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Toute la misère du monde n’est rien à côté d’un adieu [PV Méli - Kaze]
Fenice Nakata
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Lun 7 Juil - 23:14

Toute la misère du monde n’est rien à côté d’un adieu [PV Méli - Kaze] Large10
Wasting Away by Tonight Alive on Grooveshark


« Toute la misère du monde n’est rien à côté d’un adieu. »
PV Méli & Kaze

Kernoza et son équipage en tête, les pirates se dirigeaient donc vers le port qui était censé accueillir le navire qui pourrait possiblement remplacer le MOT pour les voyages à venir. Le blondinet, malgré la bonté et l'humilité manifestement naturelles chez l'autre capitaine, ne pouvait pas s'empêcher de lui faire pleinement confiance. Et si les autres profitaient de l'isolement pour Kyoshiro pour le combattre et le terrasser ? La chose, bien que possible, n'était pas vraiment intéressante, quand il y pensait un peu plus longtemps. En effet, le Fenice gardait à l'esprit que ces gars étaient quatorze lorsqu'ils étaient arrivés dans le hangar, un petit peu plus tôt, et qu'une embuscade aurait non seulement été simple à organiser, puisque Tengoku no Seigi ne connaissait pas Area Eleven... Alors pourquoi essayer de les séparer ? Ils ne feraient que perdre du temps. Sauf si on partait sur l'idée qu'ils ne voulaient pas prendre de risques non plus : dans ce cas de figure, tenter de les tuer les uns après les autres serait une chose véritablement sage. Le Shishibukai, soudainement, secoua sa tête de droite à gauche d'un coup sec, chassant ces mauvaises et néfastes pensées de son esprit. S'il se laissait aller ainsi, il mettrait bien peu de temps à succomber à une paranoïa aussi omniprésente qu'omnipotente... Et ses décisions en tant que capitaine d'un équipage en pleine évolution et en pleine progression risquaient forcément d'en pâtir. Il tenta donc de reprendre pleinement possession de ses moyens et continua d'avancer calmement, songeant plutôt au chemin qu'ils prenaient. Maintenant qu'il y faisait attention, le maudit du zoan ne reconnaissait ni les pavés qu'il foulait, ni les maisons qui encadraient les ruelles, aussi stoïques et éternelles que les volcans de South Blue. Nakata prit donc la parole avec un air interrogatif sur le visage :

-Nous ne sommes pas arrivés par là... Il y a plusieurs ports ?

Kernoza se tourna légèrement dans sa direction et hocha la tête avec un sourire aussi sympathique qu'à son habitude, répondant avec empressement et politesse :

-Et bien, oui. En réalité, vous avez du le voir depuis la mer, l'île est un archipel composé de deux îlots en forme de un, ou de i, en fonction du point de vue qu'on prend. L'un des deux est contrôlé par la marine, l'autre est endroit de débauche et de piraterie. Celui-là, en l'occurrence. Du coup, les villes sont étendues sur les côtes, et engendrent des ports d'une taille extrême par endroit.

Le musicien écouta l'explication avec attention et hocha la tête doucement une fois que son homologue eut terminé, signe de sa compréhension. Il songea alors qu'ils risquaient de marcher un certain moment, si le navire en question était positionné loin du hangar, mais se contenta presque mécaniquement de mettre un pied devant l'autre pour avancer. Au final, où que soit ce mystérieux bâtiment, ils finiraient bien par tomber dessus... Peu-à-peu, la méfiance soudaine et piquée à vif par la mort d'Hato en vint à s'endormir, laissant le Fenice dans son état naturel. Désormais, ils étaient presque aussi nombreux que les membres du Arashi Dake, alors en cas d'attaque surprise de la part de ces derniers, Tengoku no Seigi parviendrait probablement à prendre l'avantage... Du moins, il n'y avait plus qu'à l'espérer : dans le cas contraire, ils feraient un bien pitoyable équipage de Shishibukai... Et le Gouvernement Mondial regretterait probablement leur offre s'ils l'apprenaient. Le groupe continua de marcher pendant un instant avant que la blonde, prénommée Monica et apparemment lieutenante de Kernoza, tendit un doigt en direction de quais non loin de là, juste aux abords d'une place assez conséquente où s'entremêlait de véritables lacis d'étals colorés où semblaient se vendre toutes sortes de choses, à commencer par les produits issus de la mer.

-C'est par ici.

De fait, lorsque les pirates prirent cette direction, Nakata les suivit sans poser davantage de questions, se contentant de mettre un pied devant l'autre en détaillant du regard les divers étals avec intérêt. Ce genre de paysages recouverts d'autant de couleurs qu'un oiseau l'était de plume avait le don de titiller son instinct de peintre, et l'envie de prendre une toile pour graver cet instant à tout jamais aurait pris l'ascendant sur sa raison s'il n'avait pas eu plus sérieux à régler dans l'immédiat. Son rôle de capitaine avant tout, celui d'artiste après. C'est avec cette pensée qu'il avança sur les pontons avant que son regard ne tombe subitement sur ce qui leur était offert, ou plutôt sur le véritable chef d'oeuvre qu'on voulait leur offrir. Une caravelle flambant neuve, et d'une taille qui outrepassait clairement celle du MOT. Alors que Kernoza et les autres membres d'Arashi Dake étaient déjà montés sur le navire, le Phoenix s'approcha tout simplement de la coque, muet, et posa sa main sur le bois qu'il caressa doucement, appréciant sa fermeté inébranlable. A vrai dire, même le MOT n'avait jamais été dans un état aussi impeccable... C'était comme s'il n'avait jamais été effleuré par les vagues de Grand Line, ce qui était probablement le cas.



CRÉDIT - FICHE


Du coup, Méliandre, c'est à toi, et ensuite ce sera à Kaze !

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Fenice Nakata
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Méliandre DeVitto
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Mar 8 Juil - 16:30
« Toute la misère du monde n'est rien à côté d'un adieu. »
Tengoku no Seigi



Je n'étais pas réellement pour le fait de tous nous séparer ni même de laisser ma poche de sang de son côté. Certes il aurait été idiot d'agir de la sorte pour nous attaquer ils étaient supérieurs en nombre et probablement de ce fait en force, mais je ne pouvais m'empêcher de penser que la rencontre qui venait d'avoir lieu n'avait rien de bon, rien de positif n'allait suivre ou du moins pas dans l'immédiat. Mon sixième sens me hurlait de fuir au plus vite cet endroit, tout mon être se crispait à l'idée que nous allions encore passer plusieurs heures ici. Non décidément quelque chose clochait avec cet endroit.
Sans faire attention au chemin que nous prenions je suivais le mouvement Ysalis toujours flanquée sur mon épaule qui commençait à se faire douloureuse, c'est qu'elle pesait lourd la sale môme mine de rien !
Finalement après avoir marché un petit moment nous finîmes par arriver sur un autre port que celui où nous avions amarré le M.O.T cette île semblait regorgeait de bien d'endroits m'étant encore inconnus. Je laissais mes yeux courir le long des magnifiques navires présents plus somptueux et imposants les uns que les autres.

Finalement la blondasse finit par nous dévoiler le « cadeau » qu'ils voulaient nous faire. Je reniflais d'un air renfrogné tandis que Nakata lui semblait subjugué par la prestance et la beauté du navire. Trop grand, trop clinquant à mon goût, trop dans la démesure... Alors qu'il le caressait littéralement je le poussais légèrement avant de lui coller Ysalis dans les bras :

« Gardes moi ça que j'aille voir cette... chose de plus prêt puisque tu as l'air bloqué »

Sans attendre la moindre de ses réactions je montais à la suite des pirates la main prête à dégainer au moindre mouvement de leur part. Nakata avait l'air de s'être grandement détendue pourtant je ne pouvais me permettre de faire de même, non il fallait qu'il y en ait au moins un dans le lot qui reste sur ses gardes, au moins l'un d'entre nous qui soit capable de réagir à la moindre tentative de quelque nature qu'elle soit...
Mes yeux se posèrent directement sur l'immense serre qui trônait à l'arrière du navire, puis ils passèrent sur le poste de vigie flambant neuf tout comme le reste d'ailleurs. Finalement Kernoza d'un geste de la main me désigna le poste de navigation.
Je ne bougeais pas, restant de marbre quelques secondes avant de m'en approcher. C'était étrange, vraiment très étrange, je n'avais pas encore vu l'intérieur même du navire mais rien qu'avec ce que je pouvais voir à présent je me sentais mal à l'aise. C'était dans un certain sens comme si ils connaissaient tout de nous, absolument tout. Comment pouvait il en être autrement ? Le pont semblait contenir toutes les installations qui convenaient pour chacun d'entre nous. Vraiment flippant, ils en savaient trop à mon goût...


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Sarab
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Ven 11 Juil - 15:57














Je suis juste derrière

Je n'étais là que depuis peu, cependant tout me semblait plus que familier, je me souvenais encore de ce jours-là, celui où j'avais rencontrer le pirate. Je m'en rappelle encore comme si c'était hier, mais bizarrement, ce n'était pas le moment aux souvenirs. Depuis plusieurs jours nous avions voyagé sur la mer et atteint une petite île du nom de Area Eleven. Les événements s’enchaînaient vite ici, comme si tout était prévu, comme si notre destin était déjà tracé. Rien ne pouvait nous arrêter, étrangement cela ne me gênait pas, cela pouvait paraître anormale, louche, suspect, pour moi, nos pas étaient guidés, comme contrôlé, voir sous la protection d'une entité supérieure. Je marchai, suivant le groupe, il y avait le jeune blond, charismatique, imposant, émanant une aura réconfortante et motivante. Je n'avais pas encore eu réellement l'opportunité de parler, d'échanger avec tous les membres de l’équipage, mais j’avais pu remarquer que chacun avait sa place. Chacun avait un rôle prédestiné, comme une chaîne, chaque personne était un maillon, qui une fois soudé, formait un lien incassable, une organisation de fer. Il y avait aussi une jeune femme, triste, épuisé, sombre et mystérieuse. Je ne l'avais que rarement vu depuis mon intégration, mais mon imagination pousser telle une graine dans un terreau magique, elle grandissait, ne s’arrêtant jamais, des éléments possibles venaient combler les trous réaliser par le fantastique. Je m'imaginant tant de chose à son propos, les sifflements perpétuels du bateau résonnaient à mes oreilles, telle des rumeurs, des ragots, j'avais entendu dire qu'elle buvait du sang, d'autre qu'un être chère venait de la laisser seul. Des mythes vampiriques, rien qui ne pouvait être réel et pourtant, rien que sa présence, rien que d’être à quelques mètres d'elle suffisait pour avoir un sentiment d’insécurité, d'obscurité, je devenais aveugle sur la logique que j'avais tant approché sur ma petite île natale.




Puis soudainement, une clarté m’apparus, la vision me revenu, comme si je venais de sortir d'un couloir non éclairé, comme si je n'était pas présent ces derniers temps. J'avais subit une absence, mon corps me guidait, mais mon esprit était ailleurs, je venais de m'en rendre compte lorsque j’aperçus la coque, le bois travaillé. Un magnifique bateau venait de faire surface de la brume de mes pensées, m'attirant vers la réalité, je contemplais la beauté présente en face de moi, il n’était pas équivalant au bateau de Lunas, mais il allait avoir beaucoup plus d'importance, surtout pour moi. Lors de mon voyage sur l’île de la sagesse, j'avais pu lire des ouvrages à la bibliothèques, des inventions très utiles, révolutionnaire et ce bateau j'allais le transformer petit à petit. Évidemment, je devais d'abord obtenir l'accord du capitaine et de tous l’équipage, mais j'avais prévu le coup, des innovations pour chaque membres, j'allais les surprendre, moi aussi je voulais ma place sur ce bateau, je ne voulais pas être le maillon défectueux, le faible, celui qui peut briser la chaîne. J'observais les salles une-à-une, remarquant le travail, les détails et la propreté, chaque chose était correctement emboîtée. J'étais perdu dans l'analyse de cette œuvre, mais un sentiment étrange entourait notre petit groupe, je pouvais sentir une sorte de méfiance. Alors, j'étais décidé à ne pas interférer jusqu'à ce qu'on me le demande, je restais en retrait, gardant un œil sur le bateau, l'autre sur le groupe.






HRP : Désolé du léger retard, j’espère que le post vous convient ^^ ( Sinon n’hésitez pas a me contacter pour me demander de le modifier haha )
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Fenice Nakata
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Ven 11 Juil - 17:16

Toute la misère du monde n’est rien à côté d’un adieu [PV Méli - Kaze] Large10
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« Toute la misère du monde n’est rien à côté d’un adieu. »
PV Méli & Kaze

Alors que le capitaine de Tengoku no Seigi ne s'occupait de rien d'autre que de toucher la coque impeccable de ce si merveilleux navire, Méliandre, pourtant navigatrice, ne sembla pas autant subjuguée par le charme du bâtiment que son camarade. Chose logique : selon Nakata, elle était plus névrosée que lui, plus matériellement attachée à ses souvenirs. Certes, le blondinet n'abandonnerait pas le MOT de gaieté de cœur s'il devait le faire un jour ou l'autre, mais il se doutait toutefois que ce dernier n'aurait que peu de voyages à faire avant de couler irrémédiablement de toute manière... Et même si ce bateau clinquant l'avait pour l'immédiat séduit, ça ne serait peut-être pas le cas une fois qu'il y songerait à nouveau : à l'instant présent, il se contentait par conséquent d'apprécier la beauté de cette majestueuse caravelle, si gracieusement offerte par Kernoza et les deux équipages. Quoi qu'il en fut, alors que la demoiselle grommelait et lui collait une Ysalis encore endormie dans les bras, le Shishibukai se contenta de la laisser monter en détaillant un peu plus la coque de son regard presque émerveillé. Il n'aurait jamais pensé qu'on lui offrirait un navire aussi somptueux, et au final, le fait de l'accepter ou non ne changerait pas grand chose à la sympathie du geste. Si cela ne suffisait pas à faire en sorte que le Phoenix fasse totalement confiance en ces forbans qu'ils venaient tout juste de rencontrer, une chose était certaine : force était de reconnaître qu'ils montaient tous en flèche dans son estime. Quelque part, malgré sa nature devenue quasi paranoïaque suite à la mort d'Hato, il commençait à avoir du mal à croire que ce genre de personnes ne puissent leur vouloir du mal... Qui diable s'appliquerait à faire un tel cadeau simplement dans la perspective de trahir à l'avenir ? Peut-être que la chose était plus réaliste aux yeux de personnes calculatrices et froides, mais selon le Fenice, ça n'était pas possible, c'était tout bonnement illogique. Quoi qu'il en fut, après un instant de contemplation, le garçon, gardant la gamine panda dans les bras, entreprit de monter sur le navire avec agilité, se retrouvant bien rapidement sur un pont étincelant. Plusieurs choses étaient visibles depuis sa position, mais la chose qui l'impressionna le plus fut manifestement la serre destinée au domaine botanique qu'Holly adopterait sans aucun doute. Si elle revenait un jour ou l'autre, du moins...

Faisant fi de ses inquiétudes, une fois n'est pas coutume, le célèbre forban commença à arpenter le pont sous les quelques regards des membres de l'équipage d'Arashi Dake. Ceux-là restaient calmes et détendus, attendant vraisemblablement que le Phoenix et ses camarades ne terminent leur visite. Nakata cru apercevoir un sourire amusé sur les lèvres de Monica, la seconde, mais il n'y prêta pas plus attention et se contenta d'avancer jusqu'à une porte qu'il ouvrit, lui dévoilant aussitôt les méandres du navire. Tout de bois charmant, et décoré avec raffinement sans que cela ne semble trop noble ou trop pédant, l'intérieur était agréable, personne n'aurait pu le nier. Le capitaine de Tengoku no Seigi se dirigea dans un premier temps vers la salle à manger, où il déposa Ysalis sur une banquette pour qu'elle termine son repos imposé plus correctement. Restant dans la même salle que la petite, le forban se contenta de scruter la mer à travers l'un des hublots. Lorsqu'elle fut réveillée, il lui déclara qu'elle pouvait l'accompagner si elle le souhaitait. La gamine hocha la tête, un peu impressionnée par cette environnement, tandis que le musicien continuait sa visite sans trop se préoccuper d'elle. Il semblait ébahi, émerveillé, comme un homme pénétrant un temple renfermant des millénaires de sagesse et de savoir. A chaque porte qu'il ouvrait, la surprise était à son comble : parfois une salle de bain, parfois une cabine, d'autres fois une salle entière décernée aux animaux de l'équipage... Tout était là. Tout ce dont ils avaient besoin. Kernoza avait veillé à tout, vraisemblablement. Son poste de capitaine devait rendre ce genre de miracles envisageable, après tout...


CRÉDIT - FICHE


Hop !
Un poste un peu plus court pour continuer la visite.
N'oubliez pas d'interagir avec les PNJs si vous le souhaitez, histoire de remplir un peu plus vos postes si vous galérez à faire quelque chose de longueur acceptable ! Je vais essayer de presser le pas avec Kyo, histoire que cette phase du RP ne soit pas trop longue/pénible quand même =)

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Sam 12 Juil - 15:31
« Toute la misère du monde n'est rien à côté d'un adieu. »
Tengoku no Seigi



Je posais une dernière fois un regard furtif sur l'espace de navigation et m'en écartais pour aller poser mon regard sur la mer, des bruits de pas me firent me retourner. Je scrutais le capitaine qui se tenait devant moi sans pour autant ouvrir la bouche, mes yeux parlaient d'eux même. Kernoza vint à son tour déposer ses mains sur la balustrade du navire flambant neuf. Je ne le quittais toujours pas des yeux, aucune confiance, absolument aucune, je ne voyais en lui que celui qui tentait de me défaire de la seule chose me permettant encore de ne pas totalement exploser, de ne pas faire un carnage en craquant littéralement et ce dans tous les sens du terme.

« Je vous sens quelques peu sceptique mademoiselle... L'espace de navigation n'est il pas à votre goût ? Aurais-je omis un détail quelconque ? Mon but est que vous vous sentiez le plus à l'aise possible ici. »

Une lueur rougeoyante passa dans mon regard. Il fallait qu'il se taise et vite, qu'il la ferme et surtout n'ouvre plus la bouche dans les minutes à venir, ni même qu'il m'adresse de nouveau la parole. Je n'avais rien à dire à un homme qui souhaitait me défaire de mon dernier bastion, ni même quelqu'un qui me connaissait alors que je ne savais rien de lui. Mes doigts me démangeaient alors que je sentais la colère m'envahir peu à peu, la mâchoire serrée je lâchais d'un ton glacial et tranchant :

« Il me semble que je ne vous ai rien demandé, j'ai déjà tout ce dont j'ai besoin et même plus sur le Mémoire d'Outre Tombe... Je n'ai pas besoin que vous nous fassiez miroiter votre richesse dont je n'ai que faire... Un navire aussi somptueux fut il ne pourra jamais remplacer un navire vieux et fragile qui lui aura vécu. »

Sans même attendre la moindre réponse de sa part ou un quelconque geste je passais à côté de lui et m'enfonçais à mon tour dans le ventre du navire, passant à côté de Kaze je lui adressais un simple et bref signe de la tête. Retrouvant Nakata et Ysalis à l'intérieur du navire je ne jetais qu'un coup d'oeil rapide et sans intérêt aux nombreuses pièces qu'il comportait. Il y en avait bien trop à mon goût j'avais tout comme j'avais pu le dire précédemment au capitaine l'impression que le seul but de ce navire était d'étaler la richesse de celui qui l'avait commandé. Poussant un énième soupire ponctué par un coup de pied dans la cheville de la part de Ysalis je ne pus me retenir et lâchais à l'intention de Blondie :

« Trop grand, trop m'as tu vue, non sérieusement qu'est-ce-qu'il veut ? Nous prouver qu'il dispose d'une immense fortune ?! Et puis regarde ces installations, non franchement y a un truc louche comment ce type peut en savoir autant alors que nous ne savons rien sur lui ? Et puis qu'est-ce-que tu veux foutre d'autant de cabines ? Rentrons au M.O.T quelque chose cloche ici, depuis que nous nous sommes approchés je sens que quelque chose ne va pas. Et ne viens pas me dire que SA mort et la tristesse qui m'animent fausse mon jugement... Tirons nous maintenant. »


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Sarab
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Mar 15 Juil - 1:30














Je suis juste derrière

Je venais de suivre le groupe, la femme semblait de plus en plus nerveuse, après un long discours, nous continuâmes d'avancer visitant les salles les unes après les autres. Nakata semblait joyeux, un vrai enfant parcourant les allées du bateau, quant à moi, je contemplais le travail fourni pour la construction de cette merveille. Je m'imaginais déjà dans l'atelier en train de concevoir de nouveau objets, il y avait un projet, un plan que je voulais à tout prix réaliser. Une innovations à notre époque, de la magie même selon certaines personnes, mais une fois compris, ce plan permettait la construction d'un système de défense hautement compétant. Un mélange entre le savoir technologique et la puissance des fruits du démons. Une révolution pour les scientifiques, malheureusement, je n'étais pas le premier à en concevoir, effectivement, malgré l'immensité de l'océan, c'était sur le bateau de notre équipage qu'un système comme tel existait. Une sorte de canon qui fonctionnait à la neige, très utiles pour les déplacements, mais rien de bien pratique pour l'offensif. Nous avions besoins d'une puissance de frappe plus élevée pour égaler le titre fraîchement donné à notre Capitaine


Alors je me trimbalai derrière, un peu à la traîne, regardant mes mains, me recoiffant, observant les plissures de mes vêtements, bref je faisais passé le temps et l'ennui comme je le pouvais. Je devais être perdu dans mes pensées, ou encore dans un monde différent, mais bizarrement, en l'espace de quelques secondes j'avais perdu le groupe. Plus personnes aux alentours, un vide agréable, mais étrange, le silence, la solitude ne me dérangeaient pas, cependant, se retrouver perdu alors qu'on pensait le contraire est déprimant voir affolant. Pour combler à ce manque, je décidai de marcher vers la sortie, alors ouvrant les portes unes-à-unes, je redécouvrais les salles pour la seconde fois, je me sentais déjà presque comme chez moi. Le plan du bateau se dessinait dans ma tête, les couloirs, les hublots, les pièces, tout semblait se réunirent pour ne former qu'un.



Alors parcourant l'architecture, très rapidement le pont apparu à ma vision, le ciel bleu écarlate faisait frissonner mes pupilles, le soleil plissait mes paupières, le vent pliait mes habits, un sentiment magnifique que tout navigateur connaît, l'odeur de la mer et le bruit des vagues. Je patientai là, attendant les autres, espérant que la visite se termine promptement.

Sarab
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Mar 15 Juil - 13:45

Toute la misère du monde n’est rien à côté d’un adieu [PV Méli - Kaze] Large10
Wasting Away by Tonight Alive on Grooveshark


« Toute la misère du monde n’est rien à côté d’un adieu. »
PV Méli & Kaze

Le jeune homme était à peine revenu dans la salle à manger, suivi de la gamine sur ses talons, que Méliandre apparut à son tour, dans l'encadrement d'une porte. Ysalis, comme à son habitude, ne pu s'empêcher d'aller la saluer plus ou moins chaleureusement, ce qui eut vraisemblablement le don de lasser la navigatrice qui prit alors la parole à l'intention d'un Nakata attentif. Ce dernier alla s'asseoir sur un canapé, croisa les bras et ferma les paupières en écoutant les paroles de la demoiselle, comprenant clairement ses craintes qu'elles souhaitaient exprimer. Toutefois, ce qui était certain, c'était que même si la mort d'Hato ne troublait pas son jugement, l'alternative de devoir faire une croix à tout jamais sur le MOT n'avait pas l'air de lui faire plus plaisir que cela... Au contraire, même. Quant au fait que Kernoza en connaissait bien plus sur eux qu'ils ne pourraient jamais en savoir sur lui, la chose avait l'air assez simple : eux étaient mondialement réputés dans le domaine de la piraterie naissante, ce qui ne semblait pas être son cas. Dès lors, il était bien plus facile de suivre le parcours d'un Shishibukai et de ses comparses plutôt que celui de parfaits inconnus, faisant visiblement tout pour rester incognito. Du coup, ça n'était pas cet aspect de la question qui dérangeait le blondinet, pas du tout : le fait que l'homme se soit renseigné sur leurs cas pouvait tout simplement contribuer à prouver son honnêteté, qu'il ne voulait les aider que parce qu'ils luttaient pour une cause louable et juste. Concernant le nombre de cabines vraisemblablement trop élevé pour l'effectif réduit de Tengoku no Seigi, pour le capitaine, ça n'était plus qu'une paranoïa maladroite de la part de la vampire : le créateur du navire en question avait probablement souhaité qu'ils puissent jouir d'un espace vital plus ample, probablement pour les futures et hypothétiques recrues. Quoi qu'il en fut, le Fenice n'en était pas pour autant absolument satisfait : il était vrai que le MOT était malgré tout un souvenir imposant dans son histoire, et que l'abandonner de cette manière au profit d'un bâtiment plus gros et plus clinquant n'était pas vraiment dans ses priorités. Ceci dit, il fallait aussi considérer le fait que leur navire arrivait en bout de vie, et qu'ils risquaient de couler sur le trajet qui suivrait, ou bien le prochain... Et étant donné qu'ils étaient une lourde majorité de maudits, la chose risquait de rapidement devenir épineuse. Alors, que faire ? Le Phoenix oscillait dans la raison, qui lui clamait de prendre ce nouveau navire et d'en jouir, et la nostalgie, qui le rangeait clairement du côté de sa camarade. Mais plutôt que de prendre une décision immédiate, le Shishibukai songea plus judicieux de repousser ce jugement.

C'est en prenant la lourde décision de réfléchir plus amplement à la question dans les jours à venir, puisque le Log Pose n'indiquait pas encore l'île suivante, que le Phoenix se redressa en poussant un léger soupir, avant de hocher la tête lentement et calmement. Il prit alors la parole en sortant de la salle à manger pour se diriger vers le pont :

-Oui, rentrons.

Nakata parvint rapidement sur le pont, où Kaze les attendait manifestement. Kernoza et ses compagnons, toujours ici également, regardèrent le blondinet émerger. Leur capitaine s'approcha à nouveau, et demanda avec une teinte de curiosité non dissimulée :

-Alors, qu'en pensez-vous ?
-C'est un beau navire, c'est indéniable. La finition est au rendez-vous, les installations prévoient un grand nombre de possibilités et la coque m'a l'air agréablement solide. Toutefois... J'espère que vous comprendrez que ce genre de décisions ne se prend pas sur un coup de tête.
-Assurément. J'imagine que vous voulez retourner à votre navire ?
-Oui.
-Très bien. Nous allons vous accompagner, alors, c'est sur le chemin. Nous rentrerons ensuite au hangar pour prévenir votre camarade.
-Merci.

Le Fenice inclina légèrement la tête en signe de respect et descendit à nouveau du navire, s'assura que tout le monde le suivait et prit alors la direction du MOT, en essayant de dissimuler ses maux de crâne qui revenaient à la charge, comme si quelque chose de violent venait tout juste de se dérouler. Grimaçant, il porta une main à sa tempe droite qu'il massa, dans le but vain de contenir la douleur. Il ne savait pas ce qu'il se passait, mais si la gravité des actions était proportionnelle à la douleur qu'il éprouvait, une mauvaise surprise risquait fortement de les attendre à leur retour...



CRÉDIT - FICHE


Du coup, on commence à rentrer.
Prochain tour = découverte du MOT qui a coulé, Damon aura sauvé tout ce qui est de valeur, dont les animaux évidemment, et ensuite on apprendra la défaite de Kyoshiro et des autres face aux vilains /o/ (Ou alors, au tour prochain aussi... Je suis pas décidé !)

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Mar 15 Juil - 18:41
« Toute la misère du monde n'est rien à côté d'un adieu. »
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Oui, rentrons ? Hein ?! J'ouvris de grands yeux l'air des plus surprises. Il était sérieux là ? Premièrement il refusait l'alliance de Kernoza et voilà que maintenant il ne me répondait pas la moindre chose si ce n'était que oui nous devrions rentrer ?! La bouche à demie ouverte je ne répondis rien, me contentant de le regarder se diriger vers la sortie. Quelque chose ne tournait vraiment pas rond, il y avait anguille sous roche, il était tout simplement impossible qu'il ne m'ait rien dit, non pas lui, pas après ce que je venais de débiter.
Le rire d'Ysalis ne tarda pas à se faire entendre :

« Haha ! Tu verrais ta tête c'est juste merveilleux ! »

« Fermes-la toi je ne t'ai rien demandé ! »

Dans un claquement de langue je prenais la suite de Nakata qui devait déjà être arrivé sur le pont ignorant totalement la gamine qui je n'en doutais pas se trouvait derrière moi puisque visiblement elle ne pouvait s'arrêter de rire. Elle ne comprenait rien, elle ne comprendrait pas, ce n'était qu'une sale gamine qui ne voyait pas plus loin que ce qu'elle souhaitait voir. Elle avait obtenu ce qu'elle voulait en se faisant accepter au sein de l'équipage mais elle était bien trop jeune pour comprendre tout ce qui avait pu se passer et tout ce qui allait probablement encore se dérouler. Elle m'énervait et dieu seul sait que ce n'était pas le moment de jouer avec mes nerfs, pour tout dire elle m'énervait probablement autant que Blondie, pas plus, non cela devenait compliqué pour le surpasser depuis quelques temps...

Alors que j'arrivais sur le pont Blondie semblait justement avoir terminé une discussion avec Kernoza, sans un regard ni même un mot pour les autres j'emboitais le pas de Nakata en direction de l'endroit où j'avais mené le M.O.T. Il ne me tardait qu'une seule et unique chose, retrouver la cabine de Hato et m'y enfermer de nouveau pour ne plus avoir à voir qui que ce soit et ne plus en sortir avant que nous repartions.
Je ne prononçais mot pendant que nous avancions lorsque je me stoppais soudain avant de me mettre à courir aussi vite que je le pouvais malgré le soleil qui tentait de me ralentir au possible. Un bruit affreux venait de raisonner à mes oreilles alors que je crus reconnaître le cri apeuré de Zima à plusieurs centaines de mètres de là. Il était arrivé quelque chose, il n'y avait aucun doute là dessus. Je n'aurais pas dû les suivre, j'aurais dû retourner directement au M.O.T je le savais... J'aurais dû m'écouter. Complètement affolée et effrayée je me stoppais net sur le quai devant une vision d'horreur, là où j'avais laissé mon précieux navire, là où j'avais laissé la dernière chose me rattachant à tout ce que j'étais il n'y avait rien, absolument plus rien...
Zima émergeant de l'eau et sauta sur le ponton à mes côtés avant de s'ébrouer vivement me trempant au passage, pourtant je ne bougeais pas le moins du monde, mes yeux restant fixés sur ce qui restait à présent du M.O.T, j'étais paralysée, totalement vidée, je ne voyais plus rien autour de moi, seulement ce vide.
L'animal laissa échapper un petit gémissement avant de venir poser sa tête contre mon flan. Mon corps entier se mit à trembler alors qu'un cri de rage sorti d'entre mes lèvres. J'étais à présent seule, totalement seule... Plus rien ne me retenait ici bas...


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Ven 18 Juil - 0:22














Je suis juste derrière


Je venais de voir le groupe arriver, notre capitaine semblait plus que plaisant sur ce bateau, un contraste prononcé avec Méliandre, la joie et la solitude, Nakata était heureux d'être avec son petit équipage, il voulait sûrement que nous nous sentions tous à l'aise. Alors que la femme semblait plus que distante, comme si le monde entier était contre elle, comme si l'ombre était son seule refuge, plus aucun rayons d'espoirs, une aura hivernale l'entourait. Quant à moi, je me trimbalai comme d'habitude derrière le petit groupe, nous avions décidé de retourner sur le M.O.T, le voyage du retour semblait plus calme, apaisant, la bonne fortune nous avait touchée et comme tout événement joyeux, son opposé fini toujours par arriver. Nous venions d'arriver au quai où précédemment le bateau se trouvait, cependant, triste ironie, il n'y était plus. Une carcasse coulait lentement sous mes yeux, un soleil radieux nous avait accompagné le long du trajet, la nature pleurait devant nous, les larmes lumineuses coulait le long des cieux pour chuter dans le puits des tourments. Des vagues s'agitaient, elles devenaient supérieures à l'homme, au fond, la nature reprend toujours ses droits, le bateau semblait disparaître. Une silhouette semblait se dessinait au loin, d’après les livres que j'avais pu lire dans le passé, un passeur se chargé de transporter les défunts vers un autre monde. Cependant, tous ce qui était visible pour moi, c'était un gouffre maritimes aspirant toutes choses présentes aux alentours.




Vue cauchemardesque, vision abyssale, sensation tourmentée, c'est ce que devait éprouver Nakata, la jeune femme et chaque membre de l'équipage, mais bizarrement, ce n'était pas le cas pour moi. Un petit choc émotionnel m'avait parcouru le long de ma colonne, une petite sueur froide avait coulait le long de mon front, mais ils étaient du à la réaction naturelle d'un désastre, et non à la perte d'un proche. J'étais concerné, mais ma part était minime comparait aux autres, je n'avais pas réellement joué un rôle sur ce bateau, cela faisait juste une île que je voyageais avec eux et pourtant, la tristesse qui semblait se dégageait de cette événements semblait me toucher lentement. Dans certains cas, lorsqu'on apprécie notre entourages, leur malheurs deviennent nos problèmes, et ce jour-là, je compris que la solitude, que l'écart, la peine ne devaient pas être gardés pour soi-même, mais qu'ils se partageaient naturellement avec ceux qui s'en préoccupaient.
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Ven 18 Juil - 1:01

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« Toute la misère du monde n’est rien à côté d’un adieu. »
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Ironiquement, sur le trajet du retour, la seule animation qui intervint fut, vers la fin, le départ de course de la vampire qui, sans prévenir, s'éloigna du groupe avec détermination, comme si rien ne semblait pouvoir l'arrêter. Et cela coïncida étrangement avec les maux de crânes encore plus cinglants qu'éprouva Nakata à cause de son haki de l'observation, encore au stade d'éveil, tant et si bien que ce dernier en reçut immédiatement l'intime conviction : quelque chose d'autre venait tout juste d'avoir lieu, quelque chose de dramatique pour Tengoku no Seigi, et qui continuait, bien sûr, la lignée malchanceuse entamée quelques jours plus tôt avec la mort d'Hato et le départ d'Holly pour sauver l'un de ses amis. Ce fut d'ailleurs à elle que songea le blondinet, en premier lieu : était-ce à elle qu'il arrivait tout juste quelque chose d'effarant ? Avec un peu de bon sens et un tantinet de réflexion, le Shishibukai comprit aisément que non, ça n'était pas le cas : déjà parce que la rose se trouvait probablement à des centaines de kilomètres de cette île qu'était Area Eleven et que son haki était encore trop peu inexpérimenté pour lui permettre d'entendre des voix d'aussi loin, et ensuite parce que la navigatrice, sur le même raisonnement, ne possédait probablement pas une ouïe assez performante pour l'entendre et voler à son secours. La deuxième option qui intervint pourtant était clairement plus plausible : le fait que quelque chose ne soit arrivé à Kyoshiro, que cela soit à cause de l'équipage de forbans avec lequel il était resté ou bien à une quelconque cause extérieure. Et si le combattant n'avait pas les pensées assez claires pour savoir si la piste était plausible, une nouvelle fois, ce fut la vampire qui lui en indiqua le contraire : ce n'était pas la direction qu'elle prenait... Et d'ailleurs, il n'y avait probablement qu'une seule chose pour laquelle Méliandre pourrait ainsi courir, à cette heure bien trop complexe à vivre : le MOT, et les souvenirs qu'il transportait sur ses flots. Un lacis d'émotions sibyllines s'emparèrent immédiatement du Fenice : angoisse, frayeur, regret, impatience, tristesse et nostalgie, névrose et appréhension, malaise et oppression... Désormais, il en avait l'intime conviction, plus ferme encore que lorsqu'il avait compris que quelque chose ne tournait pas rond du côté de son bras-droit : quelque chose venait d'arriver au MOT, et rien ne serait plus jamais comme avant.

C'est pour cette raison que le forban se mit à courir derrière sa camarade, sans plus poser le question, devant les regards surpris de Kernoza et de ses compères. Toutefois, ceux qui possédaient le haki de l'observation se concentrèrent davantage pour en user dans cette direction, et ce qu'ils découvrirent fut plutôt effrayant. C'est pour cette raison qu'eux aussi se mirent à poursuivre le Phoenix et la vampire, jusqu'à ce que tout se beau monde ne se retrouve devant les vestiges coulants d'une épave trop vieille et brisée pour porter qui que ce soit. Méliandre était désormais aux côtés de Zima, et les autres animaux étaient également sur les quais, en compagnie des objets de valeur de l'équipage, comme les Den Den Mushi et les instruments du capitaine. Nakata cligna des paupières devant ce spectacle désolant, n'en saisissant dans l'immédiat pas toute la gravité. Il fit cinq ou six pas, comme vide d'expression, pour se rapprocher de l'endroit où gisaient mollement les restes de celui qui avait autrefois porté son drapeau et ses idéaux. C'est à cet instant qu'il se prit soudainement conscience de ce qu'il venait de se passer, et une autre personne lui revint toute aussi vivement en mémoire : Damon. Il ne fallut qu'y penser pour que l'ancien révolutionnaire n'apparaisse soudain, émergeant de l'eau en crachant et en reprenant difficilement son souffle. Il remonta sur le quai, trempé jusqu'aux os d'eau salée, et déposa les sabres d'Hato près du reste des objets épargnés par les flots, ainsi que les animaux. Le bretteur tourna son regard en direction de son ami d'enfance, qui remarqua alors sur son corps une immense blessure de l'épaule jusqu'à la taille. Faisant fi de cela, prouvant une fois de plus une volonté hors norme, le vigie s'approcha de son capitaine et tomba à genoux, posant un poing sur le sol et s'inclinant devant le Shishibukai avant de hurler, la voix chargée de remords et de regrets :

-Je n'ai pas pu les empêcher de couler le MOT ! J'ai perdu un combat, et j'ai failli à ma tâche !

En bon bretteur, il ne demandait même pas au Phoenix de l'excuser pour cela, se haïssant probablement tellement qu'il ne le voulait même pas. Toutefois, le Fenice, toujours muet, s'approcha de lui jusqu'à passer à côté de lui, marquant un temps d'arrêt suffisant pour poser sa main sur l'épaule de son comparse, en unique signe d'empathie. Unique signe, pourtant chargé d'émotions, tant et si bien que le sabreur serra les dents avec haine. Le zoan, quant à lui, s'approcha de ses animaux jusqu'à ce qu'Element, le faucon, ne vienne se poser sur son épaule. Il prit alors la parole, laissant s'échapper son ire, sa fureur et son animosité :

-Je ne sais pas qu'ils sont, je ne sais pas ce qu'ils veulent, mais ils paieront. Même si je dois me damner et m'arracher les bras pour ça, je le leur ferai payer.

Ses poings se serrèrent jusqu'à se que ses ongles ne viennent faire saigner les paumes, de minuscules flammes azures venant se fixer sur la plaie avant de croître exponentiellement, telles de puissants torrents jaillissant de ses mains pour remonter jusqu'à ses coudes. Le jeune homme se tourna en direction de Kernoza et prit la parole avec la même intensité que précédemment :

-J'accepte ton navire.

L'autre capitaine, lentement, hocha la tête pour approuver. Il n'avait pas grand chose d'autre à faire, de toute façon... Du moins, c'est ce qu'il croyait. En effet, Damon le regarda à son tour et prit la parole vivement :

-Ils venaient des hangars, et l'un d'entre eux avait une jeune femme sur ses épaules. Je ne sais pas à quoi cela rime mais...

Et il n'eut pas le temps de terminer sa phrase car, dans le même état que Nakata précédemment, les membres de l'Arashi Dake se mirent à courir en direction du hangar, les cœurs battants.
Pour le meilleur comme pour le pire, une union venait de naître.
A son tour, le Fenice se mit à avancer, moins promptement, en direction des hangars. En passant à nouveau à côté de Damon, il prit la parole une fois de plus :

-Repose toi, panse tes blessures et relève la tête. Tu auras une occasion de te venger, je te le promets.

Et ces paroles, ou tout celles du moins la dernière phrase, s'adressaient également à Méliandre...


CRÉDIT - FICHE


Vuala. Du coup, sûrement plus qu'un poste de Méli et un de Kaze, et on passera à un autre RP !

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Méliandre DeVitto
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Le peu que j'avais pu retenir en moi était en train de se déverser, la rage, la colère se mêlèrent pour ne faire plus qu'un, une vague mortelle et destructrice. Un mauvais cocktail pour un être tel que moi, je sentais tout mon corps se contracter alors que les derniers vestiges du Mémoire d'Outre Tombe étaient en train de disparaître à tout jamais dans les flots de Grand Line. Ma mâchoire se serra, il allait y avoir du sang, énormément de sang si j'arrivais à mettre la main sur ceux qui avaient réduit à néant mon passé, mon présent et probablement mon avenir.
Lorsque Nakata ponctua sa dernière phrase par un « Tu auras une occasion de te venger, je te le promets », je tournais la tête vers lui avant de lâcher d'un ton assassin :

« De toute façon, que tu me donnes ou non cette occasion, elle aura lieu et tu ne pourras pas changer l'issue de cette vengeance, quoi que tu dises, quoi que tu fasses. Ne me considères plus comme faisant parti des tiens. Je ne suis plus qu'un monstre. »

Je détournais le regard, le reposant sur la mer et les dernières bulles qui émergeaient, dernier signe de vie du M.O.T qui bientôt ne se trouveraient plus qu'habité par de simples poissons et crustacés. Je me baissais et ramassais les sabres de Hato avant de les attacher à ma ceinture en compagnie de celui que j'avais subtilisé sur Graou Island, récupérant ses Den den mushi je les glissais ainsi que mes instruments de navigation dans ma poche sans adresser le moindre regard à Damon. Zima dont Kiarpz était tout tremblant de froid campé sur son dos me tendit un sac détrempé dans lequel se trouvaient les livres subtilisés dans la bibliothèque du Comte. Cette bête était des plus intelligentes, je lui grattouillais le menton pour la remercier tandis que Ysalis restait en retrait et inspectait la blessure de Damon.
Profitant de ce moment pour murmurer à Zima de veiller sur elle jusqu'à ce que je revienne, je détallais dans les rues, j'avais besoin d'air, j'avais besoin de respirer avant d'exploser, je devais quitter cet endroit de malheur, au moins quelques heures, le temps de me calmer, le temps de taire cette colère jusqu'à pouvoir la contenir afin de ne la laisser ressortir qu'au moment le plus opportun. Je savais que si je restais une minute de place ici, devant le dernier endroit où reposerait le Mémoire d'Outre Tombe, tout allait recommencer.
J'allais me retrouver des années en arrière, ces années où je n'étais pas à même de me contrôler, ces années où ils finissaient tous dans un profond sommeil dans le meilleur des cas. Si je laissais tout repartir ainsi je ruinerais des années durant lesquelles Hato avait donné le meilleur de sa personne, ces années qu'il m'avait entièrement consacrées pour me prouver qu'il existait autre chose dans la vie que la violence....
Il est pourtant des démons contre lesquels on ne peut lutter indéfiniment, plus le temps passait et plus je me disais que finalement cela était peut être ma réelle nature, peut être que le vieux avait raison après tout, on peut décider certes de le combattre, mais il est encore et toujours là pourtant, oui après tout ne dit on pas que « chasser le naturel et il revient au grand galop » ? Je ne suis qu'un monstre et je le resterais. Partir, il fallait partir. Tout effacer, tous leurs souvenirs, la moindre bribe de ma présence, ce serait mieux pour eux, pour moi, pour ce que j'avais été, pour ce que je suis, et ce que je serais à n'en pas douter.

Une silhouette vêtue d'une cape et semblant porter à la fois toute la haine et toute la misère du monde s'enfonça au plus profond de la ville, entourée d'une aura des plus sinistres et dont les desseins encore inconnus s'annonçait des plus funestes...


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Mer 23 Juil - 3:19














Je suis juste derrière


Les réactions étaient différentes, je m'y attendais, de mes petits yeux j'observais la scène, tout semblait flou, un nuage opaque recouvrait mes pupilles, une fine pluie coulait le long de mon visage. Un changement de temps considérable, un soleil radieux disparaissant lentement pour laisser place à des nuages de tourments, évidemment, la météo restait la même, cependant dans nos esprits, c'était une autre histoire. Les réactions étaient les mêmes, je m'y préparais, du haut des quais, je voyais les gens furieux s'éloignaient difficilement, une clarté se dessinait au loin, celle de l'espoir, elle résonnait dans mes yeux, mais aussi ceux de Nakata. Beau contraste pour un monde plus joyeux, l’évolution, j'avais pu lire dans des ouvrages que les espèces s'adaptaient à l'environnement, mais mes constations étaient différentes. On modifié la nature, essayant de se l'approprier, les rôles s’échangeaient, la faune et la flore cherchaient des moyens de vivre avec l'humain, elle reprenait ses droits petit à petit, mais restait secondaire. Comme moi, j'étais secondaire dans cet événement, j'essayais de me rattacher au malheur de l’équipage, mais y rester à l'écart, je ne pouvais comprendre réellement leurs tristesses. Je n'avais jamais voyagé longtemps sur le même bateau, je n'avais jamais créer de liens avec un bien matériel, seul ma famille avait de l'importance, mais ceci allait changer. Bien sur je ne le savais pas à l'époque, les choses se seraient passées différemment si c’était le cas, mais le destin est meilleur lorsque c'est l'inconnu qui nous guide, si nous savions tout ce qui se passerais dans l'avenir, comment pourrions nous changer d'idée, comment pourrions nous avancer, l'on subirait une peur du futur, cherchant à ne pas le modifier ou inversement, utilisant tous les moyens possibles pour l'affecter, mais ceci sans jamais pouvoir le changer.


Je contemplais la nature humaine à l'état propre, la femme nommait Méliandre s'en allait, empli d'une rage, d'une fureur incontrôlable, je pouvais le sentir, un pouvoir mystique selon certaines personnes, moi je préférais l'appeler l'empathie. Un orage survolait cette personne, à vrai dire, une tempête était au-dessus de nous tous, des éclairs de vengeances se profilaient au loin, le tonnerre de la justice résonnait dans nos mœurs, nous étions prêt à faire subir le courroux aux gens qui avaient oser détruire le rêve de l’équipage. J'étais prêt à prendre part à cette bataille, enfin déterminé à m'impliquer dans l'objectif commun que nous nous étions donné. Bizarrement, à ce moment précis, des tas de sentiments me percutaient, j'avais envie de partager mes ressentis, de parler, mais je ne pouvais pas, échanger était prioritaire, mes si nous partagions toutes nos pensées, nous serions pris pour des fous, alors je me contentais de suivre le groupe.


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