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[Solo - Présent] - Les mines de Dwarf Town
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Ven 24 Nov - 20:02
— Les mines de Dwarf Town —



« Quand la justice a parlé, l'humanité
doit avoir son tour »

Camille & Kordev Zem

Répondant aux ordres du Dog,
Camille est envoyée pour racheter les mines de Dwarf Town. Elle décide d'employer les grands moyens financiers pour ce faire.

La Zem tenait une plume dans sa main droite et un calepin dans sa main gauche. Elle apposa sa plume dans l'encre quand son mari entra dans la chambre d'auberge qu'ils avaient réservé. Lui pouvait encore se promener sans être poursuivi par la marine, car aucune prime ne semblait avoir été décidée sur sa tête. On avait en revanche puni la chance insolente de la Zem par une prime à la hauteur de son petit curriculum. En soit, elle-même n'était pas dangereuse, c'était surtout sa position et ses hommes qui lui valaient un petit million de berrys sur la tête. Elle se satisfaisait chaque jour que son importance dans l'Inquisition reste un secret de polichinelle, et d'une manière très arrogante elle rappelait régulièrement à ses compères que la prime ne racontait pas le degré d'importance d'une personne. Seul Erwin portait la prime qu'il méritait, et à bien des égards elle était sous-estimée pour la femme qui aurait pu se considérer comme l'un de ses plus proches lieutenants.

Kordev avait ramené de quoi manger avant qu'ils n'aillent se réunir. Des petits en-cas légers suffisaient, il valait mieux éviter l'endormissement. Sous le nom de Tite Live, investisseur phare sur North Blue, la demoiselle avait choisi de rencontrer une première fois de rencontrer Jorel. Cet homme était très influent, et il possédait une très grande fortune. Pour une raison qui la dépassait, il n'avait cependant pas acheter les mines, et appuyait les exploitants sans jamais s'aventurer sur leur terrain. Il était principalement connu pour son exceptionnelle forge, la « Dwarf Forge », qui vendait les principales beautés en matière d'armement dans ce monde. Il avait aussi un grand nombre d'acheteurs dans la marine, mais son commerce pouvait aussi, dans une sous-branche qu'il ne revendiquerait pas, s'attarder sur la vente d'armes à des petites entreprises hors-la-lois, ou même à quelques membres de la Révolution.

- Allons-y, fit la jeune femme en signant les derniers papiers qu'elle donnerait en sortant à l'un de ses subordonnés.

Et elle quitta la pièce. On lui avait donné une mission qu'elle comptait bien remplir le plus rapidement possible. Alors que le nain s'attendait à rencontrer un confrère, il ne tomberait que sur une intermédiaire. Les besoins de l'île étaient assez maigres, mais depuis que les attaques des révolutionnaires avaient cessé – sur ordre d'Erwin Dog – elle se portait beaucoup mieux. Quelques navires marines étaient accostés au port, et le danger qu'ils viennent interpeller la jeune femme était grand, cependant son visage couvert et l'absence de ses lunettes laissaient envisager qu'il s'agissait d'une toute autre personne.

Une fois arrivée à la mairie, elle entra sans plus attendre dans l'antre du grand patron, du chef d'entreprise, du multimilliardaire, du forgeron Jorel. Ce nain avait une allure relativement bourrue, et il était en ce instant même encore couvert de suie, de sciures de métal qu'il avait laissé traîner dans son épaisse barbe. Quand elle entra et dévoila son visage, le vieil homme ne releva pas la tête. Il se contenta de l'inviter à s'asseoir, tandis que son mari, éternel garde du corps, alla se positionner derrière elle.

- Vous êtes Camille Zem, n'est-ce pas ? C'est vous, Tite Live ?
- Je viens en son nom,
éluda-t-elle tandis que le maire de l'île finit par se lever et s'étirer.

Il s'avança vers le petit salon, passant sa main sale dans sa barbe, retirant quelques sciures pour y laisser de la suie. Son attitude bourrue était bien connue de tous, et il ne s’affrétait que lorsqu'il avait besoin d'être respectable et présentable. Or, aujourd'hui ce n'était pas le cas. Il se retrouvait en face de confrères, ce qui voulait dire qu'il n'avait pas à jouer les multimilliardaires roucoulant de denrées. Il préférait de loin sa position actuelle à celle qu'il s'inventait avec superbe.

- Alors, qu'est-ce qu'il me veut le « Tite Live » ? Lança le vieux nain en accentuant de manière désobligeante le nom du patron de Camille.
- Tout d'abord, laissez-moi vous f...
- Bah, va droit au but.


Camille s'interrompit. Il n'avait pas l'air de vouloir se laisser convaincre, et de fait il était prêt à refuser sa proposition avant même de l'avoir entendu. Réfléchissant à plein régime, la jeune femme ferma son poing et espéra un instant pouvoir le foutre dans le visage de cet homme. Elle se retint cependant, ce n'était clairement pas une bonne idée.

- Tite Live souhaite acheter les terres de Dwarf Town sur lesquelles se situent les mines et en reprendre l'exploitation.
- C'est incroyable les lubies de ces nouveaux riches...
- Dix milliards de berrys. Il compte y mettre dix milliards de berrys.


Le nain se tue un instant et fronça les sourcils. C'était une très, très, très belle somme, même pour lui. Les Dragons Célestes pouvaient se targuer de sortir des sommes aussi extraordinaires à tout va, mais les petites gens comme lui n'avaient pas accès tous les jours à un tel capital. Qui que soit cet homme, il avait réussi à se hisser en haut de la sphère marchande, se dit le vieil homme en fendant sa barbe d'un sourire amusé. Les négociations n'étaient même pas posées : un tel achat devait être validé par le maire et par le conseil d'administration de l'île. Il fallait prendre une décision rapidement, et réunir un conseil d'urgence. Le développement des transports maritimes était en déclin avec les difficultés que la marine rencontrait à se faire livrer. Les combats contre les révolutionnaires l'emportaient et la VMS avait beaucoup de mal à honorer ses commandes. De plus, avec les récents événements... Il allait falloir créer un cahier des charges, et bien sûr faire promettre à ce foutu producteur de laisser la VMS s'investir dans les mines.

- Nous voudrions aussi acheter les parts de la Very Melon Society sur l'île. C'est une simple histoire d'argent n'est-ce pas ? Deux milliards devraient faire l'affaire, au bout des dix précédents...
- C'est fou, on croirait que vous avez tout préparer...
- C'est une « opportunité » en or. Ne l'oubliez pas, mon patron est très généreux avec ceux qui suivent ses recommandations.


Et elle se leva avant de quitter la salle. Elle avait laisser un récapitulatif sur la table, qui permettrait certainement à Jorel et au Conseil d'Administration de se projeter. Il y était détaillé un premier jet du cahier des charges et des accords financiers avec les différentes têtes de proue de l'île. Il y avait aussi de nombreuses améliorations proposées pour la sécurité avec leur coup en investissement, et un projet de modernisation des systèmes d’égouts de la ville basse, proposé comme idée pour utiliser une partie des fonds qui seraient levés.

En sortant de la pièce, la jeune femme fut heureuse de constater que les marines ne l'attendaient pas à l'extérieur : elle avait du faire bonne impression auprès du patron. Quelques heures plus tard, les éminents membres du Conseil se réuniraient dans la discrétion la plus totale pour étudier le projet. Cela prendrait toute la nuit, et la journée suivante jusqu'au soir. Les craintes que quelque chose ne se produise intervint dans l'esprit de quelques commerçants, cependant au petit matin un représentant de la Very Melon Society fut appelé acter la décision prise par l'île.

Par la suite, sortant en trombe, furieux, il sortirait avec un air contraint et fermé. La colère qu'il avait été sûrement proche d'exploser. Camille se rendrait par la suite à l'intérieur de la mairie pour acter de son côté l'achat des mines et l'investissement fait dedans. 12 milliards de berrys... « Quelle arnaque », se dit-elle avec un certain calme. Et dire qu'ils étaient prêts à payer cette somme-là dans l'unique but de rallier d'autres commerçants à leur cause. Mais où allait le monde ?
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