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Fabius
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Dim 26 Déc - 21:17
Ïle de Micqueot Seas Blues/North Blue

Année 1506 :

Mon ketch flambant neuf, tout équipé avec ses dix redoutables canons de chaque côté rentre à vitesse réduite dans le port de l'île de Micqueot. Préférant rester discret comme toujours, je demande à mon capitaine, Hudsonne Hawk de respecter à la lettre tous les règlements possibles et imaginables, il nous faut donc un certain temps pour enfin pouvoir débarquer sur un des quais.

Je paye rubis sur l’ongle les différentes taxes, et même un supplément pour que Bontoutou, mon chien-loup dressé, celui qui m’a reconnu comme maître et qui est un pisteur sans égal puisse également m’accompagner. L’équipage lui, a quartier libre, sauf un des matelots qui doit garder ma précieuse cargaison.

Il s’agit de nombreuses armes, de type pistolet et fusil que j’ai fabriqué moi-même, ils sont d'ailleurs tous d’excellente qualités et sont destinés à être vendu ce soir, à des pirates. Le rendez-vous est prévu assez loin des côtes et je suis légèrement inquiet, car là-bas, si les choses se passent mal, je ne pourrai pas faire grand-chose.

Le capitaine est certes un bon combattant et mon ami à quatre pattes se défend pas mal non plus, mais contre un équipage entier de forbans, ils ne feront clairement pas le poids. Et ce n’est pas moi qui pourrai les aider, bien sûr, j’ai bricolé certaines armes et les canons seront chargés à ras la gueule de petites billes en acier capable de découper un homme en deux, mais à part cela, mes compétences en combat sont à peu près nulles.

C’est pourquoi j’ai fait jouer mes contacts et j’ai un entretien avec un mercenaire, dans une heure, devant la Brasserie Itelzbulger, celle-ci produit la bière qui a fait la renommé de l’île à travers le monde. Pour ma part, l’alcool me parait fade depuis ma transformation en vampire et je préfère le sang bien frais d’une jolie femme.

Je chasse cette pensée de mon esprit, nous sommes en pleine journée et j’ai la force d’un enfant, alors je marche péniblement à travers la cité, mon allié quadrupède me suivant fidèlement et nous arrivons ainsi devant la bâtisse. Je suis un peu en avance et j’attends donc, confortablement installé à la terrasse d’un café, protégé du soleil à la fois par un parasol et mon chapeau. J’ai sur moi notre signe de reconnaissance, mon mouchoir rouge, qu’elle devrait également arborer et j’attends patiemment.

Je sais que je risque gros sur ce coup-là, si ce marchandage se passe bien, j’aurais assez de berry pour acheter une forge et commencer à faire des bénéfices, mon premier pas pour enfin acquérir l’île que je désire tant. Je pourrais y vivre comme un Roi, entouré de jolies femmes, plus de problème pour me nourrir, je pourrais y vivre tranquillement pendant toutes les années qui me restent à vivre, coupé du monde.

En pensant à cela, je souris, ce qui m’arrive rarement et je caresse distraitement le pelage de Bontoutou, mon seul et unique ami. Je demande même au serveur de lui servir un peu d’eau, la pauvre bête halète avec cette chaleur.
Fabius
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Nemesis
Ignis Irae
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Lun 27 Déc - 1:04






Une simple vente




Mine de rien, on pouvait rapidement tomber à court d’argent lorsqu’on ne faisait pas attention. Acheter un appartement sur une petite île de North Blue, ça coûtait cher. Ouvrir deux restaurants, plus encore, même avec une promesse de rentabilité là dessus. Résultat, la cuisinière était sans le sou, mais avait tout de même besoin d’acheter de quoi nourrir sa sœur et elle, pouvoir vivre confortablement, bref, apprécier la vie. Pour cela, elle avait finalement décroché son manteau de mercenaire en donnant son numéro à un broker louche, mais apparemment digne de confiance. Était-ce vrai? Sans doute pas, mais le point commun des pratiquants du métier était le besoin absolu de confiance qui régnait autour d’eux. S’ils trahissaient un client, d’un côté ou de l’autre, toute leur réputation pouvait s’effondrer, et les affaires avec. Alors ça ou autre chose, la blonde avait fait son choix. Par bonheur, l’homme l’avait rappelé rapidement, au moment où sa cagnotte révélait son fond et que la recette de ses restaurants nouvellement ouverts n’était pas encore au point.

Une histoire de contrat de garde du corps pour une vente d'armes, payée pas aussi grassement qu’elle l’aurait aimé, mais suffisamment pour survivre quelque temps. Il faudrait qu’elle rappelle Ren, histoire de lui soutirer sa paye, et si possible une extension de salaire vu le temps qu’elle avait attendu. Mais pour le moment, elle avait rendez-vous sur Micqueot. Son employeur était un homme pâle qui porterait un mouchoir rouge assez imposant. Son signe distinctif à elle allait de soi, ses yeux étaient reconnaissables parmi l’humanité entière, elle était peut-être la seule disposant de ce genre de regard haïssable.

Kira, je sors, j’ai un contrat à remplir, je reviens d’ici demain, ça ira pour toi? Je t’ai préparé un pho et des banh bao pour ce soir, il y a un bac de glace où tu sais, mais ne t’empiffres pas trop.

Une exclamation résonna dans la chambre avant que la jeune fille ne vienne la prendre dans ses bras avant qu’elles ne se séparent, la volcanique fermant la porte derrière elle et rejoignant le port pour prendre un navire de transport l’amenant jusqu’à l’île aux bars. De là, elle se mit à la recherche du Prima Flora, le café où elle était censée retrouver son commanditaire, qui d’ailleurs ne prenait guère la peine de se dissimuler, simplement assis en terrasse avec un gros chien-loup à ses côtés et un parasol au-dessus de lui.

La blonde s’assit en face de lui sans demander ou se présenter, le fixant simplement de son regard ophidien à la sclère noire avant de déterminer qu’elle ne s’était vraisemblablement pas trompée. Homme pâle, mouchoir rouge, jusque là tout concordait. Elle alpagua un serveur sans quitter l’homme du regard, se contentant de commander quoi que ce soit qui ne soit pas alcoolisé, ce à quoi le personnel proposa un jus de fruit, accepté par la cuisinière.

Nemesis. Votre garde du corps pour la journée, et potentiellement demain si j’ai bien compris. Si vous avez des questions, vous avez une minute pour les poser, à condition qu’elles soient pertinentes. Au-delà de ça, je ferais mon travail, à savoir vous protéger et rester muette comme une tombe.



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Nemesis
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Fabius
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Lun 27 Déc - 14:41
Alors que Bontoutou lape son bol d’eau à grand bruit, je vois s’assoir, juste en face de moi, une jeune femme, assez jolie, des cheveux couleur du soleil, une silhouette fine et surtout deux yeux très particulier, assez bizarre d’ailleurs, comme si ses parents étaient de race différente, une métisse peut-être ? En tout cas, je comprends pourquoi mon contact m’a simplement indiqué que je reconnaîtrais la mercenaire grâce à son regard.

Elle n’a guère de manière, car elle s’assoit directement sans me demander mon accord. Je sais que je suis assez vieux, à vu de nez, je dois avoir deux fois son âge, même si j’en apparais seulement trente, mais ce n’est pas une raison pour ignorer les règles de base de la politesse. En plus, elle ne dit rien pendant un moment, se contenant de me fixer comme si j’étais une proie, ce qui me met mal à l’aise.

Finalement, elle ouvre la bouche, mais ce n’est pas pour s’excuser, mais juste pour commander un verre ! Vraiment, de mon temps, les jeunes filles étaient bien différentes, mon premier amour, Emi Ly, la fille de l’ingénieur chez qui je travaillais était la douceur même. Mais ce n’est pas le cas de mon interlocutrice qui condescend enfin à me parler, d’un ton sec et que je pourrais même qualifier d’agressif.

D’après elle, je n’ai qu’une minute pour lui poser des questions, avant qu’elle ne se taise à jamais. Je la comprends, si j’avais un tel comportement, je fermerais ma bouche le plus longtemps possible pour ne pas déranger mes clients. Je laisse donc passer la minute sans rien dire, car je déteste les ultimatums, l’examinant de manière plus détaillée, son haut noir laisse ses bras nus, me laissant voir un tatouage, un serpent, je pense, qui court tout le long de son bras, un truc d’adolescent rebelle, qui m’aurait plu si j’avais osé passer outre la réprobation de la famille.

Bien sûr, je ne l’ai pas fait, étant un bon fils. Je reviens au moment présent, car la minute est écoulée et je prend la parole, persuadé de ne pas être interrompu :

Je sens que nous allons bien nous entendre ! Comme vous l’a sûrement raconté votre broker, il s’agit d’une opération plus de surveillance que de garde-du-corps, je suis un simple marchand qui va vendre sa marchandise à de parfais gentleman mais on ne sait jamais, ses derniers pourraient trouver plus facile de me dépouiller que de me payer, alors je préfère prendre des précautions.

Je souris, assez content de mes expressions fleuries ;

Je vous propose que vous rejoigniez les quais, mon navire est amarré juste en face de l’auberge, « La mer Amoureuse », à la tombée de la nuit, l’échange sera réalisé loin des côtes. Vous aurez ainsi le temps de vous préparer, avez-vous des questions ?

Je ne lui laisse pas le temps de me répondre, car je reprends immédiatement la parole avec un grand sourire :

Pardon, j’ai oublié que vous ne pouviez pas parler.

Puis je laisse un peu d’argent sur la table pour la serveuse, payant également la boisson de la jeune femme, lui indiquant simplement :

Je vous invite, inutile de me remercier.

Je vais pour me lever et je vois que Bontoutou, maintenant qu’il a fini sa gamelle, lèche la main de la guerrière, ce qui me fait lui dire :

Vous avez de la chance, il ne fait pas cela à n’importe qui.

Si elle ne me retient pas, je quitte les lieux, sinon, je reste, je n’ai rien d’autre à faire aujourd’hui.
Fabius
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Ignis Irae
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Mar 28 Déc - 15:48






Une simple vente




Une opération de surveillance, ce n’était clairement pas les termes que le broker avait employé, et au vu du descriptif du client, ce n’était effectivement pas vraiment ça. Surveiller un échange pour garantir la survie d’une personne, c’était de la protection rapprochée. Enfin, elle n’était pas là pour se chamailler sur la désignation d’une mission, tant que l’argent était allongé. Le point de rendez-vous était donné au moins, un navire en face d’une auberge avec un nom au goût douteux. La mercenaire passa outre l’insultante arrogance de son client, sachant qu’il était plutôt mal vu dans le milieu de massacrer celui qu’on devait protéger.

Elle se contenta de hocher la tête, tout du moins jusqu’à ce que le chien-loup lui lèche la main, presque encouragé par son maître qui voyait cela comme une “chance”. Son regard se durcit et se fît dégoûté, presque méprisant à l’intention de l’animal.

Je vous conseille de mieux le dresser et qu’il n’y ai pas de seconde fois.

Sur ces mots, elle vida le verre de jus de fruit qui lui avait été apporté avant de se lever et quitter les lieux. Elle passa brièvement dans une librairie, agrandissant la collection ridicule d’ouvrages culinaires qui commençait à s’accumuler dans la cuisine de l’appartement et promettant de venir les récupérer le lendemain. Le vendeur se contenta d’agiter la main, puisqu’elle avait déjà payé, dans le pire des cas, il aurait simplement fait un bénéfice facile.

En sortant, la blonde se morigéna. Elle n’avait déjà guère d’argent, et elle achetait des livres qui ne lui serviraient que peu ou pas. Son amour de l’apprentissage était certes commendable pour certains, mais elle savait que, parfois, elle aurait dû se modérer. Au moins, cela lui permit de s’occuper quelques temps avant qu’elle ne se fonde dans la masse, laissant le temps s’écouler, grain après grain, le soleil descendre tranquillement jusqu’à plonger dans l’horizon. Elle aurait sincèrement préféré être auprès de sa sœur, mais des fois, des petits sacrifices étaient nécessaires. Elle aurait pu l’amener avec elle bien sûr, mais en un sens, Kira manquait de la discipline nécessaire pour ce genre de travail. Elle se serait ennuyé rapidement, et l’aînée étant incapable de résister aux caprices de la cadette, les choses auraient tourné au vinaigre presque immédiatement.

La nuit tombée, la logia se dispersa, rôdant la rue en un vague nuage de cendres frôlant le sol jusqu’à atteindre le navire, se reformant à son bord comme si de rien était et qu’elle avait toujours été là. Un coup d'œil révéla un équipage sous le coup du malaise qui cherchait à éviter son regard ou même sa présence, ce qui lui allait tout aussi bien. Elle n’était pas là pour se faire des amis, uniquement pour remplir sa part du contrat et retourner à sa petite vie confortable de grande sœur psychotique.

Sans dire un mot, elle attendit que son commanditaire soit mis au courant de sa présence, s’il ne l’était pas déjà.



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Mar 28 Déc - 16:48
Évidemment, je n’ai pas droit à un merci pour lui avoir offert la boisson qu’elle a commandé, quant à Bontoutou, il se voit jeter un regard dégoûté alors qu’il a simplement voulu être gentil ! Aussitôt, l’animal bat en retraite et se cache derrière moi, ce qui m’étonne toujours de sa part, car si je lui demande, il est prêt à attaquer n’importe qui, mais au fond, c’est une bonne pâte qui ne cherche qu’un peu d’affection.

Je lui gratte donc entre les oreilles, car il adore cela et je quitte les lieux à mon tour. Le soleil est toujours assez haut et je ne me sens guère vaillant. Quand j’avais mon échoppe, c’est à ce moment-là que je vendais mes produits, bien protégé de l’astre, maintenant, ce n’est plus guère possible et je dois composer avec.

Parfois, je regrette ce bon vieux temps, sans personne à gérer, une vie bien ordonnée, mais ce n’est pas en restant assis que je vais devenir riche et acquérir mon île ! Je fais donc contre mauvaise fortune, bon cœur et puisque j’ai un peu de temps maintenant, autant m’entraîner un peu au pistolet !

Je rejoins donc un club de tir et utilise mon arme du mieux que je peux, c’est-à-dire, pas très bien. Toutefois, je m’améliore petit à petit et j’espère bien, un jour ou l’autre, être capable de toucher mon adversaire. J’en profite, puisqu’ils ont un petit atelier qui sert à entretenir les armes, pour l’améliorer quelque peu, en mettant un viseur et en adaptant la gâchette à la force de mes doigts, avec deux positions, une pour la journée où j’ai la force d’un enfant, et une pour la nuit, où je suis un peu supérieur à la normale, ainsi, je n’aurai guère l’occasion de me tromper.

Plutôt satisfait de moi, je regagne enfin mon navire et j’y dors un peu pour être frais et dispo, je suis réveillé par le capitaine Hudsonne, c’est un vieux loup de mer, ayant navigué sur presque toutes les mers du monde, que ce soit comme mousse et depuis une dizaine d'année comme capitaine, il a l'habitude de braver les dangers. Ses poings lui ont souvent sauvé la mise et il s'avère être un redoutable combattant, capable de rosser un soldat de la marine si besoin.

Lorsque Fabius j’ai acheté le navire au précédent propriétaire, il a dû penser qu'il allait être remercié, mais comme je n'y connais pas grand-chose, j’ai préféré le garder et je m'en remet entièrement à lui, que ce soit pour l'intendance, la navigation ou la gestion de l'équipage. Le marin semble ne pas être dans son assiette et il m’annonce en murmurant :

Une femme vient de se matérialiser à bord.

Je me lève, encore un peu abrutis par le sommeil, mais je comprends qu’il se passe quelque chose d’inhabituel, je monte donc sur le pont, armé, pour découvrir la mercenaire, ce qui me rassure, je n'ai plus qu'à indiquer au capitaine :

Tout va bien, c’est l’atout dont je vous ai parlé.

Je la rejoins et lui dit, beaucoup plus à l’aise, maintenant que la nuit est tombée :

C’est parfait, vous êtes à l’heure.

Puis je me tourne vers Hudson :

Vous pouvez lever les voiles, nous sommes fin prêts.

Quelques minutes après, le fier navire quitte la sécurité du port pour rejoindre son destin.
Fabius
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Mer 29 Déc - 21:41






Une simple vente




Au milieu du malaise, un homme était parvenu à se soustraire, vraisemblablement pour prévenir son grand escogriffe de patron. D’autres la regardaient du coin de l'œil, peut-être pour s’assurer qu’elle ne les regardait pas, qu’elle n’était pas menaçante ou peut-être simplement que certains la reconnaissaient mais n’osaient le dire. Les bruissements de leurs voix dans le silence nocturne étaient copieusement ignorés par la logia, qui estimait avoir mieux à faire. Ce n’était de toute façon ni la première, ni la dernière fois que son apparence provoquerait des commérages.

Le commanditaire finit par arriver sur le pont, effectivement accompagné de l’Autre masculin qui s’était absenté quelques instants plus tôt. Visiblement encore un peu abruti par le sommeil, le propriétaire du navire avait cependant eu la présence d’esprit d’attraper une arme à feu avant de sortir, au cas où celle qui s’était révélée n’avait pas été une alliée. Ses mots suivants rassurèrent quelque peu l’équipage, qui pour autant paraissait mal à l’aise. Ceux qui connaissaient l’existence des fruits du démons avaient compris ce qui s’était passé, mais savoir ne faisait que les gêner un peu plus.

Un des matelots s’approcha de son capitaine, lui murmurant à l’oreille qu’il était certain d’avoir vu cette femme sur une affiche gouvernementale, primée à une somme qui rendrait leur vie bien plus aisée s’ils pouvaient ne serait-ce que l’assomer. La bouche du capitaine se tordit, conscient qu’il s’agissait d’une mauvaise idée mais décida, que ce soit par loyauté ou sens du devoir, de fournir l’information à son employeur, une nouvelle fois à voix basse. Il ignorait ce qui se passerait si la blonde en face de lui l’entendait, mais il était quasiment certain que ce ne serait guère positif.

Celle-ci, en revanche, ne paraissait guère y prêter importance. S’ils avaient besoin d’elle ici, il était peu probable qu’ils se tournent contre elle, et vu la réaction des matelots, elle n’aurait aucun mal à en faire des statues de chair aux poumons bétonnés, comme elle avait pu le faire aux soldats de la marine sur les Shabaody. Non, elle était plus intéressée par une idée simple, le repérage. Après tout, savoir s’ils allaient tomber dans une embuscade lui permettrait d’éliminer les potentielles menaces à l’avance, et d’ainsi se faciliter le travail.

Où est situé le point de rendez-vous et combien de navires sont attendus là bas? Je vais aller examiner la situation, histoire de savoir si on court dans un piège ou non. Ce sera déjà un début.




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Mer 29 Déc - 22:41
Ce brave Hudson s’approche de moi et m’indique dans le creux de l’oreille, qu’un de ses matelots a reconnu la mercenaire et que celle-ci a une jolie prime sur sa tête. Je ne doute pas de cette information, car vu son caractère elle ne semble guère aimable et je ne la vois pas du tout se plier aux règles, exactement comme une adolescente rebelle. Je lui réponds donc à voix haute, afin d’être entendu par tout le monde, y compris notre invité :

J’aime les prises d’initiatives, mais il s’agit d’une personne avec qui j’ai passé un contrat et comme tous les marchands, nous devons respecter notre parole à la lettre, c’est ce qui fait de nous des gentlemen et non des sauvages.


Voilà, je pense avoir mis les choses au clair. J’apprécie que mes subordonnées soient source de proposition, je même assez fier de mon management. J’ai toujours bien traité mes employés, pas de fouet chez moi ou autre vexation, juste une baisse des primes et le récalcitrant rentre dans le rang ou quitte mon équipage.

Comme je paye bien, les défections sont rares et les candidats nombreux, l’un des avantages de ne pas avoir d’ennemis, c’est que le choix est plus grand. Je suis tiré de mes pensées par notre visiteuse qui me posent plusieurs questions et j’y réponds de mon mieux, en consultant ma boussole :

Encore une dizaine de minutes de navigation au nord-ouest et nous y serons.


Le capitaine hoche la tête d’un air désespéré et me corrige :

Il nous reste encore une heure et nous naviguons au sud-est.


Évidemment, je tiens ma boussole à l’envers. Je ne suis vraiment pas doué pour diriger un navire ! Toutefois, sans me laisser démonté, je continue mes explications :

Nous attendons un seul navire, je pense qu’il sera mieux armé que nous, car il ne s’agit pas de marchand, mais de pirate. Avant que vous ne partiez, j’ai juste une petite observation, si les choses se passent mal, surtout ne vous mettez jamais devant les canons, ces derniers sont chargés d’un mélange spécial de ma composition et ils vont déchiqueter quiconque se trouvera sur sa trajectoire.

Plus précisément, il s’agit de multiples billes d’acier que j’ai inventé et qui serve de mitraille, tout est déjà chargé et il ne reste plus qu’à faire feu. Je préfère cela aux canons qui sont inutiles pour moi. Les adversaires que je combats en ont après ma marchandise et ne veulent donc pas me couler, ils cherchent l’abordage et c’est dans ce cas de figure que je peux faire mal avec mes projectiles, à bout portant.

Je vois mon chien-loup sortir également de sa cachette et il se met prudemment derrière, regardant à la dérobé la jeune femme. Pour ma part, je souris à mon interlocutrice et je lui indique :

Loin de moi, l’idée de vous apprendre votre travail, mais soyez quand même prudente, à votre âge, on croit être invincible, mais ce n’est pas le cas, je peux vous l’assurer.


Et oui, avoir vingt ans, c’est être plein d’espoir.
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Jeu 30 Déc - 1:05






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Si la criminelle n’avait guère prêté d’attention aux murmures insidieux de l’équipage, la déclaration de leur capitaine était claire, il ne tolérerait aucune tentative envers la personne qu’il avait engagée. Cela fît doucement sourire la concernée, à la fois devant la sincérité brute de l’homme, mais également à l’idée que faire ainsi revenait sûrement à leur sauver la vie au cas où des idées leurs seraient venues. D’un autre côté, l’incompétence crasse de l’homme à utiliser du matériel de navigation était triste à voir, quand bien même la mercenaire n’aurait pas fait mieux. Après tout, c’était à Mathusalem de gérer tout ça à l’époque, son rôle à elle était auprès du vieux Erik.

Au moins, les informations étaient claires et nettes, un navire pirate unique, probablement lourdement armé, à une heure au sud-est. Les avertissements qui accompagnaient l’information étaient globalement inutiles, un marchand lambda n’aurait jamais eu accès au granit marin qui pouvait la blesser, encore moins sût le militariser. Pour autant, elle ne se croyait pas invincible, preuve en était la débandade qu’avait été Shabaody.

Pour avoir vu passer une vague de magma près de mon visage, je ne pense pas être invincible. Mais à moins que vous fournissiez en armement des pirates pouvant rivaliser avec des vice-amiraux, je ne crois pas craindre grand chose.

Sur ces mots, la logia prit appui sur la rambarde du navire avant de sauter, le bas de son corps se mettant à propulser des cendres au contact de la mer et l’accélérant autant que possible. Une heure de navigation, cela représentait quoi, une vingtaine de kilomètres peut-être? Tout dépendait de la vitesse du navire bien sûr, mais une approximation lui disait entre quinze et vingt kilomètres. Rien qu’elle ne puisse parcourir en une vingtaine de minutes à plein régime.

Au delà de l’ennui du trajet, tout allait encore plutôt bien. Le premier signe que quelque chose n’allait pas fût d’apercevoir deux navires au point de rendez-vous. Elle s’arrêta immédiatement, espérant ne pas avoir été repérée, mais visiblement, sa forme imprécise se confondait avec l’obscurité de la mer nocturne. Elle recula lentement avant de tourner entièrement les talons, rattrapant au plus vite le ketch du client, prenant cette fois un peu moins de temps puisqu’entretemps, celui-ci avait avancé également. Les serpents cendrés qui la constituaient glissèrent le long de la coque avant de se rassembler sur le pont, reformant son corps à l’endroit où elle était arrivée la première fois.

Alpaguant le premier matelot qui passait, elle fixa sur lui ses yeux à la sclère noire d’un air qui ne tolérait aucun refus avant de lui ordonner d’aller chercher le capitaine, ou au moins de lui transmettre qu’une embuscade était tout à fait possible, puisqu’un second navire était présent au point prévu. Il pouvait bien sûr s’agir d’un “nouveau client”, mais la mercenaire n’y croyait pas une seconde. Elle avait été habituée à toujours considérer le pire, et une attaque surprise faisait partie des possibilités les plus élevées qu’elle avait en tête. Pour autant, il ne lui appartenait pas d’ordonner au navire de faire demi-tour, elle était uniquement là pour assurer la sécurité de la transaction. Ce qui incluait évidemment de faire la-dite transaction.



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Jeu 30 Déc - 14:05
Récit de Fabius :

La jeune femme, à ma grande surprise, ne m’envoie pas sur les roses, comme je l’avais pensé. Finalement, elle n’est pas aussi sauvage que notre première rencontre me l’avais fais craindre. Elle me répond même de manière fort courtoise et semble assez mûre pour son âge, même si elle a toujours très confiance en elle.

Elle me sort une phrase sur les amiraux qui me fait sourire, je n’ai pas le genre de matériel qui puisse rivaliser avec un vice-amiral, du moins pas encore. Quand j’en saurais plus sur le granit marin, les choses changeront peut-être, mais là, ce n’est clairement pas le cas, de toute façon, je n’ai guère le temps d’y penser, car mon interlocutrice saute littéralement, à la mer !

Je me précipite au bastingage pour voir un bien curieux spectacle, son corps semble léviter au-dessus des flots, comme si elle avait un réacteur dans le dos, une sorte d’Hydro-Dial, alors que je suis sûr que ce n’est pas le cas. En tout cas, c’est très impressionnant, cette mercenaire est vraiment pleine d’atout ! Maintenant que j’ai un peu de temps, autant vérifier que la marchandise est bien amarrée, ce qui me prends quelques dizaines de minutes.

Récit du capitaine Hudson Hawke :

Cela fait maintenant quelque temps que la femme aux yeux dérangeants est partie et je dois avouer que l’ambiance est bien meilleure, même Bontoutou fais une petite sieste ! Mais finalement, cet état de paix ne dure pas longtemps, car Robert, un des matelots viens me voir et m’informe que non seulement la guerrière est revenue, mais en plus, qu’elle demande à me voir, car elle aurait vu deux navires !

Je me dépêche donc de la rejoindre et je lui indique :

C’est là une sérieuse inquiétude, mais je ne suis que le capitaine, ce n’est pas à moi de prendre la décision.


J’indique donc à un des membres de l’équipage d’aller chercher Fabius et une fois arrivé, je lui demande :

La mercenaire a remarqué deux navires au lieu d’un seul. Cela peut-être un simple hasard, mais il peut également s’agir d’une embuscade, même si je suis persuadé qu’un seul navire viendrais facilement à bout de notre équipage., doit-on continuer ou faire demi-tour ?

Je vois l’homme aussi mince qu’une feuille de papier réfléchir un moment, il doit considérer toutes les options possibles et au bout d’un moment, il prend enfin sa décision :

Nous n’avons guère le choix, si nous faisons demi-tour maintenant, ma réputation sera ruinée. Mais il va nous falloir redoubler de précaution, je veux que tous les marins s’arment et que la moitié aille se cacher dans la soute, ils nous serviront de réserves si les choses ne se passent pas bien. De plus, il faut qu’un marin soit devant chaque canon, prêt à faire feu à tout moment.

Je fais vite passer les consignes et nous continuons notre voyage. Nous arrivons ainsi au lieu de rendez-vous où deux navires nous font bien face, il s’agit d’une caravelle et d’un galion, soit un total de vingt-quatre canons !

Cela fait beaucoup et j’avoue être soulagé quand je vous les vois un seul des vaisseaux manœuvrer pour se mettre bord à bord, le second restant tranquillement à sa place. Une planche est mise en place et je vois une jolie femme descendre, habillé richement, elle a à ses côté un grand cimeterre et semble très sûr d’elle, une pirate sans aucun doute.
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Sam 1 Jan - 23:11






Une simple vente




L’homme avait déguerpi presque instantanément, comme pour se soustraire au regard de la primée et, rapidement, le capitaine du navire avait surgi pour lui demander de patienter, le temps qu’il aille chercher son patron. Patron qui, malgré sa gêne, fît signe de poursuivre les échanges, en prenant quelques précautions à l’avance. De son côté, la logia se contentait de regarder l’horizon, attendant lentement que les navires entrent à nouveau dans son champ de vision.

L’un des navires resta immobile, l’autre se plaça de flanc de manière à pouvoir installer une passerelle, sur laquelle une femme grimpa rapidement pour arriver à bord. Grande, rousse, elle aurait pu ressembler à la mère adoptive de la blonde si ses vêtements n’avaient pas été aussi exubérants. Ils ne la rendaient pas laide pour autant, mais la criminelle ne pouvait s’empêcher de penser qu’elle insistait bien trop sur la valeur de ces habits et pas assez sur leur fonctionnalité.

Il n’était cependant pas de son ressort de juger de l’inutile vanité de la cliente, elle pouvait bien s’habiller comme elle le désirait tant qu’elle payait. Le cimeterre lui-même était imposant, presque assez pour que la blonde se demande si elle pourrait même le porter. La pirate resta silencieuse un instant, ses bottes claquant contre le pont, comme profitant de l’attention qui lui était portée, avant qu’elle ne déclare à voix haute.

Bonsoir, monsieur… Drac, c’est bien cela? Je suis Marina, la seconde du capitaine Dolome, qui vous a passé commande. Je suis venu collecter les choses, mais voyez vous, il estime que vos… tarifs… sont relativement prohibitifs. Par conséquent, il m’a ordonné de vous laisser la moitié de ce qui était prévu, en échange de vous laisser la vie sauve. Plutôt généreux de sa part, n’est-ce-pas?

L’ambiance déjà tendue devint soudainement cassante. Matelots peu sûrs de comment gérer la situation, pirate tout sourire malgré ses menaces de mort indirectes, le silence fût brisé par le rire hilare de la mercenaire, qui voyait la situation tourner au vinaigre comme elle s’y attendait, bien que d’une façon imprévue. Soudainement, des drapés de la somptueuse robe fusa un morceau d’acier qui se planta dans la poitrine de la blonde, sans geste spécial de la part de la rousse qui se contenta d’agiter un éventail sorti de sa manche.

Merci de ne pas me couper aussi grossièrement. Je disais donc, acceptez vous l’offre “capitaine Drac”?

Un tintement retentit lorsque le pommeau de la dague tomba sur le pont, laissant derrière lui une blonde indemne, si ce n’est que le matelot derrière elle recula un peu plus, comme soufflé par une chaleur étouffante. Sur le bois, le métal révélait une lame fondue, signe d’un triste échec.

Bien, puisqu’il s’agit du travail pour lequel vous me payez, je suppose que je dois intervenir. Juste pour confirmation, je suppose que vous ne souhaitez pas accepter son offre?



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Dim 2 Jan - 2:14
La pirate semble très sûre d’elle et après avoir indiqué pour qui elle travaille, me fait une proposition, qui dans son esprit, je ne peux pas refuser. Si j’ai bien tout compris, elle exige un rabais de cinquante pour cent sur la marchandise ou elle me tue, c’est aussi simple que cela. Je peux dire qu’elle déploie une stratégie commerciale assez agressive, ce qui, de la part de pirates, ne me surprend pas.

Je vois que mon équipage est peu enclin au combat, il fat dire que ces forbans nous surclassent du point de vue du nombre et de l’armement. Bien sûr, je ne compte pas me laisser faire, mais alors que je réfléchissais sur comment sortir de ce mauvais pas, j’entends rire la mercenaire, comme si la situation était drôle. Nous ne devons vraiment pas avoir le même sens de l’humour et alors que j’allais la reprendre, la « négociatrice » du capitaine Dolome l’attaque !

Je vois bien un morceau de métal partir vers la jeune femme, mais au lieu d’être blessé, l’arme tombe au sol, complètement fondu. Cette dernière me demande même confirmation pour entrer en action ! Bien sûr que je ne vais pas payer, je suis dans un marchand qui vend des produits de qualité, je ne fais pas de discount et encore moins de rabais ! C’est pourquoi, je lui réponds d’une voix forte :

Dame Nemesis, vous aurez droit à une prime si vous nous débarrassez de ces mécréants.

Il ne faut jamais s’en prendre aux honnêtes travailleurs, ce sera leur leçon du jour, et puisque je suis prêt d’un canon, j’allume la mèche courte et je vois avec grande satisfaction, mes canons tiré leurs munitions, les billes d’acier traversants de part en part le corps de nombreux bandits. Suivant mon exemple et comme il n’y a plus d’autre option, mon équipage fait comme moi et très vite, la fumée se répand.

Les pirates bien sûr riposte avec leurs armes légères, ne pouvant pas faire tirer leurs canons alors le seconde du chef est à bord. De nombreux membres de mon équipage sont touchés et la situation s'aggrave encore, quand les survivants de notre canonnade partent à l’assaut, mes compagnons n’étant clairement pas des soldats. Pourtant, Bontoutto, mon chien-loup fait le vide autour de lui avec ses crocs et le karaté propre aux hommes -poissons qu’utilise Husonne est très efficace.

Le combat est donc relativement équilibré, mais je peux voir du coin de l’œil approché le second navire. Il sera sur nous dans quelques minutes et notre seule chance, si nous ne voulons pas les affronté est de fuir le pus rapidement d’ici. Pour cela, nous devons repousser ceux qui ont pris pieds sur mon propre bateau et je sors mon pistolet pour viser soigneusement Marina, avec l’aide du tout nouveau viseur que j’ai installé.

Malheureusement, une vague plus forte qu’une autre me déséquilibre un peu et mon tir passe à un bon mètre de ma cible. Je devrais vraiment continuer à m’entrainer ! Comble de malchance, j’ai de plus attirer l’attention de deux forbans qui m’encerclent, j’espère vraiment que quelqu’un va pouvoir m’aider, mes compétences au corps à corps étant inexistante.
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Lun 3 Jan - 19:37






Une simple vente




S’il existait un titre par lequel la logia ne s’attendait pas à être nommée, c’était bien Dame. Elle était une enfant de nul part, quand bien même sa mère adoptive avait été noble. L’adoption n’avait pas été très officielle non plus de toute façon, faite sur le lit de mort de la pirate, entre deux respirations incroyablement difficiles. Elle haussa un sourcil un instant devant l'appellation incongrue avant d’afficher un sourire clairement méprisant en entendant le mot prime. Pas de mépris pour son employeur, mais bien pour les pauvres hères qui s’étaient dit que le navire marchand serait une cible facile, lui offrant ainsi un bonus bienvenu sur sa paye.

Immédiatement, un canon déclare le début de l’assaut, suivi des cris des pirates et de leur abordage mal organisé. La mercenaire arriva immédiatement à la conclusion que non, définitivement non, un gros nuage ardent pour enflammer leur navire et au passage nettoyer toute la vermine en leur bétonnant les poumons n’était pas le plus optimal, pour la simple et bonne raison qu’il suffisait d’un rien pour que le feu s’étende à leur propre navire, en plus de risquer d’enflammer de la poudre, causer des explosions qui pourraient les endommager et, accessoirement, le fait que les matelots de l’équipage pourraient eux aussi respirer les particules volcaniques.

Roulant des yeux, la logia se créa un siège de cendres, aussi confortable que possible considérant le matériau utilisé avant de projeter des balles condensées à la chaleur élevée, faisant ainsi le ménage parmi les pirates cherchant à aborder. L’un d’entre eux parvint à l’approcher, avant de brutalement prendre un tentacule massif en pleine poitrine, le projetant à l’eau accompagné de son sang et d’un craquement peu prometteur quant au futur du concerné.

Du coin de l'œil, les mouvements du second navire pirate fûrent perçus par la blonde, qui décida qu’au vu de la distance, brûler les voiles ne devrait pas poser de soucis. Le fauteuil décolla lentement du pont jusqu’à ce que la jeune femme puisse viser convenablement, projetant une pluie de cendres ardentes similaire à un blizzard noir et rouge en direction du navire, duquel des cris ne tardèrent pas à monter. De quoi occuper les pirates le temps qu’elle finisse ceux sur le pont, voire même les dissuader entièrement de continuer leur opération.

Un coup de feu retentit, agrippant l’attention de la mercenaire, pour découvrir un marchand entouré et visiblement peu enthousiaste à cette idée. Le fauteuil volant disparût, se fondant en une masse de serpents cendrés tombants à pic sur l’un des deux hommes, le recouvrant alors qu’il se débattait, pénétrant sa bouche, sa gorge, étouffant ses cris alors que la logia se reformait à ses côtés, se contentant de le pousser alors qu’il se raclait la gorge, se déchirait la peau pour essayer d’aspirer un peu d’air, sans succès. Il mourut là, par terre, lentement et douloureusement alors que la criminelle ne battait pas d’un cil. Elle faisait ce qui devait être fait, et n’en était pas à son coup d’essai.

L’arme à feu de l’autre homme se détourna immédiatement du vendeur d’armes, dans un geste désespéré. La balle, bien que précise, se contenta de traverser sans mal la tête de la logia, qui riposta d’une volée de balles de cendres qui éclatèrent sur la poitrine de l’homme, le jetant à terre et lui coupant le souffle.

Avant de me pencher sur le cas de votre bien-aimée cliente, je vous la laisse en vie ou vous préférez ne pas la revoir?



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Mar 4 Jan - 20:20
Comme par miracle, un de mes agresseurs reçoit sur la tête des sortes de serpents, l’étouffant dans une horrible agonie, tandis que l’autre se défend comme il pouvait en tirant sur ma sauveuse. La balle ne semble ne lui faire aucun mal, alors que le pirate a bien visé ! De toute façon, il n’a pas le temps de comprendre la situation, car il se fait défoncer le torse par des projectiles.

Tout va bien trop vite pour moi, je ne suis qu’un simple marchand, pas un guerrier ! Pourtant, il va bien falloir que je m’y fasse, alors j’essaye de faire bonne figure et lorsque la logia me pose une question sur l’avenir de la pirate qui a orchestré cet assaut, je lui réponds d’une voix que j’espère ferme :

Il faut qu’elle reste vivante, bien sûr, nous avons une vente à terminer.


Je suis un homme honnête et il est hors de question que la transaction se passe en dehors des règles. C’est pourquoi, je me dirige vers la jolie rousse, essayant au maximum d’éviter de marcher sur des cadavres, ce qui est loin d’être facile. Les forbans survivants hésitent sur la conduite à tenir, surtout avec leur autre bateau plus loin qui est toujours en flamme.

Je pense qu’il ne suffit que d’un rien pour qu’ils se rendent, la mercenaire semblant être invincible par les moyens qu’ils ont à leur disposition. J’indique donc à leur chef, appréciant à sa juste valeur sa riche tenue :

Je pense qu’il est temps de reprendre notre négociation.

Elle me regarde stupéfaite, comme si j'avais dit quelque chose d'insensé et elle me demande :

Mais de quoi voulez-vous parler ?


Je soupire intérieurement et lui réponds :

Je suis toujours prêt à vous vendre les armes, au tarif habituel, auquel il va falloir ajouter un supplément pour chaque mort et blessé bien sûr. Il ne faut pas également oublié la prime que je dois verser à Dame Nemesis à la suite de votre comportement.

Mon interlocutrice me regarde droit dans les yeux et me jette au visage :

Jamais, vous entendez, jamais je ne céderais.


N’étant pas d’un naturel contrariant, je l’informe :

Pas de problème, les frais d’annulation se monte à cinquante pour cent du total, en ajoutant les termes employés précédemment, bien sûr.

Je ne la sens pas vraiment emballée par ma proposition car elle me crie :

Tu vas voir où te peux te les mettre tes propositions.


Elle m’envoie alors une dague, alors que je comprends trop tard que sa jolie robe sert de cachette à un nombre assez hallucinant d’armes. Sans compter qu’elle a des réflexes complètement surhumains ! Même avec ma vitesse de vampire, je ne peux pas complètement éviter son projectile, mais ce dernier, au lieu de se planter dans mon cou, atterrit au niveau de mon épaule.

Cela fait un mal de chien ! Mais ce n’est pas fini, car elle sort une nouvelle dague, celle-ci en granit marin ! Cette Marina est vraiment pleine de surprise, et alors que je recule péniblement vers un des canons, me mettant ainsi à l’abri, j’indique à la jeune femme qui m’accompagne :

Finalement, faites-en ce que vous voulez.
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Jeu 6 Jan - 14:59






Une simple vente




Évidemment, l’homme choisit de garder sa cliente en vie. S’il fallait lui reconnaître quelque chose, c’était sa persévérance quant aux affaires. A défaut de bien choisir ses clients, il avait au moins le mérite d’assurer ses arrières, à moins qu’il n’ai simplement eu de la chance, ou peut-être du flair.

Un dialogue s’engagea alors sous le regard surpris de la cuisinière, qui avait plutôt prévu de mettre à terre la pirate, la ligoter et ensuite voir comment se déroulerait le reste des négociations. A la place, elle avait le droit à un spectacle comique dont la rousse était le dindon proverbial de la farce. Visiblement, après son assaut organisé, et repoussé, elle peinait à accepter que l’homme persiste dans sa vente, en plus d’ajouter des taxes diverses et variées sous l’air amusé de la blonde. Marchand un jour, escroc toujours, il ne perdait pas le nord dans sa cupidité, quand bien même ces demandes étaient plus ou moins justifiées.

Pour autant, son interlocutrice ne l'entendait pas de cette façon, rejetant catégoriquement toute demande. De toute évidence, ils n’avaient jamais eu l’intention de payer quoi que ce soit, s’ils en étaient même capables. Et bien que le commanditaire de la blonde eut l'amabilité de proposer un plan de secours, la pirate n’en eut cure, s’entêtant dans sa bêtise et attaquant le vendeur d'armes d’un jet de dague qui fît grimacer la blonde. Elle aurait dû s'y attendre, mais s’était à la place divertit avec la situation.

Son boulot était simple, et elle avait échoué. C’était à la fois une insulte envers sa crédibilité et un moyen garanti de ne pas retrouver de travail par la suite. C’était assez pour la faire trembler de colère, un tic nerveux s’agitant sous son œil gauche. Par bonheur, le vendeur d’armes avait conclu que la situation était médiocre au mieux, et qu’il était temps de tirer le rideau sur tout ça, laissant le sort de la pirate à la garde du corps. Celle-ci s’élanca immédiatement, un bloc de cendres sous ses pieds pour la propulser alors que la rousse la moquait, renforçant encore un peu la colère de la cuisinière.

Le choc fût brutal, la rousse emportée comme par une torpille vers son navire, avant qu’elle n’abatte sa dague sur le dos de la blonde, qui vit ses pouvoirs immédiatement disparaître sans qu’elle n’en comprenne la raison. Les deux femmes s’écrasèrent sur le pont du navire pirate avant de rouler jusqu’à percuter la rambarde. La pirate se releva la première, provoquant la logia affaiblie.

Une gourgandine incivilisée tout ce qu’il y a de plus stupide. Se croire invincible pour un petit fruit du démon. Tu n’es ni la première, ni la dernière qui tombera aux pieds de Marina!

Plusieurs hommes s’approchèrent prudemment de la blonde, qui finit par comprendre que le problème venait vraisemblablement de la dague fichée au bas de son épaule. Le manche en pierre était froid, si froid qu’il s’insinuait dans tout son corps, la paralysant presque, l’affaiblissant, l’empêchant de se concentrer proprement, gelant son avant-bras lorsque sa main se referma sur le manche. Une sensation de froid qui, pourtant, n’était rien face au logia de sa soeur. Une sensation de froid qui ne l’empêcherait pas de faire brûler ce bateau jusqu’à ce qu’il n’en reste rien, de causer un massacre.

La lame quitta son dos et vola par dessus bord, retentissant d’un plouf presque comique alors que la chaleur revenait brusquement dans le corps de la blonde dont le corps se tordit, gonfla, convulsa presque en bulles grotesques, enflant dans des proportions peu ordinaires jusqu’à former une sorte d’amas serpentin ressemblant grossièrement à une personne rougeoyante, mais aux yeux bien reconnaissables.

Un cordage s’embrasa, remontant jusqu’à la voile et l’enflammant à son tour, déclenchant un début de panique chez l’équipage qui, pour la plupart, préféra sauter à l’eau directement, espérant ainsi pouvoir rejoindre l’autre navire de l’équipage, dont le feu paraissait désormais sous contrôle. La rousse en revanche, paraissait bien mécontente, une légère teinte noire recouvrant progressivement son cimeterre, comme clignotante, hésitante alors que de la sueur couvrait rapidement le front de sa propriétaire. Celle-ci s'élança, décidée à trancher en deux la blonde qui la contrariait depuis le début de cet échange avant de se faire brusquement interrompre.

Du sol, les serpents de cendre se soulevaient, couvrant son corps, mordant ses bras, se resserrant encore et toujours jusqu’à l’immobiliser, briser les articulations, puis les os eux même dans de grands cris de douleur alors que le cimeterre tombait sur le pont au milieu des ophidiens. Du corps principal, une mâchoire géante surgit avant de se refermer sur le corps de la pirate, la faisant disparaître de la vision des derniers présents alors qu’un dernier hurlement retentissait.

L’esprit de la volcanique parvint tant bien que mal à reprendre le contrôle, se focalisant sur Kira qui l’attendait probablement en mangeant de la glace. Aurait-elle déjà fini le bac? Sans aucun doute, l’adolescente ne connaissait pas le sens du mot modération dans ce genre de cas, et elle profiterait sûrement de ne pas avoir sa sœur derrière elle pour se goinfrer. Les cendres refluèrent, finissant de reformer le corps de chair et de sang, qui coulait par ailleurs, de la blonde. Elle expira longuement avant de fermer temporairement sa plaie avec une toile de cendres froide, ce qui suffirait le temps qu’elle puisse soigner cela convenablement.

D’un bond léger, elle revint à bord du navire marchand, constatant que visiblement, sa démonstration de pouvoir avait fait effet auprès des matelots encore en vie, pour ceux qui ne déploraient pas la mort de leurs compagnons du moins. Elle se tourna vers le vendeur d’armes avant de demander d’un ton léger.

Et maintenant? Vous comptez continuer la vente auprès de leur capitaine, ou leur message est passé suffisamment clairement?



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Jeu 6 Jan - 22:01
La mercenaire ne perd pas de temps, et s’envole, littéralement vers la seconde du capitaine Dolome, les deux se battent comme des véritables chiffonnières. J’ai vu un jour un combat de catch féminin dans la boue et je dois dire que le spectacle était bien plus divertissant. C’est peut-être par ce qu’elles ne sont pas en maillot de bain, ou alors qu’elles manquent de forme, je ne saurais dire.

Mais mon allié ne semble guère affecté par la situation, car après s’être débarrassé de la dague, commence à gonfler de manière disproportionnée et la température augmente d’un seul coup. Je suis pourtant loin de l’action, étant resté prudemment sur mon navire, mais je peux sentir une vague de chaleur. Je vois que la pirate veut continuer le combat, mais il s’agit là plus d’un massacre et je dois fermer les yeux pour ne pas vomir.

Finalement, la jeune femme se calme et elle revient tranquillement vers moi, laissant le navire adverse en proie aux flammes. Elle me parle d’une voix posée, comme si elle n’avait pas tué déjà un grand nombre de personnes avec ses capacités hors-normes. Je lui réponds d’un ton que j’espère ferme :

Vous êtes vraiment très impressionnante. Nous allons juste aborder l’autre navire pour obtenir les frais d’annulation et nous pourrons rentrer au port.

Je fais signe au capitaine Hawk et celui-ci, avec l’aide de nos marins survivants, manœuvre avec diligence. Je me rends compte que j’ai perdu un quart de mes hommes et que sans l’intervention de la mercenaire, la totalité aurait pu y passer, je le remercie donc :

Je ne sais pas ce que j’aurai pu faire sans vous, nous vous devons tous la vie ici.


Rattraper le navire ennemi avec ses voiles brûlé est un jeu d’enfant. Ils ont dû se rendre compte que toute résistance est inutile car ils mettent très vite en panne et lâchent leurs armes quand nous arrivons à leur hauteur. La perte de leur commandante a dû leur faire un sacré coup au moral, et le récit des survivants n’a pas améliorer les choses, bien au contraire.

Je passe rapidement avec mes hommes sur le navire et commence à faire rapidement l’inventaire, calculant rapidement la valeur de chaque objet avant de le faire transporter en sécurité. Au bout d’une dizaine minute, nous avons réuni assez de valeur, je peux indiquer à mes hommes :

C’est suffisant, nous pouvons partir.

Un de mes matelots, un certain Francis, me regarde, surpris par mes paroles et me demande :

Monsieur, il reste encore une partie de la cale, que nous n’avons pas fouillée.

Je secoue négativement la tête pour lui dire :

C’est inutile, tous les frais liés à cette expédition ont été recouverts, nous ne sommes pas des voleurs, ni des pirates.

La différence est certes subtile, mais j’y tiens, j’ai déjà renié une partie de mon humanité en étant devenu vampire. La seule chose qui est importante pour moi, c’est ma probité en tant que marchand, un contrat est un contrat.
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Dim 9 Jan - 22:59






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Visiblement, l’homme ne paraissait pas affecté par le massacre causé par sa garde du corps, ou tout du moins il le cachait bien, à l’exception de son teint un brin plus pâle que jusque-là. Pour autant, la mercenaire refusa le compliment.

Ma mère était impressionnante. Pas moi. Écraser des mouches aux pattes engluées ce n’est pas être impressionnant, juste cruel.

Cruelle, elle l'était probablement aux yeux du reste du monde. Sans même parler de ses actes criminels jusque-là, sa colère se mariait bien trop au leg de Red, au point qu’elle aurait probablement pu éradiquer une ville d’elle-même, simplement pour un type un peu vulgaire et collant, le tout sans ressentir un soupçon de regret. Après tout, qu’était la vie d’un tas d’épouvantails mouvants face à la sienne?

En tous les cas, l’homme était visiblement attiré par l’argent, sa décision d’aborder le second navire étant purement motivée par son instinct marchand, ou son désir de ne pas repartir les mains vides de cet échange présumé. Pourtant, après quelques manoeuvres marines, il mit un nouveau sujet sur le tapis, prétendant que l’équipage, ou du moins ses survivants, devait la vie à la blonde, qui afficha un air dégoûté.

Je vous conseille de ne pas penser comme ça. Vous avez eu l’intelligence de prévoir une personne compétente pour assurer vos arrières, et ça vous a sauvé. S’ils avaient fait de même, et que j’avais été de l’autre côté, aucun de vous ne serait reparti en vie.

A mes yeux, votre vie est faible. Ténue. Inutile même. Une vie qui ne m’intéresse pas, vécue par des mannequins qui ne m’intéressent pas. Dire que vous me la devez ne veut rien dire. Ce sont des mots dénués de sens.


Les deux navires arrivèrent bientôt côte-à-côte et une planche fût jetée entre les deux pour créer une passerelle. La situation était inversée désormais, le navire marchand abordant le navire pirate, bien décidé à générer une marge d’une façon ou d’une autre, arborant une confiance solide en sa capacité à obtenir un profit. Et l’équipage pirate se rabat immédiatement, comme honteux de leur défaite, les laissant fouiller le navire sans rien dire.

La blonde se contenta d’observer, occasionnellement jetant un regard à ceux qu’elle entendait murmurer, parler d’embuscade, de révolte. L’équipage pirate était déjà bon à jeter, il ne s’agissait plus que d’un navire sans futur, sans aucune forme de cohésion. Si une mutinerie ne se déclenchait pas sous peu, le capitaine n’aurait de toute façon bientôt plus personne à diriger.

Le transfert de “marchandises” se finit rapidement, à la surprise de la logia. Elle s’attendait vaguement à un pillage en règle des cales du navire, mais il n’en fût rien, le marchand se contentant de ce qu’il estimait être suffisant, que ce soit vrai ou non.

Et maintenant? Retour au port, ou est ce que vous avez d’autres amis pirates avec qui marchander?



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Lun 10 Jan - 22:52
La mercenaire parle de sa mère, indiquant par-là, qu’elle était encore plus puissante qu’elle ! Je n’aurais vraiment pas aimé croiser cette dernière, car même un Amiral n’aurait pas pu en venir à bout.

Elle me reprend également sur mes remerciements, indiquant clairement ce qu’elle pense de nous, et ce n’est pas très jojo. Je me demande bien ce qui a bien pu la rendre aussi cynique. Peut-être son pouvoir, trop puissant pour une personne de son âge et qui a plus le look et l’attitude d’une adolescente rebelle que d'une véritable guerrière.

Ou alors un manque d’affection de ses parents ? Tout cela est possible, mais je ne vais pas me risquer à lui poser une question personnelle, je n’ai pas du tout envie de la mettre en colère. Je la vois surveiller notre transbordement et elle me demande ensuite, mes projets. Je souris quand elle me parle de mes « amis » pirates et je lui dis en souriant, le fait d’être encore en vie m’ayant mis de bonne humeur :

J’ai beau être un faible mannequin, j’apprécie votre humour. Je pense que le mieux est de rentrer au port, certains de mes hommes ont besoin de soins et vous-mêmes, vous êtes blessés. Si vous le voulez, Henri, pourra vous examiner.

Je lui montre du doigt le médecin du bord, en train de remettre tant bien que mal des intestins dans un ventre appartenant à un membre de mon équipage. C’est un homme d’une vingtaine d’année, beau comme un apollon, malgré ses mains tachés de sang. Il a un brushing toujours impeccable, des cheveux couleur du soleil et des yeux couleur du ciel. En plus, il est musclé juste comme il faut et comme par hasard, sa chemise laisse entrevoir des pectoraux impeccablement dessiné et des abdos en acier.

Bref, ce type m’énerve prodigieusement, mais je ne peux pas m’en débarrasser, les bons docteurs sont rares, la plupart étant de véritable boucher.

Soucieux de plaire à la mercenaire, je souhaiterais lui proposer ma chambre pour qu’elle puisse être soignée à l’abri des regards indiscret, mais je crains que cela soit mal interprété. Comme aurait dit mon père, la prudence est mère de sûreté, alors je me contente de lui dire :

Sur leur navire, nous avons saisi de l’alcool, dont du vin qui me semble être de bonne qualité, vous en voulez ?

J’essaye au maximum de rentrer dans ses bonnes grâces, espérant qu’elle restera calme pendant tout le reste du trajet. J’ai vraiment l’impression de marcher sur des œufs, et même Bontoutou, qui est d’habitude toujours à la recherche de caresse reste à l’écart. En attendant sa réponse, je fais servir un peu de rhum à mes hommes, après ce combat, ils en ont bien besoin ! Nous avons également récupéré les corps des quelques compagnons tombés au champ d’honneur, es positionnant dans la cale, sous une grande bâche et nous allons nous en occuper selon leurs testaments.

La vie d’un marchand n’est pas chose aisée, surtout avec des partenaires commerciaux indélicats ! Je devrais peut-être faire davantage de contrat avec la Marine, pour éviter que ce genre de chose ne se reproduise, je n’aurais pas tout le temps une mangeuse de fruit du Démon pour sauver mes fesses plates.
Fabius
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Jeu 13 Jan - 14:11






Une simple vente




Un “faible mannequin”. Cela prouvait qu’il avait raté la pensée derrière cette appellation, mais la logia n’en avait cure. Elle ne s’attendait pas à ce que les Autres comprennent, pas plus qu’elle n’avait besoin qu’ils comprennent. Pour autant, il marquait un point, elle était blessée, et si elle pouvait techniquement garder son épaule transformée jusqu’à être rentrée, Kira s’inquièterait probablement en voyant la blessure. Le marchand désigna du doigt un bellâtre soi-disant médecin, et l’ancienne pirate eut une pointe de regret vite consumée en repensant à Nathanaël. Il n’était pas parfait, mais c’était un médecin exceptionnel et il aurait probablement résolu le souci en un tour de main. Encore qu’une entaille pareille aurait probablement demandé des sutures…

Si votre bellâtre pose la main sur moi, je pense qu’il pourra commencer à pratiquer ses talents de mendiant. Ceci dit, j’imagine que vous avez raison, j’aimerais que ma soeur ne s’inquiète pas en me voyant revenir avec un trou dans le dos. Je vais régler ça…

Du bout de l’index, elle chercha la plaie avant d’inspirer profondément et serrer les dents, l’extrémité de son doigt virant au rouge, cautérisant la plaie à vif alors que des gouttes de sueur perlaient sur son front et que son teint virait au rouge, ses yeux exorbités fixant le vide un bref instant avant que son opération ne se termine. Elle relâcha la goulée d’air aspirée précédemment avant de se tenir au bastingage, affaiblie par la chose.

Une bonne chose de faite. Et non merci pour l’alcool, je ne bois pas. Quinze ans de piraterie m’ont appris qu’il vaut mieux ne boire qu’avec sa famille, ou des personnes en qui on a une confiance absolue. Il va sans dire que les personnes qui entrent dans cette catégorie sont… peu nombreuses.

Pour autant, l’équipage lui était en grand besoin d’un remontant, et appréciait grandement le geste du capitaine du navire qui avait fait distribuer des godets de rhum. Il n’était pas particulièrement bon, parfumé ou même de qualité, mais la plupart des matelots y noierait leurs souvenirs de la nuit avant de dormir.

Des personnes en qui elle avait confiance… Combien en restait-il finalement? Janus, l’homme qui n’avait jamais trahi. Cassidy, la copine d’enfance devenue pirate. Kira, sa petite sœur adorée bien sûr. Et ensuite, qui restait il? Erik était mort, Red était morte… Taka Kouji? Elle lui était reconnaissante, mais dire qu’elle lui faisait confiance était peut-être un brin exagéré, elle ne le connaissait finalement pas. Le service qu’il lui avait rendu était bien plus en l’honneur de la mémoire de son élève que réellement pour aider la jeune femme.

Elle avait finalement rompu presque tout ses liens en quittant le Nouveau Monde. On aurait pu arguer sur la confiance portée à Ren, mais celle-ci était inexistante, probablement dans un sens comme dans l’autre. Elle secoua la tête, chassant ces pensées déprimantes avant de reprendre la parole.

Je vous escorte jusqu’au port, ensuite je rentre chez moi. Ma soeur ne m’attends déjà plus vu l’heure, mais j’imagine qu’elle sera heureuse de me trouver à côté d’elle en se réveillant demain matin.

Si un vague sourire flottait sur ses lèvres, c’était peut-être finalement que Kira était l’un des derniers maillons de sa santé mentale. Une des dernières chaînes qui gardait Nemesia Archer, l’enfant esclave devenue pirate, puis criminelle, comme une jeune femme peu équilibrée, mais qui essayait finalement d’avoir une vie normale à sa façon.



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Ven 14 Jan - 21:12
La mercenaire refuse en des termes très fleuries de se faire ausculter par le médecin de bord. Je me félicite de ne pas lui avoir proposé ma chambre pour ses soins, j’aurais sûrement fini à la mer. Je la vois ensuite se soigner de manière, assez non conventionnelle, en s’infligeant une douleur que je n’aurais jamais pu encaisser.

J’étais persuadé qu’elle prendrait un peu d’alcool pour se remettre de son « traitement », mais elle refuse. Je l’écoute me dire qu’elle n’a pas beaucoup d’amis et je le comprends très bien, moi aussi, j’aurai peur d’elle. Elle semble avoir hâte de rentrer chez elle, sans doute pour ne pas inquiéter le reste de sa famille et je pense à un petit objet qui lui fera plaisir, lui demandant :

Je pense avoir quelque chose pour vous, ne bougez pas.


Je marche d’un pas rapide dans la cale et je dois déplacer quelques caisses pour enfin trouver celle que je cherche. Je n’ai plus qu’à l’ouvrir et revenir avec mon précieux butin. Une fois arrivé devant la jeune femme, je lui montre le jouet que j’ai en main :

D’après vos paroles, votre sœur est plus jeune que vous, alors je vous offre une poupée venant de la cargaison que nous avons récupéré grâce à vous. Cela ne fait pas partie de votre paiement, ni de votre prime, mais c’est juste un cadeau.

La poupée, qui fait partie d'un lot assez important, est en porcelaine, a des longs cheveux bruns et porte une robe bleue. Elles sont très jolies et je les ai pris dans l’espoir de pouvoir les revendre un bon prix. J’ignore complètement ce qu’elles faisaient dans le navire pirate, mais en tant que marchand, je me fais fort de liquider le stock en quelques heures.

J’ai vu qu’il y a un marché non loin et je vais pouvoir y faire de bonnes affaires. C’est l’avantage d’une île comme Miqueot, les possibilités sont infinies. Je continue ensuite sur ma lancée :

Cette poupée me fait penser à celle qu’avait Gudrun, la benjamine de mes sœurs. Elle l’emmenait partout avec elle, quel que soit l’endroit, veillant sur cet objet comme si elle était vivante.


Plus tard, elle m’avait soutenu lors de mon amourette avec Emi Ly, la fille de l’ingénieur chez qui je travaillais. C’était celle avait qui je m’entendais le mieux parmi mes quatre sœurs. C’est sans doute notre faible différence d’âge, de moins de deux ans qui a expliqué notre relation privilégiée. Puisque je suis dans le moment des confidences, je continue à voix basse pour ne pas être entendu des autres membres d’équipages, la vue de cette petite poupée ayant réveillé en moi des émotions et des souvenirs enfouis :

J’ignore totalement ce qu’elle fait en ce moment et si elle garder sa poupée, mais avoir une sœur est très important. Je vous envie d’avoir gardé de bonnes relations avec elle, je suppose que j’ai déçu la mienne, comme le reste de ma famille et qu’elle ne veut plus me voir.

J’ai tellement honte de les avoir abandonnés et de ce que je suis devenu que je ne suis jamais retourné sur mon île natale, Toroa.
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Dim 16 Jan - 16:01






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“Quelque chose pour elle”. La logia se prépara au pire, ces mots étaient souvent précédés d’une arme d’un type ou d’un autre, et d’une tentative de meurtre dans la foulée. Pour autant, l’homme ne dégaina pas de pistolet, pas plus qu’il ne tira une dague de son manteau pour tenter une attaque surprise. Il se contenta simplement de s’engouffrer dans les profondeurs du navire. La cuisinière s’interrogea un instant, qu’est ce que l’homme pouvait bien avoir dans la cale au delà d’armes et d’une cargaison d’objets dérobés aux pirates?

Rien, si ce n’est une poupée, d’excellente qualité du peu que la criminelle en savait. Elle se rappelait vaguement avoir eu une petite poupée de chiffon cousue par sa mère alors qu’elle était encore enfant, mais guère plus. Où était cette poupée maintenant? Très probablement réduite en cendres, comme tout le reste de l’île aux fleurs. Juste un tas de poussière, dispersé par le vent depuis les deux décennies que l’île avait pris feu avec l’innocence enfantine de l’enfant Archer.

Un instant, elle se contenta de fixer la poupée dans les yeux de verre, cherchant à rappeler des souvenirs enfouis depuis longtemps sans succès. La seule chose d’Amaryllis Island dont elle arrivait à se rappeler était le bruit du bois qui craquait et le feu qui brûlait. Elle ferma les yeux avant d’expirer lentement. Peut-être que l’absence de ces souvenirs était pour le mieux. Elle ne pouvait pas regretter quelque chose qu’elle ne pouvait se remémorer.

Son commanditaire aussi exprimait ses regrets, ceux d’avoir fui sa famille, peut-être ses responsabilités également. Fui les attentes qu’on avait de lui. Fui des choses que la logia ignorait, et pour lesquelles son intérêt ne se manifestait tout simplement pas. Dire qu’elle s’en moquait éperdument était un bel euphémisme, mais il avait eu le mérite de faire un bon choix, en plus de ne pas avoir été le commanditaire le plus lourd qu’elle ai pu avoir.

Garder de bonnes relations… J’imagine que c’est une façon de voir les choses. Je ne veux juste pas qu’elle devienne comme moi. Au moins que je lui évite d’être primée…

Quant à votre sœur… Elle fait comme nous tous j’imagine. Elle se démène pour survivre dans un monde sans queue ni tête, à la violence irraisonnée et à la population cruelle. Un monde pourri, dominé par une seule entité qui ne tourne pas son regard vers ceux qui ont besoin d’elle.

Si vous avez estimez que votre sœur est si importante que cela, recontactez là. Au pire elle vous insultera, et après? Ça ou la faire espionner, auquel cas, je peux vous donner le numéro d’un collègue. Il tient une agence de renseignements, si vous mettez les billets sur la table, il se fera un plaisir de mettre l’un de ses hommes sur l’affaire.


Elle s’abstiendrait juste de préciser que le numéro en question était celui de l’un des plus gros criminels des temps modernes, Tao Ren. Après tout, elle avait mentionné un collègue, pas de quel côté de la loi celui-ci était. Et techniquement, elle s’occupait occasionnellement de sous-traitance pour son groupe. Elle était d’ailleurs toujours en attente de sa paie, encore quelque chose dont il fallait qu’elle s’occupe un jour ou l’autre.



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Lun 17 Jan - 12:27
La mercenaire regarde la poupée un long moment, sans la prendre, puis elle me parle de sa sœur. Elle semble vraiment vouloir la protéger, il faut dire qu’avoir aux trousses des chausseurs de prime en permanence, ne doit pas être facile. Moi-même, j’ai toujours évité d’accomplir des actes illégaux, parfois, c’est un peu limite, car je fais affaire à des hors-la-loi et autres pirates, mais je reste toujours prudent.

J’ai ensuite droit à une vision assez pessimiste du monde, avant d’avoir un conseil qui me fait réfléchir. Recontactez ma sœur et à travers elle, ma famille, c’est une chose que je n’ai jamais eue le courage de faire. Elle me propose même une solution intermédiaire et je lui réponds :

Savoir s’ils sont en vie et en bonne santé, serait une première étape, avant de décider si je reprends contact avec mes proches. Je veux bien le numéro de votre contact, cela pourrait m’aider beaucoup.

Dans les tous les cas, elle n’a toujours pas récupéré le cadeau que je lui fais, pensant sûrement qu’il y a anguille sous roche, alors j’essaye de la persuader :

Prenez au moins cette poupée, elle n’est pas piégée, ni rien de tout cela. Il s’agit d’un simple jouet, tout ce qu’il y a de plus banal.

C’est à ce moment que Hawk vient me voir avec une longue-vue et m’informe :

Monsieur Drake, nous arrivons en vue du port, quels sont vos ordres ?

Je réfléchis quelques secondes avant de lui répondre :

Faites débarquer les blessés transportables en priorité, jusqu'à l’hôpital le plus proche. Dans le même temps envoyé des messagers pour faire venir le plus de docteurs possibles, peu importe ce que cela coutera.

Le bellâtre de médecin de bord me lance un regard reconnaissant, et je lui dis :

Vous avez fait du bon travail.

Même si je ne l’aime pas, vu son physique que je jalouse, il est compétent et c’est tout ce qui compte. Je me tourne ensuite vers la jeune femme, en lui disant :

Voulez-vous vous faire soigner ici ? Si vous ne voulez pas attendre, je peux payer la somme que je vous dois ainsi que la prime dès maintenant, l’argent est dans une banque sur le port, à cinq minutes à pieds.

Évidemment, quand je pars réaliser une transaction, je n’emporte pas tout mes berrys avec moi. Dans mon métier, il vaut mieux être prudent. À elle de voir si elle m’accompagne ou pas, de toute façon, comme je ne veux surtout pas l’énerver, je suivrais ses instructions, je suis trop jeune pour mourir.
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Mer 19 Jan - 10:05






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Un bout de doigt cendré traça quelques chiffres sur un bout de papier. Le numéro personnel de Tao Ren aurait sûrement été exagéré pour une si petite affaire, en plus d’avoir droit aux reproches du rouquin par la suite, la logia avait donc décidé de renvoyer vers le standard téléphonique des Shadow Ghost. Cela suffirait amplement à négocier l’affaire après tout. Elle récupéra la poupée, tendant le bout de papier en retour.

Vous tomberez sur le standardiste de l’organisation. Rien de bien méchant, vous aurez juste à dire ce que vous voulez, ils vous donneront un prix. J’ai déjà travaillé avec eux par le passé, ils sont… zélés dans leur travail disons.

Oui, zélé était un bon mot considérant l’état des Shabaody après leur passage. Si elle-même n’avait guère infligé de dégâts au grove, arrêtée avant d’avoir réellement pu l’incinérer et mise au point mort par une mouette tout aussi zélée. De toute façon, tant qu’il était clair dans sa demande de renseignements, et qu’il ne confondait pas le mot espionnage avec le mot assassinat, tout devrait aller pour le mieux.

L’homme à la tête de l’équipage arriva, toussotant poliment pour se signaler, prévenant le marchand que le port était à proximité, et par là donc la fin du trajet et du travail de la logia. La priorité du marchand restait tout de même le soin des blessés, ordonnant le transport de ceux-ci et l’appel de médecins, qui seraient sûrement ravis d’être réveillés en pleine nuit, quand bien même il s’agissait d’un classique du métier.

L’invitation qui suivit laissa perplexe la mercenaire cependant, l’homme n'avait-il jamais contacté de broker? L’affaire aurait été différente s’il l’avait contacté directement, auquel cas elle aurait reçue sa paye sur le champ, mais dans le cas présent…

Première fois que vous engagez une mercenaire par un intermédiaire? La paye est à verser au broker, qui se chargera de me la faire parvenir, moins sa propre commission. Bref, un système classique. Mon travail ici est fini en tout cas. Par mesure de sécurité, je vous conseille de ne pas admettre que vous avez engagé une criminelle. Le traité Decima a peut-être été aboli, mais ça ferait tâche sur votre dossier tout de même.

De là, la blonde roula un peu de l’épaule, cherchant à déterminer dans quelle mesure la blessure tirait et la gênait avant de transformer le bas de son corps et de s’envoler, poupée dans les bras. Elle avait besoin d’argent rapidement, mais doubler un broker était plus que déconseillé si on voulait survivre en tant que mercenaire. Le vol lui prendrait quelques heures, mais au delà des douleurs dans son épaule, elle se sentait capable de le faire, à raison.

La clef tourna dans la serrure peu avant l’aube et la blonde rentra en faisant le moins de bruit possible. Un coup d’oeil dans la chambre lui apprit que Kira dormait comme une petite sauvage et avait projeté la couette jusqu’au pied du lit. Un léger sourire flottant sur ses lèvres, la grande soeur déposa la poupée de porcelaine sur l’un des meubles avant de ramener la couverture sur la petite cornue et de déposer un léger baiser sur son front.

Le reste attendrait le lendemain, une fois qu’elle aurait dormi également.



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Mer 19 Jan - 21:31
La jeune femme me donne le numéro de téléphone du mercenaire que je garde précieusement. Je vais sûrement faire appel à ses services, ne serait-ce que pour m’assurer que ma sœur et le reste de ma famille est en vie. Cette histoire m’aura au moins appris qu’avoir un proche est important, même si Bontoutou reste mon ami et que rien ne changera jamais cela, car c’est le seul être au monde qui s’en fiche que je sois devenu un vampire.

La mercenaire m’explique comment fonctionne le recrutement via un intermédiaire. C’est un peu différent par rapport à un commerce habituel, où celui qui joue le rôle de facilitateur, ne reçoit qu’un pourcentage, et non l’intégralité de l’argent. Quand elle me conseille de ne pas avouer que j’ai engagé une criminelle, je lui indique en souriant :

Ne vous inquiétez pas pour cela, il est dans mon intérêt et dans celui de l’équipage que ce genre de chose reste secret.

En effet, tout le monde perdra de l’argent si la Marine pointe le bout de son nez, même s’il y a peu de risque dans cette île, on n’est pas à Marie Joie ! Je la vois ensuite littéralement s’envoler dans les airs, spectacle toujours aussi impressionnant.

Après l’avoir perdu du regard, je retourne m’occuper de mes hommes. Les médecins arrivent peu de temps après et ils font du bon travail, même si beaucoup rechignent au début, les berrys que je fais miroiter devant leurs yeux, les motivent considérablement. L’aube se lève enfin et je suis complètement épuisé, pourtant, il me reste une chose très importante à faire et je me rends à la banque accompagnée de mon fidèle chien-loup, retirant l’argent pour le payement de Némésis plus un généreux supplément.

Je n’ai plus qu’à rejoindre notre contact commun et à payer, lui précisant toutefois :

Je suis très satisfait des services de la jeune personne que vous m’avez envoyée. J’ai ajouté un supplément, je vous remercie par avance de lui donner dans son intégralité.

Je ne doute pas que mon interlocuteur fasse ce que je lui demande, dans son milieu, comme dans le mien, la réputation est essentielle. Je n’ai plus qu’à vendre les marchandises que j’ai récupérées cette nuit, embauché de nouveaux membres d’équipage pour remplacer les morts et les blessés et enfin m’occuper du côté administratif de la chose.

Une fois toutes ces tâches terminées, je m’écroule de fatigue dans ma cabine. Confortablement allongé, je repense à la mercenaire, me demandant bien comment va sa sœur et si elle arrivera toujours à la protéger.
Fabius
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