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Sabor
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Mer 26 Avr - 21:48

Sabor


  • Nom : Aucun
  • Prénom : Sabor
  • Surnom : Minou
  • Âge : 24ans
  • Sexe : Masculin
  • Race : Demi-homme-bête (Jaguar)
  • Lieu de naissance : Shabaody
  • Camp : Chasseur de prime
  • Métier : Cuisinier
  • FDD / Arme : Un bâton au sommet en diamant - Electro (- Haki de l'observation standard)
  • Équipage : Aucun
  • Buts / Rêves : Retrouver et libérer ses parents et sa soeur


Description Physique

Sabor est un jeune homme assez particulier. Doté de crocs et d’oreilles félines, on comprend très vite que l’on a affaire à un garçon unique en sens genre. Effectivement, lorsqu’il offre son plus beau sourire, il est facilement remarquable de voir qu’il possède de puissants crocs. Ces derniers sont mêmes capables de briser des os lorsque la morsure est bonne pour le jeune Sabor. Le second signe distinctif de sa particularité sont ses deux oreilles félines qui prônent au sommet de sa tête. Remuant en fonction des sons qu’il entend ou de ses émotions, tantôt dressées pour écouter au loin ou baisser pour mettre en garde son adversaire, elles sont un bon moyen de savoir comment aborder le demi-homme-bête ou imaginer son humeur sur un moment X. Enfin, le dernier indice, qui n’est pas des moindres, est sa queue. Elle lui est d’une grande utilité mais surtout en combat. Longue et puissante, ce dernier l’utilise parfois comme un fouet pour donner un coup rapide et claquant mais il utilise aussi parfois comme une masse pour assommer ses adversaires lorsqu’il termine un coup en salto avant. Cette dernière possède un pelage roux tirant grandement sur le rouge tout comme sa chevelure et les poils qui se dressent sur ses oreilles. La chevelure rousse donc n’est jamais coiffée. Sabor laisse toujours ses cheveux comme ils sont, en bataille. Malgré le fait qu’ils soient quand même mi-long, ça lui arrive parfois d’avoir des épis mais son poil fin et légèrement raide fait que les mauvais plis capillaires finissent par disparaître seuls au fur et à mesure de la journée.

Sabor est tout de même un demi-homme-bête de presque un mètre quatre-vingts à la stature svelte et musclée. Stature qui est le résultat d’une génétique du jaguar et d’entraînements durs depuis le plus loin qu’il puisse se souvenir. Toujours avec son bâton au bois d’ébène, offrant ainsi une couleur noire et une solidité certaine à l’arme, et au bout de diamant, l’un des minerais les plus précieux et résistants découvert à ce jour, le tout relié avec une armature d’acier, le garçon aux allures félines s’entraîne à diverses techniques de combat. Son bâton lui sert surtout à se défendre et à bloquer les coups plutôt à en donner. Entre ses jambes musclées et sa génétique liée aux jaguars, le garçon possède une agilité extraordinaire, capable d’effectuer des bonds assez conséquents et de courir sur de grandes distances avec une rapidité à couper le souffle. De plus, puisqu’au contraire de son père, il ne possède pas de fourrure sur tout son corps, Sabor a été contraint de maîtriser l’Electro par d’autres moyens, se servant alors de sa tête et de sa queue pour gérer les adversaires les plus gênant. C’est la raison pour laquelle sa queue est si importante.

Pour terminer, un trait qui peut être effrayant sur le visage du semi-jaguar, c’est la couleur de ses yeux. Les iris rouges et la pupille noire avec les yeux en amandes, le premier venant pourrait directement croire qu’il est hostile et mauvais alors qu’au fond, il tient du regard et des yeux de son père mais le la forme des yeux de sa mère. S’en suis donc un nez fin et des lèvres tout pareil, fines. Sous son œil droit, vestige d’un combat plus compliqué que prévu, une légère cicatrice persiste à tout jamais. Rien d’ignoble à regarder, juste la preuve que les combats ne sont pas toujours aussi faciles que l’on puisse l’espérer. Au final, puisque la fourrure et les poils sont tout de même des éléments importants pour la physique d’un homme-bête -même s’il n’est qu’un demi-homme-bête- le sujet qui fâche pour Sabor est la barbe. Pour faire simple, elle est inexistante pour son plus grand malheur. C’est donc un visage imberbe qui lui est offert mais il ne perd pas espoir, un jour, il aura de la barbe.


Description Mentale

Sabor ? C’est un bon garçon. Tout le monde le dit. Depuis qu’il est petit il a toujours été souriant et serviable. Et poli aussi, ses parents -même si son père est un pirate- l'ont bien élevé, on aimerait tous avoir eu un gamin comme lui. Je me souviens encore d’un matin où j’étais blessé à la jambe, il s’était proposé pour faire les courses au marché à ma place, adorable n’est-ce pas ? Quand on sait comment ça s’est terminé pour lui et ses parents, c’est une affreuse affaire, ils ne méritaient pas ça. Surtout pas les enfants.
-Commentaire d’anciens voisins

Me parlez pas de lui. C’est de sa faute si je suis rendu à avoir faire d’la prison. Pourtant avec mes techniques de fuite, je pensais qu’il me lâcherait la grappe mais quedal ! Y m’a poursuivi sur toute une île et il m’a même suivi en mer pour m’attraper ! Vous vous rendez compte ? Ce mec est plus têtu -ouais ouais déterminé si vous voulez- qu'un âne ! J’suis sûr qu’sa mère était une femme-âne, c’est pas possible autrement ! Quoi, comment ça j’abuse, mais non... Et mais j’ai pas fini...
-Témoignage d’un pirate de bas étage capturé par Sabor

Que je vous en dise plus sur ce garçon ? Bah écoutez, je ne le connaissais pas super bien mais je me souviens surtout d’un jour où il s’est inscrit à mon club. Il était toujours celui avec le plus d’entrain et de motivation. Mon club ? De quoi ? C’était un club de course à pied. C’est vrai qu’il avait des dispositions pour ça avec ses gênes mais il n’a jamais été du genre à se vanter ou à faire le fier devant ses camarades. Au contraire, il les poussait toujours à faire mieux. En plus, il faisait toujours en sorte que ses camarades et lui m’aident à entretenir le club, une première pour moi !
-Commentaire de son entraineur de course à pied

Comment est-ce qu’il est ? A ce jour je ne saurais pas vous dire. Mais quand il était plus jeune, il avait tout d’un adorable bonhomme. Souvent, le Dimanche après-midi, il venait faire à manger avec sa sœur dont il était très proche. Par contre, de vous à moi, ne mangez jamais son poisson... C’est un véritable cordon bleu, je n’ai pas dit le contraire, mais il n’a jamais été capable de réussir ses plats à base de poisson. Bouh, une horreur, vraiment ! Ceci dit, il me semble qu’il allait souvent prendre le thé chez Josie, vous devriez aller la voir, elle saura surement vous en dire un peu plus.
-Témoignage de Claudine, une amie de la famille

C’est Claudine qui vous a dit de venir ? Mais pourtant c’est elle qui les voyait le plus souvent de nous deux. Et bien, qu’est-ce que je pourrais vous dire de plus ? Ils venaient surtout le Mercredi, après l’entraînement de Sabor et de son père. De ce fait, oui, effectivement, ils venaient prendre le thé puis, comme un rituel, le petit s’endormait dans mon canapé. C’est qu’il avait un entraînement rude avec son père en plus du club, c’est normal qu’il soit épuisé le pauvre petit père.
-Commentaire de Josie, une amie de la famille

Ah Sabor ? C’est un bon gars en vrai. On a voyagé quelques mois ensemble et pour tout vous dire, j’ai rarement vu un mec aussi bon. Quand on a flairé l’autre prime la dernière fois, il est devenu rapidement intéressé. On a dit qu’on s’partagerait la récompense et j’le sentais pas trop. Qu’un inconnu accepte, comme ça, de faire moit-moit, c’était louche. Mais en fait, c’t’un homme de parole. Il nous a aidé à le capturé, il nous a fait la bouffe et nous a accompagné pour recevoir la récompense. Du coup, comme on avait un deal, on a fait cinquante-cinquante. En vrai, si vous d’vez faire équipe avec lui un jour, vous pouvez l’faire les yeux fermés.
-Témoignage d’un soldat un peu brutal de la Marine

Oh... Vous voulez parler de lui ? Et bien... Le jour où je l’ai retrouvé ce n’était pas la grande forme. A ce moment-là je ne le connaissais pas vraiment, le seul truc que je savais c’est qu’il avait réussi à fuir quelqu’un ou quelque chose et qu’il était très mal en point. Il a eu besoin de plusieurs semaines avant d’être apte à partir de chez moi mais il a toujours eu qu’une seule chose en tête, retrouver les personnes qui ont kidnappé sa famille afin de les libérer. A ce jour je n’ai plus de contact avec lui mais je suis certaine qu’il ne doit avoir que ça derrière la tête.
-Commentaire d’une infirmière de South Blue


Histoire

“Dis papa, comment on fait les bébés ?” Un homme s’étouffe. Alors qu’il était en train de boire un café bien noir, le voici qu’il est pris d’une quinte de toux tandis que son regard se pose sur une petite fille d’environ dix ans aux cheveux roux comme le feu. Tout se passe bien pour lui jusqu’à l’heure. Lui, sa femme et leurs deux enfants avaient été invité par une adorable grand-mère aux cheveux blancs et bouclés pour passer la fin d’après-midi et le dîner chez elle. La pauvre dame n’avait plus vraiment de compagnie depuis le décès de son mari. Ils avaient vécu ensemble pendant quatre-vingt-cinq ans et elle n’oubliait jamais de ne le rappeler, ça non. Cependant, alors qu’ils venaient souvent chez “Dame Josie” ou “Josinette” voir “Josette”, c’est cet après-midi-là que la gamine avait choisi pour poser la terrible question à son père qui n’était, visiblement, pas prêt à répondre. Une fois la gorgée avalée et les rires dans la pièce calmée, le père se penche alors vers sa fille, la prenant alors sur ses genoux en reculant sa chaise avant de prendre un air pensif. “Je sais pas trop comment te-” Le malheureux n’a pas le temps de finir sa phrase que la petite le coupe. “Mais pourtant tu as eu deux enfants toi ! Ça veut dire au moins deux bébés !” Le voici qu’il souffle un bon coup et prend un sourire chaleureux en caressant les cheveux de la rouquine. “Je vais te raconter.”

Il y a environ vingt ans, quelque part sur une île du Nouveau Monde, un petit navire pirate accostait en urgence sur une plage, poursuivit par un petit bâtiment de la marine. Assez rapidement, quelques couards courent, s’échappant du navire afin d’aller se cacher ici et là. Seuls trois hommes restent pour faire face aux marines qui arrivent. Non loin de là, dans un salon de thé, une jeune femme aux cheveux roux s’approche de la fenêtre pour voir ce qu’il se passe, refusant l’entrée aux malotrus en levant son éventail en guise de menace. Bien qu’elle n’ait rien de menaçant, les hommes filent autre part. Les malheureux préfèrent chercher un autre endroit où se cacher plutôt que de perdre du temps à discuter ou à forcer une femme et ainsi se faire capturer. Pendant ce temps, les hostilités sont ouvertes sur le bord de la plage. Les trois soldats habillés en bleu et blanc sont imposants, on pourrait même dire que c’était des triplés. Face à eux, trois hommes. Le premier, s’imposant devant les deux autres, est un homme armé de deux sabres avec l’air sûr de lui. A ses côtés, un blond aux cheveux blonds attachés en une queue de cheval haute. Les poings fermés et paré à se battre, il n’a pas l’air particulièrement musclé et quiconque peut constater qu’il est désarmé. Enfin, devant le blond, un homme-bête. Griffes en avant, de légers crépitements électriques se font entendre tandis qu’il sourit en coin. Confiant, les deux pirates sans armes foncent vers les marines. Le jaguar cachant le blond dans leur course, soudain, l’homme-bête saute en un salto-arrière, laissant son camarade pousser les trois hommes à la mer avec une facilité et une force surprenante. Un coup d’œil complice à son ami jaguar et le voici qui vient frapper le bord de l’eau avec son poing, électrocutant les trois hommes de la marine afin de les mettre directement hors d’état de nuire.  

La femme sort en trombe, courant vers les hommes à la limite de se noyer, chassant le chef des bandits qui, dans un rire, range ses armes et s’approche d’elle en lui tendant la main. Quelques mots plus tard et la dame recule en dévisageant les soldats dans l’eau. Peu de temps après, les voici qu’ils prennent le thé dans le salon –ce dernier étant à présent fermé- en s’échangeant quelques mots. Rapidement, la femme apprend que les soldats étaient en fait des chasseurs de primes déguisés et qu’ils en avaient après le capitaine. Après s’être bien amusé, le capitaine se lève, expliquant qu’ils doivent retrouver tous les membres de l’équipage mais le malheureux n’a pas le temps d’arriver à la porte de la boutique qu’il tombe au sol, inconscient. Un médecin expliquera que les derniers combats additionnés à l’adrénaline ont maintenu l’homme debout mais que la redescente a permis aux blessures internes de reprendre le dessus. Pendant ce temps, l’homme-bête et la femme en profiteront pour faire plus ample connaissance jusqu’à commencer sans s’en rendre compte une petite idylle.  

En fin de compte, le capitaine partira sans son second lorsqu’il sera remis sur pied. L’homme-bête, tombé amoureux de la serveuse de thé, restera alors sur l’île et commencera une nouvelle vie.


Puis s’en suit des explications très imprécises sur la manière de faire les bébés quand un homme et une femme sont amoureux... “Ah mais c’est super dégoûtant !” Les mains placées sur ses oreilles, la gamine grimace et quitte la pièce en courant. Levant les yeux aux ciels, le fils se lève de table et va rejoindre la petite qui est à présent dans le jardin à contempler une chenille verte qui grimpe le long de la clôture. “T’es folle.” Lâche-t-il simplement en venant s’asseoir sur ladite clôture dont la peinture est partie ici et là au fur et à mesure que le temps est passé. Alors que les deux commencent à discuter un homme passe le long de la clôture. Sur le coup, aucun des deux enfants ne fait vraiment attention à lui. Même si le plus grand lui jette un regard rapide lorsqu’il est à côté d’eux, il n’a, cependant, pas le temps de voir son visage en détail tellement il est désintéressé. Ils ne le savent pas mais l’homme s’arrête au bout de la rue, il semble parler dans sa main puis fait demi-tour, retournant vers l’adolescent et sa petite sœur. C’est quand il voit les yeux s’écarquiller de sa petite sœur en regardant derrière lui qu’il comprend que quelque chose ne va pas mais il n’a pas le temps d’agir. L’adolescent est inconscient à terre.

“Papa ! Aide-moi !” Les hurlements d’une petite fille vont vibrer les oreilles félines du garçon qui fronce alors les sourcils, peinant à ouvrir les yeux. “Trois homme-bêtes dont une gamine, deux vioques et une bonne femme.” Liste une voix d’homme non loin. “Ouais, c’est pas mal. On pourra en tirer un bon prix. Balance juste ceux qui servent à rien à l’eau, on n'en tirera rien et ils gêneront plus qu’autre chose.” Précise une seconde voix. Peu à peu, l’adolescent réalise. Des bruits de vagues qui frappent les murs qui l’entourent, une douleur vive à l’arrière du crâne, le sol dur et glacé telle une plaque de métal contre sa joue. D’une difficulté concertante, le garçon ouvre un œil et voit son père dans une cage face à lui, complètement endormi et blessé comme s’il avait été battu à mort. A côté, dans une autre cage, deux vieilles femmes bien connues du rouquin, Josie et Claudine, des amies de la famille. Et enfin, dans les cages autour de lui -réalisant au passage qu’il est également dans une cage- sa sœur à droite et sa mère sa gauche. La petite a le bras tendu hors de la cage, essayant d’attraper son père en vain puisqu’il est à presque deux mètres d’elle et se prenant, de temps en temps, un coup sur les mains de la part des deux surveillants. “Ce sont les gosses qui ont le plus de potentiel. Même le père, faut qu’on le vire. Un grincement sourd se fait entendre, sortant tout le monde de sa torpeur. Des cris de panique se font entendre et voici que la cage des deux personnes âgées commence à monter, se rendant vers un endroit inconnu. “Qu’est-ce... Qu’est-ce qu’il se passe ?” Hurle enfin Sabor en comprenant et réalisant finalement la situation. Totalement réveillé bien qu’avec encore une vive douleur derrière le crâne, le jeune demi-homme-bête avise sa mère blessée plus en détail. La malheureuse semble avoir été poignardée à de nombreuses reprises dans la jambe, comme si ses agresseurs avaient eu besoin de l’immobiliser. Du sang coule malgré la pression qu’elle essaie de faire sur la blessure et le garrot de fortune qu’elle a pu se faire avec ce qui semble avoir été son chemisier plus tôt dans la journée. Alors qu’il cherche une solution, et il semble être le seul à le faire, quelque chose vient toucher sa main. Le garçon lève alors vivement sa main pour réaliser que c’est le sang de sa mère qui vient de couler de sa cage à la sienne. Bloquant quelques secondes avec les yeux rivés sur sa main ensanglantée, Sabor ne réalise pas de suite que les deux vieilles femmes ne sont à présent plus parmi eux. La cage s’étant levé vers un niveau supérieur.

Un énorme coup vient sortir le garçon de son sommeil. Il se lève alors en sursaut et regarde autour de lui pour définir l’origine du bruit qu’il vient d’avoir lieu. Rapidement, il constate qu’il vient d’un homme qui est accroupi à quelques pas de sa cage. Un fin sourire satisfait et malsain au visage, il aborde alors le jeune Sabor. “Peut-être que toi tu vas nous dire la vérité.” L’endroit où il se trouve est sombre, ce n’est pas la même pièce que tout à l’heure, il est seul maintenant. Aurait-il dormi ? Ses sourcils se froncent lorsqu’il comprend qu’il a dû s’évanouir, avisant sa main tâchée de sang à présent séché avant de relever le regard vers l’inconnu qui lui fait face. “Où est ma sœur ?!” Hurle-t-il en agrippant les barreaux et en montrant les crocs à son ravisseur qui ricane suite à ça. “Tu n’as pas compris gamin. C’est moi qui pose les questions.” L’homme se relève, une batte de fer dans la main –batte de fer qui explique à présent le bruit qui l’a réveillé quelques instants plus tôt- puis il commence à tourner autour de la cage. “Où est-ce que vous alliez comme ça ? Où vous cachez les autres ?” Où est-ce qu’ils allaient ? L’incompréhension la plus totale peut à présent se lire sur le visage du garçon qui, après une ou deux secondes avec le regard dans le vise, le relève sur l’inconnu. “Mais... On allait... On était chez Josie. Et d’ailleurs, qu’avez-vous fait d’elle, où sont-elles ?!” Blasé par la réponse, l’homme donne un coup sur la cage, venant ensuite faire tourner la batte dans le vide tout en continuant de tourner autour de lui. “Elles ne sont pas de bêtes de foire. Elles vont payer pour ne pas vous avoir balancé à nous plus tôt et, si elles survivent, elles pourront rentrer chez elles. Vois-tu...” Une nouvelle fois, l’étranger s’accroupi pour se mettre à hauteur de Sabor. “... Nous ne sommes pas mauvais. Nous voulons juste nous faire un peu de blé et il s’avère que les créatures comme vous peuvent rapporter un bon paquet aux enchères. Puis, concernant la bonne femme qu’on a choppé au passage... Faut dire que les gars à bord voient pas beaucoup d’gonzesses donc elle va passer du bon temps avec nous.” Il faut quelques instants, une fois encore, pour Sabor. Les dames vont se faire tabasser pour lui avoir offert le thé ? Ils vont être vendus aux enchères ? Sa mère va... Quoi ? “Qu’est-ce que tu racontes toi ?!” Le ravisseur, comprenant que Sabor n’est en fait qu’un garçon qui ne comprend rien à ce qu’il se passe, se retourne à peine vers lui, posant déjà un pied en dehors de la pièce. “T’en fait pas gamin, bientôt tu aurais une nouvelle famille pour qui gratter.” Après un léger rire gras, qui disparaît lorsque la porte se referme, l’homme laisse seul le jeune homme pétrifié par les nouvelles dans sa prison.

Des jours, des semaines peut-être passent alors que Sabor est toujours dans sa cage. Perdu dans le temps et l’espace, le malheureux ignore combien de temps s’est passé depuis qu’il a été enlevé, il ignore également où il est mais surtout... Il est seul. Loin de sa famille, de ses amis ou même encore de chez lui. Un jour, néanmoins, alors qu’il était allongé à compter les barreaux en boucle, la porte s’ouvre. A ce moment précis, le garçon ne semble être que l’ombre de lui-même, n’ayant même pas réalisé que le bateau est à l’arrêt depuis quelques heures déjà. Il a faim, il a froid, il est seul. Le pauvre n’a assez d’énergie que pour compter les barreaux de sa cage encore et encore. Cependant, à l’arrivée des deux hommes, il tourne la tête vers eux, les regardant sans vraiment les voir ou entendre ce qu’il dise. Seulement, les choses s’enchaînent très vite. Ni une, ni deux et le voici avec des menottes aux poignets et qu’on le tire et le pousse dans tous les sens hors de sa cage. Lorsqu’il arrive sur le pont, sortant donc de la cale, le soleil lui brûle les yeux et les cris d’une femme résonne à ses oreilles. Trop de choses se passent d’un coup pour le pauvre demi-jaguar qui ne comprend pas tout ce qu’il se passe. “Oh toi mon mignon...” Une voix suave vient lui lécher les oreilles tandis que les doigts d’un vieillard viennent lui attraper le menton. “Tu es le modèle parfait pour mes besoins...” Les yeux à peine ouverts à cause du soleil, Sabor aperçoit tout juste le visage de l’homme qui, après lui avoir donner de vilains frissons, vient offrir une liasse de billet au ravisseur qui la fourre rapidement dans la poche de son pantalon en jute. Le vieil homme se tourne vers un homme musclé en blouse blanche, lui tendant la corde qui maintiens le jeune garçon sous son emprise avant de prendre une seringue et de la lui planter dans le bras. Ça pique, une voix de femme hurle une fois encore quelque part sur le pont et c’est de nouveau le noir total.

Les jours qui suivent ne sont pas aptes à devenir de bons souvenirs pour le garçon qui, à bout de force ne peut que subir et exécuter les ordres donnés par le vieil homme qui l’a acheté sur le bateau. Les jours passent et se ressemblent tous pour Sabor. Sa vie n’a plus de sens à son goût et la notion du temps se perd facilement pour lui. Il ignore où il est, ce qu’est devenu sa famille mais, surtout, combien de temps s’est passé depuis le jour où il s’est fait kidnapper. L’environnement est, pourtant, bon à vivre. Un grand manoir luxueux, une île tranquille aux températures agréables, pas de voisins, un paradis pour le vieil homme et son majordome aux muscles surdéveloppés qui peuvent faire tout ce qu’ils veulent sans être dérangés. Néanmoins, même si le climat donne l’impression que la vie est belle, pour Sabor, c’est tout autre. Depuis son arrivée, il porte autour de son cou un collier prêt à exploser s’il ose fuir ou se rebeller contre son propriétaire. Il l’a appris à l’instant où il a découvert qu’il portait ce bijou autour du cou. Le vieil homme semblait fier de son invention. Porté à ras le cou, le collier est donc doté de plusieurs explosifs contrôlables à distance. “Puis je ne suis pas totalement un monstre...” Avait-il ajouté. “Si je dois me séparer de toi parce que tu deviens compliqué à gérer, les explosifs ne risquent pas de détruire mon manoir. Simplement ton cou...” Avec un sourire narquois, le vieil homme vient déposer sa main dans la nuque du jeune garçon pour le caresser avant de tourner les talons et de sortir de la pièce dans laquelle ils sont. “Oh et, ceci dit en passant, je pense qu’il est bon de savoir que si mon majordome ou moi-même mourrons, ces petites merveilles se déclencheront seules.” Il sort sa main de sa poche, la levant en l’air pour montrer fièrement une petite télécommande qu’il tient entre son pouce et son index. C’est ainsi que Sabor pris connaissance de tout le contexte autour de ce maudit collier. Deux télécommandes, une détenue par chacun des deux hommes présents dans la maison et aucun moyen d’essayer de se débarrasser de l’un ou de l’autre sans y perdre la vie. Son quotidien est alors un véritable cauchemar.

Une nuit, alors que le temps commence à se rafraichir avec la fin de l’été et l’arrivée de l’automne, Sabor est alors couché dans sa chambre. Malgré sa condition d’esclave, le jeune jaguar est bien hébergé. Son lit actuel est même meilleur que celui qu’il avait autrefois, chez ses parents, pour dire. Néanmoins, le luxe ne fait pas le bonheur. Après avoir entendu les deux tours de clefs habituels dans la serrure, preuve que le garde du vieil homme vient de l’enfermer pour la nuit, Sabor se place alors sur le dos. Seul moyen pour lui de dormir à cause du collier explosif qu’il a autour du cou sans être gêné. A présent habitué, le garçon s’endort rapidement. Même si la mort pèse autour de son cou, il n’est pas mal traité pour autant. Trois repas par jour, une chambre confortable, des travaux qui l’occupent. “Si tu faisais l’effort d’être heureux, tu verrais que tu es bien tombé avec moi, mon mignon.” lui répète souvent le vieil homme lorsqu’il croise Sabor avec la mine abattue. Alors que la lune est haute dans le ciel, le garçon se réveille en entendant la serrure s’ouvrir. Intrigué et légèrement effrayé, il reste immobile dans le lit, se concentrant sur son odorat et son ouïe pour comprendre que le vieil homme est entré dans sa chambre, se dirigeant vers la fenêtre pour l’ouvrir un peu avant de venir s’asseoir sur le lit de Sabor. “Je sais que tu es réveillé mon mignon. Tes oreilles s’agitent dans tous les sens.” Peu à peu, il sent que la couverture glisse sur le sol, laissant alors apparaître le torse nu du jeune demi-jaguar où vient se poser la main du ravisseur. “Tu sais, la vie n'est pas toujours facile à mon âge. Plus personne ne s’intéresse à moi si ce n’est pour mon argent ou mes biens. De ce fait, je dois parfois me consoler dans des bras comme les tiens.” Dit-il en déplaçant sa main du torse vers les bras musclés du garçon avec une caresse. “Des bras qui n’ont pas le choix.” Un soupire se fait entendre et Sabor se décide enfin à ouvrir les yeux. Dans tous les cas, il était démasqué du fait qu’il ne dormait plus. Perplexe et tremblant, il reste néanmoins figé dans le lit, sur le dos. “ Je ne te demanderais pas de faire quoique ce soit. Je m’occuperais de tout, ne t’inquiètes pas pour ça.” Les poils se dressent suite à ces mots. Le stress monte autant que la peur et le garçon en vient même à fermer les yeux.

Les secondes semblent être des heures. Les mains baladeuses du vieil homme commencent à descendre dangereusement vers l’entrejambe du jeune Sabor qui se fait mettre finalement à nu dans son lit. Terrifié alors que son intimité est à présent entre les mains de son ravisseur, il lui vient une idée en tête, elle sort de nulle part mais il doit essayer. D’un ton hésitant et d’une voix tremblante, le jeune jaguar vient alors se racler la gorge tandis que le vieil homme se penche, la bouche entrouverte, sur son bassin. “Je... Ce sera plus facile si... Je pourrais être plus à l’aise sans... Sans ça.” Il relève le nez vers lui, voyant que Sabor montre le collier du bout du doigt. Un fin sourire sur les lèvres démontre que le vieil homme est confiant. Il décroche alors une clef d’une chaine qu’il porte autour du cou. Il soupire et remontre le long du corps nu de Sabor, l’embrassant ici et là jusqu’à ce qu’il arrive au niveau du cou. “Effectivement, comment profiter de toi entièrement si tu es entravé.” Un léger *clic* se fait entendre et le collier se retrouve poser sur le côté de l’oreiller. Ayant du mal à y croire, le jeune prisonnier vient se caresser le cou. La délivrance. Les regards des deux hommes se croisent et, enfin libre, Sabor a d’abord du mal à réaliser que c’est vrai. Il reste immobile un instant puis se redresse soudainement, venant repousser le vieil homme hors du lit. Ce dernier titube jusqu’à s’appuyer contre le mur proche de la porte, observant le jeune jaguar avec crainte. “Je... Je ne comprends pas.” Le poing du jeune homme se serre et sa queue commence à crépiter. Les sourcils froncés, Sabor commence presque à hurler. “Où sont mes parents... OU SONT MES PARENTS ?!” L’expression du ravisseur et son manque de réponse font facilement comprendre au garçon qu’il n’a pas de réponse à donner. Ainsi, il enchaine. “Je m’en vais.” dit-il doucement. Puis, tournant sur lui-même, il vient offrir un coup de queue électrifié au vieil homme qui s’envole contre un mur et tombe inconscient. Aussitôt, Sabor fonce sur le corps du vieil homme, récupérant les clefs et sortant de la chambre en toute hâte. Le voici qu’il traverse les couloirs afin de sortir. Puisqu’il loge ici depuis quelques mois déjà, le garçon sait où aller. Seulement, chose qu’il ne sait pas, le majordome fait des rondes la nuit...


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