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Dear Insanity ( Pv Akaiko Kane )
Ren Tao
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Mer 26 Mar - 23:43

Voyage en mer




La soirée s’annonçait calme en ce doux soir. Sur le port, il n’y avait que peu de personnes. Les marins rentraient avec ou sans prises. Les gens exprimaient leurs envies par souvent le souhait d’avoir une bonne bière. Pour ma part, à ce moment-là, je ne faisais que guetter un bateau qui rentrerait dans la catégorie que je recherchais. Un navire de pêche qui allait en direction d’une autre île. En effet, pour l’heure, je n’avais pas de bateau personnel et il était hors de question que je m’amuse à simplement à acheter une pirogue ou autres moyens de transport primaire pour me déplacer. Simple question d’éthique. Avec ou sans réputations, je me devais de garder un certain standing, alors voyager dans une pirogue ou un petit canoë… Hors de question. C’est pour cela qu’en ce soir, je cherchais à négocier avec un pêcheur voyageur s’il pouvait me prendre en tant que passager. Ce genre de demande est plus que classique dans ma vie. Cela devient presque une habitude désormais. Généralement, les gens ici ne disent pas non. En effet, ils n’ont pas l’habitude de dire non ou simplement, ils prennent très vite peur des gens qui sont inconnus à leurs yeux. Bref, quoi qu’il en soit, qu’ils doutent de mon profil ou non, je savais que celui qui allait recevoir la question n’allait pas me refuser. Faisant la manche ainsi donc durant un petit temps, je finissais enfin par trouver un pêcheur. Un vieil homme ayant l’amour de la pêche et du voyage en mer. Dès que ma proposition avait atteint son cerveau, il s’empressait de me montrer son navire tout ce qu’il y a de plus simple et même me raconter quelques exploits de celui-ci. Voulant être sympathique à ses yeux, je l’écoutais sans broncher. Au final, ce supplice n’était rien, puisqu’il en valait la peine. L’homme ne refusait pas ma demande et me demandait d’être présent au même endroit à la première heure pour embarquer. Si je loupais le bateau… je devrais attendre 48 h. Cette information me servait parfaitement et je notais cela.

Après notre accord donc, je retournais donc me coucher à l’auberge où je siégeais tranquillement. Mon séjour ici allait enfin finir et je me devrai peut-être de régler quelques histoires avant de partir. En effet, aussi calme soit mon périple dans la zone, je n’avais pas chômé et je m’étais donc appliqué à mes passe-temps habituels, c'est-à-dire… Tuer pour le plus offrant. Malheureusement, tuer, cela veut dire retirer un proche à quelqu’un. Et il arrive qu’un des fameux proches vous retrouve et veux vous faire la peau. Ce cas, je le vivais actuellement. J’n'avais capté que mon voisin de chambre était l’homme d’une personne que j’ai tué récemment. De ce fait, je l’avais surpris discrètement à m’espionner plus ou moins discrètement. Il était clair qu’il ne comptait pas me laisser filer aussi facilement, d'autant plus que dans l’auberge, était en quelque sorte un voyageur connu du patron… Le vent comme quoi je partais demain était vite répandue dans toute l’auberge.
Ainsi donc, très tôt le lendemain matin, je prenais mes valises et allais souhaiter la bonne journée au propriétaire qui avec sa famille faisait une ronde niveau réception. Le saluant, je lui disais que je reviendrais bientôt, dires auxquels il accrochait. Un client fidèle, cela fait toujours plaisir. Bref, je quittais l’auberge tôt le matin sous prétexte que «  la journée appartient à ceux qui se lèvent tôt ».

Marchant avec un sac rempli d’affaires, je vins à marcher comme une personne normale. Me dirigeant dans un coin reculé, proche d’une étable, je vins regarder discrètement derrière moi et devinez quoi . J’étais suivi comme imaginé. L’homme semblait décidé à en découdre. Aussi, je me rapprochais de la grange et tournais autour pour dès que je n’étais plus dans son champ de vision, je déposais mon sac au sol, grimpais sur un mur en prenant pour appuyer quelques trous ici et là, puis j’attendais. L’homme armé d’un couteau déboulait au tournant et là, il tombait nez à nez avec mon sac. Le voyant surpris, je me contentais alors de lui tomber dessus le plaquant au sol et je m’approchais simplement de son oreille. Mes dires étaient glacés. Pas une once d’émotion, juste la dure réalité.

«  Adieu… »


Mais là, l’homme fit un geste brusque et c’est dans un réflexe que je parais le coup en prenant un coup de couteau au niveau de l’avant-bras. En réponse à ce coup, je lui tranchais net la gorge avec ma lame secrète après quoi, je cachais son corps dans du bétail. Simple efficace, je n’avais pas à me casser la tête. Il avait rejoint sa bien-aimée sans doute. N’y pensant plus, je me dirigeais vers le port matinalement. D’un pas lent et assuré, j’arrivais sur le lieu de rendez-vous largement en avance. Cachant ma plaie sous un bandage fait à la va-vite, j’attendais patiemment.

7 h du matin, voilà que le propriétaire du petit navire de pêche arrive. Fumant déjà la pipe, accompagné de sa femme d’un certain âge, mais qui semblait avoir encore de l’énergie à revendre, je me contentais simplement parler avec eux comme une personne normale. Cachant ma plaie et tout ce qui pourrait me rendre suspect de n’importe quoi, je le cachais sous un nuage de mensonges et de mimiques répétées durant de nombreuses années. Tromper, mentir, c’est une seconde nature chez moi. Là est le véritable art de l’assassin. Jouer de son environnement et jouer de l’esprit. Les leçons de mon pseudo père me revenaient en tête rien que d’y penser… Embarquant à l’heure comme prévu, le vieux m’indiquait ma cabine. En effet, l’île sur laquelle il allait déposer les gens qu’il transporte - car j’ai appris au passage que je n’allais pas être le seul passager tiers - se trouvait à environ 23 h de route de notre position actuelle. De ce fait, il nous avait réservés à tous une petite couchette se résumant à un simple lit classique. Huit pièces métalliques, des lattes et un matelas ainsi que des draps propres. Le luxe sur de la pauvreté flottante. Je m’en contentais largement, d’autant plus qu’il avait aménagé pile deux «  chambres  ». Ainsi, j’aurais un peu d’intimité. Ce détail me plaisait énormément.

Bref. Après avoir inspecté le petit navire dans lequel j’allais voyager, je me contentais de rester dans ma cabine et j’attendais le fameux départ. Ne me souciant pas de qui il s’agissait, je m’occupais en premier lieu de ma blessure. La recousant de manière vraiment primaire, je notais dans ma tête que je devrais aller voir un médecin une fois sur terre. Pour le moment, j’évitais toutes infections et une ouverture trop grosse. Une fois ce travail fini, ou du moins, alors que ce travail était bientôt fini, j’entendis le son d’une cloche signifiant notre départ. L’invité de plus était là . Tant mieux. Mais je ne m’en souciais pas plus que cela. Ne me rendant pas compte que ma porte était mal fermée, n’importe qui pourrait rentrer par erreur. Continuant de tenir un fil et une aiguille, je ne pipais pas un mot en terminant une œuvre faite rapidement. Il faudrait vraiment que j’apprenne à me soigner de façon avancée.

«  Ttch… Saleté de blessure à la con… »

Je rouspétais contre moi. Dans la pièce, peu de choses se trouvaient. Le lit, une table basse et un hublot. J’avais retiré mes gants particulier me servant d’armes et rangés sous le lit dans mon sac, simplement ouvert légèrement le hublot pour avoir de l’air frais. Bref, une chambre classique habitée par une personne se voulant visiblement tout aussi classique que le lieu dans lequel il réside. Je loupais le spectacle qui est de voir le navire quitter le port. Cette impression d’au revoir sans que cela soit le cas. Tant pis…






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Jeu 27 Mar - 1:02



Car aucun rêve ne se poursuit sans regret.



Lorsque le petit navire nauséabond quitta le port pour le large, la jeune femme eut un pincement au cœur. Cette petite ville l'avait accueillit plusieurs mois. Elle y avait fait de jolie rencontre et bien que la plupart n'avait pas était très réceptif à elle, Akaiko Kane avait de bon souvenir de ce bourg. Mais, comme souvent, il venait un moment où la jeune médecin -et sabreuse- finissait pas s'ennuyait et que les cas qu'elle avait n'était plus aussi attractif.
Akaiko ressentait l'appel du large. Si elle s’écoutait, elle passerai sans doute sa vie à voyager d'une île à l'autre sans se poser plus d'une semaines voir deux. Mais il fallait aussi qu'elle remplisse sa bourse, et les voyages coûtaient parfois très chère. Même pour un médecin.

Quoi qu'il en soit, l'ex prostituée regarda disparaître dans la brume la petite île. Un derniers soupire pour elle et la jeune femme se dirigea vers les soutes où on lui avait indiqué sa cabine. L'une des portes étaient fermé, l'autre non.
Naturellement, la 'lady' se dirigea vers la porte entrouverte et poussa celle ci du doigts tout en s’attirant, mais surtout en commençant à défaire son Obi, sa ceinture de Kimono. Le nœud de se derniers se dénoua rapidement et son kimono s'ouvrit lentement sur son corps pale.
Déjà très cours aux cuisses, son kimono desserré laissait voir à l'entrecuisse un petit poignard fermé dans un étui de combat. Facile à défaire donc. On pouvait aussi bien mieux discerner les marques sur sa peau, nombreuse, filiforme, parfois en profondeur,  très peu en boursouflure. Marque de mauvais traitement qui semblait disparaître avec ses années de liberté qu'elle s'offrait. Mais, on ne s'attardait généralement par sur ses dernières. Ses seins étaient bien plus captivant. A demie dénudé, la jeune femme ouvrit les yeux sur le jeune homme à la chevelure flamboyante déjà dans la pièce.
S’arrêtant net dans son entreprise de mise à l'aise, elle le regarda, comme s'il venait d'entrer dans sa chambre. Même si, elle était l'intruse.

Le regardant de son œil unique un instant, elle balaya son corps du regard, descendant ses yeux sur son avant bras qu'il recousait maladroitement. Un sourire en coin se tendit sur ses lèvres. Nul doute sur la nature de ce derniers : il s’agissait d'une douce moquerie. Comme une maman pour son enfant en faute. Elle qui était médecin, elle voyait le travail de bougé, l'infection venir et surtout : l’imputation. Ah, c'était un bien salle travail que d’amputer un homme. Beaucoup préféré mourir que d'avoir un membres en moins. Et Akaiko le comprenait . Mais il fallait qu'elle soigne. C'était plus fort qu'elle.

La jeune femme s'approcha, ne prenant pas la peine de se revêtir plus désâment, elle attrapa son sac - qu'elle avait négligemment laissé tomber devant la porte- et s’installa sur le lit à coté du jeune homme. Elle prit son temps pour sortir ses ustensiles de son sac. Aucun geste brusque, semblant lui montrer ses flacons et ses scalpels, pour ne pas qu'il prenne peur. Qu'il la tue. Elle prit lentement un petit flacon de désinfectant, ainsi qu'un petit briquet et une aiguille, posant ses dernières sur un petit torchon blanc qu'elle venait de déplier.
- « Vous permettez? Dit elle alors. Avec vos gros doigts salles, vous allez avoir une salle cicatrice.
Elle n'attendit pas vraiment sa réponse, elle prit sa petite bouteille de désinfectant avec un sourire moqueur de nouveau, et murmura encore:
-  Ca va piquer.
Projetant quelque goutte sur un petit coton, la jeune femme entreprit de nettoyer la plaie et de découper à l'aide de petit ciseau de fer les fils brut du jeune homme.
-  Vos cheveux sont aussi rouge que le sang. C'est plutôt jolie. »
Dit elle encore, pour faire la conversation. Akaiko Kane connaissait son métier, elle savait comment faire mal, comment prendre la peau pour que l’aiguille qui y pénètre procure une intense douleur. Elle s'était un moment penché sur lui, lui offrant une vue plongeante relativement agréable, pour voir d'un peu plus près la plaid.

Lentement, mais d'une main sur, la jeune femme décousue la plaie pour la recoudre plus convenablement. C'est points furent plus serré, plus propres aussi. Son aiguille chauffer pénétra mieux la peau et les bactérie de cette dernière furent stérilisé avant de pénétrer dans la chair du jeune homme. La plaie saignait. Mais petite à petite, celle ci ce faisait plus petite et les saignement disparaissait avec elle.


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Ren Tao
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Jeu 27 Mar - 9:28

Voyage en mer




Ce moment de soin était comme une mise en orbite. Je ne ressentais plus rien, la pièce devenait un lieu en dehors de ce monde. Le monde extérieur ne comptait plus. La brise venant du couloir et de dehors, tout cela n’était que de petits détails sans importance. Je m’occupais de moi en faisant un soin rapide. Peu précis niveau couture, je remarquais que j’avais des progrès à faire. Un médecin, voilà ce dont j’avais besoin. Une fois sur la terre ferme, je me devrais d’aller voir un médecin pour qu’il répare mes erreurs. Pour l’heure, je tentais d’éviter l’infection tant bien que mal et je me fichais du fait que la cicatrice ne soit pas belle à voir. À vrai dire, l’apparence n’est rien dans ce monde selon moi, alors pourquoi devrais-je me préoccuper de ce genre de cicatrice ? Au niveau du bras, peu de monde le verrait. C’est de façon je-m’en-foutiste que je traitais le sujet. Restant seul dans mon petit monde, dans ma petite bulle, un intrus vint briser cette harmonie. En effet, un léger bruit de grincement de parquet se fit entendre. Aussitôt, je relevais les yeux pour voir qui étaient l’intrus du jour. Et je n’étais pas au bout de mes surprises.

Mon regard en direction de la personne responsable de ce petit bruit était une femme. Pas besoin de porter de grandes analyses, y aller à la loupe ou lui tourner autour. Sa façon de s’habiller, ses cheveux et ses formes. Aucun doute là-dessus. La demoiselle répondant à je ne sais quel nom et prénom était de taille relativement normale – pour une femme – sans vouloir être macho. Ses cheveux sont d’une couleur pour le moins étonnante. Plus étonnante que la mienne du moins. Une couleur bleue azur comme des saphirs très clairs. Non… Bleu azur comme l’eau de certains endroits sur ces mers. Une eau paradisiaque tant elle est claire et pure. Ces cheveux descendaient assez bas sur son corps. Sans regarder attentivement, je dirais qu’ils descendent jusqu’au moins la moitié du dos. Au niveau du visage, elle fait jeune. Aisément la vingtaine, pas plus. Je descendais un peu plus bas pour admirer le visage. Ce visage de porcelaine. Son air était comme son corps le montrait : jeune. Elle n’avait pas un air de furie, juste un visage candide et aux aspects très fragiles. Je ne voyais qu’un seul de ses yeux, l’un des deux étant caché par une sorte de cache-œil où j’arrivais à discerner une sorte d’inscription sans arriver à la distinguer totalement. Son œil, son nez fin, ses lèvres pulpeuses invitant presque à la luxure rien qu’à la simple vue… Oui, elle avait un visage des plus attractifs. Mais je n’en montrais rien, je me contentais de m’arrêter dans mon activité tandis que nous nous jaugions durant ce moment d’étonnement. Après tout, elle avait pénétré dans ma chambre et non l’inverse.

D’un œil vif, je remarquais sa tenue et ce qu’elle s’apprêtait à faire. Une vision aguicheuse de son corps était soumise à ma vision. Mais je préférais rester sur le visage plutôt que m’attarder sur le corps aussi bien formé soit-il. Ainsi donc, je l’admirais sourire de manière moqueuse. Hum ? Qu’est-ce qu’il y a de drôle à voir un homme se recoudre maladroitement ? Ne laissant rien paraître de mon étonnement en la voyant ici et en voyant son sourire narquois, je la laisse approcher. Sa démarche est fine, elle approche telle une chasseuse face à sa proie. On croirait presque que le métier de fille de joie est son dada. Restant silencieux, je retire ma main d’où elle est. Visiblement, elle semble vouloir prendre les rênes vues comment elle regarde ma blessure avec intérêt et moquerie. Se pourrait-il qu’elle soit ?
La laissant s’installer à côté de moi, admirant celle-ci tire ses ustensiles d’un sac tel un magicien qui tire ses foulards de nulle part, elle semble bel et bien… Médecin. Sa question ne mérite pas de réponse, je me contente de rester immobile au niveau du bras, tandis que ma main et mes doigts « sales » laissent le champ libre à la demoiselle pour opérer. Visiblement, je n’aurais pas besoin d’attendre que notre voyage soit fini pour me faire soigner. J’ai gagné un soin à domicile, sur place. La laissant s’installer tel un professionnel, je la regarde faire, puis quand celle-ci me lance des piques avec toujours cet air candide et moqueur, je me contente de la fixer en hésitant presque à la mettre au défi de me faire vraiment mal. Mais là, cela relèverait presque du domaine du masochisme. J’évite et me contente de sourire en coin traduisant l’idée malgré tout. Mon visage n’était guère crispé, au contraire, il était ouvert sans l’être. Mes expressions étaient insipides, je ne traduisais rien de précis. Tel un homme avec un masque. J’attendais qu’elle fasse le travail qu’elle s’était donné elle-même.

Silencieux au départ, j’écoute d’une oreille attentive la miss qui semble vouloir débuter une conversation pour me changer les idées pendant son traitement peu appréciable niveau sensations. Ainsi donc, j’ai droit à un compliment quo me touche, sans que je le montre. Rouge comme le sang dit-elle ? Sa comparaison est une ironie quand on sait mon métier. Mais bon, j’évite de le préciser et me contente de sourire de manière amusée. Elle marque un point et il faut que je le rende. Mais j’étais stoppé par le picotement que provoquait le désinfectant. Fermant un bref instant un œil, j’entamais une phrase quand celle-ci passait à l’étape la moins douloureuse de tout le traitement : le découpage et enlèvement de mes anciennes coutures.

« Merci… Mais la votre aussi bleue que le ciel et aux reflets paradisiaque comme sur certaines mers l’est tout autant que la mienne.»


Gardant une once de sourire au coin des lèvres, je me contentais de me laisser faire. La belle - qui se penchait pendant son activité et me donnant une vue imprenable – commençait son œuvre et moi, je restais stoïque. Alors que l’aiguille perçait sans mal ma peau et qu’elle serrait chaque point fait, je me contentais de rester immobile. Mes muscles étaient contractés et se détendaient à mesure de ses points. Les grimaces sur mon visage à cause de la douleur étaient très rares, mais il m’arrivait d’en faire. Après tout, même si je suis un assassin, je ne suis pas insensible à la douleur. J’ai une résistance – ou plutôt un mental – dur, mais je ne suis pas invincible pour autant. Ainsi donc, dès que le moment se présentait, que la douleur était minime et me permettait de parler, je le faisais toujours en cachant depuis le départ cette sensation de douleur.

« Je me nomme Ren. Et vous ? »


Mon regard s’attardant principalement sur son visage et l’expression qu’elle avait lors de ses travaux de soins, je jetais un bref coup d’œil en bas pour alors remarquer une arme. Celle-ci semblait idéale pour infliger une jolie incision en cas de rapprochement involontaire et désagréable. Ce genre d’arme et l’endroit où elle était, démontrée que la jeune femme devait se mettre aisément sur la défensive. Bien qu actuellement je ne la craignais pas, je restais sur mes gardes au cas où. On n’est jamais trop prudent, d’ailleurs, je ne pus retenir ma curiosité trop longtemps. Cependant, au lieu d’être trop direct, je préférais l’interroger sur le ton de la rigolade histoire de ne pas instaurer un climat lourd et louche.

« Vous opérez aussi avec cela ? Ou bien c’est réservé aux gens qualifiables de menaçants ? »

D’un geste délicat, prouvant une capacité de douceur presque mortelle, je venais à tendre la main libre que j’avais vers l’objet. Sans m’amuser à déraper ailleurs voyait l’endroit où le poignard était, je tirais doucement la lame de son étui. J’admirais la lame qui était des plus… Fascinante. Cette lame n’était pas une lame que n’importe qui a sur soi. J’en souriais et démontrais mon attention vis-à-vis de l’arme. Je ne pouvais pas retenir mes commentaires d’expert en la matière.

« … Cette lame serait capable de raser une barbe de dix jours grâce à de simples effleurements sur la peau. C’est une bien jolie lame que vous avez là. Je pense… que je vais me tenir à carreaux avec vous. Il serait dommage que je goûte aux soins que cette lame peut faire, car mon petit doigt me dit que ses traitements… sont sans anesthésiants. Ai-je tort ? »

Esquissant un sourire énigmatique, avant qu’elle ne s’énerve sûrement pour le fait que j’ai osé me « servir » sans attendre de réaction positive, je remets la lame dans son étui, puis je regarde où en est la miss. Visiblement, les points sont quasiment terminés. La blessure autrefois saignante devient simplement une histoire du passé. D’ici une semaine, je pourrais prendre un ciseau et couper ces points et admirer une simple cicatrice qui disparaîtra avec le temps. Tout comme on souffle un mouton de poussière pour le faire disparaître. Sourire aux lèvres, je retournais à l’admiration de ses yeux en attendant de possibles commentaires et questions de la part de mon médecin du jour. Peut-être allait-elle vouloir en apprendre plus sur moi. Ne serait-ce sur le pourquoi du comment de cette blessure qui semble « fraîche ». Qui sait si mes commentaires sur la lame n’avaient pas éveillé en elle une envie de savoir. Une curiosité maladive que l'on a tous en soi. Il était temps d’éventuellement faire connaissance de façon normale. Quoi qu’au fond, si nous connaissions d’avance nos personnages, il fût évident qu’une rencontre simple comme il s’en passe à chaque instant, entre nous, c’est impossible.
Mes yeux dans les siens, je la détaillais silencieusement. Muet comme une carpe, le visage redevenu neutre niveau émotions, bien que mes lèvres s’étiraient très légèrement comme pour lui rendre sa moquerie de tout à l’heure. Œil pour œil, dent pour dent et… moquerie pour moquerie ? Allez savoir.






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Jeu 27 Mar - 23:54



Car aucun rêve ne se poursuit sans regret.



Le dégoût la prit. Il la effleura, comme une caresse. Ne la touchant pas, ne la frôlant qu'à peine, agrippant entre ses cuisses l’objet de sa protection.
Elle fut au bord de la nausée lorsque le déclic de son arme se fit entendre, et un certain mal être la pris. Elle ferma un instant les yeux, le cœur aux bords des lèvres. Elle n'écouta qu'a demi ses mots, ce concentra sur ses poins de suture plutôt que sur cette sensation de manque. De nudité.
Il lui fallait cette arme, elle en avait besoin. Elle avait besoin de sentir la froide pressions du poignard, elle avait besoin de sa sentir en sécurité. Une sécurité pourtant compromise à chacun de ses soins, à chacune de ses manœuvre.

Plus aussi habitué qu'auparavant à cacher son effroi, elle devint rapidement livide, ne répondant nullement au jeune homme. Cependant, lorsqu'il daigna remettre son arme là où elle se trouvait, la jeune femme reprit quelques couleurs. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres.
Elle tenta de reprendre une certaine prestances et ses yeux arrêtèrent de frémir. Ses doigts reprirent leurs activité à vitesse normal et l'ex putain dit d'une voix douce :
- «  Il est important de pouvoir se protéger. Les Hors la lois – elle accentua son terme ainsi que le suivant – comme les Pirates prennent rapidement en otage un médecin. »
Elle acheva ses soins, coupant à l'aide d'un petit ciseaux de fer sombre le petit fils qui passer à présent dans le corps du jeune homme. Elle n'avait cependant pas encore finit.

Lentement, elle sortie une bande de son sac et entreprit d'en entourer le bras du jeune homme. Non sans mettre au préalable un petit carré de coton sur la plaid encore quelques peu ouverte.
- «  On m'appelle Akaiko le plus souvent. Mais appelez moi comme vous le souhaitez. »
Elle proféra des termes quelques peu aguicheur. Des termes pourtant réflexes pour elle qui devait, par le passé, jouer différent rôle pour tout ses clients.
Elle pouvait être pieuse. Elle pouvait être rieuse. Elle pouvait être douce, elle pouvait aussi être sauvage. Griffer, lécher, sucer, mordre. Elle pouvait donner l'impression de se laisser aller. Elle pouvait  laisser la douleur l'envahir.
Et avec le temps, elle avait même apprit à feinter le plaisir, à feinter l'amour. Mais, cela faisait des années qu'elle n'avait pas eut à cacher son dégoût. Cela faisait des années qu'un homme n'avait pas portaité la main sur elle.
Ah … sauf peut être en combat.

Mais la était tout une autre histoire. Les armes la rendait différente. Peut être que c'était cette fausse impression de sécurité qui la rendait autre. Mais pourtant, elle se sentait plus sûr d'elle, plus à l'aise. Elle savait que son moi profond était plus présent lorsqu'elle croisait le fer. Alors … Alors elle s’enfonçait de plus en plus loin dans le sang et dans la bataille. Mais ce n'était pas le bon jour pour cela, elle n'était pas d'humeur : pas sur un bateau. Pas, là, aux milieux de nul par. Pas ici, alors qu'elle n'avait même pas son sabre fétiche. Elle dit ensuite :
- « J'aime les armes aiguisées. Elles sont plus intéressante. Petites ou grandes, je trouve qu'elles ont toute leurs charmes propres. Et celle ci ne m'a pas encore servit !
Ce petit poignard était un cadeau. Un petit cadeau laissé à elle par un forgerons qu'elle avait soigné. Un précieux cadeau car il s'agissait là du premier qu'un parfaite inconnue lui fasse !
Akaiko caressa le poignard du bout d'un index, les jambes légèrement écartaient, l'on aurait pu croire, sous un angles différent, qu'elle se caressait un autre endroit. La sensations sembla lui plaire car un frisson grimpa jusqu'à sa nuque dressant les petits cheveux qui y poussaient.
Elle reposa son œil unique sur le jeune homme. Lentement, elle dressa sa dextre sur son visage, caressant du bout des doigts le carré de cuir noir sur son œil. Akai se pencha sur le jeune homme à la tignasse sang, effleurant sa joue du bout de ses cheveux azur. Elle lui murmura à l'oreille.
- Je n'aime cependant pas vraiment qu'on me touche. Ou qu'on y touche. Alors si vous ne voulez pas goutter à ma lame, ne posait plus les doigts sur moi. »
Ces mots n'étaient plus aussi tendre. Froid, lancé comme un sacrilège, craché comme un venin discret à son oreille.
Ça menace sonnait clair. Et, son autre main sur le bandage blanc, ses doigts fin sur sa cicatrice … Elle pouvait, dans l'instant, lui faire mesurer une certain douleur.

Mais elle ne l'aurait pas fait. Rien ne servait de faire souffrir. Lui faire comprendre qu'elle ne voulait pas être ainsi manipulé serai sans doute bien suffisant pour lui. Aucune animosité ne s'afficha sur son visage lorsqu'elle recula la tête. Sauf un petit sourire en coin.

Akaiko Kane était pourtant toujours d'une pâleur cadavérique.

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Sam 29 Mar - 1:42

Voyage en mer




La compagnie inattendue de la demoiselle devenait agréable. La belle à la peau de crème semblait savoir y faire avec les soins. Cependant, autant au début elle semblait agréable, douce et chaleureuse. Autant suite à un bref contact, je vis son état changer du tout au tout. Quelque chose semblait froid. Son cœur ou son corps, ou les deux. Peut-être le contact de ma main sur elle quand j’avais capturé ce poignard ? Je ne voyais que cela pour provoquer une telle réaction. Serait-elle aphenphosmophobe ? La peur d’être touché ? J’en doute, car elle me touchait, or toucher quelqu’un, cela revient à être touché. Bref, me faisant silencieux en laissant de côté ce petit froid qui me faisait sourire en coin, j’admirais ses yeux qui malgré la froideur de ceux-ci, savaient montrer quelque chose très intéressantes. Je n’en étais pas sûr, mais je pense que j’ai découvert un bref secret de la demoiselle. Ce couteau, il y tient. Et pour preuve. Elle était devenue bien pâle sans celui-ci. Comme-ci elle avait eu la peur de le perdre. Comme si elle craignait que je le lui vol. Mais heureusement, je ne faisais rien de tout cela. Je l’admirais reprendre des couleurs quand je remis la lame aiguisée dans son fourreau.
Tendant l’oreille pour écouter ses dires, cette douce vérité me charmait. En effet, elle était lucide. Que demander de plus chez une personne comme elle ? Un médecin qui ne fait pas que soigner, mais qui sait aussi penser et non simplement appliquer la théorie ? Indirectement, une idée germait dans ma tête, mais il était trop tôt pour la lui proposer. Elle serait brusqué et peut-être, malgré ses airs, elle désire juste une vie monotone, où sécurité et tranquillité sont les maîtres mots. Qui sait. Je me permis juste une remarque laissant peut-être insinuer quelques détails dans ma vie personnelle. Tel un connaisseur en la matière, je me permis de dire :

« Il n’y a que les mauvais pirates ou hors-la-loi qui ne prennent pas soin de leurs médecins. Car celui-ci est la clé de survie du groupe. Et donc indirectement la pièce maîtresse sur l’échiquier et la première personne à maintenir en sécurité en cas de conflit... »

Doucement, la charmante médecin finissait son travail. Coupant les excédents de fils, elle mit ensuite quelques morceaux de cotons, puis elle disposait une couche de bandelette afin de bien soigner ma blessure. Ses soins étaient tout particulièrement bons. Elle savait ce qu’elle faisait et j’aimais cela. Elle devenait de plus en plus intrigante à mes yeux. N’en disant rien via le regard et via la parole, je l’écoutais se présenter. Akaiko. Un joli prénom en plus de cela. C’est dans un faible murmure que je me permis de la renommer tout simplement « Akai’ ». Plus court, tout aussi efficace. La regardant et analysant sa personne, je retombais toujours sur cette chevelure azur voire turquoise qui tombait très basse sur son corps. Waow, quelle chevelure. Elle pouvait être handicapante pour la miss, j’en étais certain.
Bref, revenant au moment actuel, j’écoutais la demoiselle qui s’exprimait sur le charme des lames. Elle avait tout à fait raison. Une lame est plus charmante qu’une arme à feu. La délicatesse des blessures, la façon de les manier… C’est une tout autre manière de faire. Souriant en coin, j’étais agréablement surpris par la révélation qu’elle m’avait faite. Malheureusement, je ne comptais pas lui demander l’honneur d’être la première fois de cette lame. Ni aujourd’hui, ni demain.

« Il y a tellement plus de classe, plus de beauté à utiliser une arme blanche bien aiguisée. Que ce soit dans le maniement, la finalité des gestes, et la compréhension de la lame, c’est tout un art. Assassins, épéistes… ils ont tout deux cette passion qu’est offrir la mort à l’adversaire par sa propre lame. La lame devient une partie de nous, elle nous représente… »


Me perdant dans mes dires, je dévoilais un petit secret de la miss. Ou du moins, lui laissait voir une lueur de révélation. Il y avait tellement de passion dans mes dires, tellement de sentiments dans ma phrase qu’il était évident que je suis d’une des deux factions citées plus haut. Devinerait-elle laquelle ? Ou bien laissera-t-elle passer ce détail ? Allez savoir. Je regardais la belle caresser l’œil caché qu’elle avait et je pus voir les gravures sur le morceau de cuire. Intrigué, je la laissais approcher alors qu’elle commençait à faire je ne sais quoi entre ses cuisses. Ce moment devenait - selon les points de vue externe – malsain. Il y avait une ambiance douteuse, mais que j’appréciais grandement. Le genre de situation que seuls des gens n’ayant pas froid aux yeux peuvent assumer. Écoutant attentivement, j’assimilais sa menace qui était claire. Sa lame était personnelle et hors de question de la prêter comme un simple jouet. Ainsi donc, alors qu’elle se retirait doucement de moi, je vins me redresser quelque peu et sourire comme elle souriait.

« Bien… mademoiselle. Je note le conseil… Bien que je ne sois pas sûr de l’appliquer quant au fait de ne pas toucher la lame. Le goût du risque… ça me connait. Pour le reste par contre… »

Je laissais en suspens ma phrase, puis je vins doucement retirer mon bras de l’emprise de ses doigts. Regardant ma main comme si elle était nouvelle, je souriais. Beau travail. Du travaille de pro. J’étais impressionné. Soufflé même. Me faisant silencieux, je serrais plusieurs fois mon poing comme pour vérifier que j’avais encore l’utilité de mon bras. Et j’admirais que oui. Ainsi donc, je lui devais indirectement un service. Après tout, je ne m’étonnerais pas qu’elle soit du genre commerçant. Mais retenant ce détail, je vins alors la remercier simplement en lui susurrant un simple « merci » à l’oreille. Me redressant alors, je vins lui dire quelques mots.

« Je dois aller voir le capitaine et lui demander un petit service… Je te laisse donc cette pièce et l’autre pièce. Libre à toi de rester ici ou aller t’installer à côté pendant mon absence. Je ne serais pas long. Après quoi, nous pourrons reprendre un brin de conversation. A moins que le jour se fasse trop ressentir ? Quoi qu’il en soit… Jte laisse. »


Quittant la pièce, je ne l’imaginais pas fouiller mes affaires et tomber nez à nez avec mes gants particulier. Un gant ressemblant à un simple protège bras avant, tandis que l’autre est un protège bras avant et qui bénéficient d’une lame en bas afin de poignarder rapidement et discrètement. Ces armes dans un sac sous mon lit, je ne me faisais pas de soucis à ce niveau-là. Allant voir le fameux capitaine, je lui demandais simplement un escargophone. Une fois obtenu, celui-ci ayant la chance d’être « All sea », je retournais à ma cabine. La miss était là ou pas ? Quoi qu’il en soit, je ne comptais pas trop me poser de questions quant à elle. Poussant la porte de la cabine, je me mis à installer machinalement l’appareil et me retournais pour voir si elle était encore là. Plus j'y pense, plus je me rend compte qu'elle m'intéresse. Elle semble avoir un caractère bien trempée et j'aimerais bien voir jusqu'où elle peut aller dans certaines conditions. Elle me tente... Vraiment.






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Dita | Epicode
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Dim 30 Mar - 17:12



Car aucun rêve ne se poursuit sans regret.



La proposition était intéressante. Bien que totalement indécente. Caché derrière des fagot de mots divers : il voulait simplement qu'elle reste ou une quelconque raison. Peut être ne voulait il pas faire plusieurs heures de croisière seul.
Il avait cependant comprit qu'il ne devait pas la toucher, alors qu'attendait-il d'elle pour la suite de cette expédition ? « Discuter » était le terme qu'il avait employé. Mais discuter de quoi ? D'arme ?

Akai pensait a cette arme qu'elle avait laissé sur une île plus loin depuis plusieurs semaines. Elle devait être aiguisé avec grand soin. Et, rare était les personnes qu'Akaiko autorise à toucher à cette lame. Sauf peut être lorsqu'elle touche ses adversaire en combat. Quoi qu'il en soit : Akaiko était en route pour cela et ensuite elle partirait pour d'autre aventure, sur une autre île. Elle ne savait pas trop. Et qu'importe ! L'ex prostitué s'en foutait.

Lorsque l'homme quitta la pièce, Akaiko Kane continua de se poser des question. Que voulait il ? Le seul moyen d'avoir une réponse était de rester mais …
Akaiko bailla, s'étirant à nouveau, elle se souvint pourquoi elle avait été directement dans les soutes : pour dormir. Le port n'était son point de départ : elle avait marchait de longue heures pour venir jusqu'au bateau : il était temps qu'elle repose son esprit constamment en éveil.
Et quoi de mieux que de dormir avec un homme qui semble lui aussi tout aussi prudent qu'elle ? Quoi que … Prudent ne semble pas être un mot capable de les nommer l'un comme l'autre ! Mais soit,  la jeune femme s'allongea, soulevant la couverture propre, elle se glissa dessous. En positions du fœtus elle ferma les yeux. Ainsi capable d'attraper son arme aux moindres mouvement suspect autours d'elle.
Même si elle n'était pas sur, avec la houle des vagues et l'homme de cette chambre, de reconnaître l'un comme l'autre.

Bref, la jeune femme s'endormit rapidement, le souffle cour, sans son, presque comme si elle venait de mourir. Elle ne l’entendit pas revenir. Elle ne l'entendit pas non plus parler par l'intermédiaire de la chose qu'il avait amené dans la pièce. Le jour s'était levé depuis trois ou quatre heures et il devait friser les midis lorsque la jeune femme ouvrit enfin les paupières après trois coups sur la porte.

Attrapant la poignet de son poignard, elle redressa la tête pour regarder se qui venait d’apparaître derrière. Le vieux pécheur était là. L'observant elle dans le lit d'un autre. Il ne semblait pas très confiant, semblant se demandait se qu'elle pouvait bien faire dans la chambre d'un autre. Qu'es ce qu'une femme, plutôt bien faite, pouvait bien faire dans la chambre d'un homme, plutôt bien fait ?
Lorsque la pensé le titilla, le vieil homme sentit ses joues rougir puis il poussa un soupire avec un sourire coquin, déclarant tout bonnement :
- « Ah, la jeunesse. Plus de grand amour maintenant ! »
La femme de fer ne comprit pas immédiatement. Elle pencha la tête sur le coté, lâchant son arme. Son réveil fut long, somnolant, elle ne comprit pas l’allusion du vieil homme.

Sauf après quelques instant, après qu'il est déclarait :
- « Le déjeuné est près. Du poisson ! Çà vous étonne hein ?! Un petit rire gras, et le papy repartie, laissant la porte entrouverte.
Akai soupira, se redressa, s'étirant, elle réajusta son kimono et posa son œil sur l’inconnu. Comment s’appelait il déjà ? A oui : 'Ren' prétendait il. Ren. C'était un nom qui lui rappelait un vague souvenir. Un sourire fendit son visage porcelaine, et elle lui dit d'une voix douce :
- Alors mon Lotus, veux tu éclaircir ce mal entendu ? »
Akai se douta qu'il se fichait de ce que le vieil homme pouvait bien penser. Là où il fourrait sa bite ne regardait que lui. De préférence, Akai préférerait qu'il ne la mette pas en elle. Mais, que le vieil homme y croit était plutôt amusant. Et sans doute que le petite équipage était déjà au courant.

Et puis, après tout, peut être que c'était agréable de faire l'amour, bercés dans les vagues ?

Lorsque Akai retrouvera son protecteur, peut être le lui demandera t elle.

D'un geste de la main, la jeune femme invita le rouquin à la suivre.







Ps : Ren signifie Lotus il me semble, d'où le surnom qu'elle te donne Wink
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Ren Tao
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Dim 30 Mar - 19:07

Voyage en mer




Cette rencontre avec la belle aux cheveux azur me faisait un effet que je n’aurai jamais imaginé. En effet, celle-ci avait attiré mon attention. Et Dieu seul sait ô combien il est parfois difficile d’attirer mon attention. Qui sait si l’envie de la prendre sous mon aile ne serait pas en train de naître dans mon esprit. Cette possibilité était tout à fait viable. Après tout, elle semblait forte tant dans ces techniques de soins que mentalement. Son mono regard semblait perçant à chaque instant. J’y avais vu une lueur où se mêle l’envie de vengeance, l’envie d’argent et l’envie de batailles. Du moins, il m’a semblé cela. Je me devrais de m’en rendre compte plus tard avant de nous séparer. A moins qu’un accord se fasse d'ici à la fin du voyage, mais en si peu de temps, j’en doute… Peut-être me devrais-je de la tester avant de faire mon choix et qu’elle fasse le sien aussi. Sourire aux lèvres grâce au simple fait de penser cela, je revenais dans ma chambre après avoir emprunté un escargophone pour l’utiliser. En effet, je comptais parler avec une amie pour la prévenir de mon arrivée.

Revenant dans ma chambre, je m’attendais à être seul. Entrant en étant enfoncé dans mes pensées, je vins installer l’objet sur un petit bureau, ou ce qui pourrait me servir comme tel, puis je me retournais. Doucement, je ne remarquais pas la tignasse de la belle, mais je remarquais le fait que mon lit semblait comme «  gonflé  ».  Souriant en coin, je devinais que la belle était là, en train de dormir. Et vue comment elle est, elle est en position de fœtus. Silencieusement donc, je vins passer une main aventureuse et téméraire sur sa chevelure comme pour replacer quelques mèches en place. Geste non pas pour jouer avec le feu en sa compagnie, mais pour voir si elle dormait. Elle dormait à point fermé et tant mieux. Sourire aux lèvres, je me retournais donc pour commencer à appeler mon amie. Il était tôt, mais tant mieux. J’irais dormir plus tard, car mine de rien, il est trop tôt pour dormir. Peut-être que la belle était fatiguée. Enfin bref, ne cherchant pas à comprendre, j’appelais.

«  Allô ? »
«  C’est moi. »
«  Ow…  Ren. Quelle belle surprise. Qu’est-ce qui te rend si matinal ? »
«  Je t’appelais pour… tu sais quoi. »
«  Ow ? Alors ça y est, tu veux vraiment te lancer dedans ? »
«  Effectivement. Et pour cela, j’aurais besoin que tu me rejoigne. »
«  Je vois je vois… Hihi. C’est amusant de voir comment les choses tournent tu ne trouve pas ? Une femme que tu sauves et maintenant, tu lui demandes de te joindre à toi hihi. Mais au fond, je n’ai pas vraiment le choix n’est-ce pas ? Après tout, niveau arguments, tu es de loin l’un de mes meilleurs clients pour demander des informations et payer le prix fort. Jusqu’à preuve du contraire, on a fait de joli coups ensemble… Bref. Laisse-moi réfléchir… »
«  Cesse de jouer et soit un peu sérieuse pour une fois. »
«  Rho, ça va. Pas besoin de t’énerver mon chou. D’ailleurs, pourquoi ta voix sembles basse hm ? »
«  Un invité surprise là où je suis. Bref… Je débarquerais bientôt sur une île de West Blue. »
«  On se rappelle d’ici là alors. Pour ce qui est de se retrouver, je suis d’accord. Ow et j’y pense… Il semble que ta petite proie a été vue récemment sur West Blue justement. Huhu… Je te tiendrais au courant quand tu auras ton propre escargophone mon chou. »
«  …. Mouai… A plus. »

Je mis fin à la communication me retournant vers la miss. Elle dormait encore et toujours. Fatiguée ? Plus je la regardais, plus je l’étais aussi. C’est fou comme une personne peut influencer votre corps rien qu’avec une position et un air sur le visage. Sa fatigue devenait une vraie grippe pour moi. Baillant légèrement, je vins me dire qu’un peu de repos n’était pas du luxe. Ainsi, je vins doucement me mettre sur le dessus du lit à côté d’elle. Je m’endormais doucement pour me réveiller quelques heures plus tard. Vers 11h40, je me réveillais sans un bruit pour alors simplement me diriger vers le hublot. Regardant dehors un bref instant, je vins à remarquer mon habit quelque peu… Abîmé. Je décidais donc de me changer. Retirant mon haut et simplement mon haut, je commençais à attraper une de mes affaires quand le vieil homme vint entrer dans ma chambre.
Me retournant rapidement, je ne captais que la miss semblait se réveiller. Plus concentré sur le vieux, j’entendis qu’il faisait des sous-entendus très olé. Ricanant simplement, je vins à tendre l’oreille quand je vis la belle demoiselle se redresser.  N’observant pas ses formes à faire damner un saint, je vins à sourire en coin alors que je changeais de haut. Ainsi, durant un bref instant, elle pouvait avoir une vue de mon torse formé de manière générale assez fortement. Des muscles qui ne se cachent pas et quelques cicatrices ici et là, montrant et laissant à la miss le soin d’imaginer les raisons de celle-ci. Batailles puériles ou sérieuses, seule son imagination pouvait le lui dire après ma personne.

«  Quel malentendu ? »


L’air joueur, je m’approchais de la demoiselle pour alors la fixer dans ses yeux. La contemplation durait quelques secondes. Mes yeux marron aux reflets dorés se faisaient perçant. Mon sourire taquin et presque coquin. Me retirant avec lenteur, je vins alors à lui dire d’un ton démontrant l’envie taquine qui m’habitait face à ce genre de sujet.

«  Le fait que ce vieil homme croit qu’un homme de mon rang et une femme de ton grade aient pris du plaisir ensemble ? Cela n’est guère péjoratif comme pensée. Au contraire, cela en est presque flatteur. Après tout, ce n’est pas comme si tu avais des baleines en guise de poitrine, des bouées en guise de poignées d’amour et une peau aussi grasse qu’un plat mariné hum ? »


Flatteur ? Quelque peu. Mais sincère. Dans la taquinerie, il y avait une touche de sincérité qui pouvait se ressentir au milieu de la post neutralité que j’adoptais. Me retournant en douce, je vins alors à fermer mon sac de voyage. L’envie de manger était là, mais nous avions tout notre temps. Surtout moi. La miss peut-être pas, mais moi, oui.

«  Bien dormi au moins ? J’espère que ma présence n’a pas été gênante ? J’ai pas fait trop de bruits en parlant avec l’appareil ? Ow… Dois-je te comparer à ce que représente ton prénom ? Après tout, si tu me compare au Lotus, il est de mise que je te surnomme aussi en guise de remerciement.»


En effet, Ren signifie Lotus. Quant à elle, cela signifie " enfant rouge ". A noter que cela était peu adapté vu sa couleur de cheveux. Quoi que si elle est du genre à se faire éclabousser par le sang de l'ennemi lors de batailles, là, cela prendrait tout son sens. Sourire en coin, je la laissais choisir. Bref, me posant toujours la question, je vins délicatement revenir à elle.

«  Il faudra que tu m’explique la signification de ceci… cela m’intrigue terriblement. Ow… Et pour la dernière flatterie du jour, sache que tu as l’air terriblement douce quand tu dort. Joli contraste avec ton caractère quand tu sembles sur la défensive huhu. »


Je faisais référence à sa menace de hier soir. La voir dormir avec un air si doux, cela en était presque attendrissant. Ce doux contraste pouvait être mortel dans une vie comme la nôtre. Lui lançant un sourire en coin, je rangeais quelque chose dans ma poche discrètement, puis je m’en allais manger en haut. Pour ce qui est du «  ceci », je désignais l’inscription «  luxure  » sur son cache œil. Allant à table, je l’attendais pour manger. Une fois arrivée, ou après un petit temps à l’attendre, je vins manger en compagnie des membres du petit navire et regarder en coin le regard amusé du vieux. Celui-ci semblait encore amusé de croire que nous avions couché ensemble. Soupirant, je dégustais le poisson et finissais par finalement m’éclipser.  Allant me balader sur le pont, je me mis à regarder l’horizon. Rêveur, je semblais être plus doux que je ne semble l’être parfois. Sentir le vent fouetter mon visage était plaisant. Dieu que j’aime ça…







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Dim 30 Mar - 20:50



Car aucun rêve ne se poursuit sans regret.



Un sourire tendre se dessina sur les lèvres de Akaiko. Le rouquin et elle se déplaçaient sur le bateau aux rythmes des vagues et de la houle. L'éclat des cieux lui fit baisser la tête, elle ferma les yeux, se frottant les paupières pour retrouver un minimum de vision du monde. Elle dit tout de même :
- « Akaiko. L'Enfant Rouge. On ma donnait ce nom il y a longtemps. Dans mon ancien milieux, ça portait chance paraît il. »
Akai porta son regard sur le jeune homme. Ces vieilles cicatrices l'intriguaient, et même si elle n'en aurai posé aucune question en l'état actuel, elle serait curieuse d'en connaître l'histoire. Tellement curieuse qu'elle risquait même d'en faire quelques bêtises.

Non, il ne s’agissait pas de connaître l'histoire de ses marques, elle avait juste envie de passer le temps. Juste envie de passer une bonne journée, en bonne compagnie. Et si en plus elle pouvait se faire une connaissance de plus, un voyageur armée, cela sera bénéfique pour elle. Pour ses propres soins...

Akaiko caressa du bout des doigts les deux kanjis gravaient dans le cuir de son œil droit. Deux jolie Kanji a la signification précise : 煩悩 ; Luxure. Désir charnel. Cela, c'était parce qu’elle voulait assumer un peu plus son passé. L'afficher, comme un talisman, contrôler son avenir en foulant du pied ses souvenirs douloureux. Elle porta ensuite les doigts sur son épaule gauche ou était gravé en une cicatrice sombre quelques lettre rappelant le même mot: Lust.
Un soupire. Un sourire. Et elle hocha la tête s'invitant avec l'équipage pour partager leurs repas. Elle médecin, la conversation se tourna naturellement vers elle. Le trip des gens qui pensent qu'un médecin est une personne extrêmement cultivé qui sait tout sur tout. Il arrivait parfois à Akaiko de ne pas savoir. Il lui arrivait aussi de mentir en racontant une énorme connerie. Exprès pour embêter ses hôtes. Mais cette fois, les conversations tournaient autours des cas étranges qu'elle avait pu avoir.
Akaiko parla donc, mentant parfois, enjolivant les réalités. Ne tuant plus, narrant des exploits sur des îles magnifiques d'hommes et de femmes qu'elle avait ensuite soigné de leurs hémorragie. Oubliant les pauvres esclaves fanée et fouetté dont elle devait recoudre le dos. Oubliant aussi les prostitué qu'elle devait avorté.
Oublier tous les regrets, tout les chagrins.

Mentir. Encore et toujours.


Le repas se tarissait et le rouquin avait disparut. Éclipsé. Du coin de l’œil, Akai avait repéré sa fuite. Elle aurait aimé le taquiner encore mais qu'importe. Caressant l'idée d'aller l'ennuyer un peu plus tard, Rouge remercia alors les marins pour le repas et s'éclipsa à son tour vers le pont. Elle eut un sourire lorsqu'elle aperçu le dos large du roux le visage tendu vers l'horizon. De là où elle était, elle ne voyait nullement ses traits, mais elle les devina : tendu vers le vents, les yeux clos, le visage séchant aux soleils. Aimait il le vent marin ?
Akai approcha a pas de louve. Elle observa autours d'eux admirant le paysage sans fin, la mer bleu azure à perte de vue.
- « Lotus-chan, - un sourire taquin se dessina sur ses lèvres charnues- On peux faire un jeu ? Je te pose trois questions, tu y repends, et je t'en repose trois. »
Elle voulait en savoir plus sur les cicatrices mal soigné de son corps. Sur ses traces rectilignes qui marqué son torce et son dos. Pourquoi aimait il le danger ? Pourquoi voyageait il ? Pourquoi était il là, pourquoi voulait il connaître son passé, pourquoi es ce qu'elle l’intéressait – elle le lisait dans ses yeux- pourquoi.
Elle avait beaucoup de question. Elle y perdrait sans doute des plumes.

Qu'importe, le plus important c'était de jouer.
- « Et ne me ment pas. Je le saurais.
Akaiko Kane prit un moment pour reflechir a ses questions. Quelques secondes a peines, un temps largement suffisant pour son cerveau réfléchissant trop vite.
- Alors on va commencer par des choses facile : Pourquoi voyages tu ? Ou vas tu ? Pourquoi cette blessure sur ton bras ? »
Un derniers sourire et Akaiko tourna le visage vers l'horizon.  

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Voyage en mer



La demoiselle était intrigante. L’enfant rouge dit-elle ? Personnellement, cela m’évoque plus une image sanguinaire plutôt qu’un côté chanceux. Mais passons. Mes pensées sont largement pervertis par les visions d’horreur, les actes du passé que j’ai fait afin d’en arriver là. En effet, avoir vécu chez des assassins signifie être entraîné comme tel. Tuer à un âge jeune, ne rien ressentir, cela est une chose banale désormais pour moi. Et cela affecte aussi mes visions des choses. Comme là à cet instant. La signification d’enfant rouge. Bref… Revenant à moi, j’étais donc allé mangé en laissant la belle finir de se préparer. Pas que rester à ses côtés n’étaient pas agréable, bien au contraire, cependant, je n’avais pas envie de m’amuser à quelques jeux avec elle, bien que la chose ne me serait pas désagréable. J’étais donc retourné à la surface pour aller manger un bout. Après tout, le vieillard avait proposé cela à nos personnes. Pourquoi refuser une telle gentillesse hm ?

Mangeant à ma faim, voilà que la miss nous rejoignait. L’admirant se mettre à table, je venais simplement à sourire en coin. Très vite, la conversation tournait autour d’elle. Sûrement sa chevelure plus flashy que la mienne qui faisait effet chez ces vieux. Elle était le centre d’intérêt et visiblement, le fait qu’elle soit médecin intriguait énormément. Je m’en amusais de voir qu’ainsi, on me fichait la paix. Aussi, je participais à la discussions en demandant de temps à autre à la miss d’évoquer des souvenirs. Ses réponses étaient clairement prononcées. Fluides au passage et très diversifié. Cependant, de mon côté, je ne savais que trop en penser. Parfois, cela était trop tiré par les cheveux, ou pas assez pour être vrai. Pour x raison, je me demandais durant un bref instant si elle ne mentait pas. Se pourrait-il que derrière ce visage de porcelaine se cache un méchant vilain petit canard ? Tout comme derrière mon masque d’homme sympathique se cache une véritable panthère noire qui frappe dans la nuit. Restant sur ma faim au niveau de ces interrogations, je finissais rapidement mon repas et remerciais les petits vieux.

M’éclipsant en douce, j’étais allé admirer la mer. Sourire aux lèvres, j’étais comme isolé gentiment. Attendant que le divin fasse son œuvre, je re ouvris les yeux quand un craquement de planche très léger se fit entendre. Visiblement, la miss ou quelqu’un était là. Souriant en coin, je tendais l’oreille pour entendre ses dires. Hum ? Trois questions de son côté, trois réponses de mon côté, puis trois questions de nouveau pour elle ? Où était le jeu dedans ? J’avais beau chercher, je ne trouvais pas. Alors, je me rendis compte que cela était un moyen d’en savoir plus sur moi. Souriant en coin, je me retournais légèrement. D’ailleurs, le « chan » m’avait fait rire. Normalement, ne devrait-elle pas me dire « Kun » ? Sa taquinerie me touchait quelque peu et je ne niais un petit ricanement l’air de dire « moque toi… moque toi… Je te le ferais payer ».
Sa petite remarque comme quoi je ne devais pas mentir me faisait ultimement rire. Pourquoi lui mentir ? Malgré son air, il était clair pour moi qu’elle n’est pas des plus clean. Sa lame, son comportement… Selon moi, elle est la parfaite femme capable de vous séduire, vous traîner dans son lit sans aller jusqu’à l’acte, puis sous saigner la gorge ou vous blesser pour mieux piquer votre porte-monnaie. Ne la voyant donc pas comme une femme pure capable de ne pas tenir sa langue en cas de grosses révélations, je vins alors me retourner pour lui faire face. Le vent faisait virevolter mes cheveux tout comme les siens. Ils volaient au gré du vent de manière amusante. J’étais comme captivé par cette vague chevelure qu’elle créait. J’étais tout ouïe.

« Pourquoi voyager ? Disons que des affaires, des projets sont en route. Et je me dois de me rendre sur certaines îles à la recherche de gens compétents. Ou de certains amis tout simplement. Où je vais ? Là où l’intérêt me porte. Là où le vent me dit que des choses sont plaisantes à voir. Là où je peux faire des affaires. Et pour ce qui est de la blessure. Là par contre, c’est une longue histoire. Pour ce qui est de la version, si je ne dois pas mentir, autant être franc avec toi. Quelqu’un a voulu se venger de moi ce matin, malheureusement… quand on tente de s’attaquer à quelqu’un, on doit être sûr de ne pas rater son coup. Une vie pour une autre, voilà la logique des choses dans ce moment. Cette fois comme bien d’autre… s’était son tour et non le mien. »

Les sous-entendus étaient clairs. On a voulu me tuer, j’ai riposté. Bien que dit ainsi, j’avais camouflé la vérité. Du moins, camouflé une partie. Les détails, c'était à elle de les demander si elle n’avait pas froid aux yeux. Sourire insolent aux lèvres, je m’approchais pour alors me mettre à côté d’elle. Gardant un ton confiant, qui n’hésitait pas dans les réponses, je vins alors à lui dire.

« Et toi ? … Un jeu se doit d’être à double sens. Alors on va faire plutôt ainsi… Je te réponds et je t’en pose une seule en retour. D’accord ? Si oui, alors ma question est simple. Et toi ? Pourquoi voyager, ce que tu recherches etc ? »


La regardant en coin, j’étais définitivement captivé par ses cheveux qui devenaient aussi énervés que des vagues d’eau. Le torrent de cheveux bleus battant l’air était magnifique à admirer. Plus que ses yeux ou son corps. La fixant un bref instant, je vins à tirer de mes poches un paquet de clope. Me replaçant de l’autre côté d’elle afin que la fumée n’aille pas à son visage, je vins lui en tendre une avant de dire.

« Cependant… Après ce bâton de mort et selon les possibles révélations que nous pourrions nous échanger. Peut-être serait-il judicieux de revenir dans un lieu plus, hum… tranquille ? Loin de moi la crainte d’être mal vu ou que tu sois mal vu, cependant, il serait dommage de rompre la tranquillité de cette croisière à cause de quelques vérités non ? »


Prudent, voilà ce que je démontrais. Je préférais être prudent, mais pas trop. D’où ma dernière précision alors que j’allumais ma clope et attendant de voir si elle en prenait une.

« Même si déranger la tranquillité de cette croisière ne serait pas non plus la pire des choses qui pourrait nous arriver. »


Nôtre entrevue devenait plus intéressante. Plus que celle d’il y a quelques heures. Là, sous forme de jeu, nous en apprenions plus l’un sur l’autre et de manière ludique. Loin du côté sérieux que peu avoir des interrogatoires chiant. Tourner cela en jeu était brillant de sa part. Après tout, si on se met dans la tête que c’est un jeu, il est plus aisé de se confier.






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Dim 30 Mar - 22:36



Car aucun rêve ne se poursuit sans regret.



La dame a la chevelure ciel d'été l'écouta parler. Ses réponses la firent sourire. Loin d'elle la peur. Il lui tendit une cigarette, elle fit non de la tête, murmurant simplement, presque honteuse :
« Je ne sais pas faire ça. » Fit elle dans un sourire et un petit rire léger.
Elle repoussa donc sa proposition, puis, d'une autre voix, elle lui dit :
« D'accord. Trois questions, pour Trois question. Sinon ça ne serai pas juste. »

Akaiko le suivit dans les cabines, à nouveau ils parcourir les petites marches et les couloirs de bois verdit jusqu'à la même portes qu'ils avaient ouverts tout les deux. Naturellement, la jeune femme alla s’asseoir sur le lit, dos contre le mur de bois, le hublot juste sur sa droite. Elle tourna les yeux vers la mer. Entendant glapir l'eau contre le petit navire. Elle Eut un sourire et observa avec attention le rouquin s'installer dans la pièce. Il avait réellement la démarche d'un prédateur. En avait il conscience ? Cette air qu'il dégager, ces pas prudent sur le sol de bois. Il avait tout d'un chasseur. Et, d'un tueur, maintenant elle le savait. Mais rien ne pouvait lui faire peur. Elle même avait tuer, et bien qu'elle n'en eusse aucun plaisir : Elle a tous de même prit des vies pour son propres biens. Pour son égoïsme, parce qu'il le fallait. Sans vraiment rien y gagner sauf peut être un peu de confort. Il était donc un tueur. Il avait faillit être assassiner par vengeance. Cela ne sembla pas le choqué. Il s'agissait donc là d'une habitude. Alors, sans doute qu'il devait souvent pousser les autres a vouloir le tuer. Et la mort engendrant la mort : il était donc un tueur ? Ou commettait des crimes aussi grave. Mais … Ce ne fut pas exactement comme cela qu'il le dit.  Mais Akaiko n'eut absolument aucun doute la dessus. Il était un Assassin.

Alors, elle posa les yeux sur le plafond de bois grinçant avant de pensé au réponse qu'elle allait donner. Les réponse du jeune homme avait été très vague, alors, devait elle être précise pour avoir un retours ? Ou devait elle posait plus de questions ?
« Je voyage parce que j'aime ça. J'adore voir les mers resplendir au soleil. J'adore voir l'agitation d'une tempête dans le creux des tourbillons océanique.»
Il n'y avait pourtant pas qu'une seul réponse a cette question. Et elle se devait de dire la vérité pour recevoir celle ci.
«  Je voyage pour fuir le passé. Car celui ci me rattrape toujours. »
Instinctivement, la prostitué alla porté ses doigts sur les gravures de son bandeau. Luxure. Elle ferma son œil valide puis dit encore :
« Je voyage pour trouver des personnes entières. Pour qu'elles m'apprennent à l'être. »
L'image pouvait être absurde. Mais, la vérité était belle et bien là : Elle avait donné trois réponse à une seule question. A elle maintenant de poser les siennes.

Rouvrant son œil bicolore, Or et sang, elle posa ce derniers sur l'étrange créature à l'odeur de sang qui reposait avec elle dans la chambre. Elle trouva qu'ils se ressemblaient plus que de raison. Elle trouva ses cheveux rouge absolument merveilleux. Au delas de leurs couleur sang, ses cheveux carmin lui rappelèrent aussi la couleur de l'amour, du soleil couchant et du soleil levant. Se rouge lui rappela aussi la chaleur des combats, la douceur des caresses de ses épées.

Était elle masochiste ? Un peu sans doute. Un peu sadique surtout.

La jeune femme se mordit la lèvres inférieur. Cherchant d'autre questions à poser, plus précise cette fois.
« Qu'as tu fais de plus fou dans la vie ? Qu'es tu près à faire pour ce 'projet' ? Qu'es tu près à faire pour ses Hommes que tu veux ? »
Ce projet l'intriguait, mais il n'était pas encore temps de poser des questions sur ce derniers. Le moment viendrait. Et une bouteille aurait pu être plaisante. Cependant, Akai devina que cette homme savait boire. Et elle même avait acquis une excellente décente. Forcé, certes, mais elle tenait très bien l'alcool.
Dommage, se disait elle. Cela aurait pu être amusant d'être un peu plus gai l'un comme l'autre. Akaiko eut un sourire, attendant les réponses de son « jouet ».

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Dim 30 Mar - 23:21

Voyage en mer



La miss semblait vouloir s’entretenir en privé. Mais auparavant, elle avait repoussé ma clope. Hum ? Serait-elle sainte au niveau des poumons ? Quoi qu’il en soit, j’acceptais son offre. Nous allions donc discuter en paix vers les fameuses cabines. Que dis-je… Dans une de ces cabines. Finissant ma clope, je jetais celle qui était finie à l’eau, puis je vins à la suivre en douceur. De loin, on pourrait presque voir un couple qui s’entretient sur des sujets sérieux. Une histoire serait-elle sur le point d’éclater ? Une dispute ? Voilà ce que pouvaient se dire les vieux sur le navire qui pouvaient admirer la scène de loin, sans avoir les paroles avec. Sourire en coin, je descendais l'escalier avec elle. Je le voyais clairement, son regard, ses actes… Elle est forte. Pour cela que je me prêtais à ce jeu, elle était du genre à encaisser selon moi et donc accepter ce jeu ne serait que simple formalité. Elle ne semblait pas être du genre à fuir quand on lui annonce une chose horrible. Au contraire, elle semble plus être du genre à savoir comment venger, ou comment frapper une personne qui tente de vous frapper en premier. Le genre de personne qui a des objectifs et qui est prête à tout pour y arriver. Ainsi donc, je m’amusais avec elle sur ce jeu qu’elle avait lancée. Indirectement, je ne me rendais pas compte d’une vérité qu’elle avait soulevée dans sa tête. Mes pas, mes manies, mes réflexes. Ils traduisent le comportement d’un prédateur. Mes regards vifs et précis montrent une capacité à se focaliser sur une chose aisément. Mes pas silencieux montrent une grande habileté de mon poids et sûrement la capacité à être discret. Bref, j’avais l’air d’un prédateur sans que je veuille le paraître. Heureusement, cela n’était pas dans le sens sexuel du terme.

Revenant dans la pièce de ce matin, je pris soin de m’installer et après la regarder. Celle-ci semblait rêveuse. Elle cherche ses mots et moi, je suis tout ouïe. Assis en face d’elle sur un petit tabouret, je l’observe. Je ne m’étais pas mis à côté d’elle pour justement avoir une meilleure vue. Pouvoir analyser sa réaction comme il faut. Finalement, elle me répondait enfin et je n’étais pas déçu de ses dires. En effet, ses premiers dires étaient vagues, tout comme moi pour laisser un peu de mystère et lui laisser le choix de creuser où elle voulait via les bonnes questions. Ainsi donc, sa vision des choses dans un premier lieu était assez candide. Des paroles que tous sortent un jour. Comme la réponse à la question sur ce que l'on veut faire plus tard. Tous disent vouloir être un jour marines. Puis au final… Ils deviennent autre chose. Accroché de près ou de loin à cette idée de départ. Ou bien d’autres, s’écartent de leurs rêves pour embrasser la réalité. Avec ou sans amertume au final. Pour ma part, je n’ai jamais eu de rêve, alors ma réalité, je la construis et l’embrasse sans regret.

Cependant, par la suite, elle raconte des choses qui là m’intéressent plus immédiatement. Fuir le passé ? Qui le rattrape toujours ? Cela me faisait penser à mon souci actuel. Je repensais automatiquement à cette personne qui est là, quelque part. Quand me trouvera-t-il ? Peut-être que ce sera l’inverse… Quoi qu’il en soit, je serai prêt ce jour-là. Arquant un sourcil, je ne cache pas mon intérêt naissant pour elle. Et cet intérêt est confirmé quand celle-ci confirme ce que je pense. Elle se cherche ? Elle veut apprendre ? Immédiatement, l’idée de devenir cette personne germe dans ma pensée. Mais cette décision, c’est à elle de la prendre. Le mieux serait que ce soit elle qui demande, mais cela, c’est via la parole que nous allons nous arranger. Souriant en coin sans me moquer pour autant, je la regardais ouvrir son œil. Tel un éveil miraculeux, je trouvais cet acte banal - en soi – très attractif.

« Intéressant… »


Ce commentaire sous forme de murmure avait échappé à la censure de mes lèvres. Souriant toujours en coin sans me maudire de cette fuite accidentelle, je vins donc à attendre ses fameuses questions. Ainsi donc avec son air aguicheur sans qu’elle le veuille, je tendais l’oreille et me laissais bercer par ce qu’elle m’offrait possible de dire. Parfait comme questions. Mon monologue ne tardait pas à faire surface. D’un ton calme, montrant une grande confiance en mes mots, je disais purement et simplement.

« La chose la plus folle ? … Sans doute me contenter de vivre. Je ne vais pas te mentir. Être un assassin n’est guère chose facile. Le devenir très jeune sans qu’on ait le choix l’est encore moins. Cependant, je ne m’en plaint pas. Chacun a son passé, chacun à ses démons de minuit. Mais au fond, on est ce que le passé a fait de nous. Moi, je suis un enfant qui n’avait pas de futur à qui la nature a donné une chance, aussi ingrate puisse-t-elle sembler. Mais si cela était à refaire… sans doute que je prendrais le même chemin. Alors vivre est la chose la plus folle que j’ai faite, car d’autre n’auraient pas eu la force de faire ce que j’ai fait.
Pour mon projet ? Autant de choses que seront prêt à faire ceux qui se joindront à moi. Comparons ce projet à un jeu d’échec… Je suis le roi et les autres les pions. Alors je serais prêt à avancer en premier tout le temps afin de montrer le chemin. Car si le roi n’avance pas, les autres ne suivent pas. Tout… Même si cela signifie faire les pires choses, bien que même si dit ainsi cela peut-être lugubre, j’éviterais les choses trop horrible. Malgré mon statut, je ne suis pas quelqu’un qui n’a pas de pitié s’il n’en a pas les raisons de l’être.
Quant à ce qui est de faire des choses pour mes hommes… Et bien tout là encore. La première des choses, serait de leur offrir une famille. Pas seulement les joindre à moi comme un enfant rejoint un club. Non… Mais créer une véritable famille, pour laquelle chacun est prêt à mourir pour l’autre. A différence du groupe ou le but est d’avancer en visant un but, mais chacun de son côté en prétendant être unis pour avancer plus vite. Non… Je prévois un asile familial. Une bulle où chacun pourra grandir à la vitesse qu’il veut. Une bulle où chacun pourraient… s’apprendre à être. »


J’insistais sur les derniers mots pour marquer mon exemple avec force. Il n’y avait pas de message particulier pour elle, cependant, elle pouvait le prendre comme tel. La fixant avec sérieux, je vins alors simplement regarder par le hublot. Le temps était beau. Je regrette presque cette vision de ses cheveux qui volent dans le ciel.

« Et toi ? Qu’es tu prête à faire pour atteindre ton but ? Est-ce qu’au fond sans vouloir être indiscret, l’enfant rouge ne s’accorderait-il pas avec une image plus sanglante ? … Pourquoi fuir ton passé au lieu de le combattre ? … Je vais me permettre de tricher, mais … chercherais tu une aide pour ne plus le fuir ? »


L’instant était quelque peu plus sérieux. Adieu souffle du vent frais qui rend le moment agréable. Nos regards se croisant, des flammes pouvaient presque jaillir à tout moment tant j’étais sérieux sur ce coup. Me relevant, je vins alors à m’asseoir de façon nonchalante à côté d’elle. Fermant les yeux, je souriais en coin et penchais la tête pour la voir du coin des yeux.






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Dim 30 Mar - 23:56



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Akaiko Kane l’écouta avec attention. Et bien loin d'étancher sa soif de curiosité, l'homme attisa encore plus l'envie naïve d'en savoir plus. Ainsi, ses propos rependait une espèce d'écho nostalgique en elle. Elle voulait une famille, la trouver par ses propres moyens. L'aider par ses propres moyens. Mais … Lui, elle ne le connaissait pas encore assez. Ses mots n'était peut être que des paroles creuse et après tout : il savait peut être mieux mentir qu'elle ne le pensait.
Alors, elle hocha simplement la tête, l’œil brillant, l'écoutant jusqu'à la fin, puis le regardant. Ses yeux se portèrent sur le hublot et Akai pu le dévisageait avec un peu plus d'attention. Il était bien beau pour un assassin, aucune marque ne couvrait son visage. La chance était sans doute de son coté. Ou l'habilité. Il était vrai qu'un homme avec des cicatrices sur le visage attire bien moins confiance qu'un autre a la peau de pèche.

Une à une, elle réponse. Semblant analyser celle ci, mot après mot. Il était devenu bien plus clair dans ses propos que sur la coque du navire, comme si les panneau de bois fin lui apportait une protection désiré. Mais, le vieillard ne viendrait pas. Il avait du boulot et il penserait sans doute que les deux jeunes tourtereau se livrerait a d'autre ébat brutaux. Brutaux … Un sourire vint fendre son visage, la jeune femme écouta ensuite ses questions.
« Je n'ai pas de but précis. Je veux juste être libre de mes actes et de mes mouvements. Mais … pour garder cette liberté, je suis prête à n'importe quel sacrifice. »
Là n'était pas des mots jeter en l'air. Elle était réellement prête à sacrifier le peu de fierté qu'elle avait acquis pendant ses années. Tous les sacrifices. Sauf peut être …
« Sauf peut être faire tuer les amis que j'ai déjà. Je ne pourrais m'y résoudre. Heureusement qu'ils ne se comptent que sur les doigts d'une main. »
Un sourire, et la jeune femme pu réfléchir sur la deuxième questions tout a laissant le loisir au rouquin d'analyser ses réponses. Des amis, elle en avait trois. Dont elle qu'elle n'avait pas vu depuis plusieurs année et deux qu'elle avait quitté il y a près d'une année. Mais … pour eux … elle était tout de même prête à sacrifier sa très chère liberté.
« Mon nom ne m'a pas été donner par un parent. Mais … Par une maison de Sexe. L'enfant Rouge. Parce que, peut être, l'on pensait que le rouge se résume à l'amour et au plaisir. Sans doute que l'on pensait qu'en me nommant ainsi j'attirerais bien plus de client. Je suis un enfant à qui l'on a arraché le futur. »

Elle s'appliqua sur sa dernière phrase, reprenant l'inverse, quasis au mot près, des propos du jeune homme. Il n'était donc pas bien différent mais en même temps subtilement incomparable. Leurs avenirs n'avaient pas était souillé de la même manière. et chacun le prenait différemment. Et Akaiko ne parvenait pas encore à se détacher de tout cela, à laisser aller le temps, tout simplement.
« Mon passé ne se résume pas qu'en quelque personne à qui trancher la jugulaire … Ou autre chose … - un sourire coquin naquit sur sa bouche. Elle accompagna ses derniers mot par un regard vers le dessous de la ceinture du Rouquin. Elle soupira, continua – Beaucoup trop de gens connaissent mon passé. Et il devient difficile d'exercer sur les îles lorsque l'on croire un ancien client. Et que la rumeur que le médecin est une pute se repend. Les Hommes deviennent impolie et les femmes n'osent même plus venir. »
Un autre soupire, une mine faussement boudeuse, et la jeune femme eut un autre sourire fin. Son passé était fleurie d'homme de basse espèce, elle ne pouvait donc pas tous les tuer. Et malheureusement, la maison de passe ou elle avait passé son enfance avait eut beaucoup de client. La marine, des pirates, des accrocs du sexe. Des brutaux, des dociles. Parfois elle avait eut d'autre étrange cas un peu plus amusant.
Mais … Elle n'avait jamais voulu y être. Elle avait toujours voulu fuir ses barreaux de fer rouge.
Sans doute aurait elle pu le faire d'elle même. Mais une vie d'esclaves vous empêche d'avoir se genre de pensé. Elle avait toujours était une esclave. Devenir une prostitué a un très jeune age n’avait que prononcé sa servitude.
Elle posa ensuite ses propres questions :
« As tu pris du plaisir à ton premier meurtre ? Que la réponse soit positive ou négative, j'aimerais ajouté « pourquoi ?». Et enfin … - un sourire se dessine sur ses lèvres charnue- As tu déjà fait l'amour ? Attention ! Je parle de faire l'amour, pas juste baisé. »


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Voyage en mer




A trop dire la vérité, à trop être sincère, on finit par perdre de la crédibilité. Ainsi donc, malgré la sincérité de mes propos, je n’envisageais aucun doute de sa part. Aucune possibilité qu’elle puisse émettre l’hypothèse que je mente. Du moins, je le pensais. Je jouais cartes sur table avec elle. Peut-être étais-je en train de lui vendre du rêve, de lui plaire via mes paroles qui avaient pour but d’en apprendre plus sur elle. Mais qui sait… Peut-être qu’indirectement, je désirais que mes mots soient du venin avec lequel elle s’empoisonne avec plaisir. Voilà un souhait bien égoïste de ma part. Mais c’est ainsi et pas autrement. L’intérêt que j’avais pour elle grandissait et l’envie de la connaître plus était là. Impossible de me retirer cette idée de la tête. Je me contentais de rêver en regardant l’océan. Sans repenser à mes batailles qui expliquent bien des choses. Ainsi, le fait que je n’ai aucune cicatrice sur mon visage est assez simple… En premier lieu, quand on cherche à tuer, on se focalise trop sur le cœur. Au lieu d’attaquer le cou ou la tête. C’est sans doute pour cela que mes cicatrices sont sur mon corps musclé et non sur mon visage. Mais à choisir, quel était le mieux ?

Revenant à l’instant présent, je me remis à fixer la demoiselle légèrement. Pas trop de manière intensive. Je n’avais même pas pensé à l’image que cet entrevu pouvait avoir selon les vieux. à mon avis, cet entrevu est classique. Mais je n’imaginais pas qu’ils pouvaient se dire que nous faisions des choses coquines. L’idée ne me traversait pas l’esprit, alors que celui-ci sait être perverti à quelques instants en compagnie d’une belle femme. La regardant, je restais ainsi, proche d’elle à écouter ses paroles tel un confident qui écoute sa protégée.
Ainsi donc, j’écoutais ses dires plus que fort en émotion. Elle ne mentait pas, son ton le montrait. Son regard aussi. Il était lourd de conséquences. Elle ne disait pas cela comme un enfant le dirait. Elle le disait en tant que femme libre et indépendante. Ainsi donc, sa liberté était plus importante que tout ? Tant mieux. Cependant, sa précision par la suite ne fit qu’une chose… Me faire sourire. L’unité. Ses amis. Voilà des notions desquelles j’aurai énormément à apprendre. La notion d’amis. Au fond, je ne comprenais pas la théorie, mais j’appliquais très bien la pratique. Un compagnon dans mon projet ne mourrait pas inutilement. Et il ne serait pas sacrifié sur un ordre, mais de par son gré et uniquement cela. Je comptais bien sur cela. Une famille, une vraie, ce sont des membres soudés qui est prêts à se sacrifier pour la cause qu’ils poursuivent. Non suite à un ordre et une pensée unique. Ainsi donc, je méditais sur sa première réponse en attendant la seconde et le troisième.

Elle me dévoilait quelques secrets. Aussi, voilà le tableau se dévoilant enfin à nos yeux respectifs. Moi, un assassin et elle, une fille de joie. Quel drôle de mélange vous ne trouvez pas ? Pourtant, cela ne me dérangeais guère. Au contraire, je glissais un murmure entre ses dires. Son futur lui a été arraché ?

« S’il t’a été arraché et non détruit… Il est toujours temps de le regagner. Reconquérir ce pour quoi tu vis. »


L’expression de son malaise était clair. Restant de marbre un bref instant, j’écoutais son commentaire qui était charmant à écouter. Son sourire sûrement ironique me faisait un petit pincement au cœur. Au fond, notre souffrance est là, similaire. Cependant, l’origine n’est pas la même. Deux êtres reliés par la souffrance, mais pas le début de celle-ci. Et alors ? Restant silencieux, je vins alors à écouter ses justifications. En effet, cette image d’elle pouvait souiller son activité primaire qui n’est pas celle de fille de joie. Ainsi donc, je baissais un bref instant les yeux comme un signe de compréhension. Redressant mes yeux vers elle, je me contentais de soupirer. La vie est dure envers chacun de nous. Mais il n’y a pas que cela. La vision de la société y joue aussi. Après tout, un médecin qui joue de son corps dans d’autre moments de sa vie est-il forcément un mauvais médecin ? Non… Tant qu’il sait à quel heure porter quel costume… Selon moi, cela ne devait pas porter de soucis. Ainsi, je laissais encore un souffle s’échapper de mes lèvres.

« Tout est une question de point de vue. Malheureusement, la connerie humaine est universelle. Autant moi cela ne me fait pas broncher que tu puisses porter deux costumes dans ta vie. Aussi choquant cela peut-il être… autant les autres ne sont que des moutons incapable de se décrocher des préjugés et des illusions qu’on leurs a implantés dans leurs crânes suite à l’éducation classique, ce bourrage de crâne humain. »

Cette différence nous rend encore plus unique et donc encore plus chanceux. Souriant en coin, j’attends donc ses questions qui seront encore fortement intéressantes. Je n’en doutais plus. Mon intuition masculine ne me trompait pas encore une fois. Sourire aux lèvres, je vins donc parler.

« Un plaisir ? Oui et non. Réponse neutre je dirais. Car le tout premier meurtre que j’ai eu à commettre, s’était dans le cadre d’un apprentissage. Ainsi, il n’y a aucun plaisir à en tirer. Cependant… non sans être un non total, car j’ai été quelque peu formaté à accepter cela. Oh bien entendu, il y avait quelques pilules comme le fait que cette personne était dite mauvaise. De ce fait… qui regrette une mauvaise personne ? Si je dois parler de mon premier vrai meurtre… Là, je répond idem. J’ai été entraîné à tuer, ne rien ressentir. Cependant… malgré la cruauté dont peur faire preuve ces mots, je dirais qu’il y a toujours un petit soulèvement dans mon cœur quand ma lame perce la peau ou tranche celle-ci pour retirer la vie à la ou les personnes. Il n’y a rien d’héroïque ou de mal dans ce geste. Pourtant… il est symbolique sans l’être. »

Je marquais une petite pause quant au fait d’avoir fait l’amour. Là aussi, c’est une autre histoire. Une longue histoire.

« … Je ne passe pas la question, mais… Ton cas comme le mien sont similaires sur un point. La difficulté de trouver de l’amour. Qui tombe amoureux d’un assassin et qui tombe amoureux d’une pseudo prostituée ? … Pour ma part, oui, j’ai vraiment fait l’amour à une personne qui vie encore. Nos chemins ne sont pas semblables pour la simple et bonne raison qu’elle n’est pas faite pour suivre mon chemin. Pour le moment. J’ai donc décidé de prendre du recul. Lui laisser le temps de devenir forte pour ainsi lui laisser la chance de me rejoindre si le destin le veux. Si elle se donne vraiment les moyens pour. Mais elle le fait… Elle devra soulever des montagnes pour en arriver là. Oui, avec cette personne j’ai couché plusieurs fois. Des sentiments sont nait entre nous et ils sont toujours là, sans que ce soit une barrière quelconque à mes agissements. »

Dur vie que voilà n’est-ce pas ? Me taisant, je vins alors à lui dire, après avoir remarqué l’inscription sur l’épaule légèrement dévoilée.

« Et toi ? … Lust-Chan ? As-tu aimé ? Aimes-tu encore ? Après en avoir tant appris sur moi en si peu de temps… que penses-tu de moi ? Si je me lève là, tout de suite, et que je me met dos à toi, me vois tu comme un assassin ? Ou bien une personne comme les autres ? En tout connaissance de cause. En imaginant le nombre de victimes que j’ai pu faire pour l’argent, ou par devoir ? As-tu… peur ? Ou au contraire, te sents-tu comme attiré en supposant que comme moi, tu es un goût inavoué pour le risque, le danger et l’approche de la mort à chaque instants ? »

Mes questions étaient assez direct. Ajoutant le geste à la parole, pour appuyer mes dires, je retirais mon haut pour alors me mettre dos à elle. La laissant admirer l’histoire écrite sur mon corps, lui laissant imaginer le pourquoi du comment de mes cicatrices. Qu’allait-elle penser ? Se rendait-elle compte de la monstruosité qu’il pouvait y avoir devant elle ? Ou bien au contraire embrasser l’idée de côtoyer un pseudo monstre qui n’est qu’un monstre parmi tant d’autre ? Cette question me titillait l’esprit grandement et vouloir voir son courage mental était la principal objectif. Pour ce qui est du courage physique… Il y avait une autre méthode à appliquer, mais j’attendais la prochaine réponse pour peut-être faire avancer les choses de façon nettement plus rapide.

" Vois tu uniquement un monstre et donc te joins tu à ces moutons du peuple ? Ou bien... vois tu le monstre tout en arrivant à discerner les qualités au milieu de tout ces défauts que j'ai et donc ainsi tu te joins aux personnes qui sont libre moralement ? "


Dans la vie on fait des choix. Il était temps pour elle de faire le sien, ou y réfléchir.




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Dim 6 Avr - 15:42



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Réfléchir. Les mots ne vinrent pas immédiatement. Contrairement à d'habitude, Akaiko voulait réellement prendre le temps de la réflexion. Elle connaissait cette démesure, cette pratique. Avait il mal? A l’intérieur de son cœur de pierre et de sang? Souffrait il d'affronter le regard des Hommes sur ses traces de lutes? Souffrait il de ne pouvoir faire confiance à qui que se soit? De ne pouvoir montrer son dos sans peur d'avoir la nuque brisé ? Souffrait il de savoir que chacun de ses pas rependait le sang ou la peur? De ne pouvoir être en sécurité quasi nul par ?.

Ses mots étaient il une confessions à l’ivresse douloureuse qui le hantait? Poser il des questions qui lui échapper sans qu'il ne les contrôles?

Ou  … Jugeait il la jeune femme capable de croire en lui, de lui laisser le bénéfice de la confiance? Emporté dans un flot de pensé, la jeune femme passa quelques longue seconde à l'observer. À regarder son dos couverts des marques du temps. Elle ferma son œil. Elle n'avait pas besoin de le voir. Elle n'avait pas non plus besoin de savoir.

Qu'est ce qui comptait réellement ? Qu'avait elle apprit des amis avec qui elle étaient resté plusieurs années? Elle avait apprit qu'un homme ne se juge pas sur sa 'couverture' qu'ils soit couvert de cicatrice ou qu'il est une peau blanche laiteuse n'avait aucune valeur. En fait, pour elle, d'origine il n'en avait pas. Il n'était, à l'heure actuel, ni un ami ni un ennemie. Il n'était nullement entré dans le monde de ce qu'elle ne voulait pas voir, mais il ne faisait pas non plus partie de rare ami. Il était juste un homme. Juste un …
- « Un monstre...
Dit elle alors … Sa voix se suspendu dans un ton qu'elle n'avait alors employé qu'une fois avec lui. Une voix froide, caressante, brisante.
- Alors … Si tu es un montre, moi aussi ? »
Demanda t elle en brisant le cour silence. Elle eut un rire lugubre. Akaiko s’installa plus confortablement dans le petit lit. Elle détacha ses cheveux de leurs queues hautes et les laissa libres de recouvrir ce qu'il y avait de place autours d'elle.
Je ne suis pas un monstre. Et tu n'es qu'un homme. Tu n'as nul valeur à mes yeux. Ton passé, ton présent ou ton but n'entre pas en compte. Se qui m'importe c'est ce que tu me fais. Et en ça, je considérerais que tu es un monstre ou un ange. Et uniquement selon ce critère.
Elle étendit ses jambes, caressant du bout de son index son genoux puis remontant jusqu'à mi cuisse. Elle passa au dessus de son trop cour kimono et remonta sur son obi. Le rouquin ne pouvait la voir. Il ne pouvait voir son visage furieux. Son visage enivrer par le sang, par la haine, par la rage. Il ne pouvait voir son œil verront excité par le combat. Par la douleur des coups. Par la joie de pouvoir frapper. Se battre. Parfois, elle se savait être un monstre, lorsqu'elle prenait son pied a frapper toujours plus fort.
Du bout des doigts elle traçaient les marques de bandages qu'elle avait pu avoir par le passé. Qu'elle n'avait plus maintenant.
Un sourire étrange déchira le visage blême de la jeune femme. Et elle s'adoucit, prenant encore le temps de murmurer d'autre mots :
- « J'ai connu un médecins. Qui sauvaient des vies à longueurs d'année. Un homme propre qui frappait les femmes qu'il baissé si fort qu'il leurs en brisé les os. Et qui, le jour suivant, continuer de sauver des vies.
Dit elle alors. Ces mots ne semblèrent pas justifier. Leurs interprétations semblait étrange. Et pourtant, elle continua :
- J'ai connu un pirates. Qui brisaient des vies à longueur d'année. Un homme salle à l'odeur de sang qui faisait l'amour avec une grande douceur et passion. Et qui, le jour suivant, continuer de briser des vies.
Elle détailla un autre long moment le dos large du rougeoyant jeune homme. Caressant de son œil les longs serpents blanchâtres qui vagabondaient sur son corps.
- Et j'ai bien plus apprécier le pirate que le médecin. Pour se qu'il m'avait fait, à moi. Et pas pour se qu'il faisait aux autres. »
Peut être qu'elle avait d'étrange pensé. Peut être qu'elle avait une étrange manière de pensé. Et, sans doute que sa vie misérable avait poussé à ce genre de comportement.
Peut être que c'était un peu égoïste de ne penser qu'à soit pour juger un homme. Mais, c'est ce qu'elle avait toujours fait. Et elle n'avait jamais eut à le regretter.

Cet homme là, qui tuer par devoir ou pour l'argent rependait son cœur sur le sol de bois verdâtre de leurs piaule. Elle ne le lui ramasserait pas, mais … Elle ne lui piétinerait certainement pas non plus. Patiente, la jeune femme attendrait qu'il se retrouve. Qu'il comprenne ses mots.


Akaiko se savait plutôt unique. Elle savait aussi que peu de personne pensait ainsi et elle, elle n'avait dans son cœur aucune place pour les préjugés qu'elle ne comprenait même pas. Elle n'agissait que pour elle, ne pensait qu'a elle et ne laissé nul place dans son monde pour ce qui ne la satisfaisait pas. Égoïste, égocentrique. Sans doute un peu.
Mais … Cela était aussi sans doute dut au fait qu'Akaiko ne pense qu'a se qui lui sont proche. Et que sa vie leurs est entièrement dévolue. Que deviendrait elle si n importe qui pouvait entrer dans son monde ? Elle avait besoin d'être sur, avait de se donner totalement. Entièrement dans l’excès, il était parfois difficile de comprendre l'Ex prostituer. Mais … Peut être que lui pourra saisir une partie de la personnalité tranchante de la jeune femme.




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Ren Tao
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Dim 6 Avr - 16:45

Voyage en mer




La belle se devait me juger. Qu’allait-elle me dire ? Allait-elle choisir le choix A ? Ou le choix B ? Je me posais vraiment la question, mais le plus jouissif serait qu’elle me donne la fameuse réponse C. Cela montrerait ses capacités de réflexions. Si elle juge les gens aisément ou si elle n’est soumise à aucune règle de la vie. Je tendais donc l’oreille en restant immobile. Là, torse nu face à la belle lui tournant le dos. Aimait-elle la vue ? Souriant en coin suite à mes tirades, je me demandais quel air elle avait. J’imaginais son corps allongé sur le lit en train de regarder le plafond. Elle me fascinait et cela, depuis quelques minutes. Cette rencontre était décisive pour nous deux, nous le sentions. Attendant patiemment, je respirais calmement jusqu’à ce qu’au final la miss commence à laisser entendre sa voix fluette. Sa voix cristalline se faisait froide. Bizarrement, je trouvais ce ton qu’elle employait particulièrement plaisant. Il donnait un côté encore plus sérieux à la situation. Dans un premier temps, elle me demandait si elle était un monstre si j’en étais un. Cela prouve qu’elle considère qu’on est semblable. J’aimais cette pensée. En effet, je me reconnais un peu en elle et peut-être est-ce réciproque. Je me contentais de simples paroles en guises de réponses.

« Non… »

Non en effet. Elle n’est pas un monstre et au final, je n’en suis pas un. La miss résumait bien cette conclusion. Elle n’était pas un monstre et moi, j’étais un simple homme. Bonne réaction. Une fois de plus, elle marquait des points. Son raisonnement me donnait une image d’elle des plus plaisantes. J’aimais cette façon de penser et d’agir. Seul mec actes envers elle comptera comme base de jugement. Autrement, elle ne me jugerait pas. Dessinant un fin sourire sur mes lèvres, je vins alors doucement remettre un haut plus propre. La miss en profitait pour se mettre à l’aise. La laissant faire, je me contentais de regarder dans un coin de la pièce jusqu’à ce qu’elle se remette à parler.

Ses dires étaient explicites. Ainsi donc, on peut dire que l’habit ne fait pas le moine. Pour preuve, on croit de base qu’un médecin est forcément doux et un pirate une brute épaisse. Dans son exemple, c’est l’inverse. L’homme au physique et à la carrure la plus saine était en réalité malsain, tandis que l’autre était l’inverse de cela. Là encore, cette image en tête me faisait sourire. Et si j’étais comme le pirate ? Qu’en penserais-t-elle ? Me contentant de sourire en coin, je me retournais en douceur pour alors l’admirer. Allongée sur le lit, elle avait détachée ses cheveux. Ceux-ci s’étalaient sur le lit comme si son corps prenait toute la place. Aimant cette vision, je m’en léchais les lèvres avant de finalement me contentais de m’asseoir au pied du lit. Décalant une de ses cuisses, je m’assis sur le rebord du lit et je la regardais du coin de l’œil.

« Je vois… Ta manière de pensée peut sembler cruelle, égocentrique au possible voire égoïste. Pourtant, j’aime cette façon de penser. Dit moi… Si je te faisais une proposition qui pourrait t’intéresserait, réfléchirais tu avant de donner une réponse, ou bien tu refuserais parce qu’au fond on ne se connait pas assez pour parler affaire hum ? Ou bien… Doit-on nous tester mutuellement pour nous faire un avis hum ? »

Laissant la question en suspens, je me redressais en douceur. Allant vers mon sac, je vins alors l’ouvrir et sortir deux objets qui pouvaient sembler étrange aux yeux de la miss. Ma position et la position de la miss empêchait de voir totalement l’objet. Me contentant de « fixer » ces objets à mes avants bras, je vins doucement me retourner et rester debout en la fixant l’air sérieux.

« Nous sommes tous deux de beau parleur… Mais à mon avis, niveau point commun, nous n’aimons pas rester statique n’est-ce pas ? Que dirais tu d’un jeu ? Celui qui met au sol l’autre gagne. Tous les coups sont permis à l’exception de tuer l’autre. Cependant, pour ce qui est de blesser l’autre, tout dépend de nos coups, mais je t'avoue que je n'aimerais pas qu'on mette de pitié entre nous. Qu’en dis-tu ? Histoire d’éventuellement mieux nous connaitre. Après tout, les paroles servent, mais il n’y a pas mieux que le corps pour parler n’est-ce pas ? »

Petit clin d’œil indirect à son ancien métier que je citais via ces paroles. Elle qui avait goûté à un grand nombre de plaisirs et déplaisirs. Sûrement que dans ce monde, il n’y avait qu’elle pour comprendre la signification de mes paroles. La fixant avec sérieux et froideur, l’ambiance devenait plus angoissante. J’espérais qu’elle accepte mon défi. Après tout ainsi, nous pourrions nous dégourdir les jambes et ne plus nous retenir. Qui allait-être le plus fort ? Quoi qu’il en soit, je comptais bien m’amuser avec elle pour lui montrer qu’elle et moi… cela pourrait fonctionner. Patient, je me reculais du lit pour la laisser prendre sa décision et éventuellement donner le premier coup si elle acceptait. J’aimerais tout voir d’elle. Voir jusqu’où elle peut aller. La ruse, les mensonges, les taquineries voir même la séduction. Tous les coups sont permis comme je l’ai dit. Au pire pour ma part, une cicatrice de plus, quelle importance ? J’ignorais la légère douleur que mon bras nouvellement soigné pouvait me faire ressentir. Si elle acceptait de se battre comme je l’ai si gentiment proposé, oserait-elle frapper à cet endroit et profiter de ma « faiblesse » ? J’allais bien le voir. J’avais hâte de voir ses talents.





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Mar 1 Juil - 23:42

Voyage en mer




La tester était un choix décisif. Me battre plus ou moins sérieusement avec elle allait me permettre de voir si oui ou non, mon idée est fondée. Peut-être me suis-je trompé sur son sujet depuis tout à l'heure. Ou peut-être pas. Pour l'heure, j'avais une opinion très positive d'elle. Sa mentalité me séduisait. Elle n'est pas le genre de femme sexy qui se laisse faire. Cependant, elle n'est pas non plus le genre extrême que l'on croise trop souvent. Elle, elle est dans un juste-milieu qui a tendance à m'attirer. Sa beauté est une arme et elle sait l'utiliser. J'imagine bien celle-ci faire des choses qui terminent de manière sanglante. J'ai une image d'elle dans ma tête en noir et blanc. Son corps, noyé dans ce kimono. Et au centre ce cette image, une tache rouge vient sublimer ce tableau. Telle, une fleur pure qui ne l'est plus. Et cette perte de pureté est enivrante. Oui, l'impression que j'ai d'elle est forte et je n'ai pas honte de le nier. Je la veux tant d'une manière corporelle que par intérêt. Mais en extra, il y a aussi cette envie d'entrer dans sa vie suite à ce que j'ai découvert sur elle lors de ces quelques face-à-face échangés en si peu de temps. La connaitre lors de ce combat ne ferait qu'affirmer mes pensées.

Elle ne répond pas immédiatement, elle se contente de regarder ma personne et s'immobiliser. Va-t-elle accepter ou bien décliner mon offre ? Faire du bruit n'est pas un souci, il est certain que les vieux s'imaginent nos personnes en couple, alors faire un petit brouhaha ne nous donnerait qu'une image supplémentaire de jeunes qui aiment s'amuser dans un certain contexte sexuel. Patient, je me retiens de la presser un peu, mais au final, elle répond présente à mon invitation. Ainsi donc, chacun de nous se met en position.

Regardant la belle habillée de son habit classique, je me demande bien ce qu'elle va faire. Dans un lieu clos comme celui-ci, il n'y a que deux choix, ou bien utiliser son environnement ou aller directement au corps-à-corps contre l'adversaire. Me demandant ce qu'elle allait faire, je me contentais de l'observer. Comme prévu, elle ouvre le bal, mais pas de la manière que j'avais imaginée. Elle sort son couteau et le lance. Esquivant simplement en détournant la tête sur le côté pour voir où va le couteau, c'est l'opportunité parfaite pour la miss d'approcher et elle ne s'en prive pas. Décolleté en avant, elle me perturbe légèrement et c'est de peu que je stoppe un coup-de-poing. Directement, je tente de riposter en retournant les rôles, mais voilà que je fais une grave erreur en la plaquant contre le mur derrière moi. En effet, le couteau se trouve là, planté dans ce fameux mur et vu que mes mains sont prises. Elle est donc libre de mouvements pour le saisir et visiblement, c'est ce qu'elle attendait. Avec rapidité donc, je la lâche et me recule le plus rapidement possible, mais son coup est précis et ma joue en paie le prix. Un léger saignement démontre qu'elle à frôler celle-ci. Pas mal... Pas mal du tout.
Me léchant les lèvres brièvement, je fonce sur elle dans le but de la faire reculer et se retrouver contre le mur. L'enchaînement qui suit entre nous est très rapide, mais aussi très confus. Quoi qu'il en soit, malgré un coup au niveau du torse, il résulte de cet échange un désarmement presque chanceux de ma part. Je tente ma chance suite à sa surprise pour alors la saisir à la nuque et placer une jambe entre les siennes, mais la lionne ne se laisse pas faire. C'est donc un duel de force qui commence et avec une certaine agilité que je ne soupçonnais pas, elle arrive à nous faire basculer, ou du moins, perdre légèrement l'équilibre. Tout deux au sol, doit-on considérer cela comme un double K.O ? Non... Vu nos regards, il ne peut y avoir qu'un gagnant et un perdant. Pas de match nul. Elle frappe de nouveau la première et pour ma part, je me contente de riposter. Roulant plusieurs fois avec elle, avec surprise que soudainement, elle se retrouve dessus de moi armé du couteau fraichement récupéré lors d'une de nos roulades au sol. D'un geste précis et sans hésitation, elle frôle mon visage et plante le couteau au sol pour signer la fin du combat. Reprenant mon souffle, je la fixe aussi intensément qu'elle et je reste muet un petit moment. Finalement, peu de mots sortent d'entre mes lèvres.

" Bien joué miss..."


Sourire en coin, je la laisse se dégager pour alors me redresser. Il semble que nous soyons quittes tous les deux. Elle avec son choix entre les mains, et moi... Je me dois d'attendre. C'est donc après un petit moment de silence que je décide de retourner dans ma cabine après lui avoir souhaité la bonne soirée. Au passage, j'efface cette trace de sang sur mon torse. Décidément, je suis trop blessé ces temps-ci. Soupirant, je me contente d'aller dormir en me demandant si je n'avais pas mieux fait de continuer de discuter avec elle. Au pire, nous retrouver dans le même lit nous assure-t-il forcément une relation ? Bien sûr que non...

La nuit passe et le lendemain arrive. L'île et là et il est temps de partir. Silencieux au début, je vais à la rencontre de la belle aux cheveux bleus. Même si je ne la connais pas totalement, mon envie de la voir se joindre à moi et lui offrir cette famille qu'elle mérite est toujours là. Ainsi donc, lui lâchant quelques mots ainsi qu'un moyen de me communiquer quand elle le veut, je m'en vais l'esprit léger, ayant la certitude que cette rencontre ne sera pas sans suite. Bien au contraire, elle ne fait que noter le début d'un lien.





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