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Jeu 22 Fév - 19:02
Le Pays des Cul-Nus !
Ningen Takai/Bêta
L’agent Bêta surveillait les allers et venues des personnes qui étaient accostés au port, regardant les gens se dévêtir avant de pénétrer sur l’île, quelques gardes veillant à ce qu’aucun habit, de quelque sorte qu’il soit, ne dépasse les planches du port. L’idée d’une rencontre à cet endroit était bonne, l’incapacité à pouvoir se couvrir empêchait les coups fourrés et les armes planquées dans tous les recoins de tissu. Néanmoins les gardes n’empêchant pas aux personnes de pénétrer avec leurs armes, pour le coup bien visibles, le combat en reviendrait au même s’il y avait affrontement. Poussant un long soupir de résignation il regarda l’une de ces cul-nus s’approcher de leur navire la pudeur à l’air, ne pouvant s’empêcher d’éprouver une soudaine envie de foutre le camp loin de cette île. Il savait être professionnel et n’aurait aucun problème à se déplacer nu au milieu de femmes et d’hommes en tenue d’Adam mais ce mode de vie lui paraissait tout droit sorti du cerveau d’une bande de fous. Reportant son attention sur celui qui venait de s’arrêter devant leur galère il écouta la femme lui lancer :
Hola étranger ! Il faudra enlever ces vêtements pour rentrer sur l’île.
Oui bien sûr ! Nous terminons quelques préparatifs et nous descendrons sans ceux-ci.
Ningen avait répondu avec un large sourire à l’employée qui, visiblement satisfaite par la réponse, s’éloigna en direction d’une autre embarcation tranquillement. Ningen quant à lui se redressa, se rendant finalement compte qu’il s’était accoudé au bastingage en conversant avec l'inconnue. Se retournant vers les soldats qui semblaient l'observer avec un sourire en coin il reprit contenance tandis que ces derniers se hâtaient de retourner à leur tâche, pas réellement motivés à se faire remonter les bretelles. Il se tourna alors vers l'homme qui l'accompagnait aujourd'hui, un nouveau venu qui avait largement fait ses preuves récemment et largement mérité sa place au sein de l'organisation :
Qu'en penses-tu Mr L ? On se fout à poil ou on y va plus frontalement ?
Sur ces paroles Bêta s'attarda un peu sur l'homme qui l'accompagnait, tout récent membre de l'organisation, en réalité il n'avait reçu son nom de code que quelques heures auparavant en partant pour cette mission et semblait d'ores et déjà se fondre dans l'organisation comme s'il y était depuis des années. Il fallait avouer que l'homme avait eut la chance d'être mis successivement sur deux grosses missions, à l'importance capitale, et par ordre direct d'Alpha. Omega et Bêta en avaient été les premiers étonnés, quelle raison pouvait pousser le dirigeant de Dead-End à faire une telle confiance à cet homme. Les deux-hommes se connaissaient-ils? Rien n'était à exclure, d'autant que cela aurait pu être possible sans que l'Eternel ne s'en doute. Un soupçon de jalousie perça dans les sentiments du Lieutenant, s'il était un privilégié pour être celui à qui Alpha donnait la majorité de ses ordres directement il ne l'avait pourtant jamais rencontré, l'idée que l'homme ait pu le voir, même sans le savoir, avait quelque chose de frustrant. Scrutant le masque de son compagnon il rajouta alors :
J'imagine que s'ils ne te laissent pas rentrer avec ça le dilemme sera résolu.
Reposant alors son regard sur l'entrée de la ville il se remémora les informations dont Mr L disposait, il savait qu'ils avaient un rendez-vous sur cette île avec un mercenaire, et qu'il fallait demeurer vigilent car ce rendez-vous avait une importance extrême. Bêta en savait un peu plus, l'affiliation à la Triade dudit mercenaire serait dévoilé à l'Eternel rapidement dans cette rencontre mais un autre point avait également été transmis à Ningen, sans qu'il ne le mentionne à son allié du jour pour le moment. Ils étaient également présent ici pour prendre le contrôle de l'île !
La conquête est lancée ce jour, la défense ou toute personne souhaitant participer au rp a 1 semaine pour poster à la suite, une fois ce délai passé sans intervention la conquête sera conclue avec les participants.
Résumé:
Le Navire de Dead-End est amarré au port de l'île, pour le moment aucun signe d'agressivité ou d'attaque à venir n'est dégagé par eux.
Dead-End
Aggaddon Médixès
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Jeu 22 Fév - 23:44
Un Bêta au Pays des Cul-Nus
feat Dead End
Le voyage s'était déroulé dans le calme. L’intégration à l’organisation Dead End c’était passé sans problème et Aggaddon, caché derrière son identité secrète d’agent de la pègre, se félicitait de se rapprocher de ses objectifs petit à petit. Sous son pseudonyme de L’éternel, le Médixès avait participé au massacre d’un village de Nighty Town ce qui lui avait permis de montrer sa valeur à ses nouveaux collaborateurs. Il ne se doutait qu’ils apprécieraient son travail au point de le recruter. Cela rendait les sacrifices des vies de Xérèse encore plus légitime aux yeux du mathématicien. Pour avancer sereinement au sein du monde souterrain, il fallait prendre son temps. Cette opportunité que représentait Dead End, un groupe silencieux et discret, était non négligeable aux yeux du savant. Il avait reçu une nouvelle mission avec sa dénomination au sein de cette organisation : Mr L. Content d’avoir bien progressé grâce au génocide, il avait été légèrement déçu en découvrant qu’il s’agissait d’une entrevue avec un mercenaire. Cependant quand on lui indiqua que c’était d’une importance capitale, des étincelles vinrent embraser le regard caché derrière le masque. L’intérêt du Médixès dans cette affaire était beaucoup plus tangible et il avait alors fait preuve d’une certaine impatience.
Motif du premier masque de L'éternel
Adossé au mat, L’éternel s’était paré de son masque symbolique en plus de son drap noir recouvrant tout son corps. Deux yeux verticaux étaient placés sur l’axe verticale centrale et un ensemble de mots écrits dans un langage complétement inconnu à tous occupait le reste de l’espace. S’il devait rencontrer quelqu’un d’important, il voulait au moins être parer de sa tenue représentative au cas où l’homme aurait entendu parler du mystérieux agent de la pègre de North Blue qui vivrait depuis plusieurs siècles. Une femme déclara alors la règle de l’île allant à l’encontre de la bienséance de la noblesse où avait jadis vécu Aggaddon. Avançant un peu en direction de Bêta, un supérieur au sein de Dead End qu’il traitait donc comme un employeur, L’éternel observa les gens avançant nus. Les courbes féminines délicates et sensuelles lui firent un choc. Il détourna le regard pour éviter de s’infliger cet horrible spectacle. Derrière le masque, ses yeux frémissaient de terreur. Pour éviter à tout prix de repenser à la relation qu’il avait entretenu par le passé, il planta sa dent dans sa lèvre qui se mit à saigner. Se scarifier pour oublier la douleur psychique au plein milieu d’une mission était trop dangereux, il devait se contenter de cette maigre souffrance physique pour empêcher son esprit de divaguer vers les souvenirs d’une ère terminé. C’est alors que Bêta posa une question.
-J’apprécie votre humour chef. Personnellement, je comptais me servir des feuillages pour me faufiler discrètement jusqu’au point de rendez-vous. Sachez tout du moins que je ne me dévêtirais pas. Je suis un fantôme, je resterai fantôme. Pour le reste, je me calibrerai sur vos indications.
La voix métallique jaillissant du modificateur vocale laissait transparaître l’absence de véritable émotion envers l’agent supérieur de Dead End. On sentait un traitement professionnel et un respect dans les propos de celui qui se plaisait à se donner des airs de spectre. L’éternel regarda Ningen l’observer. C’était l’homme auquel il avait donné, en tant qu’Aggaddon Médixès, un bout de papier permettant la mise en relation de l’ombre de North Blue et de l’organisation criminelle secrète. Ce bref échange avait été bien trop court pour que Bêta ne puisse ne serait-ce qu’analyser la « voix » du mathématicien avec son haki de l’observation. Cependant, lorsque le savant prendrait conscience pleinement de cette forme de haki s’étant éveillé chez lui, il ferait attention à éviter de recroiser les éléments de Dead End en tant qu’Aggaddon.
-De toute manière, avec ma tenue, toute approche incluant une tentative de se dissimuler dans la masse possède une réussite très incertaine. Je reste cependant à votre disposition pour exécuter vos plans, en adaptant si besoin est cet aspect d’une hypothétique infiltration.
Aggaddon, en tant que L'éternel et donc nouveau membre de Dead End, attend les instructions de Bêta et refuse de se dévêtir.
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Aggaddon Médixès
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Ven 2 Mar - 1:45
Le Pays des Cul-Nus !
Ningen Takai/Bêta
Un sourire apparu sur le visage du bretteur tandis que leur nouvelle recrue lui répondait, il avait beau être le plus haut gradé de l'organisation après Alpha il n'en demeurait pas moins un homme simple. Il savait se battre bien entendu et avait participé à des actions pas nettes bien plus souvent qu'à son tour mais il demeurait la partie la plus "visible" de Dead-End. Celle qui pouvait agir à visage semi-découvert, sans aller jusqu'à crier le nom de son groupe sur tous les toits il était l'applicateur que l'on pouvait dévoiler. Il le savait pertinemment et cela lui avait bien été précisé lorsqu'il avait accédé à ce grade, un jour lorsque leur organisation ne pourrait plus demeurer dans l'ombre il en serait la figure officielle. Celui à qui reviendrait tout le mérite certes, mais surtout celui qui essuierait toutes les revanches et autres vendettas de leurs adversaires, de tous ceux qu'ils auraient floués. Il secoua la tête un court instant, ils n'en étaient pas encore là, bien au contraire leurs actions demeuraient toujours aussi secrètes tandis que leur emprise ne cessait de s'étendre. En réalité l'afflux récent de multiples talents dans leurs rangs avait permis de passer au niveau supérieur et les missions d'envergures se succédaient désormais, servant un projet bien plus grand qui avait aujourd'hui encore une fois l'occasion de faire un nouveau grand pas en avant. Affichant un léger sourire il reprit néanmoins d'une voix bien plus sérieuse :
Il semble effectivement exclu que nous nous dévêtissions. Cela risque de ne pas leur plaire mais demeurez maître de vos actions, je ne veux aucun mort ni blessé grave tant que je n'en aurais pas donné l'ordre.
Bêta s'en voulait presque d'avoir menti à la jeune femme un peu plus tôt, il savait pertinemment qu'elle ne faisait que son travail et que les habitants voulaient simplement vivre une vie tranquille selon leurs croyances. Mais cela n'avait aucune importance à ses yeux, il devait venir ici pour un intérêt qui dépassait totalement ces gens, mais cet outrage à leurs règles risquait de ne pas leur plaire. Faisant signe de la main à l'homme de le suivre il descendit du navire, si l'Eternel avait abordé une possibilité de discrétion et d'infiltration ce n'était pas du tout de cela qu'il s'agirait aujourd'hui. Au contraire l'homme avait bien fait de mettre un masque parce qu'aujourd'hui ils allaient être vus, c'était bien là tout l'intérêt. A peine eurent-ils fait quelques pas sur le ponton en direction de la ville que deux femmes plus musclées et armées les interpelèrent de loin :
Hey vous n'allez pas plus loin, les vêtements sont interdits !
Malgré l'injonction Ningen continua de marcher comme si de rien était, sans accélérer ni ralentir il poursuivit normalement sa marche sans tenir compte de l'avertissement qu'on venait de lui adresser. Voyant cela les deux femmes se mirent à courir de manière déterminée vers les deux dissidents, ce n'était probablement pas la première fois qu'elles avaient à gérer des réfractaires, mais la loi demeurait la loi. Sauf lorsqu'on était plus fort que la loi ! Par dessus son épaule il lança une dernière consigne à son compagnon du jour :
Ne fais rien tant que je ne te le dis pas !
Ces mots étaient lourds de sens et surtout de signification. En réalité cela serait également un test pour Mr L, sous les ordres d'Omega il avait été brillant pour agir avec liberté, sous ceux de Bêta serait-il aussi fort lorsqu'on lui ôtait en quelque sorte celles-ci ?! Déjà une deuxième injonction s'était faîtes entendre sans que l'agent de Dead-End n'y porte plus d'intérêt qu'à la première, cette absence d'action semblant énerver les gardes qui leur foncèrent dessus, un bâton de bois à la main. D'un saut elles parvinrent sur eux, frappant d'un coup sec le corps des intrus afin de les stopper sans plus de sommations. Elles avaient l'habitude de devoir utiliser la manière forte pour briser les fortes têtes et n'était clairement pas les oiseaux fragiles que leur nudité pouvait faire croire. Impassible Ningen ne bougea pas d'un poil tandis que l'arme s'apprêtait à le frapper, ne donnant toujours aucun signal, c'était le moment de vérité pour l'Eternel.
Résumé:
Bêta descend du navire habillé en disant à l'Eternel de le suivre. Il ignore les injonctions des gardes et intime à Mr L de ne pas agir avant son signal, impassible il est sur le point de se faire frapper par une garde tandis que l'autre vise Aggaddon sans donner le signal pour autant.
Bêta = lvl ?? Gardes (2) = lvl 15
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Aggaddon Médixès
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Ven 2 Mar - 3:03
Un Bêta au Pays des Cul-Nus
feat Dead End
Aggaddon écouta sans piper mots les paroles de son supérieur. Comme il l’avait imaginé, Bêta ne souhaitait aucunement se plier aux coutumes locales. Cependant… Ni mort ni blessé ? Il fallait donc gérer ses attaques pour ne pas qu’elles soient létales. Cela serait certainement pénible à faire, mais il devait se plier aux ordres. Pour l’instant, il devait se mêler aux rouages de l’organisme pour pouvoir en tirer profit. Envisager de gangréner la machinerie n’était bien évidemment pas dans l’optique actuel du Médixès, mais il gardait cette idée en tête au cas où. Il était toujours bon de conserver un plan de secours, un canot de sauvetage pour le moment où le navire sombrerait. Comprenant dès les premiers mouvements de l’agent d’élite de Dead End, le Médixès comprit qu’ils descendraient du vaisseau. Puisque la discrétion n’était pas au programme, il valait mieux ne pas afficher le fait que ce soit L’éternel qui menait cette mission à la face de tout ceux qui aurait entendu parler des rumeurs sur l’homme portant un masque aux deux yeux verticaux. L’agent des ombres recula rapidement pour disparaître dans un mouvement rapide aux escaliers menant à la cale. Il changement de masques d’un geste vif et précis en allant accroché le précédent à se ceinture à côté d’un troisième, ces deux ci-disparaissant sous le drap noir servant de bure à L’éternel.
Deuxième masque de L'éternel
Mr L rattrapa Bêta sans aucun mal, celui-ci avançant à un rythme de marche classique. Il observa les formes dansaient autour de lui dans un ballet sordide dévoilant l’intimité des divers habitants, à la manière de personnes prétendant faire de la « danse contemporaine conceptuelle » en servant un propos philosophique poussée sur leur nudité. Certes cela pouvait être intéressant, mais appeler cela de la danse contemporaine avait le vilain défaut de faire passer cette discipline pour une discipline étrange, prise de tête et inaccessible. C’était une véritable horreur. Dévoiler ainsi son corps sans aucune protection était-il réellement quelque chose qu’ils appréciaient ? Cela n’évoquait au Médixès que de macabre souvenirs sur son passé. Le maelstrom sombre de la folie le guettait. Il ne devait pas se plier aux pulsions malsaines provenant de cette époque révolue. Le fait de se trouver en présence d’une personne comme Ningen lui permettait de conserver un pied dans la réalité et ne pas céder au désir de destruction se glissant au cœur de son âme à la manière d’un serpent au milieu du palais mental du mathématicien. Afin de ne pas se laisser perturber par la vue apocalyptique d’un corps féminin dénudé, il conserva son regard fixé sur l’arrière du crâne de Bêta. Ignorant complétement ce qu’il se passait autour de lui, n’entendant que les réclamations des gardes, il suivit son supérieur aussi calmement qu’il le pouvait. Apercevant deux silhouettes déterminées à les arrêter, le mathématicien caché derrière une identité secrète écouta la consigne de son supérieur. Soit, il ne bougerait pas.
L’approche des deux adversaires, dont il tentait tant bien que mal d’ignorer l’existence en fixant toute son intention sur les cheveux de Ningen, commença à le préoccuper. Bêta souhaitait-il s’en occuper seul ? Qu’elle intérêt avait-il à attendre le dernier moment ? Etait-ce un piège pour l’éliminer, lui qui avait participé à une mission importante ? Qu’elle raison pourrait pousser cette organisation à le faire arrêter si rapidement ? Qu’était les intentions cachées derrière l’assurance de l’éminent membre de Dead-End ? Peut-être cela faisait-il parti du plan ? Cela mettrait-il à mal la dissimulation de son identité ! Il ne pouvait cependant pas agir contre la volonté de Ningen. L’organisation savait ce qu’elle faisait et ne se ferait pas avoir si bêtement après tout. Cela était forcément calculé. Le Médixès avait beau n’avoir confiance en personne, il devait préserver ses intérêts et ces dernières coïncidaient actuellement avec celles de Dead-End. Il ferma donc les yeux, se préparant à recevoir le coup. Il inspira, puis expira faisant le vide dans son esprit. Il devait absolument ignorer le fait qu’il s’agisse d’une femme nue. Si Bêta lui donnait le signal au dernier instant, il faudrait esquiver ou parer et donc faire face à cette monstruosité naturelle de chairs et de parties organiques. Il resta ainsi là, priant pour que ce ne soit au final qu’un genre de test de réactivité ou quelque chose de ce type. Si jamais il s’avérait que tout ce petit manège et cette histoire d’être Mr L était un subterfuge visant à se débarrasser de lui, il aurait toujours moyen de fuir en faisant usage de tout son savoir-faire pour échapper aux serres de l’organisation. En effet, il ne se voilait pas la face. Il savait que Ningen le dominerait en un instant.
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Ven 2 Mar - 11:20
Le Pays des Cul-Nus !
Ningen Takai/Bêta
Aucun mouvement, aucune réaction, aucun ordre n'émana de Bêta qui demeura totalement stoïque tandis que l'attaque s'apprêtait à frapper de plein fouet les deux agents. Ses abdominaux et ses muscles se contentant de se contracter à l'approche du bâton dont le choc était désormais imminent. Enfin l'arme vint rencontrer le corps musclé et résistant du Lieutenant de Dead-End, le bois explosant en milles morceaux sous l'impact. Ningen quant à lui recula simplement de quelques centimètres, son visage ne montrant aucune faiblesse ou douleur provoquée par l'assaut tandis qu'une marque rouge apparaissait sur son ventre sous ses vêtements, là où il venait d'être frappé. Si l'attaque l'avait fait reculer risquait d'en pâtir un peu plus s'il l'encaissait de plein fouet, mais cela il ne s'en préoccupait pas, se remettant à avancer d'un pas certain dès lors que le choc fut passé. Les deux gardes s'étaient rapidement éloignées devant eux, s'attendant probablement à une riposte de la part des intrus et parurent déconcertées devant la non-réaction de ceux-ci. S'interrogeant mutuellement du regard on pouvait sentir que leur confusion était totale. Elles avaient l'habitude d'affronter des personnes tentant de s'introduire sur l'île de force, mais soit elles parvenaient à contenir ces intrus d'un coup de bâton soit elles passaient rapidement aux armes létales. Elles étaient loin d'être des enfants de cœur, néanmoins blesser ou tuer une personne qui ne se défend pas et ne montre aucun signe d'agressivité n'était pas dans leurs habitudes. Alors comment stopper des hommes que leur force brute ralentissait à peine un instant sans user de leurs armes létales ?
Dernier avertissement ! Si vous continuez nous serons dans l'obligation de vous tuer !
La phrase qui retentit ressemblait fort à un dernier appel désespéré tandis qu'un profond dilemme se posait à elles. Pour seule réponse Ningen continua d'avancer son pied venant finalement fouler la terre d'Isshimatowanu, symbolisant finalement la transgression de la loi qu'il venait d'effectuer avec son compère. Semblant hésiter une dernière fois les femmes chargèrent finalement les deux hommes en dégainant leurs sabres. Poussant un cri digne d'un soldat partant à la guerre elles espéraient probablement faire ainsi peur à leur adversaire, priant certainement pour qu'elles n'aient pas à user de leurs armes. Le visage toujours aussi sérieux Ningen lâcha finalement par dessus son épaule :
Esquive !
Sur ces mots l'homme ferma les yeux, laissant son haki lui servir de point de repère tandis qu'il sentait approcher l'assaut incertain. Continuant d'avancer comme si de rien était il capta finalement le moment où s'abattait l'épée, visant son épaule droite. D'un petit bond sur la gauche il laissa l'arme frapper le vide et emporter sa propriétaire dans son élan, reprenant finalement sa marche comme si de rien était en rouvrant les yeux. Il n'avait fait aucune riposte ni montré la moindre agressivité. Il n'était pas dupe devant un tel échec les deux femmes allaient rapidement appeler les renforts, il fallait simplement espérer que Mr L ne leur donne aucune raison réelle de les attaquer, l'état de confusion qu'inspirait la non-riposte des deux intrus était la clé de leur entrée dans ce pays.
Résumé:
Bêta encaisse le coup de bâton qui explose en reculant un peu, il dit ensuite à L'Eternel d'esquiver l'attaque suivante et esquive le coup d'épée avant de reprendre sa marche.
Bêta = lvl ?? Gardes (2) = lvl 15
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Ven 2 Mar - 12:24
Un Bêta au Pays des Cul-Nus
feat Dead End
Aggaddon reçu le coup de plein fouet. À cause de sa constitution peu résistante mais agile, L’éternel vola en arrière en se rattrapant à la manière d’un saut périlleux arrière. Il avait finalement été déplacé de deux mètres. Cela avait au moins permis au Médixès de juger de l’écart de niveaux entre lui et son assaillante à l’apparence démoniaque. Même si de part son physique il serait repoussé par les attaques directs, il ne serait en aucun cas blessé par ces dernières. L’éternel repris sa marche en suivant Bêta, comme si rien ne c’était passé. Il vit du coin de l’œil les succubes assaillantes demeurés perplexes face à leur réaction. C’était donc finalement le plan de Ningen. Le savant continuait de maintenir sa concentration. Il ne devait pas se laisser aller à observer leurs dégoutants corps de harpie. Elles étaient ignobles, affreuses et nues. Nues ! Non, non, non. Il ne devait pas laisser ces frissons l’envahir. Il ne devait pas repenser à ce visage. Il inspira puis expira doucement en enfermant en lui cette cacophonie apocalyptique de plaintes envers ces damoiselles.
Le cri qu’elles émirent n’impressionna nullement l’assassin de la pègre qui entendit l’ordre de l’agent d’élite de Dead-End. Le Médixès changea alors son focus, portant toute son attention sur le sabre de l’ennemi en faisant abstraction du corps de cette dernière. Cette concentration totale mêlé au désir de prédire le mouvement pour esquiver fit manifester le haki de l’observation en éveil en lui. Comme une étincelle, un mal de crâne jaillit dans sa tête et se répandit bientôt. À cause du masque, il ne pouvait pas se masser le front pour essayer de faire disparaître la douleur. Cet instant de distraction causé par sa concentration poussée à l’extrême aurait pu lui être fatale s’il n’y avait pas un tel écart de niveaux entre lui et la garde. Faisant usage de son agilité, il s’écarta suffisement pour que la lame de l’arme frôle le tissus noir porté par L’éternel. Ce dernier serra les dents en s’en voulant de ne pas avoir réussi à anticiper et esquivé rapidement. Les maux de têtes formèrent une douleur de fond à laquelle il devrait s’habituer pour combattre aujourd’hui. Il remarquerait d’ailleurs bien vite que s’il continuait de se concentrer sur quelque chose en ignorant le reste, la douleur deviendrait bien plus vive et persistante. Il ne pourrait cependant pas se résoudre à cela, cela reviendrait à offrir son esprit aux vautours de sa démence d’autrefois. Il continua de suivre Ningen en se disant que la situation commençait à l’énerver.
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Sam 3 Mar - 15:51
Le Pays des Cul-Nus !
Ningen Takai/Bêta
Sans se retourner Bêta pu suivre les actions de son allié, celui-ci semblant avoir plus de difficultés à imiter les mouvements du bretteur, sans aucun doute à cause de la différence de niveau. Pour autant ce fut avec satisfaction qu'il senti le retour et l'absence de riposte de la part de l'Eternel, celui-ci avait beau être surpris et incompréhensif sur les agissements de son supérieur il n'en suivait pas moins les ordres. L'homme n'en avait probablement pas conscience mais le test de loyauté qu'il venait de passer avec succès était crucial, toute réaction autre aurait probablement conduite à sa mort. Les fortes têtes existaient dans toutes les organisations et Dead-End pouvait les tolérer, mais il y avait certains cas où même le plus indépendant des agents devait se plier aux ordres, sans quoi il en devenait inutile et dangereux. Et une organisation comme la leur ne pouvait se permettre d'avoir un individu dangereux dans ces rangs, même Edward Lawrence probablement le plus instable de leurs éléments, savait trouver la limite à ses actions.
Comme prévu l'une des deux femmes attrapa une sorte de corne à sa ceinture qu'elle porta à sa bouche, soufflant dedans pour en extraire un son grave et puissant qui résonna jusqu'en dans les huttes plus loin. Se remettant en garde les deux combattantes semblaient avoir mis de côté l'idée d'attaquer les deux intrus, probablement frustrées de leur premier échec dont la poussière sur leurs vêtements témoignait, se contentant de les suivre en conservant une distance de sécurité. Les deux femmes étaient belles et bien perdues et attendaient probablement l'arrivée de leur chef pour savoir ce qu'elles devaient faire dans cette situation inédite. Elles espéraient aussi secrètement que l'arrivée d'un nombre important de renforts stopperait enfin l'avancée inexorable des inconnus. Et l'agitation ne tarda pas, une vingtaine de femmes toutes aussi dénudées les unes que les autres déboulèrent soudain devant le duo masculin, les femmes pointant aussitôt leurs armes blanches sur ceux dont les habits ne laissaient aucun doute sur leur crime. Une femme un peu plus grande que les autres s'avança alors devant les deux hommes qui continuaient toujours à marcher, déclarant de sa voix grave :
Halte là ! Vous n'irez pas plus loin ! Quelle est la raison de tout cela ?!
A ces mots Ningen se stoppa net, un murmure de satisfaction parcourant les rangs des femmes nues dont la confiance était remontée à bloc. Derrière les deux hommes les gardes avaient tout d'abord paru surprises avant de pousser un soupir de soulagement. Mais pour autant l'homme ne répondit pas à la question qui lui avait été adressé, jetant un rapide regard par dessus son épaule pour déclarer à son collègue :
Détruis cette statue !
Sa voix s'était exprimée dans un murmure, étant inaudible pour celles qui défendaient leur île et qui ne pouvaient que constater le bras de l'intrus pointé vers une masse de bois mal travaillé à une cinquantaine de mètres de là, sans en comprendre la signification. Le duo s'était lentement écarté des premières huttes du village et avait désormais en vue l'ancien emplacement du Quartier Général de la Marine ou reposait désormais la statue du protecteur des lieux. Pour parvenir à l'atteindre néanmoins Mr L devrait se frayer un chemin entre quelques gardes ayant déjà sorti leurs armes, prêtes à frapper. S'ils n'avaient jusqu'alors montrés aucun signe agressif il savait pertinemment que cet acte serait une véritable déclaration de guerre. Néanmoins il ne se préoccupa ni de la réaction de son allié ni de l'incompréhension des femmes qu'il ignorait, se contentant de sortir un Den Den Mushi de sa poche et d'y composer un numéro rapidement. Posant alors seulement ses yeux sur le visage de la femme qui l'avait interpelé il la fixa tandis que les gardiennes de l'Île semblaient trop surprises pour agir pour le moment. Entendant finalement le bruit caractéristique du combiné que l'on décrochait il énonça simplement d'une voix calme, ne lâchant pas la combattante du regard :
Nous y sommes !
Résumé:
Des renforts arrivent et se mettent devant Bêta et Mr L en position de défense. Bêta ordonne à L'Eternel de détruire la statue d'Ayato qu'on aperçoit plus loin puis sort un den den mushi pour appeler Agaka et lui dire qu'il est arrivé (voir ce rp)
Bêta = lvl ?? Gardes (20) = lvl 15 Chef de la Garde = lvl 20
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Sam 3 Mar - 20:08
Un Bêta au Pays des Cul-Nus
feat Dead End
Un vrombissement affolant jaillit de ce qui devait être un cor de guerre. Quelle surprise cet enfer pour la pudeur allait-il encore leur révéler ? Une vingtaine de ces succubes jaillirent du néant pour siffler tels des Erinyes autour de lui. Ce sifflement assourdissant ne venait pas de leurs lèvres, mais de leur corps. L’esprit du Médixès était entrain de se distorde. Derrière le masque les yeux d’Aggaddon ne délivrait plus qu’incompréhension et horreur. Pour rajouter au tableau, son mal de crâne venait amplifier ces hurlements visuels, concept irréaliste prouvant l’état de folie dans lequel il était entrain de tomber. Son visage, caché derrière cette muraille protégeant son identité, se tordait horriblement. Fermant les yeux pour reprendre le dessus sur la psychose s’emparant de son âme, il dissipa l’image du visage qui était entrain de se former dans son esprit ainsi que les lettres qui menaçaient d’écrire un prénom.
Quand il rouvrit les yeux, l’omniprésence de la nudité devant lui le fit lâcher un grognement alors qu’il tentait de se concentrer sur Bêta. La douleur persistante dans son crâne l’assaillait trop violemment, il ne parvenait pas à ignorer le reste. Il serra les dents et planta ses dents de la mâchoire supérieur dans sa lèvre avant de se mordre lui-même la langue, cherchant un moyen de se purger de ses frissons qui le gagnait. C’est au court de ces instants de lucidité qu’il remarqua que Ningen et lui c’étaient arrêté. Le regard affolé du mathématicien balayé l’assemblé. Une vision d’horreur. Un véritable cauchemar. Ses yeux sortaient presque de ses orbites. Il aurait voulu planter sa machette dans sa chair, faire rouler la lame sur sa peau en faisant perler le sang, d’ouvrir le ventre pour arracher ses organes. Les pulsions autodestructrices jaillissaient du fin fond de son être à la manière d’ondes sismiques ravageant la logique sur leur passage. La raison du Médixès luttait en se protégeant comme elle pouvait. Peut-être devrait-il tuer un à un toutes ces femmes, brûler leurs cadavres éparpillés en petits morceaux empalés au sommet de lances d’aciers. Son esprit revint sur Ningen. C’était l’ancre de son âme, son échappatoire dans son trouble cauchemardesque. Par chance, ce dernier prononça quelques mots qui tirèrent l’esprit d’Aggaddon hors des spectres de son passé.
Un ordre simple, direct. L’éternel tourna la tête en direction de ladite statue. Voilà une action qui l’emmènerait loin de cet enfer absolu qui dévorait petit à petit sa conscience. Mr L inspira lourdement avant d’expirer doucement, tentant de reprendre ses moyens. Il fronça les sourcils à cause d’un nouvel assaut de son mal de crâne. C’est alors qu’il se mit à courir dans la direction de la sculpture grossière, considérant la masse voulant lui bloquer le massage comme un amas flou. Il serra les dents, sentant qu’il s’approchait d’eux, il leva sa machette pour qu’elles se mettent en position de défense. Si Bêta continuait de le surveiller avec son haki, il sentirait aucune intention de donner la mort ou causer des blessures dans ce geste pourtant provocateur. Rassemblant jambes, il sauta à pied joint vers l’avant afin que sa machette vienne toucher l’arme ennemie. Il se servit de ce simple contact pour prendre appui sur le milieu du manche de la lance métallique de cette femme en cherchant à ignorer son existence. Il utilisa ainsi la technique qu’il avait nommé « lame d’appui » pour passer à ras au-dessus de cet étang humain de chair. Arrivant à l’autre bout, il se rendit compte qu’il devrait réitérer la Lame d’appui une seconde fois en atterrissant à une garde de l’extrémité de l’escouade nudiste. Ceci fait, il se précipita vers la statue en haletant. Cette nouvelle technique qu’il avait imaginé il y a peu le contraignait à dépenser beaucoup d’énergie pour l’instant. Heureusement que ces adversaires était demeuré plus ou moins statique lors du contact avec sa lame, sinon la dépense d’énergie aurait été réellement conséquente.
Mr L tira d’abord une balle sur la statue à l’aide d’un de ses pistolets à silex d’un modèle différent de ceux qu’il utilisait en tant qu’Aggaddon. Bien évidemment, cela n’allait pas être suffisant. Usant de ses talents d’acrobate, il sauta après avoir repris son inspiration afin de retrouver un peu de ses forces après l’usage double de sa technique. Atterrissant il tenta de scier le bois à la machette pour massacrer la sculpture avant d’essayer de la renverser. Il devait faire vite, les gardes n’allaient pas tarder à arriver. Avait-il le temps de désassembler l’un de ses pistolets pour faire usage du silex afin de mettre le feu à cette statue en bois ? Même avec ses quelques connaissances en la matière, il n’avait presqu’aucune pratique. C’était loin d’être certains. Il lança un regard en direction de Ningen, puis des harpies aux corps dénudés qui seraient certainement bientôt près de lui.
Aggaddon lutte pour ne pas perdre la tête, la manifestation de son haki de l'observation en maux de tête ne l'aidant pas du tout. Il est sauvé par l'ordre de Ningen que Mr L saisit comme un aubaine pour se tirer hors de ce cauchemard. Il s'exécute en passant au dessus de ces femmes.
Techniques utilisées :
-Lame d’appui : Aggadon prend appui sur l'arme de l'adversaire alors que celle-ci est en mouvement, la facilité d'un tel exploit dépend de son niveau, de celui de l'adversaire et de son type d'arme (L’adversaire doit avoir au plus 2 niveaux de moins qu'Aggadon s'il a une arme large comme une masse, 5 niveaux de moins s'il a un sabre ou une arme mince. Lvl d'acquisition de base : Niveau 25)
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Aggaddon Médixès
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Parfaitement nus, les deux mercenaires de la Triade s'étaient approchés du chaos ambiant pour observer deux hommes vêtus qui tenaient tête à une cohorte de la garde locale, s'amusant à laisser la situation dégénérer en un fameux bordel. Staz et Agaka n'avaient pas trop hésité, quand on leur avait annoncé les us et coutumes locaux, et s'étaient prêtés au jeu franchement : ils n'avaient pas vraiment de raison d'avoir honte de leur cœur... Au contraire, même. Plus d'une des locales les avaient dévisagées avec une insistance conséquente : force était d'admettre qu'ils étaient beaux garçons. L'air revêche et agressif de l'un, le côté mature de l'autre... Leurs muscles finement façonnés par des années d'entraînements, et leur entrej... Ouais, en tout cas, ils étaient bien foutus, donc savoir qu'ils allaient devoir passer quelques minutes voire quelques heures dans le plus simple appareil ne les avait guère décontenancé. Et puis, ils étaient des criminels, des vrais : ils avaient l'habitude d'éviscérer des types, de briser des rotules, d'arracher des ongles... Se foutre à poil pour mener une mission diplomatique à bien, c'était franchement dans leurs cordes. Bien sûr, tous les mercenaires n'avaient pas leur sens du sacrifice consciencieux, mais pour le coup, leurs employeurs avaient de la chance de les avoir ! Sauf que de fait, ils se retrouvaient plongés dans une situation incompréhensible, face aux hommes qui, s'ils étaient bel et bien ceux qui, s'ils étaient bien ceux qui étaient venus les rencontrer, ils n'avaient manifestement pas vraiment saisi le sens des lois locales.
-Puis toi pourquoi t'as un masque ? Il est moche en plus. T'es connu ? T'es chanteur ? Non. Pirate ? Oh. Je sais. T'es un vice-amiral, et tu la joues incognito. Genre chevalier de la nuit. -Ta gueule, Staz.
Le prénommé Staz se mit un auriculaire dans le nez, lassé par l'autoritarisme de son collègue. Fallait bien se passer le temps, en même temps... Ni l'un ni l'autre des mercenaires n'étaient venus ici pour foutre le bordel. Nan, ils étaient là docilement et tranquillement pour entendre ce que ces types avaient à leur dire... Du coup, c'était évidemment impossible pour eux de se mêler à la bataille qui s'engageait entre les deux intrus vêtus et les gardes nus d'Isshimatowanu... même si le spectacle avait un quelque chose de motivant. Staz aurait presque eut l'impression de se battre pour une bonne cause, pendant un instant... Genre la liberté de se vêtir de fringues confortables... Et puis, ça aurait pu leur donner l'opportunité de laisser glisser leurs mains aux endroits intimes de ces gentes dames ! Pas très galant, mais dans l'effervescence d'un combat, franchement ? Ça aurait pu passer inaperçu et personne ne leur en aurait voulu. Agaka, de son côté, demeurait de marbre. Difficile à croire que leurs hypothétiques alliés étaient stupides au point de déclencher une émeute en place publique... Et pourtant ! Il espérait simplement qu'ils n'étaient pas en train de perdre leur temps ici bas. L'endroit était charmant, certes, mais en toute honnêteté... Ils avaient autre chose à foutre que du tourisme. La Triade avait un certain nombre de coups en préparation, sur West Blue comme ailleurs. Bosser pour l'une des principales organisations du crime, c'était l'assurance d'avoir du boulot quotidiennement. Et autant le duo n'était pas nécessairement réticent à l'idée de prendre quelques vacances, autant ils n'auraient certainement pas noté cette destination comme étant leur endroit de rêve favori. Y avait bien mieux à faire, dans la vie... Profiter de la gastronomie de Pucci, naviguer sur les canaux de Water Seven, aller goutter aux sucreries de Sweety Peaks... Puis le mercenaire se souvint que con collègue, actuellement à poil à ses côtés, étaient plutôt du genre à aller se perdre dans des bastons clandestines d'Himitsu Shima, dans des ventes aux esclaves sordides de Shabondy, ou encore dans des casinos dépravés de Trader. Très franchement ? Des fois, il se demandait si leur paire pourtant efficace n'était pas vouée à l'implosion.
-Bon, vous finissez ça bientôt ?
Staz commençait à perdre patience, et Agaka aussi. Ils auraient pu aller siroter un cocktail sur la plage avant de se remettre en route... Ouais, pourquoi pas, d'ailleurs ! Ou bien s'orienter vers Attraction Town, histoire de tomber sur le grand amour au détour d'une rue... Ou à défaut sur une maison close.
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Lun 5 Mar - 15:08
Le Pays des Cul-Nus !
Ningen Takai/Bêta
D'un mouvement nonchalant, presque mécanique, il remis le den den dans sa poche sans quitter la femme des yeux. Il ne prêta aucune attention aux actions de l'Eternel, il avait donné l'ordre qui importait désormais c'était à l'homme au masque de s'en débrouiller. Il lui faisait assez confiance pour ne pas surveiller le moindre de ses faits et gestes, sinon il n'y aurait eu aucun intérêt à l'amener dans cette mission, Ningen n'avait ni l'allure ni la personnalité d'un babysitter. Le regard rivé sur la chef de la garde il profita néanmoins du mouvement de son allié qui sembla soudain captiver l'attention des combattantes pour s'élancer en avant. Slalomant entre deux femmes il se stoppa soudain à côté de la responsable de la défense de l'île, son épaule gauche contre l'épaule droite de la nudiste. Sa main vint alors se placer sur l'épaule en question tandis que ses lèvres se rapprochaient doucement de l'oreille de son interlocutrice. Il serra alors sa main, assez fort pour qu'elle le sente passer et qu'il la retienne sur place par cette simple prise, mais pas assez pour lui infliger une réelle douleur. Son haki l'alerta alors que la femme esquissait un mouvement et son emprise se resserra un court instant, faisant apparaître une grimace de douleur sur le visage de celle-ci, annihilant toute volonté de bouger. La voix de Bêta se fit alors entendre dans un murmure au creux de son oreille :
Mes amis et moi aimerions discuter au calme, je vous serais gré de vous assurer qu'on ne nous dérange pas.
Aucune réponse ne se fit entendre mais aucune n'était réellement attendue, l'unique réponse qu'il souhaitait voir apparaître résidait dans le regard de sa captive désormais empli de terreur. Les paroles n'étaient qu'un détail de plus, la véritable impuissance qu'elle pouvait ressentir était l'immobilisation d'une seule main, alors même que l'homme ne semblait pas forcer. Aucun doute ne subsistait, s'il changeait d'avis il lui briserait l'épaule en un claquement de doigt et le cou sur le suivant. Elle avait déjà rencontré des combattants puissants par le passé, peut-être même des plus puissants que cet inconnu, mais il n'y aurait jamais de réaction rationnelle face à une telle évidence, celle que sa vie ne tenait plus qu'aux décisions d'un être mystérieux et lunatique. Ningen relâcha soudain son emprise tandis qu'Agaka et Staz se manifestaient, laissant la combattante retomber au sol, visiblement plus maître de ses esprits et incapable de réagir clairement pour l'instant. Laissant les deux hommes parler en se retournant vers eux il afficha alors un large sourire en écartant les bras avant de déclarer :
Nous vous attendions ! Je vous en prie suivez-moi !
Un peu plus de la moitié des gardes étaient parties à la poursuite de l'Eternel dans sa folle attaque et les quelques guerrières restantes semblaient sidérées par les événements, demeurant immobile sans trop savoir quoi faire. Se retournant pour tourner le dos aux deux hommes de la Triade il reprit tranquillement son chemin en marchant, tournant simplement la tête pour lancer d'une voix puissante à son allié :
Mr L je te laisse régler les doléances de ces femmes et nous rejoindre !
Il adressa un rapide coup d'œil aux deux hors-la-loi en arborant toujours un large sourire avant de poursuivre son chemin. Ce fut visiblement le signal qui permis à certaines combattantes de reprendre leurs esprits, trois d'entre elles chargeant soudain le bretteur dans un cri tandis que celui-ci poussait un soupir. Continuant à marcher tranquillement il attendu qu'elles soient sur lui pour bondir dans les airs, laissant les femmes se rentrer dedans et tomber au sol, quelques cris s'élevant à nouveau tandis qu'elles se frappaient avec leurs propres armes. Atterrissant alors devant la porte de la plus haute hutte du village il se retourna vers Agaka et Staz n ouvrant la porte :
Nous serons probablement plus au calme ici.
Pénétrant dans la hutte sans plus de cérémonies il trouva une vaste salle décorée avec goût et au centre de laquelle se trouvait un trône qui laissait peu de doutes sur à qui il appartenait. Pour autant personne ne semblait présent pour le moment, nul doute que la Reine ne devait pas être bien loin mais cela n'avait aucune importance. S'asseyant sur le trône en question il s'allongea de travers, laissant ses pieds et sa tête déborder du siège royal. Observant la porte d'où ne tarderaient probablement pas à arriver ses interlocuteurs du jour il lâcha finalement à leur intention :
Vous avez trouvé facilement ?!
Certes Agaka était celui qui avait donné ce lieu de rendez-vous mais après la retranscription qu'il avait reçu de la conversation de l'homme avec Alpha lui faire comprendre qu'ils étaient malgré tout comme chez eux où ils le souhaitaient n'était pas plus mal. Et puis il était de bonne humeur ! Il tiqua un instant sur cette réflexion mentale, Omega commençait à déteindre sur lui.
Résumé:
Ningen contrôle la chef de la garde d'une main et la relâche au sol, il invite alors Agaka et Staz à le suivre dans la hutte de la reine, évite une attaque des gardes, s'adresse à Aggaddon et attends sur le trône.
Bêta = lvl ?? Gardes (20) = lvl 15 Chef de la Garde = lvl 20
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Aggaddon Médixès
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Mar 6 Mar - 18:41
Un Bêta au Pays des Cul-Nus
feat Dead End
L’ordre de Bêta parvint à ses oreilles. S’occuper de leurs doléances ? Soupirant, il se doutait qu’il n’aurait toujours pas le droit de les tuer, ce qui rendrait sa tâche plus complexe. Il ne pourrait même pas libérer sa frustration de ce mal de tête et d’être entouré de ces horribles succubes démoniaques n’attendant qu’un seul instant de répit pour mettre en exergue leur nudité afin de troubler l’esprit du Médixès luttant contre sa propre folie qu’il retenait au fond de son palais mental. Il serra les dents et les poings, se préparant à se jeter dans la mêlé. Il devait terminer ce travail au plus vite pour rejoindre rapidement Ningen et ses deux invités. Il ne voulait pas être mis à l’écart de l’entrevue. Cette détermination le poussa à mettre toute sa force dans la bataille, n’en déplaise à ces guerrières bien trop faible pour arriver à le vaincre. Et dire qu’il devait terminer de détruire la statue après qu’elle aurait été vaincue. Quelle journée de merde ! Il s’énervait, amplifiant la douleur infligée par ses maux de tête. Le haki de l’observation semblait aimer se manifester dans de sacrée situation.
Le plat de sa machette vint s’écraser sur le visage d’une femme qui effectua un vol plané tout en tournant trois fois sur elle-même. Fixant le sol, décidé à observer uniquement les pieds de ses ennemis afin d’éviter d’être perturber mentalement, il esquiva un coup de lance avant de s’approcher et frapper le nez de la demoiselle avec son manche. Faisant volteface, L’éternel coupa le manche d’une hache grâce à l’acier tranchant de son arme avant de donner un coup de pied dans le menton de la harpie. Déjà trois adversaires misent au tapis, plus que sept. Il fit un pas de côté laissant passer un sabre devant lui. Assenant un coup du tranchant de la main à la nuque de cette demoiselle. C’est alors qu’une lame traversa son épaule. Elles étaient trop nombreuses pour que l’agent de l’ombre parviennent à ne recevoir aucun dégât. Profitant que l’assaillante l’ayant touché soit à sa portée, le mathématicien leva sa jambe vers l’arrière pour frapper la femme au menton. Se tournant, il attrapa avec sa main une lancière qui chargeait. La soulevant, il vint encastrer autant qu’il le pouvait sa tête dans le sol, faisant sombrer la guerrière dans la conscience. Et de six. Se servant de sa souplesse, il effectua une roulade vers l’avant et conserva ensuite son dos à une hauteur assez basse, passant ainsi sous le coup de sabre d’une autre combattante. Il sauta sur place, tournant son corps autour d’un axe vertical, il déploya sa jambe afin de frapper l’arrière du crâne de son ennemie. Cette dernière tomba face vers l’avant. Aggaddon se remit en garde et para des coups de hallebarde. Détournant l’arme d’un geste du poignet, il tourna sur lui-même et déplia la jambe pour frapper son adversaire en plein thorax, la propulsant plusieurs mètres plus loin avec toute la brutalité dont il pouvait faire preuve. Plus que deux. Courant à pleine vitesse, il plongea sa machette dans le sol afin de tourner autour de cette dernière alors qu’il venait de passer sous la hache d’une combattante. Il put ainsi amener frapper à pieds joints les côtes de la nudiste qui traversa les airs en faisant la roue avant de tomber brusquement sur le sol. La dernière guerrière s’avança en criant, lâchant toute sa rage dans sa charge. Le Médixès se décala de quelques centimètres, laissant ainsi passer la lance. D’un geste précis, il déplia le bras et frappa violemment la demoiselle à la gorge. Cette dernière s’écroula au sol avec des problèmes de respirations assez conséquents.
Soulagé, L’éternel se laissa tomber à la renverse, profitant de ne plus être menacer par la vue de ces corps dévoilés. Se rappelant de sa mission, il se releva en grommelant et termina son travail sur la statue avant de se diriger vers l’endroit où Bêta avait disparu. Il avait la ferme intention d’être présent pour la discussion.
Combat, combat, combat. Aggaddon se dirige vers la tente de la reine.
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Aggaddon Médixès
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Mer 7 Mar - 11:21
Agaka et Staz
-Hein ? Si on a trouvé facilement ? Mais tu nous prends pour des branques ? Continue comme ça et je jure que je te... -Staz.
Le mercenaire impulsif, brandissant son poing comme pour menacer de l'enfoncer d'un instant à l'autre dans l'un des orifices que Ningen aurait le malheur de mettre à sa disposition, fut coupé dans son élan par Agaka lorsque ce dernier déposa une main apaisante sur son épaule. Un appel au calme nécessaire, dans l'état des choses : ils n'étaient pas vraiment venus pour faire du zèle, ou même pour exploser quelques mâchoires... Non, l'objectif était ailleurs. Fronçant les sourcils, le plus posé des deux criminels détailla quelque peu l'endroit à l'intérieur duquel ils se trouvaient. Relativement riche, par rapport au dénuement simplet du reste de l'île... Une hutte de régent local ? Fort probable, d'autant que Bêta semblait s'être avachi dans ce qui servait de trône. Un trône ? Pour recevoir des envoyés de la Triade ? Il manquait franchement pas d'air, et le mercenaire songea un bref instant qu'il devait s'agir là d'une maladresse plutôt que d'une provocation ouverte. Mais si c'était vraiment une provocation ouverte ? Avec un nouveau froncement de sourcils, contournant Staz qu'il laissait bien volontiers en arrière, considérant que son tempérament pour le moins tumultueux ne ferait que rajouter de l'huile sur le feu et précipiter la fin des négociations, le réfléchi criminel croisa les bras en prenant une posture sereine et posée, sans prendre un seul instant durant la peine de camoufler sa nudité assumée au grand jour.
-Mais il a pas tort. On est venu là pour un échange rapide, dans le but d'organiser une hypothétique rencontre entre vous et nos patrons. Donc ce serait cool qu'au lieu de vous prélasser sur un trône à deux ronds, on accélère quelque peu la cadence. On a pas toute la vie devant nous.
Agaka entendait bien mener cette discussion et ces négociations avec une main de fer. Pourquoi ? Plusieurs raisons à cela. En tout premier lieu, il était certain que, qui que soit ce mec et quelle que soit son organisation, rien de tout cela n'arrivait à la cheville de la Triade. C'était par conséquent une perte de temps aberrante que de se considérer en tant qu'égaux : le mercenaire n'était pas venu parce qu'on l'avait convié, mais parce qu'on avait quelque chose à lui offrir. Ni plus, ni moins. En second lieu, les deux hors-la-loi présents pour le compte de leurs employeurs avaient indéniablement du pain sur la planche, y compris sur cet océan : du coup, même si l'idée de s'attarder sur une île bondée de femmes nues pouvait avoir un petit quelque chose d'attrayant, ils n'en étaient pas moins hâtifs à l'idée de se remettre au labeur. En troisième lieu, le mercenaire n'oubliait pas l'audace et l'outrecuidance dont Ningen avait usé durant leur petit appel... outrecuidance qui ne pouvait pas se répéter en leur présence, à n'en pas douter. Pourquoi ? Parce que si son interlocuteur tentait de les prendre de haut, il risquait de se faire râper les dents sur le putain de trône qui venait d'accueillir son cul. Ouais... Si Agaka était assurément le plus subtil et le plus discipliné des deux membres du binôme, il n'en était pas moins un farouche criminel, avec toutes les méthodes que cela pouvait bien impliquer. Et il n'aurait strictement aucune honte à lâcher Staz sur leurs interlocuteurs si ceux-ci s'avéraient être des ennemis...
-Donc ! On commence par le petit coffret. Enfin, si vous l'avez...
Un sourire mesquin vint couvrir les lèvres d'Agaka. Le signal était assez clair : il prenait volontairement son interlocuteur pour un naze ou, à peu de choses près, pour un débutant. L'idée était la suivante : puisque Ningen semblait être décidé à les prendre de haut, allant jusqu'à s'asseoir sur un trône lors même qu'il aurait dû reconnaître humblement la toute puissance de la Triade qu'ils représentaient ici même, le mercenaire entendait bien lui renvoyer la politesse en lui montrant qu'entre eux deux, il se trouvait un gouffre... Mais il y avait un autre message caché derrière cette provocation tout juste voilée. Si le coffre était inexistant, si ce type l'avait inventé pour se mettre dans les bonnes grâces de la Triade en appâtant deux de leurs soldats... Alors ouais, à nouveau, il allait bouffer son trône.
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Mar 13 Mar - 14:34
Le Pays des Cul-Nus !
Ningen Takai/Bêta
Un rire sourd et incontrôlé s'éleva dans la pièce tandis que Ningen ne pouvait s'empêcher de réagir à la dernière demande du mercenaire devant lui, demeurant affalé sur le trône tandis qu'il jetait un regard vers les deux hommes nus. Il poursuivit alors dans son hilarité :
Le coffre ! Mr L ils veulent le coffre !
Il avait subitement inclus son collègue qui venait de pénétrer dans la hutte bien que celui-ci ne sache absolument rien du coffre en question, comme pour appuyer ses propos à venir. Levant une main en direction des deux inconnus en guise d'excuse il s'assied sur le trône de manière plus normale en reprenant son sérieux. Reposant alors son regard sur Agaka il déclara finalement d'une voix sèche :
Ce coffre appartient à la Triade et vous avez été assez clair sur le fait que vous n'en faîtes pas partie !
Ses yeux bifurquèrent un court instant en direction de l'Eternel tandis qu'il dévoilait le nom de l'organisation représentée par ceux qui se tenaient devant lui. Il ignorait si l'homme masqué connaissait ce nom et en avait déjà entendu parlé, s'il mesurait toute l'importance de cette rencontre et la toute puissance qui se tenait derrière le duo dénudé. Probablement aurait-il pu le mettre au parfum mais il avait besoin d'une certaine spontanéité de la part de Mr L aujourd'hui, ce manque de connaissance pourrait paraître pour une assurance à double tranchant. Ningen le savait pertinemment la manière dont il agissait pouvait soit résulter à une rencontre acquise avec la Triade, soit à une fin des négociations aux allures létales. Accoudé au trône et légèrement penché en avant il se redressa finalement soudain pour poursuivre d'une voix sérieuse, preuve que lui non plus n'avait pas de temps à perdre :
Nous sommes ici pour déterminer quel est votre prix ! Croyez moi cette rencontre a autant d'intérêt pour moi que pour vous mais elle est visiblement un passage obligé pour aller plus loin. Vous êtes pressé ? Soit ! Dîtes moi ce que vous voulez et nous pourrons discuter !
Tsuyo Kazu/Omicron - Reine d'Isshimatowanu
La patience est la mère de toutes les vertus majesté.
Je vais t'en foutre de la patience moi ! Ôte toi de mon chemin ou tu vas dérouiller !
Omicron, nu comme un ver, avait observé avec satisfaction la manière dont Mr L s'était débarrassé des jeunes gardes de l'île, aucune n'aurait de séquelles des attaques qu'elles venaient de subir. Pour autant la mission du Semi-Géant n'était pas la simple surveillance, dès lors que la reine et sa garde rapprochée était revenue de leur excursion il les avait interceptés. Il s'était servi de sa taille et de sa masse pour les stopper net juste par sa présence, elles n'avaient pas encore vu leurs alliés au sol un peu plus loin et semblaient plus outragées qu'un homme coupe le chemin de la reine qu'autre chose, mais cela ne durerait probablement pas.
Résumé:
Ningen rit et bla bla bla. Omicron est face à la reine qui veut retourner à sa hutte en dehors.
Bêta = lvl ?? Gardes (20) = lvl 15 Chef de la Garde = lvl 20 Omicron = lvl ?? Reine = lvl ?? Gardes de la Reine = lvl ??
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Aggaddon Médixès
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Mar 13 Mar - 15:25
Un Bêta au Pays des Cul-Nus
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Motif du premier masque de L'éternel
Aggaddon s'arrêta quelques instants avant d'entrer dans la hutte royale. Vérifiant rapidement que personne ne puisse voir, il replaça sur son visage le masque originel de L'éternel, celui sous lequel on le reconnaissait au sein de la pègre de North Blue. Inspirant, puis expirant, il pénétra dans la demeure afin d'y retrouver Bêta et ses interlocuteurs en pleine entrevue. La première chose qu’il entendit fut Agaka qui releva la nécessité de terminé rapidement la rencontre tout en soulevant le fait que Ningen se prélassait sur le trône de la reine. L’agent supérieur de Dead End s’esclaffa bientôt lorsqu’on lui réclama un coffret au contenu surement précieux. Le Médixès serra les dents. Il n’aimait pas qu’on lui cache autant de chose, mais il devait faire avec. Il se demanda malgré tout ce qu’une cassette pouvait bien contenir de si important pour être au cœur d’une transaction visant à rencontrer les supérieurs des deux hommes nus. D’ailleurs, le fait qu’ils se baladent dans leur plus simple appareil ne produit aucune réaction virulente en lui. Après tout, ce n’était pas des femmes, cela ne lui évoquait donc que très peu son passé. Malgré l’apparente détente de Bêta, un certain climat de tension était palpable dans l’air. Les paroles suivantes de l’homme de Dead-End vinrent alors éclairer sa lanterne de manière surprenante.
Aggaddon leva les sourcils. La Triade ? LA Triade ? Cette organisation mystérieuse dont personne ne savait presque rien et dont l’existence même provenait d’une rumeur dont la véracité était souvent remise en cause. Une véritable légende urbaine pour ce qu’il avait pu savoir de sa vie au sein de la pègre de North Blue. Si cette organisation secrète existait vraiment, les deux personnes présentes dans la tente et qui avait pris la peine de faire le déplacement devaient avoir une grande importance. Rien qu’être des envoyés de la Triade devait être un immense honneur ! Il avait tout intérêt à essayer de se trouver dans leurs bonnes grâce et nuancer les propos très francs de Ningen. Cela permettrait peut-être d’être plus convainquant en usant d’un rôle similaire au « gentil » dans une mise en scène de « bon flic, mauvais flic ». Il prit donc la parole, le modificateur de voix dans son masque donnant des sonorités assez métalliques.
-Si je puis me permettre Bêta, s’assoir sur un trône en la présence de tels invités n’est pas la manière la plus respectable de les traiter dignement. J’espère messieurs que vous saurez faire fi des maladresses de mon supérieur qui prend bien trop ses aises dans cette entrevue en négligeant les vôtres.
Il marqua une pause en observant les deux camps qui s'opposaient.
-C’est un honneur pour nous de vous accueillir. Sachez que si vous désirez quoi que ce soit pour passer un moment plus agréable et que les esprits s’apaisent un peu, je peux tenter de vous satisfaire. Il serait vraiment dommageable que vous passiez un mauvais moment.
Il réfléchis quelques instants avant de faire une proposition avant de retourner se terrer dans le silence.
-Puisque vous avez l’air assez pressé, je peux éventuellement faire affréter une embarcation pour que vous puissiez partir dès l’échange fini.
L’éternel se tut finalement, tournant la tête vers Bêta un instant, espérant qu’il comprendrait et ne serait pas fâché de cet intervention. Il ne pensait pas pouvoir survivre à une trahison de l’organisation criminelle qu’il venait tout juste d’intégrer, mais s’allier à la Triade était une opportunité bien trop alléchante et nécessitant aucune erreur. Entre Ningen et les deux hommes dénudés, il choisirait ainsi vite son camp si les événements dégénéraient. Il retourna la tête en direction d’Agaka et Staz lorsque Bêta fit sa demande du « prix ». Il devrait suivre la discussion avec attention et ne pas se montrer impertinent dans ses interventions.
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Mer 14 Mar - 10:24
Agaka et Staz
-Notre... prix ? -Il est sérieux, lui ? HAHAHA ! IL EST SÉRIEUX ! AH LE TOCARD !
Si Agaka semblait atterré et abasourdi, Staz, quant à lui, venait de partir en fou rire et semblait avoir du mal à seulement reprendre sa respiration, se tenant les côtes encore hilare. Les deux mercenaires de la Triade, au final, renvoyaient la même image à Ningen, mais une image qu'ils assumaient pleinement : d'une certaine manière, ils le méprisaient. Ils le prenaient de haut, et c'était selon eux bien naturel : ils étaient les envoyés d'une organisation tentaculaire, extrêmement puissante. Comment diable ce type, assis sur son trône à deux francs, pensait-il pouvoir se moquer d'eux de la sorte ? Après une profonde expiration, tâchant de reprendre son sang froid tandis que son collègue n'en finissait plus de s'esclaffer, allant jusqu'auprès d'un meuble pour y prendre appui, Agaka porta deux de ses doigts jusqu'à sa tempe droite, qu'il massa longuement. Bon, au moins, le machin avec un masque avait l'air d'être discipliné et respectueux... C'était déjà ça. Mais l'autre, franchement, il jouait à quoi ? Le mercenaire n'arrivait pas vraiment à comprendre le sens et l'objectif de sa manœuvre. Mettre un coup de pression aux envoyés de la Triade ? Essayer de les impressionner, bluffer, d'une certaine manière ? Si tel était le cas il risquait très vite de déchanter : ils n'étaient pas hommes à se laisser avoir par un tel spectacle. A la vérité, ils étaient même absolument convaincus d'avoir l'ascendant, et ce dans tous les domaines... Et ils ne tardèrent pas à le souligner, avec la subtilité et le doigté qu'on leur connaissait si bien.
-Bon, écoute, mon grand. C'est pot de terre contre pot de fer. Admettons qu'on engage ce bras de fer. Tu penses pouvoir nous offrir quoi que ce soit que la Triade ne peut pas déjà pas nous filer ? Et puis, même sans ça. On est envoyés par la Triade... la Triade, capiche ? Si on balance à nos employeurs que t'es un sale connard, que t'as volé un truc qui leur appartient et qu'on va le reprendre par la force, et que de ton côté, tu dis qu'on leur ment et qu'on a refusé ton marché... Tu penses qu'ils vont croire qui ? Les deux mecs qui bossent pour eux depuis des années et ont rempli des tonnes de missions les unes après les autres, ou le fieffé trou du cul qui conquiert une île de types à poil paumée au milieu des Seas Blues ? -Ah putain, j'en peux plus, c'est trop bon !
S'il avait quasiment réussi à se calmer, Staz repartit de plus belle, se retenant avec de plus en plus de difficultés contre le meuble de bois sur lequel il avait pris son appui. Voir Agaka se donner du mal à ramener l'autre homme à la réalité, c'était simplement bidonnant. Il savait son collègue diplomate, dans une certaine mesure, mais n'aurait jamais pu imaginer qu'il fasse montre d'une telle patience... Trouvant toutefois ce spectacle tout bonnement désopilant, le hors-la-loi parvint à retrouver une respiration plus stable et pivota pour faire face à Ningen, percher sur son trône, avant de frapper son poing droit dans sa paume gauche, l'air soudain plus revêche et plus carnassier. Un sourire agressif vint couvrir ses lèvres et il rajouta avec une notion de tact et d'échange absolument inexistante, souhaitant parachever cette petite farce avant qu'ils ne s'y embourbent définitivement.
-Qu'est-ce qui nous empêche de te défoncer la gueule pour récupérer le coffre de nous-même, d'ailleurs ? Et toi, le masqué, range ton bateau. On en a un, et si on en avait pas, on pourrait aussi chourer le votre. Donc, on fait quoi ? On fait ce pour quoi on est venus, on s'encule, ou on vous tabasse ?
Il avait bien ri, il avait profité en toute indécence du physique avantageux des jeunes femmes de l'île... Il n'avait dorénavant plus qu'une chose pour se passer les nerfs et considérer que la journée était réussie : fracasser un crâne ou deux. Quoique... Un bon repas et une bonne bouteille de rhum pourraient également faire l'affaire. M'enfin, c'était quand même vachement plus aléatoire qu'une bonne baston en règles. Dans tous les cas, la balle était dans le camp des manifestement nouveaux chefs d'Isshimatowanu... Restait à savoir ce qu'ils comptaient en faire, s'ils comptaient en faire quoi que ce fut. Pour l'instant, Agaka avait laissé son collègue prendre les devants, avec le tempérament ardent qui était le sien, et il allait prendre un malin plaisir à dévisager Ningen pendant que celui-ci répondrait afin de savoir ce qu'il en était et d'essayer de savoir par quels états d'âme leur interlocuteur allait bien pouvoir passer. Quant au masqué, cela importait à la vérité peu : il s'était de lui-même placé dans une situation de subordination, et même s'il semblait pour l'heure avoir pris le parti de la Triade, rien ne garantissait qu'il ne s'agisse pas là d'un petit jeu...
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Jeu 15 Mar - 23:36
Le Pays des Cul-Nus !
Ningen Takai/Bêta
Ningen se releva en poussant un soupir d'exaspération tandis que le partenaire d'Agaka semblait pris d'un fou rire suite à ses dernières déclarations. Peu importe comment il abordait la chose les deux hommes ne le prenaient pas au sérieux, son approche était peut-être trop frontale, mais leur faire croire qu'ils leur était supérieur n'était pas la solution. Ces hommes ne comprenaient qu'une chose c'était d'être remis en place, ils avaient beau représenter la Triade ils n'en étaient que de vulgaires sous-fifres qui redeviendraient des toutous bien dressés dès qu'un de leur supérieur pointerait le bout de son nez. Certains devrait probablement en prendre de la graine ! Son regard bifurqua une seconde sur Mr L dont il n'avait pas relevé l'intervention mais qui en verrait les conséquences une fois tout cela terminait. Bêta comprenait qu'il avait tenté de désamorcer la situation mais le manque de respect évident qu'il lui avait adressé n'avait aidé leur cause en rien, bien au contraire. Ecoutant les paroles de ses interlocuteurs d'une oreille il tenta d'analyser l'intervention du récent agent de Dead-End, celui-ci avait beaucoup à apprendre et il ne pouvait lui en vouloir de tout cela, mais savoir bien évaluer ses interventions était la base de cet apprentissage. Mais ce n'était ni le moment ni l'endroit pour cette réflexion !
Se reconcentrant sur les deux hommes qui se tenaient devant lui et qui poursuivait leur manège il sortit un den den de sa poche, triturant quelques boutons tandis que Staz se mettait à parler il pressa finalement le bouton de lancement au moment où celui-ci se taisait, une voix familière s'élevant alors de l'appareil :
Et puis... Qu'est-ce que moi j'y gagne ? Je suis mercenaire, pas samaritain ni secrétaire. J'ai besoin d'argent pour survivre, moi.
Le doigt de Bêta vint couper l'enregistrement tandis que la voix d'Agaka concluait la phrase qu'il avait prononcé lors de sa conversation avec Alpha par Den Den Mushi. Le tout avait été enregistré bien entendu afin que Bêta ait toutes les informations nécessaires pour réussir sa mission, et Agaka semblait avoir la mémoire courte.
Nous sommes prêt à avancer comme il le faut mais si vos souhaits ne sont plus les mêmes je ne lis malheureusement pas encore dans les pensées.
Demeurant debout il avait porté son regard sur Agaka bien que Staz soit désormais celui qui lui fasse directement face. Il rangea tranquillement le den den en question dans sa poche avant de poursuivre :
La Triade peut certainement tout vous offrir effectivement, mais cela n'est probablement pas gratuit, chaque travail amène son dû. Considérez notre rencontre comme un travail, normalement moins fatigant que vos missions habituelles.
Reportant son attention sur Staz il haussa les épaules en poursuivant d'une voix simple :
Le coffre n'est pas là, et son contenu est probablement trop précieux pour vous le donner directement. Si vos intentions ne sont plus les mêmes que lors de notre appel j'en suis navré, je vous redemande donc de nouveau votre "prix" puisqu'il s'agit bien là du but de notre rencontre, mais si vous n'en avez pas j'imagine que nous en avons fini.
Demeurant immobile à quelques mètres des deux hommes il maintînt son haki aux aguets, le propre des mercenaires de ce genre était l'instabilité dont ils pouvaient faire preuve, il devait être prêt à tout.
Tsuyo Kazu/Omicron - Reine d'Isshimatowanu
Quelques secondes se passèrent dans le silence sans que l'immense carcasse d'Omicron ne bouge d'un poil, la reine paraissant dans un premier temps quelque peu surprise par autant d'irrespect de la part de l'homme qui demeurait impassible devant elle. Finalement son visage se fit plus sérieux et déterminé tandis que sa patience arrivait à bout, elle déclara d'une voix agacée :
Tu l'auras voulu !
D'un geste elle fit signe aux quatre soldats qui l'accompagnaient de passer à l'action, elle n'avait pas la réputation d'une tyran mais n'était pas une enfant de chœur pour autant. Si elle devait forcer la main à cet homme pour passer et le passer à tabac pour lui rappelait où était sa place sur cette île elle n'hésiterait pas un seul instant. Un premier bâton vint se briser sur le corps musclé du semi-Géant tandis que le suivant était stoppé net dans sa progression par la main de celui-ci, celle-ci semblant former une griffe pour réduire le bois en morceau avant de relâcher l'arme par terre. Omicron demeurait pourtant toujours aussi impassible et paraissait aussi inoffensif que quelques secondes auparavant, néanmoins ses gestes étaient vifs et précis. Son bras agrippa le troisième bâton, sans pour le broyer cette fois-ci. Il tira dessus violemment, amenant la garde jusqu'à-lui pour la frapper de la paume de la main, l'expédiant au sol en un instant tandis qu'il conservait le bâton en main. D'un mouvement fluide il vint parer la quatrième attaque avant de faire tournoyer l'arme qu'il venait de récupérer, frappant chacune de ses assaillantes pour les envoyer au sol, visiblement sonnées. Lâchant alors le bout de bois qu'il avait subtilisé il reposa son regard sur la Reine qui semblait prise de court, effectuant un pas dans sa direction en poursuivant de sa voix toujours aussi calme :
Je vous en prie votre Majesté, je m'en voudrais de frapper la royauté.
Résumé:
Ningen sort un den den et repasse les propos d'Agaka durant le Den Den où il parle d'argent, bla bla après. Omicron envoie les 4 soldats de la Reine au tapis et se rapproche de la Reine.
Bêta = lvl ?? Gardes (20) = lvl 15 Chef de la Garde = lvl 20 Omicron = lvl 32 Reine = lvl ?? Gardes de la Reine (4) = lvl 18
Dead-End
Aggaddon Médixès
L'Éternel
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Ven 16 Mar - 1:03
Un Bêta au Pays des Cul-Nus
feat Dead End
Et bien les réactions des deux côtés étaient pour le moins décevante. Aggaddon s’y attendait cependant. Il ne lui restait plus qu’à espérer qu’Agaka ait retenu le soutien que lui octroyait le masqué. Puisqu’on ne voulait pas de lui dans cette conversation et que sa proposition de faire affréter leur navire, pour qu’ils ne perdent aucun instant à le manœuvrer avant de pouvoir filer sur les eaux, ne menait à rien, il décida de la fermer, purement et simplement. Il jetterait à chaque fois son regard sur la personne intervenant en écoutant de manière plutôt détachée ce qu’il se disait. Le Médixès nota que Bêta semblait se ressaisir et être davantage ouvert à la négociation qu’à la tentative d’imposer purement et simplement ses conditions à ses interlocuteurs. L’enregistrement qu’utilisa l’agent de Dead-End permit au mathématicien de mieux cerner le problème d’entente entre les opposants dans cette transaction. Les deux mercenaires de la Triade avait apparament oublié qu’ils avaient réclamé un prix. Le fameux coffret demeurait au centre de l’échange en tout cas. L’éternel retint son envie de soupirer. Il avait du mal à saisir l’utilité de sa présence auprès de Bêta aujourd’hui. Il aurait pu s’occuper des gardes à lui tout seul. Puis d’ailleurs, pourquoi prendre possession de l’île s’ils venaient pour un rendez-vous ? C’était peut-être juste pour tester le nouvel élément de leur organisation.
L’éternel se demandait pourquoi la Triade avait accepté un personnage aussi loufoque que Staz parmi leurs envoyés. C’était assez sordide. Pouvait-il réellement se montrer discret ? Le Médixès en doutait. Agaka avait l’air plus conciliant même s’il conservait son tempérament de criminel. Mr L serra les dents. Il allait certainement se prendre une rouste pour être intervenue. Peut-être que cela aurait au moins eu un effet sur la vision qu’Agaka, apparemment le plus sérieux des deux émissaires du groupuscule tentaculaire de l’ombre, avait de lui, malgré la réponse de Staz. La joie de pouvoir connaître deux personnes en lien avec ce groupe mystérieux céda ainsi vite sa place à la tristesse. À quoi bon. De toute manière, il était loin d’être assez fort pour influencer d’une quelconque manière le monde et les trois personnes sous cette tente pouvait certainement le vaincre en faisant l’usage d’un unique petit doigt. Il lui faudrait encore beaucoup de temps avant de pouvoir trouver sa place parmi les personnes en mesure de traiter avec les autres ou de gérer un territoire. Quitter son marquisat d’origine une fois celui-ci arraché aux mains de son ainé et affilié à l’Inquisition n’était peut-être pas une mauvaise idée en fin de compte. Un seul de leurs officiers serait plus à même de défendre l’île contre des marines que lui-même. Encore tant d’effort à fournir pour s’améliorer et pouvoir agir d’une quelconque manière sur le court des événements. Bien sûr, il était en mesure de s’occuper de petits coins isolés comme son marquisat, Iron Fall ou encore le village qu’il avait massacré à Nighty Town sans en connaître le nom, mais rien que l’importance relative que Paradise avait eu dans les affrontements de Saint Johns faisait clairement entendre qu’il ne pourrait faire rien de concret. Il sentait un poids se poser sur ses épaules. Il avait déjà beaucoup progressé durant ce début d’année, beaucoup plus que durant les cinq ans précédents, mais c’était loin d’être suffisant. Cela aurait pu le démotiver s’il ne vivait pas pour son but depuis qu’il avait tué son frère cadet. Malgré tout, ça assenait un gros coup à son moral. Il en était malheureux d’être réduit à un simple spectateur dans ces échanges. Si c’était de la politique et des intrigues de cours, il s’en serait assurément mieux sortie. Malheureusement pour lui, le monde criminelle recèle une complexité bien différente dans ses transactions.
Il ferma les yeux. Sa quête de perte d’humanité se trouvait alors bien loin de son esprit baignant dans une tristesse douce et calme qui se répandait dans son corps à la manière d’une brume envahissant les landes. Son âme flottait légèrement comme s’il s’agissait d’un nuage blanc poussait par la brise au sein de l’océan céleste où naviguait ces vaisseaux de gouttelettes. Le passé lointain ressurgissait de manière sereine. Les éclats de rage et de colère n’étaient étrangement pas là, comme s’il avait fait la paix avec lui-même. Ses pas le menèrent sur les marches de l’église. Les portes s’ouvrirent devant lui au cœur de cette projection psychique. Les paroles des fantômes du passé attinrent ses oreilles. Les enfants jouant sur les bancs, les parents discutant de leurs vies, les nobles tentant de se faire bien voir du marquis… Il observait ces personnages spectraux avec une nostalgie claire et précise. À l’époque, il était encore un innocent garçon qui croyait à la vie et qu’il serait heureux à jamais entouré des siens au marquisat étudier des sujets passionnants. Le soleil marron de cette vision rayonna, déposant ses milliers de bras de lumières sur l’allée centrale de l’église sur laquelle il avançait doucement. Une larme perla au coin de son œil alors que ses yeux se posait sur le lui de l’époque. Il se souvenait parfaitement de cette scène. Lui qui repoussait comme il pouvait les sentiments depuis sa folie dégénérative, l’impuissance à laquelle il se confrontait dans ces quelques instants où il fermait les yeux ne pouvait que lui évoquer cette journée.
Il n’avait d’yeux que pour elle. Il aurait tout donné pour avoir un regard, un geste, un sourire de sa part. Cette impuissance dévorante s’emparait de son estomac comme pour lui rappeler que ce n’était que cela qu’il désirait. Au présent, c’était exactement la même sensation qui lui parcourait le ventre alors qu’il se sentait inutile et absolument pas à la hauteur. Il aurait tellement aimé pouvoir jouer dans la cours des grands dès à présent. Les volutes de l’église de confondait avec l’imprécision des souvenirs. Le flou ambiant stagnait par endroit alors qu’il concentrait son attention sur certains détails. Les colonnes s’élevaient vers le plafond alors que non loin devant lui, près de la femme dont s’était le mariage, se trouvait cette fameuse jeune fille actuellement de dos. Alors que le lui adolescent posait la main sur son cœur plein d’espoir et de tristesse, Aggaddon posa un genou au sol, ne parvenant plus à retenir le torrent de larmes partant de ses yeux.
-Cette torture ne finira pas même après qu’elle t’ai donné ce que tu attendais tant avec la même espérance qu’un fanatique qui voudrait grimper au paradis, lança-t-il mentalement à l’intention de sa propre représentation plus jeune et bien plus candide. L’égoïsme d’espérer des choses pour soit même et ne pas désirer sauver le monde dans son entièreté était la marque de ta jeunesse. Si tu n’avais pas vécu tout ça, nous n’aurions peut-être pas pris conscience de ce qui devait être changé dans l’humanité tout entière. Je me demande comment nous serions aujourd’hui si ton cœur avait tourné son amour pour une autre personne plus sincère, plus fidèle, plus idéale…
Sur ses pensées. Il fit demi-tour pour quitter les lieux qui se désintégrèrent en un nuage d’étincelle de lumière blanche à la pureté inqualifiable avant de se réunir en une sphère.
-En effet, nous ne serions jamais apparu, répondit l’incarnation de sa folie qu’il conservait au fond de lui-même.
Aucune rage ne gagnait cependant l’âme du Médixès. L’état mental dans lequel il se trouvait, cette impuissance flagrante et cette tristesse douce, le protégeait des assauts de sa fureur. Aggaddon s’arrêta quelques secondes, puis repartit sans répondre au plus grand désarroi de la boule blanche luminescente. Il souleva de nouveau les paupières pour reprendre son écoute de la conversation, faisant fi des quelques perles d’eau se trouvant sur ses joues.
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Sam 17 Mar - 10:17
Zoé.
-J'ose espérer. Ça ne se fait pas, de frapper une Reine.
Un sac sur les épaules et une robe dûment enfilée, qui contrastait indéniablement avec la nudité des autres femmes présentes sur l'île, Zoé, s'avança quelque peu auprès de la Reine, d'Omicron, et des combattantes qui gisaient à même le sol. Si elle ne prêta absolument aucune intention aux jeunes femmes étalées par terre, elle attarda néanmoins son examen sur la Reine un court instant avant de lorgner en direction du semi-géant qu'elle dévisagea à son tour. Elle s'était perdue... Comme d'habitude. Staz et Agaka étaient partis depuis un bon moment déjà. Elle craignait qu'ils ne se soient perdus dans un océan de lubricité sur cette île aux mœurs légères : c'était avec la ferme intention de les rappeler à l'ordre qu'elle s'était donc aventurée sur ces lieux. Les gardes semblaient avoir déserté l'île toute entière et, étonnamment, on ne l'avait pas inquiété vis-à-vis de sa tenue un seul instant. Il se passait quelque chose, elle en avait l'incertitude inébranlable... Quelque chose qui ne concernait pas la Triade, de prime abord. Lasse, elle passa une main dans sa chevelure pour écarter l'une des grandes mèches qui retombait devant son visage et décida finalement d'interpeller l'inconnu.
-Dis-moi, tu sais où je pourrais trouver tes collègues ? Enfin, c'est surtout les miens que je cherche...
Elle avait beaucoup attendu au navire et n'était pas du genre à s'éterniser. Staz et Agaka n'en faisaient encore qu'à leur tête ? Tant pis. Elle allait devoir prendre les choses en main. Elle comprenait assez facilement, le temps défilant, pourquoi les patrons de la Triade avaient décidé de rajouter d'autres éléments à ce duo de mercenaire pourtant particulièrement efficace... Ils étaient instables et, à ce titre, capables du meilleur comme du pire. Si Agaka rattrapait franchement le coup en temps normal, force était d'admettre qu'il y avait besoin de plus d'une personne pour canaliser son compère...
Agaka et Staz.
-Heeein ? -AH ! JE ME DISAIS BIEN QU'IL POUVAIT PAS ÊTRE AUSSI CON !
Agaka et Staz échangèrent un regard prompt et incompréhensif. Si le premier semblait tout simplement être abasourdi par l'offre de Ningen qu'il avait mésinterprétatée, l'autre, fièrement, croisa les bras et hocha la tête, estimant que son charisme indéniable et que sa virilité colossale y étaient forcément pour quelque chose. Finalement, le plus intelligent des deux poussa un soupir ample et se massa une tempe distraitement en essayant de songer à ce sur quoi la situation pouvait bien déboucher. A l'escargophone, son interlocuteur avait été si grande gueule et irraisonnable qu'il n'aurait jamais pensé qu'il en vienne à se montrer aussi... Pondéré ? Mais au moins, voilà qu'ils progressaient quelque peu, c'était là un fait indéniable... Restait donc à savoir ce que l'autre type pouvait bien leur offrir, et qu'ils ne pouvaient pas obtenir par le biais de la Triade. A ce titre, Agaka avait peut-être une idée, même si le fait qu'il ne connaisse absolument pas l'influence et la puissance de l'organisme auquel appartenait l'inconnu ne l'aidait pas le moins du monde. Tout ce qu'ils demandaient par la Triade avait le grossier défaut évident de... Passer par la Triade. En d'autres termes, leurs supérieurs savaient tout d'eux, et c'était sur cela qu'ils jouaient pour tenir leurs mercenaires en laisse. Si, demain, Agaka et Staz décidaient de trahir ou de passer à autre chose... D'autres hommes de main seraient briefés à leurs sujets et envoyés dans le seul but de les mettre à mort. Alors certes, ni l'un ni l'autre des criminels n'envisageait pour l'heure de quitter le poste qui était le leur mais l'option ne pouvait pas être sous-estimée. L'avenir était incertain, après tout... L'idée était donc de conserver un atout qui leur permettrait de ne pas se faire doubler par leurs employeurs. Et à ce titre quoi de mieux que ce qu'il allait demander ?
-Okay. Très bien. Je veux un fruit du démon en échange d'un moyen de joindre directement nos patrons. -Heeein ? Et moi ? -Si t'en prends un tu seras plus capable de nager. -Et alors ? M'en branle ! -Tu m'expliques comment tu fais pour pécho des sirènes si tu sais plus nager ?
Staz se figea soudain, devenant pensif et silencieux. L'argument d'Agaka faisait sens... Son rêve le plus fou avait toujours été de s'aventurer jusqu'à l'île des hommes-poissons pour se taper une partouze avec une vingtaine de sirènes, pendant laquelle il pourrait *bip* ces *bip* de *bip* pour ensuite les...
-D'acc. Mais dans ce cas, je veux une barre en acier. -Hein ? -T'occupes, le génie. Moi aussi je suis intelligent.
Face à cette réponse impromptue et inattendue, Agaka sembla capituler, ses épaules s'affaissant quelque peu tandis qu'il rapportait sa pleine attention sur leur interlocuteur principal. Restait à savoir s'il allait accepter leurs deux demandes indépendantes... Et si celles-ci allaient, par ailleurs, pouvoir se concrétiser.
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Dead-End
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Sam 17 Mar - 18:44
Le Pays des Cul-Nus !
Ningen Takai/Bêta
Bêta haussa un sourcil tandis que les deux hommes réagissaient de manière étonnante, semblant soudain plus enclin à accéder à ses demandes et à faire progresser la discussion que quelques secondes auparavant. Etait-ce son discours qui avait eu un effet aussi drastique ? Aussi important que pouvait être ses talents d'orateur il en doutait fort, probablement une incompréhension s'était-elle glissée dans cet entretien. A moins que tout cela n'ait été qu'un test de la part de celui qui était visiblement le cerveau du duo, dans un sens il avait tout de même réussi à glaner un peu de respect de la part des deux hommes. Rien d'exceptionnel mais assez pour qu'ils formulent la demande qui leur brûlait les lèvres. Son visage demeura stoïque tandis qu'il entendait celle-ci, profitant de la discussion entre les deux compères pour analyser la demande, celle-ci ne posait pas un réel problème dans la réalisation, mais nécessiterait probablement un délai afin d'y accéder. Certes il y avait ce Fruit qu'ils avaient retrouvés à l'intérieur du coffret de la Triade mais il doutait qu'Alpha soit d'accord pour le donner de la sorte, tant qu'ils n'avaient pas de certitude quant à l'importance de l'objet pour la Triade il valait mieux ne pas prendre de risque. Il fronça de nouveau les sourcils en entendant la demande de Staz, y cherchant un piège ou une particularité sans y parvenir. Il se résigna à comprendre qu'une simple barre en acier suffirait, pour autant il ferait en sorte d'en prendre une de bonne facture, il aurait été idiot d'hypothéquer une potentielle réussite pour une chose aussi désuète. Se reconcentrant sur les deux hommes qui semblaient avoir lâché toutes leurs requêtes il déclara alors d'une voix où ne souffrait aucun doute :
Très bien ça ne posera pas de problèmes. Il nous faudra un peu de temps pour récupérer tout cela nous vous recontacterons afin que vous définissiez le point de retrait dès que ce sera fait.
Son rôle était terminé, il transmettrait à Alpha les informations qu'il avait récupéré et le directeur de Dead-End redistribuerait les rôles en fonction. Il laissait néanmoins l'initiative du futur choix de lieu aux deux hommes, voulant éviter que ceux-ci ne puissent imaginer un coup monté ou un piège de leur part. De toute manière ils leur avaient prouvés aujourd'hui que le lieu importait peu, ils faisaient plus ou moins ce qu'ils voulaient peu importe l'endroit. S'apprêtant à s'avancer pour sortir de la hutte il se stoppa néanmoins tandis que son haki lui indiquait un nouvel élément. Un sourire apparu sur son visage tandis qu'il poursuivait :
Je crois qu'il vaut mieux mettre fin à cet entretien, quelqu'un doit s'impatienter dehors.
Reportant alors son attention sur celui qui demeurait sage et silencieux à présent, se demandant probablement ce qu'il faisait là Bêta lui lança alors :
Mr L, allez chercher la reine et l'agent Omicron, ils sont dehors légèrement sur la droite, nous avons encore à parler.
Tsuyo Kazu/Omicron - Reine d'Isshimatowanu
Ils sont dans la hutte de la reine, c'est la plus grande un peu plus loin très chère. Je vous en prie .
Quoiiiiiii ?!!!!!
En terminant sa phrase le colosse s'était écarté quelque peu afin de laisser passer la nouvelle arrivante encore habillée mais ce fut la surprise de la reine qui se fit entendre. Si celle-ci était probablement choquée de voir des habits sur son île elle l'était visiblement bien plus de savoir que des étrangers avaient osés pénétrer dans sa hutte sans sa permission. Sans plus de réflexion la reine abandonna son air indigné pour afficher un visage plus sérieux tandis qu'elle bondissait en avant, tentant de profiter de l'ouverture que laissait Omicron pour dépasser le Semi-Géant. Aussitôt le bras de l'agent de Dead-End se déploya en un instant pour bloquer de nouveau le passage. Sa paume grande ouverte vint se placer sur le ventre de la femme dénudée pour finalement la renvoyer d'où elle venait d'un mouvement fort et sec. La reine surprise par son échec et la force qui la renvoyait en arrière trébucha, manquant de se retrouver au sol avant de se rattraper in-extremis. Retirant alors son bras pour laisser passer la nouvelle arrivante il se replaça finalement en rempart infranchissable face à la régente des lieux pour déclarer :
Navré votre majesté cette réunion est privée, mais elle ne devrait plus trop durer.
Résumé:
Ningen accepte les requêtes et demande un délai, il repère Zoé et dit à Agga d'aller chercher Omicron et la reine. Omicron laisse passer Zoé en lui indiquant la hutte centrale et bloque toujours la reine.
Bêta = lvl ?? Gardes (20) = lvl 15 Chef de la Garde = lvl 20 Omicron = lvl 32 Reine = lvl 20 Gardes de la Reine (4) = lvl 18
Dead-End
Aggaddon Médixès
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Feuille de personnage Niveau: (41/75) Expériences: (392/500) Berrys: 6.100.133.000 B
Sam 17 Mar - 19:16
Un Bêta au Pays des Cul-Nus
feat Dead End
La discussion semblait tournée à l’avantage de Dead End. Comme s’il y avait eu un déclic, les deux hommes de la Triade se montrèrent soudainement plus conciliant, expliquant ce qui était leur « prix ». Tout se passait donc finalement assez bien. Aucun conflit n’éclaterait et il ne pourrait pas en profiter pour rejoindre les rangs de cette puissante organisation de l’ombre. Dommage… Mais puisqu’une nouvelle entrevue semblait nécessaire, d’autres opportunités de se rapprocher de la Triade allait venir. Ce n’était donc que partit remise. Aggaddon eu malgré tout l’impression que cette discussion aurait pu finir bien plus rapidement si Agaka et Staz avait immédiatement répondu à la question de Bêta au sujet de cet arrangement. En tout cas, un fruit du démon et une barre de fer… L’opposition entre la rareté des deux objets était des plus extrême. Le Médixès qui espérait pouvoir poser un jour ses dents sur un des fruits maudits aurait apprécié pouvoir lui-même faire ce genre de demande à quelqu’un. Cela lui semblait cependant étrange qu’un homme affilié à une organisation prétendument aussi puissante et tentaculaire ne leur demande pas directement ce genre d’artefacts qui, pour eux, doivent être facile à trouver.
Le Médixès demeura silencieux et écouta l’agent supérieur de Dead End déclarer qu’une personne s’impatienter. Il souleva un sourcil avant de répondre à l’ordre par un hochement de tête muet et se diriger vers l’extérieur. Il ignorait qu’un autre agent, à savoir Omicron, se trouvait sur place. Il s’agissait en plus d’un des hommes qu’il avait rencontré avec Raki et Akira au port de Saint Johns. Les fondateurs de Paradise avaient même failli compromettre leur entreprise en abordant un sujet sensible en pleine rue. Le mathématicien avait improvisé une excuse en faisant des assimilations douteuses tel qu’un trône comme évocation de toilettes. Il se demandait d’ailleurs comment ses deux compères de Paradise s’en sortait actuellement. Ce n’était pas tellement important. Il n’était même pas certains d’être encore des leurs lorsqu’il aurait repris son marquisat aux griffes de son frères. Après avoir confié ce territoire à l’Inquisition, il envisageait de rejoindre les troupes du Dog ou de Centes ou encore de devenir un hors-la-loi itinérant. En tout cas, il désirait découvrir Grandline.
Sortant de la tente, il suivit les indications de Ningen. Il croisa une femme habillée non loin de la position d’Omicron et de la reine de l’île. Il l’a dévisagé quelques instants avant de la saluer en inclinant son buste. Il fit le lien avec les propos de Bêta au sujet d’une personne s’impatientant. Cela devait être-elle. De toute manière, si c’était une ennemie ayant réussi à embobiner le grand gaillard qui bloquait le passage vers la hutte, les deux mercenaires de la Triade et l’agent de Dead End parviendrait à la vaincre. Si ce n’était pas le cas, à lui seul il n’avait aucune chance de le faire. Il tourna la tête vers le semi-géant et l’interpella avec sa voix modifiée.
-Omicron. Veuillez conduire sa majesté jusqu’à Bêta je vous prie. Nous avons à parler.
Sur ces mots il fit volteface et revint sur ses pas. Il pénétra à nouveau la tente qu’il arpenta rapidement du regard afin de voir si leurs invités étaient toujours là et ce que faisait Ningen. Silencieux, il alla se replacer en silence à sa place, attendant patiemment de voir comment cela allait évoluer et s’il se ferait réprimander plus sévèrement pour son intervention. Il ne regrettait cependant pas son geste. Si la Triade existait vraiment, il préférait de loin ces derniers à Dead End. Se faire bien voir était donc primordiale pour tenter d'établir des relations, voir d'intégrer l'organisation de l'ombre.
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Dim 18 Mar - 9:21
Zoé.
-Ah. Vous êtes là. Dépêchez-vous d'enfiler vos fringues... J'en ai marre de vous voir à poil.
Alors que les deux autres envoyés de la Triade sortaient de la hutte, toujours aussi nue, la jeune femme attrapa le sac qu'elle avait emporté avec elle et l'envoya au niveau du buste d'Agaka qui tressaillit avant de le rattraper pour l'ouvrir. Zoé, de son côté, se tourna dans la direction d'Omicron, de la Reine et du nouvel arrivant, les observant en silence en se demandant ce qui pouvait bien se tramer sur cette île. Un changement de propriétaire ? Manifestement. Mais qui diable pouvait bien s'intéresser à un endroit aussi désertique et aussi peu intéressant ? Elle ne voyait rien qui soit susceptible d'attirer l'attention de l'un de ses employeurs, par exemple... Des petits cadors en manque de respect et de subordonnés ? Plausible. De toute manière, il ne fallait pas beaucoup s'estimer pour livrer une guerre sur les Seas Blues. Même si les combats s'y faisaient croissants et même s'ils gagnaient très fréquemment en intensité, ils étaient encore loin d'égaler ceux de Grand Line ou, pire encore, ceux du Nouveau Monde... De facto, la hors-la-loi ne voyait aucune raison de respecter ces hommes qui semblaient tourmenter cette pauvre et futile petite Reine. Néanmoins, elle n'intervint pas : cela n'étaient pas ses affaires, de toute manière. Sans compter le fait qu'ils étaient venus là pour Agaka, chose qui les sortait pour ainsi dire de leurs horaires de travail habituelles... Elle n'avait donc aucun intérêt à prendre part à ce conflit et, avec un haussement d'épaules nonchalant, reprit la route du navire qui les avait porté jusqu'ici, trop pressée à l'idée de quitter Isshimatowanu.
Agaka et Staz.
-Oh, ma casquette. -Staz, y a aussi ton caleçon... -M'en fous. Il fait bon.
La seule chose que Staz venait d'enfiler, c'était sa casquette. Quant au reste ? Il était encore et toujours nu comme un ver. Agaka, quant à lui, avait pris la peine de se vêtir rapidement : il ne s'était pas attardé sur les détails mais, au moins, il était désormais paré d'un pantalon et d'un T-shirt qui, quoi que quelconques, auraient l'avantage de lui offrir un semblant d'intimité. S'il n'était pas vraiment homme à se sentir mal-à-l'aise pour si peu, il ne pouvait pas nier que ce changement de mœurs pour lui moins subit lui avait paru étrange de prime abord. Enfin, il imaginait bien que ça n'était là qu'une question d'habitudes... Que son collègue semblait avoir embrassé d'un coup d'un seul, sans avoir vraiment le besoin de se formater. Le cerveau des deux reprit donc la route, quelques mètres derrière Zoé, tandis que l'autre ajustait sa casquette en sifflotant, mettant un peu d'ordre dans sa chevelure chaotique pour empêcher quelques mèches de s'engouffrer entre ses paupières. Et ce fut à cet instant précis qu'il la vit pour la première fois... Qu'est-ce qu'elle était belle ! Poussée en avant par un semi-géant qui lui faisait de l'ombre, la chevelure mauve, l'air furieux et altier à la fois... Elle n'était pas comme eux, possédait une condition qui l'élevait bien au-delà du commun des mortels, il pouvait en avoir l'absolue certitude d'un seul regard. Et, si son esprit aurait hypothétiquement mentir, son corps, quant à lui, ne le pouvait pas : il sentit son corps se tendre à un endroit incongru, le rappelant à ses basses les plus évidentes, tandis qu'il voyait ce corps noble se déhancher sans la moindre once de pudeur. Sans plus attendre, il fit volte-face et s'en retourna dans la hutte tandis qu'Agaka, à quelques dizaines de mètres de là, se rendait enfin compte du fait que son collègue ne le suivait pas. Incompréhensif, il revint donc sur ses pas, à allure plus modérée, et n'entendit donc pas la demande que Staz fit à Ningen après être entré à nouveau dans la cabane en question.
-Hey, poto ! Oublie la barre en acier ! C'est elle que je veux ! Elle est trop bo... belle !
Amis de la poésie, bonsoir ! Le mercenaire venait de pointer l'inconnue du doigt, ne se doutant que très approximativement de sa condition royale, se concentrant plutôt sur la beauté physique indéniable dont elle était pourvue. Ce qu'elle pensait de lui ? A dire vrai, il s'en fichait, mais il imaginait qu'elle y trouverait son compte aussi : après tout, il était plutôt bel homme, athlétique et musclé. De surcroît, sa virilité, gonflée au grand jour, était à dire vrai plutôt avantageuse... Oui, pour Staz, c'était vraiment là un critère amoureux. Restait à savoir ce que Ningen allait bien pouvoir y répondre... Et ce que la Reine elle-même allait trouver à répliquer.
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Je vais vous faire exécuter vous en avez conscience ?!
La pique lancée par la reine semblait à présent être plus un dernier recours pour la forme qu'une réelle menace. Ses quatre gardes personnelles s'étaient faîtes étaler en un instant et la manière dont elle-même avait été stoppée prouvait un écart conséquent avec celui qui lui faisait face, et probablement ses compères puisqu'ils semblaient être particulièrement nombreux. Le fait que le reste de la garde ne soit pas intervenu et que deux individus se présentaient désormais devant elle encore habillés n'était pas plus rassurant. La situation lui échappait complètement et les événements qui se déroulait sur son île la dépassait totalement, mais cela elle n'en avait pas conscience. Néanmoins elle ne réagit pas lorsque le nouvel inconnu encore tout habillé annonça que la reine devait venir à sa hutte. Bizarrement alors qu'elle n'avait fait que demander cela les minutes précédentes elle ne semblait plus si déterminée tandis que le Semi-Géant s'écartait pour la laisser passer. Un instant elle envisagea de partir en courant, de fuir loin de toute cette folie, mais pour aller où ? Très vite elle balaya cette idée de ses pensées, elle n'était pas devenu reine en fuyant, et elle comptait bien montrer à ces malotrus de quel bois elle se chauffait. En attendant elle allait profiter de la liberté qu'il lui laissait pour se rapprocher des autres combattantes qu'elle trouverait certainement dans la ville. Elle passa devant Omicron avec un air de mépris tandis qu'elle maintenait une allure altière afin de leur faire comprendre qu'ils ne l'impressionnaient pas. Pour autant sa gorge se serra au moment où l'homme à la carrure imposante lui emboita le pas, lui coupant toute possibilité de fuite.
Omicron marchait d'un pas tranquille, n'accélérant pas tandis que la jeune régente de l'île prenait quelques longueurs d'avance en suivant Mr L, ne la quittant pour autant jamais du regard. Il eut malgré tout tôt fait de la rattraper lorsque la reine se braqua devant le spectacle qui s'offrait à elle devant sa hutte. Une vingtaine de gardes étaient allongées au sol, immobiles, comme morte, bien que l'absence de sang et quelques mouvements hésitants lui prouvent le contraire. Un peu plus loin une grande lueur témoignait de l'incendie qui avait pris place là où se situait la statue du protecteurs des lieux, celui qui avait chassé le Gouvernement Mondial. Probablement que la jeune femme prenait enfin conscience de ce dont elle s'était doutée depuis qu'elle avait rencontré le Semi-Géant, son île était attaquée et ce n'était pas un simple raid, l'issue serait certainement plus permanente. Sans se préoccuper de tout cela le large bras de Tsuyo vint cueillir la reine ébahie par surprise, la soulevant du sol d'un seul geste pour la coincer sur son épaule tandis que celle-ci se mettait à crier. Ils n'avaient pas réellement le temps de bailler aux corneilles ! Finalement alors que Mr L et Staz étaient déjà rentrés dans la hutte il la déposa devant la porte, reculant de quelques centimètres au moment où elle tenta de lui balancer son pied sous le menton. Après avoir esquivé l'offensive il fut projeté en arrière par un second coup de pied, bien plus vif et imprévisible de la régente qui semblait finalement dévoiler ses cartes. Se redressant facilement il poussa un soupir de lassitude en voyant la reine se mettre en garde, n'avait-elle pas encore compris que ça ne servait à rien ? Néanmoins le regard visiblement ravi de la reine le poussa à se retourner, comprenant alors qu'une dizaine des gardes assommées un peu plus tôt par l'Eternel avaient repris leurs esprits. Les combattantes avaient déjà repris leurs armes, prêtes à défendre leur reine et leur île, même contre la fatalité.
Ningen arqua un sourcil tandis que l'acolyte instable d'Agaka pénétrait dans la hutte à la suite de Mr L là où il attendait une arrivée plus féminine. Suivant finalement le doigt de l'homme il aperçut à travers la porte ouverte la Reine d'Isshimatowanu visiblement prête à se battre devant sa demeure. Il sembla hésiter un court instant, visiblement pas certain de quelle réaction avoir face à une telle demande. Finalement il se retint d'hausser les épaules en déclarant :
Aucun problème elle est à vous ! Vous la gérez ou vous voulez qu'on la transporte à votre bateau ?
Tandis qu'il attendait la réponse de Staz il capta du regard que les gardes de la reine avaient repris leurs esprits et semblaient prêtes à repartir au combat. Bien qu'il doute qu'Omicron puisse être mis en danger il voulu éviter de perdre du temps, faisant signe à Mr L de le suivre tandis qu'il sortait de la hutte, se retrouvant dans le dos de la reine à qui il ne porta pour autant aucune attention. Tournant légèrement le visage vers son compère du jour il déclara alors à l'Eternel :
Je vais tâcher de régler cela, tues celles qui ne coopèrent pas, excepté la Reine !
Il avait précisé l'immunité dont disposait la régente bien que l'homme masqué l'ait certainement déduit de lui-même au vu des derniers événements mais il préférait avoir une double sécurité que faire capoter leur rendez-vous pour un détail. S'élançant en avant il dépassa rapidement la reine, se stoppant de nouveau face à la chef de la garde qu'il avait envoyé au sol quelques minutes plus tôt. A cette simple apparition la femme recula d'un pas avant que la main de Bêta ne vienne l'attraper par l'épaule, la douleur la forçant aussitôt à demeurer immobile. Elle trembla de peur tandis qu'une nouvelle fois elle se trouvait à la merci de l'homme qui vint lui murmurer dans le creux de l'oreille :
Ta reine va partir, et vous ne pouvez rien y faire ! Tu vas prendre sa place et diriger l'Île pour nous ! Dis à tes soldats de déposer les armes où nous les tuerons toutes !
La combattante pourtant chevronnée de la garde ne pouvait s'empêcher de trembler tandis que la puissante main de Ningen lui broyait littéralement l'épaule, sans réellement réfléchir sa voix s'éleva tandis que des larmes coulaient sur ses joues :
Déposez vos armes toutes !
Une rumeur se répandit dans les rangs tandis que quelques femmes encore un peu sonnées semblaient reprendre connaissance à leur tour. Pour autant aucune des soldats ne lâcha ses armes, toutes demeurant en garde prête à défendre leur reine tandis que la confusion s'installait. A coup sûr elles allaient avoir besoin d'une motivation pour se rendre, une petite démonstration de la part de Mr L suffirait probablement à leur faire comprendre qu'elles n'avaient pas vraiment le choix.
Résumé:
Omicron est projeté en arrière par la reine qui est devant sa hutte alors que des gardes reviennent à elle et se mettent en garde. Ningen accepte la demande et fonce sur la chef de la garde pour l'intimer de rendre les armes, il a ordonné à Mr L de tuer les réticentes.
Bêta = lvl ?? Gardes (20) = lvl 15 Chef de la Garde = lvl 20 Omicron = lvl 32 Reine = lvl 20 Gardes de la Reine (4) = lvl 18
Dead-End
Aggaddon Médixès
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Lun 19 Mar - 20:17
Un Bêta au Pays des Cul-Nus
feat Dead End
Aggaddon écouta le rapide échange entre Ningen et Staz. Apparament la reine aurait le droit à un jolie voyage sans retour. Elle pouvait s’estimer heureuse de ne pas mourir. Son destin dans les mains de Dead End semblait plus ou moins incertain. Cela simplifiait le futur échange avec les deux sbires de la Triade puisqu’ils n’auraient plus qu’à lui amener un fruit du démon, même si trouver une barre d’acier de belle facture n’était pas très compliqué. La résistance de la reine à l’extérieur commencé à se faire entendre, contraignant Mr L à suivre son supérieur à l’extérieur afin de recevoir un ordre de mission. Bêta tourna à peine la tête pour donner ses instructions à L’éternel. Ce dernier jeta un regard à Omicron se demandant pourquoi ce n’était pas ce dernier qui le ferait, mais cela ne lui déplaisait pas. Peut-être que le semi géant devrait amener la souveraine jusqu’au bateau si Staz refusait de s’embêter avec ce sac de chair et de sang. Au moins, on avait confiance en ses capacités.
-À vos ordres, répondit-il fermement.
D’un geste vif, l’agent de North Blue pointa sa machette sur les succubes qui se relevaient alors que Ningen fondait sur la chef de la guerre. La demoiselle ne tarda pas à demander de déposer les armes. Les guerrières ne semblaient pas se décider. L’éternel inspira profondément avant de relâcher sa concentration sur le sol pour se focaliser sur une soldate fonçant sur lui, bien décidé à prouver sa valeur et libérer sa reine.
Le regard du Médixès s’injecta de sang alors que ses yeux se posaient sur les formes généreuses et autres volutes de ce corps de démones. Un rugissement d’outre-tombe jaillit de sa bouche alors qu’il fila en un éclair vers la malheureuse. Son poing frappa la demoiselle à la gorge avant qu’il ne tourne sur lui-même tout en s’accroupissant et en développant la jambe. Son genou frappa l’arrière de celui de la jeune femme qui tomba à la renverse. Déployant son bras dans un mouvement d’une grande précision, il trancha un sein de la jeune femme qui lâcha un cri d’horreur. Sautant dans les airs en effectuant plusieurs roulades, l’homme de North Blue retomba en plantant sa lame dans l’épaule de la guerrière. Mains et pieds posés sur le manche, son vêtement ample et sombre flottant de manière spectrale autour de Mr L, son regard de fou furieux plongea dans celui de la demoiselle qui y vit l’étreinte de la Grande Faucheuse. Reposant ses pieds sur le sol, il enleva son arme du corps de sa proie avant d’entailler le ventre de cette nudiste. Dans le champ de vision d’Aggaddon passait des mirages sanguinolents et des projections illusoires de scène du passé. Il grogna entre ses dents avant que sa main ne s’enfonce dans le corps de sa proie. Il resserra ses doigts autour de l’organe rouge qui fut extraie d’un coup sec. Un ricanement morbide s’échappa de sa bouche alors qu’il broyait le cœur de cette harpie dans sa main.
Un sourire machiavélique se dessina sous son masque. Ces horreurs osant dévoiler leur corps féminins et monstrueux à la vue de tous méritait de loin une mort violente et abjecte. Toutes celles qui oseraient se rebeller contre l’autorité de leur cheffe s’en mordraient les doigts dans les grands caveaux de l’éternel supplice infernal. Ses prunelles se dirigèrent vers une seconde héroïne désirant sauver sa reine à tout prix malgré l’horreur dévoilé par le Médixès luttant intérieurement contre sa folie le gangrénant pour tenter de garder le contrôle de sa raison.
Il esquiva un coup de lance en un seul et unique mouvement. Sa main fila dans l’espace pour saisir le poignet de la demoiselle tenant fermement sa longue arme. Son geste punitif fut sans appel. Il découpa le membre en décrivant un simple arc de cercle avec sa lame. Jetant l’avant-bras au sol, il s’avança, implacable, vers la guerrière, imposant par son simple regard une terreur malsaine dans le corps de son adversaire. La monstruosité canalisé d’Aggaddon ne demandait qu’à sortir. S’élança dans les airs au-dessus de sa proie, il passa dans son dos très rapidement et planta sa machette dans le dos de la pauvre nudiste, raclant la colonne vertébrale. Imprégnant son bras de toute sa rage, il remonta la lame vers le haut pour lui faire tout trancher jusqu’à ressortir du corps. Tournant finalement le poignet alors qu’une partie de la soldate tombait sur le côté, il planta son arme dans le cou de la malheureuse en faisant attention à ne pas toucher aux vertèbres. La membre de la garde chuta, totalement impuissante face à la douleur extrême qui la faisait hurler. Mr L s’approcha, la mine assombrie derrière son masque. Sa main se posa sur le visage de la malheureuse qu’il leva en l’air avant d’inspiré. Lâchant un ultime cri, il mit toutes ses forces dans son assaut. Il amena à toutes vitesses le crâne de sa victime dans l’arbre le plus proche, l’encastrant dedans tout en le faisant imploser à cause de la compression. La puissance de L’éternel n’était pas assez grande pour que des morceaux du crâne vole dans tout les sens, mais c’était amplement suffisant pour que le sang dégouline des restes de la tête de la demoiselle. Il se retourna, toisant les demoiselles avec une férocité à peine voilé. Il se retenait, voyant clairement que sa démonstration sur ces deux pauvres femmes les avait convaincus de ne pas agir. Il fixa à nouveau le sol afin de se concentrer totalement sur autre chose afin de freiner sa fureur.
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Mar 20 Mar - 22:12
Staz et Reine d'Isshimatowanu
-Aha ! Mortel ! -Quoi ? Qu'est-ce que vous...
Elle était définitivement perdue, et le regain d'énergie qu'elle avait pu destiner à Omicron s'estompa sèchement lorsqu'elle vit cet homme nu s'approcher d'elle d'un pas ferme et déterminé sans pour autant se montrer agressif ou belliqueux. Non, il semblait a contrario bien plus doux, bien plus lascif que le reste des intrus présents dans sa hutte... Et elle remarqua sans grande peine que sa présence n'avait pas l'air de le laisser totalement de marbre. Si elle eut une once d'anxiété et d'angoisse, partagée par le fait qu'elle devait reconnaître qu'il était plutôt bel homme, elle se souvint sans peine que l'heure n'était pas aux bécots... L'un des types venait de la contourner et menaçait encore une fois de mettre à mort certaines de ses gardes, selon la demande de celui qui s'était placé sur son trône de manière si inquisitrice quelques instants auparavant. Il était grand temps qu'elle défende leurs intérêts aux côtés de ses troupes... Quelle espèce de piètre dirigeante ferait-elle, dans le cas contraire ? Toutefois, avant qu'elle ne parvienne à atteindre son objectif, Staz parvint à réagir promptement et vigoureusement, démontrant une vitesse prodigieuse qui le porta jusqu'au dos de la Reine avant que cette dernière n'ait seulement l'occasion de s'en rendre compte. Le mercenaire de la Triade, qui se savait en retard, ne prit pas de gants : il l'assomma d'un coup sec derrière la nuque, prenant toutefois garde à ne pas taper trop fort, de sorte qu'elle n'aurait tout au plus au réveil qu'une très légère migraine. Le but n'était pas de la blesser, loin de là... Car les sentiments qu'il commençait à entretenir à son égard, et qu'il aurait bien volontiers qualifié de coup de foudre si on lui avait demandé son avis, étaient bien loin de la seule attirance physique. Isshimatowanu était une île pitoyable, vide de toute intérêt. Elle méritait d'être Reine, bien sûr... mais d'être Reine d'un endroit encore plus grand, plus riche et plus glorieux que celui-ci ! Qu'elle perde tout ce qu'elle avait pu établir par le passé était indéniablement triste, et il en était le premier perturbé, mais il n'était pas du genre à se morfondre du tout. Il n'y avait à la vérité aucune issue souriante pour le pouvoir qu'elle représentait ici : il était simplet, mais il avait au moins conscience de cela.
-Désolée, mademoiselle...
Galamment, il l'attrapa et la prit dans ses bras, la soulevant comme il aurait pu le faire d'une princesse. Pudique, il sembla rougir un court instant tandis que son regard s'attardait sur les formes et les courbes de cette belle créature et il déglutit à l'idée de passer tout un trajet à la chérir et à la porter de la sorte, a minima jusqu'au navire. Finalement, il se fit assez vite à cette idée et se mit en route, jetant à peine un regard à l'attention d'Aggaddon et de Ningen à qui il n'avait plus grand chose à dire. Sa propre part du marché avait été honorée, ils n'avaient plus qu'à donner satisfaction à Agaka, en fin de compte... Lui, de son côté, se fichait bien de l'issue de cette petite histoire dont il ne connaissait en vérité pas grand chose. Son collègue s'était contenté de l'informer quant aux grandes lignes, mais il ne s'était pas vraiment montré expansif et ne l'avait pas enseveli sous les détails futiles... Chose grandement appréciable pour Staz qui, de son côté, n'avait de toute manière pas besoin d'en savoir beaucoup plus. Il était un homme de main, pas un cerveau, et il le démontrait à la moindre occasion. Cette fois, c'en était encore une. Et la prochaine fois que leur route croiserait celle des envoyés de Dead End, il y avait fort à parier que ce serait encore le cas... A moins, bien entendu, que leur situation ne change d'ici-là. La balle était dans le camp de ces contacts énigmatiques, après tout...
Petite poste pour finir et sortir du RP ! Vous pouvez finir à deux !
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Mar 20 Mar - 23:59
Le Pays des Cul-Nus !
Ningen Takai/Bêta - Hidesu Osoro/Mr Y - Joo Hogosha/Miss X
Waaaaaaaaaah mais pourquoi il fait ça lui ?! Mais c'est dégueulasse ! Arrêtes ça je vais gerber ! Je vais...
Comme suite à une parole prémonitoire le chétif blondinet qui était apparu au détour d'une hutte se cacha derrière celle-ci en rendant son repas de manière particulièrement bruyante. Se redressant tant bien que mal tandis qu'il semblait particulièrement pâle il tenta de reprendre contenance et s'avança en s'essuyant la bouche. Détournant rapidement son regard de l'homme masqué dont il avait alors fixé l'œuvre malsaine le jeune homme à l'air particulièrement faible dans son plus simple appareil posa finalement les yeux sur Bêta, lui adressant alors la suite de ses paroles :
Bon vous avez fini votre truc ?! On peut briefer la petite ?!
Bêta était demeuré stoïque devant le déchainement de violence et de folie mélangées dont fit preuve Mr L pour se débarrasser de ses assaillantes. Il n'appréciait pas particulièrement les massacres et le fait de tuer de sang froid, encore moins des personnes qui ne le méritaient pas réellement et ne faisaient que défendre leur île. Mais la compassion était un trait qu'il avait laissé de côté depuis longtemps, s'il était devenu le numéro deux de Dead-End ce n'était pas en rechignant à la tâche. Ses preuves il les avait déjà faîtes et s'il préférait à présent laisser à d'autres la sale besogne il avait derrière lui un chemin de cadavres bien assez fourni. Jetant un rapide coup d'œil au nouvel arrivant il se reconcentra rapidement sur les autres combattantes encore en état de se battre. Mr Y avait quelques qualités, principalement sa dévotion à la cause de leur organisation, mais le combat n'en était absolument pas une et il devrait réagir avec rapidité si une de ces femmes tentait de l'attaquer. Néanmoins la plupart d'entre elles laissèrent tomber leurs armes, certaines fixant l'Eternel et la scène sordide qu'il leur présentait tandis que d'autres ne pouvaient en supporter la vue. Pour autant un cri s'éleva de nouveau tandis que deux gardes s'élançaient vers le masqué, prêtes à venger leurs sœurs d'armes dans ce tragique destin. Les autres soldats semblèrent vouloir reprendre leurs armes pour leur porter soutien lorsque la main de Ningen se resserra sur la chef de la garde et que celle-ci cria dans un sanglot de douleur et de tristesse :
Non !
Toutes à l'exception des deux femmes parties à l'assaut de Mr L se stoppèrent et regardèrent le duo, sans en tenir compte Bêta lança à l'intention de l'Eternel :
Termines avec celles-ci et suis Omicron, je vous rejoindrais plus tard !
Faisant alors signe à Mr Y de se rapprocher il relâcha finalement son emprise sur celle qu'il avait promu au rang de nouvelle régente, celle qui allait devenir Miss X, qu'elle le veuille ou non. Toisant du regard l'assemblée de combattantes il énonça finalement :
Cette femme est votre nouvelle reine et nous représentera ! Quiconque refusera de lui obéir connaîtra le sort de ces femmes ! Si vous tentez de vous rebeller nous massacrerons toute l'île !
Il avait pointé les cadavres que l'Eternel laissait derrière lui en parlant d'une voix forte et décidée, ne laissant aucun doute sur le sort qui serait réservé à celles qui désobéiraient, même s'il n'y en avait aucun ici cela vaudrait aussi pour les hommes qui n'avaient de toute manière pas vraiment une âme de combattant, à l'image de Mr Y. Faisant signe à Miss X qui était tomber au sol de le suivre il s'avança vers la hutte de la reine tandis qu'un murmure de confusion s'élevait dans les rangs des guerrières. La présence d'Omicron et de Mr L calmait encore leurs vigueurs de soulèvement mais il fallait espérer que la présentation morbide qui venait de leur être faîtes suffirait à ne pas les obliger à couper d'autres têtes.
Résumé:
Mr Y débarque, deux soldats ne déposent pas les armes et foncent en criant sur Mr L, Bêta discute et fais signe à Miss X (chef de la garde) et Mr Y de le suivre dans la hutte. Omicron attend Mr L.
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