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Golden Hana
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Dim 9 Déc - 20:05

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Le noir. Le chant des oiseaux. Le vent frais sur sa peau. Elle ouvrit les paupières, les referma aussitôt en grognant puis leva une main pour couvrir ses yeux. Ces côtes la faisaient encore souffrir mais la douleur était supportable. Sa peau ne tirait plus lorsqu'elle faisait des mouvements. Son onguent était bénéfique. Comme toujours. Elle ouvrit lentement les paupières, puis les doigts. Ses yeux s'habituèrent doucement à la lumière du jour. Elle déplaça sa main sur son front, doucement. Son regard erra dans le ciel sans nuages. Une mouette passa loin au-dessus d'elle. Elle poussa un cri, plutôt étrange, comme un rire. Hana resta, là, sans bouger, plusieurs minutes. Le ciel était si grand. Il était si profond. Il était si vide. Allongée, là, dans l'herbe, elle se fit happer par son immensité. Son coeur se souleva, il battit douloureusement. Comme chaque fois. Comme chaque fois qu'elle observait le ciel. Comme chaque fois qu'elle observait la liberté. Elle suffoquait presque. Elle manquait d'air. La jeune femme inspira profondément. L'immensité. La liberté. Comme si elle contemplait quelque chose qui la dépassait, de loin. Elle se redressa. Elle aimait l'air marin, même s'il lui faisait méchamment friser les cheveux. La mer au devant d'elle était si belle. Un sentiment de bonheur la traversa. Elle se sentait bien. Le soleil caressait sa peau tandis qu'elle était assise à la lisière de la forêt, contre un arbre. Ses doigts s'enfonçaient dans le sable, jouaient avec lui. Les grains roulaient sur sa peau. Elle était libre. Elle aussi. A cet instant, elle était libre. Elle poussa un soupir de soulagement.

Depuis plusieurs jours, elle était sur cette île et vivait une vie tranquille loin de la civilisation. Elle n'était pas seule, avec elle se trouvait le vampire. Celui qui l'avait protégée contre un fou furieux. Hana n'avait toujours pas comprit cette race qui se nourrissait du sang des autres, mais, une chose était sûre, il était de bonne compagnie. Le matin, le soir, le midi, il lui ramenait toujours de quoi se nourrir. Parfois il l'aidait à changer ses bandages, à mettre de l'onguent. Et le soir, ils avaient de grandes conversations, de tout et de rien, de choses inutilement philosophiques. Ils n'avaient pas reparlé des habits de la jeune femme. Il ne lui avait posé aucune question. A aucun moment, il n'avait abordé sa féminité. Hana l'en remerciait silencieusement. C'était un terrain sensible et lorsque ce sujet était abordé, il la mettait toujours dans une rogne injustifiée. Le jeune homme était sa seule compagnie de convalescence, elle s'en serrait voulue de lui sauter à la figure.

La jeune femme s'étira, levant ses mains loin au-dessus de sa tête. Elle grimaça en sentant ses côtes l'élancer. Puis elle se mit doucement sur ses pieds. D'un geste naturel, elle vérifia que ses dagues se trouvaient dans son dos, dissimulée par sa chemise, et elle glissa son sabre à sa ceinture. Le soleil était haut dans le ciel. Hana s'enfonça dans la forêt, à la rencontre de l'homme vampire.

Elle avait compris une chose au cour de son combat contre le fou furieux. Il lui fallait reprendre son entrainement depuis le début, mais elle n'était pas, là, décemment en conditions pour un quelconque enchaînement.

Elle le retrouva, là, au milieu de la clairière où ils s'étaient rencontrés, à l'ombre des arbres. Et il dansait avec son sabre. Ses yeux étaient fermés. Elle s'adossa à l'arbre et descendit doucement pour s'asseoir à ses pieds. Il était beau dans la lumière filtrée. Ses cheveux blancs volaient autour d'un visage serein. Il semblait lumineux, comme toujours. Hana se demanda pourquoi elle avait cette impression. C'était peut-être une caractéristique des hommes vampires... Il tourna sur lui-même, fit passer sa lame vers le sol. Elle avait déjà vu ce mouvement, il l'avait utilisé contre leur adversaire. Il s'arrêta net et sa lame fit un arc de cercle vers le haut pour venir de nouveau frapper un adversaire imaginaire. Il tourna de nouveau et sa lame siffla de nouveau jusqu'à un brusque arrêt. Le bras tendu devant lui, la lame comme un prolongement. Il lâcha son sabre qui vint se planter dans le sol sur une verticale parfaite. Il fléchit les genoux en effectuant un demi-tour, arrachant la lame de la terre au passage. Il se redressa dans son mouvement et la lame vient naturellement rejoindre le fourreau. Puis le fourreau vola. Il dégaina aussitôt, trancha un adversaire inexistant. Toujours dans son mouvement, il s'accroupit, ramenant sa lame à lui, puis se redressa de tout son être, puissamment, et sa lame s'éleva avec lui. Ses pieds décolèrent de la terre. Il replia les jambes, pendant un instant, il vola. Hana le regarda, fascinée. Sa lame tourna dans sa main. Il atterrit au sol, de nouveau accroupi. Il était beau. Ses jambes le portèrent à nouveau vers le haut, son fourreau fendit l'air. Son sabre suivit la même ligne.



L'autorisation de PNJiser Tsukiyo no Hato m'a été accordée par le joueur.

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Golden Hana
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Dim 9 Déc - 22:03
A l'orée d'un bois.
"You are... Me ?"




Spoiler:

Combien de jours ont passés depuis la mort de mon congénère ? Je l’ignore. Je suis là, sur little garden, depuis quelques nuits, aux côtés d’Hana. Ce matin là, je m’étais éclipsé avant son réveil, emportant mes deux katanas pour un entrainement. J’avais décidé d’aller non loin d’elle, qu’elle m’appel en cas de besoin, si l’envie lui en prenait. Nous avions pas mal sympathisé durant ce temps passé ensemble, entre les repas partagé au coin du feu, nos longues discutions au clair de lune et toujours, néanmoins, l’esquive du sujet de sa personne. Mais je ne lui en voulais pas, il y’a toujours et y aura pour l’éternité une part de nous que l’on ne souhaite pas dévoiler, je ne lui en tenais pas rigueur, au contraire. Elle était belle, malgré tout ce qu’elle pouvait en dire ou en penser. Elle semblait se rétablir, petit à petit, de ses blessures, et malheureusement, une fois guérit, moi, je devrais reprendre la mer, non pas sans un certain poids sur le cœur, je le savais éperdument. Arrivé enfin dans un lieu qui me convenait, j’allais commencer mon entrainement, je laissais tomber un des katanas en dégainant l’autre instantanément. J’allais finalement pouvoir commencer, chercher de nouvelles choses, commencer un nouveau cycle, développer l’art élémentaire de mes sabres. Je pris une grande inspiration avant de clore totalement mes yeux, plaçant le katana face à moi, en garde simple, de base.

Premièrement, je tournais sur moi-même, katana vers le sol, cherchant un contact avec une personne imaginaire. Je ne pouvais m’empêcher de penser, cela dit, à cette femme. Je stoppais net ma lame, la remontant vers le ciel avec vitesse et souplesse dans le poigné, au final, cette femme, elle était seule ? Nous n’avions même pas parlé d’un éventuel équipage. Son pouvoir était pourtant impressionnant. Oui surement, une pirate, à n’en pas douter. Une nouvelle rotation de poigné, puis un brusque arrêt, laissant siffler la lame dans le vent. Ha, mais si elle était seule, est-ce que je pouvais me permettre à ce compte-là de monter à bord avec moi pour rejoindre les miens ? Mais seulement accepterait-elle ? Non, elle semble bien trop solitaire pour cela. Finalement ma lame se planta dans le sol. Mais combien de temps accepterait-elle de rester dans cette situation ? Ne pouvais-je donc rien faire pour elle ? Pour l’aider. Je me sentais redevable envers elle, de m’accepter tel que je suis, sans chercher à ce cacher, ou à faire semblant d’ignorer ma véritable nature. J’étais nature avec elle, moi-même, ne cherchant aucune parade, laissant sortir les mots comme ils venaient. La lame rejoint alors le fourreau, me préparant à un nouvel enchainement. Hana, pleine de joie, de calme et de tranquillité. La simplicité, l’honnêteté, la droiture, et l’excès. Son défaut, l’excès, dans le rire, dans la colère, c’était là son charme. Ha, j’en étais là ? Je faisais, depuis le temps les enchainements de manière systématique, quand je revins pleinement à moi-même, j’étais dans les airs, toujours les yeux clos. Je venais d’y penser, à cette force que procurent les flammes, celle du vent. Arrivant au sol, ma main pivota et fit tourner la lame au dessus de ma tête, créant une grande colonne de feu venant m’englober des pieds et semblant s’élever jusqu’à la cime des arbres, avant de disparaitre comme elle était venue, quelques secondes plus tard. Je rouvris les yeux, fier d’avoir trouvé une nouvelle technique à ajouter à mon répertoire. Mon regard se posa autour de moi, se bloquant sur Hana.

« Ha, tu étais là… Comment vont tes blessures ? ». Je m’approchais d’elle, sourire aux lèvres, en rengainant, l’air devenu chaud par la colonne de feu redevint à température ambiante rapidement, case de bourrasques soufflant dans mon dos. Ma main se porta à ses côtes, les frôlant d’une douceur insoupçonnée de ma main, elle savait que mes intentions n’étaient pas mauvaises. « Tu seras bien vite rétablies. Tu m’impressionnes, la plaie était profonde. Tu es levée bien tôt aujourd’hui, quelque chose ne va pas ? ». Mon regard se posa finalement dans le sien, attendant simplement qu’elle prenne la parole, détaillant les traits fins de son visage en l’attente d’un souffle de muse.




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Golden Hana
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Lun 17 Déc - 23:28


Il fit un dernier mouvement. Hana sursauta lorsqu'une longue colonne de flammes quitta son sabre. Une vague de chaleur parvint jusqu'à elle, s'infiltrant entre ses vêtements. Il rengaina, ouvrit les yeux. Son regard se plongea dans celui de la jeune femme. Il parut surpris de la voir. Elle lui sourit et resta là, debout à la lisière des bois, l'observant approcher d'un oeil indéchiffrable avant que son regard ne dérive sur le feu qui brûlait encore dans les airs, comme par un voeu divin. Ses sourcils se froncèrent légèrement tandis qu'elle réfléchissait. Il avait beaucoup à lui apprendre. Son style venait d'une école de sabreurs, sans aucun doute. La main fine de l'homme vampire effleura ses côtes. Hana réprima une grimace. Du moins, elle faillit le faire, mais la caresse était si douce qu'elle n'en ressentit qu'un sentiment de bien-être. Les flammes derrière lui devinrent dans un épais nuage de fumée avant de s'évanouir totalement, balayées par le vent. Ses doigts quittèrent ses côtes, la jeune femme sentit un frisson la parcourir. Ses yeux revinrent vers ceux, dorés, du propriétaire de la main.

Il avait l'air plutôt satisfait. Il lui annonça qu'elle serait bientôt rétablie, chose qu'elle savait déjà étant donné qu'elle était médecin de bord, mais elle avait omis de le lui dire, plus ou moins volontairement. De toutes manières, il devait bien se rendre compte que l'onguent qu'elle préparait était spécial... Quoique non. Apparemment, il pensait qu'elle était plus robuste que la moyenne. Un nouveau sourire s'étira sur ses lèvres. Devait-elle le croire naïf ou bien simplement abusé ? Son regard sonda le sien. Non. Il n'était ni l'un, ni l'autre. Et il s'inquiétait... Encore. C'était vraiment... étrange, cette sensation qu'elle avait. Comme si, comme avec Mitsu, lorsqu'on lui posait ce genre de questions, elle n'était pas à sa place. Mais contrairement à son Capitaine, le voir ainsi, passer ses doigts sur ses côtes, lui ramener de quoi manger, ne pas trop s'éloigner pour qu'elle puisse le rattraper... C'était comme une tension qui montait en elle. Comme un jeu dangereux. Il était là, présent, beaucoup trop tentant, et elle en manque. Il passait, plein de petites attentions, sans jamais aller plus loin. Un étrange sentiment se mêlait dans sa poitrine. A chaque fois qu'elle croisait son regard un frisson électrisant grimpait le long de son dos et lui hérissait les cheveux. Une seule pensée la traversait, toute entière. Se jeter sur lui. Le plaquer contre un arbre. Prendre ses lèvres. Enfin. Voir ses yeux se fermer, de plaisir, de douleur ou d'autre chose.

« Ne t'inquiète pas... »

Son sourire se fit provoquant.

« Je vais bien. »

Elle glissa la main sur sa nuque, comme pour vérifier que son foulard la dissimulait vraiment, puis passa devant le vampire, sans le voir, et marcha d'un pas tranquille jusqu'au milieu de la clairière. Les rayons de soleil caressait son visage. Elle se sentait bien. Elle leva les mains vers le ciel, très haut, tant et si bien que ses talons ne touchèrent plus le sol. Elle respira profondément, redescendit, évitant une grimace, les bras sur les côtés. Elle se pencha un peu, continuant à s'étirer, doucement. Une semaine sans mouvement brusque. Une semaine et tellement de maîtrise perdue. Elle le sentait.

Elle inspira. Expira. Sa main se posa sur son fourreau.
Lentement, elle en sortit la lame.

Lentement, Hana transféra son poids sur sa jambe gauche. Elle plia les jambes, poussa. Puissance ! Elle s'envola dans un saut périlleux arrière qui la ramena à terre, accroupie. Sa jambe se déplia, sur le côté, sa lame fit un moulinet, son appuie passa à gauche, sa lame suivit une courbe, elle se redressa. Fluidité. Elle ferma les yeux. Sa lame passa dans sa main droite. Elle tourna sur elle même la passant au-dessus de sa tête. Elle vint se glisser d'elle-même dans son fourreau. Bruit de fers. Hana se redressa, prit ses appuies, laissa rouler sa tête sur ses épaules. Puis sa lame sortit à une vitesse inouïe de son fourreau. Elle s'enflamma. Hana accélera. Elle tourna, virevolta, sauta. Elle dansa... Puis tout s'arrêta. Brutalement. Elle fut immobile. Debout, sur ses deux pieds. Sa poitrine se soulevant rapidement au rythme de sa respiration accentuée. Rapidité. Alors, elle tira lentement son sabre de son fourreau, laissant la lame chanter contre le fer. Et d'un geste court, précis, la garde de son sabre vint se placer entre son majeur et son index. Elle fit un demi-tour si brutal que la lame s'enflamma. elle quitta ses doigts et s'envola jusqu'à un arbre pour se figer dans le tronc, le noircissant. Puis s'éteignant aussi vite, elle retomba à terre. Légèreté. Hana grimaça. Elle avait perdu la main. Aucun doute.

Essoufflée, elle resta, là, debout, un instant, à regarder son sabre au loin. Un monde où il fallait se battre. Se battre contre le monde... Elle expira profondément et alla ramasser son sabre. Elle le rangea avec délicatesse dans son étuis.

Elle souffla. Retrouvant peu à peu sa respiration coutumière.
Hana se baissa, s'installa en tailleur auprès de l'arbre. Elle ferma les yeux, quelques secondes... quelques minutes ? Elle n'aurait su le dire, mais lorsque ses paupières s'ouvrirent, son regard tomba dans celui mordoré du vampire. Et spontanément il lui vint...

« Apprend-moi ton style, Tsukiyo no Hato. »

Son nom lui était revenu comme une détonation de big bang, comme un éclair de lucidité dans sa mémoire défectueuse.


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Dim 30 Déc - 16:40
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Mon style, tu souhaites avoir le même tranché de lame que le miens ? Non, ce serait impossible Hana. Tu ne voues pas ta vie au katana, mais cependant, j’ai bien une ou deux techniques que je pourrais t’apprendre, dont une qui te serviras toute ta vie, de près comme de loin. Comment en étais-je, moi arrivé à suivre la voie du sabre ? D’aussi loin que je me souvienne, j’avais simplement suivi l’exemple de ma défunte mère, tandis que mon frère lui s’était plutôt penché sur les armes à feu, calquant mon père. L’art gracieux du katana, la voie du guerrier, je n’étais pas un samuraï mais je respectais le bushido malgré tout. La voie du samuraï n’était pas de tout repos, et ma nature même m’empêchait de la suivre convenablement. Pour palier à ceci, j’avais simplement calqué le style de ma mère, celui qu’elle tenait elle-même de sa mère, qui en était la créatrice, j’en connaissais les arcanes secrètes, mais n’était pas encore assez fort pour la maîtriser. Je m’étais toujours dit qu’une fois la technique d’assassinat suprême maitrisée, je me pencherais sur une autre école, semblable, pour combiner les atouts des deux, en tentant d’en réduire les faiblesses, et ainsi je pourrais créer mon propre style. Mon regard tomba de nouveau dans le sien, elle avait l’air sérieuse, mais d’où lui venait cette envie ? Je ne pouvais décemment pas apprendre mon style à quelqu’un souhaitant simplement s’amuser avec un katana, d’autant qu’il s’agissait là d’un héritage familiale. Simplement, venant caresser le pommeau de mon Sandai, je pris la parole de la manière la plus délicate qu’il soit pour lui poser une question simple, mais qui déciderait par la suite de tout :

« Set, pourquoi souhaites-tu apprendre la voie du sabre ? Je l’ai vu contre Volka, tu possèdes déjà de bonne bases. De plus, tu es doctoresse non ? Est-ce simplement pour accroître ta puissance ? »

Ensuite, je me relevais, j’allais là faire en enchainement de trois coups, trois coups de bases de mon écoles, deux simples, un plus complexe, mais tous aussi efficaces les uns que les autres, elle n’aurait qu’à faire son choix par la suite. Mon katana quitta son fourreau, les yeux clos, j’entamais ma danse. Kyu. Mon katana rentra dans son fourreau pour en un large mouvement le faire quitter ma ceinture, fonçant en direction d’un arbre. Juu. Sans attendre, j’entamais ma course, suivant la fourreau avec vitesse, comme l’ombre de ce dernier se reflétant sur le sol. Le fourreau vint heurter le tronc, s’enfonçant légèrement dedans en laissant des éclats de tronc voler dans un faible périmètre avant que ma lame ne se joigne à cette attaque, coupant simplement l’arbre en deux en une scission si net qu’il ne semblait même pas avoir été touché. Et pourtant. J’eus le temps de récupérer le fourreau et de le remettre à ma ceinture, et de m’éloigner, avant de lancer une vague de feu sur le tronc, qui en plus de l’embraser le fit tomber en arrière, révélant la coupure précédente. Je rangeais finalement ma lame en vint m’accroupir vers elle, yeux dans les yeux, lui faisant face en souriant.

« Kyu, projeter son fourreau pour s’en servir comme feinte, c’est encore mieux si ça marche. Juu, suivre le fourreau pour frapper comme son ombre au moment de l’impacte, le thorax au mieux, sinon les jambes. Hi no Nami, une vague de feu que tu pourrais maîtriser avec de l’entrainement, mais c’est plus compliqué qu’il n’y parrait. Je peux t’apprendre ceci, à moins que tu n’ais jeté ton dévolu sur autre chose ? »

Je vins remettre une de ses mèches de cheveux en place, dégageant son regard en souriant, toujours. Je ne connaissais pas ses motivations, je ne savais pas si elles étaient valables, mais peu importe. Au final, je ne savais même pas si elle avait fait le choix de me répondre, mais je m’en moquais. Il fallait simplement la rendre plus forte, et ces trois techniques allaient pouvoir l’aider, je pense, à survivre un peu plus longtemps dans ce monde. Hana, tu sembles être une personne bien énigmatique, que souhaites-tu faire ? Quelles sont tes motivations ? Et si je te proposais de continuer ta route avec moi… ?

#BilipBilipBilipBilip ... BilipBilipBilipBilip ... Gotcha#

«Hato, j'écoute...»

Voilà bien longtemps que le den den mushi n'avait pas sonné, mais loin de me douter de la nouvelle qui allait tomber, mon visage sembla s'assombrir avant de ne laisser mon visage dévier sur le sol, lâchant simplement à la fin de la conversation "Je pars tout de suite.". Finalement, je pris mes affaires sans un mot, sans un regard vers la demoiselle, tentant au maximum de garder les yeux clos quand nos regards devaient se croiser. Finalement je pris la route menant à mon bateau, lui disant simplement une fois de dos.

«Nous aurons l'occasion de nous revoir...»




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