attaqué ce matin!

Sans perdre de temps l’assassin se décontracta et créa un cône de silence englobant les deux hommes au milieu de la place avant de tirer à deux reprises. Le premier coup avait visé la tête tandis que le second visait le cœur. Sai avait laissé sa haine envers cet homme s’exprimait par cette salve de coups et redressa la tête, attendant de voir ce qui allait suivre sans pour autant enlever son cône de silence.





Alors en résumé Sai tue le torturé d'une balle dans la tête puis se rend compte que c'est un marine grâce à un tatouage.
Il n'arrive pas à suivre Konan et Vlad mais sort par une fenêtre du côté gauche de la mairie et arrive à la fin de la discussion. Il prévient alors Konan sans que personne d'autres n'entende qu'il s'agit d'un piège puis il tire quatre balles sur Gus déguisé en marine. Gus et CJ sont pris dans un cône de silence à partir du moment où Sai finit sa phrase à Konan et le sont encore à la fin du post.


Techniques:

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Lun 30 Déc - 4:32








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Mafioso :
Lydia
Directeur AOI
Finley Aston


Remontons dans le temps, revenons à l’apparition de Lydia. Avant d’interpeller Sairento, la belle rouquine s’était entretenue avec Finley Aston, Directeur de l’AOI.

«  Ecoutez Lydia, je ne ferai pas l’affront de demander à une organisation criminelle de nous aider. Je dis simplement que Konan a beaucoup à y perdre en nous mettant des batons dans les roues aujourd’hui… »

- Ah bon ? Comme quoi ?

«   Je suis au courant pour le projet BEAST, ce serait dommage que le Gouvernement aille voir ailleurs pour ce qui, assurément représente une source de revenu considérable, n’est-ce pas ? »

- …

« Je brieferai mon agent, il faut que ça ait l’air réel ».

- Vous êtes dur en affaire, monsieur le directeur. Je m’attendais à d’avantage de… souplesse, de votre part.

« Je sais être souple quand il le faut. »

- Ah, vraiment ?

Fin’ se contenta d’un sourire. Il n’était de son côté pas le seul à suivre cette conversation. Dans la salle, plusieurs autres législateurs écoutaient avec attention. Sur ce dernier échange, il avait vu les yeux moqueurs de Mick, qui faisait allusion à la réaction que pourrait avoir la Capitaine en entendant ceci, mais il ne se laissa pas déconcentrer pour autant.

«  Hum. Donc, si nous sommes d’accord, prévenez Konan et passez moi l’agent Hart. »

- Je vous la passe. Ce fut un plaisir, j’espère qu’on aura l’occasion de discuter à nouveau vous et moi.

«  L’espoir fait vivre… »

Elle s’était éloignée des « Questions Silencieuses », pour que les Gouvernementaux n’entendent pas sa conversation, elle envoya donc quelqu’un chercher la dénommée Hart  - toujours au chevet de son bien-aimé – tandis qu’elle attrapa son propre escargophone, histoire de mettre son Boss au courant, avant d’aller trouver Sairento.

« Ils rigolent pas... et du coup, la raison de leur visite ? »

- Ils sont ici en mission secrète, à la recherche d’un de ces gars... un « Decima » qu’ils traquent depuis six mois.

« Rien à voir avec nous donc. »

- J’aimerais pouvoir en dire autant, malheureusement, le protégé de Mittenryu a abattu l’un d’entre eux…

« Où est-ce qu’il est d’ailleurs ? Pourquoi ce n’est pas lui qui gère la situation ? »

- Il devait régler une affaire à Time End et à cause du climat extrême, il a préféré me laisser son escargophone avant de partir.

« Bon, amène ce type ici, que je puisse décider de ce que je vais en faire . »

- Et qu’est-ce qu’on fait pour... l’agent blessé ?

« Art’ est dans le coin. Il peut certainement arranger la chose… »

- Reste à convaincre la miss de nous laisser son prince charmant…

« Et c’est là que tu interviens, Lydia… tu sais ce qu’il se passera si tu ne parviens pas à la convaincre… »

Pour resituer le contexte, c’est suite à cette discussion que Lydia apparut devant l’enseigne de Sairento, et qu’elle appréhenda ce dernier, debout sur son toit et prêt à tirer sur tout ce qui bougeait.










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6e Chevalier de l’Ordre :
Gustav Maslow
Le Destructeur :
Harashigawa Konan
Mafioso :
CJ

Sairento Satsujin.
Un élément instable, à la gâchette facile, qui semblait visiblement éprouver un certain plaisir à faire souffrir l’autre. Fourbe. Pas d’hésitation au moment de tuer, quasi absence de compassion, doté d’une certaine jugeote, mais ne suscite malheureusement pas suffisamment son cerveau… Bref, un premier bilan très mitigé que Konan venait de dresser. La cerise sur le gâteau fut sa grande révélation au moment du Deal avec le faux agent. Bien évidemment, Konan savait. Il l’avait su à l’instant où Vlad était venu lui annoncer qu’un Agent du gouvernement l’attendait. Non, il le savait peut-être même depuis bien avant…

En entendant ce cri, le Destructeur devina immédiatement ce qui allait se passer par la suite, sans avoir recours à une quelconque habilité. Vu son profil, Sai allait, de sa position, tenter de tirer sur l’agent déguisé. Sauf que… peu importe où il était, Sai était peut-être déjà lui-même la cible de l’un des vingt tireurs qui couvraient le lieu. Konan n’avait donc plus le choix. Et tandis que la première des quatre balles destinées à Gus passa à quelques centimètres de son épaule sans qu’il ne la remarque, il activa son pouvoir.

- Ad Nihilo.

Ce fut instantané et particulièrement impressionnant.
Dans une demi sphère d’environ dix mètres de rayon, tout objet, élément présent avait simplement… disparu. Volatilisé. Ce rayon incluait donc l’ensemble de la salle d’accueil de la mairie, mais également le faux agent, CJ, Vlad, ou encore les balles de Sairento.  Deux choses avaient été épargnées, le sol ainsi que le corps des cinq humains présents. Leur vêtements, leurs armes, tout ce qu’ils pouvaient porter de non vivant avait disparut. CJ était toujours sous l’emprise des Ordres du Roi, mais put tout de même sourire, tandis que Gus, pris de court par ce pouvoir dont il avait entendu que des rumeurs, fut soudain pris de panique…

Sans une majeure partie du bâtiment, Konan – que la nudité ne semblait absolument pas déranger – n’eut aucun problème à repérer Sairento. Il leva une première main pour signaler aux tireurs de ne pas faire feu, puis s’adressa à Vlad, tout aussi nu que lui.

- Ramasse Sairento. Et n’hésite pas à lui donner des baffes…

Vlad se mit donc à courir vers le tenancier des Questions Silencieuses, qui lui aussi était nu. Une vision qui, très étrangement, suscita chez notre garde une réaction physiologique inattendue. Pendant ce temps, Konan s’avança tranquillement vers Gus, en serrant les poings. Son air dément ne trompait personne quand à ses intentions. Son arme à feu ayant disparu, le Sixième Chevalier savait qu’il devrait y aller à mains nues face au chef mafieux.

- J’avais pas spécialement envie de vous blesser « monsieur l’agent », mais j’ai passé une mauvaise matinée, et ce début d’après-midi commence assez mal…

Gustav dévia le premier coup de poing de Konan, mais ce dernier profita de l’élan pour enchaîner avec un coup de pied retourné, que le Decima esquiva d’un bond en arrière. Il profita de ce saut pour se transformer en oiseau et s’envoler, mais le mafieux, qui avait déjà sauté et se trouvait donc au dessus de lui, plaqua sa main sur le dessus du crâne de l’oiseau hybride, qu’il écrasa au sol. Gus était sonné, mais pas inconscient. Konan enjamba ainsi son corps et l’attrapa par le col.

Vlad de son côté chercha à administrer à Sairento un coup sur la tête, pour l’assommer.

- Ou devrais-je plutôt dire … « Why ». L’assassin qui pose des questions. T’as une certaine renommée dans le monde de la Pègre… Mais tu as disparu du circuit, il y a un peu plus d’un an… Maintenant je comprends. Tiens, toi qui aime les « pourquoi », répond à celle-là…

Le chef mafieux leva un de ses poings, recouvert par son Haki de l’armement. Ce poing était devenu aussi solide et destructeur qu’un marteau.

- Pourquoi devrais-je t’épargner ?

- C’est drôle, parce que ton subordonné m’a presque fait la même tout à l’heure, c’était juste avant que je le…

Le poing s’enfonça dans le sol, y causant un mini cratère, juste à côté de la tête de Maslow.

- La prochaine fois, je ne raterai pas Gus’…

- Dans ce cas je crois qu’il vaut mieux que tu saches… Si je n’appelle pas une certaine personne d’ici cinq minutes, tu auras bien plus qu’un cadavre du Gouvernement à gérer.

- J’ai pas le temps pour les tentatives de bluff désespérée.

- J’ai l’air de bluffer ? Dis lui CJ.

A nouveau, il avait parlé avec cette fameuse voix. Carl retrouva l’usage de la parole et confirma les dire du Decima.  

- Okay, tu vas annuler ça... et je te donne Sairento.

- Les termes ont changé, Destructeur, Sai ne me suffit plus.

Konan descendit son genou jusqu’à atteindre l’entrejambe – exposée, rappelez-vous – de Gustav.

- Non, je … Tu as besoin de moi vivant !

- On peut vivre avec une boule en moins.

- Oui mais, … J’ai besoin de ma voix !





[EVENT] Groupe Sairento 1383061973-maria-ross
Législateur AOI :
Lailine Hart

Scymanzki manquait toujours à l’appel. Lui et Azar étaient généralement ensembles, mais le second avait fini par revenir, sans le premier. Il avait l’air… fatigué, mais ne semblait pas savoir où était son partenaire. Lorsqu’on lui demandait où il était passé, il répondait toujours exactement les mêmes mots : « Euh, je… je me suis perdu. » Lailine Hart sentait chez cet homme une importante panique, en totale contradiction avec son air calme, mais elle mit ça sur le dos du stress. Après tout, Azar était relativement nouveau sur le terrain.

Elle minimisait, grave erreur.

Tassé dans un coin, en attendant simplement que le navire parte, il chipotait avec un fil, relié aux goupilles d’une ceinture de Grenades Ka, qu’on lui avait fait mettre. Il aurait voulu se lever, crier, prévenir quelqu’un, mais il en était incapable. Le temps continuait de filer, le rapprochant inexorablement de cet instant fatidique.

- Partons sans Scymanzki madame, il n’est toujours là…

- Dans ce cas, vous irez vous-même annoncer à sa famille qu’il n’a pas pu revenir parce qu’il est arrivé en retard.

- Pff, moi tout ce que je dis c’est que… j’ai fait la Marine et là-bas, ça ne serait jamais…

- Pas un mot de plus, Langley !

Et soudain, le corps d’Azar se leva, automatiquement. Il ne contrôlait plus rien… ou plutôt si, il contrôlait tout, mais ne pouvait pas empêcher cela d’arriver. Son corps se mit debout, au niveau du mat central, puis il attrapa le fil. Une larme nerveuse dégoulina rapidement le long de sa joue, tandis que sa main chercha le fil. C’est à ce moment que le petit appareil glissé dans sa tenue se mit à sonner. Il n’y croyait plus.

« Annulez. »

Ce simple mot provoqua chez lui un tel soulagement qu’il manqua de s’effondrer. La législatrice le rattrapa cependant juste à temps. Il se mit à sangloter dans ses bras, tandis qu’elle s’efforça de le consoler, levant les yeux vers l’île, yeux dans lesquels le défi avait remplacé la tristesse.



Ah, le pouvoir de Konan !

Ce qui est important pour toi, c'est le combat contre Vlad, à poil.
Il est au niveau 25 et il attaque.

Ne sous estime pas ce moment, il est peut-être décisif pour la suite.

Sinon comme d'hab, des anecdotes, des indications pour la suite... (pas forcément de ce Rp d'ailleurs... avis aux intéressés Rolling Eyes)
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Sairento Satsujin
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Dim 5 Jan - 2:34

Une Tournure Décisive!


Sai n’avait absolument rien comprit! Un instant il tirait des balles sur ce Decima et le suivant il se retrouvait totalement nu comme Konan et les autres alors qu’une partie de la mairie s’était évaporé. La situation le dépassait totalement mais cela semblait être la règle d’or de cette journée, faire en sorte qu’il ne comprenne rien à ce qu’il se passait. De toute façon au vu du phénomène il ne fallait pas disposer d’un QI extrêmement élevé pour comprendre qu’il s’agissait là de l’action d’un Fruit du Démon. Sai ne connaissait que très peu de choses des capacités de Konan mais vu l’aisance dont il faisait preuve, visiblement déterminé alors que le faux-agent semblait décontenancé, lui fit déduire qu’il s’agissait d’une action du chef mafieux. Il ne savait pas pour autant qu’elles étaient réellement les capacités de ce pouvoir mais la seule chose qu’il remarquait était qu’il se sentait léger, trop léger! L’absence de ses armes avait tendance à créer un effet de panique en lui qui ne lui plaisait guère. La nudité en elle-même ne le gênait absolument pas, mais le fait de ne plus avoir aucune arme disponible le rendait vulnérable ce qu’il avait énormément de mal à accepter. Après tout il n’avait pas les capacités de corps à corps suffisantes pour pouvoir faire quoi que ce soit d’intéressant à ce niveau.


La Main Silencieuse avait désormais enlevé les effets de son pouvoir, regardant Konan lever la main, à l’intention de quelques soldats qui devaient peupler les alentours, le maudit les avait totalement oublié ce qui aurait pu lui coûter cher. Il observa le chef mafieux s’adresser à son homme de main en le désignant avant que Vlad ne foncent sur l’assassin tandis que Konan se dirigeait vers le faux-agent. Les deux mafieux semblaient se diriger vers leur vis à vis avec comme idée visible de vouloir engager un combat, en tout cas ils avaient une attitude agressive. Le hors-la-loi fixait le mafieux qui courait vers lui totalement nu, hésitant sur la conduite à tenir. Il aurait pu tenter d’affronter l’homme mais il avait très nettement vu que l’ordre venait de Konan et donc il ne valait certainement mieux ne pas provoquer le combattant réputé qui semblait déjà être à court de patience. L’assassin ne savait pas à quel endroit mais il semblait qu’il ait commise une nouvelle erreur pour laquelle le mafieux devait le punir en quelques sortes. La Main Silencieuse ne voyait pas vraiment de quelles autres possibilités il pouvait s’agir puisque s’il avait voulu se débarrasser de lui en le tuant ou en le livrant il aurait pu le faire une bonne centaine de fois lorsqu’il s’était trouvé dans la base.


Posant son regard dans les yeux de l’homme qui fonçait sur lui l’assassin se mit droit comme un I, attendant simplement que Vlad ne l’atteigne. Néanmoins, pour des mesures de sécurités personnelles, il recula légèrement lorsque son adversaire le frappa, l’envoyant s’étaler au sol sans l’assommer grâce à ce dernier réflexe. Se contentant de redresser son buste en grimaçant et en se tenant la tête de la main l’assassin replongea son regard dans celui du mafieux. Il venait de prendre un coup assez puissant qui l’avait légèrement sonné, mais il ne savait absolument pas comment aller se dérouler la suite des événements. Si l’homme continuait à l’attaquer avec hargne l’assassin serait obligé de contre-attaquer, il ne pouvait rester là à se faire frapper sans rien faire. Après tout s’il n’y avait pas de raisons apparentes pour Konan de le livrer si jamais c’était ce qu’il avait décidé de faire Sai n’aurait d’autres choix que de se battre jusqu’à sa mort pour sa survie. Reportant rapidement son attention vers Konan il constata que le tueur qui l’avait agressé dans la matinée avait été dominé par le chef mafieux qui semblait être en train de réfléchir à ce qu’il allait faire de lui. Se retournant vers Vlad le hors-la-loi restait sol, attendant de voir ce qui allait se passer pour prendre une décision sur la conduite à tenir qui serait certainement décisive pour sa survie.




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Sairento Satsujin
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Lun 17 Fév - 23:18









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Résumons ce qu’il s’est déroulé jusqu’à présent.
Cette journée débutait avec l’arrivée d’un client qui, après ses croissants matinaux, était entré dans le magasin qui lui faisait visiblement envie : les Questions silencieuses. Mais ce client n’était en réalité pas venu débourser son argent. Non, il cherchait le propriétaire, Sairento Satsujin, et ce n’était pas pour lui poser des questions.

D’intrigante, la matinée passa alors à surprenante lorsqu’une équipe d’agents gouvernementaux, tout de noir vêtus, dirigés par deux Législateurs de l’AOI pointèrent le bout de leur nez. Ils en avaient après ce client, qui ne s’échappa par une fenêtre.
De surprenante, la journée devint explosive. Un assassin en fuite, des agents blessés, avec une balle dans la tête pour l’un d’entre eux. Le tueur silencieux avait su montrer aux autres personnages qu’il pouvait être tout aussi dangereux et important au sein de cette histoire.

Puis le maitre des lieux fit son apparition. D’abord plutôt irrité d’être mêlé à une intrigue si peu intéressante, il avait fini par décider de s’approprier la situation, comme il savait si bien le faire. Avant d’être un cerveau criminel, il était surtout un opportuniste de première. Il n’y avait qu’ainsi que l’on pouvait se hisser au premier rang.

Himitsu Shima, bientôt midi, soleil au zénith, la tension était palpable devant le trou béant dans la façade qui faisait désormais office d’entrée pour la mairie. Sairento Satsujin, Carl Johnson, Gustav Maslow, Harishigawa Konan, mais aussi Lailine Hart, Vlad et même l’intrigante Lydia… tous ces noms n’apparaitraient probablement jamais dans les manuels d’histoire, pourtant aujourd’hui, ils étaient sur le point de la faire changer.

- Sage décision, Sai, commenta le Destructeur en s’approchant vers ce dernier, c’est que Vlad aurait pu sérieusement t’amocher et... honnêtement, ça m’aurait fait de la peine.

Toujours nu, il prit le jeune homme à part, tandis que Vlad parti chercher quelque chose. Les tireurs gardaient Gustav en joue, prêts à faire feu au moindre geste suspect de sa part.

- Ce mec est membre de l’Ordre que le gouvernement cherche absolument à abattre. Je ne connais pas trop les détails, mais ces gars sont actuellement encore plus traqués que les Révolutionnaire. Bref, récemment par je ne sais quel tour de magie, ils ont réussi à s’approprier une importante parti de la Marine… Mais il leur faudra de la nourriture et des armes pour cette nouvelle armée, ils auront besoin de soutien.

Anti ou pro gouvernement, pour ou contre l’esclavage, adhésion ou non du royaume Ryugu au gouvernement mondial, tant de questions que Konan ne se posait pas. La seule vrai question, c’était celle de l’argent. Il allait là où il pouvait faire du chiffre, amasser du berry, sans état d’âme, sans opinion, sans éthique. L’Ordre Decima ? Tel supernova ? Tel Empereur ? Tel Amiral ? Il s’en fichait éperdument, tout être vivant doté d’une tirelire dans ce monde était un potentiel client.
Vlad revint avec de la cire chaude, du papier et un stylo. Il se pencha ensuite pour servir de support à un Konan concentré, qui rédigea rapidement une lettre qu’il signa et plia. Puis, il la glissa dans une enveloppe qu’il scella en y apposant sa main, préalablement imbibée de cire chaude – oui, normalement on utilise un cachet. Il s’avança ensuite vers l’homme perroquet, sourire aux lèvres.

- Qu’est-ce que c’est ?

- Un message, pour ton chef. Je pense que vous aurez besoin de mon aide, très bientôt.

La remarque fit sourire Gustav, qui s’empressa de rétorquer.

- Ha, et pourquoi on aurait besoin de ton aide ?

- Parce que le Gouvernement Mondial n’est pas votre seul adversaire. Et quand tous les autres vont vous tomber dessus, ça sera pas joli joli, lui répondit-il, satisfait de la tournure qu’avaient finalement pris les évènements, et ce sera Sairento qui délivrera ce message. Je veux qu’il devienne l’unique passerelle entre ton chef et moi.

- J’ai été envoyé ici pour l’éliminer, pourquoi je devrais accepter cette offre ?

Gus’ regretta très vite d’avoir posé cette question. Comme s’il s’attendait à une telle réaction, Konan afficha son habituel sourire dément, et s’approcha, toujours en marchant, vers l’assassin en mission. La nudité des protagonistes ajoutait à cette scène sérieuse un côté surréaliste, plus dérangeant qu’amusant.

- Pourquoi, hein ? Parce qu’avec tout le grabuge que t’as fait aujourd’hui, tu mériterais que je t’exécute de mes propres mains, Y. Donc j’espère m’être bien fait comprendre, il est mon messager, pas d’appel, pas de lettre, juste lui. Si je découvre que vous me l’avez abimé – et crois-moi, je le saurai assez vite si ça arrive – je vous retrouverai, toi et tes potes et ça sera pas beau à voir.

Gustav opina du chef, il n’était de toute façon pas en mesure de prendre ce genre de décision. Il amènerait Sairento jusqu’au Souverain, ce dernier déciderait d’accepter ou non l’offre du mafieux. Pour avoir fréquenté le milieu pendant longtemps, il savait toutefois que ce n’était pas le genre d’individu à avoir comme ennemi.

A présent, tous les regards étaient tournés vers le concerné. Ils avaient décidé pour lui, s'étaient mis d'accord sur son futur sans lui demander son avis. Qu'allait-il faire, comment allait-il le prendre ? Accepterait-il ce rôle central, si pesant, pour les évènements à venir ? Réalisait-il seulement que de sa décision dépendait probablement l'issue d'une terrible guerre à venir ? Avait-il également sut lire entre ligne, en comprenant où Konan voulait vraiment en venir ?
L'imprévisible, le silencieux, Sairento Satsujin.

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Un Message!


Sai n’écoutait plus ce que disaient Konan et l’autre assassin, il ne faisait que ressasser la même idée indéfiniment dans sa tête. Il ne pouvait pas tuer cet homme! Pourquoi?! Quel était le prix d’une telle chose?! La haine qu’il éprouvait envers cet individu s’était amenuisée avec ce que lui avait dit le chef de la mafia mais elle n’en restait pas moins extrêmement présente. Il tentait d’accepter ce fait mais son corps tout entier semblait vouloir le refuser. Il avait toujours tué les personnes qu’il souhaitait, sauf les deux qui l’avaient battu, triste souvenir. Il agissait par pulsion, sans jamais réfléchir aux conséquences de ses actes et ça lui allait très bien, mais maintenant on lui demandait d’y réfléchir et à vrai dire ça lui faisait peur. Bien sûr jamais il n’avouerait une telle faiblesse mais le fait était qu’il devait prendre une décision en y pensant. Il constata alors que tous le regardaient, attendant visiblement de connaître sa réponse, ne pouvait-il pas simplement étouffer ce dénommé Gus avec la lettre avant de retourner chez lui? Il demeurait silencieux car c’est ce qu’il savait le mieux faire mais pour la première fois il constata que ce silence l’oppressait, il devait répondre car chaque seconde de silence devenait de plus en plus difficile à supporter.


Miro n’en croyait pas ses yeux, comment en à peine deux heures d’absence la boutique de son mentor avait pu se retrouver dans cet état? Il y avait eu du grabuge et visiblement Sai n’était plus dans le coin! Fonçant vers un Volia il s’élança dans les airs sur le dos de l’animal, survolant la ville en tentant de retrouver celui qui l’entrainait, ou tout du moins un indice. Constatant un attroupement près de la mairie qui ne semblait pas avoir été épargnée non plus le Miroir piqua vers un des hommes qui semblait viser les hommes sur la place. Sautant au dernier moment il fit tomber le malfrat avant de récupérer le fusil et de le prendre en otage en le relevant. Il constata alors avec surprise le fait que la Main Silencieuse se trouvait avec quelques inconnus totalement dénudé au milieu de la place, immobile tandis que tous le regardaient. Il chuchota alors à l’oreille de sa victime :

Donne-moi une seule bonne raison de t’épargner!

Sai venait de lever les yeux au ciel, cherchant n’importe quoi pouvant l’aider à faire son choix lorsqu’il vit l’oiseau bien plus grand que tous les autres dans le ciel. Aussitôt il cria à l’attention de tous les tireurs embusqués autour de la place :

Ils sont avec moi ne tirez pas! Miro vient ici il y a pas de problème!

A peine avait-il fini sa phrase qu’il siffla, appelant ainsi les deux animaux qui tournaient tels des charognards au-dessus des hommes dénudés. Les deux Volia piquèrent alors vers la place pour atterrir de chaque côté du maudit. Il chercha alors son allié du regard pour finalement le voir assommer un hors-la-loi avec la crosse d’un fusil avant de se diriger vers eux. Les événements se succédaient à toute vitesse, ne lui laissant pas le temps de souffler il décida alors de répondre à la question silencieuse qui maintenait toute l’assemblée en haleine depuis quelques secondes :

Alea Jacta Est!

Sur ces mots il prit l’enveloppe, avant de reprendre en fixant Konan du regard:

Mais il faudra quand même qu’on parle pourcentage et que je récupère mes armes!








Se dirigeant vers son oiseau il monta sur celui-ci et lança à l’assassin qui ne bougeait plus, toujours tenu en joue par les soldats de Konan :

Montes sur l’autre on passe à ma boutique s’habiller et tu m’emmènes délivrer ce foutu message esclave!

Il avait rajouté ce petit mot pour bien rappeler qu’il avait échoué dans sa mission. Cependant Sai gardait bien en mémoire le fait qu’il n’était pas encore tiré d’affaire, le simple fait de suivre cet homme jusqu’à son chef était l’équivalent de se jeter dans la gueule du loup. Mais il était prêt à ouvrir l’estomac de cet animal s’il le fallait!





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Dim 2 Mar - 17:10









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Gus laissa parler le messager, interrogeant du regard le chef mafieux. Sairento Satsujin avait-il écouté ce qu’on venait de lui dire ? Probablement pas avec attention. Monter sur son oiseau ? Passer chez lui avant de partir ? S’il n’avait pas été nu, en pleine mission, Gustav aurait probablement rit. Il prit sa forme hybride, munie d’ailes, d’un bec et d’un plumage rougeoyant et s’approcha du jeune homme.

- Il y  a quelque chose que tu ne comprends pas dans les mots : « unique passerelle » ? Demanda-il en pointant de son bec le nouvel arrivant, ainsi que le second volatile. Tu me penses stupide au point de te guider, armé, paisiblement au lieu dans lequel se cache l’homme le plus recherché actuellement ?

Konan ne prononça pas le moindre mot. Il en avait terminé avec cette histoire et tourna les talons vers son bureau. Trop de temps perdu, pas mal de retard à rattraper. Julie, sa fidèle secrétaire, apparut alors de nulle part sur sa droite et lui tendit une robe de chambre ornée de motifs à fleurs rouges. Mais un œil attentif aurait remarqué qu’en réalité, il s’agissait de fleurs blanches maculées de sang. Il leur adressa cependant un dernier message.

- Ne vous en faites pas pour vos vêtements, tout réapparaitra d’ici une semaine.

Et il disparut définitivement, accompagné de sa secrétaire, laissant ainsi Vlad, CJ, Gus, Sai et les tireurs, au niveau de l’entrée. Le semi perroquet chuchota à l’oreille du tressé, qui retrouva alors sa liberté de mouvement. D’un bond, Carl s’éloigna, foudroyant du regard celui dont il avait été le jouet au cours de ces dernières minutes. Il l’aurait bien attaqué, maintenant, mais savait qu’en agissant de la sorte, il irait à l’encontre des plans du boss. L’équation ? Il l’avait résolue instantanément lui. « Un partenariat avec les Decima »… La bonne blague. C’était surtout l’occasion d’avoir un infiltré dans cette nouvelle organisation montante, un homme de l’intérieur… Quelqu’un qui pourrait le tenir au courant. Une manière pour Konan, de passer la laisse autour de ce Centes, comme il l’avait déjà fait pour tant d’autres auparavant.

- Il y a trop d’inconnues dans le problème, mec. Comment on peut être certain que ton pote le roi ne lui lavera pas le cerveau, par exemple ?

- Vous ne pouvez pas, justement. On a besoin d’une garantie, nous aussi. Mais le Souverain n’est pas idiot, il ne tentera rien qui pourrait nuire à ses alliés… Donc, tant que vous agirez à notre égard en tant que tel, il n’arrivera rien.

- Business is business, hein ? Fit-il en haussant les épaules.

La suite de cette citation, Carl la connaissait bien. « … Et c’est toujours une victoire pour l’un des deux camps. » Le véritable destin de l’assassin silencieux dans cette histoire se révélait finalement. Ce rôle de messager n’était qu’un prétexte, il était en réalité le sceau de cette nouvelle alliance.

- Bon, si on a fini, tu montes sur ton piaf et t’essayes de me suivre, on s’envole pour Merveille et ne t’en fais pas pour ton camarade, tu le reverras au mieux d’ici trois jours.




Plutôt que de poster au conditionnel, j'ai préféré faire court ici. Le prochain post sera probablement le dernier !
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