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Lun 11 Juin - 15:05


Attente

 
Depuis combien de temps elle est là, déjà ?

 
Quinze jours, je crois… peut-être plus. Elle tient vraiment à visiter les chantiers.

 
Pourquoi on ne l’enferme pas avec les autres ? Elle est complètement tarée. Et c’est suspect, d’insister autant.

 
C’est ce qui m’inquiète. Elle est restée tout ce temps pour nous prouver qu’elle le connaît, et elle a l’air vraiment confiante. Si on la fout avec les autres et que Ghetis Archer débarque pour elle, ça va craindre pour nous. Et puis, pour l’instant, elle ne fait rien de bien méchant. Si elle ment, elle finira sûrement par se lasser et partir.

 
J’espère…

 
Bouh !

Alors que j'arrivais dans leur dos, les deux soldats sursautèrent, leurs cheveux et poils se hérissèrent, leurs muscles se tendirent en tremblotant et leurs tensions montèrent en flèche. C’était dangereux, d’être aussi stressé. Enfin, c’était peut-être aussi qu’ils mangeaient trop de réglisse. Il paraît que c’est mauvais pour la tension, la réglisse. C’était un peu problématique ; il avaient été placés ici pour garder un œil sur moi. Ils devaient survivre, pour s’occuper de moi une journée de plus, à moins que Ghetis n’arrive ce jour. A vrai dire, je n’osais plus trop y croire, et perdais même un peu patience.

Mais s’il y avait une chose que je haïssais encore plus que de voir mon temps dérobé par l’attente, c’était d’être traitée de menteuse. Et me voir refuser mes caprices. Alors j’étais restée, pour prouver que je connaissais Ghetis, et que je finirais par visiter ce putain de chantier. On m’avait dit plusieurs fois que ce n’était pas un endroit fait pour une jeune demoiselle, pour me convaincre de quitter les lieux. En vain. Peu importait les brigands qui peuplaient ce pont infini ; ils étaient prisonniers et surveillés, je n’avais rien à craindre d’eux. Aussi, j’étais affiliée à Ghetis Archer, qui avait promis que le moindre de mes cheveux touchés serait cher payé.

Et puis, la vie n’était pas si mauvaise, sur ce pont. La météo était parfaite : un grand soleil nous éclairait toute la journée, parfois quelques nuages pas bien méchants passaient, et un souffle d’air marin chassait la trop grande chaleur. J’avais pu m’équiper d’une toile de tente tout à fait confortable, et les deux gardes me servaient tout ce que je demandais, toujours dans la frayeur de voir Ghetis débarquer. Apparemment, il était craint partout dans le monde. Quelques rumeurs se chuchotaient en tremblant par-ci, par-là, mais jamais je n’imaginais pas le quart de sa puissance. Quel Maître !

En tout cas, le climat qui régnait, derrière les cliquetis des machines, les cognements des grandes barres de ferraille, les cris des ouvriers et de leurs bourreaux, le climat était propice au travail. Ainsi, bien qu’amputée d’un laboratoire, je m’efforçais à travailler un peu de théorie, dans ma toile de tente. Et quand j’avais bien œuvré, je me reposais sous le soleil, ma peau y dorant tout doucement.

Ce matin-là, une fois de plus, j’avais essayé d’avoir quelques informations quant au pont, et surtout aux matériaux utilisés pour maintenir un tel monstre en place. Mais, comme à chaque fois, les deux gardes prétendirent ne rien savoir ; je n’avais plus qu’à attendre Ghetis.
 
Bon, ben… un jus d’orange ?

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Ghetis Archer
Amiral Kurohebi
Ghetis Archer
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Amiral Kurohebi
Mer 13 Juin - 12:09

Mhazeau

Ore Wa Kurohebi Da !





Il fallait dire ce qu’il était, le temps était passé depuis la rencontre du Vairon avec la Rose. Il venait d’obtenir une promotion au poste de vice-amiral et entrait dans les « petits papiers » d’un membre du Gorosei, un avantage non-négligeable.

A cela s’ajoutait une certaine évolution dans la mentalité du brun, une évolution forcée par les évènements de Whisky Peak et leurs conséquences. Une forte rencontre avec le pirate Heziel Coffe forgea la nouvelle mentalité de l’homme du gouvernement et un nouvel objectif en fit un père plus grand encore.

Elle le ressentirait certainement, Ghetis avait acquis une nouvelle expérience, mais aussi plus de puissance aussi hiérarchiquement que physiquement. Il allait bientôt entamer les nouveaux projets de son équipage, de ce fait,  il n’aurait plus de temps à accorder à l’Ogawa avant un petit moment. De ce fait, il décida d’offrir une réponse à son appel, prenant malgré tout un certain temps pour venir à elle. Les Seas Blues n’étant d’aucun intérêt pour le brunet qui risquait de ne plus y mettre les pieds, ne supportant pas cette ennuyeuse mer, après tout, il venait du Nouveau Monde, une mer complexe. Alors il appréciait la douceur et la complexité de la première moitié de Grand Line contrairement au Nouveau Monde, mais trouvait que les Seas Blues n’avaient que douceur sans aucune complexité.

A vrai dire, il saisissait l’occasion de se rendre sur Tequila Wolf pour voir le Gouvernement Mondial d’un autre œil. Il souhaitait voir l’esclavagisme qu’avait mis en place la noblesse. Il y avait sur ce chantier esclaves et criminels, un charmant mélange qui ne gênait que partiellement le Kurohebi. Il n’éprouvait aucune sympathie pour les criminels et ne pouvait, malheureusement, pas les différencier des esclaves dans la même situation. De ce fait il n’éprouvait aucun jugement sur cette île, il souhaitait simplement la voir.

Ayant prévenu de son arrivée un peu avant, il n’avait pas souhaité déplacer ses troupes pour ce genre de rendez-vous. C’est pourquoi il n’arriva pas en bateau, mais bien à dos de dragon. Pour naviguer sur Grand Line il était important d’être navigateur pour comprendre les fluctuations de la mer, mais sur Seas Blues, cela n’était pas nécessaire, lire une carte et suivre une boussole et constituait une chose déjà plus aisée. Ceci expliquait pourquoi certains équipages recherchaient un navigateur principalement au moment de franchir Reverse Mountain.

Malgré cette simplicité Ghetis s’était quand même perdu un temps et fut guidé par un navire de pêcheurs d’abord effrayé par l’énorme lézard écarlate.

Ainsi le Kurohebi arriva à Tequila Wolf, telle une ombre se posant d’abord à l’entrée pour saluer les marines en charge du chantier, il fit savoir la raison de sa présence : une simple visite du lieu.
Par la même occasion il demanda l’autorisation de faire pénétrer son reptile qui saurait rester calme. Proposition qui fut dûment accepté, l’animal terrorisant encore plus les esclaves et réduisant encore plus les risques de tentatives de rébellion.

Ce fut ainsi qu’une ombre couvrit Etsu et les hommes qu’elle importunait, le dragon pourpre se posant juste derrière elle, avec à son dos un brun à la tignasse de lion.

Cette fois-ci il n’était pas buste nu, mais bien armure. Son manteau d’amiral ondulait au rythme du vent, alors que l’énorme éventail trônant dans son dos restait immobile, son fameux gunbai.

Le regard impassible, le Vice-Amiral observa sa protégée, puis les deux hommes avant de bondir hors du dragon pour se poser au niveau des trois individus.

- Assis Kokuwo. Intima l’homme d’un ton ferme, alors que le dragon s’exécuta.

Lorsque les deux hommes tentèrent de saluer leur supérieur logique, ce dernier leur fit rapidement signe de ne pas se donner cette peine, alors que son autre main alla saisir le crâne de la petite chimiste avant de la soulever jusqu’à la décoller du sol.

- Pardonnez plutôt ma chimiste, elle est encore jeune, j’espère qu’elle ne vous a guère importuné.
- Oh non, non ne vous inquiétez pas !
Mentaient-ils.
- Bien dans ce cas, je vais laisser mon dragon ici, j’ai demandé un droit de visite du chantier et je pense également y passer la nuit pour repartir au petit matin. Serait-il possible que vous me prépariez une chambre pour deux s’il vous plait ?
- Bien entendu Vice-Amiral Archer !
- Bien, Etsu, dis pardon à ces messieurs et tu peux toucher Kokuwo cinq minutes après on y va.

Oui, pour l’instant Ghetis se contenait, il parlait tels ces personnages qui seraient les dents pour ne pas boxer leur protégée en public. Malgré tout en parlant pour Etsu il resserra la poigne sur son crâne, comme pour lui signifier qu’elle avait intérêt à être docile.

Il attendit donc qu’elle s’excuse avant de se retourner pour la reposer au sol, face au dragon, lui donna une claque aux fesses pour qu’elle aille vite voir l’animal et revienne.

- Aller je te laisse t’extasier petites fesses et la prochaine fois ne m’appelle pas juste pour frimer, sinon je te punirai.

Etait-ce vraiment une menace concrète pour une masochiste qui n’attendait que cela ? L’homme n’y avait pas pensé, mais la force de cette menace était effectivement… biaisée.

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Ghetis Archer
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Jeu 14 Juin - 5:41


Retrouvailles


Les deux hommes échangèrent un soupire lourd de sens, échangeant un regard à l’occasion. Je passai le mien vers l’un, puis vers l’autre, et recommençai. Deux petites gouttelettes salées émergèrent de mes yeux ; je commençais à comprendre la pensée qu’ils partageaient dans ce silence. Il n’y avait plus d’oranges. Ils n’en avaient pas rachetées. Ma gorge se serra, et j’essayai vainement de capter leur attention, silencieuse, incapable d’articuler un seul mot, sifflant seulement un couinement qui ne tarderait pas à se transformer en sanglot. Comment avaient-ils pu oublier ? Chaque matin, chaque midi, chaque soir, je leur demandais du jus d’orange. Au goûter, aussi. Et en milieu de matinée.

Je n’eus pas le temps de verser une larme. Du moins pas pour mon jus d’orange. En effet, avant même que mes pleurs n’éclatent le silence, une ombre vint nous écraser de dos, gigantesque, sombre comme la nuit, hostile. A l’unisson, nos visages, puis nos corps pivotèrent machinalement. Une seconde, ou peut-être beaucoup plus longtemps, passa, dans l’immobilité de l’espace. Nos faces étaient en tout point identiques, et notre intention en découvrant le monstre aussi : hurler et fuir. Ce qu’il se passa, dans mon cas – les autres semblaient paralysés par la peur ou captivés par quelque chose.
 
WAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !

Mais alors que je m’apprêtais à prendre la fuite, je découvris, chevauchant la bête légendaire, l’ayant domptée de toute sa puissance, fier et légitime sur son dos, Ghetis Archer. Il était venu, et il suffit d’une seconde, d’un coup d’œil échangé, à la fois complice et hiérarchique de par nos positions, pour que je comprenne qui il était. Qui il était à cet instant. Plus seulement le type de la marine, le mec que je ne connaissais pas, rencontré par hasard à Powder Island. Il n’était plus, cette fois, un homme que j’aurais pu éviter si j’en avais eu l’envie. Non, ce jour-là, il était plus puissant que tout, plus grand, plus noble. Toutes ces sensations n’avaient rien d’empathique : c’était son aura, redoutable mais paternelle, qui les imposait.

Lorsqu’il ordonna de s’asseoir, je dus m’avouer que mes genoux commencèrent à se fléchir, mais il précisa assez vite ce qui devait être le nom du dragon. Ainsi, au lieu d’obéir à un ordre qui ne m’était pas adressé, je bondis vers mon Maître dès qu’il touchait le sol, folle de joie.
 
Maaaaaaîîîîîîîître !


Fermant les yeux pour l’enlacer dans mes bras, je fus surprise de me câliner moi-même. Les réouvrant, je compris que, comme lors de ma première rencontre, il me portait par le crâne. Ces petites attentions étaient trop mignonnes pour venir du hasard. Mais, moi, au lieu de tenter de fuir en brassant l’air de mes jambes, je me contentai pour ce jour d’un sourire. Et d’une petite larme, l’émotion me montant au cœur. Il m’avait manqué, mon Maître.
 
Bien, Etsu, dis pardon à ces messieurs et tu peux toucher Kokuwo cinq minutes après on y va.

Mes jambes et mon tronc se tournèrent vers les deux hommes qui avaient partagé ma semaine, la tête suivant difficilement entre les doigts de Ghetis. Ainsi face à eux, je bombai d’abord le torse. Mes yeux croisèrent ceux du premier, puis ceux du second. Je pris une inspiration solennelle, avant de leur proposer mes excuses :
 
Désolée d’avoir été encombrante !


Après quoi, je leur adressai un sourire de remerciement pour ces quelques jours passés ensemble. Après tout, même si le jus d’orange avait fini par manquer, nous nous étions bien amusés. Un instant, les doigts de mon Maître se serrèrent sur ma boîte crânienne, presque douloureusement. Alors que l’envie de gigoter me prenait déjà, je me contins, parfaitement immobile sous son emprise, pour lui signifier que je comptais être sage. Et, comme il m’y avait si gentiment invitée d’une claque sur la croupe, je sautillai vers le dragon, des étoiles dans les yeux. C’était la première que j’en voyais un, et il n’essayait même pas de me griller. Ca, c’était la classe. Mais avant de trop m’y attarder, je fronçai les sourcils, pas vraiment d’accord avec ce qu’avançait mon Maître.
 
Pour frimer ? Ils voulaient pas me croire ! Même quand je leur ai montré mes fesses…


Et si les deux soldats tentaient de se justifier, j’en profiterais pour m’amuser un peu avec le dragon. Après tout, après cette escapade sur Tequila Wolf, je ne reverrais pas Ghetis avant longtemps. Et certainement pas de dragon non plus. M’approchant de la bête, j’effleurai timidement ses écailles, donc chacune était plus épaisse que ma propre carcasse, peut-être plus solide que l’armure de leur propre Maître. Etait-il fort au point d’assujettir de telles monstres ?

Seulement, cette question n’était que secondaire. Surtout, ce qui m’intriguait, c’était ce cuir épais, qui, plus que de pouvoir peut-être constituer une armure infaillible, semblait se rapprocher de celui du crocodile. Or, le crocodile, ça ne pleurait pas. Ou un truc comme ça. Ca faisait des larmes de crocodile, quoi. Donc ça pleurait pas. En était-il de même pour les dragons ?

Jetant un coup d’œil vers Ghetis, je me dirigeai juste devant la face de l’animal, laissant glisser ma main sur lui pour le caresser. Et une fois juste sous ses narines, je montai mes mains sous celles-ci, remplacées par deux tentacules blancs et opaques. Le gaz ondula comme une fumée dans les airs, pour être directement respiré par le dragon, si personne ne l’en empêchait.

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TRAANGAS
Caractéristique – Blanc opaque.
Action – Le TRAANGAS est un gaz lacrymogène. En contact avec les muqueuses oculaires, il provoque des larmoiements. Des suffocations et des nausées sont le signe d’une inhalation.
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Jeu 21 Juin - 5:23

Mhazeau

Ore Wa Kurohebi Da !





Pire qu’une esclave, Etsu avait tout du chien fidèle, elle avait réagis exactement de cette façon quand Ghetis lui apparut, ce qui ne manqua point de rendre la situation tout à fait grotesque, mais amusante. Elle était pleine de vie et toute simple. Malgré tout, il fallait la discipliner, sinon elle causerait bien des tracas à son maître dans le futur. Pour l’instant ce n’était pas bien grave, mais si Ghetis devenait un jour amiral, cela serait un peu plus gênant d’avoir une esclave qui s’amusait à faire valoir son rang de « propriété » dès qu’elle en avait envie.

M’enfin…. Pour l’instant cela n’était guère important et le Vairon était déjà un personnage assez atypique de la Marine, de ce fait, ce genre de lien ne surprendrait que peu ses supérieurs.

A la place il préféra discuter quelques instants avec les deux hommes, notamment pour savoir depuis combien de temps la jeune femme était logée en ces lieux et s’excusa pour la gêne occasionnée par sa muse. Il avait beau être un vice-amiral respecté et plus ou moins apprécié désormais, le brun ne souhaitait pas devenir hautain ou manquer de respect à ses confrères. Il n’était effronté qu’envers ses supérieurs hiérarchiques, mais jamais envers ses égaux ou ceux qui lui étaient « hiérarchiquement » inférieurs.

Par la suite, les hommes lui délivrèrent quelques explications sur les choses à respecter durant sa visite du chantier.

Pendant ce temps, Kokuwo se laissait volontiers toucher les quelques écailles qui le composaient. Cette cuirasse parfaitement ignifugée et robuste offrait une bonne résistance aux explosions les plus dangereuses. Le corps du jeune dragon n’avait pas encore fini de grandir et la créature serait un jour gigantesque, si bien que l’Archer ne pourrait plus le transporter sur son navire.

Kokuwo deviendrait alors l’animal gardien des îles célestes sans aucun doute. D’ici-là il pouvait tout de même voyager avec son maître.

Sachant être docile, lorsque le gaz vint à ses narines, il éternua à grand coup ! Ne lâchant pas une langue de feu, mais un nuage de suie qui vint transformer la chimiste en monstre noir de jais. L’éternuement puissant avait manifestement sauvé ses glandes oculaires du gaz, même si son museau grattait un peu désormais…

S’allongeant alors, il souffla un lâcha un beau bâillement et cacha sa tête dans ses pattes pour s’endormir telle une grosse boule.

De son côté, Ghets alla attrapa sa soumise par le bout du short et la souleva ainsi du haut de ses deux mètres pour prendre la marche avant de la reposer au sol. S’étirant longuement, le brun ouvrit un bras en direction de la jeune femme, comme s’il l’invitait.

- Aller viens prendre le câlin auquel tu n’as pas eu droit.

Entamant donc la marche avec Etsu contre lui il reprit la marche.

- J’ai été absent pendant un petit moment désolé. J’ai eu quelques affaires à gérer et j’ai commis quelques erreurs. C’est ce qui fait qu’aujourd’hui je ne suis plus contre-amiral, mais vice-amiral.

Tout en marchant le long de Tequila Wolf, les premiers signes de l’esclavage orchestré par le Gouvernement se dessinaient, certains esclaves rentrant prestement dans leur habitation pour se nourrir pendant la courte pause qu’on leur accordait. D’autres sortaient rapidement et entamait une courses vives vers leur chantier.

- Désormais je cherche de nouveaux membres d’équipage pour accomplir un de mes projets.

Il haussa un sourcil en regardant les différents esclaves et se mordit les lèvres. Même si Ghets savait qu’il s’agissait de criminels pour la plupart, il ne pouvait s’empêcher de trouver ce traitement dur, sachant qu’il ne pouvait différencier les criminels des vrais esclaves, ce qui rendaient la situation un poil gênante.

- Et toi Etsu, pourquoi être venu sur une telle « île ».. Es-tu venue te dissuader de devenir l’ennemi du Gouvernement ?


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Sam 23 Juin - 5:38


Vice-amiral


Même s’il logeait en moi, le fruit du gaz me demeurait un mystère ; je savais qu’il le resterait des années durant et qu’il ne cesserait de me surprendre. C’est pourquoi je ressentais, dès que je n’étais plus penchée sur mes travaux, le besoin de le tester, de me tester, sur tout et n’importe quoi. Surtout sur n’importe quoi. J’aimais ça, l’expérience. Je la préférais même à la connaissance théorique. La pratique, observer, constater, ça me fascinait. J’aimais savoir comme la chimie était l’origine de tout. J’étais peut-être un peu matérialiste, d’une certaine manière. Je rêvais d’un monde où le corps et l’âme n’étaient qu’un ; ou plutôt, un monde où l’âme n’existait pas. Ca aurait été un univers où la chimie expliquerait tout, de la fondation de toute espèce tangible au moindre sentiment, à la moindre sensation, à la moindre pensée, à tout ce que la matière ne semblait contenir. D’ailleurs, les biologistes le savaient mieux que moi, bon nombre de mécanismes chimiques régissaient certains sentiments, et donc dirigeaient certaines réactions des êtres vivants. Et pourtant, la petite humaine que j’étais, égocentrique comme toutes ses sœurs et tous ses frères, ne pouvait se résoudre à n’être qu’un amas de réactions chimiques idiotes et automatiques, sans aucun contrôle sur sa propre vie. Je croyais dur comme fer à l’âme – ou toute autre chose qui s’en rapprochait – alors que mon souhait le plus cher était de la nier. Ainsi, à toujours expérimenter, à toujours toucher au matériel, peut-être ne cherchais-je qu’à prouver la matérialité ou non de mon intelligence.

Ainsi, hasardant mes pouvoirs sur le dragon, je me confortais dans l’idée d’une chimie reine - en plus de démontrer que j’étais capable d’agir sur un dragon de taille convenable. Le gaz s’était aventuré dans les narines de la bête, chaque particule venant chatouiller ses poils nasaux. De là, des signaux nerveux, électriques, transmis à une vitesse incroyable par une infinité de petits travailleurs moléculaires, avaient voyagé jusqu’au cerveau. Et celui-ci avait donné son verdict chimique et électrique, répondant au nez, à peu près par la même action, qu’il devait éternuer. Ce qu’il se passa ; et je me retrouvai noire de suie.

Mes beaux vêtements, tous neufs, achetés pour l’occasion ! Ils étaient fichus. J’arborais, avant de devenir aussi sombre que mon ombre, un short de couleur taupe choisi pour seoir parfaitement à mon fessier, une chemise blanche ouverte comme il le fallait, une veste en daim, et un chapeau retenu à mon cou par une ficelle noire. Le chapeau avait été le plus dur à trouver. On n’imagine pas comme c’est dur d’accorder ses habits à sa crinière rose.

Et je réalisai, après avoir été transportée puis déposée aux côtés de Ghetis, qu’il était inadmissible que je me montre ainsi à mon Maître. Je tentai de me nettoyer au mieux en balayant la suie du dos de mes mains avant de me blottir contre lui, suite à son invitation. Et même si j’étais encore poussiéreuse, pas vraiment présentable, je souris tout contre lui. Auprès de mon Maître, j’avais trouvé un havre.

Tout en marchant, je l’écoutais distraitement, car sous mes yeux s’animait l’univers merveilleux de Tequila Wolf. Des maîtres et des esclaves, du génie scientifique, de la matière ; bienvenue au paradis. Mais mon éblouissement fut soudain mis en pause par l’entente d’un mot.
 
V... Vice-amiral ? répétai-je comme si j’avais mal compris.


La première fois que j’avais rencontré Ghetis Archer, je m’étais douté qu’il n’était pas qu’un simple soldat. D’ailleurs, ça s’était confirmé par les quelques histoires que l’on rapportait de lui. Mais entendre de sa bouche qu’il était vice-amiral, c’était d’une toute autre sonorité. Ça vibrait, ça grondait, ça tonnait. J’étais la soumise d’un vice-amiral. Ça, ça trouait le cul. Et, vivement, je remuai la tête pour effacer quelques fantasmes de mon esprit car il reprenait la parole. Je voulus lui demander quel était ce projet, mais demeurant silencieuse quelques secondes pour m’extasier face au spectacle de Tequila Wolf, je ne pus le faire avant qu’il ne reprenne la parole. D’ailleurs, je me défendis :
 
Je ne pourrai qu’être une amie du gouvernement. Enfin… disons que je veux être l’amie de toute le monde. Non, ça n’a rien à voir avec la Marine !


A vrai dire, même mon premier pas sur Tequila Wolf ne calculait pas l’appel de mon Maître, que je savais maintenant vice-amiral du Gouvernement Mondial. C’était parce qu’on m’avait un peu taquinée que j’avais décidé de le faire venir. Je me fichais bien de la Marine et de ce qu’elle désirait. Ce qui importait, c’était ce qu’elle pouvait m’apporter. Et ce que mon Maître souhaitait. En l’occurrence, il n’avait jusqu’alors pas besoin de moi ; ma venue sur ce pont gigantesque était donc là pour satisfaire mes envies et ma curiosité.
 
Je voulais juste savoir comment un pont aussi immense peut tenir au milieu de la mer. Il faut sûrement utiliser des matériaux incroyables ! Et puis, j’aime l’ambiance de cet endroit…


Je posai ma tête contre lui, me glissant un peu plus confortablement dans son étreinte, sans ressentir la nécessité d’en dire plus. Néanmoins, j’avais toujours une question :
 
C’est quoi, ton projet ?



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Ven 29 Juin - 9:54

Mhazeau

Ore Wa Kurohebi Da !





Le Vairon avait manifestement omis une donnée plus qu’importante lorsqu’il discutait avec Etsu et imaginait les différents points de vue de la demoiselle. C’était le fait qu’il discutait avec une femme déjantée aux pratiques assez obscures pour accepter de lui servir de cobaye. Ce qui expliquait bien des choses, bien des intrigues et bien des réactions de la masochiste.

Il aurait, par exemple, put deviner de façon assez évidente la venue de la demoiselle sur cette île où l’esclavagisme régnait en maître pour elle qui était une esclave assumée et satisfaite de sa situation. Se retrouver en pareil lieu n’était en réalité qu’une somptueuse attraction pour elle qui aimait subir ce genre de sévices. Il y avait fort à parier qu’elle accepterait volontiers une semaine de stage en tant qu’esclave de ce pont et pleurerait au moment d’arrêter son stage. Non pas parce qu’elle aurait trop souffert de sa condition, mais parce que les coups de fouet lui manqueraient grandement.

Ainsi alors que la gazeuse était revenue contre lui, après cette épousseter, il l’écouta patiemment et trouvait dans ses propos la même naïveté qu’à l’accoutumé. Cette petite simplicité qui rendait le personnage aux en couleurs, mais montrait aussi un manque de sérieux évident et persistant chez sa personne. Néanmoins, il fallait noter le plus important : elle ne comptait pas devenir l’ennemie du Gouvernement Mondial et il s’agissait là d’une excellente réponse. Le Vairon avait encore des projets pour elle, encore plus depuis qu’il avait conceptualisé son projet White Road.

Levant les yeux au ciel lorsqu’elle expliqua le fait qu’elle appréciait ce lieu de sauvagerie évidente, il tapota sa tête et répondit…

- Ce pont est construit en permanence par des esclaves et des criminels… Il y a normalement bien plus d’esclaves que de criminels, c’est pour cela que j’accepte plus ou moins l’existence d’un tel lieu. Il est assez difficile de différencier esclaves et criminels, de ce fait j’accepte le fait qu’il puisse y avoir une marge d’erreur dans les agissements du Gouvernement. Et puis un jour, il y aura certainement assez de criminel pour achever ce pont et libérer les esclaves.

C’était en tout cas ce que pensait l’Archer d’un tel lieu. Il n’appréciait guère l’esclavage, mais connaissait l’utilité de ce système, tout comme ce commerce faisait vivre l’Archipel de Shabaody, Ghetis ayant acheté plusieurs esclaves de cette agglutinement d’îles pour offrir une liberté complète aux individus achetés. Il les libérait ainsi de façon légale. Il espérait donc que les esclaves de ce pont seraient un jour libérés.

- Par contre, tu ne peux être l’amie de tout le monde Etsu.

Allant poser sa main sur la tête de la demoiselle il vint l’orienter en direction de la sienne pour ancrer son regard dans le sien.

- Tu es ma propriété de ce fait tu ne dois pas t’allier avec des criminels reconnus sans mon accord. J’entends par-là des criminels ayant une prime d’au moins cent millions. En dessous… Ce sont surement des faiblards sans grande importance aux yeux de la Marine.

Continuant de marcher le long du pont tout en observant les quelques esclaves qui s’activaient à courir vers leur poste de travail, le brun détourna son regard vers la mer, se demandant dans combien de décennies ce pont serait-il achevé… Un fruit du démon aurait tôt fait de régler ce petit problème. Le fruit de Jasmine la chasseuse de prime aurait largement suffit par exemple.

Penser à demander de l’aide à Jasmine en pareille situation en était presque anecdotique pour le vice-amiral qui avait allègrement traité cette ex-amirale de catin. D’ailleurs, il le pensait encore, malgré les mois passés. Elle lui avait volé une capture, elle restait donc une péripatéticienne à ses yeux.

- Satané Jasmine… Marmonna-t-il avant de chasser cette pensée de son esprit.

Revenant alors dans la discussion avec Etsu il poursuivit.

- D’ailleurs. J’aurais bientôt besoin de toi. Je vais placer l’ensemble de la Mer Blanche sous ma protection. Elle deviendra à terme un bastion de la Marine avec diverses fonctions.

Il regarda la mer et pointa du doigt l’étendue d’eau salée, dessinant du bout du doigt la forme d’une ile.

- Cette fameuse Mer Blanche est amplis de ressources inexploitées. Je pense donc y faire une sorte de complexe de recherche de la taille d’une île. Je n’ai pas spécialement de contact avec la Section Scientifique du Gouvernement pour le moment, je pense donc recruter des scientifiques, chimistes, ingénieurs et inventeurs qui en sont détachés. Dans le futur je tâcherai de travailler mes liens avec la Section, cela renforcera la pertinence de mes recherches notamment en matière de fruit du démon par exemple… Le botaniste et possesseur d’un livre sur les fruits du démon ne pouvait nier son intérêt grandissant pour ces fruits aux pouvoirs divers et variés.

Lentement il porta son regard sur la gazeuse.

- C’est là que tu rentres en jeu ma petite Mhazeau. J’aurais besoin d’une personne de confiance au sein de la Section Scientifique, mais aussi de quelqu’un de fiable pour s’occuper de ce complexe de recherche que je mettrai en place.

Il planta en elle son regard azur et écarlate à la fois, l’œil gauche offrant le bleu océan, et l’œil droit, le rouge carmin.

- Qu’en penses-tu ? J’espère que tu ne vas pas décevoir ton maître.

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Dim 1 Juil - 3:56


Projets


Ma tête s’enfonça dans mes épaules alors que Ghetis la tapotait. Je ne dis rien après son explication, l’apprenant comme un fait sans trop d’importance. C’était intéressant, mais je n’étais pas venue pour les aspects sociaux – ou qu’en savais-je – de la chose. Et puis, je ne pus m’empêcher de trouver ça bizarre, qu’il s’inquiète de la liberté de ces hommes. Après tout, il en fallait bien, des esclaves. Ghetis lui-même participait à ce système, puisque j’étais la sienne. J’avais beau avoir droit à plus de libertés que ceux de Tequila Wolf, je n’en restais pas moins parfaitement dévouée à mon Maître. Mais qu’importait l’avis de Ghetis ? Les faits prouvaient que les Hommes s’entraînaient eux-mêmes vers un monde où devaient coexister maîtres et esclaves. Il suffisait de le réaliser.

La main de mon Maître, aussi grande que mon crâne, se déposa sur ce dernier pour me forcer à tourner la tête. Son poids et sa force, de loin supérieure à celle de mon cou, m’empêchèrent de résister. Je ne me serais pas ennuyée de continuer à épier quelques travailleurs et leurs productions, mais Ghetis avait besoin de mon attention. Je la lui accordai, le menton levé pour pouvoir partager un regard. Sa grandeur, ses yeux et l’autorité qui s’en dégageait m’écrasaient, et sa puissance naturelle me rendait plus faible que je ne l’étais déjà. Je souris, rassurée que l’ordre des choses se fît bien : il était le Maître, supérieur et redoutable, et je me plaisais dans ma condition d’esclave.
 
Compris ! répondis-je pour promettre de ne pas fauter.
 

Un silence s’installa après la réponse. Mon Maître, qui portait peu d’intérêt à un tel lieu, avait détourné son attention des esclaves, moi comprise. J’en profitai pour me détacher un peu de lui, avançant de quelques pas vers les travaux. Mes doigts rencontrèrent délicatement le squelette métallique, froid et sombre du chantier. N’ayant étudié le monde qu’à travers les expériences de mon laboratoire, jamais on ne m’avait demandé de développer une pensée à l’échelle industrielle. Mais à présent, les faits étaient sous mes yeux : le monde n’avait rien d’un laboratoire, et si je voulais apprendre, réellement, pas seulement croire ou imaginer, m’ouvrir à lui devenait nécessaire.

Un instant, l’idée me préoccupa que la structure n’existait que pour occuper quelques hommes, faire marcher l’économie et que le projet accompli ne verrait jamais le jour. Ca aurait été un gaspillage sans nom. Toute cette matière, qui n’aurait pas été pensée pour résister aux flux marins ; ces esclaves, qui au lieu d’être utiles, venaient perdre leur temps et leur énergie à ne jamais rien accomplir. Je secouai le visage, terrorisée par un tel roman. Chaque chose avait un but, une raison d’être, d’agir et de servir. Et dans une construction, le moindre détail avait son importance. Un tel chantier ne pouvait être que concret.

Ghetis poursuivit, certainement hors de ses pensées. Sa voix m’extirpa aussitôt des miennes. Je ne connaissais la Mer Blanche qu’à travers les contes et les souvenirs de mes grands-parents. Ils n’y étaient jamais allés eux-mêmes, mais preuve étaient de sa réalité les Dials que quelques confrères leur avaient ramenés de là-bas. Il paraissait que ces trucs, ça venait de là-haut. Ainsi, même si aux premières secondes, mes sourcils se froncèrent en traduction de ma septicité, je ne m’étonnais pas des explications de Ghetis. Sans compter que l’imaginer Dieu sur les îles célestes, ça ne pouvait que me plaire.

Et, si les promesses de nouvelles découvertes, d’une équipe et d’un département de recherche me faisaient déjà saliver, il eut toute mon attention lorsqu’il fit allusion à la Section Scientifique. J’arrêtai directement toutes mes activités, délaissant le pauvre Tequila Wolf pour n’avoir d’yeux plus que pour mon Maître. Il n’y avait rien d’autre que lui, que ses lèvres, que ses gages. Mon grand-père lui-même, que je plaçais en haute estime, et qui fut chimiste au service du Gouvernement Mondial, n’avait pu en faire partie. Et là, tout naturellement, sans prétention, Ghetis projetait de m’y envoyer pour lui. La Section Scientifique, pour moi, était le Graal du savoir. Seul un fou aurait refusé.

Alors de dos, je sentis son regard me transpercer. Je ne le connaissais encore qu’à peine, mais il me semblait avoir remarqué sa délicieuse habitude à me dévisager, à chaque ordre et chaque question. Comme s’il voulait avoir une preuve de ma sincérité. Et pour ce que j’en pensais, à cet instant, je ne pouvais qu’être des plus sincères. L’émotion me gagnait tant que je dus me faire violence pour me retourner et enfin lui apporter une réponse.
 
Tes désirs sont des ordres ! Et des désirs partagés.

Je voulus paraître calme, digne du poste qu'il envisageait pour moi. Pour ce faire, rien de plus simple : les bras croisés dans mon dos tendu, la face neutre et les paupières closes, j'avançai vers Ghetis par de grands et lents pas, comme les femmes élégantes. Et, une fois juste sous lui, je montai le nez et rouvrit les yeux droits vers les siens, l'épiant avec une telle résolution que nos rôles auraient pu se confondre. Ainsi, il pouvait lire la détermination qui m'habitait, à quel point j'étais prête à tout pour avoir ma place dans la Section Scientifique. Mais je n'aurais pas pu me tenir des heures dans ce sérieux. Harponnant tant bien que mal l'épaisse armure de mon Maître, saisissant ses côtes blindées de mes jambes et de mes bras, je m'agrippai à lui comme un singe pour l'enlacer, et frottai ma tête contre son torse. Un sourire ébranla toute ma gravité, puis un rire que l'euphorie m'empêchait de contenir :
 
Hihihihihuhu ! Merci-hihi !
 

Soudain prise d'un doute, je secouai la tête, et comme si le mouvement modifiait mon expression, je fronçai les sourcils. Je n'avais pas vraiment connaissance des grades et métiers de la Marine, encore moins les avantages qui leur étaient liés. Alors, à mon tour, j'avais besoin de ne pas être déçue. Sans me détacher de lui, à moins qu'il ne me déplace, je lui demandai de me rassurer :
 
Tu es sûr que tu peux faire ça ? Tu le promets, hein ? T'as le droit de faire ça ?
 

Soudain prise de modestie, j'enchaînai et me perdis dans les questions :
 
Parce que, c'est pas rien, je crois, la Section Scientifique... Et moi... je suis rien. Tu penses qu'ils voudront de moi parce qu'un vice-amiral le leur demande ? D'ailleurs, tu es devenu vice-amiral comment ? C'est fort, ça, non ?

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Jeu 19 Juil - 21:01

Mhazeau

Ore Wa Kurohebi Da !





L’œuvre de toute une vie. C’est ce qu’allait représenter l’unification de la Mer Blanche pour Ghetis. Ce projet l’avait placé dans une sorte de réflexion constante. Il cherchait continuellement ceux qui pourraient être utiles à son projet et n’hésitait pas à réunir des individus de toutes les factions possibles. Il n’y avait pas d’hésitation à avoir lorsqu’on souhaitait réformer un monde à part. Il lui fallait réunir le plus de bras possibles, avec une majorité de personnes efficaces.

Des êtres inefficaces ne feraient que ralentir son œuvre, tout comme des personnes malintentionnées pourraient clairement handicaper le leader de La Couronne.

D’ailleurs, Etsu rentrait parfaitement dans le style de personnes peuplant l’équipage. Des personnages pleins d’ambitions, mais assez ouverts pour lâcher prise et profiter avec joie du monde les entourant. C’est en cela qu’on constatait une nette rupture entre l’ancienne Couronne et la « nouvelle » Couronne, on ressentait bien plus cet aspect familial qui composait l’équipage.

Elle manquait sans doute d’expérience du combat, mais ce n’était pas ce que lui demandait l’Archer pour être honnête. Bien au contraire, il ne cherchait pas à la mettre sous les feux ennemis. Elle devait être riche en créations, cela suffisait amplement. Si elle souhaitait se battre, il lui apprendrait volontiers, dans le cas contraire il la laisserait loin de la guerre.

Faire d’elle une membre de la Section Scientifique était une continuité logique pour lui, Pride, Shura ou encore Mei, sortaient tous les trois de cette branche du Gouvernement et évoluaient au sein de La Couronne. Même si les deux premiers appréciaient se battre, la dernière était clairement une scientifique et le champ de bataille ne l’intéressait absolument pas. En revanche, elle y enverrait volontiers quelques créations.

De ce fait Etsu aurait ce même libre arbitre, avec, sans doute, la possibilité de s’acoquiner à quelques membres de cet organise pour y gagner en importance, mais aussi en génie. Son caractère assez vivace devrait lui permettre de fleurir comme il le fallait dans cette instance gouvernementale.

En revanche, il était loin d’imaginé que cela rendrait complètement folle la petite bestiole qui lui servait d’esclave ! D’abord très calme, elle avait fini par lui sauter dessus, se frottant contre son armure tel un animal n’ayant pas vu son maître depuis des années.

Surpris, Ghetis leva les bras l’air hébété, ne comprenant pas de suite cette réaction très sportive, avant de finalement soupirer avec un bref sourire.

- J’avais oublié que tu étais aussi vivante toi.

Secouant la tête d’un air calme, il vint finalement tapoter sa main sur le crâne de la chimiste et lui répondit d’une voix assez sereine.

- Tu n’es pas le premier membre de mon équipage qui appartiendrait à la Section. Il y en a déjà trois dans l’équipage. Y entrer ne devrait pas être difficile, le plus compliquer sera surtout de gravir les échelons, car je ne pourrai pas t’y aider directement. Ce sera à toi de prouver ton talent.

Faire un militaire monté en grade était assez simple pour le brun, il suffisait de l’affilier à lui et se batte à ses côtés. La notoriété et l’importance des missions feraient le reste. En revanche, pour une scientifique, Ghetis n’était qu’un appui moyen. Il pouvait lui fournir les moyens financiers et sans doute les contacts nécessaires à la réalisation de ses projets, mais la montée en grade dépendait d’elle et uniquement d’elle.

Néanmoins, fabriquer des armes ou technologies que l’Archer utiliserait par temps de guerre pourrait être une bonne chose et un excellent tremplin pour elle, c’est pour cela qu’elle devrait être productive.

Connu pour ses idées en dépit de son manque de connaissances techniques, Ghetis allait sans doute lui faire part des idées qu’il imaginait avec son fruit du démon, mais il faudrait qu’elle ait également des idées venant de son propre chef.

Tout cela viendrait avec le temps.

Par la suite, il y eut la question de la montée en grade, faisant l’Archer se souvenir des évènements d’Olandaina, mais aussi de la réunion avec Yang… Une discussion très enrichissante, bien que complexe. Malheureusement, il y avait du ponéglyphe dans l’affaire et cela empêchait au capitaine de l’expliquer à son esclave. Il s’agissait des petits papiers du Gouvernement Mondial et sans être une membre sûre de La Couronne, elle ne pourrait être informée de ce genre de choses. Elle ne faisait pas encore partie de l’équipage après tout.

Ainsi, il eut un petit rictus et lui dit en un murmure.

- Si tu veux le savoir tu devras rejoindre mon équipage. Je ne peux pas te révéler l’objet de mes missions. Disons juste que : j’ai bien travaillé. Désormais l’équipage sera un peu plus à l’aise qu’avant, mais il me reste encore du travail à faire pour les réunir le plus d’effectif possible !

Gardant Etsu accrocher à lui Ghetis, prit une bonne impulsion et fit un bond prodigieux, propulsant le duo haut dans les airs. L’Archer put ainsi s’offrir une vision bien plus grande du pont, prenant de la hauteur avant de rester en vol stationnaire par quelques répétitions du geppou.

- C’est donc à cela que ressemble ce pont… Il y a énormément d’ouvrier dessus… Mais bon je ne suis pas monté aussi haut pour ça.

Tapotant la tête d’Etsu, il pointa ensuite du doigt le pont dans son ensemble.

- L’équipage possède beaucoup d’animaux volants, il pourrait être intéressant de les utiliser pour répandre du gaz sur des villes criminelles. Pas nécessairement des gaz mortels, mais tu dois utiliser imaginer des innovations de ce genre, un gaz que je pourrais utiliser depuis le ciel.

Ghetis pencha alors la tête sur le côté comme s’il venait d’avoir une idée et rétorqua.

- Mais étant du gaz, tu devrais pouvoir voler, non ?

Logique, non ?

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Ven 20 Juil - 17:54


Songer à l'avenir

 
Oh, c’est vrai, c’est vrai ?!

Mon regard s’illumina alors que Ghetis m’apprenait que déjà trois de ses compagnons avaient déjà été des membres de la Section Scientifique. Je tenais à peine en place, incapable de retenir mon enthousiasme, et si pressée de les rencontrer. J’avais tant de questions pour eux qu’il m’était incapable de les classer dans mon esprit. Sans compter que travailler à leurs côtés serait un honneur, un plaisir, le rêve d’une vie !

Mais le vice-amiral me ramena bien vite à la réalité. J’avais conscience qu’une fois les connaissances de bases acquises, je m’ennuierais vite et aurais besoin de plus. Après tout, le Savoir était sans fin, et il y avait assez de choses à découvrir dans l’univers pour des millions de générations, et plus encore. Il m’était impossible d’en être rassasiée. Et, n’être qu’une petite figure dans la Section Scientifique ne me donnerait certainement pas le droit d’en apprendre davantage. Ghetis avait raison. Lui-même ne faisant pas partie de cette instance, il ne pouvait que m’en ouvrir la porte. Ce qu’il se passerait à l’intérieur ne dépendrait que de ma volonté. Seulement, j’en étais persuadée : elle aussi, elle était infinie. Et si c’était nécessaire, je travaillerais jour et nuit pour le prouver.
 
Je le ferai ! soufflai-je pour moi-même en fronçant les sourcils, signe de ma détermination.

Lorsqu’il m’invita à rejoindre la Couronne pour connaître les secrets de son succès, mon expression se fit plus sévère. L’envie n’était pas un problème, elle ne manquait pas. Mais je ne pouvais pas accepter. La dernière fois que je l’avais vu, Ghetis se dirigeait avec son équipage vers Grand Line. Je n’était pas prête pour une aventure d’une telle ampleur. Et même s’il avait fait le détour pour m’aider à entrer ici, je me doutais qu’il ne tarderait pas à repartir vers les mers dangereuses pour accomplir ses propres desseins. Et je n’oubliais pas les miens. Je n’oubliais pas Ogawa. C’était lui qui m’avait appris et convaincue que les guerres servaient à la conquête du savoir. Et qu’il suffisait d’avoir la main mise sur les guerres, sur les armes, pour contrôler cette quête, et bien certainement bien d’autres choses. Ogawa n’était pas intéressé uniquement par la connaissance, à mon contraire, mais j’étais persuadée de cette idée. En entrant dans la marine, je me positionnerais dans un camp, et ferais partie de la guerre, incapable de la contrôler. Même si toutes les promesses de Ghetis me poussaient à le rejoindre, il me manquait un petit… quelque chose, je ne savais pas quoi.

Je ne pus trouver ce dont il s’agissait. Surprise par le bond soudain de mon Maître, un cri court s’échappa d’entre mes lèvres alors que mon étreinte contre lui se faisait plus forte. Malgré le Gasu Gasu qui m’aurait permis de résister à une telle chute, mon instinct restait intact et craignait les accidents mortels.

Sans me soustraire à lui alors que nous prenions de la hauteur, je passai un regard vers le pont, constatant l’ampleur des travaux. Si, à l’extrémité, les pierres empilées attendaient de trouver leur place dans la fondation, sur la partie terminée du pont se trouvaient quelques bâtisses disposées précisément, formant plusieurs quartiers carrés. Ghetis avait raison : sous les quelques flocons qui tombaient à nouveau, de nombreux ouvriers grouillaient avec lenteur vers le bout du pont. Malheureusement, ils ne réalisaient certainement pas le projet pour lequel ils œuvraient, la merveille dont ils seraient les pères et mères. Un pont pour relier des îles, qui combattrait et vaincrait les courants marins sans jamais s’effondrer. Un pont visible depuis la Lune, un pont qui marquerait le monde de l’empreinte des Hommes. De notre vivant, nous n’en connaîtrions pas l’aboutissement, mais l’idée seule suffisait à me faire bouillir d’impatience.
 
C’est vraiment beau ! acquiesçai-je.

Puis, lorsque Ghetis me sollicita, je pivotai la tête de l’autre côté, pour découvrir l’infinité d’une construction pourtant inachevée. De cette vue, le même spectacle s’offrait à nous : des maisonnettes et de minuscules êtres qui se mouvaient entre les briques. Prêtant l’oreille à mon Maître, j’imaginais l’impact d’une telle attaque sur une ville comme celle-ci. J’imaginais toutes ces personnes, qui, menacées par une vapeur bruinant sur leurs têtes, tenteraient de fuir ce qui ne pouvait être fui. Et je réalisais, peu à peu, la dangerosité du Gasu Gasu no Mi entre de mauvaises mains. Heureusement, entre les miennes, tout allait bien ! Il ne servait qu’à des fins scientifiques.
 
J’y penserai. C’est une chouette idée ! Il suffit de leur trouver des bombonnes assez légères. Sauf si tu n’en as que comme ton dragon, des bêtes volantes. Là, on pourra les équiper de quoi doucher une île entière… ou presque.

Remplir tous les récipients serait sûrement très long, mais une fois les préparations faites, tout se passerait très rapidement. Et sans masque ou sans protection, pas moyen d’en sortir indemne. Mais ce n’étaient là que mes pensées, mes songes et mes espérances. J’avais hâte de tenter l’expérience, pour découvrir ce qu’il en serait vraiment. D’ailleurs, lorsque Ghetis me fit remarquer que je pouvais voler, je confirmai d’un signe de tête enjoué, restant accrochée à lui. Néanmoins, l’utilisation de volatils pour de tels assauts me semblait nécessaire.
 
Oui, je le peux lorsque je me contente de mon gaz de base. Mais je ne peux pas maîtriser les autres gaz aussi bien… je peux leur donner une impulsion, c’est tout. Je ne pourrais pas voler avec un gaz soporifique, par exemple. En tout cas, je n’y suis jamais arrivée.

J’y réfléchis un instant. Manquais-je d’entraînement, ou mes pouvoirs ne me permettaient-ils simplement pas de réaliser de telles prouesses ? Par contre, il y avait une chose que je savais parfaitement faire, et que j’aimais faire. Il fallait que je le lui montre.
 
Mais j’ai encore mieux, regarde !

Sans plus de cérémonies, je lâchai Ghetis, et la gravité fit le reste. Mon corps chuta depuis notre petite hauteur, et, dos au sol, je lui fis un signe de la main et un sourire, confiante. En à peine quelques secondes, s’il m’avait laissée faire, j’atteindrais le sol et exploserais en une fine brume rose dans la neige. Puis, me reformant les bras tendus vers le ciel, je m’écriai fièrement :
 
Tadaaaaaaaaam ! J'ai survécu. Je suis... immortelle !

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Lun 29 Oct - 1:45

Humain ?

Ore Wa Kurohebi Da !





Le caractère enjoué de la jeune Etsu rendait amusantes les situations les plus périlleuses, la demoiselle ayant un rapport assez particulier avec le monde.  En réalité elle offrait au brun plus d’un sourire lui offrant un élan de joie qu’il ne pouvait réfréner. Ainsi, lorsqu’elle démontra sa crainte une fois à plusieurs mètres du sol, l’homme ne put que pouffer de rire en voyant comme elle s’agrippait à lui.

Néanmoins, cela n’empêcha pas celle-ci de se montrer très réactive, parlant rapidement des capacités offensives qu’offraient les oiseaux géants, Ghetis saluant cette proposition, même s’il avait quelques inquiétudes pour ces volatiles. Même s’il était un chef de guerre, le gouvernemental n’aimait guère perdre d’unité, de ce fait, même la perte d’un mousse lui pesait énormément. De ce fait il avait tout de même une légère crainte de perdre des animaux dans pareil opération. Malgré tout, la proposition de la logia était logique et si Ghetis souhaitait réellement s’imposer dans l’amirauté il devrait accepter que des vies étaient parfois perdues même dans le camp des bons.


Par la suite, le brun fut assez heureux d’entendre que la jeune femme puisse voler à l’aide de son gaz, même s’il s’agissait de son gaz basique, cela lui paraissait logique et compréhensible. Elle était encore inexpérimentée avec ce pouvoir et agir de concert avec la Section Scientifique l’aiderait à parfaire son usage de ce fruit du démon au possibilités folles, possibilités si folles qu’elles conduisaient l’utilisatrice à être une excentrique empreinte d’une folie choquante !

En se jetant de le vide elle réussit à surprendre son futur capitaine de la façon la plus franche qui soit, les yeux du Vairon s’écarquillant, alors que sa main commença à se couvrir d’un fluide transparent pour l’attraper avant sa chute, chose qu’il ne réussit point à faire suite à l’effet de surprise !

Bien entendu à l’aide du kamisori il aurait tôt fait de la rattraper, mais en voyant la mine de la demoiselle en pleine chute, il revint sur la terre ferme, remettant la situation dans le contexte : elle était logia.

De ce fait elle éclata au sol en un vaste nuage gazeux, avant de se reformer comme si de rien n’était. Le pire dans tout cela était sans doute cet air simplet qui témoignait de sa fierté à avoir réalisé un tour de passe-passe aussi morbide. Le capitaine venant taper sa paume contre son front comme à l’accoutumée avec cette énergumène qui lui servait d’esclave.

Heureusement, il y avait quelques avantages à avoir cette femme de son côté et puis son excentricité évidente collait avec l’esprit de l’équipage quand on voyait la scène que fit Caligula lorsqu’il devint contre-amiral.

Redescend au sol tranquillement, le brun commença par taper le crâne vide de la chimiste pour y faire pousser une bosse.

- Tu m’as fait peur toi ! Tu crois que j’aurais fait comment pour trouver une autre membre d’équipage comme toi.

L’Archer s’était déjà attaché à la jeune femme comme il s’attachait à tout membre de son équipage. Chaque membre appartenait à cette grande famille qui était la sienne. Il n’était pas vu comme un père par tous, mais était en tout cas un chef de famille. Bien entendu il ne voyait pas Etsu comme sa fille, leur lien étant tout autre.

- Tu devrais bien t’entendre avec les fous qu’il y a dans l’équipage.

Evidemment, Etsu appartenait déjà à l’équipage dans la conception qu’en avait son maître, ce dernier ne prenant même pas en compte l’organisme dans lequel elle se trouvait  actuellement, le voyant comme parfaitement éphémère.  

- M’enfin… Qu’importe… J’y pense, mais un gaz agissant comme une nuée ardente serait intéressant. La nuée pétrifie tout ce qu’elle touche. Ton gaz pourrait se solidifier sur ses victimes et offrir une forme de pétrification.

Reprenant la marche par la même occasion, le Vairon décida de se rapprocher du bout du pont pour voir l’horizon à perte de vue sur lequel donnait ce point de vue.

- Dis-moi Etsu, te vois-tu expérimenter des créations sur des humains ? Par exemple des esclaves ou des criminels.  Il pourrait s’agir de mutations, utilisation de gaz ou autre.

Cela était une réponse importante pour le capitaine, réponse qui ne changerait pas sa façon d’être avec la jeune femme, mais lui permettrait plutôt de savoir ce qu’il pourrait lui confier ou non comme tâches.

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Ven 4 Jan - 18:07


Vous avez dit "compétente" ?


Dès qu’il m’eut rejoint, le vice-amiral cogna l’arrière de mon crâne. Je devinai que sa pichenette se voulait légère, amusée, joviale, mais une tape amicale de Ghetis Archer sur une Etsu Ogawa, c’était bugner un œuf à coups de marteau. Si bien qu’en plus de me faire pousser une grosseur au sommet de la tête, tout mon corps s’écrasa lamentablement sur le sol ; seul un couinement plaintif fit preuve de ma survie. Je me relevai douloureusement, grimaçai et frottai ma bosse comme si le geste suffirait à l’effacer. Puis, le plus naturellement du monde, mon habituel sourire se dessina à nouveau.
 
Même pas mal ! Hum… Euh… C’est flatteur, mais je ne fais pas encore partie de ton équipage. Evidemment, tes propositions sont alléchantes… Il faudrait être fou pour les refuser ! Mais… pas tout de suite, je vais y réfléchir.

Je n’en dis pas plus, jugeant que, s’il n’avait pas tout à me dire de ses exploits, je n’avais pas tout à lui dire de mes peurs. Etais-je seulement à la hauteur ? Je ne pouvais pas accepter sans être sûre de moi. C’était le genre d’occasion qu’on n’avait qu’une fois dans une vie, alors si je pouvais la faire attendre, je le ferais. Juste histoire d’être prête – je ne savais pas encore que les choses accélèreraient sur East Blue. Ce que je désirais, à cet instant, c’était devenir la candidate parfaite pour la section scientifique, de façon à l’être pour mon Maître.

Lui, d’ailleurs, semblait certain de sa décision. Il me voulait à ses côtés, et ne laissait paraître aucun doute sur ce choix. Investi dans sa démarche, il me proposa même quelques idées de gaz à inventer. Malheureusement, mes capacités de créations étaient limitées par les lois de la nature. Mais le rôle du chimiste était de flirter avec ces règles, de jouer avec leurs frontières pour mieux les apprivoiser. Je réfléchis un instant avant de lui répondre, instant durant lequel plus aucune information de l’extérieur n’aurait pu me perturber. On déconne pas avec la chimie. Puis, rattrapant au pas de course mon Maître qui s’en allait, je donnai mon verdict :
 
Il me faudrait un peu plus de temps pour y penser, mais ça me semble compliqué. En fait, il faudrait énormément de gaz pour qu’une fois solidifié, il recouvre un humain entier – voire plusieurs. Pour la faire courte, un gaz est beaucoup moins dense qu’un solide. Donc, pour une quantité de matière donnée, un gaz occupe beaucoup plus de place qu’un solide. Et si en apparence, le gaz recouvre totalement un homme, peut-être qu’une fois solidifié, il ne pourra recouvrir que sa main. Hum…

J’avais fait petit excès de zèle, là. Pas sûre que mes explications l’intéressaient plus que ça. Quelle idée, aussi, de me lancer là-dessus.
 
Sinon, j’ai déjà un gaz qui me permet de paralyser les gens ! Mais ça se fait par voie respiratoire.

Pour la démonstration, j’étendais ma main droite vers un passant lambda, sans me soucier de son appartenance à la pègre ou à la marine. La science se moquait bien des origines de ses cobayes, tout le monde pouvait faire l’affaire. Mes doigts, suivis de ma paume puis de mon bras, se transformèrent pour s’étaler jusqu’à l’inconnu, et deux branches gazeuses se plantèrent dans ses narines. S’il ne faisait rien pour s’en dépêtrer, quelques secondes à inhaler le VERLAM suffiraient à le priver de ses gestes.

Je ne m’en occuperais pas plus que ça, poursuivant la marche et la discussion aux côtés de Ghetis.
 
Me servir d’humains comme cobayes, c’était mon quotidien.

Par contre, des mutations ? Ce n’était pas vraiment de mon ressort. Je n’étais pas spécialiste du corps humain. Mes gaz avaient une action sur le corps humain, mais quand je les créais, c’était au petit bonheur la chance. Je faisais quelque chose de cohérent chimiquement, puis je le testais sur des cobayes, et j’en observais les effets. Mais ils ne n’étaient pas calculés.  Cela dit, si le problème ne tenait que de de mes connaissances en anatomie, la solution semblait simple. Je serais sûrement capable de créer la matière mutagène, s’il ne s’agissait que de formules chimiques. Par contre, sans l’aide d’un biologiste compétent, impossible de prévoir ces formules. Enfin, la solution, on l’avait déjà.
 
Oui, c’est envisageable si c’est un travail d’équipe. J’aurais besoin d’un biologiste pour me guider. Il y en avait bien une avec toi, le jour où on s’est rencontrés ?

©️ By Halloween sur Never-Utopia



J'ai deux mois de retard ? Noooon...

Technique utilisée :

VERLAM►
Caractéristiques - Couleur bleu nuit, sans odeur.
Action - Ce gaz permet de paralyser ceux qui le respirent. Son action est plus ou moins longue, selon le temps d’exposition.
Niveau 17
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