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[Conquête] La Liberté guidant l’Archipel
Auster Litz
Auster Litz
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Mer 5 Mai - 11:06

La Liberté guidant l’Archipel



  • Sur les pavés, l’animal fait patte blanche. Entrée théâtrale, l’homme qui monte la bête chimérique a fière allure.

    Aslan remonte l’allée, l’avant de son corps est celui d’un grand lion blanc massif au poil saillant et à la crinière bien fournie. L’arrière de son corps est celui d’un oiseau dont la taille est adapté à celle du Lion. L’oiseau est paon aux plumes immaculé et dont la queue, plus grande encore qu’à l’habitude et de la même couleur que le reste du corps traine pour l’instant derrière la bête.

    Sur lui, couleur cassante rouge et noire, se tient le représentant principal de la délégation. En effet derrière lui sur sa droit et sa gauche, deux personnes tiennent des perches bien haut, issant un drapeau qui fait sa toute première apparition dans ce monde. Ces personnes sont Sawyer, qui monte une chimère étonnement charismatique puisque c’est un cerf majestueux au pelage gris avec des défenses d’éléphant qui partent de derrière ses oreilles et descendent en direction du sol et qui se recourbe à une vingtaine de centimètres de celui-ci. De l’autre côté, Jeanzar surnommé The Shield, dont la tenue blanche solennelle presque militaire avec sa cape dénote quand on le regarde sur un énorme animal aux pattes et à la tête de varan et au corps, tout ça avec les couleurs habituelles de ce dernier animal sur l’ensemble du corps.

    Quant aux drapeaux qui claquent au vent, le fond de couleur est bleu, rappelant la couleur de l’eau de la Seas Blue sur laquelle se déroule l’évènement. En son centre, une rose des vents blanche mais seul la lettre « E » est affiché, pointé par la branche Est du symbole. Tout autour, un cercle d’étoile représente les 10 îles majeures que l’on retrouve sur cette mer qui, dans la symbolique de ce drapeau se rassemblent autour d’une identité commune.


    - Maman, tu as vu le bel animal ?! s’exclame un enfant, il tire la jupe de sa mère, bien évidemment, nous passons sur la Place des Quatre vents, signé Auster Litz, comment faire plus symbolique. Les passants s’arrêtent, c’est le même le temps qui s’arrête devant cette parade aussi sublime qu’impressionnante. Celui qui chevauche Aslan jette un intime regard à l’enfant, et sourit. Les commerçants divers qui ont investis la place depuis sa construction sortent de chez eux et parlent avec les autres. Ils chuchotent et même s’ils se demandent qu’est-ce que cela, leurs suppositions sont fortes de vérités. Les rumeurs courent vite et tout le monde sait plus ou moins alors qu’une nouvelle tête a fait sa place dans les hautes sphères politique, un « homme au chapeau rayé » comme on dit.

    A vrai dire, ce qui devait arriver arriva, et si l’étonnement est là, c’est plutôt parce que personne n’aurait soupçonné que cela prendrait cette forme. Mais du côté des organisateur, tout est prévu, théâtral, le trajet, la prestance.

    De là, un nouvel enfant accours et va rejoindre celui qui tient toujours sa mère :

    - T’as vu le Lion, le lion tu l’as vu faire ? Au port, il l’a fait, la roue ! s’exclame l’enfant.

    Puis il raconte l’arrivé des trois hommes sur trois navires, deux grands galions et un navire de guerre,
    - Le plus gros est énorme ! On peut même le voir d’ici sur tu regardes le port ! Viens voir !

    Son interlocuteur jette un œil à sa mère, cherchant l’approbation. Elle hoche la tête, elle l’autorise, non pas à voir un navire, mais à vivre cette journée qui changera le cours de l’histoire de cette île. Non, de cette mer. Peut-être le sait-elle déjà, certains ne l’ont pas encore compris, d’autre si, mais tous le comprendront.

    La délégation poursuit quant à elle son chemin, encore un moment à flâner et à s’exhiber, jusqu’à atteindre la Mairie de la ville. De bouche à oreille, l’information traverse l’espace social et ce téléphone humain la fait sprinter à travers l’archipel. Une stratégie, qu’Orgao s’éveille à cette nouvelle avant même que les monteurs de chimères arrivent à destination.


    Lorsque les bottes noire cirés du représentant touches le sol, il se permet de prendre quelque temps pour caresser la fourrure de sa chimère étincelante. Pendant une seconde ou deux, la bête ronronne et fait la roue, comme pour se dégourdir, celle-ci dévoile une immense envergure, donnant un petit mouvement de recul au maire d’Orange, chef de l’archipel. Il se tient debout, les bras solennellement positionnés le long du corps. À sa droite, Dio, le dirigeant du cirque, qui, sans pouvoir politique officiel, reste une sommité et une référence d’opinion sur Orgao. Derrière les deux personnalités publiques principales, en ligne se tiennent des élues locaux, adjoints au maire, les hauts placés du Cirques, qui l’aide à réfléchir, mais aussi quelques directeurs d’entreprises puissantes et représentant d’organisations sociales et économiques, notamment un représentant de la Place des Quatre Vents.

    Les deux collaborateurs, tenant les drapeaux, les fixent sur les selles sur lesquelles ils étaient assis. Sawyer a fait un effort et porte, comme The Shield à son habitude, une cape blanche et une tenue blanche. Couleur de la paix et de la confiance, de la noblesse, l’enjeu est de taille, l’impression importe plus que le texte. Tout se joue maintenant.

    Le Maire s’approche et serre la main de l’homme au bottes, sa tenue au bas noir et au haut rouge renvoie l’impression d’un homme noble, militaire et gradé. Sa tenue, mais aussi son visage, sa coiffure, son charisme, renvoi un semblant d’image d’homme parfait. Effet de Halo certainement mais il semble qu’une confiance mutuelle s’installe et avec grâce et distinction, il répond à son bonjour et lui serre la main.

    - Bonjour Monsieur Di Venezia, avez-vous fait bon voyage ?

    Des mots qui brassent du vent, un tout de politesse avant d’entamer les sujets plus sérieux que tout le monde attend. Après tout, cela fait 6 mois que Monsieur Litz prépare le terrain, communique, ce sommet politique est à la fois un chapitre qui se ferme et un livre qui s’ouvre.
    Celui de la Confédération Maritime Indépendante, la CMI, le salue d’East Blue, le libérant de l’emprise du Gouvernement Mondial et de ses mensonges

    Pourtant, monsieur le maire ne sait pas que c’est Litz qui se tient en face de lui.


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Auster Litz
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Jeu 13 Mai - 12:28

La Liberté guidant l’Archipel





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    Dans la salle du conseil municipal sont accueillis les dompteurs de chimères. C’est une pièce d’une taille conséquente, elle est suffisamment large pour faire rentrer une foule de citoyen, et au moins deux fois plus longue que longue, si ce n’est plus. Des colonnes incrustées dans les murs servent de décorations, et sont sculptées de feuillages colorés, des vignes à première vue. Accroché au haut plafond, un lustre d’une dimension étonnante, scintillant sous la lumière traversant sa parure en pierre de Crystal. Une rangée de grandes fenêtres se profile sur la face gauche laissant rentrer de la lumière naturelle qui se reflète une immense table ovale bordée de chaises qui trône au centre du lieu.
    Monsieur Di Venezia scruta timidement les ornements, jugeant « too much » la décoration et se concentra sur les discussions qui prenaient lieux alors que l’assemblée se formait et s’asseyait aux bureaux. Après un bref silence d’installation, l’homme aux bottes montantes en cuir fut invité par le Maire à prendre la parole :

    - Merci Monsieur le Maire. Si nous sommes tous réunis aujourd’hui, c’est à la demande d’une personne qui a tous su nous convaincre, nous toucher et qui a gagné sa place dans nos cœur.  

    Et les cœurs parlaient d’eux même, le révolutionnaire qui se cachait sous cette nouvelle apparence pouvait le sentir. Peut-être parce que tout le temps passé ici à côtoyer ce monde lui a permis d’user de ses pouvoirs sur eux…

    - C’est la confiance que nous lui accordons et celle qu’il place en nous qui motive cette réunion exceptionnelle.

    Son point final s’accorde d’un signe de tête à Jeanzar son bras gauche. Ce dernier d’un mouvement qui soulève sa cape blanche avec grâce en sort un rouleau long d’un mètre. Il le pose sur la table, et le déroule. Avec une surprise mitigée, c’est ce drapeau bleu étoilé qui se dévoile, immense, et tout le monde suit du regard le mouvement de découverte du motif.

    - Mes chers camarade, je vous présente le résultat d’un travail acharné mené par notre ami Auster Litz. Cet étendard est celui d’une organisation qui voit aujourd’hui le jour, l’étendard de la Confédération Maritime Indépendante.

    Il laisse un court silence, le temps que les acteurs de cette ère nouvelle qui s’ouvre pour la Seas Blue retiennent ce nom.

    - La Confédération Maritime Indépendante sera notre salut à tous. Ce sera pour nous, habitant d’East Blue, notre issu ! le moyen de prendre en main notre destin ! Et de retrouver le libre-arbitre dont on nous a privé. Nous connaissons les convictions et les affiliations d’Auster…

    Auster Litz le révolutionnaire, ce n’était plus un secret pour personne ici, mais pour vérifier l’acceptation générale, un nouveau silence permet au Litz masqué de capter les opinions de tous.

    - Mais ce sont ses contacts particuliers qui lui ont permis de financer tout cela. Et grâce à lui, à ses investissements tant humain que financier, que la mer de l’Est peut aujourd’hui être fière de se doter d’une organisation qui lui permettra une autogestion financière ET militaire.

    Tout le monde repense alors aux navires qui patiente au port, deux majestueux galion et surtout un vaisseau de guerre. Cinq ponts, quatre mâts, quatre-vingt mètres de long,  soixante-dix canons et neufs canons lourd pour une vitesse de vingt nœud. Un navire à l’allure moyenne mais pourvu d’une capacité de mise à feu conséquente. La première forme connue de vaisseau de guerre civil.

    - Jamais une organisation civile avec de tel moyen n’avait pu voir le jour plus tôt. Vous le savez, Gaimon n’est plus l’île sauvage que nous connaissions. Si certains d’entre-vous ont eu la chance d’y aller, il y ont vu la vie humaine, une cité, le progrès et même un chantier naval qui fusent de commande de navire pour le compte de la CMI. La Confédération Maritime Indépendante.

    Au fur et à mesure des phrases, le ton monte crescendo, pas dans des sonorités agressives, non, mais se transforme en un discours émulatoire et engageants :

    - Même si les différentes îles qui composent notre mer ne se touche pas, nous nous connaissons, nous sommes un peuple !!! Et bientôt : un peuple souverain ! Nul ne doit nous dicter une ligne de conduite, sinon nous même ! Nous n’avons nul besoin d’un gouvernement extérieur ou d’une religion pour nous ériger des règles : Solidarité, Patrie, Liberté. Voilà les mots d’ordres de notre organisation.

    Depuis quelque temps déjà, Di Venezia s’était mis debout et des gestes accompagnaient ses grands mots. Là, il s’appuya sur la table, se penchant en avant pour poursuivre, plus sérieusement :

    - Gaimon est sur le point de devenir une forteresse imprenable, le symbole de la puissance militaire de notre organisation et arborera fièrement le drapeau de la confédération. Vous savez pourquoi je suis là et vous savez tous ce qu’Auster attend maintenant de vous. Que vous rejoigniez l’organisation.

    Le maire semble réfléchir et partage des regards discrets avec Dio :

    - En devenant la prochaine île et première à nous rejoindre, vous bénéficierez d’avantages certains. Nous voulons qu’Orgao deviennent le pôle économique de l’organisation. A ces fins, nous construirons une Chambre du Commerce sur l’île, mais aussi un Parc d’attraction et une luxueuse vitrine de spiritueux. Monsieur, dit-il en désignant respectueusement Dio de la main, votre cirque à une notoriété internationale et attire nombre de voyageurs. Permettez-moi de dire que ces apports seront des bénéfices immenses pour l’île.  

    Le maire toussota, il était enthousiaste à cette idée et Di Venezia pouvait le sentir, il s’exprima :

    - Monsieur Litz nous offre tant, c’est très généreux de sa part. Que désire-t-il en échange de notre soutiens ?
    - Votre plein soutiens Monsieur le Maire, le vôtre mais celui de tous. Une communauté politique va apparaitre et l’archipel d’Orgao aura sa place comme tous. Vous devrez être garant d’une stabilité économique puisque vous serez l’image même de l’économie de notre organisation. Il vous sera demander de véhiculer au sein de votre île les valeurs de notre confédération et de les défendre face aux contempteurs qui s’opposeront à nous. Notamment le gouvernement mondial et sa religion abjecte qui pullule : le constantinisme.


    Monsieur Di Venezia, alias Auster Litz lui-même, se positionna alors bien droit et proposa à l’assemblée de délibérer, de discuter et de voter pendant qu’il patienterait dehors.
    Dehors, il discuta avec ses deux compagnons en caressant la bête qui s’était couché et dormait paisiblement.
    Ceci dit, nul besoin d’être à l’intérieur pour savoir ce qui s’y tramait, et ce fut donc bien avant la sortis des participants qu’il savait que tous avaient accepté la proposition. Il faudrait bien vite retourner autour de la grande table ovale pour signer les documents officiels.


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