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[FB] Rêveries forestières [PV Drake]
Tadake Kyoshiro
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Tadake Kyoshiro
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Ven 27 Sep - 2:10
Rêveries forestières


Cela faisait plusieurs mois déjà que l’équipage était presque au complet et que la fine équipe parcourait east blue en quête d’aventures, d’obstacles à surmonter et d’ennemis à vaincre. Pour tout dire, bien que le jeune homme  ait eu quelques doutes quant au fait qu’il puisse mener à bien la nouvelle tâche qui était désormais la sienne, il fallait bien avouer que ses camarades travaillaient efficacement ensemble…ou du moins assez pour n’avoir à déplorer aucune perte pour le moment. A force de rencontres hasardeuses, le groupe arriva donc sur une île où la forêt prenait la plus grande partie, et où un seul village portuaire subsistait comme seule trace d’humanité sur ce rocher perdu au milieu de la mer.

« On va s’arrêter là pour la nuit. Départ demain, à l’aube. Reposez-vous. »
Après tous ils avaient tous fait un bon travail ces derniers temps, comme d’habitude à vrai dire, mais Lorn gardait bien à l’esprit que malgré les difficultés que cet équipage pouvait rencontrer ce n’était rien en comparaison de ce qui pourrait les attendre une fois qu’ils auraient posé les pieds sur Grand Line. Ici ils n’étaient encore que dans le bac à sable et devraient y rester encore quelques temps avant de se sentir assez confiants pour entrer dans la cour des grands. Chaque jour apportait son lot d’expériences, chaque obstacle surmonté était une petite victoire, chaque difficulté était une chance de devenir plus fort et de renforcer les liens qui soudaient tous les membres de cette bande de joyeux lurons. Certes, ils n’avaient tous pas les même objectifs et espoirs mais ils avaient tous accepté de rejoindre cette équipage car ils savaient qu’à plusieurs ils pourraient atteindre leurs buts bien plus facilement.
Certains voyaient même peut-être en ce groupe une famille de substitution, comme c’était le cas de leur capitaine, un moyen pour ne plus jamais traverser ce monde seul, un moyen pour ceux ayant connu les affres de la solitude et du désespoir de ne plus jamais connaître pareille sensation, une chance d’avoir des personnes à protéger et peut-être une raison de plus de devenir fort. Car après tout, qu’y a-t-il au monde de plus motivant qu’avoir une personne à protéger, que de savoir que l’on succomberait au désespoir le plus total si cette personne venait à perdre la vie ? Rien du tout.
Certains vous diront sans doute qu’ils n’ont pas besoin de telles personnes pour désirer devenir fort, que leur propre objectif est suffisant et qu’ils n’ont besoin de personne sans la réalisation de ce dernier, ceux-là sont sans doute les plus chanceux. En effet si avoir quelque chose à protéger est une chose merveilleuse, il n’y a rien de pire au monde que le vide laissé par la perte de cette même chose. Ces gens-là, n’ayant jamais rien eu de précieux à leurs yeux, ne savent donc pas ce que cela peut faire de perdre ces biens précieux.

Les ignorants sont bénis.

Le jeune capitaine descendit donc du bateau et traverse le petit village portuaire sans s’y arrêter une seule seconde, ignorant les regards inquiets des villageois qui ne semblaient pas avoir l’habitude d’accueillir beaucoup de visiteur. La belle affaire ! Cet équipage était juste là pour acheter quelques provisions et il repartirait dès les premières lueurs du jour.
Traversant le village, le jeune homme s’enfonça dans la forêt sans perdre de vue l’endroit qu’il avait repéré quelques minutes plus tôt. A force de tours et de détours, il parvint enfin à cette clairière qui offrait une vue imprenable sur toute la forêt ainsi que le village et la mer qui s’étendait devant Lorn à perte de vue.
Soupirant de lassitude après cette marche forestière interminable, il se mit à penser :

*Sympa la vue, ça ne devrait pas être trop mal.*
Prenant une bouffée d’air frais, le jeune homme s’allongea dans l’herbe et, croisant les bras derrière la tête en guise d’oreiller, ferma les yeux pour essayer de trouver le sommeil en ce lieu qui devait sans doute s’y prêter davantage que son propre bateau. Les minutes défilèrent comme des secondes. Pendant cet instant, qui sembla être une éternité, le jeune garçon pu enfin gouter au repos que son esprit et son corps méritaient tellement.
Finalement les ténèbres et un froid dérangeant réveillèrent le jeune homme qui ne put qu’ouvrir les yeux pour se rendre compte qu’il avait changé de lieu sans s’en rendre compte. La plaine verdoyante avait fait face aux ténèbres. Devant lui ne régnait qu’un épais brouillard opaque l’empêchant de voir plus loin que le bout de son nez.
Que faisait-il ici ? Quel était cet endroit ? Peu importait sa localisation, il devait en sortir car la sensation oppressante d’être entouré par les ténèbres et l’inconnu était plus dérangeante que tout. Une fois son objectif clarifié, le capitaine en herbe se mit à avancer d’un pas pressé, se servant de ses mains comme un aveugle se servirait de sa canne pour repérer ce qu’il y avait devant lui.
Combien de temps marcha-t-il ? Il ne put le dire. Des heures peut-être.
Mais finalement, après une éternité dans le noir, les mains du bretteur touchèrent quelque chose. À mesure que le garçon essayait de comprendre ce qu’il venait de toucher, le brouillard se dissipa devant une vision des plus déconcertante. Au milieu de ces ténèbres se trouvaient plusieurs personnes dont Lorn en pouvait, malheureusement, que voir le dos. Qui étaient-elles ? Que faisaient-elles ici ? Quel était ce endroit ? Aucune réponse ne lui vint à l’esprit.
Bientôt, comme un seul homme, chaque personne pivota pour faire face à Lorn qui ne pouvait croire au spectacle qui se jouait devant lui. Quelle était cette farce ?

*Imp….ossible*
Les dix personnes présentes ici, il ne pouvait ne pas les reconnaître. Elles firent tous, jadis, partie du même équipage que lui. Quel était leur point commun ? Le fait d’être toutes mortes ce jour maudit. Chaque personne, arborant les blessures que leurs avaient été fatales, tentaient de bouger les lèvres à l’attention de leur camarade sans que le moindre début de son n’en sorte. Lentement, pas par pas, elles s’avancèrent vers le jeune capitaine qui, prit d’une stupeur et d’une terreur sans nom, reculait à chaque fois que le groupe faisait mouvement vers lui. Il aurait voulu bouger ses lèvres tremblantes mais il ne le pouvait pas, son esprit tentait d’analyser la situation mais le jeune homme était trop terrifié par cette vision d’horreur, et le douloureux souvenir, qui y était lié pour pouvoir réfléchir correctement.
Dino…Zoldim….Sorha….Dighm…comment était-ce possible ? Comment Dino pouvait-il tenter de parler alors que sa tête était séparée de son corps ? Comment Zoldim  pouvait-il avoir encore la force de se déplacer alors que son torse était transpercé par quatre épées ? Non, ce ne pouvait être possible, il ne pouvait y croire ! Bientôt Sorha, au corps criblé de balles, posa ses bras sur les épaules de Lorn dont les jambes venaient de le trahir. Son toucher était bien réel, ce n’était pas une illusion, c’était réellement en train de se passer !


« Pourquoi toi, petit ? Pourquoi es-tu celui qui devait vivre, et pas nous ? Réponds !! Pourquoi toi ???»
Il aurait voulu parler. Il aurait voulu leur dire qu’il allait les venger, leur dire qu’il portait le fardeau de leur mort et de leur vengeance et qu’ils ne seraient jamais oubliés. Il aurait voulu leur demander pardon d’être le seul à être resté en vie mais son cœur était trop compressé par la peur et son corps tremblait tellement qu’aucun son ne voulait sortir de sa bouche.
Lentement, les autres s’approchèrent de lui et posèrent leurs mains sur son corps en chuchotant des questions et d’autres paroles semblables à celles de Sorha mais auxquelles Lorn n’arrivait pas à répondre. Les mains s’agrippèrent avec plus de forcèrent et remontèrent. Certaines serrèrent ses bras, d’autres ses jambes, et les mains de Sorha montèrent lentement jusqu’au enserrer sa gorge.

« Tu nous a trahis !! »
À la peur vint s’ajouter la suffocation, la douleur, le désespoir grandissant à l’idée de ne plus pouvoir respirer. Il essayant de se battre de toutes ses forces mais son corps ne voulait pas répondre, il avait trop peur, il avait fui ce douloureux souvenir pendant trop longtemps pour ne pas être à même de l’affronter si violemment. Il n’était pas prêt à se pardonner, à pardonner, il se sentait encore trop coupable pour affronter le regard de ces morts qui ne demandaient que la vengeance ! Il tenta de lever les mains vers le ciel comme s’il pouvait s’en échapper, mais rien n’y fit. Ouvrant la bouche pour hurler, il sentit ses cervicales compressées qui commençaient à craquer : c’était insupportable.
Au moment fatidique, c’est l’atmosphère tout entière qui se mit à se craqueler comme un verre sur le point de se briser, et c’est ce qu’il fit. Cet univers explosa comme une vitre qui venait d’éclater et le jeune homme se leva brusquement, le visage en sueur, dans la plaine sur laquelle il s’était endormi. Tremblotant, il se touchant le coup pour vérifier que tout était bien en place et qu’il n’était pas en train de rêver.

Il avait déjà fait des rêves du même genre auparavant mais rien d’aussi…intense. Ses camarades commençaient-ils à s’impatienter en voyant que les autres traîtres étaient toujours en vie ? La prochaine fois, le jeune bretteur ne sortirait peut-être pas de son rêve à temps…la prochaine fois. S’assaillant par terre, le jeune homme extirpa ses deux sabres de sa ceinture et les posa parallèlement sur ses jambes croisées avant de poser ses mains dessus. Que faisait-il ? Si le sommeil était aussi dangereux que cela, il lui restait encore la méditation apprise auprès de son mentor pour tenter de calmer son esprit qui était encore sous le choc de ce rêve bien trop réel.

Lentement mais sûrement il commençait à avoir de plus en plus peur, peur de dormir sans savoir s’il se réveillerait, peur que son sommeil soit plus destructeur que réparateur. Vite…il devait vite trouver un nouveau traître à tuer pour calmer ses camarades.
Tadake Kyoshiro
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Maxwell Thompson
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Maxwell Thompson
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Sam 28 Sep - 0:23



Piquer un roupillon sur le bateau, bercé par les remous régulier des flots, rêver d'aventure et de batailles épiques, confortablement installé sur le pont supérieur. Quelle douce sensation. Cela faisait un moment que je n'avais passé un tel moment de quiétude. Mais après tout, pourquoi m'en plaignais-je ? J'étais tranquille et je pouvais me reposer d'une manière des plus parfaite qui soit. Le Taureau prenait du repos. Il n'empêche que c'était un beau surnom que m'avait donné là ce Peintre, quelques jours auparavant. « Le Taureau aux Sept Cornes ». Il ne me manquait plus qu'à me faire connaître sous ce magnifique surnom ! D'autant plus qu'il avait été parfaitement choisi. Sept lames pour sept cornes, pour le taureau, son origine venait de la situation dans laquelle je m'étais retrouvé contre ce vieux. Et puis, qu'en avait-on à faire du sens ? Cette dénomination puait juste la classe, c'était tout ce qui m'importait ! En ce monde, certain pouvait se faire appeler « Le Phoenix » alors qu'il avait la tête d'un pigeon. Par conséquent, pourquoi cette appellation ne conviendrait-elle pas ? De plus, c'était une preuve qu'un soldat de la marine peut se rendre utile certaines fois ! Ce surnom pour moi était donc tout à fait acceptable.

Je repensais à cette rencontre, à la discussion que cet homme avait eu avec moi, au coup que nous avions échangés et j'en vins même à me demander s'il était encore en vie ou pas. En effet, cela ne me ressemblait absolument pas, mais ici, la situation n'était pas la même. Ce soldat ne semblait pas vraiment comme les autres : il ne cherchait pas à imposer ce que voulait le gouvernement à l'égard des citoyens, soit à blâmer les pirates et à mettre sur leur dos tous les maux. Il oeuvrait dans un véritable but, il oeuvrait pour ses enfants devenus pirates. C'était d'ailleurs à cause de ses paroles que j'avais décidé de ne pas lui porter un coup mortel, malgré la puissance de ce dernier. Je l'avais peut-être laissé pour inconscient à terre, mais je n'avais pas pris sa vie, du moins, j'avais tout fait pour que mon attaque ne le blesse mortellement. Malgré tout, il n'était pas à rejeter qu'il avait succombé : c'était une possibilité, au vu du fait que je n'avais pas du tout joué sur la conséquence de l'arcane. C'était des hommes comme lui dont le gouvernement avait besoin pour faire régner une véritable justice, combattant les véritables criminels et non les pirates comme Mitsu, moi ou les autres membres de l'équipage, ne cherchant qu'à vivre libre sur les mers. Mon souhait était donc de le retrouver un jour, à la fois pour voir ce qu'il en était advenu de lui, pour le combattre à nouveau, mais aussi pour avoir une nouvelle discussion presque philosophique. Il ne devait pas mourir, même s'il était techniquement mon adversaire.

Néanmoins, un mécréant eut l'idée de venir m'arracher de mon sommeil (traduction : un nabot nommé Lucis était venu gueuler pas très loin de moi). Le nain insistant, je finis par ouvrir définitivement les yeux et c'est en me levant que je lui jetais un regard noir ne signifiant rien de bon. Étrangement, à ce même moment, lorsqu'il croisa mes yeux, sa maudite bouche m'émit plus aucun son. Avec un sourire d'ange, je me dirigeai tranquillement vers lui, tout en faisant craquer mes doigts un à un. Arrivé à son niveau, je me positionnai devant lui. Alors, d'un coup, mon poing partit pour rencontrer son crâne. Je regagnais ensuite mon coin, pour reprendre ma sieste, tout en le laissant profiter de la douleur accompagnée d'une énorme bosse sur la tête. Il savait à quoi il s'attendait, il savait qu'il n'aurait pas dû me réveiller. Mon proverbe préféré : Parler ne sert à rien, il faut toujours utiliser ses poings. Ouais bon, certes, c'est pas vraiment un proverbe, mais toujours est-il que j'aime bien l'appliquer ! Surtout sur Lucis... Comme quoi, il y a du bon à être professeur : on peut se défouler librement sur ses élèves. Ou du moins, je peux me lâcher sur Lucis.

On dit qu'un problème n'arrive jamais seul... Et par expérience, je pouvais affirmer cela. On ne pouvait jamais vraiment être tranquille, surtout sur ce bateau. En effet, il y avait toujours quelqu'un pour ouvrir sa bouche au moment le plus inopportun. Si ce n'était le nain de service, c'était Dino, si ce n'était pas Dino, c'était Rhees, si ce n'était pas Rhees, c'était Massie qui effectuait ses réparations et si ce n'était aucun d'eux, c'était moi qui prenais le relais. À vrai dire, seul Mitsu et le docteur savaient garder leur calme. D'ailleurs, je me demandais comment faisaient-ils pour nous supporter... Ou peut-être leur arrivait-il de péter un plomb ! Peut-être... Chacun d'entre nous avaient leurs comptes et c'était là l'élément essentiel : pas de jaloux. En effet, alors que j'avais repris ma place au bastingage, à peine dix minutes après que j'eus fermé les yeux, ce fut autour de la vigie de laisser exprimer sa si belle voix. Ne pouvait-on vraiment pas se reposer en paix ? Il y avait une île... Oui et alors ? Après donc avoir clairement exprimé mon mécontentement, ne trouvant plus le sommeil, je finis par me lever et j'attendais notre arrivée sur cette île. Au moins, là-bas, il n'y aurait rien pour me déranger. Du moins, j'espérais qu'il n'y ait rien, auquel cas je ne donnais pas chère de l'intégrité physique du trouble-fête.

Sans broncher plus, je patientais jusque notre arrivée. Une fois à quai, je fus le premier à fouler le port de ce qui semblait un petit village : pour aujourd'hui je n'étais ni en charge du ravitaillement, ni en charge de la surveillance du bateau, par conséquent, j'en profitais. Je traversais le village, pour m'arrêter devant un bar. S'en suivit alors une profonde réflexion. Devrais-je y faire un petit tour pour y prendre un verre ? À vrai dire, le lieu ne semblait pas très ambiancé, ce qui ne lui rendait pas très attrayant. De plus, les habitants paraissez assez inquiets quant à la présence d'inconnu... Surtout que notre pavillon noir était bien visible. Bah après tout, ce n'était qu'un détail. Ce n'était pas comme si on allait mettre le feu à leurs maisons. Quoi que... Avec Mitsu, ce ne serait pas très difficile. Lui-même avait déjà noyé une ville sous les flammes en un tour de main, alors que nous affrontions un haut gradé de la marine. Qu'ils ne s'inquiètent pas, nous ne représentions aucun danger, à peu de choses près.

Oubliant le bar inanimé, je me dirigeais plutôt vers l'extérieur de la ville. Forêt, synonyme de tranquillité. Repos, entraînement, repas, on pouvait tout y faire, pourquoi donc me gênerais-je ? Néanmoins, un problème subsistait : cette forêt n'était pas si accessible. Des falaises par ci ou par là, des montées abruptes... Un challenge ! Et pour rajouter du fun, il fallait que je rejoigne les plateaux en footing ! Un corps, ça s'entretient, surtout quand on est bretteur et maître d'armes. Je pouvais certes simplement m'entraîner à l'épée, mais il fallait varier le plaisir ! Par conséquent, je commençais à traverser cette forêt tout en montant vers les parties supérieures du bois tout en courant. Il faisait beau aujourd'hui, c'était donc parfait ! Je courrais, sans vraiment savoir vers où j'allais... Je cherchais juste à me garder en forme par d'autres méthodes que celle de l'entraînement aux arts martiaux. Certaines fois, quand une soudaine envie m'en prenait, je dégainais mon arme et je tranchais un arbre, pour continuer dans ma lancée... Un ou deux arbres en moins dans une forêt, ce n'était pas tout de même pas dramatique !

Après une bonne et longue course à pied, j'arrivais enfin à un point d'eau, où je ne manquais pas de m'y rafraîchir. Après quoi, au lieu de continuer ma route, je restais plutôt près de la source. J'avais déjà bien sué en sollicitant mes jambes, il fallait maintenant continuer cet entraînement sur un autre axe. Entraînement au Kenjutsu ? Non, il ne fallait pas sauter les étapes. Avant de sortir les lames, j'avais pour habitude d'améliorer mon Taijutsu. Allez savoir pourquoi. J'utiliserai donc mes poings et c'était ce pourquoi il me fallait quelque chose à taper dessus. Une roche, un arbre ? Un arbre semblait plus adéquat ! Réajustant mes gants, je me mis à frapper dans un arbre lambda, d'une manière assez précise. Un Budo, aussi puissant soit-il, ne pouvait être efficace s'il n'était pas manié correctement. Frapper était une chose, frapper d'une manière précise et non n'importe comment était autre chose. Ce n'était pas du simple pugilat auquel je me livrais, mais bel et bien de véritables arts martiaux.

Après avoir bien amoché la plante, c'est suant à grosse goutte que je me décidais à enfin sortir ma lame. Ne négligeant pas la force que je pouvais y mettre, cette fois-ci, ce fut un véritable carnage. Arbres qui tombent, animaux qui désertent, terre qui se fait retourner, gerbes de lames aériennes qui s'échappent, tout autour de moi y passait. J'y allais si fort à tel point que lorsque ma lame regagna son fourreau, l'espace autour de moi fut presque totalement changé. Des pierres fendues en deux ou plus, aux quelques arbres tombés, rien n'y échappait. Si une autre personne se trouvait dans les parages, elle allait sûrement croire qu'un démon faisait son œuvre dans cette forêt... En l'occurrence, ici, c'était plutôt un taureau. Mais comme tout le monde le sait, ma parole est bénie : alors qu'un nouvel arbre tombait, il m'ouvrit la vue sur ce qui semblait être un jeune homme, assis sur le sol. Je jetai un œil derrière moi, puis je souris, presque content du carnage que j'avais fait. C'est alors que je décidais d'aller à la rencontre de ce jeune homme. Je doutais bien qu'il s'agisse d'un soldat : aucun bateau gouvernementaux n'était amarré. Je fis donc un pas, pour rejoindre la clairière où se situait le garçon, alors qu'un énième arbre rencontrait une nouvelle fois le sol avec force et fracas. Une fois arrivé derrière lui, croyant qu'il m'avait remarqué et ne sachant pas qu'il méditait, je pris la parole pour le saluer.

« Et bien, décidément, je n'aurai jamais cru qu'une seconde personne se situerait ici ! Même si par rapport à moi, vous avez décidé de prendre l'endroit avec la meilleure vue, ahah ! »








©odé par Higuen Arkio



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Sam 28 Sep - 18:32
Rêveries forestières


 
Contrairement à la plupart des pirates qui voguaient depuis un certain temps sur ces mers, le jeune homme ici présent ne connaissait que très peu de choses sur ce monde qu’il avait découvert sur le tard, et avec du recul il voyait clairement cela comme un certain avantage. Même si cela finirait par arriver tôt ou tard, ce vaste monde n’avait pas réussi à apposer sa marque corrompu sur le jeune homme qui continuait de découvrir chaque paysage, chaque île et chaque ville avec le même émerveillement qu’un petit garçon déballant ses jouets le matin de noël. Quel rapport entre son côté candide et la marque corrompue du monde, me direz-vous, n’est-ce pas ? Eh bien c’est justement parce que ce jeune guerrier était novice dans ce monde qu’il pouvait se permettre d’y apposer un regard nouveau et d’y apporter du sang neuf par la même occasion. Pas assez vieux pour être blasé et complètement désespéré, pas assez jeune pour être totalement ignorants des dangers qu’il pourrait rencontrer en traversant les mers, il avançait sans préjugés ou idées préconçues quand à ce que devait être la voie qu’il avait choisi d’emprunter.
D’ailleurs pourquoi devrait-il écouter l’opinion d’autrui ? Seul l’avis de ses camarades lui importait peu. Pourquoi devrait-il écouter l’opinion de pirates présents sur ces mers depuis bien trop longtemps pour avoir un avis impartial sur leur « profession » et sur le monde dans lequel ils évoluaient ? À les entendre le monde ne devrait être que tout noir ou blanc : ils étaient les gens qui poursuivaient une existence difficile et lucrative, et les marines avaient le mauvais rôle en essayant d’instaurer un ordre qui ne pouvait exister dans un monde aussi vaste et cruel que celui-ci. Pourquoi devrait-il adhérer à cette vision qu’il ne partageait pas ? Chacun homme et femme de ce monde possédait un but, une raison de se lever le matin, une raison d’avancer, une raison d’exister, et il n’appartenait pas à Lorn de décider si ces raisons étaient bonnes ou mauvaises…comment un pêcheur comme lui pourrait avoir le droit de dire ce qui était bien ou mal, alors que son esprit tourmenté lui procurait un plaisir malsain et contrenature lorsqu’il en arrivait à faire horriblement souffrir un autre être humain ? Il n’en avait pas le droit.
Pourquoi en voudrait-il aux marines ? Bien sûr qu’il arracherait à mains nues la colonne vertébrale de chaque marine ayant participé au massacre de ses compagnons, c’était une évidence, mais qu’en était-il des autres ? Étaient-ils comme les pirates voulaient bien les décrire ? Tous meurtriers suivants aveuglément une logique d’ordre et de discipline qui finirait par réduire en esclavage toute la population, et qui les pousserait à tuer ceux qui n’étaient pas d’accord avec leur vision des choses ? Non, c’était là une vision biaisé, tous n’étaient pas comme cela, tout comme tous les pirates n’étaient pas des vils rebus de la société avides de sang et de fortune.
Lorn savait bien que certains marines voulaient juste protéger leur famille ou leur pays et pensaient que cette voie était la plus honorable qui soit, ce qui était tout à leur honneur, il essayait donc de ne pas tous les mettre dans le même panier que ces pourceaux immondes qu’il éventrerait avant de les pendre par leurs propres tripes, sous le regard impuissant de leurs femmes et enfants.
Non, ceux-là étaient dans une catégorie à part que nul acte ne pourrait sauver, au même titre que les traîtres que le capitaine s’efforçait de chasser depuis maintenant presque 2 longues années. Lorsqu’on y réfléchissait bien, d’ici un mois ou deux, Lorn fêterait silencieusement le jour où il avait appris l’existence d’un traître qu’il avait décidé de chasser ainsi que le début de la recherche de ses compagnons dispersés aux quatre coins des mers. Ce n’était pas un anniversaire qu’il était particulièrement heureux de fêter mais il se devait de ne pas l’oublier, ce n’était pas la meilleur des raisons mais c’était une raison pour laquelle il avançait chaque jour : la vengeance.
 
Mais aujourd’hui les esprits de ses camarades trahis venaient de le rappeler à l’ordre, de le faire se souvenir que cela faisait trois ans qu’ils attendaient patiemment leur revanche et que, jusqu’à maintenant, seul un traître avait été jugé pour ses crimes. Mais il n’était pas seul, il y en avait d’autres qui se cachaient dans les ombres en pensant que leurs crimes seraient oubliés. Et dès lors Lorn sut…il sut que jamais plus son esprit ne trouverait le repos, du moins aussi longtemps que tous les traîtres seraient en vie. Il ne pourrait plus dormir paisiblement avec la certitude que son sommeil ne serait pas perturbé par de douloureuses visions du passé.
Soupirant à cette idée, le jeune garçon prit une profonde inspiration afin de faire la paix dans son esprit et de ne plus penser aux tourments à venir s’il tardait trop à faire s’abattre  sa juste colère sur ces immondes traîtres. Il venait d’avoir un petit aperçu de l’impatience de ses camarades et ne voulait certainement pas réitérer l’expérience en ignorant les dommages que son esprit ou son corps pourraient subir. Ce n’était vraiment pas le moment de tenter le diable.
Mais combien de temps pourrait-il continuer à se battre aussi vaillamment qu’il l’avait fait jusqu’à maintenant, sans dormir autant qu’il le devrait ? Ce serait une course entre son endurance et la vitesse à laquelle il récolterait les informations nécessaires. Le temps ne serait donc plus de l’argent, comme le voulait l’expression, mais plutôt la vie : sa propre vie !
 
Inspirant et expirant lentement, le jeune homme tenta de se souvenir des leçons de feu son mentor afin de profiter des bienfaits de la méditation qu’il tentait d’effectuer. Pourquoi « tentait » ? Parce que à peine eu-t-il commencé sa méditation, à peine eu-t-il le temps de se concentrer sur le calme environnant, que ce même calme fut remis en cause par un bruit naissant au milieu de la forêt. Quel était ce grondement soudain ?
 
« Hum ? »
 
Les yeux fermés et tendant l’oreille, le capitaine en herbe tenta d’écouter l’origine et la nature de ce bruit lointain : en vain. Il avait une bonne ouïe, certes, mais cette forêt était bien trop vaste pour reconnaître la nature d’un tel grondement  à une grande distance. Résigné à simplement ignorer ce bruit gênant, l’homme perturbé tenta de se détendre de nouveau et se replongea dans sa méditation qui n’avait, techniquement, pas eu le temps de débuter. Ce n’était pas simple de se concentrer. Pourquoi ? Parce que ce satané bruit continuait de plus belle et semblait même se rapprocher ! Raahhhhh mais ce n’est pas possible !!!! On ne peut pas être peinard deux minutes sur cette fichue île à la c*n ??????
Le bruit se rapprocha encore et encore jusqu’à ce que Lorn puisse enfin l’identifier comme le bruit d’arbres qui tombaient les uns après les autres. Était-ce le fruit d’animaux sauvages ou simplement des bucherons du coin ? Il n’eut la réponse que lorsqu’un inconnu pénétra dans la plaine et lui adressa la parole en lui faisant part de sa surprise de trouver un autre que lui en ce lieu. À cette entrée fracassante, le jeune homme ne put que répondre, sur un ton calme :
 
« Je me demandais qui pouvait bien faire tout ce boucan, depuis tout à l’heure. » 
Les yeux toujours fermés, il tint tout de même à accueillir poliment son interlocuteur en lui précisant qu’il pouvait, s’il le désirait, s’assoir à ses côtés et profiter de la vue pour laquelle il  s’était frayé un chemin peu discret à travers la forêt. Après tout, aussi bruyant puisse-t-il être, Lorn n’avait pas vraiment le droit de lui refuser sa place ici. N’est-ce pas ?
 
« Il y a largement la place pour deux ici, si vous êtes venu profiter de la vue. Pour ma part j’ai trouvé cet endroit bien plus plaisant que le village en contrebas.»
 
C’était désormais fichu, il ne parviendrait pas à se reposer comme il l’aurait souhaité et devait donc l’accepter. Il n’aurait qu’à attendre d’être revenu sur le bateau, demain matin, pour réitérer cette infructueuse tentative. Ouvrant les yeux et se massant légèrement les pieds engourdis par cette immobilité prolongée, le jeune homme laissa tomber sa veste du fait de la chaleur et plongea la main dans une de ses poches pour en ressortir une petite bouteille d’eau qu’il entreprit d’ouvrir avant d’en déguster une gorgée. En même temps il jeta un petit coup d’œil à son interlocuteur pour se rendre compte que l’effort pour arriver jusqu’ici l’avait épuisé à tel point qu’il était trempé de sueur.
 
« Vous avez l’air d’en avoir plus besoin que moi. Tenez. »
 
À ces mots, le jeune bretteur extirpa de sa veste une seconde bouteille qu’il lança sans ménagement à son interlocuteur afin qu’il se désaltère. Enfin ils allaient pouvoir discuter comme des gens civilisés au milieu de cette plaine redevenue calme, pour la plus grande satisfaction de Lorn.
Tadake Kyoshiro
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Lun 30 Sep - 18:30



Moi, bourrin ? Pas le moins du monde ! Savez-vous seulement ce qu'est un bourrin ? Un bourrin est une personne manquant particulièrement de finesse, qui rentre souvent dans le tas et qui cherche à tout casser. Comment osiez-vous me prendre pour un bourrin ? Bon, certes, je l'étais peut-être un peu... Un tout petit peu. Ce n'était pas comme si j'avais dévasté toute une ville après tout. J'avais juste fait un gros trou dans la végétation d'une forêt ! Ce n'était tout de même pas dramatique ! Ces arbres finiraient forcément par repousser un jour ou l'autre. Ils n'étaient pas tombés en vain au moins : je m'étais bien défoulé et entraîné grâce à eux. C'était maintenant officiel, si je me reconvertissais dans le bûcheronnage, je ferais fureur. Ou dans la déforestation, au choix. Au pire, à bien y penser, si ce n'était la faune locale, je ne dérangeais pas beaucoup de monde, vu le nombre d'habitant dans ce village ! Non, à vrai dire, la seule personne que ce petit bruit pouvait possiblement déranger était ce jeune homme assis dans l'herbe. En effet, je doutais que le vacarme ne l'ait dérangé, à moins qu'il ne soit vraiment sourd... Ou qu'il s'en foutait royalement. Auquel cas ce serait assez étrange... Enfin, c'était plutôt moi qui m'en foutais du dérangement, il ne dormait pas, il était pleinement éveillé (du moins, il semblait l'être), donc je n'avais pas tant que ça troublé sa quiétude. Certes, je lui avais arraché le calme qui régnait, mais ce n'était là qu'un détail.

Ainsi, j'étais allé à sa rencontre et, me postant derrière lui, j'avais pris la parole. L'étrange homme, d'une manière parfaitement calme, me répondit qu'il se demandait d'où provenait ce vacarme que j'avais produit. Il voulait sûrement dire d'une manière sous-entendue que je l'avais bien dérangé et, peut-être, que j'aurai pu y aller plus doucement. Mais je n'aimais pas être discret, là était tout le problème. Néanmoins et malgré tout, le jeune homme ne semblait pas m'en tenir rigueur. En effet, il restait poli : il m'invitait même à m'installer, si je voulais profiter de la vue. À vrai dire, il ne m'invitait pas vraiment, il me laissait juste m'installer... Mais on pouvait bel et bien prendre ça comme une invitation ! Mais pourquoi pas ? J'avais bien dépensé lors de mon exercice de déforestation, je méritais bien de respirer maintenant... D'autant plus que cette magnifique vue en valait bien la peine. Village, port, baie, je pouvais même apercevoir le navire ! Si ça ne le gênait pas et s'il y avait possibilité d'ouvrir la discussion, j'acceptais de prendre place. Ainsi, je prenais mon fourreau en main, pour qu'il ne me gêne pas et je m'asseyais.

À ce même moment, après avoir sorti une bouteille d'eau, il m'exposa son visage. Il semblait m'examiner, par réflexe, je fis de même. Que pouvait-il bien faire là ? Si moi j'étais venu pour m'entraîner, lui, était-il simplement là pour profiter du paysage ? D'ailleurs, quand j'y pense... Il ne semblait pas être un riverain de ce petit village. La plupart d'entre eux étaient resté distant et inquiet quant à la présence d'étrange que nous étions. Certes, ils avaient très bien pu apercevoir le Jolly Roger du bateau, mais quand bien même ils avaient compris que j'étais un pirate, nous avions débarqué sans nous faire remarquer, prouvant que nous n'avions strictement aucunes intentions hostiles. Ils nous évitaient, tout simplement. Néanmoins, ce jeune homme-là m'avait volontairement adressé la parole et ce, de la manière la plus normale qui soit. C'était un argument valable pour affirmer qu'il n'était pas de cette île. Même s'il était plausible qu'il ne soit pas comme les autres... Ce dont je doutais. Peut-être venait-il du second vaisseau amarré ? Mais, à dire vrai, qu'il soit d'ici ou non, je n'en avais rien à faire. Il était poli, il y avait une occasion d'ouvrir la discussion, je n'avais pas besoin de plus.

Alors que je m'asseyais, le garçon sortit une seconde bouteille d'eau, avant de me l'envoyer. Je ne refusais pas. Vu comme j'avais laissé exprimer mon art, j'avais bien besoin de boire. Bouteille dans une main, katana dans l'autre, je me positionnai au sol, je plaçai ensuite mon arme devant moi et je commençais à boire de petites gorgées, avant de prendre la parole. Il avait été poli avec moi, si je n'en faisais pas de même, ce ne serait pas adéquat pour ma part, de plus, si je ne le répondais pas, cela aurait de grandes chances d'être mal vu. Moi, avec des bonnes manières ? Oui, c'est tout à fait possible, le tout dépend seulement des personnes.

« Merci pour la bouteille ! Sinon, en effet, il serait peut-être temps pour moi d'apprendre à être discret... 'fin, à voir ! Drake Kotori, enchanté. J'étais venu m'entraîner un peu dans cette forêt et je doutais y trouver quelqu'un... Pardon pour le dérangement, je doute vraiment que le vacarme soit passé inaperçu. »

Ce faisant, je lui tendais une main à la fois amicale et à la poigne forte. Non pas que je cherchais à le provoquer, juste qu'il m'arrivait d'oublier d'éviter de broyer la main à mes interlocuteurs quand je me présentais... Elle est rebelle ma poigne. Tout en buvant, je tournai alors ma tête vers la côte. C'était vraiment un endroit parfait où la vue était superbe ! Tous les plans se succédaient : horizon, mer, plage, port, village, plaine et orée de la forêt. On pouvait même voir chaque maisons et chaque navires. Sans compter le vent qui balayait la zone en hauteur où nous étions, venant rafraîchir l'air et chasser la chaleur qui commençait à s'imposer. Si je n'avais pas été seul, ce lieu aurait pu être parfait pour s'entraîner... Non, je ne pense pas qu'à ça !








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Mar 1 Oct - 17:18
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En vivant sur deux bateaux avec pas mal d’animation à bord, le jeune homme avait appris à être dérangé souvent et donc également à profiter des petits moments de calme dont il pouvait jouir. Ils étaient si rares ces derniers temps, avec totues les rencontres non-désirées, qu’il avait cru enfin pouvoir être calme au moins pendant quelques heures en arrivant sur cette petite île qui semblait prometteuse. Mais il semblerait que le destin, si vous croyez à ce genre de balivernes, en ait décidé autrement en faisant en sorte que le jeune bretteur ici présent ne puisse se reposer autant qu’il ne l’aurait souhaité. Était-ce pour le mettre à l’épreuve, pour voir jusqu’où il pourrait tenir, ou simplement pour s’amuser à l’épuiser jusqu’au point de non-retour ? Malheureusement le premier concerné n’avait aucune  carte en main lui permettant d’avoir un début de réponse. Il devait simplement se contenter de continuer à lutter en espérant que ce ne soit qu’une passade…même s’il savait que ce n’en était pas une. Et soudain cet homme débarqua de nulle part, épuisé par le bruit effort, et semblait se montrer aussi amical que la situation pouvait le lui permettre. Il prit même la peine de se présenter en tendant une main amicale à son interlocuteur.
 
« Lorn, de même »
 
Sur ces belles paroles, le jeune homme se tourna légèrement et tendit sa main qui rencontra celle de cet inconnu en une poignée de mains aussi vigoureuse que virile. Il pouvait sentir la force dans la main et le bras de son interlocuteur, mais le capitaine n’était pas en reste non plus.
 


Spoiler:
 
Quelques secondes après cette puissance et mythique poignée, le jeune homme retira sa main et reprit une gorgée d’eau avant d’écouter jusqu’au bout ce que ce bucheron inconnu était en train de lui dire. Il était venu sur cette île pour s’entraîner et n’avait, jusque-là, rencontré que des arbres pour seuls adversaires, c’était une bien triste affaire. Comment avait-il pu croire que, à part l’épuiser et le faire transpirer comme un obèse dans un sauna, couper des arbres à tour de bras pourrait l’aider en quoi que ce soit dans son supposé entraînement ? Rien ne valait le combattre contre un être de chair et de sang, pas contre un objet inerte qui ne pouvait se défendre.
 
« Vous entraîner, hein? Ça peut s’arranger. J’avais justement besoin de…me changer les idées.»
 
Pouvait-il réellement dire au  premier venu que son esprit le tourmentait depuis bien trop longtemps et qu’il cherchait chaque occasion qui se présentait pour pouvoir penser à autre chose, et faire taire cet esprit ? Bien sûr que non il ne le pouvait pas et devait donc cacher la raison qui le poussait à être ici et à accepter de s’entraîner avec cet inconnu. Qui était-il ? D’où venait-il ? Comment était-il arrivé ici ? Pour le moment toutes ces informations étaient sans importance…la seule chose qui importait au jeune capitaine en herbe était de savoir si l’homme qui se tenait fièrement à ses côtés serait assez puissant pour  offrir un défi qui lui permettrait de ne penser qu’au combat et qu’au combat seulement. Il avait besoin de concentration, il avait besoin de se focaliser entièrement sur une tâche précise pour ne pas avoir le temps de se demander quand son esprit lui jouerait de nouveau un tour, il avait besoin de ne pas pouvoir penser à autre chose qu’au moment présent et peu de choses avaient assez d’importance pour canaliser toute son attention de cette manière.
La clé était la focalisation, l’art de ne se focaliser que sur une seule tâche, à un moment très précis, et d’oublier tout ce qui pouvait se passer autour de soi, l’art de pouvoir faire abstraction de tout élement non-désiré était également la base de la méditation dont il se servait de temps à autre pour reposer son esprit. Avez-vous déjà essayé la méditation ? Vous devriez, cela fait un bien fou ! Mais bref, ce n’est pas entièrement le sujet, ici, alors reprenons où nous en étions !
Cet homme-là était venu ici pour s’entraîner et repousser ses limites physiques, mais au lieu de cela il était tombé sur un autre épéiste qui essayait de profiter du calme et de la vue que procurait cette clairière verdoyante. Déçu ? Sans doute. Mais, le hasard faisant bien les choses, cet inconnu était tombé sur un autre camarade épéiste, et quoi de mieux qu’un épéiste pour s’entraîner avec un autre épéiste ? Non, n’essayez pas de répondre, ce n’est là qu’une question rhétorique.
Engloutissant encore une petite quantité d’eau afin d’humidifier sa bouche légèrement pâteuse, le jeune homme reposa à terre le récipient avant de se relever, empoignant ses deux sabres au passage. Époussetant son pantalon plein d’herbe, le bretteur attacha à sa ceinture son premier sabre avant de  lever légèrement le second en guise d’invitation tacite à débuter cet entraînement. Cet homme-là allait accepter sa proposition ? Sans doute que oui. S’il était venu pour s’entraîner et s’améliorer, il trouvait en cet autre bretteur un  adversaire bien plus honorable et de taille que tous les arbres découpés jusqu’ici.
Attendant une réponse, le jeune homme attrapa sa bouteille, la rangea dans la poche de sa veste avant d’accrocher son vêtement à la branche d’arbre la plus proche, en guise de porte-manteau. Ne restait plus qu’à attendre une réponse de cet inconnu afin que Lorn puisse savoir s’il allait passer les minutes suivantes à lutter pour établir le calme dans son esprit, ou à se focaliser sur une seule et unique chose en oubliant le chaos qui régnait dans sa tête.
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Jeu 3 Oct - 19:36



« Lorn, de même. »

À ces mots, cet homme se faisant appeler Lorn accepta ma poigne. Au moment où nos mains se rencontrèrent, je sus qu'il n'était pas un homme lambda. Une poignée mythique, puissante, voire même épique, prouvant qu'il en avait dans le bras. Si j'avais utilisé une poigne forte, lui ne s'était pas non plus gêné. Nous venions à peine de nous rencontrer, mais je savais dors et déjà que le courant passerait très bien, grâce à ce simple geste. D'ailleurs, dans cet poignée de main pour le moins explosive, je remarquai qu'il avait, tout comme moi, les mains calleuses. Je n'en fis pas plus attention, jusqu'au moment où j'aperçus non loin de lui une paire de Katana. Ainsi, tout s'expliquait ! Cette poignée virile, ces mains calleuses, ces sabres... Il était lui aussi sabreur. Le hasard faisait extrêmement bien les choses ! Je m'étais rendu ici pour m'entraîner un peu, je l'avais vu, j'étais venu à sa rencontre et il s'avérait au final qu'il s'agissait aussi d'un bretteur. Mh... Peut-être cet entraînement pouvait-il continuer sous une manière plus intéressante ? Moi-même, en tant qu'épéiste, lorsque je vois un homme avec un ou plusieurs sabres, mon premier souhait est de voir ce qu'il vaut, d'autant plus lorsqu'il a l'air de très bien savoir s'en servir. Couper des arbres et se faire acteur de la déforestation n'est vraiment pas intéressant lorsqu'un adversaire capable de se défendre se présente à vous.

À vrai dire, je n'eus même pas le temps de lui demander s'il savait utiliser ses deux joujoux et s'ils voulaient une passe d'arme : il avait vraisemblablement pensé à la même chose que moi et m'avait lui-même proposer un combat, de manière implicite. Pour réponse, je relevai les yeux et j'affichai un sourire en coin. Si ça peut s'arranger, alors c'est parfait. Une bonne passe d'arme à l'ancienne, il n'y avait rien de mieux ! Lorn se releva ensuite, une arme à la ceinture, l'autre en main. Attendant sûrement une réponse, il accrocha sa veste sur un arbre en y rangeant sa bouteille. Vint ensuite à moi de lui répondre concrètement. Yubashiri en main, je me levai à mon tour. Mon regard caché était orienté vers Lorn et même si on ne pouvait apercevoir mes yeux, qui pouvaient très bien répondre pour moi, il pouvait tout de même comprendre que j'acceptais, à la simple vue de mon faciès. Fourreau dans une main, garde mon épée dans l'autre, je dégainais lentement mon Katana, laissant petit à petit la lame refléter les rayons éclatants de l'astre solaire. Une fois qu'elle fut totalement dégagée, je positionnai le fourreau à son emplacement habituel et je me mis en garde, tout en lui répondant de la manière la plus simple qui soit.

« Refuser serait impoli pour moi ! Une passe d'arme, il n'y a rien de mieux pour deux bretteurs. »

Lui semblait déjà être prêt : il avait levé son sabre devant lui, semblant comme m'inviter. J'attendis qu'il dégaine à son tour son arme, avant d'entamer les hostilités. C'était lui qui m'avait invité, par conséquent il était logique que ce soit à moi d'ouvrir le duel. D'ailleurs, je me demandais bien quel était son niveau de maîtrise... Après tout, ce combat avait débuté sans qu'aucun n'en sache sur l'autre... Chose qui, en y repensant bien, était tout à fait normale. Même c'était là un duel d'entraînement, tout à fait amical. Malgré tout, je n'avais pas vraiment à m'en plaindre, cela rajoutait un peu de piment à l'affrontement. Était-il débutant ? Ne l'était-il pas ? Juste un amateur peut-être ? Le seul moyen de le savoir était de cogner dans le tas. Le seul moyen était toujours de cogner dans le tas. Ici, faute de pouvoir découper, je pourrai quand même bourriner un peu ! Bah quoi... ? Je n'allais tout de même pas le saigner, nous n'étions pas ennemis, mais il fallait quand même une raison pour rendre cette passe d'autant plus passionnante : s'il pouvait n'y avoir du sang, il y aurait au moins des coups ! Bon, forcément, ne le connaissant pas, ma première approche sera de le tester... Et ensuite d'anticiper. Je n'aimais pas vraiment réfléchir à ce qui pouvait se passer dans un combat : c'était avec la tête vide qu'on combattait le mieux.

Après un profond silence, je fis quelques pas pour enfin engager l'affrontement en venant faire siffler mon épée pour attaquer mon adversaire improvisé. Je n'enchaînais pas les coups à la rapidité dont je pouvais réellement faire preuve et j'attaquais tout à fait au hasard, simplement pour voir comment pouvait bien réagir Lorn. Une tranche à droite, une autre à gauche, une autre un peu plus bas... Bref, seules ma position et ma tenue d'arme étaient vraiment sérieuses pour l'instant. Je voulais juste voir comment il réagirait et vers où il me mènerait...









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Ven 4 Oct - 16:45
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Pour vous, que représente la voie des armes? Que représente un individu ayant dédié toute sa vie au maniement des armes blanches de tout genre jusqu’à devenir un combattant hors pair, craint de tous ? Pour la plupart des personnes n’ayant jamais connu les affres de la guerre, de près ou de loin, il paraîtrait sans doute étrange et contre-nature de voir quelqu’un dédier son existence toute entière à pratiquer et améliorer un art ayant pour seul but d’ôter des vies le plus efficacement et rapidement possible. C’est sans doute ce que vous vous dites en lisant ces lignes, n’est-ce pas ? Bien entendu tous les pirates et criminels qui voguent sur les mers ne sont pas tous les plus dignes représentants de ce que peut être la voie de la maîtrise du sabre, mais fort heureusement il existe des représentants plus honorable de cette…profession, et Lorn aimait à penser qu’il en deviendrait un, lui aussi, un jour. Bien évidemment la plupart des manieurs de lames voyant en ces sublimes instruments de simples outils pour donner la mort et imposer leur point de vue à quiconque serait en désaccord avec eux. Logique, n’est-ce pas ? Mais, heureusement, il y avait d’autres qui voyaient en ces sabres des armes pour défendre leurs compagnons ou pour donner un poids supplémentaire aux idées qu’ils défendaient, car dans un monde si sombre il était tout simplement illusoire de croire que seuls les mots pouvaient suffire. C’était faux.
Et enfin il y avait ces personnes qui avaient décidé de suivre l’honorable voie du bushido et qui ne considéraient pas les armes qu’ils portaient à la ceinture comme de simples outils. Ces armes, pour eux, pouvaient être le moyen de défendre ce à quoi ils tenaient, mais ces sabres étaient également une extension de leurs membres, une partie d’eux-mêmes dont ils devaient prendre soin au même titre que leurs jambes ou leurs bras. Ils savaient que ces sabres pouvaient donner la mort, ils savaient qu’en empruntant la voie du carnage ils ne mourraient jamais de leur belle mort et finiraient par être tués dans un combat au coin d’une ruelle. Mais malgré tout ils avaient choisi de plein gré cette difficile voie car ils savaient qu’elle leur apportait ce qui leur manquait : un but, une philosophie, une manière de vivre en harmonie avec eux-mêmes.
 
Ils n’étaient pas des meurtriers ni des bourreaux. Qu’étaient-ils alors ? Des guerriers, tout simplement.
Des hommes perfectionnant leur maîtrise, jour après jour, comme un art à part entière afin de se perfectionner eux-mêmes pour des raisons qui étaient les leurs et qu’eux seuls pourraient comprendre. Le bushido, la voie du guerrier, était leur raison de vivre qui leur procurait force et sérénité dans un monde constamment plongé dans le chaos. Cette voie était leur fil rouge, leur phare dans cette nuit éternelle, et rares étaient ceux qui s’en détachaient par choix. Seule la mort pourrait les éloigner de cette voie.
Longtemps le jeune capitaine, ici présent, n’avait été qu’un homme maniant un sabre comme ou maniant un outil de mort, mais son mentor l’avait initié aux fondements de la voie du guerrier, et celle-ci avait toujours été un repère pour lui…bien que dernièrement cette voie n’ait pas été suffisante, mais cela est une autre histoire. Alors qu’en était-il de cet homme en face ? Cet homme qui s’appelait bretteur était-il un guerrier ou un bourreau ? Aux yeux de Lorn, son interlocuteur n’avait pas vraiment l’attitude d’un bretteur de bas étage, mais il ne voulait pas se fier à son instinct car ce dernier lui avait déjà fait gravement défaut par le passé. Il voulait se faire une impression de son interlocuteur en voyant ce qu’il valait plutôt qu’en étudiant son comportement. Je vous l’ai dit, non ? Les mots ne suffisent pas dans ce monde.
 
Une fois que cette nouvelle gorgée d’eau eu pénétré sa gorge, et une fois que les affaires du jeune capitaine furent installées à cette branche, le jeune homme observa son interlocuteur pour savoir s’il acceptait sa proposition, et le simple sourire qu’il afficha fut une réponse amplement suffisante. Il était toujours plaisant pour deux hommes vivant par le sabre de se mesurer l’un à l’autre afin d’opposer leurs styles et techniques dans le but de, comme toujours, s’améliorer. Mais, contrairement à son homologue sans doute, le jeune garçon manquait cruellement de réelle expérience. Il avait passé des mois à s’entraîner encore et encore, mais des combats réels où sa vie était en jeu à chaque instant, il n’en avait eu que trop peu. Son maître lui avait appris les bases mais, le reste, il avait dû l’apprendre tout seul.
 
« Je n’ai pas eu l’occasion d ‘avoir beaucoup de partenaires d’entraînement. Ce devrait être instructif, et on ne peut plus amusant. »
 
Bientôt, imitant son camarade d’entraînement, le jeune homme empoignant son arme et laissa le soleil illuminer sa sublime lame de ses rayons. Rapidement, le jeune homme suivit le mouvement de sa lame et y plongea son regard pour y voir son propre reflet défiler tout aussi rapidement. Fermant les yeux l’espace d’un très court instant, le bretteur en herbe prit une profonde inspiration avant d’expirer tandis qu’il accrochait son fourreau à sa ceinture. Ce n’était qu’un entraînement après tout et ils n’avaient tous deux nul besoin d’y aller à fond pour y prendre un certain plaisir. Prendre le temps d’étudier l’autre et d’admirer son style et ses techniques était aussi un moyen de retirer du plaisir et de la satisfaction de tels échanges.
 
Rapidement l’échange débuta à un rythme soutenu, les deux hommes firent entrechoquer leurs lames rapidement sans pour autant donner tous ceux dont ils étaient capables, car ils avaient besoin de savoir ce dont l’autre était capable et jusqu’où il pouvait aller avant de faire monter la température. Le jeune homme bloqué donc aisément les quelques attaques de son collègue avant de répliquer de plus belle  par une succession d’attaques : une sur le droite, une sur la gauche, et enfin une venant tout droit, perpendiculairement à son torse. Vous vous attendiez, outre ce déluge de métal et d’étincelles, à voir une avalanche de techniques toutes plus meurtrières les unes que les autres ? Cela aurait été le cas si cela n’avait pas été qu’un simple entraînement. Mais c’était bien un entraînement. Si les deux hommes étaient sérieux, aucun des deux ne désirait la mort de l’autre et ne commencerait donc qu’à utiliser des techniques que lorsqu’il sentirait que l’autre serait prêt à en faire de même.
Mais pour l’heure ils se jaugeaient, profitaient de la situation et s’en amusaient…ou du moins c’est ce que traduisait le léger sourire en coin du jeune capitaine en herbe. En dehors de son mentor il ne s’était entraîné avec presque personne depuis la première fois qu’il avait touché un sabre. Cela faisait du bien de trouver quelqu’un qui parcourait la même voie que lui.
 
Très bientôt ils pourraient passer  à un niveau au-dessus. Très bientôt. Cela ne dépendait que du jeune bucheron.
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Ven 11 Oct - 8:39





Il ne fallait pas confondre combat et entraînement, tout comme il ne fallait pas confondre entraînement sérieux et non sérieux. Généralement, un combat s'apparentait à une simple passe d'armes, des lames qui fendaient juste l'air, peut être des techniques de niveaux inférieurs qui fusaient, alors que le combat signifiait déjà quelque chose de plus intense. Pour ma part, au moment où le mot « combat » était apposé sur un affrontement, le but recherché était la victoire et donc et, par conséquent, il ne fallait plus s'amuser, mais véritablement attaquer pour vaincre. Il y avait ensuite l'entraînement sérieux ou pas. Par cela, j'entendais évidemment un affrontement où le but premier était la maîtrise de soi et l'amélioration et non de simples coups échangés. Ces notions sont importantes, dans le sens où elles peuvent changer du tout au tout l'intensité d'un duel. Une passe d'armes sera nécessairement moins violente qu'un combat pur et dur.

Ainsi, le problème qui se posait à cet instant même était la question de la direction que prendrait ce duel. Même si j'utilisais le terme de « passe d'armes », nous n'avions pas défini le type de notre combat. En soi, cela n'était pas vraiment utile... J'en avais juste besoin pour savoir comment doser mes coups. De plus, une simple passe d'armes ne m'attirait pas vraiment : comment pouvais-je vraiment tester mon adversaire et savoir plus ou moins ce qu'il valait si nous n'échangions qu'un ou deux coups ? À mon sens, cela ne servait strictement à rien. Et c'était justement pour cela que je tenterai d'orienter le duel vers un véritable entraînement, visant à apprendre à connaître l'autre et à s'améliorer. Avec ça, non seulement, nous pouvions cogner, mais nous pouvions aussi apprendre à nous connaître par la seule voie du Sabre. Je ne connaissais rien de lui, comme lui ne connaissait rien de moi. Nous étions tous deux sabreurs, peut-être même qu'il combattait sous l'honneur du Bushido, même s'il y en avait très peu de chances, par cet état de bretteur, nous pouvions tout à fait nous faire comprendre l'un et l'autre juste en faisant s'entrechoquer nos lames. La voie du Sabre n'était pas qu'un art qui consistait à ternir une épée dans sa main, tout comme le Bushido, c'est toute une vie, une philosophie et pouvait même s'avérer être un moyen de communication directe... En quelque sorte. Combattre ne servait pas qu'à exprimer la violence, d'une certaine façon, on pût aussi apprendre à connaître quelqu'un par cette méthode !

Toujours est-il que le combat avait débuté de manière soutenue. Nos lames s'abattaient rapidement, néanmoins aucun n'y allait vraiment à fond. Il put bloquer très simplement mes enchaînements. Chose tout à fait normale d'ailleurs, étant donné qu'à ce moment précis, je ne cherchais qu'à le tester. Peut-être lui-même faisait-il de même avec moi ? S'il avait un tant soit peu d'expérience, il le faisait. Après tout, comment pouvions-nous nous battre si nous ne savions pas comment se battait celui qui était devant nous ? C'était la base : ne jamais se donner à fond d'entrée de jeu pour, à la place, jauger l'adversaire, sauf si nous savions déjà de quoi il était capable, auquel cas on pouvait y aller franchement. Certes, ici, nous n'étions qu'en situation d'entraînement, mais le but en était de s'entraîner, non ? Connaître le comportement à adopter et à déceler faisait partie de cet entraînement. Ainsi des coups, pour la plupart aléatoires, partaient dans tous les sens. L'affrontement évoluait lentement, certes, mais elle évoluait tout de même. Rien n'était sérieux pour l'instant, mais l'atmosphère commençait de plus en plus à se tendre. Les attaques commençaient à se faire de plus en plus précises. C'était le premier stade : il y avait d'abord l'accentuation de la précision, puis celle de la vitesse et enfin celle de la violence. C'était seulement à ce stade que l'affrontement pouvait atteindre son summum.

Cette précision se retrouvait dans la succession d'attaques de Lorn, que je pus parer facilement. En effet, plus que de simples coups distribués à droite ou à gauche, il était même parti jusqu'à tenter l'estocade : la pointe de son arme se dirigeait droite vers mon torse, prouvant par la même occasion que le jeu se tendait maintenant un peu plus. Deux choix pour parer cette attaque : me la faire genre et stopper sa lame avec le plat de mon épée, ou esquiver pour mieux pouvoir riposter. J'optais pour la seconde option. Opposant néanmoins une résistance entre nos deux katanas, je faisais en sorte de décaler légèrement sa trajectoire, avant de faire un pas pour me laisser basculer sur le côté, pour ensuite diriger mon tranchant vers son buste, si ce n'était véritablement son cou. Cet assaut aurait pu être très dangereux pour lui dans d'autres circonstances, mais ici, j'avais pris le soin de toujours lui laisser de la marge. Ainsi, normalement, d'une manière ou d'une autre, il serait en capacité de stopper ma lame. Au pire des cas, s'il ne pouvait le faire avec l'arme qu'il avait actuellement en main, il pouvait tout de même sortir son second sabre pour contrer cette offensive légère. Oui... Je cherchais quelque peu à lui forcer la main.

Allant même jusqu'à pousser le vice au maximum, après cette tentative de décapitation foireuse, je reculais vivement, mettant de l'espace entre lui et moi, tout en rengainant ma lame. On pouvait aisément deviner qu'en rangeant mon arme, cela ne signifiait rien de bon. Évidemment, cette action ne voulait pas dire que le combat était terminé, il débutait à peine. Mais comme le duel montait en sensation, pourquoi ne pas rentrer dans le vif du sujet ? Si personne ne faisait le premier pas, jamais cet affrontement ne pourrait prendre un axe directif. Par conséquent, je me portais volontaire. Une fois la distance mise, je dégainai ma lame et dans la continuité du mouvement, je laissai échapper un Easuraisu. Alors que la lame d'air se dirigeait irrémédiablement vers Lorn, je décidais de continuer la fête. En effet, prenant une nouvelle position, je fis un pas rapide, puis deux, puis trois, rapidement, je rattrapai ma lame d'air. Ce que je voulais faire . Former un parfait tandem technique/technique, pour faire une attaque doublée avec deux techniques distinctes. Compliqué, recherché, mais encore une fois, il ne devrait rien risquer. Il aurait pu être en danger s'il était un débutant, mais au vu de sa manière de se tenir, sa posture de combat, sa manière de jouer de la lame, il avait dépassé ce stade. Je voulais juste savoir comment il pouvait réagir et contre-attaquer. Par conséquent, avec quelques secondes d'intervalle avec l'Easuraisu, je me mis en position pour porter un Shiro Kiritsukeru... Il avait de la chance que j'aie choisi des techniques particulièrement faibles.

« Shiro Kiritsukeru ! »






©odé par Higuen Arkio


Techniques Utilisées a écrit:

Easuraisu (Air Slice) :Ici, Drake utilise son arme pour générer une « lame d'air ». Cette technique s'applique donc sur un plan de combat à distance. Idéal pour trancher quelque chose dont une certaine distance nous sépare ! [unlock/Lvl 19]

Shiro Kiritsukeru (White Slash) : Technique basée sur la célérité. Drake utilise sa vitesse pour fondre sur son ennemie et le porter un tranchant fatal. [Lvl.7/aquise]

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Sam 12 Oct - 23:55
Rêveries forestières


 
Le combat venait de débuter depuis à peine quelques instants et le temps semblait s’être arrêté pour les deux épéistes. Aucun ne cherchait à blesser l’autre ou à l’écraser de toute sa puissance en lui montrant sa supériorité. Ils étaient là, tous deux, pour apprendre de l’autre et grandir grâce à cette expérience. Cet affrontement n’en n’était pas vraiment pas mais bien un entraînement, un moyen de tester l’autre pour savoir ce dont il était capable, afin de s’adapter à son niveau et de passer ensuite à la vitesse supérieure, petit à petit, pour forcer le moins fort des deux à s’adapter et à puiser dans ses ressources pour pouvoir suivre le rythme et ne pas être totalement écrasé par la différence de niveaux. Lorn savait-il qu’il était le moins fort des deux, dans cette histoire ? Pas encore. Comment aurait-il pu le savoir ? Il savait que son adversaire était un bretteur et que, bien que comme lui il retienne ses coups, il se débrouillait bien et semblait très à l’aise dans ce qu’il faisait.
Les sabres virevoltaient dans les airs et semblaient comme danser au milieu des étincelles formaient par leur rencontre, c’était un spectacle si bruyant et aveuglant que sa vue en était presque belle, si on appréciait ce genre de spectacle bien entendu. Chacun essayait de porter des coups savamment pensés à son adversaire afin de voir comment il allait réagir face à cette situation, avant d’enchaîner avec des coups de plus en plus rapides et puissants afin de forcer l’autre à s’adapter encore et toujours pouir pouvoir connaître ses limites. Le jeune capitaine avait réussi à parer les quelques coups de son adversaire, mais ce dernier n’en n’était pas resté là et esquiva l’estocade de son opposant. Son opposant, toujours Lorn au cas où vous vous poseriez la question, bloqua la contre-attaque de son opposant et repoussa son sabre d’un mouvement franc et sec.
 
*Il est plus que bon, le bougre*
 
Quoi ? Vous avez un problème ? Vous avez un problème avec le fait que ce bretteur utilise des expressions désuètes comme le bougre, peut-être ? Comment préfèreriez-vous qu’il appelle son partenaire d’entraînement? L’enfoiré ? Le salaud ? Toute insulte, quelle qu’elle soit, serait le signe d’une quelconque hostilité à l’égard de l’homme avec qui il était en face, et dans l’esprit du jeune capitaine en herbe il n’y avait pas une seule trace d’hostilité envers lui. Pourquoi devrait-il y en avoir ? Cet homme avait accepté de montrer son style de combat à un inconnu avec la promesse tacite que tous deux repartiraient d’ici en vie, et grandis par cette expérience. C’était une occasion inespérée et une façon de nouer un lien important : deux inconnus se faisant assez confiance pour se battre dans le respect de l’autre, sans volonté de vaincre ou de tuer. De nos jours une telle volonté était tellement rare qu’elle se devait d’être appréciée. Bien qu’il soit assez discret de ce côté-là pour ne pas l’admettre à haute voix, le jeune homme respectait plus que tout les autres combattants, et spécialement les bretteurs de tout poil, forts. Oui forts, tout simplement forts. Plus forts que lui, bien entendu, mais au vu de son manque d’expérience ce ne devrait pas être une chose bien difficile. Après tout, dans ce monde, la force n’était-elle pas le principal et presque unique moyen de se mesurer à autrui ?
Si on lui avait appris à reconnaître quelque chose c’était la force de son opposant, quel qu’il soit, sans pour autant s’avouer vaincu dès que les choses se présentaient mal. Bien entendu, n’ayant que peu de réelles expériences de combat, il n’avait que rarement été mis face à l’horrible expérience de se sentir complètement dominé et absolument impuissant face à un adversaire…il avait connu d’autres genres de douleurs et il ne souhaitait, pour le moment, pas en connaître davantage. Il avait sa dose.
Mais peu importait la façon dont on observait les choses, cet épéiste connaissait son affaire  et avait un style particulier dont certaines techniques pouvaient être comparées à celles du jeune capitaine qu’il avait en face de lui, bien qu’il semblait avoir des techniques mieux maîtrisées et plus puissants que Lorn. Mais ce dernier ne s’en étonnait pas outre mesure car il était conscient de sa faiblesse liée à son manque d’expérience…et il savait aussi que son mental d’acier ne réussirait pas toujours à compenser le reste. C’est pour cela qu’il appréciait autant ce moment, car c’était un moment pendant lequel il pouvait se donner à fond et apprendre de l’autre en n’ayant pas à se soucier de sa propre vie ou de celles de ses compagnons. Les bretteurs savaient se contrôler, quoi qu’on puisse en dire, et aucun d’eux ne blesserait profondément l’autre, Lorn en avait la certitude, ou du moins il savait que son opposant n’en ferait rien à moins d’y être poussé.
 
Mais peu importe, vous voyez où je veux en venir ! Alors enchaînons !
 
Le jeune bretteur inconnu recula donc de quelques pas juste après que son adversaire ait bloqué sa lame et l’ait repoussé. Ce même adversaire imita son opposant et bondit en arrière pour prendre un peu de distance et voir venir l’attaque de son adversaire. Il savait que son partenaire préparait quelque chose car sinon il aurait continué cet échange et n’aurait pas eu besoin de s’écarter ainsi. Il préparait quelque chose, c’était certain. Et la réponse lui parvint rapidement. Une lame de vent s’envola vers le jeune capitaine qui, leva son sabre au niveau de son visage, se prépara à lancer une lame d’énergie pour contrer cette attaque, mais il aperçut au dernier moment son partenaire foncer vers lui. La réponse lui parut claire : il voulait occuper son champ de vision avec sa lame de vent et, quand elle serait détruite, apparaîtrait juste derrière et le mettrait encore plus en difficulté. C’était une bonne tactique et si Lorn ne s’était pas, lui aussi, reculé de plusieurs mètres, il n’aurait clairement jamais eu le temps ni la distance nécessaire pour voir son partenaire s’élancer vers lui.
Mais heureusement il avait encore le temps. Fermant les yeux à peine deux secondes, le jeune homme concentra son énergie et sa puissance dans sa lame avant de rouvrir les yeux et de trancher l’air en direction de son opposant, comme s’il espérait l’atteindre d’ici grâce à une simple estocade. Mais de ce coup, de la puissance de ce coup, un certain vent se forma et se modela en une colonne tourbillonnante qui avala la distance qui la séparait u mystérieux sabreur et de son attaque.
Compte tenu de la puissance de cette colonne, la petite lame de vent serait certainement engloutie dans ce torrent de vent, mais qu’en était-il du bretteur ? Lorn ne le savait pas, mais il supposait qu’il avait de la ressource et s’en sortirait sans peine. Une étincelle d’amusement et de joie pétillant dans ses yeux, le jeune guerrier tendit la main gauche face contre l’horizon, les doigts bien tendus, et posa le plat de sa lame contre son pouce, le côté non-tranchant de la lame posé dans le coin entre le pouce et l’index comme on poserait une canne de billard.

Spoiler:
Sans attendre la fin de sa technique et le résultat de celle-ci, le jeune homme s’élança avec la ferme intention, une fois à portée de son opposant, de sauter en avant en lui portant une très puissante estocade dont il avait le secret. Comment est-ce que cela allait pouvoir se terminer ? Ce n’était pas de son ressort mais de celui de son partenaire qui, Lorn l’espérait, arriverait à se sortir de cette colonne tourbillonnante de vent. Enfin tous deux étaient montés d’un cran dans la force et la rapidité de leurs actions, enfin le véritable entraînement allait pouvoir commencer.
 
 

Spoiler:

 
 
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Lun 14 Oct - 19:51







Par mon précédent assaut, le ton avait définitivement été donné. Il avait réussi à parer ma contre-attaque, chose que j'espérais bien. Il n'était clairement pas un débutant et ce ne serait bien évidemment pas cela qui l'aurait gêné. Nous étions passés au stade supérieur et cela se sentait, autant dans les coups que dans l'atmosphère. Nous étions partis sur un entraînement somme toute des plus simples et voilà où nous en étions arrivés... Mais pourquoi me plaignais-je ? Ce n'était pourtant pas pour me déplaire ! Des moments forts en sensations, notamment des combats, de respectueux et valeureux adversaires contre qui il valait la peine de se battre, c'était ce qui me plaisait dans un affrontement ! Quand on ne vivait que pour la Voie du Sabre et sous l'Honneur du Bushido, c'était véritablement cela qui importait. Se battre ? Non, pas vraiment. Combattre pour s'améliorer, pour nouer des liens. C'était à cela que devait vraiment servir une arme blanche. Beaucoup détournaient leur utilisation première... Tant de forbans utilisaient les lames pour imposer leur loi et verser le sang, mais pourtant, originellement, elles n'avaient pas été crées pour être utilisées comme armes de mort, mais bel et bien pour assouvir une passion. Se battre ne voulait pas dire violenter. Pas nécessairement... Dans mon cas, si je portais tant d'attention à mon art martial qu'est le Kenjutsu, c'était pour porter ce style m'étant propre au plus haut. Grimper la tour, en atteindre le sommet, vaincre le roi, s'asseoir sur le trône et se proclamer nouveau souverain. Voilà ce à quoi j'aspirai. C'était à ce genre de folie que j'aspirai et non à une soif de pouvoir et de sang. Et à mon sens, les sabres étaient faits pour cela : porter nos rêves et nos espoirs.

Ainsi, le but de cet affrontement n'en était pas de montrer qui en avait les plus grosses ou de prouver sa supériorité. Son but était de se découvrir et de découvrir l'adversaire, de s'améliorer et de perpétuer une passion. À ça, nous n'y manquions pas. Lorn, me voyant reculer vivement, avait fait de même. Sans doute s'attendait-il à un retour de force de ma part et il avait bien raison. Ma lame de vent ne l'avait pas étonné. En effet, la voyant arriver, il avait simplement dressé son arme devant lui, se préparant sûrement à cueillir la chose. Néanmoins, il n'eut pas le temps de s'affairer à quelconque parade qu'il se rendit compte que cette fameuse lame de vent n'avait pour but que de me dissimuler. Ayant gardé un oeil vers son visage, je vis qu'il ne s'attendait pas à une telle stratégie, mais n'en fut apparemment pas pour le moins étonné. Il avait eu raison de prendre ses distances, tout comme moi, car si tel n'avait pas été fait, il n'aurait sûrement pu avoir le temps de riposter. Par conséquent, ce fut à peu de chose près que je ratai mon offensive pour le moins bien recherchée. Et évidemment, il le fit dans les règles de l'art, que je souhaitais le voir. Ainsi, pour avoir une possibilité de contrer mon Easuraisu, il trancha l'air d'une estocade. De là, je m'attendis à voir apparaître une attaque aérienne aussi simple que la mienne, mais ce ne fut pas ce qui se montra. À la place de ce à quoi je m'attendais, ce fut une véritable colonne tourbillonnante qui prit forme. Je ne pus m'empêcher de sourire. Enfin, il sortait le grand jeu.

Évidemment, devant ce bel arcane, mon Air Slice ne put qu'être engloutie. Malgré tout, qu'il n'espère pas de moi que je reste à ne rien faire contre cette technique. Contre toute attente, je ne cherchais pas à l'esquiver, mais je décidais plutôt de faire face à l'attaque. Je voulais en tester la puissance. Je voulais savoir si ce gracieux mouvement pouvait faire mal. M'apprêtant à tâter la bête, je tranchai toute d'abord l'air, pour me préparer. Dans la continuité du mouvement, mon arme bien empoignée, je ramenai mon coude derrière moi et je me figeai, en parfaite position d'estocade. Je me concentrais, je me fixais et j'attendais le bon moment. En réalité, je souhaitais peut-être jauger directement la puissance de ce coup, mais si j'avais décidé de rester dans l'axe de la colonne de vent, c'était aussi et surtout pour la beauté du geste qui allait suivre. Le Kenjutsu est un art, un art a pour but d'être beau. Et ce qui allait suivre le serait. La colonne n'était plus qu'à à peine trois mètres de moi. Alors qu'elle rattrapait vite la distance qui nous séparait, je laissais partir ma lame dans sa direction. En frappant l'air, le coup libéra une onde de choc, prenant une direction rectiligne. Mais ne m'arrêtant pas qu'à un simple coup d'estoc, ayant conscience que cette simple pointe aérienne, tout comme mon Air Slice, ne pouvait rivaliser avec le tourbillon adverse, donnant plus de puissance dans l'arcane, j'allais même jusqu'à faire un léger mais sec moulinet du poignet. Par ce mouvement, je faisais pivoter ma lame sur elle. Cette action n'était pas inutile, en effet, devant la forme tournoyante de cette technique de Lorn, mon Kabe o Doriru n'aurait que peu d'effet. Néanmoins, on disait que la meilleure façon de combattre le feu était de non pas utiliser l'eau, mais le feu lui-même. Où voulais-je en venir ? Simplement, pour contrer l'aspect tourbillonnant, il fallait utiliser l'aspect tourbillonnant. Ainsi, ce moulinet avait pour but de changer la nature de mon Drill Wall et de lui faire recouvrir sa véritable forme. Par conséquent, ce ne fut pas un trait qui jaillit de ma lame... Mais une véritable foreuse : la vraie forme que devrait prendre cet arcane, dont le but était de briser chaque mur pour mieux libérer le passage.

« Va Yubashiri, brise chaque obstacle, libère le passage pour continuer de plus belle. Kabe o Doriru ! »

Les deux techniques s'opposèrent en force et en fracas, libérant par la même occasion un vent violent dû à l'impact. Malgré tout, cette utilisation de mon Drill Wall n'était pas parfaite, comme je n'avais pas eu le temps de vraiment la travailler. Même si je pus tout de même bien affaiblir l'attaque adverse, le duel de force fut remporté par Lorn. La beauté du geste avait été mon objectif, cet objectif avait parfaitement été atteint. Ce qui restait de sa technique finit par m'atteindre, me faisant perdre équilibre tout en me poussant violemment. Anticipant sur ce que je comptais faire par la suite, je plantai ma lame à terre, pour rester accroché au sol. Étant dans une position parfaite, je me demandais si lancer un Kami No Ken était la meilleure chose à faire. En effet, un arcane de ce calibre n'était pas forcément requis. C'était généralement le genre d'attaque que j'utilisais pour passer en force ou vaincre mon adversaire une bonne fois pour toutes. Et s'il y avait bien quelque chose à faire dans ce pseudo duel, c'était de modérer la puissance que je pouvais mettre dans mes coups. Par conséquent, il était impensable pour moi de chercher à trouver un moyen de placer cette technique qui, si je l'utilisais de manière adéquate, pouvait devenir l'une des plus redoutables dans mon répertoire en Ichitoryu.

De toute façon, je n'aurai pas eu le temps de le faire : Lorn s'était déjà mis en position, lame pointée vers moi, positionnée entre son pouce et son index, bras tendu. Sans attendre, il s'élança vers moi, prêt à me porter une puissante estocade. Rapidité, puissance, il semblait ne rien avoir oublié. De plus, se prendre un tel coup ne laisserait sûrement pas indemne. Ce jeune homme n'était pas mauvais du tout, j'aimais ça ! Je gardai mon sourire en coin et je sortis Yubashiri du sol. Me mettant de profil, je la dressai devant moi, vers le second bretteur. Pour mieux le prendre en surprise, une nouvelle fois, j'attendis le parfait moment pour le surprendre. Au moment où il s'apprêtait à me pourfendre, je fis un léger pas sur le côté, avant de basculer sous mon Nagareboshi No Rēsu. Contrairement à mon habitude, je ne fis pas apparaître plusieurs images rémanentes, mais une seule : juste devant lui, pour lui donner l'impression pendant une demi-seconde qu'il m'avait véritablement transpercé. J'apparaissais plus loin devant lui. J'aurai certes pu me déplacer derrière lui, mais une nouvelle fois, je n'étais pas là pour le mettre out, mais juste pour échanger des coups en toute amitié... Peut-être juste l'acculer un peu. Ayant la distance requise, je positionnai ma lame à la verticale devant mon visage. Suite à cela, je fis faire un tour complet à mon arme, avant de m'élancer vers mon adversaire improvisé. Ainsi, je laissais ma lame aller à l'encontre de Lorn. De par cette technique, je voulais maintenant tester ce qu'il valait en matière de force brute et de résistance dans le cadre d'un duel de force pure. Il avait de belles attaques, une maîtrise qui n'était pas mal, mais qu'en était-il s'il se retrouvait dans une confrontation rapprochée visant à mettre à mal l'adversaire sans le blesser ? Je savais qu'il allait bloquer cette attaque, j'avais tout fait pour. Du moins, j'espérais qu'il allait le faire. C'était ce que j'aimais faire dans un entraînement comme celui-ci, tester mon équipier sur les points les plus importants chez un bretteur !

« À mon tour maintenant ! Sākurusōdo: Murasaki no suisei »







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Techniques Utilisées a écrit:

Kabe o doriru (Drill Wall) : Ici, Drake effectuera un puissant coup d'estoc avec son arme. La particularité de la technique est que cette estocade générera un onde de choc plus ou moins puissante se dirigeant en ligne droite. Idéal à distance, comme en combat rapproché [Unlock/ Lvl 23]
>>> Ici, la technique ne part pas de manière rectiligne, je fais varier l'onde de choc pour qu'elle prenne la forme d'une foreuse.

Nagareboshi no Rēsu (Falling Star's Race) :Technique de célérité. Ici, Drake use de sa vitesse à pleine puissance pour tourner autour de son ennemie comme un vautour... en beaucoup plus rapide. En effet, quand on voit l'Etoile Pourpre bouger avec cette technique, on a l'impression qu'il se « volatilise ». Mais détrompez-vous, c'est l'effet de sa vitesse, laissant des sortes d'images rémanentes derrière lui. Oui, des images rémanentes. C'est là la grosse utilité de l'adversaire, si l'on met de côté la vitesse en elle-même. En effet, ces images seront souvent utiles pour tromper l'adversaire : il ne saura pas où est le vrai Drake ! Cette technique peut en effet être mêlée à une technique offensive. [unlock/Lvl 20]

Sākurusōdo: Murasaki no suisei (The Circle Sword, the purple comet): Drake fait tourner son arme dans ses mains, de maniere à faire un cercle. Quand la lame reprend sa position verticale, notre samurai décolle du sol pour, avec une vitesse incroyable, porter un unique et fatal coup sur l'ennemie, tel une lame, comparée à une comête, colorée du sang pourpre de l'adversaire. Cette technique est une « evolution » du White Slash et est une des meilleurs techniques de Drake en Ichitoryu. [Lvl.18/aquise]

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Mar 15 Oct - 15:34
Rêveries forestières


 
 
Tout comme l’épéiste qui se tenait fièrement devant lui, l’ancien garçon de faire était différent du commun des pirates se battant à l’épée qui voguaient sur toutes les mers. En quoi pouvait-il bien être différent ? Il ne se battait pas pour le simple plaisir de se battre, il ne se battait pas pour la satisfaction d’écraser son opposant, sauf quand celui-ci le méritait plus que tout. Il ne se battait pas non plus pour la joie et le bonheur de faire couler du sang qui n’était pas le sien. Pensiez-vous que cela n’était pas possible qu’un homme ayant choisi la voie de la piraterie puisse se battre pour autre chose que répandre la terreur dans le cœur de tous ceux qu’il pourrait croiser ? Et pourtant c’était vrai. Certains se battaient pour de bonnes raisons, et Lorn aimait à croire qu’il en faisait partie…de temps en temps. De temps en temps seulement car il savait qu’un fond de lui se tapissait une horrible bête attirée par le sang et la violence, une horrible bête ne désirait que faire inhumainement souffrir tous ceux qui cherchaient à lui faire du mal, lui ou ses compagnons.
Il s’était toujours battu pour devenir plus fort, pour pouvoir protéger ses compagnons, pour pouvoir donner un poids à la force de ses convictions et de son mental et ainsi ne plus se battre qu’avec des mots, car il savait que dans ce monde seule la force comptait et louer une justice lorsqu’on était faible ne menait jamais à rien sinon à l’humiliation.
Mais ce monde…ce monde avait rendu ce jeune homme fou au point de pervertir ses idéaux. Si, au fond de lui, il ne cherchait finalement qu’à protéger ses compagnons et apporter à tout l’équipage gloire et richesse, la bête qui enserrait son cœur avait fini par le corrompre et le pervertir. Il s’en était rendu compte. Il s’était rendu compte que ses accès de colère et de folie étaient de plus en plus intenses et ravageurs, il s’était rendu compte qu’il lui fallait distribuer de plus en plus de souffrance à autrui avant que sa soif de torture ne soit rassasiée. Voulez-vous savoir ce qui était le pire, dans le fait d’être subitement en proie à la folie sadique la plus profonde qui soit ? C’était d’être conscient de ses faits et gestes pendant ces moments-là mais surtout, bien loin au-dessus de tout cela, c’était d’être conscient d’y prendre un plaisir malsain allant jusqu’au plaisir sexuel.
Avez-vous déjà senti votre virilité fièrement brandie pendant que vous étiez en train d’arracher les yeux d’un homme à la petite cuillière ? Je ne l’espère pas, pour votre salut, car Lorn avait déjà goûté à cette sensation et au plus profond de lui il savait qu’il ne pourrait pas résister à ce plaisir s’il devait y goûter de nouveau. Il ne pourrait pas lui dire non, sa volonté n’était plus assez forte pour cela.
 
Pourquoi croyez-vous qu’il se soit plongé dans le bushido sans jamais dévier de cette voie ? Pour les traditions ? Pour la philosophie de vie ? Pour avoir un style de combat bien particulier ? Non. Il ne s’était jamais arrêté de croire en cette voie et en ces bienfaits, non pas parce qu’il voulait y croire mais parce qu’il en avait besoin plus que toute autre chose. Qu’arriverait-il si sa folie venait à le pousser à s’en prendre à un compagnon ? Il ne pourrait se le pardonner.
Il se savait aussi corrompu que ce monde qu’il ne connaissait que très peu. Il se savait malade mais n’y avait aucun remède à cette maladie de l’esprit. Et c’était justement pour cela qu’il avait besoin de la philosophie et des valeurs inculquées par le bushido. Il en avait désespérément besoin et s’y tenait comme un bateau suivant la lumière d’un phare éclairant faiblement une mer d’obscurité. Vous n’imaginez même pas le temps qu’il a pu passer à méditer lorsqu’il sentait son esprit sur le point de flancher, vous n’imaginez même pas combien de fois cette voie lui avait sauvé la vie. C’était son phare, sa boussole, sa bouée de sauvetage.
 
Pourquoi y repenser dans ce cas ? Parce que dans tout combat, que ce soit un combat pour sa vie ou un simple entraînement, s’il devait être blessé ou blesser quelqu’un d’autre, il y avait toujours l’infime possibilité que son esprit en vienne à lui jouer des tours. Bien que d’ordinaire il succombait à la folie uniquement face à des adversaires qui méritaient son courroux et bien plus encore, il ne savait pas si cela était une constante ou une simple coïncidence. Et il ne voulait pas tenter le diable pour savoir si, aujourd’hui, il allait perdre le contrôle de ses émotions.
 
Il reprit donc le combat en luttant autant physique que mentalement, il devait garder le contrôle malgré la situation et malgré le fait qu’il n’avait pas vraiment l’avantage. Ce combat était mitigé, chacun donnait le meilleur de lui-même pour surprendre l’adversaire, en lui dévoilant quelques techniques bien senties, en espérant le mettre en difficulté et le pousser, lui aussi, à dévoiler une nouvelle technique pour contrer l’autre. En ce sens c’était bien le mystérieux bretteur qui avait davantage réussis son coup puisque Lorn était celui qui avait dû dévoiler une technique pour contrer son adversaire qui s’arprêtait à foncer sur lui. À une lame de vent il répondit par une colonne d’un vent tourbillonnant, ce dernier parvint même à engloutir sans difficulté la petite lame de vent. Rien d’étonnant à cela.
 
Se mettant en route pour porter un coup à son camarade, Lorn fut clairement surpris. Par quoi, Non pas par l’inefficacité de la technique de son camarade, mais bien par son geste et son attitude. Il tint bon face à cette colonne de vent, ne pensa pas un seul instant à l’esquiver mais voulu l’attaquer de front. Il avait du courage et des tripes, on pouvait clairement lui accorder cela.  L’homme forme une foresue d’énergie avec son arme, dans le but de percer la colonne, et Lorn fut émerveillé de voir une telle technique à laquelle il n’avait jamais pensé auparavant. Son autre surprise ? Probablement l’illusion que forma son camarade pour esquiver son coup, ce qui ressemblait assez à sa propre technique de déplacement.
Dérapant sur le sol devant lui pour freiner son élan, le jeune homme rengaina aussitôt son sabre dans son fourreau et, dès que son opposant apparu devant lui, fonça sur ce dernier en dégainant sa lame au tout dernier moment. Il y eu donc un espèce de flash et les positions des deux hommes furent inversées. Le jeune capitaine avait-il touché son partenaire ? Il ne le savait pas, mais il savait que le coup de ce dernier venait de déchirer une partie de ses vêtements, ce qui montrait bien la retenue et le contrôle dont cet homme pouvait faire preuve contre Lorn.
 
Le jeune homme se redressa, époussetant ses vêtements, et était sur le point de repartir aussitôt au combat lorsque des bruits d’animaux et des piaillements se firent entendre autour d’eux. Des poussins, dans cette forêt ? Peut-être était-ce le combat qui venait de les réveiller. Piqué par la curiosité, le jeune homme tourna la tête vers la source la pls proche du bruit et, après quelques secondes de patience, quelques poussins apparurent.
 
« EEEEEEHHHHHHHHHHHHH ????!!!!! »
 
Spoiler:
 
À votre avis, pourquoi le jeune homme resta-t-il ainsi, ls yeux presque exorbités, gardant sur son visage une telle expression de stupeur ? Peut-être parce que ces petits poussins faisaient pas loin de DEUX MÈTRES CINQUANTE !!!! Non mais qu’est-ce que c’étaient que ces poussins géants de la mort ??? Non mais ils leurs donnent quoi à bouffer ici pour qu’ils soient aussi monstrueusement gros ??? Ils n’avaient strictement rien de mignon, ces gros bibendums !
 
Essayant de garder son calme, le jeune homme laissa l’un d’entre eux s’approcher, sans réagir au fait que d’autres sortaient eux-aussi des bois. Le premier poussin, continuant de piailler, s’approcher de Lorn et, sans crier gare, tenta de lui donner un coup de son énorme bec comme s’il voulait bouffer le bretteur. Ce dernier bondit en arrière au tout dernier moment et ses yeux s’exorbitèrent encore davantage en voyant que le trou que ce bec monstrueux venait de faire dans le sol était encore plus gros que si on avait tiré au canon. Mais qu’est-ce que c‘est que ces monstres ????
 
« AAAHH !! Va-t’en Piou Piou !!!!!! T’es pas censé bouffé des céréales, toi ?? Est-ce que j’ai la tronche d’une céréale ??  Mais DÉGAGE !!! »
 
Ni une ni deux, voyant que le piou piou et quelques-uns de ses copains voulaient faire de Lorn leur repas, ce dernier se mit à courir dans tous les sens en espérant les fatiguer. Non mais il avait juste demander à pouvoir s’entraîner tranquillement, pas être poursuivi par une bande de poussins géants carnivores !!! Au secours !!!! C’EST QUOI CETTE ÎLE DE MERDE ????
 

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Tadake Kyoshiro
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Mar 19 Nov - 20:40



Un trait, un flash, un bruit de lame et une déchirure de vêtement. Ce mouvement aurait dû être couché sur une fresque, pour qu'à jamais il puisse être mis en exposition. Ce gamin avait du potentiel, c'était indéniable. Il ne s'était pas laissé avoir par mon leurre et, au moment où il m'avait vu réapparaître plusieurs mètres devant lui, il avait rengainé son arme pour me charger. Ainsi, sa main restant sur sa garde et sa lame prête à frapper, nous nous dirigions inévitablement l'un vers l'autre. Tout s'était ensuite très rapidement enchaîné. Nous nous étions croisés, nous avions frappé et nous nous retrouvions les positions inversées. Ce jeune homme n'avait peut-être pas une maîtrise parfaite, mais il avait du talent, un talent qui serait irrémédiablement mené à croître pour véritablement devenir dangereux. Alors que nos lames regagnèrent leurs fourreaux dans un « clang » caractéristique, une plaie vint s'ouvrir le long de mon bras, laissant par conséquent s'écouler un étrange liquide carmin. Tout en souriant, je vins rompre ma position.

L'un des plus beaux mouvements que j'ai pu effectuer dans ma carrière de bretteur... Le plus beau dans une démonstration de Kenjutsu n'était pas de libérer tout son potentiel pour frapper le plus fort possible, c'était même tout à fait le contraire. En effet, pour moi, ce « plus beau » était de se retenir, tout en utilisant des arcanes parfaitement maîtrisés. À vrai dire, selon moi, la capacité à se retenir prouvait la véritable maîtrise. Elle prouvait une capacité pouvant s'avérer destructrice, mais qui pourtant, n'avait fait aucun dégât. Car évidemment, si Lorn et moi avions joué cartes sur table, ce ne serait plus quelques goûtes de sang qui seraient tombés, mais bel et bien de jolies giclées. Et ce, des deux côtés. Qui de nous deux aurait fait le plus de dégâts ? Dire que ce serait sûrement moi serait un manque flagrant de modestie, par conséquent, je n'en avais pas d'idée. Toujours est-il que nous aurions tous deux pris très cher. Peut-être y en aurait-il un qui ne se serait pas relevé, mais le second n'aurait tout de même pas été épargné.

Mon arme ayant regagné son fourreau, je me retournai vers mon adversaire improvisé, prêt à continuer le duel. Il avait réussi à me faire une coupure et moi, j'avais pu déchirer une partie de son vêtement, mais ce n'était pas terminé. Je voulais savoir ce dont il pouvait véritablement être capable, mais surtout, ce qu'il avait en plus. Chaque bretteur, pour peu de ne pas être débutant, avait quelque chose qui le caractérisait et qui le détachait des autres. Pour ma part, c'était mon nombre de sabres ainsi que mon style, s'apparentant plus à de l'acrobatique. Mais je ne pouvais le définir pour Lorn : malgré les coups échangés, les techniques apparues, je n'avais, concrètement, rien pour trouver ce qui lui était propre. C'était pour cela que je voulais continuer la passe d'armes... Pour avoir cette réponse. Mon esprit de bretteur m'y obligeait... Lui, ou un autre, et le résultat aurait été exactement le même : je n'aurai pas vraiment cherché à tester mon adversaire, mon souhait aurait surtout été de réussir à comprendre sa manière de combattre et de l'étudier, d'une certaine manière.

Nous nous faisions une nouvelle fois face, chacun se dressant en attendant un possible signe pour se rejeter dans le bain. Aucun de nous deux ne bougeait, jusqu'au moment où d'étranges bruits s'élevèrent de l'orée de la forêt. Des sons paraissant tout d'abord flous, mais qui, peu à peu, se concrétisaient. Des sortes de piaillements... Y avait-il une ferme, basse-cour ou quelque chose du genre dans le coin ? En effet, c'était des bruits de poussins. Malgré tout, lors de ma course au travers de la forêt, je n'avais vu ou aperçu aucune tache jaune. Pouvait-il vraiment en avoir ? Était-ce vraiment des poussins ? Tant de questions. Alors que mon adversaire du moment semblait intrigué, tout comme moi d'ailleurs, ces bruits se multiplièrent, jusqu'à presque nous entourer. Inquiétant ? Non, pas vraiment. Comment pourrions-nous être inquiétés par de simples poussins, nous, fiers bretteurs que nous étions ? C'était comme si une vache elle-même se livrait à l'abattoir... Improbable. C'est alors que l'une de ces créatures daigna enfin montrer son bec.

Ce ne fut pas alors de simples petits poussins qui apparurent devant nous, mais de vrais monstres de grandeurs... Des poussins géants. Décidément, ces riverains étaient vraiment étranges, voilà qu'ils semblaient nourrir leurs volailles avec des OGMs. Alors que Lorn laissait exploser toute sa stupeur devant cette étrange apparition, toute la fratrie sortit des fourrés pour venir nous faire un coucou. Pour ma part, je ne me présentais pas du tout comme intimidé. Tout au contraire, je vins tranquillement m'asseoir par terre, les jambes croisées. Réfléchissons... Une bonne flopée de poussins-monstres venait d'apparaître. Mais qui disait enfants, disait automatiquement parent. Ainsi donc, les parents ne devaient pas être bien loin. Un combat, lui, était synonyme de creux dans le ventre... Il n'y avait pas besoin d'épiloguer plus pour comprendre : ces bêtes tombaient à point nommé et, avec un bon petit génocide, on pourrait amener leurs parents à nous... Et se faire un bon festin ! C'était décidé, aujourd'hui, ce serait barbecue ! Que Lorn le veuille ou non. Moi, barbare ? Pas le moins du monde, j'étais juste un sabreur comme tant d'autres, qui avait besoin de se remplir la panse après une bonne démonstration de Kenjutsu.

Sentant une présence devant moi et quelque chose qui me faisait de l'ombre, j'ouvris instinctivement les yeux, alors clos, pour voir se dresser devant moi l'un de ces démons jaunes. Ni une ni deux, j'anticipais sa possible action et, alors qu'il tentait d'abattre son énorme bec sur moi, je me soulevai, avec mes bras, me retrouvant donc la tête en bas. Décidé à montrer le respect à ce jeunot, ma position n'ayant pas changé, je propulsai mon pied dans son abdomen, pour l'envoyer paître derrière. Tranquillement et comme si de rien n'était, je me remis debout et dépoussiérai mes vêtements. Dès lors, tout un bataillon nous encerclait... Un nettoyage s'imposait. Avant de partir à la guerre, j'eus le réflexe de tourner ma tête vers le point où le bec avait frappé le sol, pour remarquer un trou... Un gros trou... Un très gros trou. Ok, un bec avec la puissance d'un boulet de canon, c'était tout à fait normal. Mon Dieu, dans quelle île étions-nous encore tombés....

Ne faisant pas attention au fait que Lorn était aux prises avec tout en groupe, j'orientai ma position sur ceux qui venaient vers moi. Déjà prêt pour la baston, je fis craquer mes doigts, ainsi que ma nuque. J'utilisai tout d'abord mon Sora e no nigirikobushi pour me débarrasser d'un premier. Dorénavant lancé, j'usais de mon second poing pour presque broyer les os d'un autre, avec mon Kaminari no Yari. Mais il ne fallait pas se focaliser sur ses quelques-uns : si on voulait (si je voulais, en l'occurrence) attirer le papa et la moman, il fallait que ce soit un chaos général. J'esquivai un nouveau coup de bec de la part de l'un des frères, ou des soeurs, à voir, en disparaissant. Je réapparus plusieurs mètres plus loin, en l'air, derrière l'un des pseudo-prédateurs qui acculait mon nouveau frère d'armes. Profitant de l'élan que m'avait offert ma technique de célérité, l'i]Nagareboshi no Resu[/i], ainsi que de ma puissance brute, j'assénai un coup de pied ravageur à l'arrière du crâne de l'animal. J'atterris ensuite non loin de Lorn, pour lui exposer mon « plan »... Si néanmoins on pouvait le nommer de cette manière. À vrai dire, c'était plus du pur bourrinage qu'autre chose. Du moi tout craché, en somme !

« Ça te dit un barbecue, sinon ? Si y'a les poussins, ça veut dire que maman poule est pas loin. On martyrise les gosses, les parents se ramènent, on latte les parents et se remplit le ventre. Bref, tu prends ceux à gauche, je prends ceux à droite ? »








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Jeu 21 Nov - 1:09
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La loi de la nature, décrite depuis la nuit des temps, était telle que c’était la loi du plus fort qui régissait la vie et la mort de tout être vivant sur cette planète. Une créature, aussi dangereuse puisse-t-elle être, ne survivra que jusqu’à ce qu’elle rencontre une créature plus fort qu’elle qui, à son tour, ne survivra que jusqu’à sa rencontre avec un adversaire plus fort, et ainsi de suite. Les forts mangent les faibles et les faibles sont mangés par les forts, c’était une règle qui était apparue depuis les premières formes de vie sur cette planète et elle ne cesserait de s’appliquer aussi longtemps que cette planète abriterait de la vie ? Car toute créature, et pas seulement l’être humain, possède une étincelle de violence animale en elle qui ne demande qu’à s’embraser en provoquant ainsi un accès de rage menant les créatures à se combattre entre elles. Certaines personnes tentent de justifier ces accès de colère, même chez les animaux les plus primitifs : les gênes, protection d’un territoire, protection des progénitures, conquête pour la domination d’une meute, élévation hiérarchique. Et toutes ces personnes ont, en vérité, raison à une seule exception près : l’homme. L’homme est une des seules créatures animales qui tuent par simple plaisir et par simple cruauté tout en se rendant bien compte de cet état de fait. Chez certaines créatures la violence est compulsive, incontrôlée et incontrôlable, mais l’homme est spontanément violent envers ses congénères et il n’a pas toujours besoin d’une raison pour agir de la sorte.
Mais que se passait-il lorsque la nature s’en mêlait et décidait de donner un petit coup de pouce à une espèce pour qu’elle remonte la chaîne alimentaire ? Le chasseur devenait le chassé et, surpris par l’absurdité de la situation, se trouvait complètement désarmé et se faisait désarmer et tuer la plupart du temps. Aujourd’hui, sur cette île, mère nature avait décidé de donner un coup de pouce aux poules et poulets du coin. Comment ? En leur donnant une taille hors du commun et une force qui allait de pair avec leur nouvelle corpulence.
Le jeune homme était venu ici pour trouver la paix intérieure dont son esprit avait besoin et il était tombé sur un homme qui partageait la même voie combattante que lui. Pendant un moment, un très court moment, son esprit devint blanc et ses pensées se clarifièrent plus qu’elles ne l’avaient jamais été dans sa vie, mais quelque chose vint l’arracher à cet état de sérénité si désiré. Pourquoi ? Pourquoi ne pouvait-il pas trouver la paix ? Qu’avait-il fait pour devoir passer sa vie entière à chercher le calme comme un homme assoiffé chercherait une goutte d’eau au beau milieu du désert ? C’était dans ces moments-là que l’amertume et le désespoir s’insinuaient dans tout son être et gagnaient chaque jour un peu plus de terrain, rendant son conflit intérieur de plus en plus compliqué et épuisant.
Mais aujourd’hui ce n’était pas sa folie et ses remords qu’il combattait, ce n’était pas un pirate trop entreprenant qu’il combattait, ce n’était pas non plus un représentant du prétendu gouvernement mondial qu’il devait combattre, mais bien la nature elle-même. Il n’avait aucune rancune contre la nature elle-même et  c’était donc à son instinct de survie qu’il fit appel pour esquiver le premier coup de bec qui l’aurai certainement transpercé s’il n’avait pas eu la présence d’esprit de bondir pour l’esquive. Quelle était cette puissance ? Comment une créature pouvait avoir la puissance d’un gros canon ? C’était complètement contre-nature et son corps tout entier hurla à Lorn de se débarrasser de cette engeance pour que personne, pas même les habitants de cette île, ne soit de nouveau en danger.
 
« Je crois que je ne verrais plus jamais mon poulet frit de la même façon. »
 
Passant sur cette anecdote douteuse, le jeune homme continua d’esquiver les assauts répétés de son adorable et monstrueux tueur tout en prenant le temps, entre deux bonds, de répondre à son camarade improvisé concernant son idée saugrenue :
 
«Des poussins géants veulent nous tuer, et la première chose à laquelle tu penses c’est de bouffer leurs parents. C’est ton estomac qui décide pour toi ?»
 
Bien entendu que le jeune homme commençait à avoir faim mais il n’aurait jamais eu l’idée farfelue de se préparer un dîner avec un coq et une poule qui devaient être, normalement, au moins trois fois plus gros que ces petits poussins qui étaient déjà monstrueusement grands. Si leur force était également trois fois plus grande, le blocage de leurs attaques par la force brute serait clairement à proscrire si Lorn tenait à ses sabres et à sa vie plus globalement. La course reprit de plus belle car Lorn n’avait plus un mais bien deux poussaient qui lui courraient désormais après, avec la seule envie de le tuer ou bien de le manger, mais il ne souhaitait pas s’arrêter pour vérifier. Après plusieurs poignées de seconde il en eut plus qu’assez de courir ainsi et, alors qu’il se retourna et dégaina son premier sabre, il lança :
 
« Wow wow woow, du calme piou piou. J’ai dit du calme, piou piou. J’ai dit du c….COUCHÉÉÉÉ !!! »
 
L’instinct d’après, il bondit à grande vitesse sur les deux poussins et, dans un mouvement rapide et ample, sépara les deux têtes de leurs corps comme un bouchon serait propulsé de sa bouteille de champagne. Son geste attira l’attention d’un autre poussin qui, attiré par le meurtre de ses congénères fondit sur Lorn sans savoir que sa proie allait désormais lui répondre. Plongeant au dernier moment sous le poussin pour éviter son bec meurtrier, le sabre fit son office et trancha par trois fois : les deux jambes puis la tête furent séparées avant que le corps sans vie de l’animal ne s’écroule à terre dans un grondement assez gênant et bruyant.
Bientôt d’autres poussins seraient probablement attirés par l’odeur du sang ou au moins par le bruit que les deux épéistes étaient en train de faire, et peut-être même que papa et maman seraient assez gênés par le bruit et inquiets pour leurs progénitures qu’ils finiraient par venir jeter un œil sur ce qui était en train de se passer. Bien entendu ce n’était pas le genre d’acte dont Lorn pouvait être fier mais il n’allait pas non plus reculer face à des poussins géants, ce serait plus que ridicule. Il avait combattu de bien plus dangereux adversaires et, même si cela ne le rendait pas fier, tuer des animaux ne le stopperai pas.
Tadake Kyoshiro
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