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[Présent] - A dur labeur, toute récompense n'est pas due. [Pv : Béryl]
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Lun 12 Juil - 0:12


La mission avait été difficile, mais Béryl l’avait menée d’une main de maître. Abordée par un homme-chat qui lui avait demandé de démanteler peu à peu l’influence de Zororo Dutoutou, la nouvellement maudite du Sphinx s’était illustrée dans cette opération avec brio en détruisant progressivement ses alliés et en créant un contexte tristement favorable à sa déchéance. Elle avait pris le problème à bras le corps pour finalement se retrouver dans cette salle du coffre-fort, ouverte. Elle s’attendait donc à tout instant à voir débarquer l’homme-chat qui voudrait sûrement en voir les conséquences, et ce ne fut évidemment pas lui qui arriva par la porte d’entrée.


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Samaël De Stefano, Le Délieur de Langues
Tueur à Gage (?) primé à 45.000.000 B.

Le visage fermé, les traits marqués par la fatigue, Samaël De Stefano dit « Le Délieur de Langues » était un tueur à gage professionnel. Sa prime de 45.000.000 de Berrys n’avait cependant pas bougée depuis deux ans, et il semblait ne plus prendre de commandes particulières. Ses yeux carmins s’étaient posés sur la silhouette de la jeune femme, sans pour autant montrer une quelconque attraction à ses charmes. Ce qui le faisait vriller, lui, c’était autre chose. Ni le sexe faible, ni le sexe fort, ni le sexe tout court en réalité. Il trouvait une autre forme d’extase autre part.

    - On dirait que Khaj’ a bien fait son travail. Je voulais m’assurer que tu n’avais pas fui en prenant tout le pactole avec toi, Béryl Zest.

Il pointa son sourire vers la jeune femme comme on pointe une arme létale. Ses lèvres étaient deux lignes fines qui semblaient tenir entre elles la vie de Béryl, tant la pression qu’il mettait dans sa mâchoire était importante.

    - Dis-moi, il y a quelque chose que je veux vérifier. Pourquoi l’avoir tuer ? Oh, et ne me mens pas… J’ai les moyens de te faire parler, précisa-t-il sur un ton tout aussi menaçant que crapuleux.

Il n’était sûrement pas à prendre à la légère, et Béryl ne s’attendait pas à une réception pareille. Il n’avait pas entendu le contenu précis des ordres que l’homme-chat avait donné à cette femme, mais il était à présent curieux de voir là où ça allait le mener.



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Beryl Zast
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Lun 12 Juil - 2:00





On avait dit non pour les entourloupes !


Couvant son urne telle une dragonne, son œuf, la cornue était paisiblement en train de passer son doigt sur le bord du couvercle quand quelqu’un s’approcha. Elle s’attendait à voir du monde, en particulier l’homme-chat, malheureusement, il s’avérait que l’inconnu l’avait peut-être trompée.

Fronçant les sourcils à l’apparition du jeune homme aux yeux pourpres, elle s’enfonça plus profondément dans les pièces d’or quand il bloqua sa seule porte de sortie, se tenant pile dans l’entrée, lui provoquant un frisson. Qui pouvait-il bien être ? Qu’est ce qu’il était et surtout, que faisait-il ici. Restant muette, la blonde attendit les premiers mots du garçon aux émotions de marbre.

L’éphèbe lâcha des mots sans directement s’adresser à elle, commentant sur ce qu’elle comprenait être l'œuvre de l’homme-chat. Puis finit par la nommer directement, commettant une petite bourde au passage, mais soulignant qu’elle était bien où le groupe de l’agent voulait qu’elle soit.
-Zast, corrigeait mollement Béryl, consciente que cela n’était pas important.

La chose aux yeux rouges lui sourit d’une manière étonnante. Elle avait été trompée, du moins elle l’imaginait, vu que la créature semblait être venue les mains vides, sans la “chose” que l’autre agent promettait. Cela ressemblait fort à une organisation, et malgré son implication, elle n’avait pas tellement envie de finir mâchée dans la gueule d’un loup qu’elle n’avait pas soupçonné.

Elle s’attendait à ce qu’il l’attaque de part et d'autre, sans qu’elle puisse trop se défendre. Après tout, l'homme chat savait de quoi elle était capable. Le garçon ne fît rien de tout cela, visiblement, sa curiosité l’avait mené là, entre autres choses. Il la menaça, ce qui ne fît ni chaud ni froid à la femme. Si il avait les moyens de la faire parler, alors il avait les moyens de la détruire, la menace n’avait aucun intérêt, sinon effrayer les pucelles. La femme sourit, passant de nouveau son doigt sur le couvercle de l’urne plusieurs fois le temps de préparer une réponse qu’elle pensait satisfaisante et qu’elle ressentait comme être la vérité. Elle posa la dernière demeure de l’homme par terre, à ses pieds.
-Ton… Peu importe ta relation avec lui, l’homme-chat, m’a dit de faire plonger cet homme dans le désespoir, de briser toutes ses connexions, de l’humilier. Il m’a notifié qu’il n’était pas nécessaire de le tuer car il mourrait de toute manière, mais mon avis divergeait.

Prenant une poignée de Berry en main, elle les laissait tomber un avant de garder le dernier entre son pouce et son index.
-D’une part, pour briser toutes les connexions et le plonger véritablement dans le désespoir, je me devais de briser la mienne en dernier. La manière dont j’ai choisi de briser ce lien était de le trahir ouvertement, mais mes intérêts primaient sur sa survie. S'il vivait encore, il aurait pu me répudier, salir l’image de la fiancée ayant perdu son magnifique parti et qui méritait sa fortune par le lien qu’ils avaient créé. Sans cela, et seulement avec la parole d’un inconnu, je devais me fonder sur une promesse d’un homme-chat énigmatique, ne me garantissant ni butin, ni image.

Laissant la pièce se poser sur son pouce, elle la propulsa derrière elle comme pour tirer à pile ou face, mais sans la rattraper.
-D’autre part, si vous connaissiez Zororo Dutoutou comme je le connais, ce dont je ne doute pas, mis à part pour ses talents dans la chambre à coucher qui soit dit en passant sont loin d’être seulement une légende urbaine, alors vous savez que peu importe le gouffre dans lequel il se trouve, il n’est pas du genre à se laisser simplement abattre. Le lendemain même de sa chute, il aurait trouvé une méthode pour acheminer tout de même ses marchandises, même si cela devait passer par des dépenses dispendieuses pour acquérir sa propre flotte et se passer d’un intermédiaire.

La femme se laissa chuter légèrement en arrière, enfouissant ses bras dans la montagne de pièces et de billets, créant comme un remous dans une eau boueuse étincellante.
-Il en avait les moyens, et même sans moi, il aurait continué, comme il l’a toujours fait. C’est pour cela que je l’ai tué. Au moment le plus vulnérable, sans moyens en tête, sans méthode pour sortir de son gouffre, avec tous les piliers de sa vie et une fiancée le trahissant en l’empoisonnant et le s’appuyant sur lui, l'empêchant même de ramper, comme l’homme-chat désirait le voir faire, ne lui permettant même pas cela. Ses yeux mon contemplé jusqu’à la toute fin, stupéfait de ne rien avoir vu venir, faisant les connexions entre toutes les pièces de sa chute une première fois avant de se rendre compte qu’il ne passerait pas la nuit, car sa fiancée ne le permettrait pas pour une raison qui lui échapperait toujours.

La femme se redressa, appuyant ses mains sur le tas d’or pour se lever, et croisa ses bras.
-Qu’arrive-t-il, maintenant que je vous ai dit ce que vous vouliez savoir ? Vous me torturez quand même pour être sûr ? se résignais la femme, un ton quelque peu arrogant, ponctuant sa phrase en étouffant un rire nerveux.


Beryl Zast
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Lun 12 Juil - 22:30




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Samaël De Stefano, Le Délieur de Langues
Tueur à Gage (?) primé à 45.000.000 B.

A la dernière demande de la jeune femme, le hors-la-loi ne put que sourire. La torturer ? C'était évidemment une possibilité, si elle avait refusé de parler. Cela n'entrait pas en compte actuellement. Il tira une caisse et s'assit dessus, les deux mains posées de manière décontractées de part et d'autres de lui-même. Il ne dissimulait pas sur ce visage finement ouvragé les émotions qui le traversaient. La chambre forte ne renfermait qu'une fortune factice, quelques millions de berrys tout au plus. Ce n'était normalement pas nécessaire pour une personne comme lui de se déplacer, et à vrai dire il ne venait pas pour cela.

    - J'étais déjà dans les parages quand tu as tué cet homme. C'était le job pour lequel j'avais été payé. Je ne fais plus cela normalement, mais ce marchand possédait une valeur particulière pour mes amis.

Il se tut un instant, et se leva de son assise pour saisir un livre de comptes qui se trouvait près de l'entrée. Dedans y étaient répertoriés les contacts de cet homme, ainsi que ses transactions avec certaines mondanités : on pouvait y noter par exemple un nom de souverain, mais aussi celui de hors-la-lois comme Allonzo Illiago ou Roger Pludçoul. Ce dernier nom était une entrée assez récente, ce qui interrogea le hors-la-loi. Ce fameux Roger était encore sur l'île, n'est-ce pas ?

    - Je vais te donner un conseil pour la suite : trouver un moyen d'abattre son adversaire est une bonne chose, mais à moins que ce soit une vengeance, laisser ses contacts en vie peut s'avérer être le meilleur moyen de ne pas avoir à investir dans de la main d'œuvre supplémentaire. Cet homme, Zororo Dutoutou, a refusé de travailler pour nous. Notre objectif était de prendre sa place, tout simplement, ce qui va être difficile à présent. Notre ami Khaj n'a pas été assez précis dans ses instructions.

Un long soupir s'échappa de Samaël avant qu'il ne tourne finalement les talons en direction de Béryl.

    - Tout comme nous pouvions avoir des yeux sur toi pendant toute l'opération, nous en avons un peu partout dans le monde. Notre groupe d'amis est une organisation... disons nouvelle, pour l'instant sans nom. Elle est pourtant déjà tentaculaire. Si tu le souhaites, une place t'attend à l'intérieur... Tu pourras profiter de mon contact pour t'étendre là où tu le souhaites, en échange de quoi nous pourrons t'appeler pour nos petites opérations. Oh, bien sûr... il faudrait que tu me rendes un dernier service avant cela.

Il referma le livre de comptes dans ses mains, sans le regarder. Il attendait une réponse de la part de Béryl. Elle n'aurait sûrement pas plus d'informations sur l'organisation en questions, mais un contact avec Samaël pouvait être une bonne chose. Si elle cherchait la renommée ou la fortune, tout cela pouvait-il lui être offert en commençant d'ici ?

    - Ta réponse, Béryl... Zast.


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Mar 13 Juil - 2:45





Le pacte avec le diable aux yeux rouges.


La créature aux yeux rouges semblait s’amuser de la remarque de la cornue, accentuant son sourire sans répondre à la question. Il avait l’air de refuser la proposition, préférant faire comme si c’était chez lui en s’installant confortablement, prenant soin de s’arroger une caisse pour poser son postérieur. L’homme lui donna la raison de sa venue, ce qui relâcha un poids des épaules de la demoiselle qui se laissait retomber dans la pile de pièces, prête à écouter le reste du baratin du jeune homme avant qu’il ne prenne une quelconque décision.
-Alors j’ai fait ton travail à ta place, j’imagine que je peux m'asseoir sur ton salaire.. soupira la femme en comprenant qu’elle n’aurait pas un Berry. Dommage, je ne pensais pas que le chat penserait que je serais si fragile au point d’avoir besoin d’un “professionnel” pour s'acquitter de la tâche de tuer une cible que j’avais moi-même rendue vulnérable, moqua la blonde en faisant des guillemets avec les doigts sur la mention de professionnel.

Le type, toujours “chez lui”, consulta le livre de compte du magnat, comme si de rien n’était. “Bye bye la valeur monétaire de cette information”, pensa-t-elle. Il commenta sur la mort de Valik et celle du capitaine pirate, comme si c’était sa faute.
-Qu’est ce que tu viens de me putain de dire !? s’exclama Béryl, qui aurait recraché sa boisson si elle était en train de boire. Vous donnez des conseils et vous comprenez juste après que c’est la faute d’un de vos hommes qui ne sait pas être précis sur ses instructions. C’est se foutre de moi que d’entendre dire que je fais mal mon travail et que j’ai besoin de conseil alors que c’est moi qui me suis farcis tout le boulot avant que vous n'arriviez comme des vautours !

Béryl prit quelques instants pour souffler bruyamment sa frustration, puis se calma, se releva et s’assit au bureau que les serviteurs avaient entreposé à l’intérieur avec le livre de compte que tenait la créature aux yeux rouges. Elle sortit un papier du tiroir, attrapa une jolie plume déjà taillée et la mouilla de la langue avant de la plonger dans l’encrier.
-Moi, dicta à haute voix la femme en écrivant, Zast Béryl, dernière compagne du défunt Dutoutou Zororo, déclare par la présente céder l’exécution du contrôle mercantile des précédentes affaires de son fiancé. Je renonce à mon héritage en faveur d’un investissement dans la compagnie de “qui vous voudrez”, qu’il puisse librement diriger les opérations qu’il désire, dans le bien des intérêts de la fortune léguée, dans l’esprit que son créateur suivait, avec tout les égards dû à sa personne. Je déclare également l’ancienne villa appartenant à ma personne comme nouvelle propriété de sa compagnie à titre gracieux, et permet à cette même compagnie de me verser un acompte à sa discrétion, si elle le souhaite, des bénéfices liés à l’investissement, d’un montant qui lui paraîtra convenable et compatible avec sa fonction mercantile, pour assurer à mon défunt fiancé que son héritage prendra soin de ma personne, comme il l’aurait souhaité.

La cornue signa le papier, le tendant ensuite à l’homme aux yeux rouges.
-Il reste Mirabas, à Orthensos, peau hâlée, un seul œil, cheffe du port, qui ne s’opposera probablement pas à la proposition si vous négociez correctement, et vous le savez très bien. Que vous importe que les autres soient incapables de gérer votre négoce, vous ne perdez que cinq pour cent des bénéfices que vous auriez fait avec Valik. Et encore, ça c’est si il ne vous avait pas entubés avec ses magouilles. Elle est honnête dans ses affaires, et j’ai confiance en elle pour cette tâche.

La femme se relaxa un moment sur sa chaise, réfléchissant à la proposition du tueur professionnel. Certes, leur réseau d’information avait l’air relativement performant. Mais de ce qu'elle pouvait en voir, leurs performances au-delà de cela avaient l’air relativement limitées. Elle ne doutait pas de la puissance du type en face, seul un fou aurait envoyé quelqu’un d'inapte pour bluffer.
-Laisse moi récapituler, j’ai troqué mon premier plan de m’emparer de sa fortune pour un autre ou je m'empare de sa fortune, et d’une offre mystérieuse. Et au final je me retrouve menacée de torture, probablement d’une mort rapide et impromptue, au point que pour ma sécurité il me semble plus raisonnable de céder ma fortune a un réseau en échange d’un pécule à votre entière discrétion, histoire que l’enculade se passe sous lubrifiant. Ca et on m’offre en prime une position peu enviable, ou je me retrouve mêlée à vos magouilles en plus de devoir organiser les miennes, et tout cela avec en plus une autre condition.

Cette remémoration avait donné le temps à la cornue d’y réfléchir, se sentant tout de même piégée.
-Je te mentirais si je te disais que j’apprécie de me faire baiser dans les grandes largeurs par un groupe d'inconnus utilisant la menace comme poignée de main.. Le seul moyen que je vois d’accepter pareille offre, c’est d’avoir une liste de la plupart des noms et des positions de votre organisation, pour assurer que, si jamais vous décidiez de me refaire l’amour sans mon consentement, les couperets viennent hacher vos ridicules petites misérables bourses… Ca et bien entendu, une prime pour mon premier contrat, un nouvel endroit ou vivre, un solde conséquent et une promotion.

Il y aurait probablement des “hics” à toutes les propositions, le point de pivot étant bien entendu la liste compromettante. Elle eut une idée à ce propos qu’elle notifia à la créature aux yeux rouges.
-Si la liste dérange, je peux réfléchir à l’idée d’y ajouter la condition qu’au bout de quelques années, je la détruise, puisque je me serait compromise autant que vous, et que nous formerons pour ainsi dire une famille, pas que ca arrange l'image de coucher avec mes frères et soeurs ceci dit.. termina-t-elle sur une pointe d'humour.

Elle haussa les épaules, et tendit la main, toujours assise sur la chaise. L'idée était lancée, et elle avait été gourmande, mais c'était son droit après tout et l'ambition n'était pas une mauvaise chose pour évoluer.


Beryl Zast
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Mer 14 Juil - 14:58




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Il l’observait et notait mentalement quelle attitude, quelles idées cette femme pouvait avoir. Ce n’était pas très flatteur de se dire cela, mais il était convaincu qu’elle avait un orgueil aussi démesuré que sa poitrine. Elle ne semblait pas comprendre la différence entre eux et elle, le chemin qu’elle avait à parcourir était encore bien long, et elle confondait déjà une relation de subordination à une relation de collaboration. Bien sûr, il fallait être plein d’ambitions dans ce milieu, mais ce qu’elle demandait, ce qu’elle avait en tête, ses revendications, tout cela était démesuré.

    - Bien, fit le hors-la-loi. Je te transmettrai ce qu’il faudra, dès que notre organisation aura fait son premier coup et se sera dévoilée, mais avant cela il va falloir la mériter.

Il s’approcha de Béryl et lui tendit un papier. C’était un bon de retrait, un chèque en quelques sortes. Il permettait de retirer dix millions de berrys d’une des banques qui se trouvaient un peu dispersées dans le monde, et donnait donc accès à ce petit pactole.

    - Voici la récompense pour la mission que tu viens de mener. Maintenant, je peux te confier une seconde mission qui te rapportera à peu près la même somme… Et ne devrait pas être bien compliquée pour toi.

Il semblait insinuer qu’il connaissait les capacités martiales de la jeune femme, ou alors avait-il vu autre chose en elle ? Quoiqu’il en soit, il était clair que cet aparté n’était pas anodin.

    - Et mes paroles ne sont pas des menaces. Tu as accompli une mission, tu as ta récompense. Je voulais te jauger avant de te la donner. Nous pouvons aussi, au lieu de t'intégrer, simplement te contacter ponctuellement pour continuer à travailler avec toi, mais en tant que mercenaire. J’aurais aimé que la première option soit bien accueillie d'emblée, et elle reste ouverte si celle-ci ne te tente pas plus. En revanche, si tu nous rejoins l’échange équivalent se mettra en place et nous te dévoilerons progressivement nos petits secrets, puisque tu en auras besoin dans l’intérêt de progresser.

Il s’était assis à nouveau sur la caisse en parlant.

    - La mission que je souhaite te confier n’est pas un secret, et est la suivante : Roger Pludçoul est un hors-la-loi primé à 16.000.000 de berrys. Disons qu’il cumule les dettes avec différentes instances. Nous voulons le voir mort. D’habitude, je m’en serais occupé… Mais j’ai une autre mission à réaliser. Si tu acceptes, nous t’enverrons la récompense à sa mort, avec un numéro à contacter, et la liste que tu as demandée si tu nous rejoins d’ici quelques semaines.

Si Béryl était informée de ce qu’il se passait dans le monde, ces quelques semaines étaient celles qui les séparaient de la Rêverie, un événement qui réunissait les Rois du Gouvernement Mondial.

    - Roger est dans les parages, il ne devrait pas être trop difficile à trouver, c’est un rat qui se cache assez mal après tout. Oh, et si aucune des options présente ne vous intéresse, je ne vous exécuterai pas, si cela peut vous rassurer.

Il eut un sourire cette fois-ci confiant, mais disait-il la vérité ? C’était toujours une question ambitieuse dans le milieu hors-la-loi, la « vérité ».

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Mer 14 Juil - 18:15





Un assassinat sur commande


l’homme aux yeux rouges avait l’air d’accepter sans trop rechigner, elle l’avait tout de même vu réfléchir. Il dévoila que l’organisation dont il faisait partie était sur le point de sortir de l’ombre, et qu’avant d’accepter les termes la cornue devrait s'acquitter d’une autre tâche. Puis il tendit un papier à son tour que la femme attrapa sans aucune forme d’élégance.

La femme se voyait désormais munie d’une petite somme sous la forme d’un bon à retirer à une banque ou à transférer. Elle regarda le chiffre et soupira, ça ne valait pas le dixième de l’entreprise qu’elle venait de subtiliser ou un cinquième des informations compromettantes que celle-ci contenait. Elle plia le papier et, à défaut d’avoir une poche ou le mettre, elle le plaça dans l’espace présent dans sa grosse poitrine maintenue par sa tenue.

Béryl notait qu’il disait que cela ne devrait pas être difficile pour elle, et elle eut un sourire moqueur.
-C’est un peu contradictoire avec le fait de devoir faire mes preuves. Si c’est pour commencer au bas de l’échelle je comprendrais, mais mon talent pourrait faire bien plus. Mais je m’égare, c’est vous qui payez, votre bourse, vos règles. C’est pas si grave si vos bourses ne sont pas assez grosses, du moins ce n’est pas mon problème, moqua-t-elle avant d’étouffer un rire.

La petite blonde écoutait la suite du discours du jeune homme, qui déposait les armes après l’avoir jaugée d’après ce qu’elle comprenait. Puis l’homme soulignait les options offertes à elle, que Béryl mit dans un coin de sa tête, gardant quand même le fait qu’il avait déprécié les demandes de poste de la demoiselle, considérant qu’elle commençait en bas, déjà un signe alarmant, mais comme elle l’avait dit, “leur bourses, leurs règles”.

Le bonhomme poursuivait sur le contrat qu’il lui offrait, une cible à assassiner. Un crapuleux du nom de Roger Pludçoul, avec des dettes aux cul et le gouvernement désirant sa tête pour seize million. Mais pas d’informations plus que cela, juste un nom lâché comme si ça voulait dire quelque chose. Le type en rajoutait une louche et se permit de sourire après avoir désarmé le piège qui la séparait de sa liberté.

La femme tapota des doigts sur le bureau, avant de regarder ses ongles au vernit bleu turquoise, puis dévia sa vision jusqu’à l’homme aux yeux rouges.
-Puisqu’il se cache dans le coin et que tu a l’air de le connaître, pourquoi ne pas m’en dire plus ? C’est pour tester mes talents de pistage, ou juste pour répéter le même schéma que ton ami le chat qui n’en dit pas assez pour ensuite se plaindre ? M’enfin, c’est vos termes.. soupira-t-elle. Il y a une méthode particulière de laquelle vous souhaitez qu’il meure ? Un message ou symbole à transmettre ?

La femme n’était pas tout à fait de la profession, mais ce n’était pas la première fois qu’elle tuait, et certaines personnes avaient des rites ou des exigences bien particulières, un peu comme pour la prostitution. La cornue se leva, s’étira en baillant, puis fixa l’urne des yeux en disant qu’il valait mieux continuer à demander des trucs, d’une part cela démontre son intérêt, et également qu’elle n’aimait pas particulièrement se lancer sans préparations.
-J’aimerais savoir à quoi m’attendre à l’avance si cela ne vous dérange pas. Je ne doute pas que vous avez fait vos recherches sur lui, si il a mangé un fruit, ou connais un “truc”, comme votre chat, sait se servir d’une épée ou est un pistolier de renom, ca me serait sans doute utile. Jusque là je me l’imagine maigre, faible et fuyard, tout de même prudent pour éviter de se faire attraper, toujours la tête par-dessus l’épaule pour voir les gens dans son ombre misérable. Mais c’est peut-être une montagne de muscles avec le charisme d’un dieu, la puissance de la foudre dans ses mains et une épée en diamant de six pieds de long qu’il manie sans effort, pas que ce soit particulièrement plus dur de le tuer, juste un peu plus long à mettre en œuvre.

Béryl s’approcha de l’urne, elle devrait probablement se débarrasser des cendres en les jetant à la mer ou un truc du genre, histoire de ne pas se trimballer l’objet pendant des années sans savoir quoi en faire.


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Mer 14 Juil - 20:27




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Samaël De Stefano, Le Délieur de Langues
Tueur à Gage (?) primé à 45.000.000 B.

    - C’est une mission, ce n’est pas un test, fit l’homme en se grattant l’arrière de la tête, quittant sa posture sérieuse et arborant un air désinvolte. Roger Pludçoul se trouve sûrement encore sur cette île, mais le traquer demandera sûrement quelques jours. Il doit se cacher dans l’attente que les choses se tassent, il a sûrement senti qu’on était sur sa piste. Il n’est pas dangereux et à cause de ses dettes il ne peut pas engager de gardes du corps. La seule chose qu’il sait faire c’est utiliser sa langue.

Il détailla Béryl avec un air tout aussi froid et calculateur qu’au moment où il était entré. L’absence de lien émotionnel lui permettait de ne pas se concentrer sur l’apparence de cette jeune femme, comme il était capable de se détacher de ses cibles avant de les tuer. Pour autant, il n’était pas ici pour l’assassiner.

    - Nous n’avons rien à faire passer comme message. Tant qu’il meurt, l’essentiel de la mission sera réalisé. Roger Pludçoul est un beau parleur, ne te laisse pas embobiner.

Tournant les talents, il se contenterait de donner l’affiche du hors-la-loi pour qu’elle ait enfin le visage de ce dernier.


Roger Pludçoul.
Hors-la-loi primé à 16.000.000 B.

    - C’est la merde, c’est la merde, c’est la merde !

Cela faisait plusieurs jours que Roger n’avait pas réussi à trouver un moyen de dormir tranquillement. Il se savait traqué, il se savait poursuivi par une tarée. Ses contacts l’avaient prévenus, enfin ceux qui voulaient bien répondre et se moquer de lui. Ses mains tremblaient en tentant de s’accrocher aux barreaux de l’échelle qui lui permettait de monter dans sa cachette. Depuis combien de temps n’avait-il pas pris de douche ?

    - Ça pue, putain… Ah, je déteste ça, je déteste ça.

Il était exténué. Quand est-ce que ça allait s’arrêter ? Soudain, il sentit une drôle de sensation, la peur, le stress, tout cumulé lui provoqua une remontée acide et il se mit à vomir dans un coin de l’appartement d’infortune. Ses yeux étaient rougis, tandis que le plafond délabré laissait passer un petit peu de jour, salvateur en l’absence de fenêtres.

    - Quand est-ce qu’elle va me lâcher, putain ? Qu’est-ce que j’ai fait, merde ?

Il était trop tard pour regretter. Pourtant, en s’essuyant la bouche d’un revers de la main, il se dit qu’il était possible qu’il supplie. Ouais, il allait supplier, il allait lui donner des informations. Il avait quoi en stock de pas périmé ?

Résumé : Je considère que tu le traques depuis plusieurs jours. Tu peux décrire la traque dans ton post, et tu peux avoir reçu des tuyaux de quelques informateurs sur l'île. Tu vas pouvoir le retrouver dans la ville portuaire, dans un appartement délabré sans fenêtres, auquel il faut accéder par une échelle.

Spoiler:

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Mer 14 Juil - 22:22





La chasse est ouverte


L’homme aux yeux rouges lui donnait tout ce qu’il savait sans lutter, visiblement il fallait appuyer pour avoir des informations, le souci était de devoir appuyer à chaque fois, pas qu’il retienne cela volontairement et de force. L’image de l’homme était assez flatteuse, il n’était pas aussi bel homme que son apollon décédé, il lui manquait ce je-ne-sais-quoi de conquérant, de viril, de vertueux. Il avait l’air d’un escroc, le mauvais genre d’escroc, celui qu’on envoie avant le vrai escroc qui lui se fait passer pour la compagnie venant vendre un produit “légal et certifié”. Elle glissa un remerciement au brun qui s’en allait déjà et attrapa son urne.

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Elle avait été faire deux trois courses pour tenir de quoi régler ses affaires. Elle avait collecté des informations à propos de la cible, prétextant vouloir le retrouver pour annuler l’emprunt de son mari décédé qui ne a quittait pas, jouant la femme epleurée, prise d’une considération soudaine pour la misère des autres, liant son destin “tragique” à celui d’autres nécéssiteux.

Ceci dit, elle avait beau faire cela, les gens restaient méfiants, ou ne savaient pas grand-chose, ou les deux à la fois, lâchant des informations nébuleuses, comme pour voir jusqu’où irait la veuve pour satisfaire son envie personnelle. Qu’est ce que cela aurait été simple si le chat avait fait son travail d’informateur, il y avait là de quoi faire le déplaisir de la demoiselle. Mais les bons effectifs devaient probablement servir de plus sombres et plus complexes desseins, se dit Béryl, approchant de sa cible de jours en jours. Elle avait fini par cerner la ville, puis s’était mise à fouiller les lieux abondant de population, généralement le meilleurs pour se cacher, avant de se rendre compte qu’il ne se cachait plus, mais se terrait comme un rat. Il n’y avait pas de demi-mesure, choisissant volontairement un endroit délabré.

Avant de se rendre à la planque enfin localisée de l’endetté, elle avait été commémorer la mort finalement inutile d’un homme qui aurait pu encore lui servir. Puisant dans la grande urne, elle avait jeté poignée par poignée avant d’aller laver ses mains puis de jeter le pot. Elle avait levé sa main propre, fixant la bague à son doigt, tentée de la jeter elle aussi à la mer, puis finalement changea l’anneau de doigt et reprit son chemin.

Elle revint à sa tanière dans la maison qui ne lui appartenait plus, récupéra son arme,ses anciens vêtements et des nouveaux, fit son sac et partit à la chasse au condamné. Elle voyagea jusqu’à la ville portuaire, prit une chambre à l’auberge, prétexta qu’on ne devait pas la déranger, s’enferma dans la pièce et passa par la fenêtre, encapée pour se jeter sur le toit d’en face qu’elle avait repéré. Elle redescendit, se mêla à la foule, alla dans le quartier des miséreux, chercha un des seuls bâtiments qui tenait debout par l’opération d’une divinité architecturale, et grimpa lentement à l’échelle, tâchant de ne faire aucun bruit. Elle parvint au sommet, aperçut le miséreux qu’elle cherchait. La pièce sentait fort, les fluides corporels ne manquaient pas au sol, elle était contente d’avoir remit ses bottes, elle aurait grand besoin d’une douche après cela. Vu l’angle, le type venait de gerber, et il n’avait pas de point de fuite à part par elle, ou par le trou dans le plafond qui paraissait hors d’atteinte. La blonde se remémora les mots de la créature qui lui avait donné le contrat, “...est un beau parleur, ne te laisse pas embobiner.”. Elle se demanda si c’était littéral, qu’il était tellement bon que cela lui avait permis de s’échapper, ou si c’était un autre “truc”, une astuce miraculeuse. Elle était tentée de laisser l’homme parler pour se faire une idée, mais plus vite il mourrait, mieux se serait. Elle avait hâte que tout cela soit terminé et qu’elle ne soit plus sous-estimée pour rien.

Béryl fit un pas discret, puis un autre plus bruyant, et un autre plus bruyant encore, lançant sa course alors qu’elle dégaina sa lame-fouet pour frapper à la gorge d’un coup rageur.
“On verra bien s'il parle bien avec sa gorge ouverte.”, pensa-t-elle.


Beryl Zast
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Jeu 15 Juil - 10:39



Roger Pludçoul.
Hors-la-loi primé à 16.000.000 B.

Il n’y eut pas de seconde chance, ou plutôt de cent-quatre-vingt-quinzième chance dans le cas de Roger. Il avait tellement échappé à la mort ces derniers jours qu’il avait arrêté de les compter… Mais cette fois-ci, il n’en réchappa pas. Quelque chose se brisa au moment où sa gorge fut déchirée par la lame-fouet de Béryl, et où le rouge laissa rapidement place à une couleur livide qui indiquait que le sang avait cessé de circuler. Ses yeux s’étaient révulsés, et ses paupières ouvertes offraient une vision horrifique de blanc dans ses orifices.

Il ne fallut qu’une douzaine d’heures pour que le paiement soit transmis à Béryl. Une bonne bourse de berrys, le montant de la prime de ce fameux « Roger », qui n’était en réalité qu’un petit tour de passe-passe si on considérait la valeur réelle des informations que cet homme possédait sur ses créanciers – raison pour laquelle on l’avait laissé en vie jusqu’à présent. Pour les exploiter, il aurait cependant fallu avoir le dessein de prendre le contrôle du monde hors-la-loi des prêteurs sur gage, et c’était là où Samaël ne s’était pas fait de soucis quant à Béryl, après l’avoir rapidement évaluée.

Finalement, un numéro fut livré en même temps que l’argent. Il s’agissait du numéro d’un intermédiaire qui permettrait à Béryl de contacter les hors-la-lois si elle désirait confirmer son envie de rejoindre l’organisation à l’aube de sa création, ou si elle désirait former une relation de mercenariat avec eux, elle leur offrant des services ponctuels contre rémunération.

Résumé : Roger est mort. Tu reçois donc un total de 26.000.000 de Berrys sur l'animation (ajoutés à la notation ou pré-ajoutés, je vois ça avec le staff). Tu reçois le contact avec l'organisation, tu peux préciser dans un dernier post si tu es vraiment intéressé à la rejoindre, si tu veux une relation où tu leur propres tes services de mercenariat (si on a une mission on t'appelle du coup) ou si tu ne les contactes pas.

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Jeu 15 Juil - 18:12





It's free real décapitated bounty


La nuque du type avait cédé, la peau du cou du type avait cédé, son sang avait coulé et il avait fini par étouffer pour  ensuite rapidement décéder. Ca avait été facile, trop facile, mais c’était là tout ce qu’elle avait besoin de faire. La cornue mit un temps conséquent pour essuyer son arme complexe, puis attrapa la créature presque décapitée par le col et le traîna vers l’échelle, le jetant au bas sans demi-mesure, choquant un ou deux sans domiciles, et presque six gosses qui pourtant dans le coin avaient dû voir bien pire. Déterminée à ne pas dévoiler plus que nécessaire, après avoir rengainé la femme avait simplement agrippé un bord de l’échelle, posant un pied contre le même pour descendre en glissant contre de champ en tenant le bord de sa capuche en place de l’autre main. Elle rattrapa le cadavre et le traîna dans le premier poste gouvernemental qu’elle trouva. Les types lui avaient dit qu’elle serait contactée à la fin de sa mission, pas qu’ils voulaient sa prime, elle pouvait donc jouer sur les deux tableaux et s’attirer un peu de notoriété en la récupérant elle-même. Le soldat de garde eut une expression de recul quand il vit le sang, portant la main à son arme. Béryl leva sa main libre innocemment, montrant une paume, puis tirant la pauvre victime pour l’identification, sortant également le papier de prime. Relâchant sa posture, le garde attrapa le papier, compara avec la tête que Béryl tenait par les cheveux et qui finit par se détacher avec un bruit répugnant, sortant une vertèbre de plus du tronc principal sous forme de petits filaments.
-C’est bien lui, est ce que je peux voir votre ordre gouvernemental vous autorisant à réclamer une prime ?
-Il.. il faut être chasseur de prime pour en réclamer une ?
fit la femme, un peu embarrassée, laissant tomber la tête pour découvrir son visage.
-Miss Zast, mes condoléances, fit le soldat en la reconnaissant.

Les puissants étaient toujours plus ou moins connus, et le port avait été suivi par Zororo qui l’avait innocemment présenté par courtoisie, comme un objet de valeur que l’on montre, au responsable du gouvernement local. Par corollaire, le gouvernement devait savoir plus ou moins le statuts de la femme sur cette île, jusqu’à son visage et son nom.
-Je suis désolé, je ne peux pas vous donner la prime, quoi qu’en soit la raison, à moins que vous n’obteniez un ordre issus du gouvernement vous donnant le statut de chasseuse de prime, et vous enjoignant à poursuivre toute prime qui vous intéresse pour un quota d’au moins une traque complétée par mois.
-Cela à l’air terriblement fastidieux…
nota la cornue, dans son personnage.
-Cela peut l’être, répondit le garde, haussant les épaules.

Béryl fît mine d’hésiter, regardant la tête du pariât, vide de couleur et de charmes, puis se recentra sur le soldat.
-Et si je ne veux pas de la prime, je peux quand même vous le déposer, comme un geste citoyen envers le gouvernement et la population, il a fait du mal aux gens, en plus de mon regretté Zororo, non ? grima la blonde, les yeux humides, plus à cause de l’odeur que de ses sentiments.
-Vous ne toucherez rien si vous faites cela, vous êtes sûre ?
-La paix de mon mari n’a pas de prix, je cherchais juste de quoi combler le vide qui m’habite, maintenant qu’il est partit et que j’ai cédé ses affaires.
-Très bien, c’est vous qui voyez. Vous comptez rester dans le coin ?
demanda-t-il par curiosité.

La femme fit semblant de réfléchir, regardant les alentours, puis maintint un visage triste.
-Cet endroit me rappelle tant de souvenirs, je pense qu’il vaut mieux pour moi que je parte. Si je reviens, sans doute cela sera un moyen pour moi de commémorer la vie que j’ai eu parmi vous, à ses côtés.

Le garde ne savait visiblement pas où se mettre, il la remercia tout de même d’avoir abattu le paria, puis lui souhaita mollement bon voyage, quelle que soit sa destination.

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Attendant dans sa chambre, les volets fermés, la femme reçu un appel et l’argent, elle décida de leurs dire de lui envoyer une carte de membre, si cela les intéressais toujours, parce que le travail avait l’air quelque peu honnête, à défaut d’être légal.



Trop long, j'ai pas lu:
Beryl Zast
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