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Mer 12 Fév - 17:21
Le Royaume de Trader était le point final de la navigation sur South Blue. Toute personne souhaitant rejoindre Grande Line en passant par Reverse Mountain se devait de passer la. Trader était une île marchande où on trouvait de tout. C'était aussi la dernière qui certains voyageurs visitaient avant de perdre la vie en voulant rejoindre la route de tous les périls. Pour Jack aller sur Trader n'était qu'une étape, il savait pertinemment que Reverse Mountain ne serait pas la fin pour lui. Il savait naviguer et même si le Charon était une épave, il allait justement en faire un navire capable de vaincre les flots en se rendant sur cette île.

L'escale durait depuis plusieurs jours, les réparations du navire allaient couter cher mais les Shamrocks pirates avaient fait pas mal d'économie en allant ici et la. Jack une fois amarré au quai était allé voir un armateur pour qu'il lui trouve un bon charpentier. Une fois celui-ci engagé, il entama la réparation complète de la coque, du pont et des mâts pendant qu'une autre partie de son équipe refaisait à neuf les voiles et les cordages. Les canons trop vieux et trop rouillés allaient eux être tous remplacé. Le vieux rafiot maudit et hanté allait connaître une nouvelle jeunesse, lui qui voguait depuis maintenant trois siècles depuis la date gravé sur la poutre principale de la coque. Le Charon prenait l'eau à plusieurs endroits, ses voiles en lambeaux ne prenait pas assez le vent et le pont était aussi troué qu'une veste dans une armoire remplie de mites enfermée depuis cinq ans.

Pendant que le Charon se voyait avoir un petit lifting obligatoire pour arriver à naviguer sur Grand Line, Jack ainsi que les autres membres de l'équipage vaquèrent à différentes activités. Pour Jack ce fut bar, achats, bordel, baston pour résumer. Il dépensa des berrys pour s’offrir quelques armes bien utiles pour lutter contre la Marine, les pirates ou la population locale des différentes îles. Il fit aussi le stock d'alcool du navire, ne sachant pas ce qu'il trouverait après  Reverse Mountain. Il acheta aussi log pose et denden mushi et autres bricoles nécessaires. Et enfin il tira des coups et en but pas mal dans les deux ordres voir en même temps... Maintenant cette longue escale touchait à sa fin, bientôt il allait rentré là où sa vie avait commencée. Bientôt il retrouvera les eaux mouvementée de Grand Line. Il éclata de rire à cette idée et termina sa bouteille de whisky tout en regarda les ouvriers finir de réparer le Charon. Le lendemain, ils allaient le remettre à flots et l'aventure des Shamrocks allait recommencer.
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Mer 12 Fév - 18:44
-Paraît qu'il y a une île similaire sur les autres Blue. C'est quand même vachement pratique. Bon, tu me diras, vu le passage de navire, c'est une mine d'or le truc mais quand même. C'est presque comme si quelqu'un avait mis le même emplacement dans chaque blue pour que ça soit égalitaire. 

Techniquement non, Silence ne dirait rien à son capitaine. C'est le souci quand on est muet, tout de suite former des mots devient très compliqué. Heureusement pour le chauve, avec les mois, lui et son supérieur avait réussi à mieux communier. Notamment grâce à l'aide d'un des fantômes du navire qui se trouvait maîtriser le langage des signes.

-Comme c'est opportun !


Le fait est, cela l'était. Lui et son compagnon marchait au milieu d''une galerie marchande. La ville avait installé une verrière entre les divers bâtiments ce qui créait une ambiance des plus chaudes même en cette fin d'hiver. C'était simple, avec les lianes et autres parterres de fleurs, Jackson se croyait dans les magnifiques jardins de botanique de l'université Saint Jack. L'ambiance, l'odeur, les gens gentils et l'absence de SDF mendiant à qui mieux mieux provoquait chez le pirate un étrange sentiment de bonheur. Il en serait presque à danser. Dans les faits, il parlait fort, riait encore plus et agitait sa canne avec vitesse de droite à gauche. Silence l’arrêta pourtant, son énorme paluche se posant sur l'épaule de son supérieur. Et on sait tous qu'il a des mains énormes, il faut bien ça pour autant astiquer ses « lames ».

-Une forge !  Naïce !


Depuis qu'Old Jack, le pervers des sables leur enseignaient sa religion et sa langue maternelle, parfois, des mots popaient dans les discussions de l’équipage. En l’occurrence, le synonyme de sympa. Surtout que la forge qui se découvrait devant les yeux du pirate n'était en rien comme il l'avait imaginé. Pas de truc poussiéreux, pas de charbon et pas de chaleur intenable. De l’extérieur en tout cas. C'était propret, couleur rose bonbon et bardé de trucs fluo. 

-Une idée de ce que c'est Sil'?


Un instant silencieux, comme d'habitude dira certains, le voltigeur dut probablement mimer une réponse mais Jackson sauta sur place avant de courir devant la boutique, l'ignorant superbement. 

-De l'or ! C'est de l'or ! Mon précieux...


Sauf que non. Ce n'était que du plaqué , des feuilles d'or minutieusement placé sur du simple métal. Beaucoup moins cher mais un travail de pro ! Aussi, excité comme jamais, le jeune homme entra dans le commerce avec son ami. Quelle ne fut pas sa surprise quant au lieu de la petite boutique, il se trouva sur une sorte de plate-forme métallique. Un escalier en colimaçon en descendait jusqu'au sol d'un grand hangar. Ce dernier ne devenait d'ailleurs visible qu'après une bonne cinquantaine de marche. Seul un écriteau « Chope Donestaire ».

-Ho? Un forgeron mariniste? C'est rare ça non? Tu n'as jamais pensé à prendre un perroquet qui parle à ta place? Tu sais un truc symbiotique, ça doit bien exister sur Grand Line...non? Bon tant pis.


Bon ban mal an et surtout après bien trois cents marches, les deux camarades finirent par arriver au sous-sol. Un rail sortait d'un mur sur leurs gauches pour aller jusqu'à une porte gigantesque, la taille du hangar en fait. Seul une version miniature, une petite ouverture de taille humaine sur le côté laissait une douce lumière jaune s'en échapper. Avec elle, des sons métalliques et la fameuse chaleur qu'on attend dans une forge. Un petit comptoir était toutefois présent, juste en face de l'escalier métallique. Une petite sonnette et une machine à taper pour tous ornements. Face à l'absence de vendeur, le sociologue se décida à appuyer sur l'objet sonore pour notifier leur présence. Un homme sortit peu de temps après de la petite porte, sa longue cape encore en train de brûler.

Spoiler:

-C'est pour ?

Interloqué, Jackson ne put prononcer une parole. Ironiquement c'est Silence qui réussit à se faire comprendre. Probablement que la langue vendeur-client était la même peu importe celle que vous parliez.

-Des clients ! Trois le même jour ! Parfait ! Bon bah suivez-moi, j'ai tout mon équipement derrière. C'est que je fais pas dans le chipe moi. Le haut de gamme !

Et c'est là que la deuxième claque du jour frappa les deux pirates. Lorsqu'ils entrèrent dans le « vrai » hangar. Un truc immense avec ni plus ni moins qu'un robot géant assis par terre. De nombreux ouvriers travaillaient dessus mais l’appareil était clairement en aucun état de fonctionner. De large portion de surface était ouverte, laissant voir un bordel de fil, de trucs électriques et de choses mécaniques. Un tel fouillis qui était loin des connaissances du sociologue. Ha si ce robot était un peuple à étudier...oui, là ça serait tout à fait différent.

Spoiler:

-Hum... c'est plus grand à l’intérieur. « Bigueure hinezy hineçaïde »comme dit Jack.

-QUOI ?


Deux voix prononcèrent les dernières paroles, surprises. La première, le commerçant qui n'était qu'à quelques pas d'eux. Même si on pouvait rien voir avec son masque ou sa combi. Ou sa cape toujours en feu. Il comptait s'en débarrasser ou l'éteindre? Dans tous les cas il se retourna et se rapprocha directement de ses clients, en un pas, avalant la distance les séparant.

-Vous parler langlais? Vous êtes mariniste?

Ne sachant que dire, les deux pirates se jetèrent de petit regard alors que l'homme avait posé ses mains sur leurs épaules dans une étrange attitude fraternelle. Face à la crise de silence du voltigeur qui arrivait PILE AU BON MOMENT, le capitaine prit la parole.

-Heu... oui, oui c'est ça. On est mariniste. Haine des fruits du démon, tout ça, tout ça... Hein silence? Hein?


Le marchand s'illumina, en pleura presque. Ou tout du moins c'est ainsi que Jackson le traduisit. Ses lunettes s'allumèrent par contre, réellement mais le leader des shamrocks préférait ne pas savoir d'où ça venait. On nettoie son robot sale en famille et tutti quanti. La seconde voix vint d'une boîte de conserve aux fruits. Du démon. Brook leur faisait de grands signes de la main, un sourire de la même taille sur le visage. Lui aussi avala l'écart en quelques enjambés, venant à leur contact.

-Brook... mais que fais-tu là?


Les yeux du professeur Lewis sautaient de l'un à l'autre, voire même à silence. Son trouillomètre criait « alerte rouge ! Alerte rouge! » Trop de personnes, trop de choses en mouvements, trop d'inconnu.

-ET PUTAIN DE TROP DE ROBOT. Hum... pardon, je voulais dire, j’adore les robots. Yeah...




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Jeu 13 Fév - 0:56
    Vous savez, les connaissances assez limités en Englais, comme Brooks disait si bien avec son accent métallique, généralement ça posait des problèmes durant la conversations avec son nouveau mécanicien préféré, Simon XVIII De la montagne violacée. Un type sympa ce Violacée, comme il aimait si bien se faire appelé, pour des raisons obscures, le Cyborg l'avait rencontré alors qu'il venait acheté une cargaison d'obus explosifs et avait remarqué sa petit choppe de 73 employés fabricant des robots plus ou moins immenses. Notre jeune héros s'était alors infiltré de la façon la plus discrète possible, en passant par la porte d'entrée, dans cette entreprises robotisée pour faire l'état des lieux et vérifier s'ils ne pourraient pas l'aider avec sa petit douleur au dos. Une drôle d'histoire ce truc de dos, il avait décidé de jouer à "Qui peut lancer la balle de plomb sur l'autre le plus fort" ou QPLBPSAPF avec Drake et c'était probablement la première fois qu'il avait perdu à ce jeu. Le second des Shamrocks avait lacé la balle de plomb sans vraiment dire au Cyborg qu'il comptait le faire et lui pliât la majorité des plaques de blindages du ventre et du dos, causant une certaine douleur et l'obligation pour Brooks de marcher en regardant ses pieds.

    Donc, revenons à Sieur Simon Violacée non? Il était donc entré dans son échoppe, plié en deux comme la compagne du vieux pervers après qu'il ai décidé de faire jouer son mini-Joe, demandant des services tout en regardant les robots géants. Les deux hommes avaient établi une belle relation, s'offrant services mutuels, Violacée lui réparait ses petits problèmes courants et en échange il pouvait appliquer la technologie gouvernementale sur ses créations. Ainsi, Brooks avait réglé son problème de réparations que le docteur à bord ne pouvait réparer et le marchand avait trouvé une bonne source d'informations sur les nouvelles technologies gouvernementales. Le marchand aimait aussi faire quelques expérimentations sur notre jeune Cyborg, lui offrant parfois quelques amélioration qu'il ne pouvait refuser. C'était la raison de sa présence ici, il s'y était rendu immédiatement après que le navire des Shamrocks ait accosté au port pour s'y faire installer une nouvelle arme qui risquait de faire pleurer l’engin du vieux. Il essayait tant bien que mal d'apprendre cette nouvelle langue, ignorant au plus possible les mentions de religion au passage, considérant que Violacée était un bien meilleure enseignant que le vieux.

    C'est ici que la référence de l'englais au début de toute cette histoire prends forme... Bien-sûr, si vous préférez ignorer mes déblatérations de narrateur vous pouvez aussi bien passer directement à se passage... Ha? Vous avez été obligé de lire toute cette merde pour arriver ici? C'est si triste. Jackson était entré dans la boutique/usine avec le silencieux, celui qui parle pas, Violacée s'était occupé d'aller les voir alors que Brooks attendait sur la table d'opération, ne sachant pas vraiment qui était arrivé jusqu'à ce que son bouffon de Capitaine décide d'ouvrir sa grande bouche. Brooks, considérant ses capacités limités en Englais avait traduit incorrectement la phrase de Jackson, résultant en un gros "QUOIIIIIII?!" en se relevant, ventre métallique ouvert, sur la table d'opérations. Voyez-vous, les bon connaisseurs en Englais auraient entendus : C'est plus gros à l'intérieur que dehors", mais notre jeune être métallique avait plutôt entendu : "C'est moins grand que ta mère", une erreur toute simple, qui suffit pour mettre le Cyborg en rogne.

    Il se relevât, fermant sommairement son ventre, s'avançant vers son Capitaine, agitant sa main et arborant un de ses fameux sourires de haine qu'il aimait bien montrer juste avant de vous déplacer les couilles derrière les yeux. Faisant presque trembler le bâtiment à chacun des ses pas pour calmer sa frustration, il redevint serein quand le Capitaine demandât ce qu'il faisait ici. C'est fou comme une simple question pouvait faire changer l'humeur de ce robot, un véritable enfant.

    « Je suis venu voir mon vieil ami Violacée pour me faire installer un nouvel engin destructeur... Et vous capitaine? Vous êtes venu acheter des robots? »

    La réaction plutôt insultante qui suivit de la part de Jackson lui donnât une bonne idée qu'il n'était là que par hasard... Pauvre type vert et ses peurs de tout.
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