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Death is certain, Time is not.
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Mer 30 Avr - 1:28

L'Arrivée


Feat Gouv ~



- Poooouuuurquoi je peux pas aller avec toi papa ?
- On en a déjà parlé Olaf, tu sais bien que je ne pars pas m'amuser. C'est la guerre et je ne peux pas t'emmener avec moi car je ne pourrais pas me concentrer si je dois m'inquiéter pour toi.
- C'est pas juste, tout le monde dit que les hommes ça doit faire la guerre.
- Les hommes oui, pas les moustiques dans ton genre.

Halfken accompagna le geste à la parole en lui  touchant le front avec une pichenette, ce geste si particulier permettant d'humilier tout à fait gentille ment une personne. Le garçon recula de deux pas avant d’atterrir avec son derrière sur un caillou un peu gros. Ouille.

- Tu t'occuperas de ta mère tant que je ne serais pas là hein ?
Dit-il en frottant la tête de l'enfant. Un jour je te raconterai les merveilles de ce monde, la beauté de la mer, la richesse des îles.
- Tu dis ça juste pour que j'arrête de t'embêter.

Un sourire se dessina sur le père. Il semblait que sa progéniture tenait bien de sa mère quand il s'agissait de se montrer irritant. Mais il ne mentait pas. Une fois libéré de ses obligations, il emmènerait son fils pour lui dévoiler la réalité qui se cache à travers les légendes et les contes. Le destin en a pourtant choisi autrement, et il n'a plus revu son fils depuis trop longtemps déjà.

----------------------------------------------------

J'espérais que ma requête soit acceptée, qu' Abel et moi allions être transportés ensemble, dans un endroit sûr. Il avait sauvé ma vie et j'espérais pouvoir sauver la sienne. Son corps avait pris un teint pâle et la totalité de ses membres étaient froids. Ma situation n'avait rien de plus enviable. La douleur dans mon bras demeurait toujours présente, hurlant à travers mon cerveau et embrumant mon esprit. Certaines de mes veines commençaient à prendre une couleur noirâtre due au poison m'ayant infecté peu de temps auparavant. Pour la première fois depuis longtemps, j'avais l'impression d'avoir atteint le maximum de mes capacités physiques. Mes jambes peinaient à me retenir debout et presque aucune force ne se dégageait de mes bras.
Elle arriva le visage toujours masquée par son étrange casque. Se penchant en premier vers celui qui semblait être son bien aimé, Makui, elle resta un moment avec lui avant de se relever. Je devinais, à travers le son de sa voix qui susurrait quelques paroles doucereuses à son cher et tendre, que ses yeux humides laissaient se déverser un torrent de tristesse ses joues. Son jeu s'était finalement retourné contre lui et ses proches en payait les conséquences... Une douce ironie me concernant. J'avais beau détesté cet homme qui siégeait à quelques pas, je ne pouvais blâmer une erreur que j'avais déjà commise. Après son deuil, elle s'approcha de nous lentement. Avant qu'elle n'arrive à notre hauteur, je me mis à genou et déposai mon front au sol suppliant une destination sûre et clémente. Le plus stressant, outre le fait que nos deux vies reposaient entre ses mains, était que je ne pouvais savoir la destination choisie qu'au moment où j'y atterrirais.
Tout fut extrêmement rapide, je me souviens avoir fermé les yeux et puis senti pour la deuxième fois cette sensation étrange, une sorte de petit frisson mêlé à un mouvement violent. En un instant je sentis que mes genoux ne reposaient plus sur le même sol fracturé du château. Enfin libéré de cet enfer. Mes paupières s'ouvrirent alors pour découvrir un nouveau monde. J'étais au milieu d'une immense cour remplis de fleurs et de végétations absolument magnifiques. Une grande fontaine siégeait au milieu de jardin époustouflant avec à sa tête une mouette sculptée en pierre précieuse. Ce symbole se retrouvait d'ailleurs sur la totalité des bâtiments qui m'entouraient. Leurs tailles s'avéraient immenses si bien que leurs sommets donnaient l'impression de toucher les nuages Une telle architecture m'impressionnait au plus haut point et cette structure faisait preuve d'une esthétique rare. Comment pouvais-je être subjugué par la beauté de cet endroit à un moment pareil ? Peut-être parce que pendant un court instant il m'avait fait oublier ce que je venais de vivre. Enfin, je réunissais les dernières forces qui me restaient en aspirant un maximum d'air avant de lâcher un cri d'une force inouïe :

- Quelqu'un... A L'AIDE !

Après ça, un nuage obscur vint éclipser ma vision et je me retrouvai face contre terre, exilé dans les limbes de l'inconscience.

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Mer 30 Avr - 8:04


- Et donc, je suis dans le resto tu vois, et je prends le menu.

- Tu le prends… quoi, il était là sur la table ou bien on te l’a apporté ?

- Nan, c’était un trois étoiles, t’imagine bien qu’on me l’a apporté. Dans ce genre d’endroit, t’es le roi, tu vois ? Te suffit de bouger le petit doigt et ils accourent pour te régler ton problème.

-  Haha, Pucci, c’est vraiment une autre planète.

- T’as pas idée à quel point. Par exemple, toi quand tu veux qu’on te remplisse à nouveau ton verre, tu fais quoi ?

- J’appelle poliment en levant la main ?

- T’appelle poliment en levant la main, exactement. Bah là-bas, tu vois, il te suffit de pousser ton verre au coin de la table. Les serveurs vont automatiquement rappliquer pour le remplir.

- Quoi, sans un mot ?

- Ouais ! Et tu vois, moi je me sentais un peu gêné, j’ai voulu lâcher un petit merci. Bah non, là-bas ça se dit pas. Pour remercier le gars quand il a rempli ton verre, faut taper sur la table avec deux doigts, comme ça. Un truc de noble apparemment.

- Hahahaha, ils sont fous ces gens ! Et comment on dit qu’il nous manque la sauce ?

-  Je sais pas, il n’y avait pas de frites au menu, alors je n’ai pas eu de sauce tu vois.

- Tu veux dire qu’hormis les frites, tu ne manges pas de plat avec sauce ?

- Je fais attention à ma ligne. Après, une sauce sans trop de gras, avec pleins de légumes, je dis pas non. Des pâtes bolognaise,  ça passe crème.

- Perso, pâtes à la crème, ça passe mal.

- Les gaz… c’est vrai que c’est problématique. Mais soit t’as le skill, soit tu l’as pas, tu vois. Lâcher une caisse en toute discrétion, c’est un art qui se maitrise.

- Ouais, mais c’est quand même un sacré dilemme. La caisse silencieuse, elle sent fort. Les gens se retournent et là, tu te retrouves à faire l’innocent. D’un autre côté, la caisse bruyante, tu peux pas la sortir dans tous les contextes.

- Justement, quand t’es vraiment doué, tu te débrouilles pour que le gens pensent que c’est pas toi. Ne pas être le premier à sentir l’odeur louche, émettre des hypothèses : « il me semble que ça provient de ce côté-là », tu participes à l’enquête. Tu leur fais croire que t’es de leur côté, que tu cherches toi aussi le coupable.

- Tout en restant mobile.

- Si possible oui, c’est encore la meilleure garantie. Maintenant si ça arrive durant le diner de famille, tu vois, tu peux essayer de gagner du temps en les menant sur une fausse piste, du genre un reflux des égouts, une poubelle mal fermée, pendant que toi, t’agites ta main là-dessous pour tout ventiler.

- Malin. Tiens, c’est quoi ça là-bas dans la cour ?

- Oh bordel…. On se fait envahir par des clochards ?

- Ce sont peut-être des esclaves qui se seraient évadés.

- Pour venir ici ? Ils seraient complètement teubé comme esclaves. De toute façon, nous sommes Agents spéciaux, ce n’est pas à des fonctionnaires de régler ce genre d’histoire.

- Une dernière clope puis on va prévenir quelqu’un ?

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Section scientifique :
Folwando Kwak
Directeur du CP8 :
Viktor Poka

Pour intégrer la section scientifique, quelques diplômes ou une bonne réputation ne suffisait pas. Il fallait être un génie et Folwando Kwak en était la preuve vivante. Tant à l’aise en physique et chimie, qu’en biologie ou en mathématique, il aimait se décrire comme : intellect supérieur. Vanité ? Non, simple constat.

- Pince.

Une main lui tendit l’outil, qu’il utilisa pour maintenir le tissu en place.

-  Scalpel.

On pouvait lire la concentration sur son visage. Il n’avait plus pratiqué depuis un moment, mais c’était comme le vélo, ça ne s’oubliait pas. Non et puis, vu qu’il avait confectionné l’appareil lui-même, quelques heures auparavant, il faisait d’une pierre deux coups. Plus simple de l’installer soi-même, plutôt que de donner des instructions à un chirurgien. Lorsqu’il quitta finalement la salle d’opération et qu’il eut terminé de se nettoyer, il rejoignit l’étage supérieur, depuis lequel une baie vitrée permettait de voir ce qu’il se passait en bas. Là-haut, Viktor l’attendait.

- Nom d’un Tetraoxyde d’Osmium, passionnant mais éprouvant, je ne sais pas comment les chirurgiens font…

- Alors, Dr Kwak ?

- Rasgarat Abel est sous les mains d’une équipe d’expert. Son état est stabilisé pour l’instant, mais il a encore besoin de repos. Quant au jeune homme, je lui ai rattaché son bras, qu’il avait miraculeusement conservé avec lui.

- Il n’a pas de prime sur sa tête et n’est pas recensé comme potentiel membre d’organisation criminelle. Vous êtes parvenu à faire ce que je vous ai demandé ?

Kwak hésita, l’espace d’un instant.

- Oui, nous l’avons installé dans l’avant-bras, entre deux aponévroses musculaires, en prenant bien soin d’éviter les nerfs. Pour éviter les éventuelles inflammations, nous y avons joint une substance particulière. Ce « rajout » était-il vraiment nécessaire ?

- En tant que Directeur du Cipher Pol 8, je veille à ce qu’aucune mauvaise information à propos du Gouvernement Mondial ne se répande. Pour que son image reste imposante, un Capitaine Corsaire se doit de rester invaincu. Demain dans les journaux, on titrera à la une que Kokuwo Makui et sa clique d’Officiers rebelles ont été éliminés par Abel, le Shichibukai. Cet homme n’aura qu’à éviter de contester cette nouvelle vérité et il pourra mener une vie tranquille, tout en servant d’espion pour le Gouvernement Mondial.

- Je ne comprends pas tout à votre charabia militaire, mais j’imagine que vous avez raison, directeur.

- Bon, quand est-ce que je pourrai le voir ?

- Il sera totalement réveillé d’ici trois heures.

- Nous nous reverrons à ce moment-là.




Halfken est donc emmené dans le service hospitalier de Marijoa, où il y est endormi/opéré. Abel se trouve dans une autre pièce. Le bras d’Halfken a été remis en place, on lui a également fourni de l’antidote, donc le poison ne fait plus effet. Par contre, on lui a inséré un petit objet dans l’avant-bras. Objet qu’il peut sentir s’il bouge.

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Jeu 1 Mai - 2:06


Guérison


Feat Gouv ~





Halfken s'avançait vers le village, la mine réjouie. Il attendait ce moment depuis si longtemps qu'il l'avait imaginé de toutes les façons possibles. Quand il fut enfin devant sa maison une phrase parcourut son esprit « Enfin chez soi ». Il poussa la porte en bois et aperçut son fils assis paisiblement. Il l'appela plusieurs fois, sans réponses. Ses yeux s'ouvrirent en grand quand il vit la tête du petit garçon se décrocha et tomba à terre, laissant un cou déchiré et un torrent de sang. Il hurla son nom tout en s'agenouillant à côté. Ce n'est qu'alors qu'il  vit sa femme et sa fille découpées en morceaux dans le coin de la cuisine. Son cœur battait de plus en rapidement, la surprise du moment surpassait la souffrance. Comme n'importe qui il était incapable de réaliser ce qui se passait. Foxy arriva alors le pointant du doigt avec une expression terrifiante. « Tu es trop faible Halfken. Tu n'as pas pu me protéger et eux non plus. ». Un énorme serpent arracha alors la tête de la fille, laissant la même marque que précédemment.

Woah. Mes yeux s'ouvrirent avec précipitation. De la transpiration dégoulinait de mon visage et ma respiration était rapide. Il me fallut quelques secondes pour comprendre que ce que je venais de voir n'était qu'un cauchemar. Cela semblait si réel et ce serpent... J'entendais un bip régulier aiguë et bruyant, sans aucune interruption. Où étais-je ? Ah... oui. Tout me revint à l'esprit, ce qui ne répondait pas à la question. Les murs autour de moi étaient blancs. Une lumière vive éclairait toute la pièce. Un tuyau était planté dans mon bras gauche relié à une poche remplie d'un liquide transparent. Je me sentais... bien quoi que légèrement handicapé par des douleurs musculaires.  … Mon bras droit, découpé un peu plus tôt par feu Stormrage était de nouveau en place. Une cicatrice circulaire montrait une suture nette et précise.  C'était l'idée que j'avais en tête quand j'avais récupéré mon bras, mais je ne pensais pas vraiment ça possible. Le bouger était extrêmement douloureux, aussi je décidai de faire simplement des petits mouvements. D'abord le bras, puis l'avant bras. Motricité basique fonctionnelle. Je tentai alors de coller chacun de mes doigts contre mon pouce. Motricité fine fonctionnelle. Incroyable, même les plus grands médecins que je connaissais n'étaient capables que de rétablir des mouvements grossiers comme une préhension partielle. Cela dit autre chose attira mon attention. Mon avant-bras, quelque chose paraissait différent. Là. Entre deux de mes muscles. Je le sentais en contractant, impossible de savoir ce qui avait causé cela. Une bien petite gêne en comparaison avec la guérison soudaine de mon bras. Mon épée et le bâton. Merde, ou étaient-ils ? Mon buste se releva brusquement et je zieutais la salle pour les trouver mais il n'y avait rien. Je retirai l'espèce de tuyau enfoncé dans mon bras. En réalité il s'agissait d'une aiguille plantée dans ma peau et une fois retirée, le sang commençait à s'extirper rapidement. A l'aide de ma paume, je viens presser l'endroit le tant que cette hémorragie se calme. Une fois debout je remarquai que ma tenue vestimentaire eût quelque peu changée. A la place de mon hakama, ou de ce qu'il en restait, je portai une sorte de veste en papier extrêmement légère et pas très confortable. Mes jambes étaient engourdies et marcher fut compliqué. Ma tête tournait et ma vision se troublait, altérant mon déplacement. Je sortis de la pièce en quelque pas avant de tomber par terre dans le couloir. Me stabiliser debout s'avérait être assez complexe. Une jeune femme qui portait une sorte de long manteau blanc s'approcha de moi et m'aida à me relever.

-Vous ne devez pas quitter votre lit, vous n'êtes pas complètement rétabli et l'anesthésiant a encore effet !
-Où suis-je ? Où est Abel ?
-Vous êtes à l'hôpital de Marie Joa, calmez-vous.

Un hôpital ? Je ne connaissais pas la définition de ce mot. Ni même cette Marie Joa. En tout cas, j'appréciais énormément ce lieu qui me permit de retrouver mon membre, je suivis donc les indications de la femme et retournai m'allonger, avec son aide. Je ne pouvais rien faire d'autre qu'attendre. Malgré les soins que l'on m'avait apportés, l'endroit ne m'inspirait pas totalement confiance. Enfin, vu mon état fuir n'était pas une option surtout que je ne connaissais toujours pas l'état d'Abel.


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Ven 2 Mai - 0:43




Death is certain, Time is not. 1396190128-abel
Membre des Shichibukai :
Rasgarat Abel

La première chose qu’il remarqua en ouvrant les yeux fut cette intense lumière artificielle, elle n’avait rien de commun avec l’éclairage du Château. Il tenta de se remémorer ses derniers instants avant de perdre connaissance, l’image d’un corps ensanglanté se forma clairement dans sa tête : Makui. Oui, il s’en rappelait bien maintenant. Le combat était terminé, il s’était laissé toucher pour pouvoir achever le Vice-amiral. La résolution de mourir, cette intime conviction qu’il avait eue à ce moment-là, il s’en souvenait parfaitement. Il n’était pas censé s’en sortir… Alors pourquoi était-il ici ?

- On dirait que vous êtes réveillé.

Et là, il nota quelque chose d’inhabituel. Cette voix féminine, il l’avait entendue. Et il n’y avait pas que ça, il entendait les pas de cette personne, il entendait les bips incessant d’une grosse machine, sur le côté. Bon, l’audition était revenue, tant mieux, il n’allait pas s’en plaindre. Et pas besoin de rester ici plus longtemps.

- A votre place je ne ferais pas ça…

Ah, cette douleur lancinante… Tellement vive qu’elle l’immobilisa sur place. Il avait tenté de se redresser… Mauvaise idée. Dans un grognement, son corps retomba lourdement sur le lit.

- Ce serait dommage que vos points de sutures s’ouvrent. Et pensez à remercier le Dr Kwak pour votre audioprothèse, lorsqu’il viendra vous voir. Pour l’instant, il est occupé avec l’homme qui vous accompagnait.

Une audioprothèse, hein ? Probablement un genre de sonotone miniaturisé. Ceci mettait fin au mystère de l’audition miraculeusement retrouvée. Une question demeurait à présent : de quel homme parlait-elle ?








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Death is certain, Time is not. Viktor12
Section scientifique :
Folwando Kwak
Directeur du CP8 :
Viktor Poka

Très vite, on était venu les avertir et très vite, ils s’étaient retrouvés dans sa chambre. La tête du docteur Kwak n’atteignait même pas la hauteur du lit, ce qui ne l’empêcha pas de vérifier la bouche et les yeux de son patient, à l’aide d’un petit escabeau. De l’autre côté, Viktor Poka,  debout et bras croisés, attendit que le scientifique termine ses vérifications avant d’inviter le patient à se redresser sur son lit, histoire de pouvoir lui serrer la main.

- Faisons les présentations. Je suis Viktor Poka et voici le docteur Kwak, votre bienfaiteur. Vous êtes à Marijoa, la Terre Sainte, le siège du Gouvernement Mondial.

Il marqua une pause, ce qui permit au canard d’amener un paperboard monté sur roulettes. Il y avait des schémas et autres calculs dessus, mais il effaça le tout avant de prendre à son tour la parole, pointant les différents éléments avec sa baguette.

- Ceci représente votre avant-bras. On peut voir un morceau de tendon ici, un nerf là, et un vaisseau sanguin passant par ici. Approchons nous de ce dernier.

D’un léger geste de la tête, il demanda au directeur d’attraper le matériel sur sa gauche, tandis qu’il tourna la page, pour montrer le dessin suivant. Viktor prit alors la parole.

- Vous devez probablement connaitre ceci. Il s’agit d’un escargophone. Ces gastéropodes nous facilitent la vie au quotidien en nous permettant de discuter avec un interlocuteur éloigné, mais les gens n’imaginent pas à quel point ils peuvent nous rendre service.

- Oui, quelques manipulations génétiques, beaucoup de tests et nous avons créé une nouvelle espèce, bien plus petite, mais pourtant tout aussi efficace en termes de transmission. L’une d’entre elle se trouve actuellement dans votre bras, au niveau de l’artère ici. Elle se nourrit en puisant directement dans votre sang et capte les sons qui vous entourent…

- Pour les retransmettre sur ce modèle, bien plus grand, à partir duquel nous pouvons les enregistrer.

S’il était malin, il devait avoir compris ce qu’il se passait. Sinon, le directeur du CP8 n’allait pas tarder à le lui révéler. De son côté, le palmipède rangea ses affaires et quitta la pièce. La suite ne le concernait pas et il avait bien plus important à gérer… A commencer par le Projet BEAST.

- Je vais être franc, vous nous avez mis dans une situation délicate. Vous n’avez que deux options : coopérer, auquel cas tout se passera bien ou vous rebeller…

A ces mots, Poka redressa la manche de son veston, tandis que sa main se recouvrit d’écailles sombres. Il planta alors ses griffes dans le mur, tailladant celui-ci avec l’aisance d’un couteau dans du beurre.

- … Ce qui serait fort regrettable.



Dis-ton nom au moment des présentations, ça me facilitera la tâche (j’aurai plus à utiliser des synonymes é_è). Ou alors le dit pas, comme ça tu restes un anonyme.

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Ven 2 Mai - 2:39

Présentation


Feat Gouv ~




Une ou deux minutes plus tard, deux personnes débarquaient dans la pièce. L'un revêtait une blouse blanche et ressemblait étrangement à une sorte de canard humanoïde. L'autre portait un costume bien plus raffiné mais les deux hommes partageaient une même expression sérieuse. Le petit grimpa  sur un escabeau, placé à la gauche de mon lit. Sans même se présenter, il vint inspecter minutieusement et rapidement plusieurs parties de mon corps, en particulier mes yeux où il utilisa une lumière blanche pour tester mon réflexe rétinien. Son inspection terminée, l'autre homme prit immédiatement la parole tout en levant la main à ma hauteur, me faisant signe de m'asseoir. Il se nommait Vitktor Poka, et l'être un peu étrange qui l'accompagnait était le docteur Kwak, mon médecin il semblerait. A nouveau j'entendis le même nom que celui de l’infirmière : Marie Joa. Il s'agissait donc de ce lieu et non d'une personne, appartenant au Gouvernement Mondial. Des mots qui, pour moi, n'avaient strictement aucune signification. Malgré tout j’acquiesçai et lui serrai la main qu'il tendit tout en me présentant :

- Halfken D. Lothbrok.


Clair, concis, simple. Le genre de choses que je préférais. L'ambiance semblait assez tendue et pesante, aussi je décidai de ne pas rajouter d'autres fioritures. Le docteur profita de cette petite présentation pour se diriger vers un petit tableau sur lequel apparaissaient diverses indications qu'il prit soin d'effacer sauf une. Le but de la manœuvre était de mettre en évidence un dessin en particulier qu'il me décrivit à plusieurs endroits à l'aide d'une baguette. Un à un, il me montrait les éléments qui composaient mon bras. Jusque là je connaissais l'anatomie qu'il me présentait et ne fus absolument pas surpris. Il tourna alors de page et appela l'homme à ma droite « directeur ». Celui-ci réagit immédiatement en sortant un escargophone. Une des rares choses à laquelle je m'étais rapidement fait, j'en avais même acheté un étant donné son utilité. Jusqu'à présent, il ne me servit qu'à répondre à l'appel de ce « Zora » un peu plus tôt dans la prison. Le docteur Kwak reprit directement la parole en appuyant un peu plus l'explication de Viktor. A travers divers recherches ils auraient réussi à développer une nouvelle espèce de ces gastéropodes, plus petit, plus facile à dissimuler, mais tout aussi efficace. Je fis directement le lien avec mon bras, et il confirma ma thèse en annonçant que l'un d'eux logeait actuellement près de l'artère brachiale. Celui-ci transmettait directement à un autre type d'escargophone capable d'enregistrer les données. En clair, j'étais dès à présent espionné constamment. Bien que cette nouvelle ne m'enchantait pas vraiment, je me demandais pour quelle raison ils avaient décidé d'employer une telle stratégie, sans parler du coût que cela a pu leur demander. Bref, après cette discussion, le scientifique partit avec une certaine précipitation. Viktor tenta alors d'éclaircir la situation :

- Je vais être franc, vous nous avez mis dans une situation délicate. Vous n’avez que deux options : coopérer, auquel cas tout se passera bien ou vous rebeller  deux options : coopérer, auquel cas tout se passera bien ou vous rebeller...

Il annonçait directement la couleur avec ce ton dramatique. De quelle situation délicate parlait-il exactement ? Peut-être que ce que j'avais vu ici se révélait secret, mais dans ce cas ils auraient pu m'exécuter tout à l'heure. Au lieu de cela ils préfèrent recoudre mon bras avec un moyen de garder un œil sur ma personne. Il transperça alors le mur à l'aide de griffes qui venaient de lui pousser et termina sa phrase :

- … Ce qui serait fort regrettable.

Je répliquai instantanément.

- Soyons honnêtes. Il est clair que nous sommes actuellement dans une place fortifiée et très bien gardée. Je n'ai aucune arme, un bras fraîchement recousu - pour lequel je vous suis reconnaissant -  et je n'ai probablement pas encore régénéré la totalité des litres de sang perdus. Vous savez très bien que je ne me rebellerai pas, ce qui veut dire que le seul but de cette question était de tester ma réaction. Cela nous amène à  nous interroger sur cette situation délicate dont vous parlez. J'ignore de quoi il s'agit, probablement pas de mes connaissances sur cet endroit étant donné que vous auriez pu me laisser mourir. Pourtant, vous m'avez soigné, tout en installant un engin espion dans mon bras. En ajoutant votre tentative d'intimidation, j'en conclus que vous cherchez à me tester. Vu les efforts déployés, il est clair que vous semblez avoir des projets me concernant que je serais curieux d'entendre. Mais avant toute chose, qu'est-ce que le gouvernement mondial et de quoi êtes-vous le directeur au juste ?

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Chelou ça, il efface et il change de page? C'est un veleda ou un tableau en papier é_è ?
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Dim 4 Mai - 18:25
C’est du papier. Il y a des calculs dessus, il efface (c’est écrit au crayon), puis il dessine rapidement le bras. Puis il tourne la page (nouvelle feuille) redessine le zoom sur le vaisseau sanguin et le micro Den Den.





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Directeur du CP8 :
Viktor Poka

D. A l’évocation de cette lettre, Poka se dit qu’il venait de ferrer un gros poisson. Il retira calmement sa main – redevenue normale – du mur et frotta sa tenue pour en ôter les poussières.

- Vous comprenez vite, Halfken. Ce sera plus facile pour tout le monde.

Et puis, il n’avait pas l’air d’être un rêveur, ou un idéaliste. Viktor ne les appréciaient pas, ceux-là. On en trouvait beaucoup chez les pirates et chez les révolutionnaires, or pour poser de telles questions, l’homme devant lui ne devait pas en faire partie. Il devait probablement provenir d’une lointaine contrée non membre du Gouvernement Mondial, peut-être dans le Nouveau Monde.

- Il y  a huit cent ans, vingt rois se réunirent pour créer le Gouvernement Mondial, grande institution politique contrôlant le monde, qui unifia énormément de pays. Aujourd’hui il en dénombre une centaine, répartis sur toutes les mers du monde.

Il lui parla ensuite de la Marine, l’armée au service du Gouvernement Mondial, chargée de protéger et de servir celui-ci. Il parla également d’Impel Down, le grand pénitencier sous-marin, ou encore d’Enies Lobby, l’île judiciaire. Il cita également le Conseil Mondial, réunissant les dirigeants des différents pays, les Cinq étoiles, la Section scientifique et évoqua enfin le Cipher Pol, ne donnant cependant comme explication pour ce dernier qu’il ne s’agissait que d’une institution chargée « d’affaires plus délicates ».

- Certains individus avides de liberté et indisposés à l’idée de respecter des lois voyagent sur les eaux en commettant des crimes divers et variés. Ce sont les pirates. Abel était l’un d’entre eux autrefois, mais il a passé un accord avec le Gouvernement Mondial. A présent, il n’est plus pourchassé par celui-ci, mais doit pour cela éliminer d’autres criminels.

« Sois proche de tes amis, mais soit encore plus proches de tes ennemis. » Entre le moment où Halfken avait été emmené ici et son réveil, de nombreuses heures s’étaient écoulées. Ce temps, le Directeur l’avait mis à profit en effectuant des recherches. De nombreux autres individus avaient été pris dans le piège de Makui, même au sein du Gouvernement Mondial et tous n’étaient pas revenus.

- Pour garder son titre, il est indispensable pour un Corsaire d’être invaincu. Demain, les journaux titreront à la une qu’Abel, la Flèche, a terrassé le Vice-Amiral Makui et sa clique, enrayant ainsi leur tentative de rébellion. Je sais que vous lui avez sauvé la vie, mais il ne faudra pas s’en vanter sur tous les toits, si vous voyez ce que je veux dire.

De toute façon s’il essayait, le CP8 le saurait immédiatement. Il n’y avait pas moyen d’échapper à ce micro – pas sans se couper un bras en tout cas. Mais n’importe quel individu futé aurait compris que Poka mentait. Impossible de réquisitionner l’aide de l’un des meilleurs cerveaux au monde, en lui demandant de réparer un infirme inconnu, tout en inventant un nouveau type de micro d’espionnage miniature, sans qu’il n’y ai une autre raison derrière, une plus grande raison. Et en effet, Viktor voyait beaucoup plus loin que ça. Les Shichibukai ? Le cadet de ses soucis, ces chiens pouvaient crever qu’il n’en aurait rien à faire. Son vrai problème était CE fameux problème. Et Halfken pouvait être l’atout qui lui permettrait de tirer son épingle du jeu.

Son ton devint plus bas, mais bien plus personnel et agressif.

- Il y a autre chose que tu vas faire pour moi. Je veux que tu trouves un moyen de rejoindre les Decima.

Ce n’était qu’une théorie farfelue dans l’esprit de Viktor, une théorie qui avait germé après le massacre de le Marine. C’était à ce moment que les Kokuwo avaient trahi Marineford. Or Makui, il le connaissait. Un officier efficace, mais aux pensées extrêmes, qui du jour au lendemain (ou presque) c’était retrouvé Vice-Amiral, sans qu’on ne sache trop comment. Il était efficace au combat, mais n’avait clairement pas le charisme d’un leader mondial. Et puis, le timing lui avait paru trop anormal. C’est là qu’il s’était mis à penser. « Et si… ? »

- Au cas où tu aurais des doutes, l’arme en Granit Marin qu’on a retrouvé sur toi est immatriculée à un certain lieutenant Foxy, basé vers Alabasta. J’ignore comment elle est arrivée entre tes mains, mais je dispose de suffisamment de pouvoir et d’éléments pour m’assurer que tu ne revoies plus la lumière du jour.

Et voilà. Shadow du CP9 avait Jude. Aston de l’AOI avait le support des Cinq étoiles et ses relations, mais le CP8 ne resterait pas à la traine, à partir de maintenant ils auraient Halfken. Viktor se le jura, celui qui ferait tomber les Decima, c’était lui. Et lorsque ce serait le cas, sa carrière atteindrait des sommets. Il se voyait déjà Général des armées, ou même plus haut, pourquoi pas. Dans tous les cas, il pourrait réaliser ses fantasmes les plus fous.

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Lun 5 Mai - 17:34
La musique va bien avec l'ambiance ~



Proposition


Feat Gouv ~




Mon analyse se révélait juste, il le confirma oralement. Ma réponse l'avait en quelque sorte rassuré et cela s'avérait bon pour moi. Je ne connaissais pas encore les tenants et aboutissants de cette conversation, mais il était certain que de recevoir la sympathie de cet homme m'aiderait énormément pour la suite. Sa façon de parler était très méthodique, carrée, militaire. Tout semblait s'imbriquer, comme un plan où chaque pièce devait se recoller et j'étais en quelque sorte l'une de ces pièces à présent.

Suite à mes questions, il commença tout d'abord par me parler du Gouvernement Mondial. Il s'agissait en fait d'une organisation politique à laquelle la majorité des royaumes sont rattachés. « Majorité », un mot non usurpé pour définir la situation, car des centaines de pays en sont aujourd'hui membre. Le plus étonnant restait que dans mon île natale du Fjord et même dans la totalité de son archipel, aucune mention de ce fameux gouvernement n'avait été faite. La question qui s'imposait directement à mon esprit était la suivante : pourquoi ? Notre force militaire ne semblait clairement pas un problème, à moi seul je pouvais vaincre une armée du Maelstrom sans trop de soucis, et de ce que j'ai vu des compétences d'Abel, il pourrait raser l'île à lui seul. La seule logique qui ressortait était que l'institution n'avait pas réussi à s'étendre jusque là. Une grande révélation pour moi, mais les informations suivantes furent encore plus capitales. Pour que la paix mais surtout la sécurité et la justice soient maintenus, il faut une force armée. Celle-ci se nommait la Marine. Je fis rapidement le lien avec Foxy car lors de notre première rencontre elle se présenta comme « commandante ».  Il ne manqua pas d'évoquer une prison sous-marine qui répondait au nom d'Impel Down, vantant ses mérites : cette dernière construite en plein milieu de l'océan était entourée de diverses créatures marines rendant la fuite presque impossible. Il passa un peu plus rapidement sur une île un peu spéciale  servant de tribunal géant aux plus grands hors-la-loi et s'appelant Enies Lobby. Le Docteur Kwak, le médecin qui s'occupa de moins un peu plus tôt faisait partie de la section scientifique destinée aux recherches, quant à Viktor, il appartenait au Cipher Pol, une autre branche plus spécialisée. Viktor termina par les grands de ce monde, le conseil des cinq étoiles qui comme son nom l'indique est un conseil de cinq personnes dirigeant ce grand gouvernement, le sommet de la hiérarchie en clair.

Même si sa description se montrait très instructive, je doutais que tout cela soit dans un unique but informatif. Non, il vantait les caractéristiques de cette société probablement dans l'idée de me recruter dans celle-ci. Puis il leva le voile sur le statut d'Abel qui se trouvait être un pirate auparavant, mais qui, en échange d'une immunité, se battait à leur côté. Il indiqua avec soin que malgré ma grosse responsabilité dans sa survie, je ne devais en aucun cas ébruiter le sujet. La logique s'avérait simple : si les pirates qu'ils acceptaient à leur côté montraient une image de faiblesse, alors le gouvernement lui-même s'en trouvait affaibli.

- Rasgarat Abel a sauvé ma vie, ce n'était donc que partie remise de lui sauver la sienne. Je ne compte pas faire de vagues inutiles à ce sujet. Dans tous les cas, vous le sauriez
, dis-je en agitant mon bras droit. (Mon regard se fit plus insistant). Il n'y a pas que ça n'est-ce pas ? Si vous vouliez éviter d'ébruiter il aurait suffit de m'achever. Alors à quoi va servir ce gadget ?

D'autres hypothèses flottaient dans ma tête mais je les gardais pour moi. Ce que j'avais déduis pourrait ne pas lui plaire, comme le fait qu'il agissait probablement seul. En effet, le Docteur avait été bref rapide et ne semblait pas tout à fait content de l'avoir assisté. Aucune autre personne ne m'avait rendu visite, et Viktor ne cessait de parler d'informations, de garder des secrets, de ne rien révéler. A son tour, sa mine s'assombrit avant de prendre la parole :

- Il y a autre chose que tu vas faire pour moi. Je veux que tu trouves un moyen de rejoindre les Decima.


Il me tutoya cette fois, contrairement à son vous de politesse depuis le début de la conversation. Cette fois-ci, ce n'était pas une recommandation ou un conseil, c'était un ordre, une injonction. Son visage suffisait pour comprendre ce qu'entraînerait un refus.

- Au cas où tu aurais des doutes, l’arme en Granit Marin qu’on a retrouvé sur toi est immatriculée à un certain lieutenant Foxy, basé vers Alabasta. J’ignore comment elle est arrivée entre tes mains, mais je dispose de suffisamment de pouvoir et d’éléments pour m’assurer que tu ne revoies plus la lumière du jour.


Cet homme ne respirait pas la confiance, c'était un fait. Pourtant, travailler pour la marine ou plutôt le Cipher Pol en l’occurrence, ne me gênait pas le moins du monde. Foxy ressemblait vraiment à une icône de bonté et de justice et faire de même serait un plaisir. Sa nouvelle intimidation se révélait inutile, encore une fois, je saisissais parfaitement bien les enjeux de la situation. Il protégeait juste ses arrières.

- La commandante Kurosogami Foxy s'est retrouvée dans la prison avec moi en vue de libérer Abel lors du siège de Mars. Un des opposants à sa libération tenta de le tuer ainsi que tous ceux se trouvant dans la salle. Elle s'est sacrifiée pour nous permettre de survivre. Quant à l'arme je l'ai récupérée des mains d'un charognard qui s'était dépêché de s'en emparer après la mort de Foxy.


Je pris un temps pour réfléchir à ce que j'allais expliquer dans la suite de la conversation, en fonction des mots que j'employais, mon destin s'en retrouverait profondément changé.

- A nouveau vous utilisez des termes qui me sont inconnus. Les Decima tout comme le Granit Marin ne s'accordent à rien que je connaisse. Cela étant, travailler pour le gouvernement mondial serait un honneur. Je me rends bien compte que la situation actuelle ne m'est pas favorable et que vous ne me faites aucunement confiance, cela dit j'aimerais récupérer mon sabre ainsi que le bâton de Foxy afin de m'impliquer pleinement dans la tâche. De votre côté il s'agit de votre moyen de pression mais je suis persuadé qu'il suffirait d'un claquement de doigt de votre part pour que je disparaisse à jamais, cette concession ne sera donc pas problématique. D'autre part, je suppose que vos desseins requiert une certaine capacité martiale n'est-ce pas? Je suis bien plus capable avec ces armes qu'à mains nues.

Je me définissais comme travaillant pour "le gouvernement mondial" face à cet homme, qui, vu la façon dont il m'ordonnait de rejoindre les "Decima", ne souhaitait probablement pas que notre relation s'ébruite. En quelque sorte, je prouvais tout simplement mon habileté à dissimuler ce qui devait l'être. Ainsi, je disais ce qu'il voulait entendre.


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Jeu 8 Mai - 19:38




Death is certain, Time is not. Viktor12
Directeur du CP8 :
Viktor Poka

- Lieutenant, Commandant, femme, homme, peu importe, c’est un officier de bas rang, s’était-il empressé de dire pour justifier son erreur.

« Rasgarat Abel a sauvé ma vie », dans le genre je mens comme mes pieds, cet homme méritait la palme. Plus oxymore que ça, tu meurs. Viktor fut tellement surpris en entendant cette phrase qu’il faillit en sourire. De toute façon, c’était vérifiable, il suffirait de demander au concerné – encore fallait-il qu’il coopère, mais ça, c’était une autre histoire. Et puis de toute façon, c’était un détail. Vu la mannière dont il avait bu les paroles du directeur lorsque celui-ci vanta les mérite des différents institutions gouvernementale, ainsi que la lucidité avec laquelle il comprenait la gravité de sa situation, Halfken D. Lothbrok n’était pas une menace.

- Pourquoi éliminerais-je quelqu’un qui n’a pas de grief contre le Gouvernement et qui n’est pas un criminel, si je peux m’assurer de son silence ?

Bien plus intéressant que l’éducation de cet ignare vis-à-vis de la manière dont fonctionne le monde, sa réaction aux menaces. Le Sergent Foxy, Poka s’en foutait et ne comprit pas pourquoi le nom de cet homme revint encore dans la conversation. Par contre il nota l’existence « d’opposants » à la libération. Probablement des gens qui, pour une raison ou une autre, avaient dû rejoindre la cause du traitre. Parce que c’était ça le danger, que des gens voient en ces malades d’Arias, de Makui, de Centes ou de Tengen – tous des criminels pires les uns que les autres – des sortes de héros, roi ou dieu – on ne sait jamais trop comment ça se passe – à suivre, vénérer, aduler.

La masse. Le seul et unique pouvoir, c’était la masse. Contrôler cette masse, c’était contrôler le monde. Et au sein du Gouvernement Mondial, celui qui contrôlait l’opinion de cette masse, c’était lui, Viktor Poka.

- Il y aura une cérémonie en son honneur ainsi qu’en celui de tous-ceux qui ont péri en luttant pour la Justice, comme nous le faisons chaque mois.

Traduction : lâche-moi les basques avec ta Foxy, on a compris que tu l’aimes bien, mais moi j’en ai strictement rien à cirer, je ne la connais pas – en plus j’ai vu dans le registre qu’elle était jeune, alors que toi t’as quoi… la quarantaine ? Elle pourrait être ta fille. L’amour n’a pas d’âge, d’accord, mais je veux juste pointer le fait que lorsque tu avais trente ans, elle en avait dix. Ça veut dire qu’à l’époque, t’aurais pu passer à côté d’une cours d’école, la regarder et te dire : « Mmm, elle est pas mal la petite là, avec son cartable Dosukoi Panda ». [HRP : tout ça, c’est dans la tête de Viktor, d’où la première personne] Et heureusement, le message semblait reçu puisqu’Halfken embraya sur… la nature précise de la tâche qu’on lui « demandait » d’accomplir.

- Le Granit Marin est une matière capable de neutraliser certains pouvoirs surnaturels, réservées au Gouvernement Mondial. Quant aux Decima, ce sont des terroristes. Et vous nous pensez désespérés au point de compter sur les capacités martiales du premier civil qui se présente ? Et pourquoi ne pas carrément demander une arme en Granit Marin sur mesure tant qu’on y est ?

- Oui monsieur le Directeur, pourquoi pas ?

Une voix féminine. Poka se retourna, à la fois furieux et surpris de constaté qu’on avait laissé quelqu’un entrer ici.




Death is certain, Time is not. Wave10
3ème légende :
Julia Horoji, alias Wave


- Qu’est-ce que vous faites ici, Julia ?

Ici, dans le complexe médical. Ici, dans cette pièce à ce moment précis, mais également ici, à Marijoa.

- Ce ne sont pas vos affaires, répondit-elle en lui tirant la langue.

- Depuis combien de temps êtes-vous là ? Demanda Viktor en s’efforçant de garder son calme.

- Depuis suffisamment longtemps pour savoir que vous aurez des problèmes si jamais je croise quelqu’un dans le couloir. C’est que je suis plutôt bavarde et parfois j’oublie de tourner ma langue dans ma bouche avant de parler…

Mais Viktor n’écoutait pas. Il fut soudain prit d’une légère panique. Julia Horoji ne faisait pas partie du Gouvernement Mondial, c’était une civile. Si elle parlait, il pouvait dire adieux à sa carrière. Elle comptait le faire changer, mais il devait y avoir une autre solution. L’éliminer, elle et Halfken ? N’importe quoi ! Nier en bloc ? Peut-être que ça passerait, oui, quoique tout dépendait de celui qui mènerait la commission d’enquête. Il imaginait déjà Enies Lobby, le procès… Une main sur son épaule le ramena alors brutalement à la réalité.

- Je pense qu’un petit cadeau pourrait me faire perdre la mémoire.

- Je sais ce que vous allez demander. Je suis déjà fermement opposé à l’idée que ces Corsaires puissent accéder au Granit Marin, alors il n’est pas question d’en donner à des civils.

- Aller quoi, juste un petit peu !

Avait-il vraiment le choix de toute façon ? Julia Horoji. Sous ses airs de fille sympathie et souriante se cachait un esprit particulièrement malicieux. Elle était un véritable génie du piège, une sorte de Mendela Yorkshire au féminin. Viktor lui adressa un regard assassin, regard qu’elle soutint en lui renvoyant un léger sourire. Il se tourna une dernière fois vers Halfken, avant de tout simplement quitter la pièce.

- Salut, je suis Julia, mais appelle moi Wave !

En agissant ainsi, son idée était de passer pour celle qui voulait aider ce « Halfken ». Mais en vérité, son objectif était tout autre : le Granit Marin. En dépit de tout ce que les Cinq Légendes avaient pu accomplir pour le Gouvernement Mondial, jamais on ne leur avait autorisé à posséder le fameux minerai.

- Je dois te remercier. Grâce à toi, je vais peut-être enfin obtenir ce que je désire depuis plusieurs mois !

A ces mots, elle lui tendit un paquet remplit de bonbons, chocolats, guimauve et autre sucreries. Elle y attrapa elle-même une petite boule bleu qui – à en juger par la bulle colorée qui sortir de sa boucher par la suite – s’avéra en fait être du chewing-gum.

- Tu peux y aller, ça vient de Sweety Peaks. Pas très sain, mais ce sera toujours meilleur que n’importe quel plat qu’on te servira ici.

A la manière d’une enfant, elle parcourut ensuite la pièce en promenant son regard un peu partout. Elle ouvrit les différents tiroirs du meuble situé à droite du lit, mais n’y trouva rien d’intéressant. Puis elle vit des crayons ainsi qu’un feutre, au sol. Ce dernier n’était pas refermé, ce qu’elle s’empressa donc de faire, puis elle se tourna vers le paperboard et y fit un point, pour s’assurer qu’il fonctionnait encore. Et il fonctionnait, donc elle fit un second point, puis un trait, ensuite un cercle.




Death is certain, Time is not. Smileys
Dessin au feutre noir qui recouvre le dessin de Kwak :
Smiley sourire (le futur PI)


- Zut, j’en ai mis sur les doigts.

Gauche, droite, rien pour s’essuyer. La robe monochrome moche que portait Halfken la sauva ! Elle frotta donc sa main contre son torse, tout en le regardant d’un air qui voulait dire : « Héhé, désolée, mais il n’y avait que ça à disposition ». Heureusement, l’encre n’avait pas encore eu le temps de sécher sur ses mains, donc avec un peu d’eau les traces partirent assez vite.


C’est qui le roi du remplissage ?

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Ven 9 Mai - 12:42

Chantage


Feat Gouv ~




Après une telle insulte, je serrai les dents, si ça ne tenait qu'à moi la tête de cet homme volerait. Je restai en effet assez calme dans de nombreuses situations, et je considérai la mort très gravement, mais certaines personnes dépassaient les limites en particulier les grattes papiers qui envoient les soldats au combat sans se soucier de leur sort, une des nombreuses raisons qui m'avaient fait quitté l'armée de Heim. Foxy était une femme bien, c'était pas le cas de tout le monde dans cette pièce.

-Car vous semblez être un homme pragmatique. Je représente un risque, aussi minime soit-il et le pragmatisme ne laisse pas de place au hasard. Mais si on ne prend pas de risque, alors comment avance-t-on ?


La question était posée de manière rhétorique et n'attendait donc aucune réponse.  De toute manière, ce Viktor avait fait son choix me concernant et pourtant je savais qu'il ne me disait pas tout. Mais bon pour le moment, mieux valait caresser la bête dans le sens du poil, ça promettait pour me laisser sortir d'ici en un seul morceau, une douce ironie pour quelqu'un qui vient de se faire recoudre un membre.

« Comme nous le faisons chaque mois », cette phrase seul suffisait à exprimer le dédain et l'indifférence avec laquelle il estimait ses jeunes troupes. Est-ce que mon attachement à elle m'obligeait à poser un regard subjectif sur cette histoire ? Probablement, mais mépriser ses troupes n'a jamais été le moyen d'arriver à ses fins. Le con a toujours raison parce qu'il est nombreux, et c'est d'autant plus vrai dans les institutions militaires. Le jour où une centaine d'entre eux se rebellera ça risque de poser problème. Makui en était la preuve, si Abel était mort, il aurait bouleversé à lui seul l'équilibre avec quelques subordonnées et sa seule force. D'autant plus que quand les sentiments et les raisons qui mènent à la révolte sont forts, les risques sont encore plus sérieux. D'ailleurs, qu'est-ce qu'il voulait Makui ?

Au fur et à mesure de cette conversation, j'apprenais énormément de choses et cela s'avérait probablement être la plus grande chose que j'aurais gagnée ici. Alors Foxy possédait une telle arme... cela expliquait pourquoi le garçon s'était jeté dessus pendant la confusion de l'explosion ainsi que sa certaine réticence à me la rendre. Quant à cette propriété... de quels pouvoirs surnaturels parlait-on exactement ? S'il s'agissait des nombreuses choses que j'ai vu dans la prison, entre la transformation de Foxy, les clones de Suki ou les vecteurs d'Abel alors ce minerai m'intéressait encore plus qu'avant. Je n'avais rien pour me défendre face à ces capacités à part mes facilités physiques et... eh bien on peut dire que ça ne m'a pas réussi. Reste à savoir si Stormrage lui aussi utilisait un de ces « fruits du démon » dont Jim m'avait parlé. Juste après m'avoir décrit succinctement (HRP : Zora© ) les Decima, il anéantit tous mes espoirs à propos de cette pierre magique en refusant de manière assez ironique ma demande.


- Oui monsieur le Directeur, pourquoi pas ?


Une magnifique femme aux cheveux azurs se montra avec un air jovial. Sa poitrine seule suffisait à réchauffer l'ambiance austère que Viktor avait installée au long de notre longue conversation. Celui-ci d'ailleurs ne semblait pas particulièrement enthousiasmé par notre nouvelle arrivante, pour mon plus grand plaisir, plaisir que je tentais de masquer maladroitement. Le moment le plus épique fut son air énervé qu'il tentait de contenir après que la fille se soit ouvertement moqué de lui. Pour se permettre de telle chose qui était-elle ? Dans tous les cas, elle commençait à me plaire. Le petit dialogue qui s'en suit tournait à l'avantage de la demoiselle, et du miens en quelque sorte, et au vu de la gêne provoquée, le chantage était de taille. A ce moment-là je sortis un stylo que j'avais récupéré en revenant de mon lit, avant que le Docteur Kwak accompagné du Directeur n'entrent dans la salle , et je me débrouillais pour écrire quelques mots discrètement sur un petit bout de tissu tout en tenant le regard fixé vers la scène. Quand Viktor quitta la pièce rouge de fureur après la petite scène de la maligne, je ne pus m'empêcher de laisser s'échapper un petit rire nerveux, à peine audible pour ceux présents dans la pièce. Aussi quand elle se présenta, je me dépêchai d'en faire de même.

- Moi c'est Halfken, mais tu peux m'appeler Hal' si tu préfères.

Pour seule réponse à ses remerciements, elle reçut un grand sourire de ma part. Suite à cela, elle me proposa quelques petits bonbons. Oui, même dans le Fjord on connaissait ça, comme quoi je n'étais pas totalement inculte. J'en chipais quelques-uns pour les fourrer dans ma bouche. J'étais particulièrement friand des ours de guimauve chocolaté qui fondaient tout doucement.  Pour ne pas tout lui piquer, je pensais lui rendre aussitôt mais elle se mit à voltiger à travers la salle en farfouillant à droite et à gauche. Elle trouva finalement son bonheur avec le tableau et un feutre où elle dessina une jolie petite fribouille. Fière de son œuvre d'art, elle se rendit compte trop tard de l'encre qui avait coulé sur ses petites mains fragiles. Elle s'approcha de moi avec un air assez espiègle et vint s'essuyer les mains sur la blouse de soin que je portais, pas une grosse perte. Avant qu'elle ne retire ses mains je vins prendre l'une d'elles pour la rapprocher, déposant au passage le petit papier. Sur ce dernier, elle pouvait y trouver mon numéro d'escargophone ainsi qu'une petite phrase « Après, balance-le quand même ! =) »

-Poka, m'entendez-vous ? Concernant mes armes je crois comprendre que vous avez accepté l'offre. Un boken, voilà ce qu'il me faudrait. (Tournant mon regard vers Julia) Alors toi aussi tu es une civile ? Qu'est-ce que tu fais ici ? A part me sauver la mise, pensais-je fortement.


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Mer 28 Mai - 11:49





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Julia Horoji, alias Wave

- Je suis de passage avec mes amis. Le vieux a fait appel à nous pour une importante mission. C’est qu’à force de sauver le monde, on acquiert une certaine réputation, répondit-elle en lisant dans sa tête numéro et inscriptions notées sur le petit papier.


« Tiens,  il a utilisé un smiley. Si papa faisait ça, ce serait un peu la honte… » Mais comme il fallait être polie dans la vie, elle ne laissait pas transparaitre la moindre gêne. Cet homme vivait des évènements qui le dépassaient, son assurance, son attitude, ses paroles, il se pensait important. Julia l’avait bien observé, Halfken avait vraiment l’air d’y croire. Partagée entre dégout et admiration, elle était forcée de reconnaitre l’adresse de l’homme à la tête du Cipher Pol 8.
Pour mettre fin au silence qui s’installait progressivement, Wave attrapa le bras de l’ex manchot, qu’elle examina minutieusement.

- En tout cas ils ont super bien fait ça, la cicatrice est impeccable. Par contre, si ça fonctionne comme je le pense, il ne t’entendra pas. Ce qu’on dit est retransmis dans une salle précise et je ne crois pas qu’il y soit en ce moment… Quoique, on peut toujours tester.

A ces mots, elle se racla la gorge, puis…

- KYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !



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Directeur du CP8 :
Viktor Poka

Cri aigu, strident, totalement inattendu. Le genre de chose qui vous fait sursauter puis qui vous donne envie de baffer la personne, pas par méchanceté, mais par réflexe. Halfken allait-il sursauter et pousser Julia, ou la frapper ? Il pouvait y aller de toute façon, jamais il ne serait capable de développer suffisamment de force pour lui faire mal… ni lui, ni qui que ce soit d’ailleurs. Suite à ce hurlement, la pièce se remplit très vite d’infirmières, de brancardiers, d’agents de sécurité, de médecins et aussi de Poka, premier arrivé d’ailleurs.

- Vous êtes cinglée ? Hurla ce dernier en lui adressant un regard assassin.

- Hahaha ! J’me suis trompée, visiblement ça marche partout !

- Foutez tous le camp !

Tout le monde s’exécuta sans se faire prier deux fois. Hilare, Julia leur emboita le pas. Cette première rencontre s’était plutôt bien passée et elle espérait que les suivantes soient tout aussi intéressantes. Avant de passer l’embrasure de la porte, elle adressa à Halfken un « V » avec ses doigts. Deux ? Ou alors V pour victoire ? V pour Vendetta ? Elle seule en connaissait le sens. Bref, Viktor et Halfken se retrouvèrent seuls, comme au tout début. Le directeur avait plusieurs objets dans ses mains : un bâton dont les extrémités luisaient de manière étrange pour un métal, un élégant fourreau abritant une lame d’exception et enfin une sorte de sabre, forgé dans un minerai peu commun et visiblement incapable de couper. Le manche de cette arme était enroulé dans du tissu, pour éviter un contact direct.

- Mon oncle était un collectionneur compulsif. Il aimait les objets dotés « d’auras », possédant une histoire, une renommée. Les sabres d’exceptions en font partie. Je me souviens de ce livre qui les recensait, je passais mon temps à le parcourir en m’imaginant chevalier, samouraï, guerrier solitaire sauvant le monde, comme dans les histoires pour enfants. Du coup, je l’ai de suite reconnu : Archenemy, une lame d’exception.

Il lui jeta le fourreau – attrape-le au vol – avant de saisir le second objet.

- L’arme du caporal Foxy. Normalement, je devrais la confisquer, mais exceptionnellement, je vous la laisse.

A présent, le troisième et dernier objet.

- Quant à ceci, il s’agit de l’équivalent en granit marin d’un sabre en bois classique. Vous l’aurez si… je vois que vous mettez du vôtre pour réaliser la mission. J’espère que ça vous motivera encore plus.

« J’ai gagné ». Selon Poka, ça devait probablement être ce qu’Halfken pensait en ce moment. Oui, tu as gagné, tu as réussi à me manipuler pour obtenir ce que tu veux. Tu es fort, tu es important, tu côtoies les plus grands… En tout cas, continue de le croire et rends-toi utile quelques temps.

- Dernière chose, des agents vont vous conduire au port où vous descendrez jusqu’à Sabaody. Abel a insisté pour vous parler donc passez le voir avant votre départ.  



Désolé pour le retard.
N'écris pas ton post comme ci c'était le dernier. Le dernier sera le prochain. (si tu fais avancer, sinon ce sera encore après)

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Jeu 29 Mai - 23:05

Philosophie


Feat Gouv ~




De passage? Cet endroit ne semblait pourtant pas être très ouvert au public, en particulier à ceux qui pouvaient être rapidement incontrôlable, et je la plaçais dans cette catégorie. Sous son air gentillet se cachait sans aucun doute une insolence à toute épreuve ainsi qu'une ironie qu'elle prenait plaisir à embraser pour narguer le directeur. Si la modestie ne faisait pas partie de son répertoire, je ne doutais pourtant strictement pas de sa force : si Viktor avait pu s'en débarrasser il l'aurait fait.

Quand sa main s'élança pour attraper mon bras, je n'eus pas le temps de le retirer. Non le temps n'avait rien à voir. Mes réflexes étaient intactes, mon membre n'avait pas suivi la rapidité de mon cerveau, j'imagine que ça va prendre quelques heures ou jours pour m'en remettre totalement...
Sa peau était très douce et contrasta étrangement avec la rugosité de la mienne. Julia fixa quelques secondes la cicatrice avant d'émettre un commentaire approbateur. Peu après ça, elle eu la judici... l'idée plutôt intéressante de vouloir tester le dispositif en laissant s'exprimer joyeusement ses cordes vocales. Je restais stoïque en entendant son cri alerter tout le bâtiment. D'une certaine façon, elle me faisait penser à Illya, elle devait avoir approximativement son âge à l'heure d'aujourd'hui d'ailleurs. Cette petite pensée suffit à raffermir mon esprit. Je m'étais largement emballé durant ces quelques minutes et cela me rappelait celui que j'ai toujours été : une coquille vide, un homme toujours en quête de ce qu'il devrait vouloir, un homme qui par son inconscience avait plongé sa famille dans un désastre sans précédent. Et par-dessus tout, je venais de me faire enrôler de force par un homme qui semblait aussi sombre que les desseins qui l'habitaient. Je profitai donc de ce passage mélancolique pour observer Julia tandis que des lames descendaient patiemment de mes joues.
A ce moment Viktor entra avec une bonne partie des personnes présentes dans cet hôpital. Il fit sortir tout le monde, Julia y compris avec une colère non dissimulée. Quand elle passa l'embrasure de la porte elle leva l'index et le majeur simultanément et je crus distinguer un clignement de l’œil. J'espérais que le message était passé et qu'elle s'empresserait de conduire cet homme ignoble dans les limbes infernales qui lui ont donné naissance, limbes qui avaient un nom : le pouvoir. Je n'écoutais qu'à moitié ses paroles sur son oncle, la seule chose qui retint mon attention fut les deux mots qu'il employa pour décrire Archenemy : «Arme d'exception. » . Les armes ne sont pas exceptionnelles, elles ne sont pas justes, elles ne devraient pas avoir de nom. Elles ne sont que le signe des limites de l'homme, de son incapacité à répondre à toutes les situations sans menacer l'autre de mort. Si je porte cette lame, c'est bien parce que je ne suis pas assez fort.
Après l'avoir récupérée il me lança l'arme de Foxy, avant de se tromper à nouveau dans son grade. N'importe qui aurait déjà explosé et lancé ses quatre vérités à l'homme qui se tenait devant moi. Et pourtant, je conservais un calme admirable. Tout ceci n'avait qu'un seul but : le mettre en confiance.
Pense que je suis intéressé par le morceau de pierre que tu tiens entre tes mains, pense que je vais tout faire pour t'aider, pense que le pouvoir m'intéresse. Et quand tu t'y attendras le moins, je serai là et je déposerai la goute d'anarchie qui fera tomber ton plan dans le chaos.

- « Quand l’orgueil chemine devant, honte et dommages suivent de près » c'est une bonne leçon et c'est bien de l'apprendre tôt. Adieu Directeur.

Je quittai la pièce, cherchant Abel qui, semblait-il, avait été soigné non loin de là. Un soldat au regard attentif m'indiqua sa chambre dans laquelle j'entrai, ouvrant la porte lentement. Devant moi, le Shichibukai attendait. M'asseyant sur un tabouret en bois près de la fenêtre je soupirais lentement.

- J'ai sauvé un homme un jour. C'était l'esclave d'un maître particulièrement cruel qui considérait les chaînes comme la seule loi valable à toute homme. J'ai échangé sa vie contre le triple de sa valeur, soit douze brebis. Il est mort la minute qui suivit le départ du maître. Ce que je veux dire c'est que la mort est absolue, seul le temps ne l'est pas. Alors pourquoi as-tu presque sacrifié ta vie pour prendre celle d'un autre ?




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Jeu 5 Juin - 15:09




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Rasgarat Abel

On ne pouvait pas espérer une cellule plus efficace. Pour eux, l’avoir ici, mortellement blessé, avait été une véritable aubaine. Kwak ne s’était pas gêné pour le lui annoncer, on lui avait demandé de retarder la guérison au maximum. C’était un moyen de s’assurer de sa présence lors de la prochaine réunion… Haha, ils sont quand même incroyables quand ils veulent pensa Abel, sans que son visage n’exprime la moindre émotion. Cloué dans son lit, il attendit patiemment l’arrivée de son bienfaiteur. Halfken qu’il s’appelait – ce nom en mousse – un type sans histoire, sans passé criminel mais tout de même muni d’un sabre – parce qu’il faut toujours avoir un sabre – bref, l’individu lambda, le John smith, le template, l’anonymous, le bon voisin, ce que vous voulez.

En parlant du loup…

- J'ai sauvé un homme un jour. C'était l'esclave d'un maître particulièrement cruel qui considérait les chaînes comme la seule loi valable à tout homme. J'ai échangé sa vie contre le triple de sa valeur, soit douze brebis. Il est mort la minute qui suivit le départ du maître.

- J’en ai rien à battre mais à un point…

C’est ce qu’il lui aurait dit s’il avait pu, mais il était trop faible pour ajouter l’intonation nécessaire à ce genre de phrase. Le Corsaire fut donc contraint d’écouter cette analogie introductive, avant de finalement découvrir la conclusion révélatrice de vérité qu’elle apporta, ainsi que la question qui suivit. La mort est absolue ?

- Alors explique moi pourquoi toi, le plus insignifiant de la bande d’incapables de la prison, es le seul à en être ressorti en vie ? Moi je la trouve plutôt relative.

C’est avec ce genre de phrase qu’il aurait enchainé, mais il n’était pas du genre à gaspiller salive et énergie inutilement. Abel voyait le fait même de parler comme une perte de temps. Il voyait la parole comme un masque d’hypocrisie. Le « bonjour » mécanique qu’on sort le matin, le petit « excusez-moi » après une bousculade dans la rue, la longue période de drague et de sortie nécessaire avant d’espérer quoi que ce soit… tant de concepts qu’il balayait d’un revers de la main.

- Pour gagner.

Voilà ce qu’il lui donna en guise de réponse, un faible mais audible « Pour gagner ». Au final, il avait battu son adversaire, pas pour obéir au Gouvernement, pas non plus pour satisfaire un éventuel désir de vengeance. Non, simplement pour ce sentiment d’accomplissement, cette impression de puissance. Écraser plus faible que soit était l’une des rares choses qui lui procurait un certain bonheur. L’important, c’est de participer ? La bonne phrase de looser.

Il y eut un silence, qui perdura durant quelques secondes, rythmé par les bips incessant de la machine sur le côté du lit. Abel savait que c’était encore à son tour de parler, après tout, c’est lui qui avait demandé à voir ce type. Il y avait juste une chose qu’il voulait lui dire en réalité :

- Rentre chez toi, tu n'es pas de taille à faire face à ce monde, peina-t-il à articuler.


Il n’y avait pas de dédain ni de ton moqueur ou condescendant dans cette phrase. Juste une constatation. Lui et une autre fille étaient arrivés avec un bras en moins, là où tous les autres étaient relativement indemnes. Sauf qu’à la différence de cette fille, ses yeux montraient qu’il n’était pas résigné à mourir. Tel un parasite s’accrochant désespérément à la vie, quitte à devoir dépendre d’un autre organisme, il avait miraculeusement finit par s’en sortir, profitant alors de la situation pour gagner une nouvelle arme – le bâton de la blonde – et une position favorable par rapport au Gouvernement Mondial.

Un renard, un opportuniste, qui ne connait que ça et qui se demande même comment peut-on être capable de risquer sa vie pour accomplir son objectif. Rentre chez toi, tu dois avoir des gens qui t’attendent. Rentre et arrête de prétendre être ce que tu n’es pas.

Oui, Abel l’avait fait venir juste pour « l’insulter », d’une certaine manière. Mais au-delà de ces mots, il y avait surtout un message : je t’ai involontairement sauvé, tu m’as sauvé, mais ça ne fait pas de nous des potes, des amis ni même des connaissances qui se tutoient, ça ne marche pas comme ça. Tu restes un étranger, un lambda, une tête parmi les autres. Barre toi d'ici en vitesse et éloigne toi d'eux, du Gouvernement, des Pirates, des Révolutionnaires, ne devient pas une trainée en quête d'attention.




Voilà, c'est gratuit.

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Sam 7 Juin - 17:28

Adieu


Feat Gouv ~




Une réponse basique sortie d'un esprit qui l'était tout autant, probablement. La victoire, une notion totalement dénuée d'intérêt. A quoi sert de gagner quand il nous faut tout perdre ensuite ? Sa faible voix ne se prêtait d'ailleurs pas à une telle affirmation. La vérité c'est que malgré sa posture et l'ambiance lourde qu'il tentait d'installer, il restait extrêmement affaibli par son combat. Ce qui m'étonnait en revanche, c'était que le docteur Kwak n'ait pas accéléré les choses ; il est clair qu'avec les moyens qu'il possédait la guérison devenait bien plus rapide et pourtant Abel demeurait sur son lit, dans un état de faiblesse. Au moins, j'avais ma réponse : c'était un combattant comme les autres, juste un peu plus doué. Je ne recherchais pas cette qualité, mais une autre, plus profonde, plus complexe. Aussi j'attendis qu'il m'explique sa raison pour m'avoir demandé avant de partir.

- Rentre chez toi, tu n'es pas de taille à faire face à ce monde.


Il ne s'en rendait probablement pas compte, mais la phrase en elle-même était ironique et particulièrement appropriée. J'étais rentré dans le monde réel car je n'étais pas de taille à faire face à mon chez moi. Et si mon choix me coûtait un bras ou ma vie, je l'assumerais jusqu'à la fin tant que ma famille vivrait en paix. Je l'avais décidé il y a longtemps déjà et je m'étais juré de ne jamais revenir dessus, malgré toute la peine qu'il pourrait engendré.
Malgré tout, je saisissais parfaitement sa remarque et il n'avait pas tort. Stormrage et tous les autres me l'avaient fait comprendre : je n'étais pas de taille. Cela me rappelait également l'affirmation de l'homme que j'avais vu sur l'île des Grumegueules, « un bébé au milieu d'un blizzard » a-t-il déclaré. Tandis que le vent sifflait à travers les interstices de la fenêtre mal fermée, je me promettais  d'évoluer, de m'améliorer. Et si la mentalité d'Abel demeurait primaire, son talent pour le combat ne l'était en rien, peut-être qu'un jour il m'aidera. Rendant coup pour coup, je lui laissais une dernière provocation en terme d'adieu tout comme il venait de le faire :

- Et pourtant je ne suis pas cloué au lit dans un piteux état, contrairement à toi.

Il fallait bien comprendre que je ne l'avais pas sauvé pour son charisme miteux, son arrogance évidente ou même ses actions qui épargnèrent ma vie de manière fortuite. Quand un homme risque de mourir, la question n'est pas pourquoi le faire, la question est de le faire. Des paroles qui trahissaient mon état d'âme peut-être trop rempli de miséricorde. Personne ne pouvait me blâmer pour ça, pas après ce que j'avais vécu. En franchissant la porte, je lui délivrais un ultime regard partagé entre une expression de « alors c'est tout ? » et d'adieu amical mais surtout lourdement pensif, comme quelqu'un qui regarderait l'horizon.

Traversant un long couloir où des annonces orales appelaient divers noms, je m'empressais d'atteindre le plein air sous les regards insistants du personnel. Ma blouse de patient et mon visage inconnu n'aidaient pas à passer inaperçu. Aussi, en avançant, je cherchais une salle où des vêtements plus appropriés m'attendaient et ce fut dans un petit local que je trouvais mon bonheur. Certains habits appartenaient à leur propriétaire, chose que je remarquais par une petite étiquette blanche affublée de quelques lettres ; j'en pris qui n'avaient pas cette particularité. Tout d'abord des bottes en cuir noir, puis un ensemble en lin gris foncé assez propre composé d'un pantalon et d'un haut seyant. Enfin une vieille cape mêlant rouge sombre à l'intérieur et noir poussiéreux à l'extérieur avec un col assez long me donnant un air de noblesse à l'opposé des bords en haillons complètement rapiécés.

Quand des rayons de lumière vinrent chauffer ma peau trop peu souvent touchée par le soleil, je me sentis bien. De nombreuses choses venaient de se passer, j'ignorais si le résultat était positif mais au moins, le bâton de Foxy demeurait avec moi. En marchant en direction du port je me disais que j'étais libre... enfin pas tout à fait.


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HRP: J'imagine que ça fait plus ou moins office de post de fin pour moi, je sais pas trop si tu avais une idée précise à rajouter pour mon départ, si c'est le cas dis le moi et je peux refaire un post sans soucis, je me suis laissé une porte de sortie o/
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Dim 15 Juin - 16:40


- Tiens, je ne savais pas que tu t’étais reconverti en infirmière.

- J’ai pris ce que j’avais sous la main, un rigolo m’a volé mes vêtements…

- Ah, c’est pour ça que tu ne m’as pas répondu quand je t’ai appelé tout à l’heure !

- Hein ?

- Ouais, tu traversais la cour et j’ai hurlé : « MICHEL ! MIIIICHEEEEL ! » Et je me suis pris un vent.

- Un cyclone même. Raaa, mais si je croise le gamin qui a fait ça…

- Je pense qu’en courant, ça devrait être possible. Ce mec semblait se diriger vers la zone portuaire.

- Ouais, mais là, je préfère éviter de courir. Avec le service trois pièces à l’air, ça bouge dans tous les sens et c’est pas très agréable.

- T’as raison. Ta dignité vaut plus que ces quelques centaines de milliers de berry.

- Mince, je viens de me rappeler que j’ai laissé les clés de mon appart dans l’une des poches…

- Alors t’as intérêt à la rattraper, parce qu’il est hors de question que tu pieutes chez moi. Les gosses sont partis avec ma femme chez leur grand-mère, du coup  ce soir je fais venir Isadora. Elle m’a dit qu’elle s’était acheté un nouveau soutif !

- Vous le faites dans le lit conjugal ?

- J’suis un maniaque de la propreté, donc Louise ne s’étonne jamais de voir la chambre rangée et nettoyée. L’important c’est d’être méticuleux.

- Louise n’est pas stupide. Je pense juste que, contrairement à toi, elle se soucie des répercussions qu’aurait sur vos enfants une séparation entre vous.

- Qu’est-ce que t’insinues là ? Je suis un bon père, je m’occupe très bien de mes gosses, ils n’ont jamais manqué de rien !

- Hey, calme, lâche-moi. Je ne dis pas ça pour te blesser ou quoi que ce soit, j’en ai rien foutre de tes états d’âmes. Ce n’était qu’un avis…

- Ouais, bah enfonce-le là où je pense.

___________



Journal de Bord


Centes Decima et sa bande nous ont mis dans une position délicate, mais comme toujours, la Justice finira par triompher, ce n’est qu’une question de temps. Ils ne feront pas long feu et j’y veillerai personnellement. De toute façon, il faut que je m’en mêle. L’agent de Shadow de retour de sa mission d’infiltration livre des informations, il affirme avoir gagné la confiance du « monarque », mais avec ce qu’on sait des capacités de cet homme, on ne peut pas le croire sur parole.

De l’autre côté, l’AOI a récemment publié un rapport évoquant la possibilité d’une alliance entre les Decima et la mafia… A vérifier, mais ce service est dirigé par une bande d’incompétents. Quand bien même ce serait le cas, à moins d’y mettre le prix fort, Konan ne nous livrera pas la moindre information et utiliser la manière forte avec lui n’est pas une option, pas avec le Projet BEAST.

Reste donc mon hypothèse, la moins vérifiable mais la plus intéressante pour remonter jusqu’à ce groupe de terroriste : le lien Kokuwo – Decima. Il me suffit de pister les participants du jeu de Mars. En interrogeant les soldats qui en ont réchappé, il me sera possible d’établir une liste. La suite sera un jeu d’enfant. Pas besoin de les contraindre ni de les soumettre. A l’instar d’Halfken, ils m’aideront indirectement à atteindre Centes.
Ce ne sera qu’à cet instant que j’aurai besoin de l’aval du Général.


V.P.




Ouep, j'avais effectivement une autre idée, mais c'est pas grave. Avec ce petit post synthèse, LE RP EST DONC CLOS o/

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