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[Présent] - Mission d'assassinat [Pv : Béryl]
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Jeu 29 Juil - 1:48

La pièce était sombre. Les volets fermés ne laissaient entrevoir que de maigres rayons de soleil, comme s’il s’agissait d’une tradition criminelle de machiner dans l’obscurité. Une bougie comme unique source de lumière permettait d’observer le plan de l’île, ainsi que quelques pions déplaçables qui représentaient chaque membre de leur unité. Cette pénombre avait bien sûr un intérêt : masquer leur présence à ceux qui se trouvaient de l’autre côté. Le bâtiment en lui-même avait été vidé de ses habitants. Pour Béryl, l’odeur ferreuse familière lui indiquerait le sort des propriétaires de ce petit endroit, et si elle ouvrait la porte d’où provenait le fumet récent, elle tomberait sur le couple de personnes âgées enfermées dans l’arrière-cuisine sans porte de sortie vers l’extérieur.

On l’avait guidée jusqu’ici. Dans un premier temps, on lui avait fait descendre dans une petite ruelle de la ville de locaux, puis on avait ouvert une trappe qui menait à une cave. Ensuite, elle avait remonté les étages par un escalier sûrement aussi vieux que le bâtiment, peut-être plus ancien. Si elle s’était intéressée aux exploits de guerre, elle pourrait reconnaître qu’il s’agissait d’un ancien bunker reconverti en cave à vin.

L’île paradisiaque était en majeure partie un centre de vacances pour touristes. Il s’agissait de Paradise C, située au Sud-Ouest de l’Archipel. C’était là que débarquerait leur cible d’ici moins d’une petite heure, et ils devaient donc finir les derniers préparatifs. Béryl avait été gardée dans le flou jusqu’à présent. Elle ne connaissait ni la cible précise, ni les autres membres de cette opération, mais on lui avait déjà fourni son épée-fouet et deux pistolets avec dix balles incendiaires chacune et cinquante balles standard. L’un d’entre eux était muni d’un silencieux, au cas où.


Petro Olexandriev & Samaël De Stefano.
Primés à 201.607.500 B. & 45.000.000 B.

Dans la pièce se trouvaient sinon des pointures au moins deux personnes qu’elle connaitrait de renommée : la première était Samaël De Stefano. Son parrain dans l’organisation sans nom semblait être à la tête de l’opération. Il avait l’air concentré sur l’organisation des troupes et bougeait quelques pions de manière régulière.

    - On n’a plus beaucoup de temps.

Silencieux jusqu’ici, la seconde tête d’affiche beaucoup plus éminente que la première semblait s’impatienter. Il était armé de toute part : pistolets à la ceinture, fusil sur l’épaule, une mallette au sol, un sac noir qui contenait sûrement un second fusil avec une assise pour les attaques à longue distance : le sniper se nommait Petro Olexandriev. C’était un longues-jambes, et il imposait de par ses deux mètres largement atteints. C’était aussi la petite somme de 201.607.500 Berrys sur sa tête qui ferait sûrement dire à Béryl que l’opération menée ici n’était peut-être pas anodine. On l’avait primé pour plusieurs raisons, mais la plus célèbre restait le meurtre du troisième consul Kalhatien à Bratvaja et l'extermination des marines venus en renfort, qui lui avait valu le surnom de « Tireur de Bratvja ».

Il jeta un regard à Béryl et la dévisagea de haut en bas. De toute évidence, il était l’un des partenaires de cette jeune femme, même s’il n’en disait pas beaucoup plus.

    - Commençons. A part Petro, vous n’avez pas besoin de connaître notre cible. Cependant, voici sa photo.

Il s’agissait d’un grand homme vêtu de noir sur cette photo. Ses longs cheveux blonds lui tombaient sur les épaules, tandis que son regard azur semblait percer vers l’objectif. La photo était de bonne qualité, mais personne ne saurait dans la pièce de qui il s’agissait. Il n’était pas connu dans les bas-fonds après tout.

    - Il va être accompagné de gardes. Leur arrêt sur cette île, selon mes informations, servira à se ravitailler. Il sera sûrement amené à rester sur son navire, mais il y a une chance qu’il vienne sur l’île. Apparemment, il aime protéger les civils, alors nous nous assurerons qu’il ait du boulot. Le groupe de diversion provoquera un incendie, et quand les gardes envoyés pour aider seront en ville, ils s’en débarrasseront autant que possible. Cela permettra au second groupe, chargé de l’assassinat, d’entrer dans le navire et de tuer notre cible. Il faut que ce soit clean, le corps doit être identifiable, précisa-t-il en regardant principalement Petro qui lâcha une injure.

Les autres personnes dans la pièce acquiescèrent, et Samaël se tourna en direction de Béryl.

    - Ton rôle est d’assister Petro ici présent s’il y a plusieurs gardes restés sur le navire. Je te présente les membres de l’escouade de diversion ? Demanda-t-il en pointant les quelques personnes qui se trouvaient dans la pièce, au nombre de deux. Oh, bien sûr nous avons des mercenaires qui se sont mêlés aux touristes, et aux civils, ils agiront en cas de besoin.

Résumé : Tu es amenée jusqu'à une ruelle, tu empruntes une trappe qui mène à une cave et remonte depuis la cave dans une maison dont les volets sont fermés. Tu vois autour d'une table illuminée d'une bougie quatre personnes : Samaël & Petro, ainsi que deux autres personnes. Il t'expose le plan.
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Beryl Zast
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Jeu 29 Juil - 15:51





Mission d'assassinat, tour 1


C’était sans doute la première fois que la femme se rendait dans un endroit aussi majestueux, luxueux et onéreux. Outre le nom de l'île, assez évocateur de l’ambiance générale de complaisance et de faste, très très faste, les complexes vacanciers s’ouvraient en coroles sur un archipel des plus exquis, sans doute choisi pour cette raison bien précise par les gens ayant décidé d’y installer le paradis. D’abord arrivant quelque peu patibulaire d’apparence vis-à-vis du travail qu’elle devait faire, la demoiselle talonnée de près par un canidé, se prit d’une vive candeur et  d’admiration envers de décors de rêve, peuplés de jeunes et vaillants spécimens tous plus friqués les uns que les autres. Avant d’être prise en charge et guidée vers le coin mal famé ou se fomentait une opération spéciale,  Elle avait également croisé quelques marines, qu'elle avait noté dans un coin de sa tête, tout comme le loups avait probablement senti leur odeur.

La petite blonde s’était ensuite rendue au point de rendez-vous et fut accompagnée par un type, après tout difficile de la confondre pour quelqu’un d’autre. La blonde regarda la trappe, puis le loup, et contrairement à son idée, le canidé s’en fichait, il se laissa tomber en bas et amortit sa chute sur ses coussinets. La demoiselle suivit Pitié en prenant l’échelle.
-Bon garçon, félicita la cornue en frottant la boule de poil derrière les oreilles avant de poursuivre.

Un petit peu humide, l’endroit n’était plus tout à fait étanche, ce qui démontrait légèrement sa vétusté, il avait dû servir à autre chose avant, se dit la blonde en touchant une paroi légèrement mouillée. Ils montaient un escalier, après avoir croisé une réserve de bouteilles dont les étiquettes étaient passablement poussiéreuses. L'endroit sentait la cave, avec un petit relent de renfermé, mais cette fragrance, au fur et à mesure que le groupe approchait de l’entrée, se muait en une odeur bien plus prononcée, celle du massacre. Il n’en était rien de l’autre côté de la porte, laissant supposer que l'événement avait eu lieu derrière la seconde porte.

En tapant de la main sur sa cuisse pour rappeler son loup qui commençait à partir vers la fragrance de sang, la femme étudia du regard les complices et collaborateur du plan qui allait se dérouler. La petite avait fait ses devoirs, et elle reconnaissait désormais son second contact dans l’agence, le dénommé Samaël, aux yeux rouges sang, primé pour un petit lot confortable mais beaucoup moins que la pointure de l’embuscade, chose vraiment stupéfiante.
“Oh, bordel, on a des gens comme ça dans l’agence ? A côté j’enfile des perles moi...” se dit la cornue en jaugeant des yeux le tireur d’élite.

Elle avait eu l’idée en parlant à l’escargophone avec celui-ci, d’explorer un peu les primes pour voir qui de son entourage était fiché. Elle avait découvert sans grand étonnement que la blonde aux yeux monstrueux l’ayant fait exploser était dans le milieu, tout comme Ren. Elle-même en revanche, s’était étonnée avec délectation de son absence de prime, prouvant qu’elle avait su, après toutes ses années, rester sous le radar du gouvernement. Le garçon “jouait” avec des pions sur une carte, et Béryl se rapprocha pour examiner le plan, mais une caisse d’armement attira l'œil, simplement labellisée par son surnom, “Bébé”. Fouillant rapidement le foin, elle délogea deux pistolets, un silencieux, des cartouches et une lame. Moins étudiée pour être jolie, elle était néanmoins fonctionnelle et tactique, un peu sombre, comme le reste de son nouvel équipement.

La blonde reporta son attention là où les mots la guidait. Le blond justement, puis Stefano qui demandait l’attention. Le garçon aux yeux rouges fît glisser une photo que Béryl tenta de mémoriser avant de regarder le plan et les indications du chef de l’opération.
“Il aurait été plus simple de déclencher un incendie sur son navire pour le forcer à sortir de là en plein jour pour que Petro fasse son tour habituel. Il est rodé maintenant, abattre une cible qui bouge n’est plus tellement un problème pour un homme comme ça. Ce qui veut dire qu’ils ont l’intention de faire passer cela pour une attaque non-centrée sur la cible. Celle-ci doit avoir une valeur en tant qu’individu, puisque sinon on pourrait le défigurer. Il doit s’agir d’une personnalité ou riche ou très influente, pour que son entourage ait besoin d’une véritable confirmation de sa mort afin d’effectuer une démoralisation de groupe et un effet dramatique.” calcula Béryl froidement.

Le garçon poursuivit son plan avec la partie qui concernait la malicieuse.
“Je suis une solution de renfort pour Petro, qui sera en première ligne et pas à sa position de confort ?” se demanda la blonde.
-On doit vraiment manquer de temps, souligna Béryl professionnellement en regardant les deux effectifs de diversion. Je te fais confiance, pas besoin de me les présenter maintenant, si tu les as choisis c’est que tu sais qu’ils rempliront leur rôle comme je ferais le miens. On pourra toujours voir pour faire les présentations plus tard. Je me demandais juste, je sais que j’ai exigé beaucoup de matériel de la part de l’agence, mais est ce que ce serait possible d’avoir du matériel un peu plus incendiaire que des balles, de manière à pouvoir embraser le navire et faire sortir la cible plus vite ? Ou tu penses que ce serait un peu trop extrême si jamais il tombait inconscient dans les flammes.

Loin d’elle l’idée de contredire le plan de Stefano, en revanche pour l'exécution, Petro et elle n’auraient qu’à cueillir les éventuels effectifs qui devraient sortir au compte goutte sous la contrainte. Pour le coup, elle regrettait plus de ne pas avoir demandé une arme à feu automatique, chose toujours plus agréable à manier dans des cueillettes de ce genre, de ce qu’elle avait vu de règlement de compte entre factions dans les journaux. D’une main elles gratouillait le loup derrière les oreilles avant de regarder le garçon pour avoir une confirmation ou non. Quoi qu’il en était elle suivrait Petro, vu que c’était son rôle pour l’instant.





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Ven 30 Juil - 15:25


Petro Olexandriev & Samaël De Stefano.
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Samaël observait le loup que la jeune femme avait ramené. Il pensa à adapter son plan pour l’utiliser, mais recula finalement devant l’instabilité des canidés. Il ne pouvait pas se permettre de l’utiliser, surtout qu’il s’agirait sûrement seulement de chair à canon si elle décidait de l’amener. S’abstenant cependant de le préciser, le tueur à gage se gratta l’arrière de la tête devant la réflexion de la jeune femme. Il avait prévu quelques grenades, de l’alcool et des allumettes, cependant il s’agissait de les utiliser pour alimenter le feu dans la ville, et pas sur le navire. En soit, les propositions de Béryl n’étaient pas dénuées de sens, elles manquaient juste du contexte qui allait avec :

    - Mettre le feu au navire n’est pas envisageable pour deux raisons : la première est celle que j’ai évoquée plus haut. Il faut que notre cible soit reconnaissable même morte, or le feu fait fondre la peau. S’il est pris dans l’incendie, ce sera impossible de le reconnaître.

Il s’arrêta un instant et déplaça quelques pions sur la table.

    - Je ne te l’ai pas encore dit, mais mon domaine de prédilection n’est pas de tuer. C’est la torture, la psychologie. On me surnomme, dans l’organisation, le « Délieur de Langues ». Mon plan s’appuie sur une étude de notre cible. Je ne pense pas qu’il va faire sortir ses gardes de son navire, je le sais. C’est la deuxième raison : mon plan est rôdé sur des variables que tu n’as pas. Tu as raison d’en douter cependant, car il faudra s’adapter si jamais nous échouons pour une quelconque raison.

Il fit un signe de la tête à l’une des deux personnes qui se trouvait avec eux, et cette dernière donna à Béryl une boite d’allumettes et de l’alcool, suffisamment pour déclencher un incendie s’ils s’en prenaient à la voile du navire. Elle aurait pu arriver au même résultat avec des balles incendiaires, qui en réalité étaient des concentrés de la solution qu’on lui donnait, mais si elle n’arrivait pas à viser il valait mieux qu’elle ait de quoi compenser sous la main.

Il lui montrait ici une preuve de confiance qui serait sûrement forte appréciable : elle pourrait prendre des initiatives, et son avis, s’il était censé, serait écouté. Les deux personnes chargées de la diversion ne se présentèrent donc pas, et sortirent de la pièce après avoir reçu les derniers ordres de Samaël. Petro, de son côté, s’était approché du loup et avait commencé à le caresser. Si ce dernier s’était montré réticent au début, il sentirait rapidement que résister n’était pas une option.

    - Ne l’emmène pas dans la bataille, il se fera tuer. Une petite partie de nos hommes font partie de l’équipe d’extraction, précisa-t-il. Nous avons un navire qui peut quitter l’île à tout moment à l’ouest.

Ils avaient même prévu cela : de vrais professionnels. Bien sûr, le bâtiment était camouflé en bâtiment civil, de sorte à ne pas éveiller les soupçons. Les seules variables inconnues étaient la marine et de potentiels renforts appelés au début de leur assaut. S’il faudrait faire vite, la précipitation n’était pas de mise.

    - Une troisième personne est déjà sur place, dit Petro. Tu as le temps de déposer ton loup sur le navire d’extraction, et de revenir en longeant l’île. Nous nous rejoindrons ici.

Il définit un point près du port au sud de l’île, sur la carte.

    - La cible se trouvera dans le navire. Nous observerons les gardes partir, et tu pourras t’infiltrer. Soit tu réussis à faire sortir la cible du navire avec notre troisième allié, soit tu la tues à l’intérieur, toi-même. Tu peux donc t’habiller en docker, et t’infiltrer un tout petit peu avant près du navire, mais ne monte pas à bord tant que je n’ai pas donné le signal.

Samaël tendit un bébé escargophone à Béryl, ces petits appareils utilisés pour communiquer sur de courtes distances. Il avait sur le sien une ligne protégée qui empêcherait les écoutes. Il lui expliquerait que cela servirait à la communication lors de la mission. Lui-même resterait à diriger les opérations, et s’il avait quelque chose à lui dire il utiliserait cet appareil.

    - Ca te va ?

Ce n’était pas comme si elle avait le choix, de toutes les manières. Elle pouvait donc décider de se mettre en place sur le port, s’infiltrer le plus proche possible de l’emplacement où la cible était supposée débarquer d’ici quelques temps…

Résumé : Tu peux avancer en t'infiltrant sur le port, pour l'instant le navire de la cible n'est pas encore arrivé. Avec la bouteille et les allumettes tu es un peu encombrée.
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Ven 30 Juil - 17:28





Pitié, le loup qui n'avait pas sa place, Tour 2


Béryl écouta la réponse de Stefano, notant qu’il avait quand même dit deux raisons et n’avait pas cité la seconde, juste pour l'énoncer sous une forme plus subtile après, qui reprenait le même point que le premier en ajoutant la fameuse maxime “je sais mieux que toi” collée au bout pour faire joli.
-Il ne sortira pas du navire à moins que l’on y traîne par la peau du cul, en somme… souffla presque la blonde.

La petite femme repoussa les bouteilles et les allumettes. Si le patron ne voulait pas de feu, il n’y aurait pas de feu, temps pis pour elle. Petro vint caresser Pitié, et la femme eut la même réflexion juste avant lui.
-Je ne compte pas le tuer, même si il est stupide, ca ne veut pas dire qu’il ne pourra pas mettre utile un autre jour, aujourd’hui ce n’est juste pas le siens, répondit-elle au blond qui semblait concerné.
“C’est peut-être un maître comme lui qu’il lui faut.” pensa Béryl un instant avant de se focaliser à nouveau sur le plan.

Une nouvelle variable arriva, un troisième compagnon, déjà sur place.
-Je pourrais avoir une idée d’à quoi il ressemble ? Ça m'éviterait probablement de l’étriper par erreur ou de lui apprendre à faire le météore, notait-elle en coup de vent.
-La cible se trouvera dans le navire.

La cornue eut presque envie de tousser à l’idée que Stefano répète son plan pourtant très très simple jusque là, mais il ajouta la variable à l’équation, faisant soulever LA question à cent billion, mais quel impact aurait ce troisième maillon si c’était à elle de le faire sortir ? Quoi qu’elle pouvait le tuer et le collègue pouvait sûrement l’aider à cette fin, enfin, probablement. La blonde failli pouffer de rire à l'évocation d’un déguisement en docker.
-Si je dois me déguiser en docker, autant que je me fasse passer pour une pute ou autre chose du genre, lâcha vulgairement la femme, comme si cela ne lui faisait rien. Au moins j’aurais plus de chance d’accéder au pont du navire sans attirer l’attention et, que je change de vêtement pour prendre une apparence ou une autre, je ne serais jamais crédibles avec mes armes ("quoi que", se dit Béryl), ce qui ne me laisse que ma malédiction ou mes cornes, fit-elle en changeant brièvement de forme pour dévoiler son pouvoir. Je ne sais pas à quoi m’attendre, et vu que vous retenez des informations je me dis qu’un lion ailé ce ne sera probablement pas suffisant.

La maudite prit un petit temps de réflexion pour évaluer les choses dans sa tête, mais elle était quelque peu contrariée par la situation, cela lui rappelait l’autre blonde qu’elle avait croisée… Posant une de ses mains sur la table, elle aperçut sa bague, toujours pas sur l’annulaire, lui rappelant que personne ne viendrait la réconforter.
-Mais ce n’est pas moi qui commande et qui ait toutes les variables, reprit-elle, donc je vais m’en tenir à ce que tu me demandes et tenter de camoufler mon approche. Je ne promets pas de rentrer et sortir comme si c’était un moulin, mais je ferai de mon mieux, se résigna la petite en prenant l’escargophone et en le collant à l’arrière de l’une de ses cornes avant de repartir en tapant sur sa cuisse pour appeler Pitié.

Se dépêchant pour aller larguer son chien à l’endroit où elle devait lui dire d'arrêter de bouger, elle revint sur ses pas quelques secondes plus tard pour rentrer dans une boutiques de vêtements, parcourant en trombe les effets personnels pas tellement donnés, puis se décida pour un truc assez osé avant de se projeter dans une cabine d’essayage. Elle ôta son pantalon, enfilant un mini short et des bas résilles. Une personne vint l’interrompre d’une voix très pénible.
-Mademoiselle, vous avez besoin d…
-Non merci, j’ai ce qu’il me faut, mais je suis pressée !
coupa-t-elle avant d’entendre la vendeuse râler en s’éloignant.

La petite changea son soutien-gorge pour une brassière en tissus tenant à peine la poitrine en place et cacha son armement dans un grand manteau en fourrure qu'elle garda sur une épaule, dévoilant tout le reste. Elle enveloppa ses fringues enlevés dans sa cape de voyage et se dirigea vers le comptoir, déposant les billets et les étiquettes devant la femme qi recompta rapidement avant de souffler un:
-Merci pour vos achats…
-Bonne journée ! lâcha Béryl avant de foncer vers le navire d’extraction pour déposer ses vêtements retirés, ce qui accommoda Pitié d’un endroit où se vautrer visiblement.

La demoiselle se retourna pour foncer vers le point où elle devait se rendre, perdant un peu plus de temps pour acheter une bouteille d’alcool sur un étal et en vider un quart par terre dans une ruelle.

Quand elle arriva sur le site, elle titubait, vaguement l’air saoule, comme une starlette riche esseulée, le mascara coulant sur ses joues à cause du vent qu’elle avait pris dans les yeux mais qui ici servait à feindre une rupture. Un ou deux dockers s’approchèrent, immédiatement repris par le contremaître des lieux qui ne voulait pas d’histoire avec la haute société et qui la laissait donc cuver contre une pile de caisse, sur le quai, les yeux perdu dans l’immensité bleu, faisant semblant de boire.


Beryl Zast
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Sam 31 Juil - 17:12

La présence de Béryl sur le port n’était qu’une variable parmi tant d’autres : des femmes bourrées après une rupture étaient cependant rares sur une île aussi classe. Heureusement, elle avait prévu le coup, et ne paraissait pas suspecte aux yeux des dockers qui la prenaient en pitié. Les gaillards étaient après tout souvent de fiers marins, mariés, qui fréquentaient les bars et connaissaient les peines de l’amour. Ils travaillaient ici pour permettre à des personnes plus influentes d’obtenir les faveurs de la richesse. Des regards pleins d’empathie se dirigeaient donc sur la jeune femme quand soudain, des bruits se firent entendre.

Le fier navire arborait un étendard qui n’était pas si célèbre, en dehors des strates de la politique. Cependant, la position idéale de Béryl lui permettrait d’entendre marmonner des informations capitales : « C’est le drapeau du Royaume d’Ocker. ». Ce royaume ne payait en général pas de mine, sauf cette année. Il figurait sur la liste des cinquante royaumes les plus influents du Gouvernement Mondial. Autrement dit ? L’un des cinquante décisionnaires du sort de ce monde, tel que Béryl le connaissait. Pourquoi un navire de ce royaume arrivait ici ?

    - C’est le Premier Ministre ? Il vient parfois en vacances ici, marmonna un docker. Il est venu y’a pas longtemps… Il a chopé une gonzelle ? Soupira-t-il.

Pourtant, rien ne permettait de différencier un navire officiel d’un navire officieux dans ces cas-là. L’embarcation appartenait cependant à un haut dignitaire du royaume, à en juger par qualité de l’ouvrage. Les voiles déployées amenèrent le bâtiment jusqu’à bon port, tandis que la cohue ambiante indiquait la curiosité des gens. On viendrait rapidement porter son attention sur la délégation qui quitterait le navire : principalement des personnes bien habillées mais sûrement peu habilitées au combat, qui venaient pour se ravitailler. Cela prendrait tout au plus deux ou trois heures, et ils reprendraient sûrement la mer après coup.


Garde Inflexible.

Sur le pont, une statue inflexible semblait se tenir debout. Habillé d’une armure sombre, il s’agissait certainement d’un guerrier ou d’un garde. Sa lance était un rempart infranchissable, à n’en pas douter. Les oiseaux semblaient s’éloigner en sa présence, et les mouettes évitaient son navire. Pourtant, un petit animal volant le regardait, s’étant posé à quelques dizaines de mètres de Béryl : un rouge-gorge tout ce qu’il y avait de plus normal. Aux alentours, de nombreux dockers avaient ralenti leur marche pour tenter de prendre la moindre information supplémentaire.

Il restait quelques dizaines de minutes avant le déclenchement des incendies, et un docker viendrait en direction de Béryl, un peu gêné de la voir aussi avachie :

    - Relève-toi, et va décuver ailleurs, lui ordonnerait-il.

      Si elle n’obéissait pas, il tenterait de la soulever par la force. Comment allait-elle faire pour s’en sortir ?

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Dim 1 Aoû - 11:28





Metal Gear ? Tour 3


Le dock était plein vie, cela allait être compliqué de monter sur un navire sans attirer l’attention, en tenue de docker cela aurait été pire, personne n’aurait reconnue une femme pareille comme l’une des leurs. Malheureusement Béryl sentait venir l’arnaque car le contremaître commençait visiblement à s’agacer de la voir flâner en pleine ébriété dans les environs. Il y avait des mouettes, non pas les agents de la marine, mais bel et bien des volées entières de petits oiseaux volant à tire d’ailes et cherchant le moindre bout de poisson ou de nourriture à chaparder. Une cloche sonna avant même que la femme ne vois le navire. Il approchait par le côté, semblant presque sortir des immeubles à côté tellement il frôlait le dock. Elle entendit les matelots gueuler la commande du navire avant qu’il n’aient déployé la passerelle, et son pavillon était relativement joli, qu’elle comprenait avec les exclamations comme étant celui du royaume d’Ocker.
“Et bah, j’espère que ce n’est qu’un de ses conseillers, parce que si je dois buter un roi, j’imagine pas le chiffre qu’il faudrait mettre sur le billet.” se dit la femme un peu plus compréhensive des moyens employés.

La femme regarda l’heure sur l’horloge du dock, visiblement cela devait-être le bon, maintenant il fallait voir pour monter dessus. A la gueule que faisait le soldat d’élite qui s’était planté au milieu du chemin sur le pont, cela n’engageait rien de bon. Visiblement il faisait peur aux oiseaux, ce qui était un signe avant-coureur que le type possédait une aura menaçante, même en étant aussi statique que lui. Les oiseaux ne faisaient pas ça en général, surtout pas les mouettes. En revanche, un petit oiseau, lui, ne s’en inquiétait pas…
-Si l’oiseau supporte son aura, c’est qu’il n’est pas normal… déclara la femme pour elle même avant de faire semblant de boire. En plus c’est même pas un truc qu’on devrait voir par ici, ils sont bourrés les gens qui protègent ce navire ou quoi ? se demanda-t-elle.

Mais quel était le secret de ce petit oiseau ? Une surveillance spéciale ? Un avertisseur sonore ? Un familier du lancier d’élite ? Rien n’était sûr… La méfiance était donc de rigueur. Du reste, le navire était somme-toute assez traditionnel, donc rien ne pouvait indiquer à Béryl que c’était le bon à part que Samaël lui avait dit qu’il arriverait bientôt.
-Je sais pas si tu peux m’entendre, murmura la petite blonde, mais c’est pas très gentil de me laisser plantée là alors que c’est toi qui supervise…

C’était se plaindre pour se plaindre, mais la femme avait besoin d’écoper sa frustration d’avoir autant d’obstacles. Un oiseau potentiellement scrutateur, ça voulait dire l’incapacité de fondre autrement que sous forme humaine. Ces petites bêtes n’aimaient pas sa forme hybride et encore moins sa malédiction en son entière forme. En même temps, cette créature devait peu ou prou être du même niveau qu’un roi des mers croissant une sardine, évidemment que la sardine aura peur pour sa vie.

Dès lors, passer par la pièce qui servait souvent de quartiers du capitaine en dessous de la dunette arrière avec ses baies vitrées serait impossible tant que l’oiseau serait là, car il la sentirait venir depuis bien plus loin. De même, son coup traditionnel d’arriver par au-dessus était proscrit. Le soldat l’avait vue, donc même en piquant l’identité d’un des mecs qui chargeaient elle serait confondue en deux seconde, donc impossible. La demoiselle croisa les bras, frustrée de plus en plus, elle n’allait quand même pas devoir sortir le jeu du cousin à bord. Elle avait grillé sa cartouche en se faisant passer pour une fille de riche qui cuvait d’un chagrin d’amour, donc changer sa bague de doigt et prétendre qu’elle était la nouvelle promise c’était mort également…

La fille regardait la bague de Zororo, la faisant pivoter sur son doigt avec toutes ses pierres roses, comment son contrebandier de fiancé aura…
-Je peux pas croire que j’ai été aussi conne ! s’exclama-t-elle, fort, en ayant une idée.

Le contremaître appela un de ses hommes, puis la pointa du doigt, lançant le dit-homme sur le chemin pour la dégager. La fête n’était pas encore prête à partir, donc le navire était loin d’avoir fini de charger ses provisions. Provisions pour la plupart en barriques ou en boîtes. C’était dangereux, mais si elle trouvait comment identifier les caisses précises qui devaient être chargées en dernier, elle aurait le champ libre pour sortir une fois dedans, et comme elles succédaient toutes les autres, les gens ne tourneraient pas autour au début du chargement comme maintenant.
-Relève-toi, et va décuver ailleurs, tonnait le docker, gros malabar très antipathique.
-J’suis~pas~bourrée~ souffla la petite blonde en niant l’évidence.
-Bon, petite, tu m’en veux pas, mais il faut que je te dégage de là.
-Mais~j’veux~pas ! Qu’est~ce~tu~va~faire ?

Le type la saisit à la taille, la posa sans problème sur son épaule pendant qu’elle faisait semblant de se débattre puis une fois en hauteur sur les muscles du grand type, elle visa ses sandales. Tendant sa main libre, elle tentait d’attraper les lacets de ses chaussures. Le type la remit en place pour éviter de la faire tomber parce qu’elle gigotait, s'arrêtant deux secondes sur son voyage pour la déposer en dehors du site, et cela permit à la petite cornue de tendre suffisamment la main pour tirer sur les cordons l’un après l’autre. Quelques pas de plus et le grand type la déposait au sol comme on place un plot. Elle allait faire un pas pour le remercier puis tomba volontairement.
-Oupsy~scusez~moi.. s’excusa la blonde, toujours dans son jeu.

Le malabar lui dit que c’était rien et remarqua ses lacets défaits avant de lui faire remarquer.
-Oh~pardon.. fit-elle en se penchant pour tirer sur un des cordons, le faisant glisser sur tout le long de sa sandale et le libérant au bout. Zut ! s’exclama-t-elle, attirant le regard du malabar qui se retournait alors qu'il était en train de s'en aller. Ce~seraitHIC, vraiment adorable~siiii~vous m’aidiez.. demanda la fausse riche en pointant son autre pied qu’elle mis en avant après lui avoir montré son inaptitude à faire ses propres lacets.

Le type grommela un truc et vint se pencher devant elle, attrapant les cordons sur sa sandale qui en possédait toujours. La femme fit glisser celui qu’elle avait dans les mains sur le cou du malabar et serra fort avant de verrouiller la prise en se retournant pour se pencher en avant. Le type n’avait plus d’air et les deux étaient collés dos à dos.
-Tu vas me dire maintenant quel code portent les derniers chargements qui doivent monter à bord du navire qui viens d’arriver, je te laisse assez d’air pour ce faire, si tu me ment ou si tu tente de faire quoi que ce soit, tu ne reverra plus jamais ta famille, et si tu n’en as pas, tu n’aura jamais l’occasion d’en faire une, je suis claire ? menaça-t-elle avec la voix la plus sombre, professionnelle qu'elle ait dans son répertoire.

Le type malgré sa panique fit un mouvement de tête, et la femme dessera un peu sa prise, prête à tirer à fond au moindre doute.
-Ce navire c’est le 40ème de la journée, il vient d’Ocker et c’est pas un habituel mais un ravitaillement, les derniers chargement sont ceux marqués d’une double barre à la fin du chiffre donnant l’ordre, indiqua l’homme, le plus sérieusement du monde. Donc 40-Ock-S pour spécial-R pour ravitaillement-Ensuite un chiffre et deux barres..
-Tu vas perdre conscience, détends toi, j’ai juste besoin que tu ne fasse pas de vague avant que j’ai terminé.

Il n’avait pas spécialement confiance et se débattit un peu vers la fin quand son cerveau demandait grâce, mais il s’était bien conduit. Il était tout de même mort, cela dit. Béryl espérait que si Samaël la regardait il n’avait rien à dire, parce que le silence pour subir des reproches plus tard était pénible. Elle cacha le corps dans une caisse puis se colla à une pile, jouant à rester hors du champ de vision des dockers dans une danse furtive. Elle chercha les caisses finissant au bout d’une minute ou deux de trouver comment la chose était agencée. Elle passa dans l’angle mort d’un docker pour arriver jusqu’aux doubles barres. Maintenant il lui fallait trouver la première dans la série…
-Eeeeeeeeet trouvée, s’exclama en chuchotant la femme pour se planquer dans une caisse de foin comprenant des vins d’une grande qualité, si elle devait se fier à l’année sur les bouteilles. Il ne lui restait plus qu’à attendre que quelqu’un vienne la poser sur une pile, puis à causer un ravage en sortant telle une surprise d’enterrement de vie de garçon meurtrière.


Beryl Zast
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Mar 3 Aoû - 12:17

Derrière l’escarméras de surveillance qu’il avait installé quelques heures plus tôt pour pouvoir visionner la scène, Samaël était en train de sourire devant la situation dans laquelle s’était retrouvée Béryl Zast. Il ne semblait cependant pas inquiet le moins du monde : contrairement à ce qu’il pouvait sembler, elle n’était pas seule. On lui avait cependant sûrement masqué trop d’informations, ou elle n’avait pas assez insisté pour en obtenir… Cela dépendait de qui on voulait faire passer pour le méchant de l’histoire. Enfin, Béryl se mit en tête de s’infiltrer sur le navire en s’introduisant par les chargements… Ce qui aurait été une excellente idée si les dits-chargements n’avaient pas été amenés à être porter au navire à la dernière minute, justement pour éviter ce genre de cas.


Katrine Bermite

Soudain, alors même qu’elle en position, le fameux Rouge-Gorge apparut auprès d’elle en haussant un sourcil… Et reprit forme humaine entre deux boites de vin de grande qualité.

    - On t’a pas dit que j’étais ton aide d’infiltration ? S’étonna la jeune femme à la chevelure brune… et à l’absence de poitrine presque antinomique à celle de la blonde. Ah… on ne te l’a pas dit, soupira-t-elle. Satané Samaël, toujours à oublier les détails. La prochaine fois c’est moi qui dir… Euh, je veux dire, les chargements ne seront mis qu’au dernier moment dans le navire, si on attend ce moment-là, on risque surtout de se retrouver au milieu de tous les gardes qui vont charger.

Elle avait elle aussi repéré le départ des gardes. Fort heureusement, elles n’avaient pas pris de retard avec ce manège qui permettrait au moins à Béryl de découvrir que tout ce qu’ils amèneraient à bord et vraiment d’une excellente qualité. Pour l’instant, ce n’était pas surveillé, mais il y aurait sûrement, pour éviter un assassinat justement, un regard très attentif sur le contenu des boites. Pour l’instant, l’objectif était de trouver une place qui leur permette d’accéder au navire.

    - Petro ne fait dans pas le détail, il va sûrement juste provoquer le Chef des Gardes et nous laisser nous débrouiller avec l’infiltration, confia la jeune femme. Ah, moi c’est Katrine Bermite, ajouta la hors-la-loi en tendant une main chaleureuse en direction de sa comparse.

Le Bébé Den Den Mushi s’éveilla alors et une petite voix indiqua « Nous sommes en position. 3 avant le feu d’artifice. ». Katrine acquiescerait et si sa camarade n’avait pas entendue la conversation, elle pourrait lui dire. Puis elle repasserait sous forme totale avant d’avoir pris le temps de dire à la blonde de retourner sur le port, et de se préparer…


Toby Lagrune & Arjana Braskov

    - On va tout faire cramer ! Lâcha Koby Lagrune, un jeune mercenaire qui appartenait à l’équipe chargée de la diversion.
    - …

Il n’eut droit à aucune remarque de la jeune femme à ses côtés, discrète. Il s’agissait de Arjana Braskov, une des mercenaires fixes qui participait régulièrement aux opérations menées par le De Stefano, contrairement à Kody. Elle n’était pas familière avec lui, mais la taciturne n’aimait en général pas les gens bavards. Elle privilégiait l’efficacité avant tout.

Le jeune homme fit la moue devant l’absence de réponse, et tira une première balle qui alla à l’intérieur d’une maison… Et y mit presque immédiatement le feu. Un des mercenaires sous couverture avait déposé un peu d’alcool à brûler ici. Moins d’une minute plus tard, l’intensité des flammes obligerait les habitants à fuir de leur maisonnée. Il continuerait alors en direction de trois aux endroits, et ce serait le signal.

Le feu était visible depuis le port, pourtant Petro n’avait pas encore donné l’ordre de bouger. Il était en position, pourtant, cependant il attendait que les gardes partent pour aider en ville… Ce qui sembla bientôt être le cas. Il ne resta bientôt sur le pont du navire que quatre gardes et le leader de ces derniers qui se tenait debout, infranchissable.


Petro Olexandriev, "le Tireur de Bratvja".
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Le Bébé Bébé Den Den reprendrait alors pour effectuer un peu de communication à l’adresse de Béryl :

    - Je vais occuper le gars en armure… Tu vas pouvoir gérer les gardes sur le pont avant de rentrer, affirma le Tireur de Bratvja.

Et l’instant d’après, une balle allait se loger dans la tête d’un des gardes sur le navire, qui s’effondra sans avoir pu voir la mort arriver. Le rouge gorge déploierait ses ailes peu après Béryl, si cette dernière l’avait fait, et elle pourrait constater que la finesse dont elle avait fait preuve jusqu’à présent ne correspondait pas vraiment au style haut en couleur de celui chargé de l’assassinat. La diversion aurait peut-être plus correspondu à cela, cependant… Le garde hurla quelque chose qui l’empêcherait peut-être de réfléchir à tout cela, ajoutant un choc sur le choc :

    - On est sous assaut ! Protégez le Roi ! Hurlerait-il.

Il devrait alors arrêter une balle et protéger les autres gardes sur le pont tandis que Béryl et Katrine y trouveraient un moyen de se débarrasser d'eux par derrière, si elles le désiraient.


Garde Royal Norwind Peelgreen.


Résumé : Petite remarque préalable, tu ne peux pas incarner des PNJs que j'incarne (y compris ceux sans images), et la liberté prise avec le contexte au-dessus (les caisses de vins, par exemple) ne peut être prise sans consulter l'animateur HRP. On pose un contexte souvent assez précis, et du coup là ça posait problème puisque j'aurais pu avoir prévu que le chargement n'était pas encore arrivé du tout par exemple, même si c'est bien trouvé. J'ai rebondi dessus du coup.

Tu peux t'introduire sur le pont principal du navire : trois gardes sont donc en face de toi, tu peux en affronter un et en laisser deux à Katrine, en affronter deux, affronter les trois... A toi de voir, tu peux me consulter par MP si tu as des questions.

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Mar 3 Aoû - 18:52





Fumée et feu, Tour 4


Apparemment le plan incluait que la blonde soit au courant de rien pour etre à chaque fois mise au courant sur le tas, une chose qui la gavait profondément quand l’oiseau se précipita presque sur elle pour prendre une allure plus humaine et lui évoquer un objectif qu’elle n’avait pas compris comme cela.
-Il parait que je suis pas assez bien placée pour avoir besoin de toutes les informations utiles, pas que je voulais pas savoir.. grommela Béryl en réponse à la question de la brune.

Celle-ci lui signala que Petro allait foncer dans le tas, ce qui correspondait au plan de bourrin que la petite cornue s’était faite en écoutant le plan la première fois. Elle s’en frotta la corne avant de serrer la main de sa collègue, signe qui voulait dire “je partage ma chance”. Le bébé escargot faisait pour une fois son travail, mais c’était la voix de Petro, pas celle de Samaël.
-Béryl Zast, tu peux m'appeler “Bébé”, c’est plus court.

Cette demande la renvoyait quelques semaines en arrière, à ses fiançailles. Elle demandait cela souvent, mais désormais ce n’était plus pareil. Elle s’était vraiment entichée de lui, il fallait croire. Avec son nom ridicule et son patronyme de cabot, son physique d'apollon sculpté dans le plus beau des marbres, sa chaleur explo… Une détonation eut lieu.
-C’est pas moi ! s’excusa instantanément Béryl en levant les mains, toute rouge.

Elle tournait la tête, les hostilités avaient commencé et elle poussa un long soupir de soulagement. La lueur des flammes s’observaient jusque dans le ciel qui s’était presque nappé d’orange pour l’occasion. On pouvait entendre des cris lointains, le bruit des vitres qui éclataient, le son des cloches des pompiers déjà en action. Observant son entourage, elle vit les gens se rassembler, certains gardes quittant le navires, d’autres prenant position sur le pont et le den den l’avertit des intentions de Petro.
-Mais quelle bande de bourrin.. se désola la femme en se frottant la tête deux secondes, puis d’enfiler son manteau de fourrure pour ne pas le faire tomber par erreur plus tard.

Un des garde prenait une tête, une gerbe écarlate soufflant de son casque juste avant qu’il ne s’écroule dans le brouhaha causé par le tir du fusil de Petro. Il était là, il était blond, il avait envie d’en découdre, alors qu’il aurait probablement tous les tuer à une distance raisonnable. Il aimait visiblement le goût du risque, et cela avait l’air d’être la marque de fabrique de cette compagnie. Peut-être que la petite cornue n’était pas faite pour cela. Elle se disait qu’il y avait sans doute plusieurs dizaines de manières de s’occuper du R…
-Le Roi !? s’exclama Béryl en comprenant à retardement. Bordel de dieu.. dit-elle avant de se tourner vers le rouge gorge pas encore transformé. Je vais me débrouiller pour essayer d’en calmer un et de m’occuper d’un deuxième, je promet rien.

Elle déploya ensuite sa forme complète et attrapa une caisse, d’un poids correct mais pas très grande avant de prendre son essor d’un grand coup d’aile attirant probablement l’attention. Après quelques battements pour prendre de la hauteur, elle effectuerai une chute libre sur un lancier avant de balarguer la caisse vers son corps puis frapperait de ses ailes l’air pour amortir sa vitesse et se changer vers sa forme initiale et dégainer sa lame-fouet.


Beryl Zast
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Ven 6 Aoû - 1:54


Petro Olexandriev, "le Tireur de Bratvja" & Garde Royal Norwind Peelgreen.
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Il s’agissait de battre l’adversaire rapidement. Si la Zoan n’aurait pas de mal à occuper deux hommes, elle ne pourrait pas les vaincre instantanément. Le tireur occupait du mieux qu’il pouvait le Chef de la Garde Royal, mais celui-ci essayait de se mêler au combat de ses officiers pour empêcher les deux jeunes femmes d’arriver à leur fin. Cela lui valut un rappel, et une balle perçante vint se loger dans son bras, le traversant de part en part sans l’handicaper outre mesure. Norwind pivota et empêcha une troisième balle de se loger dans le crâne d’un de ses soldats.

    - Merde, marmonnerait-il en observant au loin sans réussir à localiser précisément Petro.

Il devait faire confiance à ses hommes, et il savait que le Roi avait déjà fait le nécessaire pour appeler des renforts… Du moins, il l’espérait car sinon ce voyage tournerait court. Il appréciait ce Roi humain qui avait succédé à tant d’autres aux valeurs contestables. Le Roi Tursin était aimé de son peuple, c’était un bon souverain qui donnait du temps aux gens. D’ailleurs, l’ordre d’envoyer ses gardes éteindre le feu était encore une marque de sa bonté. C’était aussi sa faiblesse, de toute évidence. Enorgueilli par sa propre force, Norwind avait accepté de céder à cette requête. Il n’avait pas imaginé que des ennemis les attaqueraient… Et anticiperaient toutes ces variables.


Katrine Bermite

De leurs côtés, les trois gardes se retrouvaient face à deux ennemies redoutables. Ils n’étaient pas les derniers quand il s’agissait de se battre, mais leur puissance était relative à celle de leurs ennemies. L’attaque de Béryl cibla l’un des hommes qui attrapa l’une des caisses qui servait à stocker des cordes supplémentaires pour réparer en urgence le cordage. Il le verrait arriver, et tenterait de le détruire en mettant sa lance sur le trajet. Le bois éclaterait, cependant le cordage viendrait se poser sur lui, l’explosant au coup de la lame-fouet qui suffirait, en visant les articulations, à le mettre à terre et à l’empêcher de bouger. Si Béryl s’arrêtait là, elle n’aurait pas à s’occuper de le tuer immédiatement.

De son côté, la Zoan du Rouge Gorge montrait une agilité impressionnante. Ce n’était pas suffisant pour défaire ses deux adversaires qui semblaient coopérer. Tandis qu’elle réussissait à empêcher une pointe de lance de l’atteindre, une autre l’empêchait d’atteindre son adversaire. Béryl pourrait intervenir dans ce combat, ou profiter de ce moment pour s’engouffrer seule à l’intérieur du navire… En tout cas, elle ne recevrait pour l’instant aucun ordre supplémentaire.

Résumé : Le Garde Royal tente de t'attaquer mais est interrompu par Petro qui lui tirer dans le bras. Tu défais sans trop de mal ton premier adversaire. Après cela, tu as le choix : soit tu pénètres le navire, soit tu aides Katrine. Si tu décides de pénétrer le navire, tu peux me demander des informations à mettre dans ton post.

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Ven 6 Aoû - 11:51





Battle on the big bridge, Tour 5


Le début de l’assaut ne se déroulait pas trop mal, il fallait croire. La caisse avait été une bonne idée, même si la blonde s’était attendue à ce qu’elle soit un peu plus résistante, quitte à briser les poignets du soldat sur son coup de lance. M’enfin, les cordages avaient fait le travail, ce après quoi la chance s’en était mêlé pour lui faire lacérer les guiboles du soldat qui ne se sentait plus de se tenir convenablement debout.

Tout cela c’était passé en une fraction de seconde, et le type devait commencer à doucement plonger dans le désespoir. Béryl regarda vite fait le théâtre sur lequel elle était. Le plus costaud venait de prendre une balle qui visiblement était rentrée avec moulte chance dans son armure pour lui bousiller un peu le bras. Cela ne lui enlevait apparemment pas ses options pour se défendre, mais il ne faisait que cela, chose qui soulèverait probablement sa colère avec un peu de temps et de douleur. La petite cornue ne pouvait se résoudre à croire que ce type n’aurait aucune option pour débusquer le tireur et le déconcentrer pourrait-être un point de pivot pour l'empêcher d’agir.

D’un autre côté, la demoiselle rouge gorge était à une contre deux, plus occupée à gagner du temps qu’à les éliminer rapidement. C’était la faute de Béryl, sans doute un peu, de ne pas tenir son engagement. Ca ou alors l’idée d’affronter un lion ailé était moins attrayant que de se battre contre un passereau de la taille d’un poing.

Pour finir, le type au sol était emmêlé, blessé, probablement défait pour toute la suite du combat, mais mieux valait prévenir que guérir, se disait la petite cornue qui profita du moment de détresse du garde pour soulever sa lance d’un geste habile du pieds avant de vouloir lui planter sauvagement dans les côtes à deux mains, lâchant son arme.

La cornue jetterait alors son regard vers la suite de la mission, évaluant les options unes à unes rapidement.
“Je pourrais m’enfoncer dans le navire pour sortir le roi. Mais il ne va aller nulle part maintenant que le pont est sous conflit, autant terminer de saisir le navire qui sera plus facile à défendre si les autres reviennent. Et puis je ne suis pas à l'abri qu’il n’y en ai pas un autre très très fort en dessous, autant mettre l’accent sur nos troupes déployées, on verra plus tard pour la cible.” se dit la femme.

La blonde retirerait le fer du poitrail de l’achevé, si il l’était, puis le jetterait brutalement vers le lancier d’élite, pour créer une diversion. Suivant son action, elle tirerait son arme pour la libérer, se transformerait totalement pour agresser un des gêneurs du passereau et lui redonner l’avantage. Elle chercherait à attaquer sa proie dans le dos, là ou sa lance le gênerait pour se défendre.


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Ven 6 Aoû - 12:23


Katrine Bermite

Lâchant un cri de souffrance, la lance viendrait se planter dans son corps. Norwind ne pourrait malheureusement toujours pas intervenir, tenu en respect par son ennemi. Cependant, cela lui faisait un soldat de moins à protéger et donc une cible de moins pour le tireur à distance qui avait commencé à se rapprocher en voyant l’envie de tuer de Béryl. Il aurait peut-être dû lui préciser comment il opérait, car à présent la tactique allait devoir changer. L’échange de tirs ne fut cependant pas ce qui retint le souffle sur le navire à ce moment-là. Une nouvelle transformation de la Zoan fut suffisante pour atterrir dans le dos d’un des soldats, et la Rouge-Gorge profita de cet instant pour balancer l’un des ennemis à l’eau. Il tituba quand un coup dans les côtes l’obligea à se déplacer vers le bastingage, qu’il le percuta et fut propulser par le poids de son armure dans la mer.

De toute évidence, seul l’ennemi de Béryl restait à ce moment-là. Katrine observa la Sphinx et lui dit d’une voix forte :

    - Laisse-le en vie sur le navire.

Sans expliquer son cheminement de pensée. Si Béryl décidait de bien le faire, elle pourrait bientôt voir Petro débarquer et lâcher son fusil de précision pour sortir deux pistolets qu’il utilisait au corps à corps. Le Garde Royal intercepterait un coup, remarquant que son adversaire n’avait jamais été très loin en réalité. Quand ils s’échangèrent les premiers coups, Béryl et Katrine pourraient en profiter pour pénétrer à l’intérieur du navire.

Un petit couloir se terminait sur une cabine située au même niveau que le pont. Il s’agissait de la cabine du capitaine, un lieu de commandement qui avait été abandonné. De toute évidence, la maudite ne devrait pas s’attarder ici, mais si elle le faisait elle pourrait remarquer des dizaines de petites babioles en cristal, sans réelle valeur marchande mais qui semblaient rappeler le Royaume d’Ocker.

En descendant, elle pourrait aussi s’apercevoir que les couloirs se rapetissaient, et qu’il allait bientôt lui être impossible de tenir à l’intérieur correctement : ses transformations en forme totale étaient compromises, impossibles même, et l’utilisation de son épée-fouet allait être compliqué. Elle avait anticipé en demandant une arme à feu, mais ses compétences de tireuses n’étaient pas au niveau… Ce n’était pas une situation désespérée, cependant. Les escaliers situés à droite du couloir au niveau du pont la mènerait donc vers le premier rez-de-chaussée du navire, et elle y verrait une série de portes. Bientôt, l’une d’entre elle s’ouvrirait et une petite bombe en sortirait, libérant un gaz. Si elle arrivait à s’en défaire d’une manière ou d’une autre avant d’être assommée par l’engin, elle pourrait ouvrir la fameuse porte. Une série de tirs partirait alors dans sa direction, et elle pourrait observer le luxueux salon dans lequel se trouvaient une demi-douzaine de gardes ainsi que sa cible.


Roi du Royaume d'Ocker : Roi Tursin.

Le Roi Tursin semblait inébranlable devant cette situation. Il avait encore son escargophone à la main, l’échine haute tandis que les événements catastrophiques lui étaient rapportés en centre-ville. Douze de ses gardes morts, abattus par un sniper et par une féroce combattante, des dizaines de civils attaqués. Un Vice-Amiral était en chemin, mais il lui faudrait encore quelques minutes pour atteindre les côtes de l’île. C’était à la fois une situation désespérée et une opportunité de grandir, s’il s’en sortait vivant.

    - Si vous acceptez d’arrêter cette opération, je saurai me montrer généreux, affirma le Roi en observant ses opposants.

Deux gardes étaient armés de fusils, tandis que le reste avait sorti de petits coutelas, de sorte à ne pas être embêté par la hauteur sous plafond et la largeur de la pièce. La Rouge-Gorge observa la situation, ne répondant pas et fronçant les sourcils. Elles ne pourraient pas vaincre autant d’ennemis : il fallait donc trouver une autre solution… Une diversion ? Pas de sacrifices, ils n’étaient pas assez payés pour cela…

Résumé : Tu descends dans le navire, et tu arrives si tu réussis à te débarrasser de la bombe à diffusion de gaz (qui sera jetée par un hublot par un des gardes si tu tentes de la jeter à l'intérieur de la pièce où est le Roi) et les balles qui te sont tirées dessus par les fusiliers, tu rencontres le roi.

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Roi Tursin est niveau ??
Les deux gardes armés de fusils sont niveau 22
Les quatre gardes armés de coutelas sont niveau ??

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Ven 6 Aoû - 14:29





C'est l'heure de faire des bêtises, Tour 6


La cornue faisait s’échapper une autre vie du corps d’un homme avec la lance, puis se jetait à l’assaut sous forme de lion ailé. Cet homme-ci n’était pas prêt non plus, mais le rouge gorge ne voulait pas le voir mourir maintenant. Mâchoire plantée dans son cou par derrière, Béryl n’en était pas encore à le trucider, elle se contenta donc de griffer ses deux genoux par l’arrière et de le laisser gésir au sol pendant qu’elle reprenait sa forme avant de rengainer son épée.
-Oui maman, répondit-elle au moineau, comme quelque peu exaspérée de n’être dans les confidences de personnes.

Plus cela allait, moins l’organisation lui paraissait bien sensée. Outre les informations non divulguée, la flopée d’ordres contradictoires les uns avec les autres étaient quelques peu fou et la femme ne se faisait aucune illusion quant au fait qu’elle n’aurait jamais le fin mot de l’histoire. Le type à terre allait joyeusement pouvoir déblatérer des informations sur eux a son bon loisir.
-Adieux, faux espoir de ne jamais avoir de prime… marmonna la blonde en soulevant la lance du nouveau blessé pour le jeter sur l’élite avant de partir avec sa collègue vers les étages inférieurs du navire.

Si l’extérieur n’était pas à la hauteur de ce que l’on pouvait attendre d’un roi, l’intérieur en revanche était relativement luxueux, un peu plongé dans le faste, mais pas tant qu’elle l’aurait cru. Non, le roi d’Ock était une petite frappe quand l’on en venait au luxe visiblement, et Béryl ne fût pas attirée par les babioles peu cher en verre friable.
-Cela manque de brillant, d’or et de bijoux.. se plaignit la cornue, peu inspirée par l’endroit qu’elle explorait avec prudence, pistolet au poing.

Elle ne put s'empêcher de prendre un moment pour observer sa bague, comme pour reprendre de l’oxygène dans ce monde assez pauvre en comparaison, poussant un soupir de soulagement avant de continuer sa fouille. Une série de marches, puis des portes en veux tu en voilà. L’une d’entre elles s’ouvrit, laissant rouler une grenade à gaz. Béryl évalua la situation des yeux. Plusieurs portes, une d’où était sortie la grenade, probablement accueillant plusieurs gardes et éventuellement le roi.
-C’est sûrement le moment de faire une bêtise avant de me faire rappeler à l’ordre par les pontes qui se touchent en haut, se dit la cornue en déployant ses ailes.

Ca n’était vraiment pas pratique, mais elle n’avait pas d’autre choix que d’évoluer en crabe en forme incomplète dans le couloir pour ventiler le gaz vers le fond du couloir avec une aile. Elle profitait de son embarras de mobilité pour vérifier son chargeur.
-Je me demande si ce gaz est inflammable.. s'interrogeait curieusement la femme avant de prendre une grande inspiration.

Elle ouvrit la porte pour jeter la grenade et tirer deux ou trois balles à la volée en vague direction de la grenade avant d’en prendre une et de se coller contre un mur. L’adrénaline aidant, elle n’eut pas mal tout de suite, puis vint la douleur, et avec elle, un cri.
-Enfant de catin ! éructa la femme avant de révoquer sa forme partielle afin d’enlever sa blessure à l’aile.
-Si vous acceptez d’arrêter cette opération, je saurai me montrer généreux, affirma le Roi en observant ses opposants.
-Affronter des groupes comme cela c’est toujours la plaie… se plaignit Béryl. On fait quoi, piou-piou ? demanda la blonde à son amie passereau.
“j’ai bien des idées, mais ça implique de foutre le feu à la pièce et on va encore me taper sur les doigts si je propose la chose.” se dit la petite cornue.
-Ce que vous dites ne fait aucun sens, Roi d’Ocker, signala Béryl derrière son pan de mur. Si on arrête là, pourquoi nous devriez vous quoi que ce soit ? En plus vous avez franchement l’air pauvre, entre vos tentures et vos bibelots bon marchés, et votre poignée de garde sous-entraînés… souligna la blonde. C’était censé être une escale incognito, ça ? s’exclama-t-elle en fouillant son esprit pour une idée.

Elle changea de chargeur pour un incendiaire et tira dans un coin de la pièce depuis son pan de mur, s’assurant de viser un meuble qui prendrait feu, l'isolant dans un coin et le rendant facile à éteindre.
-Voilà ma contre proposition. Je vous laisse éteindre celui-là parce que je suis magnanime, mais si vous ne vous rendez pas, vous finirez ou brûlés vifs ou asphyxiés. Au choix, soit vous vous rendez, sans aucune garantie, soit on vous fume au feu du bois de votre navire. Ah et bien sûr, à tous les gardes qui se disent qu’ils sont bien payé pour obéir jusqu’à la mort ou qui ont la conviction personnelle que votre seigneur est la chose la plus précieuse de votre vie, je pense que vous allez pouvoir tester votre résolution, parce que je ne vais pas m'arrêter pour vos beaux yeux. Par ailleurs, il se pourrait que je sois plus miséricordieuse avec les gens qui m'aideront à capturer le roi.

Béryl se rendit compte qu’elle menaçait de mort un objectif qui pouvait mourir brûlé vif, un petit changement d’information était nécessaire.
-Ne vous dites pas que le roi ne s’en tirera pas, j’ai précisément à côté de moi une personne possédant une malédiction pouvant le sauvegarder. Seulement, je ne suis pas une tortionnaire, si je peux tous vous préserver en vie, cela m’arrange, alors je vous donne le choix. Ou vous m’aidez à le capturer, ou ce sera le seul à survivre. Et pour vous aussi, Roi, le choix s’impose… Est ce que vous allez laisser vos sujets mourir ? Si oui, préparez vous au spectacle, les voir gésir à vos côtés sans rien pouvoir faire pour eux sera éprouvant, à n’en pas douter. Je vous laisses dix secondes, histoire que vous soyez sûr de ce qui vous arrive.

C’était malin, tordu, mais peut-être que cela marcherait. C’était du bluff en soit, mais le passereau aurait toujours temps de concocter un plan ou d’user de celui qu’on avait fait pour elle sans l’annoncer à la cornue. La blonde haussait les épaules et attendait les différentes réponses. Elle s'attendait également à un assaut forcé des soldats qui avaient beau être en surnombre, au compte goute au goulot de la porte, ils ne seraient plus si méchants.


Beryl Zast
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Sam 7 Aoû - 17:24


Roi Tursin & Katrine Bermite

Le gaz non inflammable ne prit heureusement pas feu. Et sans visuel correct, les balles n’atteignirent pas la grenade mais un des gardes qui tenta de venir la saisir, lui perçant la main dans un coup de chance monumental. Sa main saignant, il n’attrapa pas l’objet à temps et un autre dut s’en charger, répandant un peu plus de gaz dans la pièce qu’il ne l’aurait fallu. Le roi grogna, mais il n’était pas encore en danger de mort imminent, n’est-ce pas ?

Katrine de son côté ne put s’empêcher de hausser un sourcil au surnom donné par Béryl. Si elles n’avaient pas été en pleine mission, elle lui aurait sûrement collé une droite, mais ici il fallait se montrer civilisé… Pour ne pas faire échouer leur objectif, bien sûr. A elle seule, elle doutait de pouvoir tuer le Roi sans y laisser la vie. Béryl était une variable importante. La maudite de l’oiseau aurait sûrement mis beaucoup plus de temps à elle seule, mais elle serait arrivée à son but. En quel état ? Elle était incapable de le dire.

    - Notre escale est secrète…

Il avait refusé l’accompagnement de la marine, car il avait confiance en leur capacité à fuir en cas de problèmes. Personne n’était censé connaître leur itinéraire, à part… Il écarquilla les yeux, comme s’il venait d’avoir une révélation, et serra les dents. Une forme de colère apparut, non pas en direction de son interlocutrice qui pourrait comprendre ce qu’il en était, mais envers sa propre naïveté. Il ne s’était pas dit qu’il se ferait trahir, surtout pas par sa propre famille.

    - Arrête de foutre le feu ! S’inquiéta soudain Katrine quand le bâtiment commença à s’enflammer. S’il meurt et qu’on ne peut le reconnaître, on ne sera pas payés !

Un garde venait déjà de découper la partie qui avait pris feu et qui se consuma en étant jetée en dehors de la pièce.

    - Nous sommes fidèles à notre roi, firent les gardes sans fléchir.

Leur loyauté était sans conteste, c’était au moins une variable inamovible. Ils ne tentèrent pas de se laisser corrompre plus longtemps. La femme oiseau pesta et prit une forme totale pour tenter de traverser une partie de la salle. Les tirs de fusiliers la ciblèrent, l’empêchant d’avancer tandis que deux des gardes du roi s’élancèrent comme un seul homme en direction de Béryl : l’étroitesse des couloirs aurait été en sa faveur si l’un d’entre eux n’avait pas tout simplement détruit un pan de mur en bois avec son épaule pour l’empêcher de fuir, tandis que l’autre venait de lever son coutelas dans le but de l’abattre sur l’épaule de la jeune femme.

Deux solutions s’offraient à Béryl : combattre les quatre gardes armés, dont deux étaient restés proches du Roi, et s’offrir progressivement le surnombre, ou trouver une astuce pour tuer le roi. Pour l’instant, elle était coincée entre les deux soldats armés de coutelas, plus lents qu’elle mais avec une plus grande liberté de mouvements grâce à la longueur de leur lame dans cet endroit étroit.

Le couleur ne possédait aucune particularité et rien n’empêchait les mouvements. Les autres pièces étaient au fond le dortoir, derrière Beryl la cuisine et le réfectoire, un cellier en dessous de ses pieds.

Résumé : 2 gardes avec les coutelas viennent sur toi, l'un d'entre eux détruit un des murs du couloir et t'empêche de fuir vers le pont supérieur, l'autre t'attaque de face et t'attaque à l'épaule droite.

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Sam 7 Aoû - 18:41





Ptit coup desespéré avant d'mourir ? Tour 7


Le roi paniquait, apparemment il comptait véritablement sur son secret.
“Enfin, Seigneur, tu ne t’es pas douté de quelque chose quand tu nous as vu débarquer ? Tu croyais vraiment qu’on venait ici pour les chips et la terrine ?” moqua Béryl dans sa tête, tendue. Le zoziau avait également l’air paniquée, et la blonde haussait les épaules vaguement à la remarque de l’humaine au masque de fer.
-Samaël ne t'a pas mise au courant je suppose, et pis j’ai tiré sur une commode, ils sont assez grands pour l’éteindre, répondit la cornue.

Les soldats jurèrent fidélité à leur roi, chose qui était à prévoir, malheureusement.
-C’était soit ça soit l’inverse, fais chier… soupira la blonde en vérifiant que la prochaine balle était bien chambrée avant de voir le moineau quitter le couloir.
“Suicidaire ?” se demanda Béryl avec un regard étonnée.

Elle entendit quelques tirs de fusils, visiblement l’oiseau avait du mal à franchir le périmètre défendu par les tireurs.
“Bien, au moins si ils continuent à tirer elle est pas morte stupidement, elle a plus qu’à épuiser leurs munitions.” se dit la blonde parfaitement à l'abri. Malheureusement pour elle, un des bonhommes passa par l’embrasure de la porte pour la confronter, et un autre traversa le bois comme si de rien n’était.
-La baise !? s’étonna Béryl en observant les deux malabars tandis qu’un coutelas venait pour son épaule. Url ! souffla la femme en se transformant totalement pour donner un double coup de patte descendant sur le pan de mur restant devant elle, tendant ses ailes sur ses ennemis pour prendre les chocs du mieux qu’elle pourrait.

Si le mur tombait, la femme reprendrait sa forme initiale, dégainant son autre pistolet pour faire un feu nourrit contre le roi. Si le mur ne tombait pas, elle reprendrait sa forme première quand même pour tirer d’un côté et de l’autre avec ses deux pistolets, quitte à prendre des coups.

C’était un coup de force, rien de plus qu’un acte désespéré quand son plan ne marchait pas tant que cela. Mais intérieurement, une voix flottait, lui demandant si c’était vraiment cela que l’organisation avait prévu. Cela ressemblait de plus en plus à une mission suicide, bâclée, avec des choses lancées au hasard dans la cheminée pour voir si le feu allait prendre. Ce n’est qu’après avoir tenté son action qu’elle se dit que même si elle tuait le roi, il y avait de forte chance pour que le reste de la garnison ne la tue. Ou peut-être que Petro se bougerait le fion et arriverait pour faire son sauveur.. Une chose était sûre, le moral de Béryl faiblissait, comme sa confiance déjà étiolée envers l’organisation s’envenimait de secondes en secondes.


Beryl Zast
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Dim 8 Aoû - 21:26


Roi Tursin & Katrine Bermite

La transformation totale de Béryl ne se fit pas sans douleur. La lame de son adversaire n’eut aucun mal à se planter dans ses ailes, mouvements vains qu’il qualifia intérieurement de victorieux. Les personnes des Blues avaient souvent une forme de méconnaissance des fruits du démon, et l’un des gardes fut stupéfait de découvrir que des humains étaient capables de changer de forme. Il n’avait entendu cela que dans des contes, et ce moment de déconcentration suffit à laisser une des balles passer, traversant l’épaule gauche du Roi qui avait eu le temps de bouger légèrement son corps, et tenta rapidement d’éteindre le feu qui se propageait sur son corps avec l’aide d’un garde : de toute évidence il n’était pas complètement incompétent. Deux nouveaux coups partirent, et si elle reculait la porte de la cuisine s’ouvrirait dans son dos, la laissant entrer dans un lieu où plusieurs tables étaient disposées et où tous les outils suffisaient à réaliser la cuisine.

Un instant d’absence de tir et un râle d’agonie plus tard, Béryl comprendrait qu’un des deux tireurs avait été abattu pendant qu’il rechargeait. La rouge-gorge n’avait pas visé le roi pour une raison évidente : il était la cible uniquement quand ils auraient réussi à réduire le nombre de garde, au moins de moitié.

La cuisine était composée d’outils dangereux : couteaux en tout genre étaient alignés au côté de différents ustensiles utiles pour les ragoûts. Le système de pyro-dials provenait d’une commande réalisée à Marijoa et permettait d’éviter de transporter du gaz à bord, une des raisons de la mort de certains voyageurs ces dernières années. Le couvert était posé, et une petite table où le Roi mangeait à part avec son chef de la garde offrait un cadre presque intimiste dans ce lieu étrange. Les deux gardes tenteraient de poursuivre Béryl si elle s’était reculée pour esquiver les coups de lames.

Les tirs avaient repris de l’autre côté, mais les deux gardes continueraient de harceler la jeune femme qui pourrait trouver ici un moyen de se débarrasser d’eux. Elle pourrait observer un morceau du plancher plus fragile que les autres, qui avait été réparé à l’arrache récemment. L’un de ses deux opposants foncerait simplement sur elle en maintenant son coutelas dans le but de l’enfoncer dans l’estomac de la blonde, tandis que l’autre attendrait que son camarade soit suffisamment proche, et qu’il ne soit pas sur la route, pour lancer sa propre arme sur l’épaule de la mythique.

C’était une attaque combinée qu’elle pourrait sûrement esquiver, mais il y avait sûrement un coup à tirer ici. Le combat monterait difficilement en puissance, mais la prochaine fois que le dernier tireur rechargerait, Katrine pourrait certainement s’occuper de le tuer…


Vice-Amiral Cho Matochika, "Le Musicien".
Renommé à 390.000.000 Berrys.

Il avait fendu les mers le plus rapidement possible. Le Vice-Amiral Matochika possédait une grande expertise dans de nombreux domaines, mais il brillait dans celui de la musique. De nombreuses personnes avaient regretté sa disparition lors de l’année 1504, et s’étaient exaltées de son retour à Marineford, après la chute du Monarque qui l’avait pris sous son joug, Centes Decima. A présent, il avait été affecté à vaquer sur les mers. Avec le déplacement du Vice-Amiral en charge près de Juluma, on lui avait demandé de patrouiller sur South Blue, et une dizaine de minutes plus tôt il avait reçu un appel du Roi d’Ocker, un Royaume qui avait refusé la protection de la marine pour faire le trajet à cause d’une confiance aveugle en leur intelligence.

C’était à présent maintenant qu’il devait intervenir. Il allait devoir envoyer une grosse partie de ses hommes gérer les ennemis repérés dans le centre-ville, mais lui-même devait se rendre auprès du souverain. Encore une dizaine de minutes et il devrait atteindre l’île. A ce moment-là, ce ne serait plus qu’une question de temps pour venir en aide au Roi Tursin…

Résumé : Une balle traverse le bras du Roi, et il doit éteindre le feu de ses vêtements. Un des fusiliers meurt. Si tu veux esquiver les coups de lames tu dois reculer dans la cuisine dans la porte s'ouvre sans mal quand tu recules. Après, les indices sont dans le RP, tu peux tenter de te débarrasser des deux gardes d'un coup.

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Dim 8 Aoû - 22:04





La place de l'assassin, c'est à la couizine ? Tour 8


Bon, Béryl avait fait une erreur. Enfin non, elle avait fait plusieurs erreurs. Mais bon, y’avait quand même vachement de circonstances atténuantes quand même. La blonde avait mal, ses chargeurs étaient vides, et les types à ses côtés enchainaient leur duo avec une nouvelle combine. La cornue n’avait pas tellement le temps de penser à quoi que soit, aussi frappa-t-elle de l’épaule en arrière pour ouvrir à la volée la porte d’une pièce qu’elle n’avait pas vu avant de rouler sur le dos jusqu’à atteindre un meuble qui l'arrêta net. Dos à quelque chose, probablement une paillasse ou un four, elle rechargea avec des balles normales et visa le sol devant elle, après le seuil de la porte.
-Fumiers.. exalta-t-elle lentement.

Il était vaguement endommagé, et puis la chute du mur n’avait pas dû lui faire du bien. Elle pourrait tirer dessus pour empêcher les gardes d’entrer en en faisant tomber un au passage, et avec un peu de bol ,quand l’autre tenterait d’entrer, elle pourrait également lui tirer dessus pour le faire tomber avec son homologue à moins qu’il n’utilisent tous deux la technique de passer à travers les murs.

Réfléchissant à plein régime, la blonde se fit un plan ou elle faisait tomber les deux, puis fonçait en se transformant au dessus du trou pour aller affronter le reste après leur avoir tiré dessus. Dans le cas où les deux gros passeraient par le mur, elle les oublierait momentanément pour foncer vers la porte et rejoindre le roi d’un battement d’aile puissant, se changeant intégralement pour le griffer ailleurs qu'au visage.

La blonde prit sa respiration, s’était imminent...


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Dim 8 Aoû - 22:35


Roi Tursin & Katrine Bermite

Le sol s’effondra rapidement quand Béryl le fragilisa à nouveau avec ses balles, et les deux gardes ne mirent que peu de temps à tomber dans le cellier. Non seulement leurs armures lourdes n’atténuèrent pas les dégâts de la chute, mais elle les entra encore plus violemment et ils furent sonnés pour au moins quelques minutes. La mythique aurait pu le faire plus tôt en détruisant le sol à la seule force de ses bras : le bois ne résistait pas à un combattant de son acabit après tout. Surpris de ne plus voir ses deux alliés, le fusilier restant perdit son sang-froid et un instant d’inattention suffit à la jeune femme zoan pour foncer sur lui et lui arracher un œil avec son bec, avant de lui trancher la gorge d’un coup de serres.

Les deux autres subordonnés du roi tremblèrent, mais ils devaient tout faire pour protéger le souverain. Avec un peu de chance, le Chef de la Garde Royale… Mais non, il n’était pas là. Il était toujours sur le point où son combat contre Petro s’était intensifié. Le mat du navire avait été détruit dans un silence assourdissant, couvert par celui des balles et des civils qui hurlaient à l’extérieur.

Le Roi grommela un instant, mais serrerait le poing. Il était certes plus habile que la majorité des souverains, mais il manquait tout de même de connaissances martiales. Katrine Bermite s’était alors approchée d’un des gardes qui tenta de la poignarder, mais elle l’attira vers elle pour le plaquer contre le mur. Le second, perdant son sang-froid, s’élança pour la transpercer dans le dos mais elle arrêta le coup, l’immobilisant ainsi quelques précieuses secondes.

Plus personne ne protégeait le Roi. Un régicide. C’était là ce que Béryl pouvait réaliser, tôt dans sa carrière de criminelle. Si elle le faisait, il n’y aurait pas de retour en arrière possible. Elle serait au cœur d’un incroyable manège dans lequel ses alliés de l’organisation l’avaient emmenée. Tuer l’une des cinquante personnalités royales les plus influentes du monde était un acte ignoble. Le garde contre le mur se débattrait en tentant d’hurler sur la Bermite, mais rien n’y ferait, la serre de la zoan qu’elle avait transformée sous forme humaine avait saisi sa gorge.

    - Arrêtez-vous. Si vous me tuez, tout un peuple en pâtira, implorerait le Roi. Le prochain roi sera un tyran. Vous devez me croire.

Il tenterait de raisonner Béryl, se collant contre le mur du fond du navire. Un régicide. C’était là le choix que la maudite du Sphinx devait faire : aller jusqu’au bout de sa mission, ou abandonner ici.

Résumé : /

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Dim 8 Aoû - 23:33





KINGSLAYER ! Tour 9


Le nouveau plan s’était déroulé sans trop d’accroc, et pendant que la blonde s’occupait des deux bonhommes devant elle, le rouge-gorge faisait de l’excellent travail.
“Et bah, mieux déjà..” se dit Béryl en se rapprochant du roi après avoir tiré une balle sur chacun des deux gardes en conflits avec Bermite.
-Arrêtez-vous. Si vous me tuez, tout un peuple en pâtira, implorait le Roi. Le prochain roi sera un tyran. Vous devez me croire.

Le tuer c’était tuer un roi, le tuer c’était larguer un successeur sur son trône, qui pouvait s’avérer meilleur ou peut-être pire. Quoi qu’il en était, être venu là pour rien et avec ce que cela impliquait au retour si elle décidait de trahir la cause n’était pas dans son intérêt. Les gens saurait que c’était sa faute si il était mort, après tout piou-piou n’avait pas d’armes à feu et ses griffes ne ressemblaient pas aux siennes. Elle devait donc assumer le meurtre du roi, ou le déléguer à Bermite. La cornue regarda un instant la femme au bec en fer et pointa son pistolet sur la poitrine du roi.

VLAM !           VLAM !              VLAM !

Trois balles dans la région thoracique, peu de chance qu’avec poumons et/ou cœur perforé il vive longtemps. Il fermerait assez bien son clapet pour dégobiller le sang hors de ses voies aériennes. Ce genre de mort devait-être atroce, mais c’était mieux que de voir ses viscères s’échapper des coups de griffe d’un lion ou de gâcher son minois d’une balle en pleine tête. Le destin de la nouvelle fugitive assassine était scellé, c'était une régicide, pour une organisation étrange aux motivations incertaines et aux plans encore plus particuliers. C'était là se mettre dans une position inconfortable ou l'organisation pourrait tenter de lui faire porter le chapeau, mais après tout elle avait dit oui. Elle avait cherché du travail auprès d'eux, une manière de se hisser sans trop faire de bruit dans des arcannes ou l'argent coulait à flot. Elle avait accepté de participer à "un gros coup", mais ce n'était pas là un gros coup, c'était mettre un coup de masse dans les douze royaumes avec la ferveur d'un zélote ne comprenant pas quelle institution il détruisait, ou plutôt, pourquoi. Une chose était sûre, Béryl allait avoir besoin de réponses, d'énormes réponses juteuses à ses doutes, et une avancée dans son rôle, et un groupe moins brouillon, et surtout, un très très gros chèque. Mais avant tout cela, il fallait sortir. La femme fît quand même les poches de feu le roi, à tout hasard qu'il possède quelques blindages que ce soit où des informations intéressante pas criblées de trous.

Après avoir accompli son méfait, la femme se tournerait vers Bermite et l’aiderait en continuant à tirer sur ses ennemis si ils étaient encore en état. Sinon, elle lui ferait un signe et partirait avec elle vers le point d’extraction, à moins qu’elle y trouve quelque chose à redire. Il y avait probablement encore le lancier d’élite en haut, aussi la cornue rechargerait.


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Lun 9 Aoû - 14:28


Petro Olexandriev, "le Tireur de Bratvja" & Garde Royal Norwind Peelgreen.
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Le Roi aurait aimé ne pas se laisser faire, mais mourir la gorge arrachée était moins tentant que de se faire tuer rapidement. La balle traversa une artère et le sang se déversa petit à petit dans son corps. Le cerveau s’asphyxia par manque de sang, et il mourut dans un hurlement d’un des gardes qui se détacha et s’élança vers Béryl. Cette dernière n’aurait qu’à vider son chargeur sur lui pour en venir à bout, tandis que Katrine jetterait le second par la fenêtre. Le chef de la Garde Royale sur le pont se prendrait trois balles à bout portant dans le ventre, incapable de réagir à ce qui lui arrivait, et Petro le balancerait à son tour par-dessus bord.

    - On se barre, dirait-il quand ses deux camarades seraient remontés à la surface.

De là, il appuierait sur un escargophone qui lancerait le signal. Une explosion retentirait près de la base marine de l’île, désorganisant les potentiels renforts pour permettre de couvrir leur fuite. Des vies civiles seraient encore happées par cet acte terroriste, mais cela était de toute évidence quelque chose dont ils se foutaient. La mort répandue sur le chemin martelait le nom des faibles qu’elle emportait avec elle. S’ils voulaient survivre, il fallait être puissant, c’était la seule et unique variable connue dans ce monde : ou se mettre sous la coupe d’un puissant. Malheureusement, le désavantage de protéger autant de personnes, comme le faisait le Gouvernement Mondial, c’était de ne pouvoir protéger personne…

Longeant le port ils arriveraient rapidement au niveau du navire qui se trouvait à proximité de l’île. Une petite escouade de marine tenterait de les intercepter, mais encore une fois ils ne feraient pas le poids face à Katrine, Béryl et Petro.


Samaël De Stefano, "Le Délieur de Langues".
Primé à 45.000.000 B.

Les mercenaires se repliaient rapidement vers leur échappatoire sur laquelle Samaël se tenait, le regard porté vers la ville. L’incendie était toujours en train de se répandre, détruisant les maisons des travailleurs de l’archipel avec une ferveur peu commune, alimentée par la chaleur ambiante de cette île qui couvrait les corps de sueur.

    - Bien joué, ferait le « Délieur de langues » avec un sourire amusé. Cap sur le Royaume de Trader, ordonnerait-il à la personne à côté de lui qui commencerait alors à donner les ordres.

Certains mercenaires blessés devaient recevoir des soins, dont Toby Lagrune qui était assis dans un coin du navire, une partie du bras percé par la rapière du leader des marines ennemis. Il avait apparemment eu le défaut de se frotter à la mauvaise personne, cependant la blessure ne l’handicaperait pas à vie.

    - Viens ici, ferait-il en invitant la jeune femme à le suivre dans la cabine du navire, déglutissant fortement tandis qu’ils mettaient les voiles.

Petro resterait sur le pont dans le but de prévoir une potentielle arrivée ennemie et de les dissuader de s’approcher. Une seconde bombe était posée sur l’île au cas où ils devaient la faire exploser pour attirer les ennemis dans un piège, cependant la préparation de leur fuite était calibrée sur l’arrivée d’un Vice-Amiral. Si un Amiral se pointait, ce serait une toute autre histoire.

    - Félicitations pour ton premier régicide, dirait alors une voix dans l’ombre de la pièce. Tu rejoins donc ce club très fermé.

Devant elle, l’une des figures hors-la-lois les plus importantes du début de ce siècle apparaître sous ses yeux. Samaël tenterait d’empêcher son corps de trembler en se tenant le poignet, mais il était de toute évidence peu habitué à la pression que lui offrait cet homme. Derrière chaque coup d'état, derrière chaque régicide se trouvait une figure emblématique...

Spoiler:

Résumé : toudoum.

Garde Royal Norwind Peelgreen est niveau 40
Les trois gardes sur le pont du navire sont niveau 22. (Lances, Armures)

Roi Tursin est niveau 20
Les deux gardes armés de fusils sont niveau 22 Tués par Katrine Bermite.
Les quatre gardes armés de coutelas sont niveau 23 (2/4 hors combat)


Petro Olexandriev est niveau 35+
Katrine Bermite est niveau 27
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Beryl Zast
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Lun 9 Aoû - 21:55





Deux morts côtes à côtes, Tour 10


Vidant quelques balles de son chargeur dans le corps d'un désespéré, Béryl contenta le désir d'une âme en peine. La blonde se moquait bien de détruire la vie de quelqu’un qui ne se souciait plus de vouloir revoir sa famille. À vrai dire même le roi a été plus sage, plus résolu. Mais la cornue avait ici joué le rôle de la roue du destin, qui attribue à chacun grandeur ou déclin, et ressentait une puissance inouïe entre ses mains, quand bien même il n’y avait là que deux outils de destructions en fer noir.

Les deux comparses remontèrent vivement, avant de se “barrer”, comme disait Petrov de sa voix habituelle. Les trois fuyaient donc du mieux qu’ils pouvaient en groupe histoire de ne pas se faire isoler, et au moment où ils repassaient devant la boutique devant laquelle Béryl avait acheté une bouteille d’alcool, un gigantesque souffle traversa la rue, renversant des bouteilles et brisant des vitres de moindres qualités. Suite à ce déferlement d’air, une détonation fut perceptible, émanant visiblement d’une explosion titanesque. Apparemment l’organisation avait des gros moyens quand il s’agissait de faire diversion, c’était plaisant sous cette tension électrique qui flottait dans l’air. Les feux avaient obscurcit le ciel et l’on pouvait sentir la chaleur se lier au flux des embruns pour créer un tumulte piquant, comme des langues acides chatouillant l’épiderme, levant en un frisson étrange les poils qui ressentait l’appel de la foudre qui se préparait, grondant déjà dans le ciel noir et rouge.

C’était la guerre, Béryl avait senti l’odeur du sang, sué pour lutter, tué pour survivre, survivre pour être payée, et bien évidement avait versé son essence vitale comme celle des autres pour s’en sortir grandie. Elle se sentait un peu plus pleine, plus complète, mais au fond, une chose perdurait dans son cœur comme un vestige abandonné. Béryl ralentit l’allure un petit temps alors que le groupe arrivait face à quelques soldats dépêchés là en urgence. Son souvenir était là, alors qu’elle levait ses bras pour tirer sur les gens. Elle revoyait la face de son apollon, pourtant si puissant à l’époque, mais mort néanmoins par ses talents. Elle ne regrettait pas son acte pour le roi, mais cela…

La cornue perdue dans ses pensées suivait comme un enfant les deux autres membres du groupe, rengainant ses armes par automatisme en apercevant le navire, puis tournant sa bague sur son doigt. Ce n’était pas le bon.. se disait-t-elle, pas le bon…

Le loup se leva des affaires de la blonde pour l'accueillir, tout cela pour recevoir toute l’absence d’intérêt du monde, à part pour lui dire de dégager. Elle n’avait pas besoin de lui, elle voulait son sauveur, son apollon, son fiancé, mais le devoir l'appelait, si elle pouvait penser qu’il s’agissait bien d’un devoir. Elle suivait l’homme aux yeux rouges sans trop calculer ce qui se passait. Ce n’est que quand-elle réalisa qu’elle se dit qu’il aurait peut-être été plus sage de se changer de nouveau. Elle allait rendre visite à quelqu’un de plus important que Samaël, en tenue de petite fille à papa riche de la jeunesse dorée maquillée et apprêtée comme une prostituée de luxe, avec ce que cela impliquait de nudité, donc rien de reluisant à montrer à un... quoi ? Chef ? Boss ? Sans doute pas le Parrain de toute cette organisation..
-Félicitations pour ton premier régicide, disait alors une voix dans l’ombre de la pièce. Tu rejoins donc ce club très fermé.

La femme était nerveuse plus pour ses pensées que ce que lui inspirait la pointure d’antologie du crime qui s’offrait à sa vision. Elle frottait nerveusement son annulaire gauche sans accessoire. Elle n'avait pas fait ses devoirs sur la recherche des primés pour savoir quoi que ce soit de l’homme présent, néanmoins pour une carrière comme la sienne, cela n’était pas vraiment nécessaire. C’était comme pointer du doigt l’insaisissable, en sachant bien que même si tout le monde connaissait son existence, il n’était tout au plus qu’une vérité se cachant mieux qu’une ombre.

Le défunt fiancé de la blonde laissa place aux réflexions calculatrices de la donzelle. Il avait mentionné premier régicide, cela voulait dire qu’il comptait sur elle pour en commettre ou provoquer d’autres. Et elle était désormais partie intégrante du club, ce qui n’avait pour l’instant pas trop de sens, sauf si il signifiait prendre part à sa table et donc faire partie d’un des hauts cercles de l’organisation.
-J’ai beaucoup de questions qui me viennent en tête, mais je dois avouer qu’aucune n’est à votre propos, du moins aucune ne concerne votre personne directement. Ce serait là probablement une maladresse de ma part que de ne pas m’intéresser à l’homme qui à décidé de m’inviter ici, aussi veuillez accepter mes excuses par avance si mes prochaines questions à votre sujet sont d’une banalité sans pareille, pensa tortiller habilement Béryl en continuant sa manie nerveuse sur sa phalange.

Elle observa aussi bien qu’elle put son interlocuteur en réfléchissant avant de reprendre.
-Un homme tel que vous, qui possède indéniablement un talent pour gouverner depuis les ombres ne désirerait-il pas parfois pouvoir gouverner en plein jour, de manière légitime et à la vue de tous ? Mais peut-être est-ce déjà le cas, alors ma question deviendrait plutôt que dois-je faire pour obtenir un pouvoir pareil au vôtre, qui donc vous a appris, et comment avez vous raffiné cet art ? Et enfin, avez vous le passe-temps ou une habitude de trahir vos pairs et vos subordonnés ?

Avec ces mots, la femme mettait son deuil de côté pour se concentrer sur le présent, sur ses aspirations, et elle décrochait le bébé escargophone de sa corne pour le tendre à Samaël avant de croiser les bras pour occuper ses mains.


Beryl Zast
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Mer 11 Aoû - 14:59


Narseh, "Le Faiseur de Coups d'Etat".
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Un sourire amusé fendit les lèvres de Narseh. La pression et l’immobilité de Narseh peignaient en toile de fond une pression abrutissante qui coupait presque le souffle du Délieur de Langues. L’homme derrière toute cette opération avait pu observer plus ou moins les actions de ses exécuteurs, à l’exception ce qui s’était déroulé à l’intérieur du navire. Il ne savait rien de l’intelligence de son interlocutrice ou des tours de passe-passe qu’elle avait définitivement mis en place. Sans aucun intérêt pour son apparence physique, ou sa tenue, le Faiseur de Coups d’Etat s’était contenté de la détailler avec la même froideur qu’un croque-mort pour les corps qu’on lui amenait. « Sexe, taille, poids. Cause de la mort. ». Il n’en était pas encore là. Elle était suffisamment bavarde pour lui prouver qu’elle vivrait, et suffisamment curieuse pour démontrer son envie dans cet exercice.

    - Je ne suis pas assez narcissique pour faire un caprice si les autres ne s’intéressent pas à moi, se moqua le hors-la-loi avec un sourire taquin.

Narseh était familier avec tout le monde. Il ne s’arrêtait pas sur de beaux codes de conduite qui lui convenaient peu. C’était l’avantage d’être à son niveau d’expérience : personne ne lui cherchait des poux car il ne se mettait dans pas des situations où l’on pouvait lui porter préjudice.

    - Pas la peine d’enjoliver, sois respectueuse mais plus tu prends de pincettes, plus tu perds de temps.

C’était un conseil plus qu’un avertissement, et le ton amusé de sa voix soutenait cette information. Samaël bougea dans un coin de la pièce, tendu. Narseh posa un bras sur la table à ses côtés, assis sur une chaise en bois.

    - Je ne suis un pas un gouverneur. Je ne cherche ni la lumière, ni l’ombre. La seule chose qui me donne du frisson, c’est quand un royaume s’écroule sur lui-même. Aujourd’hui, un roi est mort et le prochain, mis sur le trône, va provoquer progressivement la destruction de son royaume. Sa tyrannie engendrera l’éclosion des graines de la guerre civile que j’ai plantées là-bas.

La première question n’était pas compliquée. Narseh avait de tout temps été motivé par une seule chose : retourner les rois contre leurs royaumes, les peuples contre leurs souverains. Une équation simple qu’il répétait régulièrement. Depuis la dynastie à la tête de Tesk, il avait cependant eu peu d’objectifs à se mettre sous la dent… Et cette fois-ci, le commanditeur de cette action avait permis de faciliter grandement ce qu’il cherchait à faire.

Ses yeux ocres roulèrent en direction de la jeune femme qu’il avait quittée un instant, et tandis qu’ils se posaient sur elle une impitoyable lueur de prédateur la mettrait sous pression. A l’instant où il clignerait des yeux, ceux-ci reprendraient leur teinte moqueuse… De quoi effrayer passablement n’importe qui.

La seconde question de la Zast était : Que faire pour devenir quelqu’un similaire à Narseh… Celui-ci eut un sourire tant les ambitions de la jeune femme semblaient faibles. « Un pouvoir pareil au vôtre ». Il ne put s’empêcher de s’esclaffer, et si cela pouvait être considéré comme de la moquerie, l’homme aux cheveux d’un argent immaculé commença par lever trois doigts qu’il baissa au fur et à mesure de l’énumération :

    - Un réseau, de la réputation et des ambitions. Ne deviens pas moi. Deviens plus grande. Deviens meilleure.

Samaël eut un frisson dans un coin du navire, fermant ses poings et se tournant en direction du mur. Il avait la nausée. Cet homme était déjà ridiculement puissant, alors s’il incitait la jeune femme à la surpasser, c’était qu’il jugeait qu’elle en avait le potentiel. Ou s’amusait-il simplement avec elle ?

    - Et je ne sacrifie pas mes subordonnés… Ou du moins, ce n’est pas dans mes habitudes d’avoir des subordonnés. Disons que c’est encore une variable, une inconnue. C’est la première fois, confia-t-il avec une mine pensive, un sourire toujours inscrit sur le visage.

Il n’avait pas de subordonnés, il avait des pions. Diriger n’était pas chez lui une seconde nature, bien au contraire. Il mettait au point des plans complexes qui permettaient de détruire des pays entiers, de faire s’effondrer de longues dynasties… Et ce qu’il se passait après lui était alors bien égal. Tapotant sur la table, il sembla qu’il laissait le temps reprendre, et la respiration de Samaël reprit un rythme normal.

    - Les Gouvernementaux savent que tu n’es qu’une exécutrice derrière cet acte de régicide, ou du moins ils le déduiront. Si tu veux réellement gagner en puissance, réalise ta propre opération, mets en œuvre ton propre objectif. Tu es officiellement l’une des nôtres, nous aurons donc l’occasion de nous recroiser. Tu peux t’appuyer sur les ressources de cette organisation. Tu passeras par le petit Samaël pour cela…

Il eut un sourire amusé, et si Béryl n’avait rien à rajouter elle serait ramenée sur le pont. Ce ne serait que plusieurs jours plus tard qu’au Royaume de Trader elle pourrait vaquer à ses propres occupations, récupérant le matériel qu’on lui avait prêté en mission : les armes ainsi que le bébé escargophone qui serait réglé. On lui laisserait également un escargophone de brouillage blanc pour protéger ses conversations.

Résumé : Tu peux conclure, ou continuer si tu veux.
Tu gagnes 40.000.000 Berrys qui seront ajoutés sur ton compte à la notation (paiement pour la mission)
Tu gagnes un escargophone blanc, le bébé escargophone, et la possibilité d'utiliser quelques ressources de l'organisation via Samaël si tu as besoin.
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Tête à tête avec un couronné, Tour 11 Final


L’homme un peu fou avait commenté chacune de ses interventions, même sur celles qui ne méritaient pas tellement de réponses. En effet, le conspirateur se moquait visiblement des pincettes qu'elle prenait en sa présence, alors qu’elle faisait cela pour le contenter lui au cas où il serait un homme orgueilleux, ce qu’il était d’une autre manière en soit. A ses dires, il ne voulait que détruire les choses sans aucun intérêt pour le pouvoir.
“Génial, un des chefs de cette organisation est un enfant qui aime écraser les escargots..” souffla dans sa tête Béryl. “Quand il était petit, il devait fantasmer sur les géants qui détruisent des villes comme des châteaux de cartes, et depuis ça n’a pas dû s'arranger dans sa tête.”.

Le primé regardait ailleurs qu’elle le jugeait, puis sa vision se posa sur elle pour la fusiller du regard, pourquoi fallait-il que cela se passe toujours ainsi ? La demoiselle courbait l’échine presque instantanément pour se pencher sur ses sandales et refaire son lacet, laissant la table accuser l’impact des balles métaphoriques. Courber l’échine était facile, résister ne servait à rien, c’était un test de force et la femme sortait d’un conflit et de ses propres sentiments. Résister futilement, c’était comme ce que faisait Samaël en cet instant, subir. Aux premiers mots de sa nouvelle réponse, elle se relevait pour le voir avec trois doigts levés, énumérant des points. Les poncifs du genre, rien de plus, rien de moins, avec une invitation à le dépasser.
"Ça va pas être dur, son jeu c’est de tout détruire.” poussa sarcastiquement la cornue en son fort intérieur. “Je ne pas coulerais le navire en me croyant plus grande que la vague, si tu crois que je vais me faire avoir par un discours sur l’audace de dépasser le patron, je ne crois pas...”.
-Il faut bien que mon pied passe par la marche où vous vous êtes arrêté, mais j’en ai bien d’autres à franchir avant, souligna poliment la cornue.

L’homme lui confiait que c’était la première fois qu’il avait des subordonnés, ce qui suggéra à la blonde que d’habitude il s’en débarrassait. Elle même avait des habitudes, et elle savait qu’en changer était pratiquement impossible à moins de se briser, d’une manière ou d’une autre avant. Elle se disait cela en reportant ses doigts sur son annulaire sans accessoire, repensant à Dutoutou. Elle doutait que cet homme si ait été brisé, il avait plus la teinte folle des hommes qui n’avaient jamais encore connu vraiment l’échec. Donc son habitude était probablement toujours au goût du jour et elle devrait se méfier de lui encore plus pour ce qu’il avait dit devant elle. Il tapotait de ses doigts sur la table, puis reprenait. Il annonçait la récompense, sonnante et trébuchante de la capacité de faire ses propres plans, d’organiser ses propres opérations et de faire appel aux ressources du groupe à cet effet. La blonde s’en tripota la corne, pensive, réfléchissant à quelle entreprise pourrait faire fleurir ses intérêts, vu que visiblement, il s’agissait d’une équipe réalisant les souhaits de clients, et rien d’autre.

Récupérer un fief secret pourrait-être une première, puisque visiblement rien n’était centralisé. Mais cette dispersion des atouts en faisait une force à ne pas sous-estimer, ainsi, ils n’étaient pas vulnérables. Alors la solution était toute trouvée.
-Je vais commencer par organiser mon antre, comme vous autres, fit Béryl en portant son regard sur l’intérieur agréable de la pièce. Puis je verrais quels bijoux, quels pouvoirs, quelles renommées y installer. Je vous emprunterais sûrement votre Samaël, merci de votre confiance.

Sur ces mots, la blonde se retourna et sortit de la pièce après une inclinaison de la tête seulement. Tout le long de la fin du trajet, elle écopa du stress amassé en tournant sa bague de fiançailles, sur le bon doigt, le bon..


Beryl Zast
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