Cheveux argentés presque bleu clair, disons plutôt qu'en fonction de la lumière ils varient en nuances de blanc, gris et bleu. Rarement coiffés, ils sont fins et ondulent légèrement seulement par humidité et ne se déposent jamais loin de ses petites épaules arrondies. Son regard, froid voire méprisant, s'écarquille de surprise ou de frayeur avec rapidité. Quant à ses pupilles, bien souvent dilatées, laissent à penser que Milou porte des yeux noirs alors qu'ils sont plutôt bleuâtres. Bien souvent, ce qu'ils observent c'est l'horizon : droit devant, sur les flancs et quelques fois en arrière.
Son visage se complète d'un petit nez pointu qui n'hésite pas à se retrousser au contact d'odeurs nauséabondes ainsi qu'une petite bouche entrouverte, trop peu encline aux sourires.
Proportionnellement à sa tête et ses membres, Milou porte son très petit corps sur deux jambes fines et courtes. Inutile de préciser que sa pointure est relativement lilliputienne. L'agilité de ce corps la pousse vers des positions atypiques, par exemple se ronger les ongles de pieds est chose aisée pour Milou.
Sa faible voix et poitrine participent à son apparence juvénile, tout comme les peu de marques de vie sur sa peau. Enfin, quelques petites cicatrices de bagarre se sont gravées mais aucune n'est particulièrement reconnaissable. Ce qui, à la rigueur, est identifiable se trouve au bas de son dos, du côté gauche qui s'immisce presque sur son flanc : un petit ours polaire, symbole du clan de sa famille et de toute évidence connu seulement par les membres.
Tatouage, toujours recouvert par ses habits qui d'ailleurs sont plutôt simplistes, dans une gamme de couleurs plutôt restreintes, du blanc, noirs, gris et puis éventuellement du rouge pour les grandes occasions, comme un départ. Pour finir, ce sont des vêtements souples que Milou privilégie, facile à ranger, à mettre, à enlever, à transporter...
"Chiotte, c'est une marmotte. "L'homme prit le nouveau-né dans ses bras, le souleva un peu avant de l'enrouler dans des draps. La mère s'endormit et le présumé père observait, le sourcil relevé, la petite touffe bleu-vert-sapin-mouillé qui surplombait le crâne du bébé.
Touffote qui au fil des années poussait et s'éclaircissait en curieuse proportion en accompagnant la fille d'un chef bandit.
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"Allez Milou, au boulot" Du haut de ses six ans, la petite s'asseyait encore une fois près du carrefour des chemins enneigés et guettait l'arrivée de proie. A l'écoute des bruits de la montagne forestière, elle n'entendait qu'à peine les bruissements des bandits qui campaient, Milou se focalisait plutôt sur des bruits de potentiel voyageurs égarés. Elle ne regardait pas ses compagnons. Ses yeux papillonnaient de part et d'autre du chemin. Les passagers et voyageurs se faisaient extrêmement rares, mais il arrivait parfois que quelques habitants de villages voisins transitaient par ce chemin.
Ses cheveux emmêlés, la poussière étalée et ses habits effilochés participaient à son rôle à jouer contre la calèche qui arrivait en trombe.
Dès qu'elle la remarqua, Milou s'avança au centre du sentier, elle ouvrait les bras au plus haut et s'avançait avec douceur face à la charrette. Lorsque le conducteur écarquilla les yeux, juste avant de ralentir ses chevaux, la petite fit mine de tomber.
Une main au sol comme pour se relever et l'autre suivait son regard, vers l'homme. Le charretier ralentissait et s'approchait de l'enfant qui l'appelait.
- Arrêtez-vous, s'il vous plait... aidez-moi.Tout près d'elle, il stoppa son véhicule. Il jeta un rapide coup d'œil alentour puis un autre à l'intérieur de sa calèche, pour échanger un mot avec ses passagers. L'homme se précipita aussitôt porter secours à la petite, tandis qu'un homme armé d'un sabre descendit de l'arrière du chariot.
- Que t'est-il arrivé ? Osa-t-il lui demander.
-Aidez-moi.. j'ai faim, j'ai peur.. Milou le regardait dans les yeux puis détournait le regard. Presque à quatre pattes, sa deuxième main à terre soulevait son petit corps avec difficulté : elle devait, laisser croire à une véritable faiblesse. L'homme au bon cœur, releva la fillette et la tenait par l'épaule pour l'assoir plus confortablement sur le côté du chemin.
- Que se passe-t-il encore ? Hurla une voix de femme depuis la charrue. Elle pensait que l'arrêt ne durerait qu'une minute.
-C'est une fillette affamée.. Lui répondit le conducteur qui cherchait désespérément un bout de pain dans sa sacoche. Avant que la femme ne renchérit, un petit garçon sorti de la calèche les mains pleines de fruits et de chocolats, il courut jusqu'à la petite et lui tendit ses friandises.
-MATOS revient tout de suite ! Hurla encore une fois la femme.
La petite dévisagea le garçon et attrapa les chocolats sans dire un mot. L'homme au sabre se rapprocha afin d'attraper le garçon pour le ramener à sa mère mais celui-ci se débattait :
-Naan, je veux aider la fille ! S'écriait-il.
Mère ! Amenons-là à la maison !
A peine eut-il le temps de dire cela, que les bandits bondirent de tous les côtés. Deux sortirent la femme de son carrosse, un autre pointait son pistolet vers l'homme au sabre et les deux autres au niveau de Milou menaçaient le pauvre homme qui conduisait la calèche. A son tour, Milou sauta sur le petit, plus précisément entourait ses jambes avec les siennes, tenait ses bras avec les siens et les crocs prêts à mordre son mollet droit. L'épéiste dégaina son épée mais le coup parti, il s'écroula au sol sous les cris de la mère et du fils ce qui fit sursauter Milou qui mordit à pleine dent l'enfant. Par réflexe, il dégagea son bras de l'emprise de la petite, la frappa à la tête et un cri de douleur s'échappa de Milou qui remordit le garçon.
-Pardon, pardon pardon... Paniquait-il, plus effrayé par les bandits que la petite.
- Plus un geste, c'est compris ? On prend la charrette et son contenu. Le bandit au pistolet pointait le conducteur.
Dégage toi, à droite vers la forêt, si je te vois je tire. L'homme s'exécuta et courut le plus vite possible. La femme n'osait dire de mot et le tireur la pointa à son tour puis lui désigna avec sa tête, le côté gauche des bois.
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" Milou s'est fait cogner par un mioche" Tout le clan des bandits passa des jours à se moquer de l'enfant.
"Elle croque les petits garçons puis hurle comme une fillette"
"Elle n'arrive pas à tenir fermement un autre gamin.À cette période, Milou obtenu un entraînement quotidien qui ne porta pas vraiment ses fruits. Elle pouvait donner un coup de poing mais celui-ci n'ébranlait aucun des bandits à part en coup bas, son maniement du couteau ou d'épée restait maladroit, son tir de projectiles ne marchait qu'en abondance de munitions et avec patience. Il lui fallut cinq années de plus pour se débarrasser des bagarres quotidiennes.
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" Milou va au village cette nuit, ta tête est méconnue encore, en plus t'es une... " A douze ans et les cheveux bien poussés, la fillette dévisagea longuement son père avant d'accepter la mission; qui consistait à détrousser les maisons de bordures.
- Allez, c'est pas si terrible, la mioche peut servir à se faufiler et au pire elle fera le souper !
- Et ma pauvre femme, morte en couches avec le nouveau-né.. Hors de question que c'te gamine prenne la relève du clan.
- Elle a probablement d'autre atout, j'en suis sure, et puis les femmes ça peut servir à séduire pour mieux détrousser. Au coin de la porte Milou écoutait les discussions entre son père et le clan, sans tout saisir elle en ressentait de profonds malaises. Ce mois-ci, sa mère, sa seule source de réconfort mourra. Les autres femmes du clan semblaient pire que les hommes ou complètement soumises mais Milou ne se doutait pas que certaines étaient simplement captives. Tout ce qu'elle savait, ressemblait à : " être la fille d'un chef bandit qui aurait voulu un fils fort et qui était donc déçu de sa fille faible." Alors que les premiers souvenirs de Milou tournaient autour de travaux divers pour leur communauté.
La nuit tombée, elle prépara un sac et un couteau qui resta dans ses mains alors que son père l'interrompit :
-
Yann et Pow t'accompagneront de loin, tu entres par une fenêtre, une cheminée ou n'importe où et tu leur crée un accès. Compris ? S'il y a du monde, tu te débrouilles, tu te caches, tu pilles et puis tu caches tout dehors, ils s'occuperont de récolter la marchandise, compris ? Il regarda le couteau puis grimaça.
..et une p'tite nana qui sait pas se servir de ça, prend plus de risques que de ne pas en avoir. Si tu te fais chopper tu connais l'histoire, tu fais quoi ? -"J'ai faim, j'ai froid, aidez-moi" et s'il se retourne je frappe au cou. Elle imita une scène de tranchage de gorge puis baissa les yeux avant de les replonger dans ceux de son père. Elle reprit :
-..Et si il m'attaque, je meurs, m'enfui ou fait la morte.. Le père acquiesçait.
La nuit durant, l'enfant se plongea dans de profonds questionnements :
"J'ai peur parce que je suis une fille ? Je suis la seule 'petite' du clan, pourquoi mon père est cet homme et ma mère morte ? Je vais mourir ici, toute seule... jamais de la vie.
Il m'a montré comment survivre mais toute seule je le peux vraiment ?
Tontons Pow et Yann seront là ce soir, ils sont toujours à me surveiller.
Ah les voilà, j'entends leur voix : "C'est le moment on va y aller, on prend la p'tite pour ce soir" toujours à parler de moi comme si je n'existais pas alors que c'est moi qui dois ouvrir la porte, appâter les gens... Pourquoi on ne vit pas au village comme les autres, j'en ai marre.
On s'enfuit face aux pirates ou aux soldats mais tout le temps les paysans, les riches et villageois sont leurs cibles alors qu'ils sont tous à peine plus riche que nous. On a toujours de la nourriture, des habits... "On t'attends ici, apporte le magot ou tu ouvres les portes" Toujours à donner des ordres.. je suis une p'tite mais je suis pas stupide, je sais ce qu'il faut faire.
D'ailleurs par où je pourrais passer, les fenêtres ont bien l'air fermé en même temps il fait trop froid, j'en grelotte. Est-ce que je devrais toquer... quoi qu'en pleine nuit. Essayer de passer la nuit ? Un bruit, là haut. Une fenêtre s'ouvre et il y a de la lumière. On dirait un enfant la haut. Peut-être que si je grimpe à l'arbre, ça pourrait marcher. Pourvu qu'il ne referme pas la fenêtre. " Pensait-elle, tandis qu'elle escalada du mieux qu'elle put l'arbre qui se trouvait tout près de la fenêtre concernée. Encore ouverte et allumée, elle ne repérait plus l'enfant. Le plus silencieusement possible, elle se faufila dans l'embouchure de la fenêtre et tomba évidemment nez-à-nez avec une petite fille. Elle regarda Milou de ses grands yeux jaunes et avant de se mettre à hurler Milou se jeta sur elle, couteau à la main et de l'autre recouvra sa bouche.
-Shhhh Le livre que l'autre fillette lisait glissa au sol, ce qui attira un instant le regard de Milou qui tenait tout de même l'enfant avec fermeté.
-c'est quoi ça ? Chuchota-t-elle en refixant sa victime qui ne pouvait pas lui répondre et ne bougeait pas, probablement tétanisée. Milou connaissait des livres mais au clan ne lisait jamais. Son quotidien se rythmait essentiellement autours des demandes de ses aînés. Milou se reprit et déplaça sa main contre la joue de la fillette :
Tu hurles, je te tue mais dit moi y a combien de personnes ici. -Euh..je.. je suis toute seule.. il y a les domestiques au dortoir.. je hurlerais pas.. Avoua et bégaya-t-elle.
-Combien ?
-je ne euh... trois !
-c'est où le dortoir ?
-euh...en bas.. Milou se redressa et entraina la fillette dans un placard.
-Tu hurles et on te tue compris ? La pauvre fillette eut à peine le temps d'acquiescer que Milou referma et bloqua le placard à l'aide d'une chaise en osier. Avant de sortir de la chambre de l'enfant, elle attrapa le livre qu'elle déposa dans sa sacoche. Éclairée par la lune, l'enfant de bandit longeait le couloir vers les escaliers que les rayons lunaires exposaient. Milou prit grand soin à minimiser les grincements du bois des marches et espérait que l'autre fille ne hurlerait pas mais aussi que les domestiques ne surgissent pas non plus.
Le rez-de-chaussée était très sombre, à tâtons, Milou cherchait une porte vers l'extérieur, à déverrouiller. Elle entendit des bruits mais ne réussit pas à les identifier; la fillette à l'étage frappait contre son armoire pour s'y en échapper. Pendant ce temps, Milou trouva la porte d'entrée, la déverrouilla avec la délicatesse d'une fourmi et l'entrouvrit sans oublier de scruter l'allée.
"Comment vont-ils savoir que la voie est libre ?" Songea-t-elle
"Je devrais chercher la pièce des domestiques et des bijoux" se focalisa-t-elle avant de suivre un mur d'une main alors que les palpitations de son cœur, s'accéléraient sans qu'elle ne puisse les calmer. La petite main de Milou effleurait le mur puis un encadrement de porte et s'arrêta enfin sur une poignée qu'elle n'hésita pas à enclencher. Le ressort suivit du grincement la fit frissonner. L'obscurité de la pièce désavantagea Milou mais elle reconnut une cuisine. Trop petite pour atteindre les placards du haut, elle se contenta d'attraper un bocal dont la contenance lui échappait, une sorte de céréale et la cala dans sa sacoche.
D'un coup, un énorme fracas qui provenait de derrière, lui glaça le sang, elle se retourna brusquement mais tomba nez-à-nez avec un grand poing, de la taille de son visage, qui lui fit perdre connaissance dès qu'il s'écrasa de plein fouet sur sa face.
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Un très long moment plus tard, Milou se réveilla au camp, l'un de ses tontons, "Côme", feuilletait le livre que cette dernière avait ramassé la veille. Milou se redressa et observa le bandit.
-Que s'est-il passé ?
-Ils t'ont ramené, mission accomplit, des tonnes de bijoux et d'objets à revendre, quelques berrys.. Un gars allait te foutre dehors mais les gars étaient déjà sur place de ce que j'ai compris. Ils ne l'ont même pas tué, il était tout seule avec sa mioche. Bien joué quand même Milou mais la prochaine fois il faut dissimuler ton visage, le gars t'a vu, si les villageois te connaissent tu ne serviras plus à rien pour le clan... Côme soupira longuement ce qui fit baisser les yeux de la gamine. Après un instant de réflexion, elle se demanda si l'autre fillette lui avait menti au sujet des domestiques. Milou serra ses poings et le bandit reprit la parole, il se sentit sévère et voulut la réconforter :
-Tu es une minette et ça, c'est un atout même si tu es faible. Tu voudrais que je t'apprenne à lire ? Milou plongea ses yeux dans ceux du bandit, fronça les sourcils le temps d'analyser ce qu'il lui racontait avant de secouer sa tête :
-Je sais lire. L'homme lui montra la couverture du livre et la petite déchiffra le titre :
- "Jour-nade Borde"
-Journal de bord._____________________________________________________________________________________
Entre deux missions de pillage ou de vol, l'adolescente prenait de l'âge et surtout réunissait des livres sur des pirates, des aventures, des trésors, des cartes,... ce qui nourrissait ses rêves. Petit à petit, la nécessité de partir du clan grandissait. Son enfance lui a montré une façon de survivre : fuir ou mourir mais ses bouquins lui prouvèrent qu'une aventure se partageait à plusieurs et que le monde s'étalait bien au-delà de sa petite île. Devrait-elle attendre une opportunité ou bien grimper dans la première embarcation et s'enfuir au plus loin : changer de maison et de mode de vie.
"Comment m'y prendre seule, il faut que je rencontre des voyageurs, des hommes de la mer peut-être même des pirates. Et pour, père, je ne lui dirais rien.. il mettra un bon moment avant de remarquer mon absence, il n'y a que Côme et Tara qui vont me manquer" pensait Milou, allongée à plein ventre avec les pieds croisés et en l'air. Elle roula sur son flanc et se torturait les méninges.
"Peut-être qu'au port je peux me faufiler dans un navire oui.. quelque chose comme ça.." Milou s'étira longuement.
"des sous, de la nourriture, de l'eau devraient être un bon début" Étalé sur plusieurs jours et nuits, la fillette constituait son équipement sans oublier son livre fétiche "journal de bord" ; bien que dans sa tête "journade borde" fut sa prononciation préférée.
Un jour plein de courage vint à Milou. Avec la tranquillité d'un diablotin, elle se dirigea au port d'un village. Elle observait les allées et venues des pêcheurs et marins en tout genre, elle regretta de ne pas être arrivée de nuit mais ne se découragea pas. Elle s'avança vers l'homme à la tête la plus joviale et l'interrompit dans sa besogne :
- Vous quittez l'île ?
-Hein ? Oui, oui.
- Vous pouvez m'emmener ?
-Hein ? Dégage. T'es qui d'abord toi ? T'es une p'tite qui fuit sa famille, rentre chez toi. "Une tête joviale ne signifie pas amabilité" conclut-t-elle. Elle dévisagea l'homme sans lui répondre, et lui continua à charger son bateau en compagnie de ses camarades.
Milou entendit l'un des hommes dire :
"Jl'ai déjà vu celle-là, c'est pas une villageoise" et comme ils s'éloignaient, elle n'entendit pas la suite. L'homme à la tête joviale se retourna vers la petite et la dévisagea longuement avant de revenir vers elle. En réalité, son coéquipier lui confia son inquiétude et lui demanda de l'embarquer. Sans le dire à son ami, il savait qu'elle était d'un clan de bandit et se doutait qu'elle s'y enfuyait.
- Tu veux quitter l'île ? Avant que Milou ne puisse acquiescer, il enchaîna :
Tu as combien sur toi ? Milou hésita un instant et lui montra une petite bourse qu'elle rangea aussitôt.
-Monte ou aide nous à charger. Il lui montra de la tête quelques caisses derrière-lui et apporta celles qu'il tenait vers le bateau. La fillette remarqua un enfant plus jeune qu'elle, porter des grands sacs. Elle suivit alors son exemple.
Lorsque le bateau quitta l'île, une vague d'apaisement la combla. Le vent glacé ne lui avait jamais fait autant de bien. Elle regardait l'île quitter son champ de vision.
-Et c'est quoi ton nom à toi ? Lui demanda le petit garçon.
Milou le regarda attentivement, soupira légèrement mais lui répondit sans le relancer.
Sans difficulté, elle comprit qu'elle naviguait sur un bateau marchand et se résolut à travailler un peu sur la prochaine île afin de rencontrer de vrais compagnons et explorer le reste du monde, loin du clan des bandits Gena.
Hors Roleplay
- Pseudo : Yuyun, shiorin,...
- Âge : une petite vingtaine..
- Comment avez-vous connu le forum ? : "moteur de recherche - "Rp one piece"
- Un mot à dire ? : Boooonjour/Boooonsoir *galère avec le code*