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Jeu 20 Juin - 14:39


☼☼☼

En pleine mer du Sud, à plusieurs miles marins des côtes de St Urea la symbolique capitale révolutionnaire, le navire révolutionnaire de la 13e division de Yoko Ceresa était en pleine dérobée navale face à trois éperons de guerre de la marine. L’alizé, renforcé par les vents maritimes de la mer tropicale, rendait l’avancée des bâtiments rapides.
Le vieux modèle de la caravelle révolutionnaire de type lourd et très massif avait du mal à semer ses opposants qui n’allaient pas  tarder à le rattraper. Ce n’était qu’une question de minutes pour que les trois éperons du gouvernement réussissent à barrer la route aux révolutionnaires.
Alors pas le temps de blablater ! Voiles tendues, cordes bien serrées, on tentait de profiter au maximum des rafales. C’était un avantage d’avoir le vent de son côté, mais qui se transformait en inconvénient lorsqu’il s’agissait de l’atout de l’ennemi bien plus rapide. La révolution, en effet, n’était pas très organisée sur South Blue à cause des coups menés partout, et souvent les révolutionnaires étaient obligés de faire avec les moyens du bord. Il fallait ajouter à cela les courants océaniques qui redoublaient d’intensité dans cette région, ce qui rendait la barre difficile à maîtriser.
Les tentacules de Jo flottaient au vent. Il demeurait sur le pont, les bras croisés, la tête redressée, fermée. Droit comme un roc, il vacillait à peine lorsque les boulets de canons manquaient d’effleurer la coque du navire. Un autre homme, le capitaine de division Aleo, s’approchait de lui pour lui toucher quelques mots.
 
- Ca s’annonce mal, ils sont en passe de nous rattraper… il faut faire quelque chose, et vite. Nous ne ferrons pas le poids face à trois navires de guerre, d’autant plus qu’ils ont l’air d’être nombreux.
- J’vais tenter d’en écarter un, déclara l’anémone en desserrant ses bras.
 
D’un saut, il plongea du pont à l’eau. Il s’éloignait du bateau révolutionnaire pour se placer dans l’alignement de l’éperon du milieu, de manière à pouvoir s’accrocher à la coque de celui-ci. De ce fait, il escalada le bois pour atteindre le pont du navire, sortant de l’eau. Il grimpa ainsi à bord du vaisseau de la marine sans qu’on le voie. En effet la vingtaine de marine avait les yeux rivés vers le navire fugitif devant eux. Face à cette inhospitalité, Jo s’assit sur un tonneau au milieu du pont, et sifflota bruyamment.
 
- Hein ?! Mais… mais comment il est arrivé là lui ?
- Magie, magie ! J’espère que je ne vous dérange pas trop…
- Encerclez-le ! Il ne doit pas s’échapper !
- Amezu !
 
De ses deux paumes, il absorba alors l’humidité de l’air pour la transformer en eau, qu’il envoya en une multitude de grosses gouttes sur les vingt marines qui se trouvaient là. Un par un, ils furent éjectés en dehors du bateau, surpris par l’attaque inhumaine de l’anémone. Ils n’avaient même pas eu le temps de pointer leurs armes sur lui.
L’anémone cherchait alors des yeux la cabine de commandement. Il ne tarda pas à la trouver et vira les quelques marines présents pour faire virer de bord le bateau. Un bateau en moins, donc. C’était déjà ça, mais il n’espérait pas avoir autant de chance avec les deux autres… il fallait changer de tactique. D’autant plus que d’autres marines le canardaient depuis les autres éperons.
Il plongea de nouveau à l’eau afin de l’éviter, mais aussi pour rejoindre ses compatriotes. C’est à ce moment là qu’il vit de hauts rochers sous-marins, un peu plus au large de la position du bateau révolutionnaire. C’était très mauvais, car à la vitesse à laquelle la caravelle filait, elle risquait de s’échouer et de se disloquer de son entier sur les récifs. Enfin, il eut une idée complètement folle. Ayant regagné la surface et son bateau en quatrième vitesse, il s’empressa de donner ordre à ses collègues :
 
- Virez à tribord !
- Quoi ? Mais la marine risque de no…
- Faites ce que je vous dis ! A tribord, et à pleine vitesse ! 
 
Les cinq navigateurs mirent alors toutes leurs forces pour faire tourner la barre à tribord, et ce à toute vitesse.  Le navire vira de bord en toute finesse, et ce juste à temps afin d’éviter les récifs.
 
- Voilà, maintenant remontez les voiles et mettez vos lunettes de soleil : vous allez avoir du spectacle.
 
Cette tactique déstabilisa en un premier temps les forces de l’ordre, qui étaient tombées dans le piège de l’anémone. N’ayant pas anticipé le mouvement du navire, les deux éperons s’écrasèrent subitement sur les rochers sous marins qui percutèrent de plein fouet leurs coques. L’armature du navire, complètement brisée, ne tarda pas à couler à pic sous les cris des marines.
L’armée révolutionnaire était stupéfaite. C’était bien in-extremis que la manœuvre avait été menée, et savoir que leur sort aurait pu être semblable à ceux de leurs ennemi leur faisait froid dans le dos.
 
- Bravo Jo, vous avez… ?
- ZzzzzzzzzzzZzzzzzzzzzzzzzZZzzzzzzzzz…
- Sacré  type…
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