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[FB]Erreur de la banque en votre faveur... rendez-vous directement à la case prison !!![PV Zack]
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Mar 15 Juil - 0:24


De l'attente... et encore de l'attente !!!



La route était longue jusqu’à Marine Ford, un trajet qui semblait durer une éternité. Il fallait dire que mon dernier voyage m’en avait fortement éloigné, mais les moyens mis en place par les navires du gouvernement pour se déplacer étaient certainement l’un des plus efficaces de ces mers. En réalité, je ne connaissais qu’une chose capable de se déplacer plus rapidement à travers cette immense étendue d’eau… le train aquatique, l’Umi Resha.

Celui qui avait inventé ça était vraiment un génie, c’était un gain de temps incroyable pour quiconque voulant se déplacer à travers Grand Line. Saint Poplar était donc notre direction, une gare se trouvant sur place, il me permettrait d’atteindre rapidement Enies Loby et par la suite, le quartier général de la marine se trouvant dans les environs.
Après plusieurs jours engagé sur la voie numéro 4, je pus enfin mettre les pieds à St Poplar, je me dirigeai donc immédiatement vers la gare afin de prendre le prochain départ, mais, malheureusement, le train ne partait pas avant plusieurs heures, me laissant énormément de temps devant moi. Je me demandai donc ce que je pourrai bien pouvoir faire dans un tel lieu que je ne connaissais pas vraiment. Je me mis donc à visiter les lieux à la recherche d’un passe-temps qui pourrait m’occuper des heures durant, au moins jusqu’à ce que la locomotive arrive en gare.

Il s’agissait d’une très belle île, à l’allure très printanière, d’ailleurs elle paraissait inspirer pas mal de monde sur place… les parcs étaient jonchés de peintres en herbe cherchant une nouvelle inspiration et, aux vus de ce qu’ils produisaient, cela semblait fonctionner.
Dans les rues, des musiciens trouvaient aussi un renouveau, jouant des mélodies toujours plus gracieuses et plus entraînantes. Il s’agissait vraiment d’une ville très plaisante où il faisait bon vivre.
Mais l’un des bâtiments les plus imposants de l’île, avec la base marine sur place… la banque. Elle était immense, construite avec de magnifiques pierres blanches qui semblaient tout juste posées tellement elles étaient propres. Des grands piliers soutenaient l’arcade faisant office d’entrée.

Même si je n’en avais jamais vraiment fait attention, cette banque était en réalité l’une des plus grandes partenaires du gouvernement mondiale, nos payes transitaient par cet établissement et je supposai donc que les sous mis de côtés pour nous par la marine étaient bien gardés dans cette banque.
Tant qu’à être là, autant en profiter pour vérifier le solde que je possédais, chose que je faisais rarement et pour cause je ne dépensais presque jamais mon argent… je vivais très simplement et me contenter de peu. Cela venait certainement de mon enfance difficile avec Sarah, je n’étais qu’un enfant, sans aucuns parents et devais me débrouiller seul pour me nourrir et pour vivre. Ça m’avait forgé un caractère peu dépensier et cela était encore vrai aujourd’hui.
Cependant, avec ma montée en grade et les missions de plus en plus dures et lointaines qui m’étaient confiées, peut-être qu’il était temps de songer à investir un minimum dans quelques équipements pouvant me faciliter la tâches… cela pourrait un jour me rendre service et peut-être même me sauver la vie.
J’entrai donc dans le bâtiment, il était rempli, des guichets étaient ouverts de tous les côtés, mais malgré cela, des queues interminables se présentaient devant, montrant bien l’incroyable réputation et la confiance que cet établissement dégageait.

Je me mis donc dans une queue et attendis bien patiemment que mon tour arrive, observant autour de moi les gens bien habillés, quelques uns avec des costards qui devaient coûter horriblement chers, difficilement accessible avec une paye de marine… mais c’était beau de rêver.

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Mar 5 Aoû - 21:15
L'Umi Resha était lancé à toute allure, comme un formidable trait perçant la mer d'huile. Au milieu de cette immensité azure d'un calme déroutant, une machine unique, à la mécanique merveilleuse, venait troubler la vie marine. Le Train des Mers traçait sa route sans demander de comptes à personne. Il glissait sur sa voie métallique, avec pour seul et unique objectif d'emmener ses passages à bon port. Au moment même où il avait découvert pour la première fois la mer, une direction lui avait été imposée, il ne pouvait dès lors que poursuivre sa folle course sur sa route ferroviaire. Mais après tout, il n'avait cure de cela, seule la mer folle pouvait avoir la prétention de lui faire de l'ombre. Qui diable aurait l'idée saugrenue de laisser partir ces wagons aux travers des vagues les plus dangereuses ? La mer ne se laissait jamais faire, elle était la créature la plus indomptable que cette terre ait pu porter, et si l'Umi Resha avait la chance de pouvoir traverser la couche écumeuse de ce bleu envoûtant, ce n'était que parce que la mer le voulait bien. Personne n'était à l'abri de l'un de ses caprices ou de ses sautes d'humeur... Même le ciel prenait peur, quand sa compagne se révoltait.

Aujourd'hui, la chance guettait les voyageurs : l'Indomptable avait accordé un droit de passage sans encombres. Bien qu'un fin filet de pluie ait pu accompagner le début de la traverser, avec une légère brise, les passages n'avait subi ni tumultes ni troubles et tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Et parmi eux, il y avait moi. Un œil sur le journal entre mes mains, et l'autre à scruter par-delà la vitre, à la recherche de quelque chose de spécial, brisant le voile bleu. Rien. L'océan en était presque ennuyeux, tellement il était clément... Rien, si ce n'était mon petit lapin cyborg, ne voulait casser toute cette monotonie. Personne à qui parler, rien à observer... Ma motivation était comparable à l'agitation de la mer : elle n'existait pas. À en juger de la vitesse du train, il ne restait qu'un peu moins de deux heures avant d'arriver à destination... Saint Poplar.

Mes calculs furent tout à fait exacts quant à l'arrivée de l'Umi Resha en gare ! À peine après avoir posé les pieds sur le pavé en dehors du terminus, je fus frappé par cette odeur qui embaumait l'atmosphère. Il s'agissait de l'odeur de la nature, celle du printemps. Car ici, c'était apparemment la saison qui régnait. Celle du renouveau. Mais ce n'était clairement pas l'endroit pour moi... En effet, cette île était réputée pour être une énorme source d'inspiration pour les artistes en tout genre. Des peintres aux musiciens, tous y avaient leur place et tous se côtoyaient dans tous les principaux coins de la ville, notamment le centre. Enfin, il était tout de même exagéré de dire qu'absolument tous les artistes y étaient les bienvenus, parce qu'après tout, je considérais moi-même mes inventions comme une forme d'art, ce qui faisait de moi un certain artiste... Pourtant, je me voyais très mal trouver de l'inspiration dans une quelconque saison !

Ce que je cherchais véritablement surplombait la grand-place. La banque ô combien renommée de Saint-Poplar. De ses pierres blanches, c'était le plus grand bâtiment présent, avec la base marine, à ses côtés et veillant sur elle. Si j'étais ici aujourd'hui, c'était pour elle, pour déposer mes économies. Il existait beaucoup de banques, mais tant qu'à faire, ce n'était pas mieux d'être client de la plus fameuse d'entre elles ? De plus, avec son partenariat avec le Gouvernement Mondial, c'était une banque qu'on pouvait faire confiance : pour les dépôts importants, nous n'avions pas à avoir peur ! Au fond, c'était peut-être tout ce que je recherchais : un service de qualité. Ce n'était pas la première fois que je venais ici, j'étais par conséquent déjà client de cette banque et je n'étais déçu en rien. Valise en main, lunette sur les yeux, mon petit lapin sur mon épaule, Bwatennacié qui me suivait docilement, je me mis comme tout le monde à faire la queue... Il fallait bien commencer par là non ?

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Dim 10 Aoû - 20:23


Quand l'ennui nous gagne... on s'occupe comme on peut !



La queue semblait interminable tellement j’attendais depuis longtemps, cela prouvait bien la grande renommé de cette établissement.

Doucement, je commençais à m’endormir sur place, fermant carrément les yeux tout en restant debout, laissant échapper par moment quelques ronflements. Ces derniers semblaient déranger les personnes de la haute société que, à chaque fois que j’avais un sursaut de réveil, je pouvais voir me reluquer avec un certains mépris non dissimulé.
Après plusieurs minutes d’immobilité complète, je fis enfin un pas en avant, laissant pénétrer en moi une immense fierté et une joie incommensurable… qui se dissipa rapidement lorsque, tournant la tête derrière moi, je me rendis compte que j’avais fait à peine cinq mètre en plus d’une heure d’attente.
Le temps commençait vraiment à être long, si bien que je commençais à avoir des hallucinations… ou bien était-ce un jeu de mon esprit pour me maintenir éveillé ?! Chaque fois que je regardais une personne, je me l’imaginé dans un contexte différent du notre et complètement farfelu.

La première personne qui en fit les frais fut une vielle dame à l’air sévère… les cheveux blancs, une robe noire lui descendant jusqu’aux chevilles, un trop plein de maquillage qui donnait à sa peau un teint plus violacé que naturel et une tête de clown et des boucles d’oreilles horriblement laides. La touche finale, son énorme popotin très nettement bombé vers l’arrière… elle me faisait penser à une femme poisson que j’avais vu une fois et qui se prénommait Ursula.
[FB]Erreur de la banque en votre faveur... rendez-vous directement à la case prison !!![PV Zack] 10_nm5vl
Un peu plus loin dans la queue, deux type étaient habillés tout en noir, avec des lunettes sur le nez ; derrière eux, des gens certainement très riches, mais n’ayant pas gagné à la loterie question beauté… ils étaient plus moches que des poux. En regardant la scène, je me laissai imaginer deux gardiens d’extraterrestres en mission top secrète.
[FB]Erreur de la banque en votre faveur... rendez-vous directement à la case prison !!![PV Zack] 144275
Soudain, un nouveau type fit irruption dans la banque, ce dernier, lui aussi très bien habillé, se baladait avec une sorte de lapin sur l’épaule, mais cet animal avait quelque chose d’étrange. Mais le plus étrange dans tout ça, c’était l’espèce de petit robot qui le suivait comme un toutou ; il était assez marrant à voir et m’occupa un moment puisque je m’amusai à lui faire des grimaces pour voir la façon dont il allait réagir.
En tout cas, mon comportement prouvait à quel point cette queue pouvait rendre fou… moi, commandant de la Marine, m’amusait à faire des choses ridicules de mon visage avec une machine… jamais je ne l’aurai cru.
Mon sérieux et ma concentration me revinrent lorsque des hurlements retentirent à l’un des guichets. Je n’avais pas suivi le début de l’histoire, mais le mec qui beuglait dans tous les sens semblait quelque peu énervé et mécontent des services proposés par la banque.

- C’est une honte !!! C’est inadmissible d’une banque comme la votre ! Vous n’avez pas fini d’entendre parler de moi, je vous le dit ! Vous savez pas à qui vous avez à faire !

Sur ces mots emplis de colère et de haine, l’enragé s’éloigna du guichet et se dirigea vers la sortie. Je m’avançais vers lui pour le prévenir de tout acte malveillant qu’il pourrait commettre dans un excès de colère. L’attrapant par le bras lorsqu’il arriva à ma hauteur, je m’adressai à lui calmement, mais sur un ton préventif.

- Monsieur… calmez-vous !!! Ne faites rien d’inconsidéré et n’agissez pas sous l’effet de la colère… vous pourriez le regretter.
- Toi lâche moi si tu veux pas qu’il t’arrive quelque chose !

Sur ces mots, je desserrai mon emprise sur son bras et le laissai partir dans un silence des plus morbides, avant que finalement la folie de l’attente reprenne son cours normal. Cela n’avait rien changé à mes affaires… je faisais toujours la queue.

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Dim 31 Aoû - 21:08
Il me faudrait attendre, c'était certain. Avec toute cette queue, il me faudrait probablement plus d'une heure avant d'arriver au guichet... Je savais que c'était une banque connue de par toutes les mers, où l'argent des plus importants personnages reposait, mais de là à y avoir une si grande foule ! J'aurais peut-être dû venir ici un peu plus tard... Mais maintenant que j'y étais, je n'avais plus le choix, il me fallait patienter. Je ne pouvais plus faire marche arrière ! Et je n'étais pas le seul apparemment, car ici, tout le monde attendait, chez certain, l'on pouvait voir de la fatigue, chez d'autres l'impatience. Depuis combien de temps pouvaient-ils attendre ici ? Vu la longueur de la foule, j'avais l'impression d'avoir à attendre encore quelques jours. Pas à pas... Et encore ! Cinq minutes correspondaient seulement à quelques pauvres centimètres en plus. Je n'impatientais déjà.

Et le pire dans tout ça ? Pas une seule fille. Pas une seule fesse, rien à regarder, rien à jauger, rien à analyser. Peut-être la réceptionniste... Mais elle était trop loin, avec cette queue de trente kilomètres. Oh, mais mes lunettes me semblaient me gêner moi ! Je n'avais pas remarqué cette jolie jeune femme, à quelques mètres devant moi, parfaitement bien habillée, les cheveux tressés par-dessus l'épaule, décolleté, jupe qui l'accompagnait... Elle, elle était parfaite. Bon, il y avait ce mec à qui elle tenait la main, mais ce n'était tant pas difficile de l'écarter pour prendre sa place... Elle, il fallait que je lui offre un verre. Et ce, que son mec soit avec elle ou pas ! Mon tableau de chasse se faisait trop vide ces derniers temps, il fallait changer cela !

Tiens, d'ailleurs, elle n'était pas la seule à être parfaitement habillée. À y regarder, tout le monde ici se trouvait sur leur trente-et-un, mais ce n'était pas si étonnant que ça. Il ne devrait probablement y avoir ici que des personnes qui occupaient les places importantes des strates sociales, des gens sommes toutes assez aisés. Il y avait tout de même quelques exceptions, moi le premier. Si je me vêtais de manière distinguée, ce n'était que pour l'apparence et pour les minettes qui allaient avec. On appelait ça l'élégance, et non la richesse. Et puis, on trouvait aussi quelques paumés, qui ressortaient de la masse tant ils étaient normaux. Par exemple, il y avait ce gars, avec une écharpe et un long manteau, qui ne ressemblait absolument à rien et qui n'avait pas une seule once de style !

Après mure réflexion, peut-être que celui-ci n'était pas si normal que ça... Il m'avait aussi remarqué et me l'avait clairement montré. Il devait sûrement revenir d'un asile du coin, car tout ce qu'il trouva à faire fut de faire des grimaces à Bwatennacié. C'était un robot... Une machine... Une machine programmée pour me suivre et pour m'assister dans son travail... Il n'allait certainement pas réagir à la stupidité de cet homme. Enfin, tout ce que la chose trouva à répondre fut trois bips successifs, qui, soit dit en passant, n'avaient totalement rien à avoir avec l'étrange bonhomme. Juste une question de timing. Lui faisant gentiment comprendre que ce qu'il faisait ne servait strictement à rien, je fis glisser mes lunettes solaires sur mon nez, pour lui dévoiler mes yeux et le toiser du regard. Avec ça, il devrait normalement se calmer.

Alors que je détournai enfin mon attention de lui, des hurlements tonitruants vinrent capter mon attention, comme celles de presque tous les autres dans la salle... Un client faisait son scandale. Il n'était pas content du service et le faisait clairement comprendre ! Alors qu'il se dirigeait vers la sortie en claquant du pied, le même guignol d'il y avait quelques instants vint le cueillir pour le calmer, mais rien n'y fut, il restait chaud comme la braise ! Dans cette infernale attention, il y avait eu un peu de mouvement, mais le calme plat était dorénavant de retour... Il fallait attendre.
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Ven 12 Sep - 0:24


Fin de la queue... début du cauchemar !!!



Le calme était revenu dans la banque après l’incident d’il y a quelques instants, cependant, on pouvait tout de même ressentir une légère tension dans l’air… serait-ce de l’inquiétude ? Ce type en hurlant au scandale avait-il réussi à mettre le doute dans l’esprit de cette bande de bureaucrates pétés de tunes ne pensant qu’à la sécurité de leur fric… certainement plus que leur propre famille.
De tous les côtés, des chuchotements pouvaient se laisser ouïr, laissant même entrevoir quelques ragots sur une espèce de mafia qui gérerait un marché noir sur l’île et les fond d’investissements de la banque.

- Il parait que c’est la pègre qui à la main mise sur la ville !!! Elle contrôlerait tout ici, même la banque… S’il y avait une autre banque aussi réputée qu’elle, sois sûr que j’aurai déplacé mon argent, mais apparemment il n’y a jamais eu aucun problème jusqu’à aujourd’hui.
- Oui… mais avec la mafia, on sait jamais quand ça peut tomber !!! Un jour, si elle a besoin… BAM, elle nous tombe dessus
- C’est n’importe quoi !!! Cette banque est l’un des plus grands partenaires du gouvernement mondial… la Marine veille au grain !

Cela était-il vrai, je n’en avais absolument aucune idée, mais de toute façon, ce n’est pas avec ma fortune que j’allais m’inquiéter, mais cela faisait plaisir de voir que certains croyaient toujours dans le gouvernement.
En observant toutes ces commères autour de moi, je remarquai que le type qui venait de rentrer il y a quelques instants, avec son lapin et sa machine, ne semblait lui discuter avec personnes, mais la distance me jouait peut-être des tours. Toujours est-il que, de loin, il paraissait la seule personne à peu près normale dans ces lieux… s’il n’était pas si loin dans la queue et que cela ne faisait pas des heures que j’attendais, je serai certainement allé le voir pour passer un peu le temps et discuter, mais il était hors de question que je perde ma place.

Les minutes défilaient… bien plus rapidement que j’avançais dans la file d’attente, effectuant un pas toutes les dix minutes, si ce n’est plus. A cette allure, je risquais de rater le prochain départ du train aquatique. Et alors que j’avais l’impression d’avoir attendu une éternité, se fut enfin à mon tour… j’arrivai enfin au guichet.

- Bonjour, Alvin Tales, commandant de la Marine ! J’aimerai connaitre mon solde si poss…

C’est alors qu’un bruit sourd et violent se fit entendre en provenance du fond du bâtiment… comme une porte qu’on enfonçait. Je tentai d’apercevoir ce qu’il se passait derrière la foule, mais cette dernière était bien trop imposante pour y voir quelque chose… je n’en voyais même pas la fin.
Des coups de feu se firent entendre, me rendant grandement service pour le coup puisque presque toutes les personnes présentes eurent le même reflexe… celui de s’accroupir en entendant tirer. Je pus enfin voir ce qu’il se passait. Quelqu’un venait effectivement de rentrer avec violence dans la banque… était-ce cette fameuse mafia qui venait se servir ? En y regardant de plus près, cette hypothèse fut vite écartée puisque je reconnu le type qui s’était enflammé tout à l’heure… il est donc revenu se venger.

- Je veux tout le monde à terre et que ça saute… sinon je n’hésiterai pas à tirer ! Faites ce que je dis et restez tranquilles !!! Et il n’y aura aucun morts !

Il ne semblait vraiment pas rigoler et pour le moment, il fallait mieux que je fasse ce qu’il dise et réfléchir à un plan pour nous sortir de là… je m’étais déjà confronté à lui auparavant sans grand succès, inutile de risquer la vie de quelqu’un à cause de ça pour l’instant.

Je m’allongeai donc au sol, évitant de me faire remarquer ; je gardais tout de même un œil sur lui et commençai à réfléchir à un moyen de l’arrêter.

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Dim 5 Oct - 19:11
Il me faudrait attendre, c'était certain. Avec toute cette queue, il me faudrait probablement plus d'une heure avant d'arriver au guichet... Je savais que c'était une banque connue de part toutes les mers, où l'argent des plus importants personnages reposait, mais de là à y avoir une si grande foule ! J'aurais peut-être dû venir ici un peu plus tard... Mais maintenant que j'y étais, je n'avais plus le choix, il me fallait patienter. Je ne pouvais plus faire marche arrière ! Et je n'étais pas le seul apparemment, car ici, tout le monde attendait, chez certain, l'on pouvait voir de la fatigue, chez d'autres l'impatience. Depuis combien de temps pouvaient-ils attendre ici ? Vu la longueur de la foule, j'avais l'impression d'avoir à attendre encore quelques jours. Pas à pas... Et encore ! Cinq minutes correspondaient seulement à quelques pauvres centimètres en plus. Je n'impatientais déjà.

Et le pire dans tout ça ? Pas une seule fille. Pas une seule paire de fesses, rien à regarder, rien à jauger, rien à analyser, rien à mater quoi ! Peut-être la réceptionniste... Mais elle était trop loin, avec cette queue de trente kilomètres. Oh, mais mes lunettes semblaient me gêner moi ! Je n'avais pas remarqué cette jolie jeune brune, à quelques mètres devant moi, parfaitement bien habillée, les cheveux tressés par-dessus l'épaule, décolleté, jupe qui l'accompagnait... Elle, elle était parfaite. Bon, il y avait ce mec à qui elle tenait la main, mais ce n'était tant pas difficile de l'écarter pour prendre sa place... Elle, il fallait que je lui offre un verre. Petit challenge de la journée ! Depuis que j'avais pris place dans l'Umi Resha, pour arriver jusqu'à cette île, je n'avais pas vu de potentielle cible assez potable. Celle-ci arrivait à point nommé !

Néanmoins, la foule continuait à gêner, encore et toujours... Tout un monde semblait nous séparer, pourtant, elle n'était pas si loin de moi. Cela faisait déjà un moment que je patientais et je ne pouvais pas me déplacer pour aller la rejoindre... Quel monde cruel, pourquoi diantre a-t-on eu l'idée de créer les foules ? Je refusais tout de même de lâcher l'affaire, s'il fallait attendre qu'elle ait fini de patienter, quitte à quitter la queue, je le ferai ! Même s'il fallait assommer son mec, en aucun cas, je ne me dégonflerais.

Alors que j'étais tranquillement en train « d'analyser » cette jeune jouvencelle et à en rechercher d'autre dans le hall, ne faisant attention à rien d'autre, deux bruits sourds quasiment successifs vinrent me tirer de ma torpeur : celui d'une porte défoncée par la charge d'un taureau, et celui d'un coup de feu. Une attaque à main armée, il n'y avait pas besoin d'être un génie comme moi pour le comprendre. Mais qui diable oserait s'attaquer à une grande banque au rayonnement mondial, sous le couvert du Gouvernement Mondial ? Il fallait simplement être fou. Détournant le regard du merveilleux fessier de cette demoiselle... Euh, que dis-je, de son dos ! Mes yeux se portèrent sur la source de tout ce raffut et lorsque je vis qui en était à l'origine, ce fut presque logique : le guignol d'il y avait quelques instants était de retour pour se manifester plus clairement.

D'un naturel sage, ou plutôt non téméraire, je ne défiais pas sa folie et je me mettais au sol. C'était le genre de situation qui faisait bouillonner ma cervelle et aussitôt, je cherchais comment le mettre hors course. Je n'avais pas peut-être le bras pour faire mal, mais mon intelligence pouvait souvent mettre de bons coups critiques. Ni une ni deux, profitant du fait de ne pas être totalement exposé à sa vue, j'attirai Bwatennacié vers moi et je sortais mon bras mécanique. Je m'armais alors de mon légendaire tournevis pour ouvrir le gantelet et mettre à jour la batterie qui l'alimentait. Puis, j'ouvris un boîtier dans le dos de ma machine sur patte pour en sortir deux fils électriques, que je reliai à la fameuse batterie. Il existait dans cette petite boite une erreur que je n'avais jamais crue bon de rectifier, car elle pouvait se transformer en avantage : il pouvait détourner l'électricité pour provoquer rendre ton métal extérieur électrique. Certes, je n'allais pas faire de bien grands dégâts, juste peut-être le surprendre... Mais il s'agissait là d'un endroit important, il y avait forcément des gardes, et la petite électrocution qui surviendrait bientôt pourrait détourner son attention, pour laisser assez de marges aux autres... Il fallait juste attendre le bon moment pour balancer Bwatennacié sur lui.
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