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Pyras D. Dante
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Lun 9 Mai - 13:57
Broken Inside

Chaque matin, le même rituel. Ouvrir les yeux et n'avoir qu'une à deux secondes de réel bonheur. C'est le temps qu'il faut avant que mes souvenirs, avant que la réalité, ne me rattrape pour me coller une droite et me rappeler ce qu'est, ce qu'a été, mon existence. Une à deux secondes pour me rappeler tout ce que j'avais... Tout ce que j'ai perdu... Et qu'il m'est désormais impossible de ressentir ces émotions, cette vie et cette envie d'avancer que j'avais autrefois. Une à deux secondes avant que je ne ressente à nouveau ce cœur qui bat dans ma poitrine, et la douleur qu'il me fait vivre constamment. Une à deux secondes de flottement avant que je ne reprenne mon éternelle chute. Une à deux secondes avant de reprendre les choses là où elles en sont restées, avant de répéter le même rituel quotidien.

L'étape suivante ? Essayer de se concentrer sur le présent pour éviter de penser au passé. Puis se forcer à sourire, à donner l'impression que tout va bien, que tout est "normal". Se lancer à corps perdu dans son travail ou dans un quelconque passe-temps, en espérant, en vain, pouvoir réussir à chasser ces souvenirs, ces pensées. Espérer ne plus voir ces fantômes, en sachant pertinemment qu'ils ne s'en iront jamais. Tout simplement parce que l'on refuse qu'ils disparaissent, car même si leur présence nous fait du mal, la nostalgie et le caractère heureux de ces souvenirs nous donnent un semblant d'impression d'être encore vivant.

Et pourtant, leur appartenance au passé ne fait que trahir un fait dont j'ai connaissance : ces jours heureux, ces personnes, ne reviendront pas. Ces sentiments ne disparaîtront pas. Jamais. Impossible de retrouver cette chaleur dans la poitrine qui nous apaisait. Impossible de retrouver cet état d'apaisement où l'on ne pensait plus à quoi que ce soit. Impossible de faire disparaître cette impression d'étau autour du cœur. Impossible de faire disparaître les vertiges et la nausée lorsque tout cela remonte. Impossible de ressentir ces émotions dont tout le monde parle. Impossible d'être à nouveau heureux.

Mon corps s'affaiblit... Mon cœur est brisé... Et mon âme est déchirée.

Pourquoi ne pas arrêter de réfléchir pendant un instant ? Pourquoi ne pas se détendre ? Pourquoi ne pas passer de bons moments avec tout le monde ? Tant de questions que j'élude, car ce sont tant d'évidences à mes yeux : Parce que j'en suis tout bonnement incapable. Ou plutôt, je n'en suis plus capable. Je ne cesse jamais de réfléchir afin de ne pas être hanté davantage par ces souvenirs qui m'assaillent. Je ne me détends pas car cela fait remonter ces événements à la surface. Je ne passe pas de bons moments avec tout le monde car je n'arrive plus à ressentir ces choses que sont la joie, le bonheur ou encore la paix.

Ces souvenirs, ce passé, sont comme une pierre volcanique trouvée dans un blizzard. La tenir à mains nues me brûle et me fait souffrir... Mais me réconforte et me protège du froid que je ressens. Car ce sont ces seuls souvenirs qui me rappellent encore ce que c'était de vivre.

Se forcer à sourire pendant toute la journée pour ne pas trahir cet état. Dire la vérité en assurant que l'on ne veut pas mourir... Mais cacher le fait que l'on n'a pas pour autant l'envie de vivre. Tenir bon pendant un jour... Puis recommencer le lendemain. Tenir ainsi toute la semaine, et recommencer la semaine suivante... Faire semblant de vivre pour ne pas blesser ceux qui comptent pour nous, ceux qui comptent sur nous. J'en viens parfois à me demander quel genre de vie je mène...

Et si parfois cela vaut vraiment le coup...



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Aaron Guts
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Mar 10 Mai - 1:15
Je ne sais pas qui tu es derrière l'écran, mais tu es forcément quelqu'un avec des souffrances comme tout les gens de ce Monde. Je vais peut-être paraître froid mais je préfère être honnête et direct, si tu ne veux pas de ta vie, jette-là. Je te dis pas forcément de te suicider, ce serait.. méchant ? Après tout si tu n'aimes pas ta vie change-là, si tu ne peut pas la changer maintenant alors attends. Mais tu le sais, plus tu attendra et plus tu souffrira, non ? Face au passé tu as deux choix, le garder ou le brûler. Tout dépends si tu veux souffrir toute ta vie ou passer à autre chose. Toi qui possède le Magu, c'est pas si compliqué de réduire les choses en cendres non ?

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[23:20:07] Raki Goshuushou : ptdrrrrrr aaron t'es mon héros la
[23:21:52] * Alekseï V. Ledovskoï demande un selfie avec Aa-chan *

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Pyras D. Dante
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Jeu 20 Oct - 18:54
Wasted Fire

Parfois je me surprends à rêver de ce passé qui était le mien. Même si au final, la souffrance, la mort et la peine l'ont fait se terminer radicalement, le chemin qui a mené à cela a pourtant été l'un des meilleurs que j'ai jamais arpenté. Une vie comme on en a rarement, un passé comme on en voit peu, des résolutions qui naissent et prennent vie dans les moments les plus critiques. Ces choses qui nous font sentir vivant à chaque battement de coeur qui fait vibrer tout notre être lorsqu'on les a à l'esprit.

Ce feu qui m'animait jadis, qui réchauffait mon coeur, mon corps et mon âme en me donnant la force de frapper du poing par terre lorsque j'étais à terre, pour prendre appui et me relever. Ce feu qui m'empêchait de me dire que je n'avais plus la moindre énergie en moi. Ce feu qui me permettait de hurler ma vigueur, mon envie de vivre, mon envie de protéger ceux qui m'étaient chers. Ce même feu qui me laissait plonger tête baissé dans les affrontements les plus violents, mais qui vous font sentir réellement vivant. C'était ce feu qui régissait ma vie, ce feu qui lui donnait tout son sens. Je le laissais exploser comme jamais lorsque c'était nécessaire, et même si ces temps étaient décrits comme des temps de crises, il s'agissait de temps qui formaient notre jeunesse, nos aventures. Il s'agissait d'une époque au cours de laquelle je pouvais sentir que j'étais réellement en vie, car chaque douleur, chaque coup reçu, chaque blessure, était reçue pour avancer le long de la route que nous avions choisie.

Mettre sa vie en jeu, sentir le goût de son propre sang, sentir nos forces glisser peu à peu hors de notre corps à chaque mouvement, à chaque coup reçu, à chaque coup donné, à chaque cri poussé... Même si cela demandait de la volonté pour se relever et se battre encore et encore, c'était notre jeunesse. C'était notre vie. C'était notre aventure. Saisir, attraper ce feu qui brûlait en nous et le laisser s'extérioriser... Commencer ces révoltes, répondre à ces affrontements de la vie, faire face sans jamais reculer. Voilà tout ce qui nous définissait. Voilà pourquoi nos sourires étaient si sincères, pourquoi nos pleurs étaient réels, pourquoi nos douleurs étaient les nôtres et celles de personne d'autre.

Ce Dragon qui rugissait dans nos âmes et nous faisait marcher, courir, respirer, qui animait chaque parcelle de notre être, chaque nerfs de notre corps, pouvait se targuer de donner la pleine mesure de sa force. Mais qu'en est-il aujourd'hui ? Les flammes ne sont pas éteintes, elles brûlent toujours en nous comme elles l'ont toujours fait. Juste qu'elles n'ont plus la possibilité de jaillir pour exprimer ce que nous ressentons. Enfermées dans notre esprit... Alors que nous sommes enfermés dans notre vie, ayant perdu ces attraits de jadis, ces aventures d'autrefois. Nous ne pouvons plus attraper ce feu incroyablement ardent qui éblouissait ceux qui marchaient à nos côtés. Comme si ces flammes étaient perdues... gâchées...

Nous ne pouvons alors plus vivre...
Nous nous contentons juste de survivre...
Sans goût... Sans sincérité... Sans intérêt pour ce monde...



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Jeu 22 Fév - 0:38
Raged and Sick

Il y a quelque chose que j'aimerai vous dire mon Capitaine... Et même si je dois savoir rester à ma place, il y a des constats qui me donnent la nausée en plus de me faire serrer le poing avec la seule envie de l'abattre, avec toute la rage qui m'habite.

Je n'ai pas choisi de faire ce que je fais pas intérêt personnel. Si cela avait été le cas,
je me serai contenté d'un job pépère, tranquille, rangé, sans histoire. Mais ce n'est pas ce que j'ai choisi. Ce n'est pas pour cela que je me lève le matin. Si je ne pensais qu'à moi,
j'aurais sans doute opté pour être dans la masse, dans l'oubli, dans la foule. Mais ce n'est pas... Ce que j'ai choisi.

Je fais ce que je fais parce que j'ai des valeurs... Parce que mon passé me dicte d'agir plutôt que de regarder. Parce que mon âme brûle d'un désir de ne pas gaspiller ma vie en la consacrant à mon unique personne. J'ai perdu beaucoup d'êtres qui m'étaient chers...
Chacun d'entre eux avait le potentiel pour faire de grandes choses... Pour faire du bien autour de lui. Et parfois, je me dis que la vie est injuste de m'avoir permis de continuer à avancer, alors qu'ils ont dû s'arrêter. Comment pourrais-je les regarder en face si je venais à ne vivre que pour moi... Alors que j'aurais pu être celui qui cessait d'avancer, et eux ceux qui pouvaient continuer leur route ?

Alors comprenez mon aversion... Comprenez ma colère... Comprenez ma rage... Lorsque je vois que ceux qui sont censé protéger les autres se contentent de se lover dans leur nid,
de ne penser qu'à leur confort, sans chercher à penser à ceux qu'ils sont supposés aider.
Comment dois-je rester calme lorsque je vois ces gens chercher à éviter le moindre effort... Les entendre me dire de ralentir... Les entendre me dire de faire moins vite,
moins bien, et de faire preuve de davantage de souplesse avec les règles.

Pour moi, ceux qui veulent gravir les échelons ne peuvent avoir que trois objectifs... Leur propre intérêt. La volonté de changer les choses. La volonté de préserver l'ordre établi.
Il est impossible de combiner tout cela. Il faut forcément une dominante. Et cela me rend malade de voir que la plupart d'entre eux choisissent le premier objectif. Pas dans ce métier... Pas dans cette vocation. Alors que je suis clairement dans l'optique du dernier des trois choix, plus le temps passe, et plus je me tourne vers le deuxième.

Tout le monde cherche à dominer... Non pas pour autrui, mais pour soi-même. En quoi est-ce compatible, lorsque l'on est censé protéger... Lorsque l'on est censé servir. En quoi est-ce "bien" d'éviter les problèmes et de les fuir, lorsque nous avons pour vocation de les chercher, de les trouver et de les anéantir.

Vous me reprochez mon manque de tact. Vous me reprochez un "manque de compassion".
Vous me reprochez un trop grand investissement. Vous me reprochez de ne pas faire ce que ces "victimes" veulent. Mais notre métier ne consiste pas à faire ce que les gens veulent... Notre métier consiste à faire ce dont ils ont besoin. Et parfois, ces deux notions entrent en contradiction. Parfois, la seule chose dont ces victimes ont besoin... C'est d'un bon coup de pied au cul ! Pas parce que cela me soulagerait. Pas parce qu'ils font preuve de manque de discernement... Mais parce qu'ils en ont besoin pour revenir à la réalité,
comprendre leurs erreurs et ne pas les réitérer. Traiter le mal à la racine, et pas les symptôme de la maladie.

Plus le temps passe et plus cette rage s'accumule. Plus le temps passe et plus je vois ces injustices défiler. Plus le temps passe... Et plus cette rage monte en moi, ne demandant qu'à s'exprimer, non pas pour détruire... Mais pour remettre les choses à leur place dans un tourbillon de violence, dans un chaos qui ne laisserait alors place qu'à l'ordre une fois que la poussière retombera.

Pourquoi je ne peux pas rester silencieux ? Pourquoi je ne peux pas "faire ma vie de mon côté" sans me soucier des autres, sans me soucier de mes collègues ? La réponse est simple : Parce que je vois les victimes défiler jour après jour. Parce que je vois les conséquences de leur paresse, de leurs rancoeurs, de leurs égos, sur ceux qui nous demandent de l'aide. Parce que fermer les yeux sur ces faits reviendrait à fermer les yeux face aux mains tendues nous demandant de leurs prêter secours.

Nous n'avons pas tous les mêmes raisons pour faire ce métier. Nous n'avons pas tous un passé torturé qui nous pousse à le prendre au sérieux. Mais nous devrions tous avoir à coeur de faire au mieux... Sans se soucier de la charge de travail. Sans se soucier de nos horaires... Sans se soucier de nous.

C'est le poids que l'on doit accepter de porter lorsque l'on signe ce contrat. Ce sont les sacrifices que l'on doit accepter lorsque l'on veut protéger autrui. Et malheureusement,
tous ne le pensent pas...

Du haut de mon siège, tout en bas de cette hiérarchie, se voir freiné de la sorte à cause du désir de tranquillité et de confort de ceux au-dessus de nous, parce que "trop travailler"
à mon niveau signifie "rajouter du travail" à leur niveau... Cela me donne juste envie de serrer le poing et de l'abattre sur ce bureau... En les fixant dans les yeux avec cette flamme qui brûle dans mes iris... Qui saurait leur montrer que le manque de respect ne vient certainement pas de moi... Mais de leur attitude, de leur manque de conscience des responsabilités qu'impose leur statut.

Si la grâce m'est donné d'arriver à jour à ce poste ou au-dessus... Je préférerai nettement me faire enfoncer un poignard dans le coeur que de devenir comme eux. Je ne pourrais agir de la sorte... Je ne pourrais faire en sorte de ne penser qu'à moi, en ayant connaissance de tous les enjeux pour ceux qui franchissent la porte de notre entrée.
Cela ne pourrait signifier qu'une chose : la perte de ce brasier qui m'anime... La perte de cette envie de faire de mon mieux... La perte de mon but premier. Cela reviendrait à renier qui je suis... Ce que je suis...

Et je ne pourrais jamais l'accepter...



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