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Maître-Jeu
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Dim 1 Déc - 17:44

Ohoho ! Les petits cookies et le lait que vous avez laissé à côté de la cheminée ont attiré la sympathie du vieillard de Noel !


Il est temps de rendre hommage à vos talents d'écrivains pour ce concours ! Vous avez carte blanche pour réaliser un texte qui distraira l'ensemble des lecteurs au travers d'un seul et unique thème commun à bon nombre de concours :
"Le renouveau"


Dans cette optique, voici des phrases imposées qui devront alors apparaître quelque part, de la façon que vous le souhaitez. Vous avez jusqu'au 20 Janvier.


"Oh c'est quoi ? C'est nouveau ?"
"Je revis !"


Des lots ! Oui des lots pour les trois gagnants ! Le premier choisit un lot parmi les trois, le deuxième prend un lot parmi les deux restants, le troisième prend le dernier lot !



-> Un Arc d'Infinité. Cet arc permet, grâce à son système de dials et à sa dangerosité, de tirer des flèches faites d'un condensé d'eau sous très haute pression et d'air, permettant ainsi non seulement de lancer une attaque unique mais aussi de faire pleuvoir des hordes de flèches sur vos ennemis.

-> Brise-Crâne est une arme plutôt exceptionnelle. Cette épée aurait été forgée en écailles de dragon pour la poignée, et en os de dragon pour la lame. Rendue tranchante pendant la forge, et issue d'une espèce aujourd'hui disparue, cette épée est réputée pour n'avoir de concurrent que le diamant et le granit marin en solidité.

-> Igneel est une masse en alliage, recouverte de piques par lesquels du feu peut sortir : grâce à son système de Pyro-Dials intégrés, cette arme permet non seulement de lancer du feu mais aussi de l'absorber jusqu'à saturation de l'objet.

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Auster Litz
Auster Litz
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Sam 18 Jan - 15:07

Concours d'écriture !





  • Pour participer au concours, je propose 3 fables qui prennent lieux à la fin de l'hivers et au début du printemps, symbole de renouveau des saisons et de la nature. J'espère que ça correspondra aux attentes
    Enjoy




    Le Renard et la Louve

    Dans une forêt, une Louve d’une grande bonté reconnue comme la mère des lieux se promenait, à la recherche de voisins. La fin de l’hivers approchante, elle cherchait des volontaires pour organiser la grande fête du printemps. Après une longue marche, elle se retrouva avec une liste satisfaisante de personne motivée. Elle tomba finalement sur le Renard. Après l’avoir salué, elle lui proposa de participer à la préparation de cet évènement annuel. Le goupil avait une petite mine et le ventre maigre lui dit :
    « Je ne peux vous aider, une branche mal placée au début de la saison froide m’a esquinté une pâte, je n’ai pu chasser et je meurs de fin… Peut-être n’arriverais-je pas même jusqu’au printemps. »
    Instinct maternel ou bonté d’âme, la Louve lui demanda de patienter quelque temps avant de revenir avec quelques mulots, une perdrix et un faisan. Le Renard n’en revenait pas, il se régala, puis boita doucement en murmurant :
    « Ma gorge est si sèche, le ruisseau si loin… »
    Alors, la Louve parti pour lui et revint en tirant un bois creux remplis d’eau.
    « Je revis. Vous êtes trop aimable, je voudrais bien rentrer dans mon terrier mais des débris en ont bouchés l’entrées. »
    L’épaulant, la gente dame le conduisit chez lui et effectivement, un glissement de terrain avait apporté un tas de branches devant sa porte. Pas infaisable, la besogne était surtout une question de temps pour déblayer tout cela. Cela fait, le Renard se jeta dans sa maison souterraine et se coucha. La tête à l’entrée du trou trop petit pour elle, la Louve lui demanda :

    « Maintenant que vous allez pouvoir vous reposer, viendrez-vous m’aider pour organiser le jour du printemps ? »

    Sur ce, le Renard y répondit :

    « Le jour du Printemps dites-vous ? Je pensais que vous me parliez de la semaine suivante. C’est bien dommage, j’ai déjà une affaire de prévu ce jour-là. Merci de votre attention, je m’en vais dormir maintenant. »

    Sur ces derniers mots, la Louve reprit son chemin, un sentiment étrange de s’être faite rouler dans la neige.

    Dans cette forêt comme dans la vie, il y aura toujours un profiteur pour abuser de la bonté de certains.




    La fête des animaux, la Pie et l’Oie

    Quand les hirondelles traversent le ciel annonçant le printemps les animaux de la forêt s’activent comme des fourmis. Ils se réunissent pour fêter cette nouvelle saison symbole du renouveau, des bourgeons qui fleuriront et de la vie qui s’éveille à nouveau pour courir vers des jours chauds et ensoleillés. Le petit peuple se met à la tâche et prépare un grand festin dans la clairière des bois accompagné d’une tradition. Aussi loin que mémoire d’animal s’en souvienne, cette réjouissance s’est toujours vue l’occasion de célébrer le partage, ainsi, chaque habitant de la forêt doit offrir à un compère un présent. Tout un chacun confectionne selon son activité un petit quelque chose. Cette année, la Pie, reine des voleuses d’objet brillant en tous genre de la ville se trouva fort gênée quand elle s’aperçut qu’elle n’avait plus beaucoup de place pour ranger ce qu’elle partait dérober. Bague, apparat et autres bijoux s’étalaient sur son nid. Il était si scintillant au soleil sur sa branche qu’un phare en pleine nuit lui aurait fait peu de concurrence. En se souvenant que c’était à l’Oie qu’elle devait cette année offrir quelque chose, elle sauta sur l’occasion.
    Le jubilé fut une nouvelle fois incroyable, feu de joie et célébration accompagnaient un festin partagé par tous. Ce n’est qu’à la fin de ce banquet que l’on se donna les présents. La Pie qui avait une nouvelle fois passé la journée dans les chambres de ces dames de la cité voisine était revenu avec de belles parures. Mais c’est une série de bijou qu’elle avait il y a de cela longtemps qu’elle décida d’emporter pour donner à sa voisine de basse-cours, afin de libérer de la place pour les plus neuves.

    « Oh c’est quoi ? c’est nouveau ? » demanda l’Oie
    « Oh oui ma chère ! La dernière tendance de la ville » lui répondit la Pie sereinement.

    Il faut donc toujours se méfier des intentions des autres, celles qui passent pour les plus bienveillantes sont parfois le fruit de motivations égoïstes.




    L’Aigle et la Buse

    À vouloir le plus, on peut aisément se retrouver sans rien, nous le démontrerons ici.
    L’aigle, maitre des cieux était d’une grande fierté. Alors qu’il volait, profitant des premières chaleurs du printemps, il tomba sur la Buse, plus petite et maline. Le petit rapace lui indiqua qu’elle était meilleure chasseuse que son concurrent. L’Aigle, fier lui répondit que c’était impossible, que ses yeux perçaient plus loin, ses ailes étaient plus puissantes et son bec plus robuste et pointu. La Buse l’invita alors à un concours, à qui ramènerait la plus grande proie, signalant au roi des cieux qu’elle avait déjà attrapé un veau une fois. Très étonné, le fier animal rétorqua que c’était impossible. La Buse confirma :

    « Croyez-moi ou non, mais je suis sûre de gagner ce concours ! À tout à l’heure, nous verrons !»

    L’Aigle, dans le doute, se demanda ce qu’il pourrait bien ramener qui soit plus gros qu’un veau, si sa rivale disait vrai, elle gagnerait forcément cette compétition. Il vola quelques temps en réfléchissant puis aperçu une vache et son petit et décida, au choix de trouver plus gros que le petit, d’emporter la mère. Il fondit sur le bovin et s’attaqua à celui-ci. Essayant par tous les moyen de soulever la bête. La vache s’enfuyant sans comprendre le but de celui qui essayait de s’agripper à son dos la rendait plus difficile à saisir. Mais le rapace persista, longtemps, longtemps, longtemps, s’épuisant à la tâche. À la fin du temps imparti, la buse qui avait observé la scène, revint avec un mulot entre les griffes quand son adversaire était bredouille.

    « Mon cher, il me semble que votre esprit n’est pas à l’échelle de votre taille. Vous pouvez bien être le plus grand oiseau du comté, vous n’en êtes pas le plus fin. »

    Et sur ces mots, elle s’enfuie déguster son repas.

Auster Litz
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Dim 19 Jan - 6:13
    Bonjour, voilà je propose une scène épique de One Piece. Je me suis permis de rajouter des éléments, quoique ce n'est pas incohérent au manga, même si nous n'avons pas la confirmation pour certains éléments.


L’exécution




Cette histoire se passait sur la mer la plus calme du monde, considéré comme la plus faible par les pirates et la plus rassurante par la marine. L'histoire se déroulait dans une île, plus précisément dans la ville de celui qui serait exécuté. Un pirate de légende, surnommé le seigneur des pirates. Ce dernier s'était fait capturer par la marine, enfin c'était la version officielle pour faire passer la marine pour des Héros. Mais la réalité était différente, le seigneur des pirates s'était rendu à la marine. Après un jugement qui lui valut la peine de mort, il obtient la grâce de mourir sur son île natale. La marine était fière d'avoir mis la main sur l'homme le plus dangereux du monde, la marine voulait faire un exemple pour tous les brigands et malandrins qui osaient défier la justice.

Le roi des pirates, était le meilleur exemple pour détruire les ambitions de ses malandrins. Il y avait du monde à Logue Town, les rues étaient peuplées de personne venant du monde entier. Dans la foule se trouvaient quelques membres de l'équipage de Roger, et même des futurs grands noms de la piraterie. Shanks était un mousse à cette époque, tout comme son comparse Baggy le clown. Tout deux étaient présents, ils avaient envie de venir en aide à celui qui les avaient conduis jusqu'au sommet de la piraterie. Mais Shanks savait qu'il serait impossible de tenter quoique ce soit, car les plus grands soldats de la marine étaient eux aussi sur les lieux.

Alors que la place publique était remplie par des personnes venant de différente région, des trompettes se mirent à retentir dans toute la ville. Il y avait un homme qui était accompagné par deux bourreaux, il marchait en se tenant droit et souriant comme s'il était heureux de mourir. Il marchait dans la rue, les gens ne disaient rien, la prestance de cet homme en impressionnait plus d'uns. Shanks suivait son capitaine dans la foule, Baggy qui était retissant à vouloir se confronter à la marine, suivait tout même son capitaine. Les gens parlaient bruyamment, des pirates ainsi que des civils étaient réunis pour la première fois sans que la peur ou qu'un sentiment de destruction ne vienne surgir dans l'esprit de ses spectateurs.

Le roi des pirates monta les marches de l’échafaud, puis il se mit à genoux. Mais pas comme un homme épuisé, lassé d'avoir combattu durant des années. Non, comme un homme fier d'offrir sa vie pour la liberté. Shanks et son compagnon arrivèrent au milieu de la place, ils étaient pétrifiés par la scène.

- Gold Roger, roi des pirates. Vous avez été reconnu coupable envers le gouvernement mondial, la sentence qui vous a été imposée est l'exécution publique. Disait un bourreau.

Tout le monde se tut, Gold Roger était en train de sourire. Puis un homme brisa ce silence, il se mit à hurler.

- Hé roi des pirates ! Dis-nous où tu as caché ton trésor !

La foule se mit à hurler, des paroles d'incitation à la révélation du One Piece devenait de plus en plus nombreuses. La marine fut vite dépassée par les nombreux forbans qui voulaient devenir le nouveau roi des pirates, les bourreaux interdisait à Roger de parler.

- Mon trésor ? Je vous le laisse, si vous voulez. Trouvez-le ! Je l'ai laissé quelque part dans ce monde !

- Silence !

*Slash

Le seigneur fut transpercé par deux lames, malgré qu'il venait de mourir, son sourire était toujours là narguant la marine. Cette dernière avait fait l'erreur d'accorder une grâce à Gold D. Roger, car en exécutant le roi de ses pirates, ils avaient espéré détruire à tout jamais les ambitions des forbans. Mais ce fut l'inverse, son discours et sa mort réanima la flamme de la piraterie en créant l'âge d'or. Tous les hommes qui avaient soif de liberté, se mirent à hurler de joie en apprenant que ce trésor était encore dans ce monde.

Shanks était en larmes, tout comme Baggy. On pouvait entendre dans la foule, des hommes qui s'exclamaient content de pouvoir partir à la conquête de cette fabuleuse richesse.

- Je revis ! Disait un pirate.

- La piraterie n'est pas morte, quel malheur ! Disait un civil.

Mais pour certaines personnes, ce fut l'âge de la désolation, un illustre fils d'un Héros de la marine vêtu d'une cape verte quitta la place en affichant un air sérieux. Un homme avec un regard de faucon était lui aussi sérieux, tandis que trois futurs corsaires étaient en train de jubiler. Un peu plus tard, Shanks proposa à Baggy de rejoindre son équipage. Ce dernier refusa, il voulait se faire un nom sans l'aide de personne.

Quelque temps plus tard Shanks partit de son côté, il avait entendu parler d'un tireur d'élite qui vivait sur East Blue. Il alla le recruter, puis il fit pareil avec de nombreux jeunes hommes qui avaient un talent particulier. Il agrandit son équipage, et devint un des quatre empereurs qui avait pour but de maintenir la stabilité du monde dans la piraterie, il fallait des meneurs sans la présence du roi des pirates. Un jour un wanted tomba dans les mains de Yassop, et il proposa à Shanks de prendre ce petit gars dans leur équipe.

- Oh c'est quoi ? C'est nouveau ?

- Oui il s'appelle Rockstar, il a une prime de 94 000 000 de Berrys.

Shanks trouva cet homme, et il le recruta. De son côté Baggy avait lui aussi un équipage, plutôt minable. Mais par la suite il devint un grand corsaire, faisait alliance avec le gouvernement. Il n'avait pas le choix, c'était soit devenir un corsaire ou un ennemi de la marine. Voilà comment se termina la vie de Roger, et commença le parcourt des deux mousses du seigneur du pirate.

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Erwin
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Dim 19 Jan - 15:07
Indications :

    C'est au maximum du possible en alexandrins avec hémistiches égaux.
    Aparté veut dire que le personnage s'adresse au public.
    Les rimes sont simples.


Pièce courte en 1 Acte



Acte 1 – Scène Première

Bruits de tempête, pluie battante. La scène est recouverte d’eau. Les personnages portent des haillons. Maxime est attachée à un poteau, seul élément de décor. Octave est à côté d’elle.

Octave

Ma mie, êtes-vous revenue à vos esprits ?

Maxime

Pardi, mon bel amant, fut-ce vous que je vis,
M’étreignant dans la nuit, susurrant de beaux mots,
Qui par ces temps houleux furent un beau cadeau
A mes oreilles las…

Octave

    … Ne dîtes plus un mot !

En aparté

Malheur, miséricorde ! C’était bien trop beau !

Octave, à Maxime

A votre doux chevet, je ne fus point présent
Alors qui est l’idiot, que dis-je, le brigand !
Qui osa troubler la…

Maxime

    …. Il s’occupa de moi
Me languissant d’espoir de voir votre minois
Je confondis cet homme, et durant une nuit
J’oubliai le tourment dont vous m’affubliez
Et qui, au demeurant, n’était point mérité !

Octave

Traîtresse ! Encore une fois ! Vous souillez notre nom,
Celui des Emmanché, que l’on prend pour des cons !

Maxime

Si ma fleur, cette nuit, n’était point demeurée
Comme depuis des lunes, triste et asséchée,
Le pauvre jardinier se serait abstenu
D’arroser ce bourgeon…

Octave

    …. Si vous vous étiez tue !
Ah, malheur ! Plus d’honneur ! Qui  est ce mendigot ?
Un nom… Et qu’ça saute ! Ou ce seront les mots
Qui, sur votre tombe…

Maxime, hurlant et en pleurs, au-dessus de la tempête

    … Suffit ! Assez ! Partez !

Octave quitte la scène.

Acte 1 – Scène 2

La tempête s’est calmée. Lumière sur Maxime, seule sur scène.

Maxime

Oh, Misère ! Dieu ! Entendez ma prière !
Mon mari, mon phare, qui sur cette terre,
Etait le premier homme, et sans doute le dernier,
A avoir répondu à l’appel des deniers,
Que mon patriarche, cet homme respectable,
Quand je fus en âge, déposa sur la table.
Aujourd’hui me voilà, esclave du gagnant,
Celui qui m’acheta sans souhaiter d’enfant.
Ruina dans l’affaire, son nom et sa famille.
Il me mit au poteau pour que je sois gentille
Mais la nuit sans amies, une belle princesse
Sur la plage, perdue, me trouva en détresse.
Elle parla de sa vie, et me donna envie,
Moi qui depuis longtemps tente, hors de mon nid,
De reprendre la mienne, aux mains des divins hommes
Qui de leurs mains abusent et de leurs gourdins somment
Aux innocentes fleurs, pétries par la terreur,
De s’ouvrir à leur vue et d’apprécier le leurre.
La princesse chaque nuit ramène son sourire
Et la dernière fois, nous consommâmes le pire…
Je vous implore, Ô Dieu, ayez pitié de moi,
Je me suis égarée pour la dernière fois.

La lumière se baisse. On entend des sanglots sur la scène.

Acte 1 – Scène 3

Maxime, les yeux bouffis, se masse les poignets qui ne sont plus attachés. A côté d’elle, Elisabeth, princesse en habits d’occasion.

Elisabeth

Depuis la douce nuit que nous passâmes étreintes,
Mes pensées, avec vous, se passent de contraintes,
Et je prie au Seigneur de m’offrir aujourd’hui
La place du mari, pour plus qu’une nuit.
Je vous en prie, ma mie, que votre vision
De ce monde pourri, fasse son ascension
Vers le simple début de l’indépendance
Qu’une femme aujourd’hui peut avoir sans créances.
Votre père est goujat de vous avoir vendue
C’est à vous de choisir qui peut vous mirer nue.

Maxime

Dieu n’aime pas les femmes qui aiment leurs semblables,
Il se joue de mon sort si je ne suis pas affable.

Elisabeth

Si Dieu a un phallus, deux femmes qui s’étreignent,
Est sans nul doute un plus, durant tout son règne.
Portes du Paradis et rivière du Styx
Sont au choix des Eve qui lui offrent du X.

Maxime, affolée

J’aimerais tellement que vos mots soient chastes,
Pour que mes oreilles soient plus enthousiastes.

Elisabeth, sautant partout

Un aveu ! C’est enfin !

Maxime, soupirant

    … Je le crains bien hélas

Elisabeth

Ecoutez maintenant, voici ce qui se passe,
Je vais défier l’homme qui se prétend de vous,
Il sera bien défait, espérant à genoux,
Et votre liberté sera à vous ce soir.
Si demain ma vision n’est plus dans vos espoirs,
Alors sur deux chemins nous marcherons, égales.

Maxime

Et dans la pauvreté, je me ferai régal.

Elisabeth

Parce que aujourd’hui, vos repas sont frugaux ?

Maxime

C’est un bon point, ma mie, sur cela je vous suis…

Acte 1 – Scène 4

Maxime est assise sur le sol. Elle fait mine de dessiner quelque chose dans le sable. Elisabeth est plus loin, et Octave arrive, énervé.

Octave

Vous êtes libérées ?! Que cela veut dire ?

Maxime

J’appartiens à moi-même, malgré votre pauvre ire.
Je vous mentis hier, par honte de moi-même,
Mais à présent je vis, sans plus aucune peine.

Elisabeth, s’approchant

Espèce de goujat, je viens pour libérer
Celle qui aujourd’hui s’appelle « Ma dulcinée ».

Octave

Oh ! C’est quoi ?

Maxime

    … C’est nouveau ?

Elisabeth

    …. Cela vous déplaît-il ?

Maxime

J’aime, vous continuerez.

Octave

    C’est clairement débile.
Deux femmes, mais quelle horreur ! Ayez honte de l’erreur
Que vous eussiez l’audace, de faire sans auditeurs.

Maxime et Elisabeth, ensemble

Ah ! Faîtes que Dieu soit homme !

Octave

    … Hein ? Je n’ai pas compris.

Elisabeth

Trêve de bavardages, nous combattrons ainsi !
Une épée pour deux mains, une joute à la mort,
Pas de pitié pour l’homme, car c’est un lion qui dort.

Octave, en aparté,

Une femme me dit qu’elle veut me défier,
Comment me défiler, échapper à l’épée ?!

Elisabeth lance l’épée à Octave. Le combat commence. Octave est maladroit et ne sait pas se battre. Bientôt, l’épée vient se planter en lui. Il meurt.

Acte 1 – Scène 5

Maxime est dans les bras d’Elisabeth. Les deux femmes s’échangèrent un regard passionné, puis un baiser.

Maxime

Enfin ! Je vois demain. C’est enfin ! Je revis.

Le rideau tombe.
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Obra Taton
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Lun 20 Jan - 1:11

La jeune fille




Gris, noir, rouge, trois couleur complémentaires et bien trop présente dans sa vie. Pourtant, à ce jour, elle n’arrive qu’à voir ces trois-là, ayant oublié même la possibilité qu’il en existe d’autre parmi les pigments du monde. Une routine insatisfaisante, un travail monotone, un rejet et une peur de la part du monde entier. Elle n’aspirait qu’à être aimée, qu’à pouvoir aider les gens, à se sentir utile dans le monde.
Dès sa naissance repoussée pour ses traits différents, elle finit seule, abandonnée dans un monde vaste et cruel. Non désirée, elle aurait adoré avoir l’amour de sa famille, mais son apparition inopinée laissa ressentir l’effet inverse à ses parents qui refusèrent d’assister cette pauvre fille. Abandonnée, nul ne sait comment l’enfant pu survivre seule à travers les déserts, sans eau, sans nourriture, sans amour.

L’Homme en noir était le seul à l’avoir recueillie. Sous sa capuche effrayante, une personne au grand coeur s’était dévoilée, décidant de la prendre sous son aile. Pour calmer son chagrin incessant, il lui proposa d’exhausser un de ses vœux.

“- Je veux être utile !”

Des mots sanglotés, mais plein de bienveillance. L’Homme en noir, s’appuyant sur sa canne, prit la fille à ses côtés. Il lui promit de la rendre utile, de la rendre indispensable. Il lui apprendrait les bases de son métier, lui expliquant qu’elle devra prendre sa place si c’est ce qu’elle désirait vraiment. Il parlait peu, mais une phrase résonna dans la tête de l’enfant, semblant bien plus importante que les autres :

“Même si je ne suis pas là, je suis à tes côtés. Je partirais si tu le désires, je continuerai si c’est ce que tu aspires à êtrre. Le jour où tu seras décidée, revient en ce point précis, et dit simplement “Je le veux” ou “Je ne le veux pas”.”

Remplacer ? Ca pouvait sembler être un simple choix, mais la jeune fille ne pouvait se résoudre à accepter immédiatement. Elle avait du temps pour réfléchir, elle comptait l’utiliser un maximum.

L’apprentissage n’était pas facile, il était même repoussant au début, mais l’Homme en noir l’expliquait très bien : c’était nécessaire. Il n’existait rien qui puisse davantage rendre utile une personne, l’activité principale du monde. Une activité ingrate, certes, mais importante.

Les années passèrent, elle n’arrivait plus à compter le déroulement du temps, mais sa décision n’était toujours pas prise. Malgré tout, l’Homme en noir n’était pas impatient, elle avait toujours le temps nécessaire pour donner sa réponse. Cependant, il devait laisser la jeune fille en autonomie. Elle était suffisamment expérimentée pour faire les choses seules, et il était sûr que la solitude lui permettrait de mieux mettre au clair ses idées.
Ce n’était pas la première fois qu’elle expérimentait, mais c’était la première fois qu’elle était seule. Longtemps prise par la main, elle devait prendre son envol, mais elle restait pourtant la jeune fille. Sa première fois seule fut horriblement difficile. La deuxième également. La vingtième également. Les chiffres s’accumulaient, mais la sensation ne changeait pas, elle restait identique. Auparavant, l’homme en noir la rassurait, mais il n’était désormais plus là.

Morose, c’était le terme qui pouvait décrire la jeune fille. Combien de fois avait-elle dû le faire pour en arriver à cet état ? Même elle ne le savait plus. Pour pouvoir faire face à la difficulté, l’enfant du prendre sur elle-même, supportant la difficulté jusqu’à voir son moral diminuer au plus bas. Désormais, elle errait, mais n’avait plus aucun but si ce n’est d’accomplir son devoir. Elle avait eu du temps pour réfléchir à la proposition de l’Homme en noir et plus le temps passait, plus elle pensait à accepter, finissant par penser qu’elle n’avait pas d’autre choix, qu’elle ne serait de toute manière destinée à rien d’autre.

Noël, une fête qui rassemble, un moment de joie, un moment en famille, mais il était tout l’inverse pour la jeune fille. À ses yeux, Noël représentait la séparation, la tristesse, la solitude. Au fond d’elle, elle aurait préféré faire comme tout le monde : jouer, ouvrir des cadeaux, mais elle savait que c’était impossible, se contentant alors de faire ce qu’elle avait toujours fait.
C’était la dernière ce jour-là, il fallait se motiver à recommencer une nouvelle fois pour ce soit disant jour de fête. Là-bas, de maigres décorations avaient étés installées au mur, dénotant du sol extrêmement lisse et de l’ambiance naturellement froide. Des guirlandes brillaient le long des rambardes mais elles n’arrivaient pas à faire oublier les clignements rouge sang au-dessus des portes. En entrant dans la pièce, c’était encore pire. L’extérieur avait beau être maigrement camouflé, ils n’avaient rien décidés de faire en intérieur. Etait-ce déplacé probablement ? Les gens préféraient-ils une ambiance terne autour des lits ? Elle n’avait malheureusement pas la réponse à cette question et se contentait de travailler. Pourtant, dans cet environnement tragique, quelque chose dénotait parfaitement : un enfant regardait la jeune fille avec un grand sourire aux lèvres.

“Oh c’est quoi ? C’est nouveau ?”

La jeune fille n’avait pas parlé depuis des années, et c’est la surprise de l'inattendu qui lui arracha ces quelques mots. Elle avait l’habitude de voir les gens pleurer, hurler, s’énerver, négocier, c’était devenu une banalité pour elle. Plusieurs fois par jour, c’était toujours aussi difficile, mais elle devait en fait abstraction et se contenter d’agir. Pourtant, malgré les nombreuses années, elle n’avait jamais été accueillie par un sourire. Elle décida donc de questionner l’enfant.

“Pourquoi n’as-tu pas peur ? Ta situation ne te fait donc rien ? Aurais-tu renié ton humanité ?”

Les questions de la jeune enfant étaient légitimes. Lors de son apprentissage, elle n’avait pas appris que certains pouvaient simplement sourire, ou être heureux, c’était même totalement impensable. Les lèvres toujours dressées, le jeune garçon vint tout de même répondre à la question de l’autre enfant :

“Je n’ai rien renié, mais ça ne servirait à rien d’être triste. Je veux que les gens soient heureux, et ils ne seront pas heureux si jamais ils savaient que je n’avais finalement pas réussi à l’être. Je veux qu’ils repensent au bonheur, pas au malheur, je veux qu’ils m’aiment pour toujours.”

Ces mots vinrent frapper la jeune fille au plus profond d’elle. C’était la première fois qu’elle entendait de telles paroles. Elle pensait tout d’abord avoir à faire à un fou, quelqu’un qui serait incapable de différencier le bon du mal. Pourtant, alors que l’enfant se tenait la tête, cherchant la logique de la situation, le lieu sembla se remplir de couleur. La chambre grise, parfaitement sobre était en réalité recouverte de murs bleus, et des décorations apparurent là où elles semblaient auparavant transparentes. Pour la première fois depuis une éternité, elle voyait les couleurs. Également, pour la première fois, la jeune fille réussit à accomplir son devoir sans éprouver de remords. Elle prit également conscience de quelque chose : ce qu’elle avait toujours désirée c’était apporter du bonheur. Elle pensait ne plus avoir le choix, mais c’était faux, elle pouvait toujours décider de son avenir.

“J’ai pris ma décision.”

Ces mots résonnaient en elle tandis qu’elle se rendait à grande vitesse au lieu de sa rencontre avec l’Homme en noir. Pour la première fois de son existence, elle était certaine de ce qu’elle voulait réellement, elle n’avait plus aucun doute.
La jeune fille finit par arriver dans le désert où elle avait rencontré son mentor par le passé. Même si les années avaient passé, elle se souvenait toujours des mots qu’elle devait donner.

“Je ne le veux pas.”


C’est sur ces mots que l’Homme en noir apparut à nouveau. Il ne posa pas davantage de question, se contentant de venir caresser tendrement la tête de l’enfant. Elle s’en rendait compte désormais, qu’elle accepte ou qu’elle refuse, ça n’avait que peu d’importance pour lui, il désirait simplement qu’elle puisse être heureuse.
L’enfant sentait des ailes lui pousser dans le dos tandis qu’une couronne dorée s’installait sur sa tête. Finalement, la jeune fille s’envola sous l’œil bienfaiteur de celui qui lui avait tout donné.

“Enfin…. Je revis !”

L’enfant murmurait ces mots, les larmes aux yeux, alors qu’elle s’envolait jusqu’à venir transpercer les nuages. Désormais, elle n’était plus ici, elle avait finalement fini par comprendre. Elle désirait le bonheur, elle n’était pas faite pour ça. Elle ne serait jamais devenue comme l’Homme en noir, elle ne le voulait pas.
Elle ne désirait pas devenir La Mort.





Obra Taton
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Nils Gratz
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Nils Gratz
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Mar 28 Jan - 20:14
Concours d'écriture 02610

Résultats du concours d'écriture 2019

Concours d'écriture 02610


Le concours est fini et les délibérations avec. Tout d'abord, un grand merci aux participants qui nous ont offert des textes tous originaux et différents. Ça n'a pas été facile de départager tout le monde et on s'est tous beaucoup amusés à vous lire.

En première place nous retrouvons donc le récit de Erwin avec son histoire romantique pleine de surprises.
En second, le très beau texte de Obra haut en couleurs et je pense que c'est plutôt raccord avec le thème.
Enfin en troisième positions, les fables de Auster ont su faire vibrer nos cordes sensibles.

Une petite mention honorable pour Shimura et sa revisite d'une scène bien connue de One Piece qui aura fait revivre à tous les membres de la communauté de merveilleux souvenirs !

Merci à tous de vos propositions et à l'année prochaine pour plus de défis encore !

En attendant, je vous invite à désigner le lot que vous souhaitez dans l'ordre : à savoir Erwin en premier, Obra en second et Auster qui pourra prendre le lot restant du coup.

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Signature réalisée par Komatsu
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Erwin
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Mar 28 Jan - 22:29
Merci ! Je vais prendre Brise-Crane ! J'irai le faire valider dans la partie Création d'arme. Félicitations à tous !
Erwin
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Obra Taton
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Mar 28 Jan - 23:49
Bravo à tous le monde pour les écrits et à ceux qui ont corrigés tout ça ! En ce qui me concerne, je vais prendre l'Arc d'infinité !
Obra Taton
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Auster Litz
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Mer 29 Jan - 7:47
Je souhaitais Igneel! Je la prend donc avec plaisir! ^^
Plaisir d’avoir ou vous faire plaisir aussi avec mes petites fables Wink

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Concours d'écriture 200119041021553109
Auster Litz
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