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Massacre dans la noblesse (Pv Monzaemon Ken)
Sairento Satsujin
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Mer 12 Déc - 18:22

Massacre dans la noblesse


J’étais toujours sur l’île du village pour lequel j’étais venu me défouler, heureusement que j’avais cette bombe car sinon ça n’aurait été qu’une simple perte de temps. Elle était la seule chose intéressante que j’avais trouvée ici, à l’exception peut-être de ce dénommé Dust qui m’avait permis de moins m’ennuyer. Me voyant descendre avec cet engin explosif sur l’épaule les villageois semblaient perplexes pour certains, effrayés pour d’autres. Tant mieux comme ça au moins on me laissait tranquille. J’arrivai devant mon bateau et y jetai la bombe de manière désinvolte, de toute façon elle ne risquait pas d’exploser puisqu’elle était reliée à un boitier électrique composé du fameux bouton rouge présent dans mon petit sac que je posai doucement de l’autre côté de la barque, dans le compartiment protégé. Cela m’étonnai d’ailleurs que de tels ramassis de larves aient pu avoir un matériel aussi recherché, mais tant mieux pour moi. Alors que j’allai moi-même monter dans mon embarcation un homme accouru vers moi. Je sorti aussitôt ma dague, me retournai, le bloquai au sol et lui plaçai ma dague sur la gorge. Il s’agissait du tavernier de tout à l’heure, que me voulait-il ?

A......attendez. Attendez! Je veux juste te proposer un marché.

Je le regardai longuement, d’un œil méfiant, hésitant à lui trancher la gorge sur le champ. Surtout qu’il n’y avait personne, ils devaient tous être partis au village voir ce qu’il y restait. Non pas que je ne veuille pas que les gens me voient tuer, je me fichai d’eux. Mais juste que lorsque je commençai, j’avais du mal à m’arrêter! Un sourire meurtrier naquit sur mon visage tandis que je relâchais légèrement la pression de ma dague, juste assez pour le laisser respirer et parler normalement mais tout en restant près à le tuer dès que je le voudrais.

Si tu recommences une seule fois à arriver en courant dans mon dos cette dague transpercera ta ridicule gorge de pourri. On s’est bien compris?

Ou...uu...ui Monsieur!

C’est bien! Bon chien! Alors qu’est-ce que tu me veux? Parles!

Je vous ai vu tout à l’heure dans la taverne, je sais pas comment vous avez fait ça mais je sais que vous pourrez m’aider. J’aurais besoin de quelqu’un comme vous pour éliminer une certaine personne.

Quoi tu viens m’emmerder juste pour ça? Dégage d’ici et que je te revois plus jamais.

Sur ces mots je me relevai et montai dans mon embarcation, qu’est-ce qu’il croyait ce mec? Que j’allai tuer des mecs comme ça car il me le demandait? Je n’y voyais aucun intérêt et je voulais récupérer mon fric à Himitsu Shima. Je n’allai sûrement pas perdre mon temps avec ces conneries. Alors que j’atteignais le bout du ponton l’homme y parvint en courant et lança un paquet dans ma barque avant de me crier :


Je vous paierais 200.000 Berrys pour ce service! Ceci n’est qu’une avance je vous paierais le reste dans 3 jours à la taverne de "La Hyène Folle"! Tout ce que vous devez savoir est écrit dans le paquet!








J’eus déjà du mal à entendre cette phrase et ne put donc entendre la suite. J’aurais pu faire demi-tour mais je restai bloqué sur ce qu’il venait de dire. Deux-cent mille berrys! J’avais beau avoir tout d’abord refusé sa demande cette somme changeait complètement la donne. Je me ruai aussitôt sur le paquet et l’ouvrit, y découvrant alors un petit mot que je laissai tout d’abord de côté ainsi qu’une grosse liasse de billets. Je comptais rapidement et découvrais avec stupeur qu’il devait y avoir minimum vingt-mille berrys rien qu’ici. Cette somme était déjà énorme et j’aurais pu partir avec, après tout je ne lui devais rien à ce mec. Mais le fait qu’il m’ait lancé comme ça cette somme me renforçait dans l’idée que ces deux-cent mille étaient accessibles. Je pris alors le petit mot et le déroula, y découvrant éternal pose qui pointait dans une direction sur ma gauche. Je le prit dans ma main gauche et utilisai la droite pour lire le mot.

Eliminez le noble Jiorgo Ferry dont la demeure se trouve au centre de l’île. Il ne sort jamais de chez lui donc vous devrez-vous y introduire. Eliminez toutes les personnes qui vous gêneront dans l’accomplissement de cet objectif. Ce noble doit mourir, peut-importe les moyens utilisés et peut-importe la manière dont il mourra.

J’assimilai les informations. Effectivement s’il fallait s’introduire dans une demeure au centre d’une île j’étais un excellent choix. Et visiblement ça serait intéressant car ce noble serait sûrement pourvu de quelques gardes avec lesquels s’amuser. Je tournai alors la barre de ma barque, lui faisant ainsi prendre la direction indiquée par l’éternal pose.


Je mis presque deux jours à atteindre l’île et n’y accostai qu’en milieu d’après-midi. Il y avait énormément de monde à cette heure-ci et je préférai rester dans ma barque me reposer un peu le temps que ça se calme. Je me réveillai à peine deux heures plus tard et constatai avec satisfaction qu’il ne restait grand monde. Je sorti donc et demandai alors au premier passant que je croisai s’il savait où se trouvait la demeure d’un certain Jiorgo Ferry. Tout de suite il me regarda comme si j’étais un débile et m’indiqua le centre de l’île en disant qu’il n’y avait que sa demeure là-bas. Je regardais et voyait effectivement des hauts de toits. Mais j’en voyais à plusieurs endroits, ce qui couvrait une distance immense. Il ne pouvait y avoir qu’une seule demeure. Ce n’était pas possible! Je parti alors sans remercier le passant en direction de cette demeure paraissant déjà immense de loin.


A mi-chemin je commençai à comprendre réellement l’ampleur de cette habitation, et donc l’ampleur que devait avoir cet homme. Il avait littéralement annexé le centre de l’île ce qui devait correspondre à quasiment la moitié de celle-ci rien que pour lui et ses amis. Il y avait non pas une grille mais bien un long et haut mur de pierre qui faisait tout le tour de la propriété. Il était tout simplement impossible que la totalité soit surveillée mais les quatre gardes présents à la porte que je voyais de loin, désormais caché parmi les arbres pour ne pas me faire repérer, me firent prendre conscience que cet homme devait loger dans sa demeure plus d’hommes de main que d’amis. Ceci expliquerait effectivement la somme proposé pour cet assassinat. Même si ça ne me faisait pas plaisir il valait mieux que je prenne un associé pour être plus sûr, quitte à diviser la récompense en deux. Après tout cent-mille berrys seraient déjà largement pour moi. Je reparti alors vers la ville, ne pouvant de toute façon rien faire ici tant qu’il faisait jour.









Une fois arrivé en ville je cherchai une taverne sur le port et tombai justement sur celle de La Hyène Folle. Je décidai donc d’y entrer et d’essayer d’y trouver quelqu’un ayant la capacité de m’accompagner dans cette mission. Je m’assis comme à mon habitude au bout du comptoir placé dans le coin du bâtiment, restant ainsi légèrement dans l’ombre tout en pouvant observer toutes les personnes présentes ici. Je commandai un bol de cacahuètes et commençai alors un petit jeu. Utilisant mon Fruit je lançai une cacahuète sur la tête d’un homme de l’autre côté du bar sans que personne ne s’en rende compte. Celui-ci se retourna alors sous le coup et prit l’autre homme derrière lui pour responsable, les esprits commencèrent à s’échauffer mais les deux hommes et leurs amis repartirent s’asseoir à leur table respectives sans aucune autre réaction. Bon il allait en falloir un peu plus, je pris deux cacahuètes et en lançai simultanément une sur la tête de chacun des deux hommes. Cette fois-ci les deux se retournèrent en même temps et commencèrent à se bousculer. C’est alors que leurs amis intervinrent provocant alors une grosse bagarre au milieu de la taverne. C’est ainsi que je souris devant ce petit divertissement et la niaiserie de ces gens qui n’avaient absolument rien remarqué. J’étais cependant déçu que personne ne l’ai vu car il allait falloir que je trouve un autre moyen pour dénicher un être assez exceptionnel pour m’aider dans ma tâche. J’allai attendre encore quelques minutes car ces pitres croyant savoir se battre me divertissaient, et puis on ne savait jamais, tout pouvait arriver en cinq minutes. Je regardai ma montre et reportai mes yeux sur la bagarre, cinq minutes top chrono...




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Sairento Satsujin
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Mer 12 Déc - 20:34

▬ Obligation oblige ▬

    « Monzaemon, parle-moi… Je ne te comprends plus. Je ne reçois plus de lettres, je n’ai plus aucune nouvelles. Je m’inquiète beaucoup. J’ai peur qu’il te soit arrivé quelque chose… En plus, le gouvernement est revenu à la charge. Ils veulent les terres de notre famille et ils se font de plus en plus pesant depuis ton départ. Monzaemon, je ne sais combien de temps je pourrai encore tenir sans toi. »
    Signé, Rukia S.


    Rangeant la lettre dans l’enveloppe puis, l’enveloppe dans sa poche, l’homme capuchonner arriva à destination. Il voguait depuis des lustres et avait décidé de faire une escale sur cette île non répertorié sur sa carte. Il avait du temps devant lui et sa route sur Grande Line ne faisait que commencer. Il n’était qu’au début d’une aventure unique et il le savait bien. Amarrant sa petite barque chétive dans le port, il chercha dans un premier temps une boutique de sabre pour aller y faire un tour mais, dans une petite ville comme celle-ci, en trouver une était un miracle. Marchant dans les environs, l’homme capuchonner accosta quelqu’un qui passait par là pour lui demander son chemin.

      Villageois ▬ « Oh non, prenez tout ! Au secours, un pirate sanguinaire ! »

    La réponse du passant était plutôt rapide et vif il fallait l’avouer. Monzaemon le regarda avec un air des plus étonner. Il avait pourtant était poli et courtois envers cet homme en l’accostant. Pourquoi avait-il donc réagit de cette manière ? Le sage n’en avait aucune idée mais, une chose était sûre. Il n’allait pas tarder à le découvrir.
    Continuant son chemin, il alla en direction du centre-ville. Enfin, il prit la direction d’un des hommes qui passa devant lui. Après tout si les habitants d’ici avaient horreurs des pirates, il fallait bien se débrouiller et avec un sens de l’orientation aussi pourri que le sien sur la terre ferme, il devait bien trouver des méthodes peu orthodoxes pour s’orienter. Car oui, dès lors qu’il était sur l’océan, son sens de l’orientation était l’un des meilleurs au monde mais, une fois que ses pieds touchent la terre ferme, la boussole géante qu’il avait sur la tête disparaissait comme par magie. Après avoir suivi l’homme, il arriva enfin dans un centre-ville plutôt bizarre. Il n’était pas comme les autres centres villes qu’il avait déjà visitées et pour cause, tout était centralisé dans une seule et même rue. Pourtant, l’île était grande, alors pourquoi se focaliser sur une ruelle comme celle-là se demanda-il. Question simple, réponse tout aussi simple. Il devait avoir une sorte de base de la marine géante ou quelque chose du genre. C’était soit ça, soit les habitants étaient des grands abrutis. Regardant autour de lui, le sage vit une sorte de bar où tous les hommes du coin entraient. La Hyène Folle, quel nom pour un tricot ! Son propriétaire n’avait pas honte de lui ? Tenir un bar avec ce nom était plus un calvaire qu’autre chose et en tant que futur client, le Sage avait honte avant même d’entrer dans l’établissement. Monzaemon poussa la porte d’entrer et alla directement se diriger au comptoir avant de commander un verre de rhum tout en indiquant une table qu’il avait vu libre.

    Les minutes qui suivirent sa demande, il fut servi et commença à regarder les gens dans ce bar. En face de lui, il avait un gros monsieur tout chauve qui avait dans sa main un sac de chips à bas prix. A sa droite, un roux qui avait une citerne à la place du ventre au vu des bouteilles vides qui se trouvaient sur sa table. Et à sa droite, un homme assez bizarre… Il semblait regarder tout le monde dans le bar tout en mangeant ses cacahuètes d’une main. Qui pouvait-il bien être ? Ken n’en avait aucune idée. Ce qu’il savait c’est qu’il semblait être le mal incarné. En effet, l’inconnu balança dans les minutes qui suivirent, avec une discrétion de plus surprenante, une cacahuète sur un homme qui se retourna presque instantanément vers son voisin de derrière l’air de dire qu’il n’était pas du tout content ! Un sourire s’esquissa sur le coin des lèvres de Monzaemon alors qu’il se leva pour aller au toilette. Il passa donc à coter de cet inconnu sans pour autant lui adresser un regard, pour ne pas paraitre suspect et alla directement au water situé derrière lui. En sortant, il resta devant la porte à l’observer. La dispute entre le gros qu’il avait touché avec sa cacahuète et son voisin de derrière avait cessé mais, l’inconnu ne semblait pas vouloir s’en arrêter là. Il semblait vouloir voir une bagarre ce soir. Ne le lâchant pas des yeux, Ken le vit prendre deux autres cacahuète et les jeté, simultanément, sur deux autres personnes. Chacune croyant que c’était l’autre qui avait fait le coup, une dispute avait commencé entre eux et après quelques échange de coups, leurs amies avait décidé d’y prendre par jusqu’à se retrouver avec un bar ou le brouhaha faisait rage.

      Monzaemon ▬ « Ça t’amuse autant de voir des gens se battre ? »

    La phrase sortit de sa bouche alors qu’il prit place sur l’une des nombreuses places libérées à côté de l’inconnu. Restait maintenant à voir comment l’homme allait réagir alors que Monzaemon l’avait percé à jour. De toute façon et au cas où, le sage avait déjà l’une de ses mains sur le pommeau de Takanah…
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Sairento Satsujin
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Jeu 13 Déc - 3:14

Massacre dans la noblesse


Ça t’amuse autant de voir des gens se battre?

La voix venait de derrière moi mais ne m’avait en aucun cas surprise. Il s’agissait d’un homme aux cheveux noirs avec une longue écharpe et qui devait se battre au katana vu celui dont il disposait. Tout ceci je le savais bien avant qu’il ne vienne s’asseoir à côté de moi après m’avoir dit cette phrase, la raison? Il était passé derrière moi pour aller aux toilettes après ma première cacahuète et en était sorti avant ma deuxième. Il pensait sûrement que je ne l’avais pas repéré mais le maître de la discrétion ici c’était moi. Et depuis le moment où il s’était posé derrière moi, ma main gauche était resté immobile, le droit sur la gâchette, le canon pointait sur son entre-jambe, et ce tout pendant que je continuais à jouer de la main droite. Cependant son audace m’intrigua et je le laissai donc s’avancer et s’asseoir à mes côtés. Je le regardai quelques secondes en silence avant de lui dire en regardant de nouveau les débiles qui se battaient dans le coin opposés :

Ça m’amuse encore plus d’en voir mourir!

Aussitôt je me retournai sur ma chaise, le plaçant ainsi sur ma gauche et lui abattait mon pistolet sur ce qui lui servait de testicules, appuyant légèrement pour lui faire comprendre que ce n’était pas la peine de tenter quelque chose. Je me penchai légèrement vers lui, créant ainsi une mini brèche de ma bouche à son oreille dans la sphère de silence que j’avais créé et lui dis tranquillement :

Ecoutes je sais pas à quoi tu joues là, mais un conseil essayes pas trop avec moi. D’autres y ont perdus bien plus qu’une paire de bourses.

Sur ce je me levai et lançai une pièce derrière moi à l’aveuglette que j’entendis se stabiliser sur le comptoir. Parfait je ne l’avais pas regardé une seule fois depuis mes premières paroles et là j’allais sortir comme si de rien était. J’ouvris la porte de la taverne et sortis donc sans encombre. Je pensais que l’homme me suivrait, mais cette fois-ci je n’étais pas sûr qu’il le fasse de suite. Ainsi je pris le temps d’accrocher rapidement un mot face à la taverne sur lequel était inscrit :

Rendez-vous à 20 heures à la même place que tout à l’heure si tu cherches de l’argent.

Cet homme n’était sûrement pas celui qu’il me fallait mais je n’avais pas le temps de faire le difficile et qui sait. Il pourrait peut-être même s’avérer utile au final. Dans tous les cas je verrai s’il est prêt à perdre ce qui lui sert d’entre-jambes en voyant s’il viendra ce soir. En attendant j’allai en profiter pour faire rapidement le tour de la demeure dans laquelle on allait pénétrer. Je regardai ma montre indiquée 18h34. Parfait il me reste donc 1h26 c’est parti top chrono.




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Sairento Satsujin
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Jeu 13 Déc - 20:27

▬ Il est là, c'est lui ▬


    « Comment avancer en plein tourment ?
    Comment donner vie quand la mort vous guette ?
    Comment aller droit en plein tournant ?
    Comment partir sans que l’on vous regrette ? »
    Le monde changeait inéluctablement. Le havre de paix dans lequel vivaient les gens était devenu un enfer remplie de flammes. Un endroit où seul la rancœur, la méprise et la violence était des qualités. Regardant l’homme en face de lui, Monzaemon ressentait seulement du dégout. Et son désir de voir l’homme en face de lui étaler au sol s’accentua lorsqu’il lui braqua son arme en direction de ses testicules. Comment osait-il braquer le sage de cette manière ? Il était simplement fou. Ken ne bougea pas. Il resta là à fixer cet homme en train de le menacer avec une arme. Toujours la main sur le pommeau de Takanah, il avait plus qu’envie de lui faire sa fête ici et maintenant et pourtant, il allait devoir se retenir. « Écoutes je sais pas à quoi tu joues là, mais un conseil essayes pas trop avec moi. D’autres y ont perdus bien plus qu’une paire de bourses. » C’était ce que l’inconnu venait de prononcer. Il rigolait hein ? Dites-moi que tout ça n’est qu’une grosse blague et qu’une fois le carambar fini, ce canular allait lui aussi prendre fin. L’inconnu parlait vraiment des bourses du sage… Bordel, il y avait vraiment des gens bizarres sur cet océan. Monzaemon n’y prêta aucune intention particulière. Il n’était pas le genre d’homme à s’énerver pour un rien, enfin, il ne l’était plus. Depuis quelques temps maintenant, on pouvait dire qu’il avait pris de l’âge. Qu’il avait mûri. Un homme de sa trempe ne devait user de la violence pour un rien. Il devait savoir compter ses coups et retenir sa rage, pour enfin atteindre son rêve : Devenir le meilleur sabreur au monde.

      Villageois ▬ « C'est lui je le reconnais ! C'est ce pirate qui à voulu m'agrésser tout à l'heure dans le port ! »

    Son regard se dirigea instinctivement vers le villageois qui venait de s’écrier dans la taverne et faire arrêter les combats. Alors que l’inconnu avait pris l’ascendant il y a peu, Monzaemon se retrouvait seul face à plusieurs gars plus que baraqués. La main toujours positionné sur le pommeau de Takanah, il profita de son autre main pour prendre une dernière gorgée de rhum avant de se retourner, avec un sourire des plus charismatiques, vers ses futurs adversaires.

      Monzaemon ▬ « Bon, qui veux passer le premier ? »

    Ouais bon. Il avait peut-être mûri d’un petit centième seulement.
    Le sage aimait toujours autant la bagarre. Il aimait faire mal à ses adversaires et surtout, il aimait les voir, par la suite, acceptés leurs défaites. Un des hommes bougea alors dans sa direction. Il était plutôt lent. Sa lenteur était sans doute dût à sa corpulence assez massive mais, avait l’air d’avoir beaucoup de force. Monzaemon attendu alors que le villageois arrive à sa hauteur pour dégainer, avec une vitesse folle, Takanah et ensuite lui asséner un violent coups de dos de lame dans le pied pour le faire se déséquilibrer et une fois ceci fait, le fit chuter au sol avant de lui mettre son sabre en dessous de la gorge histoire de dire qu’il ne rigolait plus. Regardant autour de lui, il vit tous les villageois ou presque sortir du bar en courant, de peur de subir le même sort que cet homme. Un léger sourire s’esquissa sur le visage de Monzaemon tandis que les rares courageux qui étaient restait l’avait encerclé pour l’attaquer en même temps. Sa main gauche vint alors se poser sur le pommeau de son autre lame et se mit en position défensive. Il allait y aller mollo quand même, ce n’était que des villageois. Ce n’était pas la marine ou autre, il fallait donc se battre à demi-puissance. Un de ses adversaires avança alors dans sa direction, le pied en avant histoire de tenter d’asséner un violent coup de pied. Un autre avec le poing histoire de toucher le Sage au visage et le dernier, fonça tout droit vers lui, histoire de s’accrocher à lui de toutes ses forces ou de le soulever pour le faire manger terre. Ken esquiva alors en prenant sur le comptoir derrière lui et vint se placer derrière le premier homme pour lui assèner un violent coup de pied dans le dos, l’envoyant droit sur un de ses coéquipier du soir. Pour le troisième, il n’avait pas eu besoin de lui faire de mal puisqu’en voyant ses deux coéquipier se rentrer dedans et ressortir complètement k.o, il décida de prendre ses jambes à son coup et de sauver sa propre vie.

    Regardant le barman qui lui était resté, il esquissa un sourire avant de lui lancer une pièce pour payer ce qui lui devait. Après tout, il avait commandé un verre de rhum. Sortant de là, il découvrit avec stupeur que l’homme qui l’avait si gentiment menacer tout à l’heure lui avait donné rendez-vous. 20 heures ce soir.. Pfiouu, ça promet d’être drôle se disait-il.
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Ven 14 Déc - 0:03

Massacre dans la noblesse


J’eus le temps de faire tout le tour de ce grand mur qui délimitait le terrain du noble, assimilant chaque information que je pouvais glaner et qui pourrait me servir. Il y avait au total cinq portes d’entrées différentes, chacune gardée en continu par quatre gardes. Pour ce qui était de l’intérieur des gardes continuait de patrouiller dans le jardin immense alors que la nuit se rapprochait, sûrement qu’il y en aurait encore cette nuit. Il allait falloir être très discret mais surtout efficace. Tout allait se jouer à la précision. A la moindre erreur ils auraient la totalité des gardes sur le dos, ce qui devait plus ou moins correspondre à une véritable armée. Bon il allait falloir commencer par aller voir si l’autre soubrette de la taverne pouvait-être intéressée. Je repartis alors en direction de la ville alors que la nuit commençait à reprendre ses droits, créant ainsi mon atmosphère préférée.


J’arrivai devant la porte de la taverne et regardai ma montre, 19h42 il me restait encore un peu de temps. Je retournai donc à ma barque et commençai à préparer un petit attirail, même si j’aurais bien aimé je n’utiliserai pas la bombe ce soir donc je la rangeai bien cachée du regard et prenait la moitié de la somme que le tavernier m’avait lancé il y avait désormais deux jours. Je retournai alors devant la taverne presque vide, l’homme n’était visiblement pas là je m’avançai donc vers le comptoir sous les yeux insistants des quelques villageois présents ici que je sentais dans mon dos. J’allai m’asseoir à la même place que plus tôt dans la journée et m’accoudai au comptoir. Le tavernier vînt vers moi et je lui demandai alors :

Pourquoi ces gueux me dévisagent-ils ?

Votre ami a quelque peu mit le bazar ici tout à l’heure, et ça n’a pas été très apprécié.

Sache que je n’ai pas d’ami. Et je me fiche des soucis que vous avez avec lui laissez-moi traiter avec lui et après vous ferez ce que vous voudrez.

Sur ces mots l’homme hocha la tête. Même s’il était en colère contre celui que j’attendais pour son action suite à ce que je sois parti il n’interviendrait pas, je l’avais lu dans son regard. Mais s’il y avait eu du grabuge ça ne serait sûrement pas le cas de tous, et moi qui voulais passer inaperçu, rester discret. J’étais encore mal tombé ! Non mais est-ce qu’il y avait au moins une seule personne autre que moi qui savait rester discret un minimum ? Je commençai à en douter fortement. Je sorti la liasse de billets de ma poche et la posais sur le comptoir, assez près de moi pour ne pas que le tavernier ne croit que c’était pour lui. Je remarquai aussitôt les regards intéressés des quelques compagnons de beuverie du soir et vit ces regards s’éteindre doucement pour finalement disparaître lorsque je sorti ma dague et me mis à jouer avec de la main droite. Quitte à être repéré autant prévenir ces badauds de ne pas tenter quelque chose d’idiot, dans la mesure où leur intelligence serait assez importante pour qu’il le comprenne. C’est ma main gauche posée sur le comptoir, par-dessus la liasse de billet et la droite jouant à faire virevolter ma dague que j’attendis patiemment, dans un silence de cathédrale, l’arrivée de l’homme qui avait eu l’honneur et l’audace d’attirer mon attention.



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Sairento Satsujin
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Ven 14 Déc - 20:34

▬ Après midi de feu ▬


    Le regard de l’homme se faisait de plus en plus pesant. Assis sur un banc, il attendait l’heure précise où il devait rencontrer l’inconnu de tout à l’heure. Vingt heures c’est beaucoup trop loin.. Il avait trop de temps devant lui ! Assis sur le banc en face de l’eau, il se demandait où il allait pouvoir trouver un vendeur de sabre dans les environs. Regardant l’eau valser, il fut interrompu par un brouhaha sans nom.

      Villageois ▬ « C’est lui ! C’est ce mec là-bas ! »

    Encore des villageois pas content et cette fois-ci, ils étaient accompagnés de membre de la marine. Pourtant, il était bien sur son banc.. Pourquoi venaient-ils le dérangé encore une fois ? Il n’avait pourtant rien fait et ce village entier voulait sa peau ! Jetant un coup d’œil vif vers l’endroit où ils étaient, il vit un attroupement massif d’hommes armées. Malgré son courage qui lui disait de foncer dans le tas sans réfléchir, sa tête n’avait qu’une seul réponse à ce genre de situation et face à ce nombre d’ennemies : Courir le plus vite possible et c’est ce qu’il fit. Prenant appui sur le banc, il s’élança dans les airs pour entamer une course en direction du centre-ville. Enfin, son sens de l’orientation lui disait qu’il s’agissait du centre-ville car, pour dire vrai, le Sage se dirigeait vers une sorte de grande maison qui prenait la moitié du village en lui-même. Les hommes derrière lui ne voulaient pas lâcher l’affaire et ce n’est qu’arriver au bout d’une ruelle assez sombre, car oui, la nuit en pleine hiver tombait rapidement, qu’il les esquiva en se cachant derrière une sorte de benne à ordures. Il attendu alors quinze bonnes minutes avant de sortir de là, l’air de rien. Mettant les mains dans les poches, notre sabreurs préférés alla directement se dirigé vers une ruelle voisine qui était éclairer pour essayer de se repérer. Il allait bientôt être vingt heures, il ne fallait plus trainer. L’homme qu’il avait rencontré tout à l’heure était sans doute déjà en train de l’attendre dans le tricot où il lui avait donné rendez-vous.

    Seul bémol, Monzaemon semblait vraiment perdu. Son sens de l’orientation lui faisait encore des siennes et il allait sûrement être en retard. Regardant autour de lui, il ne vit personne et surtout, il ne reconnut même pas les lieux. Il avait changé d’île pendant qu’il se faisait poursuivre tout à l’heure ou quoi ? C’était à se le demander. Puis d’un coup, alors qu’il marchait les mains dans les poches, une main vint lui tirer le tee-shirt. Le sabreur aux aguets, complètement apeurer, sauta d’un coup et retomba quand il vit que ce n’était qu’une petite fille muni d’un nounours. Regardant de plus près, il vit qu’elle avait quelques larmes qui coulaient le long de ses joues et lui demanda ce qu’il lui arrivait. La petite fille complètement apeurer se colla à lui et commença à lui raconter une histoire mais voilà.. Une fois l’histoire finit, elle se décolla brusquement avant de lui envoyer un coup bien placer dans les cacahuètes et de partir en courant. Le sabreur se plia littéralement de douleur. Il fallait l’avouer, il ne l’avait pas vu venir celle-là ! Une petite fille qui se débrouillait aussi bien seule. Qui amadouait les gens avant de leur voler ce qu’il avait… C’était le diable incarné ! Se relevant tant bien que mal, la douleur toujours présente, Ken se mit à la poursuite de la fillette. Boitant à moitié, il continuait de la poursuivre, jusqu’au arriver au centre-ville. Il n’était plus perdu, grâce à elle il venait de retrouver sa route ! Hourra, elle avait quand même servit après tout ! Tournant un dernier tournant, il mit enfin la main sur la fille en l’attrapant par la capuche mais, tomba nez à nez avec deux inconnus qui ne lui inspirait guère la sympathie.

      Monzaemon ▬ « Bon, je pense qu’on n’a pas besoin de présentation… Je suis seulement de passage ici & ne vous inquiétez pas… On jouait seulement à chat. »

    Lâchant peu à peu la fillette, il lui reprit rapidement les sous qu’elle lui avait volé il y a peu et reprit un sprint en direction de la taverne où il avait rendez-vous. C’était vraiment une après-midi de folie ! Il venait de se faire poursuivre deux fois d’affiler et ceux, en moins de deux heures ! Il venait de battre, et de loin, un record. Entrant de la taverne, il alla s’asseoir bruyamment à coter de l’inconnu qui l’attendait maintenant depuis des lustres et commanda un autre verre de rhum. Le serveur hésita dans un premier temps à prendre sa commande puis, sous le regard insistant du sabreur il le servit enfin. Sans parler, il attendait de voir ce que sa nouvelle connaissance avait à lui dire.
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Sairento Satsujin
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Sam 15 Déc - 0:00

Massacre dans la noblesse


L’homme arriva alors que je commençai à m’impatienter, certes je n’aurais pas été attaquer cette demeure dès vingt heures mais je n’aimais pas lorsque les gens étaient en retard. Il débarqua littéralement dans la taverne, étant aussi discret qu’un éléphant dans un magasin de porcelaine. Il s’assit bruyamment à côté de moi, visiblement essoufflé. Je regardai ma montre indiquer 20h21 avant de faire glisser la liasse de billets sur le comptoir afin qu’il l’ait devant lui.

Dix milles berrys maintenant! Quatre-vingt-dix milles une fois le boulot terminé! Si t’as pas peur de tuer et de répandre le sang tu me rejoins dans dix minutes cinq-cents mètres avant la porte de l’immense demeure qui est à droite en sortant. Je te laisse ça pour réfléchir! Si tu veux pas tu le laisse sur le comptoir. Si tu te barres avec je te retrouverai.

Sur ces mots je me levai et envoyai ma dague droit dans la gorge du villageois qui venait de sortir son pistolet et visé celui qui pourrait devenir mon associé temporaire.

Visiblement tu as beaucoup d’ennemis par ici.

Puis je me retournai vers le patron perplexe :

J’avais prévenu! Il a pas voulu nous laisser tranquille.

J’allai alors récupérer ma dague dans le silence total, sous les regards effrayés des autres villageois qui n’osaient même plus respirer. Une fois mon arme de nouveau à sa place je sortais sans autre mot et partais en direction de ma cible. Un peu avant la porte d’entrée je rentrai dans la forêt afin de passer inaperçu. Usant de mon Fruit je pus arriver près des gardes sans qu’aucun ne me remarque ma présence. Je sortis mon katana et mon pistolet puis attendis un léger moment. Lorsque l’un des gardes près de moi se retourna, me tournant désormais le dos je sortis des fourrés en courant vers lui. Tenant de ma main gauche mon pistolet et de ma main droite mon katana tandis que mon fruit coupait tout son dans la zone de la porte d’entrée. Le premier qui me vu n’eut pas le temps de réagir qu’il se retrouva avec une balle au milieu du front, ceci fit se retourner celui qui était de dos sauf que j’étais déjà devant lui et je le tuai en le tranchant au niveau de la gorge dans son mouvement. Je passai alors à côté de son corps tombant et décapitait le garde se dirigeant vers moi avec son épée. Le dernier me regarda avec des yeux effrayés et voulu se mettre à crier pour alerter ses compagnons mais aucun son ne sortit de sa bouche. Je lui tirai alors dans la jambe droite, le faisant se baisser et l’équilibrai par un tir dans la jambe gauche. Désormais à genou devant moi, il commença à crier puis voyant qu’aucun son n’étais produit me regarda, les larmes commençant à couler de ses yeux. Cet homme voyait par-dessus mon épaule s’avancer vers lui une forme haute inconnue et pourtant tellement familière, c’était là ma seule amie permanente. Celle qui me suivait depuis mon enfance et ne m’avais jamais quitté, cependant seuls mes victimes la voyaient, effectivement avant que mon sabre ne décapite cet homme je pus voir ses yeux devenir totalement blanc, car la Grande Faucheuse venait de lui faucher son âme tandis que je lui fauchais la tête. Je regardai tranquillement les corps des quatre gardes jonchant le sol et retournais sur le chemin pour rejoindre l’endroit que j’avais indiqué à l’homme.



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